Catégorie : Algérie

  • Le ministre algérien de l’Energie et des mines en Mauritanie

    Le ministre algérien de l’Energie et des mines en Mauritanie

    Algérie, Mauritanie, Abdelsalem Oueld Mohamed Salah, Mohamed Arkab,

    Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, effectuera lundi et mardi une visite de travail à Nouakchott (Mauritanie), dans le cadre du renforcement et la promotion des voies de coopération entre les deux pays dans les domaines de l’énergie et des mines ainsi que dans divers domaines d’intérêt commun.

    Selon un communiqué du ministère, en plus des discussions avec son homologue mauritanien, Abdelsalem Oueld Mohamed Salah, M. Arkab aura également des entretiens avec d’autres membres du gouvernement mauritanien.

    #Algérie #Mauritanie

  • Algérie. Autos: Les propositions du GCA pour sortir du tunnel

    Algérie. Autos: Les propositions du GCA pour sortir du tunnel

    Algérie, automobile, voitures, Groupement des concessionnaires automobiles algériens, GCA,

    Profitant des récentes déclarations du ministre de l’Industrie sur la relance de l’industrie automobile en Algérie, le Groupement des concessionnaires automobiles algériens (GCA) a fait une liste de propositions qu’il a adressées à Ahmed Zeghdar avec une demande d’audition.

    Satisfait des « orientations présentées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en ce qui concerne les projets du secteur de la mécanique et des usines automobiles, notamment ceux liés au montage des voitures et la production de pièces de rechange », le GCA a invité le ministre Zeghdar à les recevoir au siège de son département, afin de lui présenter une multitude de propositions, a affirmé ce conglomérat de concessionnaires automobiles nationaux dans la lettre en question.

    L’objet est de  » discuter du dossier d’installation d’usines de fabrication de voitures et de pièces détachées « , ainsi que de  » présenter un certain nombre de propositions pour sortir de la crise du marché dans le domaine de la fourniture de véhicules, de pièces détachées et de leurs accessoires « .

    Le GCA fédère un ensemble d’opérateurs économiques qui cumulent plusieurs années dans le domaine de l’importation et de la commercialisation de véhicules neufs en Algérie, avant que cette activité ne soit gelée par les autorités publiques vers fin 2017, en raison de plusieurs anomalies et infractions commises, en particulier l’expérience des usines de montage automobile qui a viré au fiasco.

    La  » nouvelle stratégie tracée pour l’industrie automobile  » exige des futures marques qui veulent s’installer en Algérie  » un important taux d’intégration « , avait insisté Zeghdar en avril dernier.

    Un défi que les concessionnaires estiment être à la portée de mains

     » Nous vous informons que cette rencontre aura un intérêt national général, puisque le GCA présentera les axes les plus importants sur la façon de développer ce secteur en dessinant un plan pour le retour de la fabrication automobile, assurant la contribution des concessionnaires privés à la relance du secteur mécanique, et apportant toutes précisions à cet égard « , ont-ils détaillé dans leur correspondance. Pour le GCA, la nouvelle stratégie devrait se baser sur  » l’importation, puis le montage et ensuite la fabrication de voitures « , et aussi sur  » la fabrication de pièces détachées et d’accessoires automobiles « , avec la réglementation de l’activité des « importateurs et distributeurs de véhicules et de pièces détachées d’origine « .

    Il est également question de l’ »engagement des concessionnaires automobiles dans une activité industrielle ou semi-industrielle « , est-il énuméré dans la liste des propositions contenues dans la correspondance du GCA. L’organisation a plaidé pour que « l’importation de véhicules neufs s’effectuera par le dollar douanier, qui est le prix en dollars déterminé par la Banque d’Algérie sur une base mensuelle, et sert à déterminer la valeur des marchandises importées de l’étranger et la valeur des droits de douane imposés, afin de servir l’économie nationale « .

