Catégorie : Algérie

  • Algérie. Les bureaucrates, l’autre Issaba

    Algérie. Les bureaucrates, l’autre Issaba

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    La issaba, ce n’est pas seulement les oligarques véreux et les hommes d’affaires corrompus, c’est aussi ces petits bureaucrates se trouvant dans toutes les institutions de l’Etat, de l’APC au ministère, en passant par les différents services et directions locales. Ce sont eux qui constituent actuellement l’obstacle majeur à l’émergence de la Nouvelle Algérie. Ainsi ,malgré la volonté affichée par le président Tebboune à lutter avec toute son énergie contre la bureaucratie, malgré la promulgation de lois et de réglementations pour en venir à bout, les citoyens sont toujours livrés aux diktats de ces bureaucrates habitués à toucher du bakchich pour bouger et à favoriser leurs proches comme si les services où ils exercent ne sont là que pour servir leurs intérêts et ceux de leurs proches.

    Tant que ces petits bureaucrates seront toujours en place et continueront dans leurs méfaits, aucun changement ne pourrait avoir lieu. Certes, pas mal de belles choses ont été réalisées en matière d’allègement des formalités administratives tant pour les citoyens que pour les entrepreneurs, mais force est de constater que nos administrations à tous les niveaux ne se sont pas encore affranchies de leurs anciennes pratiques bureaucratiques.

    Tout le monde ne cesse de dénoncer la bureaucratie. Le président de la république, les ministres, les politiciens, les journalistes, les analystes, les entrepreneurs, les citoyens…bref, tout le monde y met du sien et s’insurge contre la bureaucratie, mais elle continue toujours à faire de la résistance et à miner le développement du pays et le moral de la population.

    En plus de renvoyer une piètre image de l’Etat, la bureaucratie freine toutes les initiatives de changement et de relance économique. Dans toutes les administrations, c’est la même litanie: lenteurs, tensions, favoritisme, obstacles…ça étouffe le citoyen. Ce qui peut se régler dans les pays où la force de la loi prime sur tout autre considération, chez nous, cela peut prendre jusqu’à plus d’une année.

    Les exemples des ces citoyens qui attendent un rendez-vous médical qui ne vient pas, de ces citoyens qui attendent en vain la régularisation de leur bâtisses, de ces entrepreneurs honnêtes qui attendent l’octroi sans bakchich d’un projet… sont très nombreux. S’il faut décrire les mésaventures bureaucratiques vécues par les citoyens algériens ce sera à ne plus en finir.

    Le gigantesque système bureaucratique en Algérie est un monstre qui empêche tout renouveau dans le pays et rend encore ardu le rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés. Le défi actuellement, c’est de densifier la lutte contre la bureaucratie et de casser partout les cohortes de bureaucrates qui travaillent toujours à pérenniser l’ancien système.

    L’Express, 08/06/2022

    #Algérie #Bureaucratie #Corruption


  • ASL Airlines: Des vols supplémentaires vers Alger

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    La compagnie aérienne française ASL Airlines a annoncé, ce jeudi 09 juin, des vols supplémentaires vers Alger au départ de la France.

    La compagnie française dessert actuellement l’aéroport d’Alger au départ de Paris-CDG, Lille, Lyon et Mulhouse mais aussi Oran au départ de Lille.

    ASL Airlines va également desservir Béjaia et Annaba au départ de Paris respectivement à partir du 16 et 19 juin.

    Dans un communiqué publié, début avril, la compagnie ASL Airlines a annoncé avoir programmé 17 vols par semaine vers Alger au départ des aéroports de Lille, Paris et Lyon.

    Après le renforcement du nombre de vols d’Air Algérie entre l’Algérie et la France en prévision de la saison, les compagnies aériennes françaises sont également autorisés à augmenter le nombre de leurs vols conformément au principe de réciprocité.

    A ce titre, la compagnie ASL Airlines, qui a continué à opérer des vols spéciaux entre l’Algérie et la France durant la crise sanitaire, a annoncé des vols supplémentaires vers Alger.

    A partir du 26 juin, la compagnie va opérer au total 25 vols par semaine au départ de la France vers l’aéroport international d’Alger.

    Dès le 26 juin, ASL Airlines va assurer, chaque semaine, 15 vols entre l’aéroport de Paris-CDG et l’aéroport d’Alger Houari Boumediene.

    ASL Airlines va également renforcer ses dessertes vers Alger au départ de trois autres aéroports français. Elle a ajouté deux vols au départ de Lyon (portant le nombre total à 6 vols par semaine) et un vol au départ de Lille portant à 3 le nombre de dessertes hebdomadaires.

    A compter du 26 juin, la compagnie aérienne française va également desservir l’aéroport d’Alger au départ de Mulhouse à raison d’un vol par semaine.

