Catégorie : Algérie

  • Algérie. Affaires : Les patrons français prospectent

    Algérie, France, affaires, business, investissements, MEDEF, CAPC,

    Après une longue absence les entrepreneurs français sont de nouveau en quête d’opportunités d’affaires en Algérie.

    C’est sous l’égide du Medef, la plus puissante organisation patronale française, que les patrons français marquent leur volonté de retour sur le marché algérien. En effet un forum d’affaires algéro-français a été organisé hier à l’hôtel Aurassi à Alger. Du coté algérien c’est Sami Agli, président de La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) qui a présidé la délégation algérienne alors que du coté français c’est Geoffroy Rouz de Bézieux, président du Medef, qui a animé les débats. Cette visite à Alger du Medef est prévue pour deux jours. La délégation du patronat français comprend au moins une quinzaine de chefs d’entreprise.

    Des entreprises qui opèrent dans différents secteurs d’activités. Il en est ainsi de l’industrie automobile, de l’énergie, de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique, de transports, du BTPH, des services, etc. Selon la volonté affichée par les deux organisations patronales cette rencontre, qui entre dans le cadre des relations historiques et stratégiques entre les deux organisations, » a pour objectif de redynamiser la coopération économique entre les entreprises algériennes et françaises », indique un communiqué commun signé par les deux organisations patronales.

    Pour les deux organisations patronales ce forum se veut une occasion « d’échanger sur la dynamique économique de l’Algérie portée par un nouveau cadre réglementaire d’investissement stable, transparent et compétitif, et sur les opportunités de coopération entre les entreprises françaises et algériennes ». L’allusion au projet de loi sur l’investissement adopté tout récemment par le Conseil des ministres. Ce code de l’investissement, qui devra d’abord être adopté par les deux Chambres du Parlement avant de devenir loi, a été salué par toutes les organisations patronales algériennes, y compris donc la CAPC.

    Les patrons algériens auront ainsi toute latitude d’expliquer à leurs homologues français la teneur de ce projet de loi défendu haut et fort par le président de la République, et qui se veut être un nouvel outil à même de permettre le retour des investisseurs étrangers notamment.

    Cette délégation française sera donc la première délégation étrangère à venir tâter le terrain après l’adoption de ce texte en Conseil des ministres. Une opportunité pour les Français de nouer des contacts avec les patrons algériens en vue de promouvoir le partenariat. Le Medef, en attendant bien sûr le concret en matière d’investissement, marque ainsi son retour sur le marché algérien et ce, après une longue absence. La dernière fois c’était en 2018 où le Medef a dépêché à Alger une forte délégation comprenant plus d’une cinquantaine de chefs d’entreprise. Les Algériens ont de tout temps reproché aux Français leur prudence s’agissant de l’investissement puisqu’ils préfèrent faire du commerce. Une attitude qui a permis à d’autres pays, à l’exemple de la Chine, d la Turquie et de l’Italie, de doubler largement la France sur le marché algérien. Les Français ont-ils tiré les leçons ? Auquel cas il est inévitable qu’ils changent d’attitude.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 24 mai 2022

    #Algérie #France #Investissement #Affaires

  • L’Algérie possède un missile capable de détruire un porte-avions

    L’Algérie possède un missile capable de détruire un porte-avions

    Algérie, CM-302, Chine, missiles, CASIC,

    Il peut détruire des porte-avions.. l’apparition du missile naval le plus puissant du monde en Algérie
    Un site militaire spécialisé a révélé l’apparition du quadruple missile chinois CM-302 pour la première fois en Algérie.

    La marine américaine décrit ce missile comme le missile anti-navire le plus dangereux au monde.

    Le site Mena Defence, spécialisé dans les affaires militaires, a indiqué que le missile est apparu sur un convoi militaire de manière camouflée, sans en révéler le lieu et l’heure.

    Des sources médiatiques algériennes avaient évoqué l’acquisition par l’Algérie de ce missile en 2021.