    Le GCA a affiché son soutien au retour de l’importation de voitures de moins de 3 ans, tout en insistant que cette opération devrait se faire  » par des professionnels via le dollar douanier, avec une garantie d’un an minimum « . À l’opposé, le GCA a fustigé le processus actuel d’importation de véhicules par les particuliers, recommandant de  » transférer les sommes de devises utilisées aujourd’hui pour importer des véhicules de manière suspecte et illégale depuis l’extérieur du pays « Dubaï/ pays européens », vers des mécanismes codifiés qui permettent d’injecter des montants de frais et taxe au Trésor public « . En matière de pièces de rechange, le GCA a souhaité la levée de gel sur l’importation de ces produits, recommandant dans un premier temps que le champ soit ouvert à l’importation de pièces de rechange d’origine,  » selon des contrats spéciaux des usines, pour éviter la promotion des pièces de rechange frauduleuses qui ont déferlé sur le marché algérien durant la période récente, et occasionné des pertes « .  » La décision de geler l’importation de véhicules neufs ne doit pas s’accompagner d’une interdiction d’importer des pièces de rechange d’origine « , ont insisté les concessionnaires.

     » Nous aspirons que l’importation des pièces de rechange soit de l’usine mère, ou de l’usine contractant avec cette marque. Et sur la base de ce qui précède, le processus d’importation de pièces de rechange se fera en contractant avec l’usine d’origine à l’étranger selon une approbation spéciale, et avec le garantie des services après-vente et la fourniture d’un service de garantie au client, ce qui permettra à l’avenir aux concessionnaires locaux d’obtenir des contrats pour fabriquer localement des pièces de rechange à partir de l’usine mère « , a expliqué le GCA.  » Ces mesures permettront progressivement de commencer à installer des voitures localement, et à fabriquer des pièces détachées en Algérie, de sorte que le concessionnaire automobile s’orientera progressivement et automatiquement vers une activité industrielle ou semi-industrielle liée à l’automobile « , est-il développé dans la correspondance du GCA.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 06/06/2022

    #Algérie #Automobile #Voitures #GCA

  • Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie, Khalifa Bank, fraude, Abdelmoumene Khalifa, escroquerie, trafic d’influence, falsification des documents financiers, corruption,

    Le nouveau procès de la faillite frauduleuse Khalifa Bank s’est ouvert aujourd’hui à la Cour criminelle de Blida après la réponse favorable de la Cour suprême au pourvoi en cassation du verdict prononcé en novembre 2020, rapporte l’APS.

    L’ex-patron de la banque qui a fait faillite, Abdelmoumene Khalifa, est l’accusé principal dans ce gros scandale de corruption en plus de 11 autres personnes. Ils font face à plusieurs chefs d’accusations à l’image de « constitution d’association de malfaiteurs », « escroquerie », « trafic d’influence », « falsification des documents financiers » et « corruption ».

    Affaire Keramane

    Un autre dossier a été jumelé avec l’affaire Khalifa Bank. Il s’agit de l’ex-gouverneur de la banque d’Algérie, Kiramane Abdelouhab, son frère et sa fille. Il est reproché à l’ex-gouverneur de la banque centrale algérienne d’avoir facilité la banque du « Golden Boy ».

    Condamné à vingt ans de réclusion criminelle par contumace, cette fois, Abdelwahab Keramane comparaitra devant la Cour de Blida puisqu’il y a deux mois, il a décidé de rentrer en Algérie pour vider son mandat d’arrêt international à la Cour de Blida.

    Pour rappel, l’empire Khalifa s’est effondré en laissant derrière lui un préjudice de 5 milliards de dollars à la charge de l’État et des épargnants.

    Algérie aujourd’hui, 05 juin 2022

    #Algérie #KhalifaBank #Fraude #Corruption

  • CIA: Conflit Algérie-URSS autour des causes du Tiers Monde

    CIA: Conflit Algérie-URSS autour des causes du Tiers Monde

    Algérie, Union Soviétique, Tiers Monde, Maroc, Sahara Occidental, phosphate,

    Un document confidentiel déclassifié par la CIA révèle un conflit entre l’Algérie et l’Union Soviétique en raison de la position algérienne en faveur de la défense des causes du Tiers Monde. Voici sa traduction :

    Bulletin national de renseignement
    6 novembre 1975

    URSS
    La position pro-algérienne que Moscou a récemment adoptée sur le conflit du Sahara espagnol a conduit à une détérioration des relations soviéto-marocaines.

    Au sein de l’ONU, les Soviétiques se sont ralliés à l’opinion de l’Algérie selon laquelle la question du Sahara espagnol devrait être résolue en accordant l’autodétermination aux habitants de la colonie : Le représentant soviétique auprès de l’ONU, Malik – avec un œil évident sur la menace de marche massive du roi Hassan dans le territoire – a exhorté les parties concernées à la « retenue et à la modération ».