    ASL Airlines affirme que l’ensemble de ses vols vers l’Algérie, disponibles sur son site, sont « sont confirmés, autorisés et opéreront! »

    Au total, la compagnie va opérer 31 vols par semaine vers Alger, Oran, Annaba et Béjaia au départ des aéroports de Lille, Lyon, Paris-CDG et Mulhouse.

    Voyager, 09/06/2022

    #Algérie #ASLAirlines #Vols

  • Algérie-Espagne : A Madrid, ils n’ont rien compris!

    Algérie-Espagne : A Madrid, ils n’ont rien compris!

    Algérie, Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    Quand l’Algérie leur racontait comment traiter les affaires avec elle, les autorités espagnoles n’ont visiblement rien compris!

    Un communiqué de le présidence de le république a fait part de le décision de l’Algérie de procéder à le suspension « immédiate » de traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle avait conclu le 8 octobre 2002 avec le royaume d’Espagne ; ce dernier encadrait le développement les relations entre les deux pays.

    Selon la même source ; cette décision intervient suite à la position exprimée par les autorités espagnoles concernant le dossier sahraoui ; « une position en violation de leurs obligations juridique, morale et politique », note la présidence.



    D’ailleurs, le communiqué de le présidence ne manque pas de rappeler « le revirement injustifiable » de la position de gouvernement espagnol ; annoncé le 18 mars dernier ; et à travers lequel « il a apporté son plein soutien à le formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par le puissance occupante ».

    Ainsi, l’Algérie estime que l’attitude de gouvernement espagnol « est en violation avec le légalité internationale » ; et « contribue directement à le dégradation de le situation au Sahara occidental et dans le région » ; d’où la décision d’Alger de suspendre le traité d’amitié avec Madrid.

    Les 8 principes généraux signés dans le Traité d’Amitié, de Bon Voisinage et de Coopération entre les deux pays, et aucuns d’eux n’a été respecté par le voisin et partenaire espagnole.

    1. Respect du droit international : Les Hautes Parties contractantes réitèrent leur engagement à se conformer de bonne foi aux obligations qu’elles ont contractées conformément aux principes et normes du droit international et aux traités ou autres accords, conformes au droit international, dans lesquels elles font partie.

    2. Égalité souveraine : Les Hautes Parties contractantes respecteront mutuellement leur égalité souveraine, ainsi que tous les droits inhérents à leur souveraineté, y compris le droit à l’égalité juridique, à l’intégrité territoriale et à la liberté et à l’indépendance politique. Ils respecteront également le droit de chaque partie de choisir et de développer librement son système politique, social, économique et culturel.

    3. Non-ingérence dans les affaires intérieures : Les Hautes Parties contractantes s’abstiendront de toute intervention directe ou indirecte, individuelle ou collective, dans les affaires intérieures de l’autre partie. Elles s’abstiendront donc, en toutes circonstances, de tout acte de coercition militaire, politique, économique ou autre, visant à subordonner l’exercice des droits inhérents à la souveraineté de l’autre Partie à leur propre intérêt.

    4. S’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force : Dans leurs relations bilatérales, les Hautes Parties contractantes s’abstiendront, conformément à la Charte des Nations Unies, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’autre Partie, ou tout autre acte incompatible avec les buts et objectifs des Nations Unies. Par conséquent, aucune considération ne peut être invoquée pour justifier le recours à la menace de la force ou l’emploi direct ou indirect de la force.

    5. Règlement pacifique des différends : Conformément à l’esprit du présent Traité, les Hautes Parties contractantes régleront les différends qui pourraient s’élever entre elles par des moyens pacifiques, afin que la paix et la sécurité internationales ne soient pas mises en danger. Ils s’engagent, dans un esprit de confiance, à parvenir à une solution équitable de tous les différends bilatéraux conformément au droit international.

    6. Coopération pour le développement : Les Hautes Parties contractantes s’efforceront d’œuvrer au développement des potentialités de la coopération bilatérale dans un cadre d’échange visant à la réduction progressive des écarts de développement. En ce sens, ils prendront en compte la nécessaire instauration d’un nouveau climat de solidarité économique et financière susceptible d’ouvrir la voie à un approfondissement de la coopération dans les différents domaines, économique, scientifique et technologique, environnemental, social, culturel et humain.

    7. Respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes : Les Hautes Parties contractantes réitèrent leur respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, y compris la liberté de pensée, de conscience, de religion ou de conviction, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. En ce sens, ils favoriseront l’exercice effectif des droits et libertés civils, politiques, économiques, sociaux et culturels et de l’ensemble des droits et libertés inhérents à la dignité de la personne humaine et indispensables à son libre et plein épanouissement.

