Catégorie : Algérie

  • Algérie. Tebboune en Italie: Les grands enjeux

    Algérie. Tebboune en Italie: Les grands enjeux

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Italie,

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est arrivé hier mercredi à Rome, pour une visite d’État de trois jours à l’invitation du président de la République d’Italie, Sergio Mattarella.

    L’avion transportant le président de la République et la délégation qui l’accompagne a atterri à l’aéroport international de Rome, Léonardde- Vinci. Cette visite d’état revêt une « importance particulière dans le raffermissement des liens d’amitié historiques et le renforcement des relations bilatérales dans de nombreux domaines, notamment dans le volet économique, et ce, dans le cadre d’une vision nouvelle des deux Présidents visant à insuffler une nouvelle dynamique au dialogue et à la coopération stratégique entre les deux pays voisins et amis », a indiqué un communiqué de la présidence de la République. Les relations économiques entre l’Algérie et l’Italie ont connu une évolution notable ces dernières années, grâce aux projets d’investissements et aux accords conclus entre les deux pays permettant à l’Algérie d’être le premier partenaire commercial de l’Italie sur le continent africain et de la zone Moyen- Orient-Afrique du Nord (Mena).

    Aidés par la proximité géographique et la vocation méditerranéenne commune, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint les 8,5 milliards de dollars en 2021, en forte hausse par rapport à l’année 2020 qui étaient de près de 6 milliards de dollars, selon des données du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations Les exportations algériennes vers l’Italie (constituées notamment des hydrocarbures) ont avoisiné les 6,24 milliards de dollars en 2021, tandis que les importations de ce pays (principalement des machines, des produits pétroliers raffinés, des produits chimiques et des produit sidérurgiques) ont atteint les 2,26 milliards de dollars. En matière d’investissements, les projets réalisés dans le domaine de l’énergie représentent un exemple édifiant du partenariat solide et du rôle de l’Algérie en tant que fournisseur d’hydrocarbures fiable de l’Italie depuis plusieurs décennies.

    Le gazoduc Trans-Mediterranean Pipeline (TransMed), qui lie les deux pays depuis 1983 et traverse la Tunisie, dispose d’une capacité de livraisons de 33,15 milliards de mètres cubes par an. Portant le nom d’Enrico Mattei, industriel et fondateur de l’industrie pétrolière italienne et militant anticolonialiste ami de la Révolution algérienne, ce gazoduc a permis à l’Algérie d’exporter vers l’Italie une quantité de 14,8 milliards m3 de gaz naturel en 2020, en progression de 12 % par rapport à 2019, classant ainsi l’Algérie deuxième fournisseur avec une part de marché estimée à 22 %.

    Les volumes de gaz exportés vers ce pays vont augmenter de 9 milliards m3/an à partir de 2023/2024, à la faveur de l’accord signé, le 11 avril dernier à Alger par les P.-dg des groupes Sonatrach et Eni. Les activités d’exploration et de production d’hydrocarbures ne sont pas en reste, les deux compagnies ont réalisé, en association, d’importantes découvertes de pétrole brut et se sont engagées pleinement dans la transition énergétique en développant des projets dans le solaire (photovoltaïque), l’hydrogène, les biocarburants et d’autres sources d’énergies renouvelables.

    L’Algérie et l’Italie s’inscrivent également dans la perspective de l’élargissement de ce partenariat à d’autres domaines d’activités. Il s’agit, entre autres, de l’industrie mécanique, de l’agriculture, de l’enseignement supérieur, du tourisme et de la culture. L’Algérie compte aussi s’inspirer de l’expérience italienne dans les domaines des petites et moyennes entreprises, la construction navale, l’industrie pharmaceutique, les technologies de l’information et des télécommunications, ainsi que la restauration de bâtiments anciens.

    La présence entrepreneuriale italienne en Algérie est également à souligner avec un nombre dépassant les 200 entreprises italiennes en activité dans les grands travaux publics, l’industrie, les équipements et le machinisme.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi libre, 26 mai 2022

    #Algérie #Italie #Tebboune

  • Demande de visa France: Le nouveau service de VFS Global

    Demande de visa France: Le nouveau service de VFS Global

    Algérie, visa, France, VFS,

    VFS Global a annoncé le lancement d’un nouveau service dédié aux personnes souhaitant déposer une demande de visa pour la France.