    Pravda s’est prononcée en faveur d’Alger au début de la semaine dans son premier commentaire sur la situation au Sahara. Le bref article souligne que l’Assemblée générale a voté deux fois pour le droit à l’autodétermination du peuple du territoire. Pravda exprime l’opposition de Moscou à tout effort visant à leur refuser ce droit.

    Le mois dernier, les Soviétiques ont pris une mesure plus concrète. Ils auraient aidé à organiser le transfert d’armes soviétiques depuis la Libye afin de répondre à une demande algérienne urgente d’armes pour renforcer son armée face au Maroc et au Sahara espagnol. Pour montrer son mécontentement face à la position soviétique, le roi Hassan a annulé la visite d’une délégation soviétique qui devait mettre la dernière main à un important accord soviéto-marocain sur les phosphates.

    Le penchement de Moscou envers l’Algérie n’a probablement pas été facile. Les Soviétiques ont eu des problèmes avec l’adoption par l’Algérie des causes du Tiers Monde, et ils ont fait des efforts l’année dernière pour renforcer les liens avec le Maroc. Ils s’intéressent particulièrement au développement et à l’achat de phosphates marocains, qui sont devenus un complément important à la production nationale déclinante de l’URSS et qui pourraient prendre encore plus d’importance si la mauvaise récolte de cette année conduit les Soviétiques à mettre encore plus l’accent sur les engrais.

    Texte original :

    National Intelligence Bulletin
    November 6, 1975

    USSR
    The pro-Algerian position Moscow has recently adopted on the Spanish Sahara dispute has led to a deterioration in Soviet-Moroccan relations.

    In the UN, the Soviets have qgreed with Algeria’s view that the Spanish Saharaé question should be resolved by granting self-determination to the colony’ inhabitants: Soviet UN representative Malik – with an obvious eye on King Hassan’s threatened mass march into the territory- has urged « restraint and moderation » on the concerned parties.

    Pravda weighed on behalf of Algiers earlier this week in its first commentary on the Sahara situation. The brief article pointed out that the General Assembly has twice voted for the right of self-deterlination for the territory’s people. Pravda voices Moscow’s opposition to any efforts to deny them this right.

    Last month, the Soviets took a more tangible step. They reportedly helped arrange the transfer of Soviet-supplied arms from Libya in order to meet an urgent Algerain request for armes to beef up its forces facing Morocco and Spanish Sahara. To show displeasure over the Soviet position, King Hassan has canceled the visit of a Soviet delegation that was to put the final touches on a major Soviet-Moroccan phosphates agreement.

    Moscow’s tilt toward Algeria has probably not come easily. The Soviets have had their problems with Algeria’s espousal of Third World causes, and they have made some effort over the last year to strengthen ties with Morocco. They are particularly interested in the development and purchase of Moroccan phosphates, which have become an important supplement to the USSR’s sagging domestic production and which may take on more importance if this year’s crop failure leads to even further Soviet emphasis on fertlizers.

    #Union_soviétique #Algérie #Maroc #Phosphate #SaharaOccidental #FrontPolisario




  • Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Les Marocains espions du Mossad: combien seront-ils à Oran ?

    Maroc, Algérie, Israël, Mossad, France, espions, DGSI, DGED,

    Par Kamel M. – La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), contre-espionnage français dirigé par Nicolas Lerner, a dans son collimateur les sujets de Mohammed VI travaillant en catimini pour le compte de Tel-Aviv, rapporte Georges Malbrunot. «Quelques tensions actuellement entre les services de renseignement français et marocains. La DGSI est remontée, confie un agent français. Que des éléments de la diaspora marocaine en France servent de sous-traitants au Mossad israélien, ça ne passera pas, explique la source», écrit le journaliste français spécialiste du Moyen-Orient et du conflit israélo-palestinien. «Le Mossad a déjà une activité importante sur le sol français», avait-il déjà mis en garde, en se référant au succédané de la DST.

    Ce grand reporter au Figaro n’en est pas à sa première alerte, puisqu’il a clairement indiqué qu’en France il est impossible de critiquer Israël. Dans un Tweet, il reprend les propos de l’ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, qui, dans une interview «lucide» à un média américain, affirmait que l’entité sioniste «est déjà un Etat d’apartheid». «Comme les anciens chefs du Mossad en quittant leur poste, GA [Gérard Araud, ndlr] balance», a-t-il ironisé.