    8. Dialogue et compréhension entre les cultures et les civilisations : Les Hautes Parties contractantes favoriseront toutes les actions visant à créer un espace culturel commun, en s’inspirant de leurs traditions, de leurs liens historiques et humains et de leur appartenance à une même culture méditerranéenne. Ils trouveront dans les principes de tolérance, de coexistence et de respect mutuel le guide qui nous permettra de tisser un patrimoine commun solide et fructueux. Dans ce contexte, les deux Parties s’efforceront de promouvoir une connaissance mutuelle accrue et renforcée et de développer une meilleure compréhension entre leurs citoyens et leurs peuples.

    « En conséquence, l’Algérie a décidé de procéder à la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne et qui encadrait jusqu’ici le développement des relations entre les deux pays », a conclu la Présidence de la République.
    C’est le cas depuis des siècles. C’était le cas hier et c’est le cas aujourd’hui.

    La raison est simple, il y a des tombes de martyrs et de cimetières aux quatre coins du pays. Dans une forêt, dans une steppe, à la lisière d’un village. Quel que soit l’endroit où vous creusiez, vous verriez les traces de ceux qui paient le prix à payer pour faire de l’Algérie une patrie-nation.

    Nous avions toujours été une nation de grandes revendications, d’idéaux et de grandes luttes. Ils ont essayé de nous détruire, pendant que nous nous efforcions de reconstruire l’histoire et de renforcer l’Algérie.

    Nous avions toujours aimé et savions jouer dans la cour des grands. Nous n’avions jamais aspiré à une histoire facile.

    Voici l’une des nombreuses raisons pour lesquelles l’alliance mondiale avec son front d’intervention international en particulier n’admettraient jamais que l’Algérie réorganisera son État et son emblème de pérennité pour atteindre ses objectifs les plus ambitieux!

    Le destin de notre nation, de notre patrie nous a, toujours donné l’occasion de recommencer et de rouvrir de nouvelles portes pour un nouveau départ, envers un nouveau idéal.

    Le nouveau départ a été donné et une nouvelle ère de remontée a commencé. C’est pourquoi nous sommes attaqués de tous les côtés. Regardez très attentivement autour de vous, à gauche et à droite, vous verrez clairement qui prend position en fonction de l’ordre du jour caché, du discours qu’il promeut et du front sur lequel il se tient. Il suffit de regarde attentivement.

    La pérennité pour le peuple algérien, n’est pas quelque chose qui se produit uniquement en période d’effondrement, les périodes de remontées sont également façonnées sur la pérennité. C’est ainsi que nos combats se dérouleront aujourd’hui et demain.

    La pérennité est la langue de la résistance de l’Algérie
    La pérennité est la langue majoritaire, de la résistance de notre population, pas la langue de la tutelle et du « Parti d’ingérence interne » Elle est également le fondement de la liberté de la majorité du peuple algérien jaloux de son indépendance et de sa capacité d’affronter le monde. Elle-même se poursuit sans interruption depuis l’époque des croisades.

    C’est la découverte de la conscience, la Renaissance de cette mémoire, la reconstruction de cette identité politique, dont les pays agresseurs ne veulent pas qu’elle se concrétise en Algérie ça a toujours été une évidence.
    Nous ne sacrifierons pas l’Algérie pour nos ennemis !
    A qui le prochain tour ?

    Tarek Benaldjia

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental

  • Algérie-Espagne: Les négociations sur le prix du gaz se poursuivent

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    Si le prix du gaz algérien livré à l’Espagne est appelé à augmenter, conformément aux accords conclus entre les deux pays, les négociations sur ce dossier restent toujours difficiles à mener par la partie espagnole dont le groupe énergétique Naturgy est en train de manœuvrer dans une position inconfortable face à la guerre en Ukraine qui a chamboulé le marché et, surtout, face à des relations politiques algéro-espagnoles frappées par la crise depuis le revirement du Premier ministre de ce pays dans la question du Sahara occidental.

    Le groupe espagnol, partenaire de Sonatrach dans la gestion des approvisionnements à travers le gazoduc Medgaz, ne manifeste, certes, aucune inquiétude sur la sécurité des approvisionnements de son pays, dont la consommation gazière dépend grandement du gaz qui lui est acheminé par l’Algérie. Sur ce registre des relations commerciales entre les deux pays, le Président de Naturgy, Francisco Reynés, se montre plutôt rassurant auprès de ses clients locaux. Ce dernier vient d’ailleurs de s’exprimer à nouveau sur la garantie de l’approvisionnement de l’Espagne en gaz algérien en évoquant les contrats qui lient son groupe à Sonatrach jusqu’à 2032.