    De nombreux demandeurs recourent aux « services » de certaines agences et autres prestataire pour la préparation de leur dossier. Sur les réseaux sociaux, plusieurs agences de voyages et autres prestataires proposent leurs « services » pour les personnes qui souhaitent déposer leurs demandes de visa pour la France.

    Ces agences proposent aux demandeurs de visa de remplir le formulaire France-Visas et de leur prendre un rendez-vous sur le site de VFS Global pour le dépôt de leur demande de visa pour la France.

    VFS Global: Un nouveau service d’aide à la constitution du dossier



    Face aux difficultés que certaines personnes rencontrent pour suivre toute la procédure nécessaire pour la constitution du dossier de demande de visa et la prise de rendez-vous, VFS Global a décidé de lancer un nouveau service.

    Il s’agit, selon un communiqué publié par VFS Global sur sa page Facebook, d’un service pour aider ses clients à constituer leur dossier de demande de visa.

    VFS Global met à la disposition de ses clients un « service d’assistance personnalisée » pour aider à la préparation du dossier de demande de visa pour la France (tourisme, affaires, études et autres motifs…)

    Dans le cadre de ce service, les équipes de VFS Global vont non seulement aider les demandeurs à constituer leur dossier mais aussi les guider sur le système de prise de rendez-vous pour le dépôt de la demande de visa.

    Comment bénéficier de ce service?

    Pour bénéficier de ce service, proposé par VFS Global à 6300 dinars, il suffit de remplir ce formulaire disponible sur le site du prestataire.

    Le centre VFS Global précise, par ailleurs, le fait d’opter pour ce service « ne garantit pas un traitement plus rapide ni une décision positive » sur la demande de visa. Celle-ci est évaluée et jugée par le Consulat de France à Alger.

    Voyager, 26 mai 2022

    #Algérie #France #Visa #VFS

  • Un câble électrique sous-marin entre la Sardaigne et l’Algérie

    Un câble électrique sous-marin entre la Sardaigne et l’Algérie

    Italie, Algérie, câble électrique, Sardaigne,

    Le ministre Cingolani et Sonelgaz discutent de câbles vers l’île d’une capacité allant jusqu’à 2 000 mégawatts

    ALGER. L’Italie et l’Algérie discutent d’un projet d’interconnexion électrique par câbles sous-marins avec un financement européen. C’est ce qu’indique un communiqué du ministère algérien de l’Energie et des Mines publié hier, faisant état d’une rencontre à Rome entre « le directeur général de la Société nationale de l’électricité et du gaz, Sonelgaz, Mourad Adjal » et « le ministre italien de Transition écologique, Roberto Cingolani, en marge de l’assemblée générale des gestionnaires de réseaux de transport d’électricité des pays méditerranéens Med-TSO ».

    La note précise que la réunion a porté sur la « réactivation » du projet d’interconnexion électrique entre la région algérienne d’El Chafia, sur la côte est, et la Sardaigne, d’une capacité allant jusqu’à 2.000 mégawatts. La partie italienne, rapporte le ministère, a manifesté un « intérêt particulier » pour ce projet et a suggéré que la Commission européenne s’engage à le financer par l’intermédiaire d’institutions financières européennes. Le communiqué conclut en observant que « ce projet, une fois relancé, sera mené conjointement par Sonelgaz, pour la partie algérienne, et Terna, la société italienne de transport d’électricité ».

    La Nuova Sardegna, 24 mai 2022

    #Italie #Algérie #Sardaigne #Câble_électrique

  • Combien de temps faudra-t-il à l’Italie pour se passer du gaz russe ?

    Combien de temps faudra-t-il à l’Italie pour se passer du gaz russe ?

    Italie, Ukraine, Russie, gaz, Union Européenne, UE, Algérie,

    Le gouvernement italien a déclaré à plusieurs reprises qu’il prévoyait de mettre fin à sa dépendance à l’égard de la Russie pour l’approvisionnement en gaz après l’invasion de l’Ukraine. Mais comme le calendrier ne cesse de changer, quand et comment cela pourrait-il se produire ?

    L’Italie est fortement dépendante du gaz russe, mais elle cherche de nouvelles sources depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou dans le cadre d’un effort visant à mettre fin à cette dépendance dans les années à venir.

    Mais on ne sait toujours pas si l’Italie peut vraiment mettre fin à sa dépendance à l’égard de la Russie pour son approvisionnement en gaz – ou quand cela pourrait être réalisable.

    Depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou, le gouvernement italien cherche de nouvelles sources d’approvisionnement, notamment par le biais d’un accord récent visant à augmenter les fournitures en provenance d’Algérie.


    Le Premier ministre Mario Draghi a déclaré la semaine dernière que le pays pourrait être indépendant du gaz russe d’ici la seconde moitié de 2024 – la dernière d’une série d’estimations changeantes.

    « Les estimations du gouvernement indiquent que nous pouvons nous rendre indépendants du gaz russe au second semestre 2024 », a déclaré M. Draghi au Sénat, tout en ajoutant que les « premiers effets » de ce plan se feraient sentir dès la fin de cette année.

    Il a ajouté que son gouvernement cherchait également à stimuler sa production d’énergies renouvelables, notamment en « détruisant les barrières bureaucratiques » aux investissements, affirmant que c’était la « seule façon » de libérer l’Italie de l’obligation d’importer des combustibles fossiles.

    En avril, le ministre italien de la transition écologique, Roberto Cingolani, a estimé que le pays n’aurait plus besoin de gaz russe dans les 18 mois, après avoir prédit que cela pourrait prendre jusqu’en 2025.

    L’Italie est l’un des plus grands utilisateurs et importateurs de gaz naturel d’Europe. Elle importe 90 % de son approvisionnement en gaz, dont 45 % en provenance de Russie, contre 27 % il y a dix ans.

    L’Italie importe aujourd’hui 29 milliards de mètres cubes de gaz russe par an, que M. Cingolani a déclaré en mars « devoir être remplacé », sans toutefois préciser par quoi.

    Les analystes ont déclaré qu’il y a « beaucoup de questions » sur l’utilité de l’accord gazier entre l’Italie et l’Algérie.

    Malgré ses vastes réserves de gaz naturel, l’Algérie exporte déjà à près de sa capacité maximale.

    La semaine dernière, M. Draghi a répété qu’il soutenait fermement les sanctions de l’UE à l’encontre de Moscou, notamment une proposition d’interdiction des importations de pétrole russe, bien que cette mesure soit actuellement bloquée par la Hongrie.

    « Nous devons continuer à maintenir la pression sur la Russie par le biais de sanctions, car nous devons amener Moscou à la table des négociations », a-t-il déclaré.

    Mais pour l’instant, le géant italien de l’énergie Eni a déclaré qu’il prévoyait de payer ses fournitures de gaz russe en roubles, répondant ainsi à une demande de Vladimir Poutine.

    Il n’était pas clair dans l’immédiat si ce plan pouvait tomber sous le coup des sanctions de l’Union européenne, bien qu’Eni ait déclaré qu’il n’était « pas incompatible ».

    La société a déclaré que sa décision d’ouvrir les comptes a été « prise en conformité avec le cadre actuel des sanctions internationales » et que les autorités italiennes avaient été informées.

    Thelocal.it, 25 mai 2022

    #Italie #Gaz #Russie #Union_européenne #UE #Ukraine #Algérie

  • Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie : Clarification socio-politique

    Algérie, sécurité, stabilité, développement,

    Comme politique rationnelle, prudente et non calculée qui a des conséquences positives de grande envergure sur la vie de la nation, et autant d’éléments nouveaux dont la convergence objective est le signe d’une dynamique nouvelle, c’est la nouvelle feuille de route que s’impose l’Algérie. Une politique sage et rationnelle basée sur la consolidation de la cohésion sociale, le respect des intérêts du pays ayant un grand impact profitant au peuple et ajoutant dans son intérêt de la paix, de la sécurité et de son développement plaçant ainsi le pays sur l’échelle du progrès et de la prospérité globale dans divers domaines visant à élever l’économie nationale, de préserver ses diverses capacités de production, d’être plus que jamais soucieux de la sécurité et de la stabilité, dont les problèmes, les conflits et l’ingérence étrangère s’interpellent et causent de grands troubles aux peuples et aux Etats.