    Dans un entretien au politologue Pascal Boniface, Georges Malbrunot est revenu sur son livre intitulé Le Déclassement français, dans lequel il explique que le décrochage de la France au Maghreb et au Moyen-Orient «a commencé à la fin du mandat de Jacques Chirac dans les années 2005-2007, lorsque, obsédé par la crainte d’une fracture de la communauté internationale dans la foulée du non français à l’invasion américaine de l’Irak, il a entrepris un lent rapprochement avec les Etats-Unis, mais aussi au Moyen-Orient avec Israël». «Le recul s’est accentué sous Nicolas Sarkozy et prolongé sous François Hollande. La France perdit alors sa voix originale dans cette région du monde. En 2017, élu, Emmanuel Macron a cherché à enrayer ce déclassement. Il s’est fortement impliqué en Algérie, au Liban, notamment, mais aussi dans le Golfe, multipliant les voyages, et marquant son début de mandat par un volontarisme, un pragmatisme qui pouvait augurer un retour de la France au Moyen-Orient et au Maghreb», a encore indiqué l’ancien otage de Daech en Irak.

    «Hélas, le volontarisme de Macron ne s’est pas traduit par des résultats très probants. Il y a eu, certes, le Covid qui n’a pas facilité les échanges. Mais, plus fondamentalement, ses tentatives d’en finir, comme il l’avait dit en juillet 2017, avec la pensée néoconservatrice ont échoué. Que ce soit en Algérie ou au Liban, son diagnostic était bon, mais la forme a laissé à désirer. Sa méthode fut probablement trop brutale. Nous dévoilons [dans le livre, ndlr] ses injonctions aux dirigeants libanais, et ses reproches extrêmement virulents au président Bouteflika et au chef d’état-major [de l’armée algérienne], par exemple», a encore affirmé Georges Malbrunot.

    De nombreuses voix se sont interrogées sur la présence d’une forte délégation marocaine aux Jeux méditerranéens qui s’ouvrent bientôt à Oran, en exprimant des craintes sérieuses sur la présence d’éléments infiltrés de la DGED de Yassine Mansouri dont on apprend, sans étonnement, qu’ils roulent également pour le Mossad israélien. Nos services secrets et nos Renseignements généraux auront du pain sur la planche, cet été. C’est le moins qu’on puisse dire.

    K. M.

    Algérie patriotique, 31 mai 2022

    #Algérie #Maroc #France #Immigrés #Israël #Mossad #DGED

  • L’Algérie face aux provocations de l’alliance maroco-sioniste

    Algérie, Maroc, Israël, i24News, Front Polisario, Sahara Occidental,

    L’ouverture d’une chaîne de télévision sioniste au Maroc, à savoir I24 en langue arabe, signe la mainmise de l’occupant des terres arabes sur la royauté du Makhzen et son Commandeur des Croyants.

    La chaîne sioniste n’a pas tardé à lancer les hostilités à l’égard de l’Algérie et de la République Arabe Sahraouie, que le Makhzen tente de lui coller l’étiquète d’une organisation « terroriste » pour pouvoir l’isoler sur la scène internationale sachant que la RASD, Etat fondateur de l’Union Africaine, est reconnue par une centaine d’Etats membres de l’Assemblée Générale des Nations Unies. A travers la RASD, c’est l’Algérie qui est visée, et la dernière conférence organisée à Marrakech sur le terrorisme, en est une parfaite illustration des visées du Makhzen et son maître sioniste. La joute de Marrakech n’a pas tardé à détourner le thème de la conférence pour s’attaquer au Front du Polisario, suscitant l’indignation des participants venus dénoncer le terrorisme transnational de Daesch, une fabrication américano-sioniste et non un front de lutte contre l’occupation illégale de ses territoires sahraouis par Rabat.