    Mais sur le volet des nouveaux prix qui accompagneront ces contrats, M. Reynès affiche plutôt de la retenue, et ne cache pas la complexité qui caractérise les négociations. Celles-ci portent sur une période de trois années allant de 2022 à 2024, et elles ont déjà débuté depuis l’automne dernier, dans une période où l’Espagne jouissait encore d’un traitement de faveur de la part de l’Algérie, aussi bien en matière de livraisons qui allaient être renforcées par voie du Medaz après la fermeture du gazoduc GME, qu’en matière de prix maintenus sans augmentation.

    Mais ces négociations, menées dans une atmosphère d’amitié et de coopération énergétique exemplaire entre les deux pays, n’ont pu résister à l’impact du changement de cap du chef de gouvernement espagnol dans la question sahraouie. Elles se sont retrouvées quasi-inévitablement embarquées dans le froid diplomatique entre les deux pays, même si les hautes autorités espagnoles tentent de minimiser cet impact, répétant qu’il est question simplement d’une révision du contrat déjà conclu avec l’Algérie.

    Dans cette période où l’ensemble des pays européens tentent de trouver de nouvelles opportunités d’approvisionnement gazier pour s’affranchir de la dépendance russe, le patron Naturgy se réjouit qu’«à court terme, en Espagne, nous avons des avantages. L’un est un important potentiel de regazéification et l’autre une liaison privilégiée avec l’Algérie».

    Mais M. Reynès ne manque pas d’évoquer les conséquences géopolitiques de l’heure sur ces avantages.

    Il précise néanmoins que l’évolution des prix obéit à d’autres facteurs. En ce sens, si la durée des contrats est garantie sur le long terme, selon la formule «take or pay», la courbe des prix appliqués est régie par un accord révisable tous les trois ans. «Cela se fait en raison de la volatilité à laquelle les prix sont soumis, même avant la crise actuelle. Nous avons commencé à travailler sur la renégociation du contrat pour la période de janvier 2022 à décembre 2024, en novembre 2021», a-t-il expliqué, ajoutant que «cela n’a rien à voir avec l’invasion de l’Ukraine ou du Maroc», et qu’«un travail avait déjà été fait, mais s’accorder sur un scénario de prix comme celui-ci n’est pas chose aisée, car les références changent de jour en jour», a-t-il insisté.

    Par Feriel Nourine

    Reporters, 08/06/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz

  • L’Algérie suspend le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne

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    ALGER – L’Algérie a décidé de procéder à la suspension « immédiate » du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne, a indiqué mercredi une déclaration de la Présidence de la République.

    « Les autorités espagnoles se sont engagées dans une campagne tendant à justifier la position qu’elles ont adoptée sur le Sahara Occidental en violation de leurs obligations juridique, morale et politique de puissance administrante du territoire qui pèsent sur le Royaume d’Espagne jusqu’à ce que la décolonisation du Sahara Occidental soit déclarée accomplie par les Nations Unies », a précisé la même source.

    « Ces mêmes autorités qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022 par lesquelles le gouvernement espagnol actuel a apporté son plein soutien à la formule illégale et illégitime de l’autonomie interne préconisée par la puissance occupante, s’emploient à promouvoir un fait accompli colonial en usant d’arguments fallacieux », a ajouté la déclaration.

    « Cette attitude du gouvernement espagnol s’inscrit en violation de la légalité internationale que lui impose son statut de puissance administrante et aux efforts des Nations Unies et du nouvel envoyé personnel du secrétaire général et contribue directement à la dégradation de la situation au Sahara Occidental et dans la région », poursuit la Présidence de la République.

    « En conséquence, l’Algérie a décidé de procéder à la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le Royaume d’Espagne et qui encadrait jusqu’ici le développement des relations entre les deux pays », a conclu la Présidence de la République.

    APS

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental

  • Guariglia: « L’Italie ne veut pas nuire à l’Espagne en Algérie »

    Guariglia: « L’Italie ne veut pas nuire à l’Espagne en Algérie »

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    Riccardo Guariglia (Chicago, 1961) est l’ambassadeur d’Italie en Espagne. Il est arrivé avec le bateau de Gênes au port de Barcelone il y a deux ans, au pire moment de la pandémie. De Barcelone à Madrid en voiture sur des routes désertes. Peu de gens seront entrés en Espagne de cette manière. Guariglia, d’origine napolitaine, a été ambassadeur en Pologne et chef du protocole diplomatique de l’État. Il mesure très bien les réponses et ne recule devant aucune question.

    L’Italie frappe à la porte de l’Algérie pour étendre les contrats d’achat de gaz naturel dans le but de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. L’Italie offre des investissements technologiques à l’Algérie pour développer sa capacité d’extraction de gaz. L’Italie s’est proposée à l’Algérie comme plate-forme pour la distribution de son gaz au reste de l’Europe. L’Italie essaie-t-elle de profiter de la crise des relations entre l’Espagne et l’Algérie ?