    Sur le même site, l’Algérie est le seul pays qui possède ce missile dans la région méditerranéenne.

    Le missile chinois a une vitesse ultra-rapide de Mach 4 (quatre fois la vitesse du son) et est presque impossible à intercepter en raison de sa vitesse, de son vol bas qui le cache des radars, et de sa trajectoire variable, avec une portée maximale de 300 km.

    La Chine affirme que ce missile est le missile de croisière ailé le plus puissant au monde qui terrifie les navires de guerre, car il peut détruire de grands navires de guerre et des porte-avions.

    Le CM-302 a un taux de réussite cible de 90 % et peut faire exploser 5 000 tonnes

    Le missile peut également être équipé d’une tête nucléaire ou conventionnelle de 500 kg. Le missile est équipé d’un système de guidage inertiel et d’un GPS et a une précision de 5 à 7 m CEP (potentiel d’erreur circulaire).

    La fusée a été produite par la China Aerospace Science Corporation (CASIC).

    Algérie Focus, 20 mai 2022

  • Cannes 2022 : Les Harkis

    France, Algérie, Les Harkis, colonialisme,

    19/05/2022 – CANNES 2022 : Philippe Faucon passe à la loupe de son humble maîtrise de l’épure cinématographique la cruelle page d’Histoire des soldats locaux engagés du côté français pendant la guerre d’Algérie

    Il y a deux paniers dans les premières scènes du nouveau film de Philippe Faucon, Les Harkis [+], dévoilé à la Quinzaine des Réalisateurs du 75e Festival de Cannes. Le premier, trouvé par un vieil homme sur le seuil de sa maison d’un petit village algérien, dissimule la tête coupée de son fils. Le second, amené par un fils à son père creusant la terre d’une oliveraie, contient du pain et du lait. C’est précisément à ce croisement à double face de la mort et de la vie, et au carrefour de la grande Histoire prenant les hommes en otage de ses soubresauts, que le cinéaste français a de nouveau décidé de porter son regard cristallin et son style sciemment simple et concis, sec et lumineux.

    Nous sommes le 22 juin 1959 et la guerre d’Algérie dure depuis quatre années. Des officiers supérieurs et le préfet de la région intronisent en grande pompe la Harka 534, un bataillon de soldats algériens (dont le frère du mort du début, mais aussi le père qui creusait et dont la parcelle qu’il exploitait a été reprise par son propriétaire colon et qui n’a pas retrouvé de travail) engagés dans les troupes françaises qualifiées par ses chefs d’ »armée de la pacification » en lutte contre les « terroristes fellaghas » (les indépendantistes). Instruction au tir, séances de torture à la gégène (« il parle ou il crève »), patrouille, ratissage et fouille des villages pour débusquer les ennemis dans d’immenses paysages poussiéreux, rocailleux et désertiques : nos harkis (dont Salah incarné par Mohamed Mouffok) font la guerre sous le commandement des lieutenants français Pascal (Théo Cholbi) et Kravitz (Pierre Lottin) et sous le regard de leurs compatriotes algériens (« tu les fais taire ! »). Mais en 1960, la France engage des pourparlers avec le FLN (Front de Libération Nationale) en vue d’un cessez-le-feu, et jusqu’en 1962, les doutes ne cessent de grandir parmi les harkis : la France leur ment-elle ? Va-t-elle les trahir ? Que vont-ils devenir ? Et leurs familles ? Quelle est leur place, leur identité ? Qui sont leurs frères ? Des questions de vie et de mort…