    Le Maroc s’était déjà manifesté par cet argument visant à inclure le Polisario dans la liste américaine des groupes terroristes, en avançant des « liens » avec le mouvement de la résistance le Hizboallah et d’un soutien de l’Iran pour plaire à l’entité sioniste et le président américain sortant Donald Trump. Le Maroc procéda à la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Iran pour préparer son rapprochement avec l’entité sioniste, encourageant Donald Trump à tweeter « la marocanité » du Sahara Occidental en contrepartie de faire partie du giron des pays signataires des accords d’Abraham et l’un des pays ayant normalisant ses relations avec l’entité sioniste, lui permettant par voie de conséquence de s’installer au Maghreb à la frontière avec l’Algérie, l’un des rares pays arabes qui refuse de trahir la cause palestinienne et le droit de son peuple à édifier son Etat souverain sur ses terres dont la capitale est El Qods. ?

    La conférence de Marrakech a été marquée par l’intense activité de l’Américaine Victoria Nulland qui s’était bien illustrée en Ukraine à travers son soutien aux néo-nazis ukrainiens et régiment d’Azov (lire :

    Ukraine: autopsie d’un coup d’état, Biden et l’« exportation » de la démocratie


    Pour Rabat et Tel-Aviv, l’objectif est connu d’avance à savoir reproduire l’étiquette du « terrorisme international » collée au Hizboallah-Iran au Polisario-Algérie, pour justifier toute agression, sachant que l’Algérie détient l’indétrônable réputation d’Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme transnational, suite à sa longue expérience acquise toute seule lors de la décennie noire, ou le Maroc hébergeait et finançait les égorgeurs du GIA.

    Attaques systématiques contre le Président Tebboune

    Depuis sa fameuse déclaration de septembre 2020, et son refus de normaliser avec l’entité sioniste sur le dos des Palestiniens, le président Algérien Abdelmadjid Tebboune, est la cible des médias sionistes et du Makhzen. Sa stratégie de resserrer les rangs des différentes factions palestiniennes, son accueil de Mahmoud Abbas, comme Chef d’Etat de la Palestine, et non comme chef d’autorité, ajoutée à sa détermination à réunifier les rangs arabes à l’occasion du prochain Sommet arabe prévu à Alger en novembre prochain, n’a pas été digéré par l’entité sioniste et son allié du Makhzen qui redoubla les actions d’hostilité à l’égard de l’Algérie, en soutenant les organisations terroristes du MAK et de Rachad, commanditaires des feux de forêts ayant ravagé plusieurs wilayas du pays en été 2021, précédant la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays le 24 août 2021 et la rupture de l’approvisionnement du Maroc en gaz algérien le 31 octobre.

    Propagande mensongère

    Lors de sa visite d’Etat en Italie, le président Tebboune a exprimé le soutien de l’Algérie à la Tunisie, en dénonçant implicitement les pressions de certains pays à l’égard du voisin de l’Est pour le contraindre à normaliser avec l’entité sioniste, brandissant l’argument de l’aide financière. Les déclarations du président Tebboune avaient été détournées de leur contexte, sans résultat puisque les présidents algérien et tunisien entretiennent des rapports solides, que la propagande du Makhzen et son maitre sioniste ne peut affecter.

    Cette sale besogne n’a fait que consolider les relations entre l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, opposées à toute normalisation avec l’entité sioniste.

    Eventuelle confrontation

    L’après conflit ukrainien pourrait être une confrontation à la frontière ouest algérienne, après l’installation de bases militaires sionistes à l’Est du Maroc et les attaques des drones ayant ciblé des algériens civils au nord de la Mauritanie, non loin des territoires libérés.
    L’Algérie avait déjà annoncé via un communiqué de la présidence de la république que les auteurs de ce crime ayant fait couler le sang des Algériens lors de l’agression du premier novembre 2021 coïncidant avec la commémoration du 67 ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre, le payeront cher.

    Pour de nombreux observateurs, le Maroc sionisé depuis deux ans est le mieux indiqué pour faire le lit d’une nouvelle confrontation dans une zone ultra stratégique se trouvant juste à côté du Sahel . La participation du Maroc à la réunion de l’OTAN en Allemagne s’inscrit dans ce cadre. Le Maghreb est effectivement la première destination de la future guerre dans la mesure où cet Argent alloué par Biden (40 milliards de dollars pour la guerre en Ukraine) serviraient à remettre sur les rails les réseaux de trafic d’armes et de terroristes depuis l’Europe de l’Est et du Moyen-Orient Orient vers le Maghreb.