    Je nie catégoriquement cette hypothèse. Il n’y a aucune intention de ce genre de la part de l’Italie. Notre pays essaie seulement de devenir indépendant des approvisionnements russes [40% en ce qui concerne le gaz naturel]. L’Italie est beaucoup plus dépendante de la Russie que l’Espagne. Que fait l’Italie ? L’Italie rend visite à ses autres fournisseurs pour prolonger les contrats. Je parle de l’Azerbaïdjan, de l’Egypte, du Mozambique, du Congo, de l’Angola et de l’Algérie. Avec l’Algérie, nous avons un gazoduc qui ne fonctionne pas à pleine capacité depuis des années [le gazoduc Enrico Mattei-Tramsmed, qui traverse la Tunisie et atteint la Sicile par un pipeline sous-marin] et nous avons proposé de l’utiliser davantage. Je ne pense pas que cela nuise à l’Espagne.

    Q. En avez-vous discuté avec le gouvernement espagnol ?

    Je sais que le gouvernement espagnol le comprend. Nous n’essayons pas du tout d’influencer les relations entre l’Algérie et l’Espagne. Nous ne voulons nuire à personne, et je dois ajouter que les relations entre l’Italie et l’Espagne sont dans un de leurs meilleurs moments.

    L’Italie soutient-elle la reprise du Midcat, le gazoduc qui devait renforcer la connexion avec le reste de l’Europe à travers les Pyrénées catalanes, paralysée il y a plus de trois ans ?

    A. L’Italie soutient la reprise du Midcat. [La SNAM, société publique qui gère le réseau gazier italien, détient 40% de Téréga, société qui gère le réseau gazier du sud de la France].

    Le gouvernement italien a-t-il parlé avec les Français de la reprise du Midcat ?

    En tant qu’ambassadeur en Espagne, je ne peux pas vous le préciser, mais je peux vous dire que nous sommes en communication avec le gouvernement espagnol au sujet des interconnexions. L’Italie a également proposé la possibilité d’un gazoduc offshore entre Barcelone et le terminal italien de Livourne (Toscane). Une étude de faisabilité est en cours sur ce gazoduc, qui est cité dans le dernier document de l’UE sur la politique énergétique (plan Repower EU). Parallèlement, on travaille sur l’hypothèse d’un corridor maritime reliant Barcelone et les usines de Livourne et de La Spezia par une chaîne de petits navires de transport de GNL. Avec huit usines de regazéification de GNL [sept en Espagne et une au Portugal], la péninsule ibérique dispose d’une grande capacité. C’est un fait important. L’objectif est que l’Europe soit aussi indépendante que possible du gaz russe. Toute initiative visant à ouvrir de nouvelles routes et à obtenir de meilleurs approvisionnements doit être considérée comme stratégique.

    Revenons à l’Afrique du Nord. L’Italie et l’Espagne partagent-elles les mêmes critères sur la politique à développer par rapport à l’Afrique du Nord ?

    Les deux pays sont deux acteurs principaux de la Méditerranée. L’Italie a toujours voulu renforcer la stabilité dans cette région, en développant des relations économiques et politiques entre les deux rives de la Méditerranée qui soient mutuellement avantageuses. Nous sommes très impliqués dans la recherche de la stabilité en Libye [un pays en état de guerre civile depuis dix ans] et nous recherchons également la stabilité au Sahel, une région clé pour la lutte contre le terrorisme et l’action contre la migration illégale. L’Afrique du Nord est, à son tour, un groupe hétérogène de pays et ses spécificités doivent être prises en compte. L’Italie considère qu’il est très important, par exemple, de promouvoir les investissements dans la production d’énergies renouvelables en Afrique du Nord et dans la fabrication d’hydrogène vert, qui sera l’un des vecteurs énergétiques du futur. Nos objectifs sont sûrement très similaires à ceux de l’Espagne.

    Nous parlions auparavant des relations entre l’Italie et l’Espagne. Vous avez affirmé qu’elles sont meilleures que jamais. Il n’en a pas toujours été ainsi. Il y a eu des moments de froideur manifeste. Romano Prodi a fini par se fâcher avec José María Aznar. On ne peut pas dire que Silvio Berlusconi et José Luis Rodríguez Zapatero aient été en communion. Matteo Renzi et Mariano Rajoy se sont ignorés…

    Je pense qu’aujourd’hui nous sommes face à une relation très consolidée. Ces deux dernières années, il y a eu un véritable saut qualitatif. Dans la situation très délicate que nous vivons, l’Italie et l’Espagne ont mûri la conviction de faire un front commun sur de nombreux aspects. Lors de la négociation des plans européens de nouvelle génération (pandémie), l’Espagne et l’Italie ont agi conjointement. Maintenant, il y a une collaboration étroite avant la guerre en Ukraine. Il y a beaucoup de communication entre les deux gouvernements.