    En prenant à la fois de la hauteur par rapport à des événements datant d’une soixantaine d’années (mais qui irriguent encore le karma des relations franco-algériennes) tout en se concentrant au plus près des hommes à travers une succession de quelques tableaux (une discussion autour d’un feu de camp ou dans un bureau, des marches, des adieux, etc.) élaguant la chronologie entre 1959 et 1962, Philippe Faucon réussit à illustrer parfaitement toute la complexité d’une page d’Histoire où le mensonge et l’honneur, la confiance et la realpolitik, écartèlent les consciences. Un hurlement, un coup de poignard, un recensement, un convoi, un hélicoptère, des déplacements clandestins, des mauvais pressentiments : en quelques coups de scalpels cinématographiques quasi pointillistes (fruit de sa grande maîtrise de l’épure), le cinéaste crée une œuvre de fiction ramassée et passionnante, à dessein anti-spectaculaire et formellement très aboutie qui est un digne écrin pour une page d’Histoire ayant entrainé la mort de 35 000 à 80 000 morts parmi les harkis et leurs familles, et l’évacuation de 90 000 d’entre eux dans des camps en France où ils ont été contraints de vivre jusqu’en 1976.

    Produit par Istiqlal Films et coproduit notamment par Les Films du Fleuve, Arte France Cinéma, Nord-Ouest Films et Les Films Pelléas, Les Harkis est vendu par Pyramide International.
    Fabien Lemercier
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    Entretien avec Philippe Faucon • Réalisateur de Les Harkis
    « Il n’y a pas les bons d’un côté, les méchants de l’autre »

    par Fabien Lemercier

    21/05/2022 – CANNES 2022 : Le cinéaste français touche encore juste avec son film sur les soldats locaux engagés du côté français pendant la guerre d’Algérie

    Pour la troisième fois en vitrine de la Quinzaine des Réalisateurs du 75e Festival de Cannes après Fatima [+] en 2015 et Amin [+] en 2018, le cinéaste français Philippe Faucon a présenté Les Harkis [+] dans lequel il passe à la loupe de sa parfaite et humble maîtrise de l’épure cinématographique la cruelle page d’Histoire des soldats locaux engagés du côté français pendant la guerre d’Algérie.

    Cineuropa : Ce sujet des harkis, vous l’aviez déjà partiellement abordé dans La trahison [+]. Pourquoi avez vous voulu y revenir en vous centrer totalement sur le sujet ?

    Philippe Faucon : Ce sujet est un peu une obsession pour moi parce que j’y suis lié par mon histoire personnelle familiale. Je suis né au moment de la guerre d’Algérie de parents qui l’ont vécue. Ma mère est née en Algérie, elle y a vécu jusqu’à ses 24 ans et elle était très attachée à ce pays. Enfant et adolescente, elle était allée à l’école avec des Algériens qui pour certains se sont retrouvés engagés du côté français et sont devenus harkis, et pour d’autres du côté adverse, chez les indépendantistes. Ce sont des choses dont j’ai entendues parler enfant et je sentais que quelque chose de très compliqué avait été vécu. J’ai notamment entendu parler des gens qui avaient été massacrés. J’avais abordé ce sujet dans La trahison, mais j’étais resté sur le sentiment que j’aurais pu raconter cela plus profondément et autrement, et c’est cela qui est à l’origine des Harkis. Je voulais revenir sur cette période de la guerre d’Algérie en prenant en compte les perdants, ceux qui ont eu tort, tout particulièrement parce que c’est quelque chose qui a été relégué dans l’oubli, mis de côté, et pas tellement abordé au cinéma.

    Pourquoi le choix d’un collectif, cette harki 534, et non d’un ou deux personnages principaux ?

    Parce que c’est une histoire qui n’est pas simple. Les raisons pour lesquelles des Algériens ont fait le choix de devenir harkis étaient diverses. Chacun des personnages incarne l’une de ces raisons. Pour certains, c’est de la survie alimentaire car ils n’ont plus d’autres choix. À cause de la guerre, ils ne peuvent plus vivre de la terre et ils ont des familles à faire vivre. C’est l’une des causes importantes de l’engagement des harkis auprès des Français car dans la situation de pénurie de l’époque en Algérie, ce que gagnait un harki lui permettait de faire vivre plusieurs personnes. Il y a aussi des raisons de traditions familiales car des pères ont fait les guerres de la France, mais également des raisons de pur mercenariat, d’opportunisme, voire des raisons d’adhésion comme pour le sergent-chef Amin qui est le seul personnage du film à être là par conviction : il croit les discours officiels énoncés lors de l’avènement de la Vème République qui disent que les Algériens vont désormais avoir les mêmes droits que les Français et il se méfie à contrario de l’option représentée par le FLN qu’il perçoit comme une aventure.