    Et ce n’est pas un hasard si Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme CAERT avait annoncé que plus de 5000 combattants étrangers ont rejoint les rangs des groupes terroristes actifs dans le Sahel, et qui seront certainement rejoints par des centaines de combattants fuyant l’Ukraine, recrutés par les officines occidentales et sionistes , sachant que le Makhzen organise depuis le début des hostilités en Ukraine des opérations de recrutement de combattants pour rejoindre les troupes de Zelensky.

    L’ambassadeur israélien au Maroc David Govrin est convaincu qu’une guerre au Maghreb serait une caution pour le maintien de la présence de l’entité sioniste.La guerre si elle éclate ce ne sera pas entre le Maroc et l’Algérie, mais contre Israël.

    Algérie54, 04 juin 2022

    #Algérie #Maroc #Israël #i24News #FrontPolisario #SaharaOccidental


  • Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie, FFS, dialogue, partis politiques, Abdelmadjid Tebboune,

    Le Front des forces socialistes a pris part, ce jeudi, aux consultations engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la classe politique dans le cadre de son initiative de « rassemblement » consistant en une main tendue aux forces patriotiques de la Nation.

    En effet, à l’issue de leur rencontre avec le président Tebboune, les membres de l’instance présidentielle du FFS ont rendu publique une déclaration lue par le Premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, à la Présidence. « En répondant favorablement à l’invitation du président de la République, le FFS démontre qu’il reste fidèle à ses principes fondamentaux liés au dialogue constructif et l’opposition responsable » a-t-il précisé. Il a indiqué, ensuite, que lors de l’audience, trois préoccupations ont été exposées. « Nous avons requis du président de la République plus de détails sur sa volonté politique inhérente au dialogue qu’il préconise pour consolider le front interne. Nous sommes convaincus que toute démarche de cet ordre doit être accompagnée d’une ouverture démocratique réelle permettant à toutes les forces actives (partis politiques, syndicats, associations, et médias) d’activer en toute liberté ».

    Youcef Aouchiche a dit que la délégation a rappelé au Président les initiatives et les propositions du parti en rapport avec un dialogue inclusif, ayant pour objectif de trouver des solutions consensuelles à la crise multidimensionnelle. « Nous avons réitéré notre attachement au caractère social de l’Etat, exprimant notre inquiétude sur la réforme des dispositifs de subventions au moment où le peuple est confronté à l’inflation et l’érosion de son pouvoir d’achat sans précédent. Nous avons demandé la mise en place de mesures sociales et économiques urgentes, à même de préserver la dignité du citoyen » a-t-il affirmé, avant d’enchaîner sur le troisième point abordé. Il s’agit des « préalables » au dialogue, dont le parti témoigne avoir demandé « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion », « l’abrogation des lois répressives et ne plus recourir abusivement à la détention préventive » ainsi que « la levée des entraves sur les partis politiques, les syndicats, les Associations et les médias ».

    Sur la politique internationale, les points de vue avec le chef de l’Etat convergent, ont assuré les membres de l’instance présidentielle du FFS, qui ont insisté sur la nécessité de réhabiliter la confiance avec le citoyen pour mieux l’impliquer dans la défense des intérêts du pays et sa préservation contre les dangers qui guettent ses frontières.

    Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déjà reçu les premiers responsables de Jil Jadid, du mouvement El-Bina, du MSP, du Front El-Moustakbal, du FLN et du RND, ainsi qu’une personnalité indépendante, l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi. À partir de la Turquie où il était en visite du 15 au 17 mai, le chef de l’État a évoqué pour la première fois son initiative qu’il a qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé », et a annoncé la tenue prochaine d’une « rencontre inclusive des partis politiques ».

    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04 juin 2022

    #Algérie #Dialogue #Tebboune #FFS

  • Algérie : Chassé-croisé diplomatique du chef de l’Etat

    Algérie : Chassé-croisé diplomatique du chef de l’Etat

    Algérie, diplomatie, Abdelmadjid Tebboune,

    Incontestablement, l’Algérie se devait de retrouver sa place dans un concert des nations par une diplomatie tous azimuts qu’elle avait illuminé durant les trois décennies qui ont suivi l’indépendance nationale.