    La Vanguardia, 07/06/2022

    #Espagne #Italie #Algérie #RiccardoGuariglia #Russie

  • Algérie. Les rails du développement

    Algérie. Les rails du développement

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    Le transport ferroviaire demeure d’actualité et son importance socioéconomique ne se dément pas. D’ailleurs, les données démontrent qu’il représente une alternative au fret fluvial et au fret routier très largement dominant. Il représente également une réponse adaptée aux enjeux de mobilité de masse des voyageurs et un facteur sur lequel repose le processus de diversification de l’économie algérienne.

    S’affranchir de la rente des hydrocarbures, c’est aussi développer un réseau de transport terrestre, maritime, aérien et ferroviaire performant, doté de tous les moyens devant garantir sa rentabilité et son efficacité.

    Le réseau ferroviaire dispose d’autres avantages, comme la sécurisation des acheminements de matières dangereuses, ce qui en fait un élément essentiel de la souveraineté industrielle.

    Pour ces quelques motifs, exposés sommairement, l’état actuel des chemins de fer existants se devait d’être réhabilité, renforcé, pour des objectifs évidents, afin qu’il puisse jouer un puissant rôle important dans le développement économique, et que le pays parvienne à mobiliser et à mettre en valeur ses ressources et richesses naturelles.

    La prise de conscience à l’égard d’un enjeu majeur pour l’émergence d’une économie résiliente a suscité, de la part du président de la République Abdelmadjid Tebboune, la nécessité de lui consacrer un intérêt essentiel dans le cadre des 54 engagements électoraux qu’il a contractés avec le peuple algérien. Cet intérêt s’est traduit par la mise place d’un plan ambitieux mobilisant l’affectation de moyens substantiels pour la fortification du réseau de transport ferroviaire.

    L’un des objectifs primordiaux est l’aménagement de la Rocade Nord qui s’étend sur un linéaire de 1.822 km, considérée comme l’épine dorsale qui relie tout le réseau ferré à travers le territoire national.

    Une grande importance est dédiée au grand Sud, avec un programme de nouvelles lignes ferroviaires, aux transports de marchandises, à travers le raccordement des ports, des zones industrielles et des grands projets structurants.

    Cette dynamique sera accompagnée, également, par la réalisation de lignes internationales reliant, notamment, l’Algérie à l’Afrique sub-saharienne, qui constitue un marché intéressant pour les exportations algériennes.

    La Société nationale des transports ferroviaires a mis en place une stratégie de développement qui vise un objectif de plusieurs dizaines de millions de voyageurs et 12 millions de tonnes de marchandises par an à l’horizon 2025.

    À moyen terme, la SNTF envisage l’embranchement à son réseau de sept silos de stockage de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et du complexe Tosyali (Béthioua/Arzew), ainsi que la réhabilitation des embranchements portuaires, et qu’à long terme, l’entreprise vise le raccordement du projet du port du Centre (Tipasa), le projet d’exploitation du gisement de fer de Gara Djebilet (Tindouf) et le Projet Intégré Phosphates (PPI) à Tébessa. À ce propos, il n’est pas possible d’envisager l’exploitation à grande échelle de Gara Djebilet sans voie ferrée.

    Tout indique que le pays s’est lancé dans un processus d’extension, de consolidation et de modernisation de son réseau de voies ferrées, promu au rang d’axe majeur du développement.

    El Moudjahid, 07/06/2022

    #Algérie #Développement #Rails #Trains #SNTF

  • Algérie : 20 sénateurs pourraient perdre leur immunité

    Algérie : 20 sénateurs pourraient perdre leur immunité

    Algérie, sénateurs, Immunité, APN, Parlement,

    Une nouvelle liste de 20 sénateurs perdront leur immunité parlementaire

    Asma Bahlouli

    Pour la deuxième fois, le bureau de l’Assemblée nationale a reçu une liste de nouvelles notifications du ministère de la Justice, liées à la levée de l’immunité parlementaire de 20 sénateurs, pour la plupart nouvellement élus, issus des élections de février 2022, alors que des sources d’Echorouk ont ​​indiqué que les accusations portées contre eux étaient politiques et d’autres liées au droit public.

    Le dossier de la levée de l’immunité parlementaire des représentants et membres de l’Assemblée nationale n’est pas encore clos, malgré l’élan important qui a accompagné l’annonce de la première liste des personnes recherchées pour enquête devant la justice.