    Comment avez-vous délimité la chronologie de l’intrigue ?

    Le film se déroule sur les trois dernières années de la guerre. Il commence en 1959 car en septembre le général De Gaulle évoque pour la première fois l’idée de l’autodétermination, donc il commence à changer de langage, un choix qui, pour les gens attentifs, peut conduire à l’indépendance de l’Algérie. Mais en même temps, c’est un moment où l’on fait appel de façon importante à des Algériens qu’on recrute en masse et qu’on arme contre d’autres Algériens parce que les autorités françaises veulent commencer à négocier en position de force avec le FLN. Se met donc en place une grave et très lourde contradiction : tenter de mettre fin à la guerre mais en y impliquant encore des Algériens contre d’autres Algériens.

    Le film évite soigneusement le manichéisme.

    Il ne s’agissait pas de faire un film avec des points de vue simplistes car les choses sont complexes, les personnages eux-mêmes sont animés par des motivations qui peuvent être contradictoires, compliquées. Il n’y a pas les bons d’un côté, les méchants de l’autre. La guerre d’Algérie est une période d’une pratique extrême de la violence, mais des deux côtés. Cette violence est représentée dans le film, pas comme un spectacle, mais elle dit des choses sur les personnages qui soit subissent la violence, soit la pratiquent. On voit par exemple des harkis s’acharner sur des prisonniers mais c’est peut-être parce qu’ils s’acharnent sur une image perdue d’eux-mêmes.

    Comment qualifiez-vous votre style toujours en retenue ?

    Je cherche à approcher les personnages sans les esquisser à traits appuyés et sans forcer l’émotion ou faire appel au spectaculaire, aux facilités. Cette approche des personnages et du récit essaye de trouver d’autres moyens que ceux qui ont trop évidents. Il fallait aussi éviter d’asséner des vérités trop évidentes. Ce n’est pas flou, mais rien n’est d’une seule pièce, d’un seul tenant.

    Cineuropa, 19 mai 2022

    #France #Algérie #Guerre_d_algérie #Harkis #Colonialisme



  • Diplomatie algérienne : aucune médiation avec le Maroc

    Diplomatie algérienne : aucune médiation avec le Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation, Maghreb Intelligence,

    Aucune médiation saoudienne n’a été entreprise entre Alger et Rabat, qui vise à « prendre en otage » les relations bilatérales algéro-saoudiennes par la publication de fake news à ce sujet, a indiqué samedi une source diplomatique algérienne.


    « Encore une fois, une « publication » patronnée par les services d’un pays voisin (le Maroc, ndlr), vient de « plonger dans son élément naturel, la mythomanie, à propos d’un ordre du jour fantaisiste qu’elle cherche insidieusement à accoler aux entretiens que le ministre des Affaires étrangères saoudien a eus avec les officiels algériens, dans une tentative désespérée visant à prendre en otage les relations bilatérales algéro-saoudiennes », a affirmé la source diplomatique.

    Cette dernière a précisé qu’ »en soutenant crânement que des efforts de médiation saoudiens ont fait l’objet de discussions entre les deux parties, cette publication, qui n’est rien d’autre qu’un incubateur de fake news, prend les désirs de ses commanditaires pour de la réalité. Non seulement, les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont pas été évoquées au cours desdits entretiens, mais plus encore, la position officielle algérienne est on ne peut plus claire à propos de toute initiative de médiation, quelle qu’en soit la nature ».