    La loyauté envers le pays, c’est le meilleur comportement à ne pas perdre de vue. Toute la société, et le discours officiel y tiennent beaucoup afin que le  » navire  » de la quiétude politique et sociale navigue en paix dans un monde toujours soufflé par de fortes rafales de vent et leurs conditions sont parfois turbulentes. ; Bien que cette étape de redressement soit une bien courte période (2020-2022) dans la vie du pays, on peut néanmoins à la la lumière d’un jugement serein constater l’importance de son  » rendement  » enregistré pour asseoir l’Algérie sur des bases solides comme on peut mesurer les bouleversements profonds, durables et féconds qui ont été accomplis. En effet, la période franchie dans la mise en application du programme politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune a été riche en combats et acquis, internes et externes, nombreux et âpres, pour neutraliser et éliminer les forces malsaines qui s’opposaient au progrès de la société algérienne dans son ensemble. ; tout le mérite revient à la maturité des Algériens et aux forces de défense et de sécurité qui ont fait preuve de bravoure et de professionnalisme pour éviter au pays de connaître la plus grande désolation orchestrée par ses ennemis.

    Donc une bataille « collective  » qui est inhérente tout à la fois à l’intensité du processus réel de redressement entrepris par le président Abdelmadjid Tebboune comme la voie majoritaire choisie d’édification de la nouvelle Algérie et d’une société moderne. Ce processus est à présent mené avec détermination, mais sans jamais perdre de vue les valeurs humaines et la nécessaire sauvegarde de la cohésion et de l’unité du peuple qui se sont raffermies, dans le travail et l’enthousiasme, au cours de ces deux dernières années.

    Si cette étape franchie a été caractérisée par des victoires et des succès multiples, des réponses solides et irréversibles à l’attente et aux aspirations profondes de l’immense majorité du peuple algérien, elle s’est concrétisée dans un sens cohérent et conforme aux orientations politiques nouvelles qui redécouvrent la solidarité et la cause de l’épanouissement de la société algérienne car le sentiment national correspond à des relations politiques, économiques, sociales et culturelles évidentes, et s’impose et s’oppose, ne serait-ce sur le plan rhétorique  » à toutes les tendances négatives. Le mérite de ce bilan revient à la stabilité politique retrouvée du pays, mais aussi à l’ensemble des forces vives de la nation qui se sont engagées derrière le programme présidentiel dans l’édification d’une économie radicalement différente de celle du passé et orientée vers la justice, le bien-être et la prospérité de tous. Certes, le bilan est positif mais il faut également méditer et tirer profit des enseignements que l’on doit dégager sur les causes des faiblesses dans l’action déployée, comme il est impératif de combler les lacunes, les insuffisances ou les retards constatés.

    Face aux propres progrès et aux nécessités d’un monde moderne en rapide évolution, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a rappelé à plusieurs occasion le devoir d’améliorer constamment l’action du redressement de l’Algérie en fonction des nouvelles étapes franchies, et d’adapter les méthodes et l’organisation aux transformations entreprises.

    Mais surtout, les résultats et les acquis déterminants et souvent spectaculaires enregistrés jusqu’ici, ne doivent pas faire oublier que le chemin du développement est encore long et ardu et qu’il requiert de chacun et de tous encore plus de volonté, d’engagement et d’ardeur au travail pour que les efforts collectifs puissent être porteurs d’un avenir prospère et brillant pour le pays et l’ensemble du peuple algérien.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 25 mai 2022

    #Algérie

  • Processus de réconciliation: Mourad Bouakkaz retrouve l’Algérie

    Processus de réconciliation: Mourad Bouakkaz retrouve l’Algérie

    Algérie, réconciliation, Mourad Bouakkaz,

    Le processus de réconciliation enclenché par les plus hautes autorités du pays dans le cadre de ce qui a été adopté sous l’approche du rassemblement et de la main tendue confirme sa portée réelle.

    Il dérange également ceux qui , pour avoir franchi les lignes rouges se savent exclus et tentent de ce fait, de torpiller l’initiative de paix , en déployant une campagne de déstabilisation qui peine à trouver preneur.

    Qu’il s’appelle Amir dz ou autres , les auteurs de cette sourde propagande sont rattrapés par les vérités du terrain qui apportent un ferme démenti à leurs allégations.

    Le meilleur exemple vient du cas de Mourad Bouakkaz cet ex activiste islamiste qui vient fraîchement de rentrer au pays, après un long séjour dans un exil pas toujours facile à vivre.

    Répondant à l’initiative de la main tendue , Mourad Bouakkaz est rentré chez lui , libre et serein , comme il a tenu d’ailleurs à le crier haut et fort dans une vidéo qu’il a postée sur les réseaux sociaux. L’homme s’est filmé à Tebessa avec….barbe et joie de retrouver les siens, mais surtout l’Algérie, comme il a tenu à le souligner.