    Au lendemain de 1962, elle se devait de conquérir des espaces diplomatiques par ses faits, ses combattants et ses 1,5 million de martyrs ; une diplomatie que la guerre de libération avait anticipée et cimentée jusqu’à susciter le respect inconditionnel du reste du monde, notamment parmi les nations auxquelles elle inspirait effectivement de la crainte non pas parce qu’animée d’un esprit de revanche et encore moins d’un expansionnisme de mauvais aloi. Ce qui, évidemment, n’a jamais été et ne sera jamais le cas, mais tout simplement pour rappeler et tracer à gros traits la justesse de sa lutte pour la libération de ses populations et de celles sur lesquelles elle s’est engagée au lendemain de son indépendance aux côtés de tout pays engagé dans un conflit injuste et forcément inégal face à l’hégémonisme d’un autre.

    Il est également tout autant vrai qu’aux lendemains chanteurs ayant suivi l’indépendance, le formidable défi socioéconomique lancé par feu le président Houari Boumediene, les enjeux géopolitiques stratégiques, les réalisations pharaoniques et le développement exponentiel de l’économie nationale ont permis de parachever une souveraineté nationale vue d’un très mauvais œil par bien des Etats qui croyaient en faire leur chasse gardée.

    Tout cela a conduit à la remise en cause de l’ordre (international) établi et à des rapports de forces défavorables aux nations émergentes. L’Algérie avait alors non seulement ouvert une énorme brèche dans les rapports Nord-Sud mais obligeait les grandes puissances à une redistribution des cartes avec à son sillage d’autres pays, des importants, des moins importants, des petits et même qui en étaient encore à l’état embryonnaire.

    C’est tout cela, à juste titre, qui a fait, mais dans une noble acception, l’omnipotence de l’Algérie jusqu’à ce que certains qualifient allègrement de guerre civile qui n’en était pourtant pas la survenance d’une dramatique période de dix années qui en ferait reculer en matière de développement et perdre en présence diplomatique internationale pratiquement le triple au pays, voire à le discréditer sous les effets d’un travail de sape d’autres nations.

    Et, c’est ce qui explique le chassé-croisé auquel s’oblige, même si c’est de son devoir, et s’acquitte superbement le chef de l’Etat depuis quelques semaines. C’est en moins abscons une question de reconquête d’espaces délaissés sinon frappés d’indifférence et pour cause de 2010 à 2019 une grave vacance des affaires de ce qui avait été un exceptionnel Etat-nation et sur lequel contre toute morale d’autres pays, pour certains voisins, ont cru facile d’imaginer, voire tenter de lancer une OPA. La crise sanitaire a quelque peu calmé les ardeurs sinon freiné les tentatives déstabilisatrices de quelques-uns d’entre eux pour redonner, contrairement à leurs attentes, un regain de vitalité à la diplomatie algérienne de laquelle Abdelmadjid Tebboune est le héraut.

    Abdelhamid Lemili

    Horizons, 03 juin 2022

    #Algérie #Tebboune #Diplomatie

  • L’Algérie finance la 1ère rencontre du mécanisme civil africain de réponse aux catastrophes naturelles

    L’Algérie finance la 1ère rencontre du mécanisme civil africain de réponse aux catastrophes naturelles

    Algérie, Stockholm+50, Afrique, mécanisme civil africain de réponse aux catastrophes naturelles, ONU, environnement humain,

    STOCKHOLM- Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, vendredi, que sa participation à la réunion « Stockholm+50 » sur l’environnement lui a permis de présenter l’initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, sur la création d’un mécanisme civil africain de réponse aux catastrophes naturelles, annonçant que la tenue de la première réunion de ce mécanisme sera financée par l’Algérie.

    « J’ai été honoré, ainsi que la délégation qui m’accompagne de représenter le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la conférence des Nations Unies qui se tient actuellement à Stockholm dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de la 1ère conférence placée sous le thème: l’environnement humain », a déclaré M. Benabderrahmane à la presse nationale, en marge de la réunion internationale sur l’environnement « Stockholm+50 » qui se tient depuis jeudi dans la capitale suédoise.

    La représentation de l’Algérie à la réunion a été « honorable », a souligné le Premier ministre, soulignant, « nous avons présenté une feuille de route renfermant les propositions de l’Algérie, fruit de consultations intersectorielles, pour la réalisation de la dimension environnementale dans le développement durable ».