    Elle a dans ce cadre souligné que « les raisons qui ont présidé à la décision de rupture des relations (avec le Maroc) n’ont pas changé et la position de l’Algérie, à cet égard, ne changera pas non plus. De ce fait, aucune initiative n’est sujette à discussion car il s’agit d’une décision souveraine fondée et justifiée par la responsabilité pleine et entière du Maroc dans la détérioration de nos relations bilatérales ».

    Quant aux entretiens fructueux menés avec le ministre saoudien, la même source algérienne a indiqué que « le spectre est large, compte tenu du dialogue stratégique ambitieux qui existe entre les deux pays qui ont, tous deux, un poids significatif dans la région et au sein des instances arabe, islamique et des Non alignés. Autre cadre de coopération et de consultation, l’OPEP constitue un volet important de la relation globale qui lie l’Algérie au Royaume d’Arabie saoudite ».

    « Le potentiel de ces relations bilatérales est substantiel et les deux parties ont à cœur de le faire évoluer et d’en exploiter toutes les possibilités en favorisant la tenue de rencontres régulières à haut niveau (à ce titre, le prince héritier saoudien envisage d’effectuer une visite dans notre pays) », souligne-t-on.

    Sur le plan régional et international et dans la perspective de la tenue du sommet arabe à Alger, la source diplomatique a affirmé que les deux pays coordonnent leurs positions pour « accroître l’efficacité du travail arabe commun pour faire face aux nombreux défis multiformes anciens et nouveaux (induits par les retombées de la confrontation entre la Russie et les pays occidentaux) qui confrontent le monde arabe », ajoutant que le soutien de l’Arabie saoudite à la candidature de l’Algérie à un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité « se veut l’expression de cette confiance du Royaume qui estime que l’Algérie sera un acteur incontournable dans le soutien à la stabilité et la sécurité régionale et internationale ».

    Elle a poursuivi que la « fine équipe d’intrus récidivistes (déjà mouchés à propos de prétendues conditions posées par l’Algérie) qui veulent entrer par effraction par la fenêtre afin de préempter, pensent-ils, l’agenda de nos relations stratégiques avec l’Arabie saoudite, n’a qu’à trouver d’autres ficelles moins grosses. L’instrumentalisation de prétendues médiations, quelles qu’elles soient, est morte et enterrée et ils doivent en faire leur deuil. Définitivement ».

    L’Evénement, 21 mai 2022

    #Algérie #Maroc #ArabieSaoudite #Médiation #MaghrebIntelligence

  • Franck Ribéry : « J’aime vraiment l’Algérie »

    Franck Ribéry : « J’aime vraiment l’Algérie »

    Algérie, Franck Ribéry, Bayern Munich, Olympique de Marseille, Belmadi,

    Dans une interview accordée à la chaîne Youtube de Serie A pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Franck Ribéry est revenu sur les relations qu’il a établies avec l’Algérie.

    Légende du Bayern Munich et de l’Olympique de Marseille, Franck Ribéry évolue toujours, à 39 ans, à l’US Salerina.

    Proche de recevoir le Ballon d’Or il y a dix ans, l’ailier a accordé une interview à la chaîne YouTube officielle du Championnat d’Italie, et évoqué l’état de l’Algérie : « L’Algérie est le pays de ma famille (NDLR : Franck Ribéry est marié à une algérienne), j’aime beaucoup l’Algérie. J’ai visité Alger, la ville de Tlemcen en particulier, et ce fut un excellent séjour. Ils m’ont très bien accueilli. J’ai pu voir que les Algériens aiment le football et qu’ils aiment leur pays ! Malheureusement, l’Algérie ne participera pas à la Coupe du monde et cela m’attriste, mais c’est le football. »

    Interrogé par le journaliste s’il a un message à faire passer aux supporters algériens, visiblement attristés par l’échec de la Coupe d’Afrique des Nations et la qualification pour le Mondial, Ribéry propose une pensée optimiste : je dis à tous les Algériens de ne pas oublier ce que leur équipe nationale a fait, notamment lors de la Coupe d’Afrique des Nations, car l’Algérie a une équipe très forte composée de grands joueurs. Comme je l’ai déjà dit, c’est le football. Il faut travailler et penser à l’avenir. »