    Des sources d’Echorouk ont ​​révélé près de 20 nouvelles notifications du ministère de la Justice au bureau de l’Assemblée nationale visant les élus nouvellement élus et d’autres de la législature précédente et malgré l’incapacité de la Chambre suprême du Parlement à trancher environ sept membres concernés par la levée de l’immunité sous prétexte de les lacunes résultant du retard dans la promulgation des lois organiques conformes aux dispositions et dispositions de la constitution, notamment concernant les parties concernées par les notifications, l’arrivée du deuxième lot de notifications a mélangé les papiers de la chambre haute du parlement, compte tenu de la liste qui comprenait des noms influencés.

    Selon les communications reçues par l’Assemblée nationale, les accusations portées contre les membres de l’Assemblée nationale cette fois sont principalement politiques ou « partisanes » liées à la participation à la prise d’assaut du siège du Parti du Front de libération en septembre dernier, au cours de laquelle des dirigeants du parti connus pour leur opposition à la direction actuelle du FLN a été poursuivie, parmi eux des élus à l’Assemblée nationale dans la liste de la capitale Alger et d’autres wilayas de l’Est, en plus d’un député nouvellement élu.

    Parmi les chefs d’accusation retenus contre les membres de l’Assemblée nationale concernés par les notifications du ministère de la justice, des sénateurs sont recherchés pour des affaires d’instruction liées au droit public, qu’ils jugent simples et ne nécessitant pas le retrait de l’immunité, et la justice – selon eux – peuvent la reporter jusqu’à la fin du mandat, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’accusations pénales.

    Malgré l’ambiguïté entourant le dossier et les réserves exprimées par les deux chambres du Parlement sur le fond de l’affaire qui a affligé les députés de « phobie » et s’est transformée en une source de panique parmi eux dans les deux chambres, et tout le monde se demandait si leurs noms étaient sur la nouvelle liste du ministère de la justice, le bureau de l’Assemblée nationale est dans la confusion en raison de la présence de noms concernés par la levée de l’immunité récemment élus, au sein des structures du Conseil, dont des présidents de commission et même des vice-présidents et rapporteurs.

    Supposons que les députés concernés par le retrait de l’immunité, dont les noms figuraient dans la première liste selon – sources Echorouk – procèdent aux démarches pour y lever. Dans ce cas, la plupart d’entre eux sont inquiets, car ils ont préféré attendre les décisions de la Cour constitutionnelle. En revanche, les nouveaux ont tenté de se rapprocher du ministre de la justice Abderrachid Tebbi pour s’enquérir de leur situation lors de sa venue à l’Assemblée nationale, lundi, dans le cadre de la discussion des lois proposées par son département ministériel.

    On sait que les bureaux des deux chambres du parlement avaient déjà reçu des notifications du ministère de la Justice en avril dernier, pour engager des procédures de levée d’immunité de 19 députés en prévision de leur renvoi devant les autorités judiciaires après qu’il a été prouvé qu’ils étaient impliqué dans divers dossiers, une démarche qui a suscité la polémique parmi les élus élus depuis 9 mois à la chambre basse, alors que les élections de mi-mandat à la chambre haute du parlement, se déroulaient au début de l’année en cours.

    Echouroukonline, 07/06/2022

    #Algérie #Sénateurs #APN #Parlement

  • Algérie. Ecroués pour production de films porno clandestins

    Algérie. Ecroués pour production de films porno clandestins

    Sétif, Algérie, films porno, films pour adultes,

    Accusé de produire des films pour adultes
    Un réalisateur écroué à Sétif

    C’est une histoire pas comme les autres qui vient de se dérouler dans la wilaya de Sétif. Des amateurs de films pour adultes se sont retrouvés en prison après avoir tenté de réaliser une vidéo en « cachette ». En effet, les services de sécurité de la wilaya de Sétif ont procédé, ce début de semaine, à l’arrestation d’un réalisateur de films pornographiques amateurs. Selon des sources, le réalisateur, âgé de 43 ans, serait à la tête d’un groupe de femmes de différents âges. Avec ces dernières, l’accusé réalisait des films pour adultes dan le but de les diffuser sur internet contre une somme d’argent importante.

    Le réalisateur n’est pas le seul accusé dans l’affaire. Son associée, une femme, attirait les « pseudo actrices » à travers les réseaux sociaux, mais s’occupait aussi de la location d’une villa, lieu de tournage au centre de ville de Setif. Après avoir été arrêtés, le réalisateur et son associée ont été présentés devant le procureur du tribunal de Sétif puis en comparution directe chez le juge ; qui a ordonné leur placement en détention provisoire.