    Le Premier ministre a fait savoir que « cette feuille de route a été inscrite aux travaux de la Conférence », ajoutant « nous avons également présenté les différentes réalisations accomplies par l’Algérie en matière de protection de l’environnement ». Il a cité le Barrage vert, qui constitue le premier mécanisme efficace dont la mise en place a coïncidé avec la tenue de la 1ère réunion de Stockholm », dans les années 1970.

    « Ce barrage est un projet prospectif pour la préservation de l’environnement », a-t-il dit relevant que le gouvernement œuvre actuellement, sur instructions du Président de la République, à relancer ce grand projet, non seulement pour l’Algérie mais aussi pour la région et le bassin méditerranéen, au regard de son rôle dans la limitation de la désertification ».

    M. Benabderrahmane a également indiqué avoir notifié à la réunion de Stockholm d’inscrire l’adoption par le Sommet africain extraordinaire qui s’est tenu le 27 mai dernier à Malabo à l’initiative du Président Tebboune, de la mise en place d’un mécanisme civil africain pour faire face aux catastrophes naturelles, le qualifiant de mécanisme « prospectif et anticipatif salué par tous ».

    « A travers ce mécanisme, a-t-il dit, nous assistons, pour la première fois, à l’appréhension de l’Afrique de la dimension environnementale avec des procédés opérationnels », ajoutant que l’initiative du Président de la République « contribuera à la lutte contre tous les fléaux environnementaux auxquels notre continent est confronté », a-t-il conclu.

    APS, 03 juin 2022

  • L’ambassadrice américaine en Algérie chez le Pr. Mebtoul

    L’ambassadrice américaine en Algérie chez le Pr. Mebtoul

    Algérie, Etats-Unis, Elizabeth Aubin, Abderrahmane Mebtoul,

    Lors de sa visite dans la wilaya d’Oran, j’ai eu l’honneur d’accueillir à sa demande, en tant qu’expert international indépendant l’Ambassadrice des Etats Unis d’Amérique, Mme Elizabeth Aubin le 31 mai 2022, de 13h30-16h45, où conformément à nos traditions ancestrales, je l’ai invité à un couscous à mon domicile. Elle était accompagnée de son époux, de l’attaché de la sécurité, de l’attaché politique et de l’attaché économique de l’Ambassade US.

    Ayant toujours défendu les intérêts supérieurs de notre chère patrie, l’Algérie, nous avons passé en revue les questions internationales et les axes du renforcement des relations entre nos deux pays. Parmi d’autres personnalités, Monsieur Aziz Derouaz, chargé des jeux méditerranéens était présent.

    Comme à sa demande, j’ai accordé un long entretien le 02 juin 2022, au plus grand quotidien tant en France qu’en Europe, le Monde. fr-Paris, interview qui sera diffusée au niveau mondial, très prochainement à Frédéric BOBIN responsable du département Maghreb au quotidien LeMonde.fr autour de sept questions :

    1.-Quelle est la situation de l’économie algérienne entre 2020/2022 ?
    2.- Quelles perspectives et actions à mener ?.
    3.- L’Algérie est très sollicitée en ce moment par les Européens pour compenser les approvisionnements russes en hydrocarbures alors que se précise un boycott lié à la guerre en Ukraine. Dans cette perspective, a-t-elle les capacités pour approvisionner notamment l’Europe ?
    4 -L’accord récemment scellé avec la société chinoise Sinopec présente-t-il un intérêt particulier au regard des accords signés avec d’autres partenaires étrangers ? La Chine offre-t-elle une expertise spécifique en la matière ?

    5.-La loi sur les hydrocarbures visant à créer un environnement plus favorable aux investisseurs étrangers vous semble-t-elle suffisante pour attirer ces partenaires potentiels ? Et qu’en est-il du nouveau code des investissements pour attirer les IDE?
    6.-Comment voyez vous l’avenir du projet de gazoduc Nigéria-Algérie ? Entrera-t-il en collision avec le projet voisin Nigéria-Maroc ? Les grandes manœuvres actuelles sur les hydrocarbures n’exacerbent-t-elles pas la rivalité stratégique régionale entre Alger et Rabat ?

    7.-Quelles sont les relations économiques de votre pays avec le reste du monde et notamment avec la Chine et la Russie, alliés stratégiques de l’Algérie?

    Professeur des universités, expert international docteur d’Etat en sciences économiques -1974-Abderrahmane Mebtoul –

    #Algérie #USA #EtatsUnis #ElizabethAubin