    Mourad Bouakkaz livre également un message à ceux qui , comme« Amir dz et les autres traitres» tentent de vendre des rumeurs et de propager les mensonges dans le but de semer le doute et la déstabilisation.

    L’offre de paix avance et déstabilise les terroristes . L’effet positif d’une décantation engagée aura permis ce discernement utile entre les égarés auxquels l’Algérie reste ouverte et les traitres qui ont signé à jamais leur exclusion.

    Mohamed. A

    AB News,

  • Algérie. Saut qualitatif

    Algérie. Saut qualitatif

    Algérie, industrie pharmaceutique, Saïdal,

    Que de chemin parcouru depuis la décennie 1990, qui a vu se mettre en place une stratégie de développement d’une industrie pharmaceutique nationale ! L’Algérie disposait bien de quelques unités de production et surtout du complexe antibiotiques de l’entreprise publique Saïdal, mais cela était loin de constituer un tissu industriel conséquent.

    La facture en médicaments ne cessait d’augmenter et les prévisions en la matière n’étaient pas optimistes alors que l’Algérie était déjà plongée dans une crise multiforme sous le joug du FMI. Envisager le développement d’une filière pharmaceutique dans ces conditions semblait une gageure, d’autant plus que des lobbies à l’œuvre étaient redoutablement puissants et opposés à ce projet, tandis que d’autres tentaient de faire croire que les Algériens étaient encore incapables d’accéder à cette compétence afin de maintenir le pays dans le giron de l’importation.

    Ce ne fut donc pas un long fleuve tranquille, mais la volonté politique, en dépit de quelques reflux, n’a jamais fait défaut pour soutenir les entrepreneurs privés qui se sont lancés dans ce créneau. Ces derniers ont non seulement réussi à s’arrimer dans ce secteur d’activité, mais aussi à faire preuve d’efficacité dans leurs réponses aux difficultés de l’environnement économique national que chacun connaît. Les résultats ont été suffisamment éloquents pour encourager les pouvoirs publics à persévérer dans leur stratégie. Un impératif encore mis exergue avec l’irruption de la pandémie de coronavirus et les difficultés d’approvisionnement qui s’en sont suivies, qui a d’ailleurs permis à l’écosystème de se renforcer et s’enrichir, de sorte que, aujourd’hui, l’Algérie arrive à satisfaire près de 70 % de ses besoins en médicaments grâce à la production locale. La mise en place d’un ministère dédié au secteur de la pharmacie a permis de dégager la vue devant la filière qui a de nouveaux objectifs à atteindre.

    En matière de production, il est ciblé la fabrication des matières premières, les médicaments à forte valeur ajoutée et les vaccins, tandis que sur le plan de la commercialisation, il est attendu que la filière participe à la diversification des sources de revenus du pays en allant à la conquête des marchés extérieurs, notamment dans la zone de libre échange africaine. Ce sont des objectifs à la portée de l’industrie pharmaceutique nationale. Mieux, elle prépare d’ores et déjà le saut qualitatif qu’elle sera dans l’obligation d’exécuter pour se mettre au diapason des procédés de fabrication à base de biotechnologies, en se lançant dans la R&D, en nouant des relations plus étroites avec l’Université et des partenariats pour des transferts technologiques.

    Ouali Mouterfi

    Horizons, 24 mai 2022

    #Algérie #Industrie #Pharmacie

  • Algérie. Place aux actes!

    Algérie, corruption, clientélisme, reconstruction nationale,

    S’il y a une chose dont on a gavé jusqu’à la nausée le citoyen algérien depuis des décennies, ce sont des discours non suivis d’actes. On discourt, on promet, on s’engage et au final, rien! rien de rien ! Le gouvernement actuel doit éviter à tout prix les discours et les engagements creux pratiqués à l’échelle industrielle sous l’ancien régime. Que n’a-t-on pas entendu comme discours depuis au moins deux décennies sur la dynamique de reconstruction nationale, sur la stabilisation du dinar, sur des législations en mesure de protéger les biens publics, sur les programmes spéciaux au profit des wilayas des Hauts Plateaux et du Sud, sur le développement de l’industrie pétrochimique et la modernisation des entreprises publiques, sur la bonne maturation des projets afin d’écarter les réévaluations des coûts, sur le développement de la technologie dans les filières céréalières et semencières pour atteindre l’autosuffisance alimentaire…etc.? Et qu’a-t-on au final ? Que du gâchis !