    Enfin, Ribéry a ramené un bon souvenir d’un soir d’été en 2019. De sa présence en Égypte, il a assisté à la victoire finale de l’Algérie sur le Sénégal : « Oui, j’ai regardé la finale depuis le stade. L’organisation était très bonne pour la finale. J’ai vu le peuple algérien dans le stade. C’était un bon match même si c’était très difficile. Enfin, je suis entré dans le vestiaire des verts et la joie y était immense, l’émotion si forte. J’étais très content pour Belmadi, les joueurs et tous les Algériens. »

    Londres Dickinson

    AWANI Review, 21 mai 2022

    #Algérie #FranckRibery #Belmadi


  • Algérie : La visite du MAE saoudien dérange au Maroc

    Algérie : La visite du MAE saoudien dérange au Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation,

    Les autorités marocaines n’ignorent pas que la décision algérienne de rompre avec Rabat a été prise après une longue et profonde réflexion. Par la voix du président Tebboune et son ministre des Affaires étrangères, El Mouradia a envoyé un message on ne peut plus claire : elle refuse toute médiation avec le Maroc « car le contentieux est lourd, bien trop lourd pour le laisser peser sur les perspectives d’avenir pour les peuples de la région ».

    En dépit de cela, le Makhzen, à travers l’un de ses médias connus par leur proximité avec les services de Yassine Mansouri prétend que l’Algérie a fait capoter une mission de bons offices menée par l’Arabie saoudite visant le rétablissement des relations diplomatiques entre Alger et Rabat. Pour ce site de désinformation l’Algérie aurait conditionné cette reprise par l’arrêt de la coopération militaire entre le Maroc et Israël.

    On aurait tendance à croire qu’il s’agit d’un message subliminal lancé aux autorités saoudiennes en vue d’implorer leur intervention auprès du voisin de l’Ouest dans l’espoir de lui faire revenir sur sa décision. Cependant, les locataires du palais royal savent pertinemment que la décision de l’Algérie est irrévocable.

    Selon des connaisseurs de la sauce politique chérifienne, le Makhzen a lancé cette boule en guise de fumée visant à dissimuler une réalité qui dérange au Maroc : Le soutien de l’Arabie Saoudite à la candidature de l’Algérie au Conseil de Sécurité des Nations Unies et l’essor sans précédent qui caractérise les relations entre Alger et Riad et qui prouve le succès indéniable de la diplomatie algérienne. On est loin des temps où Riyad jouait le rôle de protecteur de la monarchie alaouite.

    Mohamed Ayache, activiste médiatique et analyste sahraoui

    #Maroc #Algérie #ArabieSaoudite

  • Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

    Vidéo : des poussins jetés dans la nature à cause des prix

    Algérie, poussins, viande blanche, poulet, prix,

    Face à la chute des prix de la viande blanche sur le marché, les éleveurs de volailles rencontrent visiblement de sérieux difficultés. C’est ce qui semble expliquer la vidéo montrant une quantité importante de poussins abandonnée dans la nature.

    La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a choqué les internautes qui ont exprimé ouvertement leur indignation face à ce genre de comportement pour le moins qu’on puisse dire inacceptable.

    L’ONAB a la rescousse des agriculteurs
    La situation est tellement critique pour les aviculteurs que l’Office national des aliments de bétail (ONAB), a publié un communiqué mercredi pour orienter les éleveurs vers des abattoirs de l’entreprise public afin d’alléger les pertes subies suite à la chute des prix.

    L’ONAB est intervenu plusieurs fois pour baisser les prix des poussins afin de stabiliser les prix. Mais ces opérations de régulation n’ont pas pu stabiliser le marché qui a vu le prix du poulet flambée pour atteindre 600 dinars le kilogramme pendant le mois de ramadan.