  • Algérie : Sonatrach lorgne sur le marché mauritanien

    Algérie, Sonatrach, Mauritanie, ATTM,

    Sonatrach veut y développer des opportunités d’investissement, commercialiser des produits pétroliers et dérivés, et s’impliquer également dans la formation.

    Dans le cadre de ses activités à l’international, Sonatrach veut saisir les opportunités offertes par le marché mauritanien. Le P-dg de Sonatrach Toufik Hakkar, qui a pris part à la visite qu’a effectuée en Mauritanie, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, en a discuté avec des responsables mauritaniens. Cette visite de deux jours s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale dans les domaines énergétique et minier.

    Elle a constitué une belle occasion pour explorer le marché mauritanien et chercher des opportunités dans ce pays. A la faveur de cette visite, la compagnie nationale des hydrocarbures a signé un mémorandum d’entente avec la société mauritanienne des hydrocarbures, lequel permet de développer les opportunités d’investissement, commercialiser les produits pétroliers et dérivés ainsi que les engrais agricoles, et d’échanger les expériences en matière de formation dans des domaines aussi divers que l’industrie pétrolière et le dessalement d’eau de mer.

    Le marché mauritanien est important et sur lequel mise Sonatrach dans le cadre de sa stratégie d’investissement en Afrique. Sonatrach s’inscrit ainsi dans l’orientation globale des pouvoirs publics dans le but d’élargir les domaines de l’investissement et du commerce extérieur. Il est bon de rappeler qu’en 2021, Sonatrach avait annoncé des projets d’exportation de produits pétroliers et dérivés vers la Mauritanie.

    Lors de cette, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab a passé, lui, en revue, les voies de renforcement de la coopération algéro-mauritanienne dans les domaines des ressources en eau et de l’investissement, notamment les grands projets. Dans une déclaration à l’APS à l’issue de sa rencontre avec le ministre mauritanien de l’Eau et de l’Assainissement, Mohamed Ould Taleb Amar, M. Arkab a expliqué que l’expérience de l’Algérie en matière de dessalement de l’eau de mer, ainsi que la gestion des réseaux d’eau potable, constituait l’un des axes principaux de cette rencontre.

    Le ministre a ajouté que Sonatrach, qui jouit d’une expérience dans la réalisation des stations de dessalement d’eau de mer, était prête à coopérer avec la partie mauritanienne, en matière de technologie, de formation et de suivi des projets. Par ailleurs, M. Arkab s’est entretenu avec le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Othmane Mamadou Kan, des projets qui seront réalisés en Mauritanie, notamment les grands projets.

    Activer la coopération sur le terrain

    Lors de cette rencontre l’accent a été mis, selon le ministre, sur les investissements de Sonatrach, en matière d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures en Mauritanie. Les entretiens qui se sont déroulés en présence du PDG de Sonatrach, Toufik Hekkar, ont porté sur l’expérience algérienne dans le domaine des énergies renouvelables et le développement de la production d’énergie électrique.

    M.Arkab est en visite de travail de deux jours en Mauritanie, accompagné d’une importante délégation du secteur de l’Energie et des Mines. Le ministre a été reçu, par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, à qui il a remis un message de la part de son frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et transmis ses salutations, ainsi que ses vœux au peuple mauritanien frère pour davantage de progrès et de prospérité, soulignant l’intérêt accordé par le Président Tebboune au développement du partenariat stratégique algéro-mauritanien en plus de sa détermination à poursuivre l’action conjointe pour faire avancer les efforts de stabilité et de développement dans la Région.

    Le ministre a également eu une séance de travail avec le ministre mauritanien du Pétrole, des Minerais et de l’Energie Abdesselem Mohamed Salah. Au cours de cette rencontre, à laquelle ont pris part les cadres des secteurs de l’énergie et des mines des deux pays, les moyens de renforcer la coopération bilatérale ont été examinés.

    La rencontre a également été l’occasion de mettre la lumière sur les opportunités de coopération prometteuses entre les entreprises des deux pays dans les domaines de l’exploration et de la production des hydrocarbures, de la commercialisation et de la distribution des produits pétroliers, de la production et du transport d’électricité, des mines, de la production d’engrais et de la formation.

    La rencontre a également été l’occasion de prendre connaissance des différentes mesures encourageantes prises par les entreprises des deux pays afin d’activer la coopération sur le terrain, ainsi les entretiens entre elles depuis 2021 ont abouti à la signature de plusieurs mémorandums d’entente, à l’instar du mémorandum d’entente entre Sonelgaz et la Société Mauritanienne d’Electricité Somelec, et un contrat commercial entre Naftal et la Société d’Assainissement, de Transport et de Maintenance ATTM.

    L’Express, 08 juin 2022

    #Algérie #Mauritanie #Sonatrach #ATMM