    Une économie qui repose quasi-exclusivement sur les revenus issus des exportations d’hydrocarbures et un pays rongé par la corruption et le clientélisme ! On se souvient encore de la célèbre diatribe de Bouteflika en 1999 qui disait « Je suis triste de dire, que je ne suis pas fier d’être Algérien alors que je sais que 1000 dinars algériens valent 30 dirhams marocains ». Et l’on connaît maintenant les tristes résultats de ses vingt ans de règne ! Plus jamais ça ! Les Algériens exigent maintenant des actes, pas des discours, de la vérité , pas du mensonge ! Ils ont tellement entendu des discours, des promesses, des engagements sans lendemain qu’ils ont fini par les prendre en horreur.

    Après Mohamed Arkab, le ministre de l’énergie et des mines qui s’est engagé à relancer les grands projets miniers structurants comme la mine de fer de Ghar Djebilet à Tindouf en joint-venture avec un partenaire chinois ainsi qu’à exploiter le gisement de zinc et de plomb à Oued Amizour, Béjaia et le gisement du phosphate à Bled (Tébessa), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni vient d’annoncer de son côté que l’Algérie pourrait se passer d’ici deux années de l’importation des semences de certains produits de large consommation.

    Ce sont là de bonne nouvelles à condition qu’elles aboutissent et qu’elles connaissent leur réelle concrétisation sur le terrain. Car les promesses avancées depuis des années sur ces projets justement n’ont jamais abouti. Sous les Gouvernements Ouyahia et Sellal, on n’a jamais cessé de répéter que l’Algérie réalisera sa sécurité alimentaire et atteindra son autosuffisance alimentaire à l’horizon 2022 et on est toujours là à dépendre en tout de l’étranger. Les engagements avancés par les ministres des mines et de l’agriculture doivent être concrétisés car il y va de la crédibilité de tout le gouvernement. Que la politique des discours creux soit à jamais bannie !

    L’Express, 24 mai 2022

  • Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    France, Algérie, Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron,

    Les relations algéro-françaises se réjouissent du rôle que la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, pourra jouer dans le retour au calme de l’axe Alger-Paris, et dans quelle mesure elle saura supporter ce lourd fardeau, après le départ de ce qu’on a qualifié de « pompier », l’ancien ministre Jean-Yves Le Drian, du Palais du Quai d’Orsay.

    Le Drian est considéré comme le manipulateur et le possesseur d’une personnalité calme, l’officiel français qui a su préserver « l’apaisement » dans les relations algéro-françaises, même dans leurs périodes les plus difficiles, notamment au temps du « Hirak ou mouvement populaire ». », quand les flèches étaient dirigées sur Paris en pratiquant « l’ingérence » dans les affaires intérieures de l’Algérie, et la seconde comme c’était des plus dangereux ; elle a été représentée dans les contrecoups des déclarations « irresponsables » du président français sur la nation algérienne en septembre dernier, qui ont conduit l’Algérie à convoquer son ambassadeur, Mohamed Antar Daoud, de Paris pour des consultations.

    Quant à la nouvelle venue au ministère français des Affaires étrangères, elle est considérée comme l’un des visages les moins en vue de la scène politique française ces dernières années, même si elle a occupé pendant de nombreuses années des responsabilités au niveau de l’appareil diplomatique de son pays. ans, car elle n’a jamais occupé un poste au niveau qu’il est aujourd’hui, et c’est la dernière responsabilité qu’elle a occupée, à savoir celle d’ambassadrice de France dans la capitale britannique, Londres.

    Les habitués des affaires diplomatiques en France ont lu dans l’affectation de Macron à Catherine Colonna, le portefeuille du ministère des Affaires étrangères, une tentative du premier homme à l’Elysée, de mettre la main sur ce secteur sensible, cinq ans après son premier plein mandat (2017/2022), au cours duquel l’ancien ministre des Affaires étrangères a pu, Le Drian, lui étendre sa vision, d’une manière que les empreintes digitales de Macron, dont la constitution du pays l’autorise à formuler la politique étrangère de son pays, sont absents.

    Le Drian se distingue de son successeur au Palais du Quai d’Orsay, en ce qu’il est un diplomate politisé (appartenant au Parti socialiste), ce qui a fait que sa longue expérience et son sens politique l’ont emporté sur le président de son pays, contrairement aux nouveaux étrangers ministre, qui est un diplomate technique et non partisan, et aidera Macron à étendre son influence sur la politique étrangère de son pays, selon ce qu’a déclaré l’ancien diplomate et expert des affaires de la région du Sahel et du Sahara, Ahmed Laraq. « Echorouk ».

    Et si Le Drian semblait avoir maintenu des ponts de communication entre l’Algérie et Paris dans les moments difficiles à travers ses visites en Algérie, mais il n’était pas populaire du point de vue de la diplomatie algérienne, comme l’a dit le diplomate, en raison des manœuvres qu’il a menées dans le région du Sahel, notamment au Mali et au Tchad, des pratiques néfastes que la partie algérienne n’a pas regardé avec satisfaction, car elles se sont souvent heurtées au point de vue algérien dans la résolution des crises de cette région.

    Quant aux perspectives d’amélioration des relations algéro-françaises sous le nouveau ministre, l’ancien ambassadeur estime que la question est liée à la perception qu’a Macron du cours de ces relations, car le président français va redonner l’initiative dans la politique étrangère de son pays.

    Le Drian, c’est lui qui a influencé le président et non l’inverse.

    Compte tenu de la nature de la formation de la personnalité du nouveau ministre, qui reste diplomatique plus technique que politique, cela aiderait le président Macron, d’une part, à cristalliser une certaine vision pour l’avancement des relations bilatérales, selon Ahmed Kara, qui attend la président français pour réparer ce qu’il a gâché pendant son mandat.

    En revanche, le diplomate ne voit pas de changements radicaux dans les positions françaises sur certains dossiers qui concernent l’Algérie, comme la question palestinienne ainsi que la question du Sahara occidental.

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 23 mai 2022

  • Algérie : Démonstration des Forces navales au large d’Oran

    Algérie : Démonstration des Forces navales au large d’Oran

    Algérie, armée forces navales,

    À travers cet exercice militaire consistant en un tir de missile de surface depuis une corvette et exécuté au large d’Oran, en 2e Région militaire, les Forces navales, démontrent par leur exploit, leurs capacités offensives et de dissuasion face à l’ennemi.

    En effet, au deuxième jour de sa visite en 2e Région militaire, le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire, s’est rendu, hier, à la Base navale principale de Mers El-Kébir, nous apprend un communiqué du ministère de la Défense nationale. Après avoir été accueilli par le Commandant des Forces navales, le général-major, Mahfoud Benmedah, en présence du Commandant de la 2e Région militaire le général-major Djamel Hadj Laâroussi, et du Chef du Département emploi et préparation/EM-ANP par intérim le général-major, Hasnat Belkacem, Chengriha a assisté à un exposé sur « l’idée générale et les étapes d’exécution d’un exercice tactique des Forces navales avec tir de missile antisurface intitulé « ISSAR 2022, précise la même source. Cet exercice a été exécuté par des unités relevant des Forces navales dont des sous-marins et des aéronefs de l’aviation navale, ainsi que des unités terrestres, ont été impliqués.

    Ensuite, poursuit le MDN, le chef d’état-major a procédé à l’inspection des formations navales devant prendre part à cet exercice, et à la visite de quelques unités flottantes, et ce afin de s’enquérir de l’état-prêt de leurs différentes composantes, et des équipements et systèmes d’armement modernes en dotation.

    C’est à bord du bâtiment de commandement et de projection des forces «Kalâat Beni Abbès » numéro de bord 474, que Chengriha « a suivi au niveau du polygone de tir de la Façade maritime Ouest, le déroulement du tir d’un missile antisurface depuis une corvette sur une cible maritime, avant de superviser ensuite l’exécution des actions marines programmées, notamment des tirs d’artillerie ».

    Durant cette démonstration de force de l’ANP, les unités navales engagées ont exécuté l’exercice « avec un grand professionnalisme », affirme la même source. Pour preuve, cet exercice s’est traduit par une « parfaite cohésion entre les différentes formations et l’exécution minutieuse de l’ensemble des étapes planifiées de l’exercice, où la cible de surface a été détruite avec une haute précision, et les tirs d’artillerie sur la cible maritime ont été exécutés avec une grande performance ». Enfin, conclut l’institution militaire, ce nouveau succès qui constitue le fruit de la bonne maîtrise, par les équipages, des différents armes et équipements, confirme le développement et la disponibilité opérationnels atteints par les unités des Forces navales algériennes, depuis ces dernières années.

    F. B.

    Le Courrier d’Algérie, 24 mai 2022

    #Algérie #Armée