    A noter que le prix de la viande blanche a connu une chute de plus de 40% ces derniers jours pour s’établir à environ 300 dinars le kilogramme sur le marché de détail.

    L’Algérie aujourd’hui, 20 mai 2022

    #Algérie #Viande_blanche #poulet #Poussins

  • Construction automobile. Stellantis s’installe en Algérie

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    L’Algérie serait en train de négocier avec les grandes marques de construction automobile pour l’implantation d’usines de fabrication sur son territoire. Le pays envisage tout compte fait de compter sur ses propres potentialités pour ériger sa propre industrie automobile et pouvoir concurrencer dans le monde. Alors que le marché de voitures est toujours stérile et empreint d’une demande forte en termes de véhicules neufs, le pays a mûrement réfléchi sur une nouvelle stratégie afin d’arriver à fabriquer une voiture 100 % algérienne et d’améliorer à 40% le taux d’intégration localement. Pour cela, pas moins de quatre cahiers de charges étaient proposés et examinés pour les investisseurs du créneau dans le monde. Parmi eux, le quatrième plus grand constructeur automobile mondial a donné son aval. La construction en Algérie était dans le viseur du ministère de l’industrie depuis plusieurs années.

    L’aboutissement de cette démarche procurera beaucoup d’avantages fiscaux et parafiscaux au pays sans compter la réduction de transferts de devises vers l’étranger. La fabrication d’une voiture 100 % algérienne sera-t-elle alors possible dès 2022 après l’optimisme affiché par les hauts responsables du secteur en 2021 ? Pour le moment, les signes précurseurs de la mise à terme d’importation de véhicules d’occasion paraissent évidents et palpables. L’Algérie serait en voie de réduire ses factures d’importation des véhicules et laisser place désormais à la construction en plus du montage qui s’y opère depuis au moins six années. Le nouveau géant automobile vient ainsi de lancer son activité en Algérie.

    Selon Dzair Daily du numéro de mercredi 18 mai 2022, un grand constructeur automobile vient de se lancer en Algérie. Il s’agit, en fait, du groupe multinational Stellantis qui est issu de la fusion du groupe PSA (Peugeot-Citroën) et de la société italo-américaine Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Le groupe Stellantis fondé en janvier 2020 aurait exigé la première fois au groupe Hasnaoui l’installation de filiales commerciales en Algérie et non de concession automobile. Cette clause introduite par ce groupe était mal considérée à l’époque par pas mal d’investisseurs algériens qui désiraient entrer avec lui en partenariat. Où en sont aujourd’hui les choses ? Il paraît au fait, que les nuages gris se seraient dissipés.

    A noter que Stelantis voulait à tout prix commercialiser directement sur le marché local ses voitures ce qui est contradictoire aux intérêts commerciaux de certains investisseurs algériens concernés. Depuis, des négociations se poursuivent tambour battant pour arriver à un consensus. L’Algérie avait, rappelons-le, ordonné il y a des mois de réviser les cahiers des charges des maisons mères pour les véhicules neufs importés.

    Pour la gouverne, Stellantis regroupe plusieurs constructeurs de marques tels que Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler, Jeep, Alfa Romeo et Maserati. En plus d’autres marques européennes. Mais aussi, américaines. Sachant que celui-ci occupe le quatrième rang à l’échelle internationale juste derrière ses concurrents, à savoir Volkswagen, Renault-Nissan-Mitsubishi et Toyota.

    Pour le plus grand plaisir de ses clients algériens, ce constructeur vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle activité après-vente. Celle qui concerne l’inauguration de son premier centre de distribution de pièces détachées d’origine aux professionnels spécialisés. Dans le détail, l’enseigne de distribution multimarques Distrigo sera chargée de distribuer les pièces détachées. Celles des marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles et Opel dans différentes wilayas du Centre algérien, apprend-on par le biais du média «Sayarat Live».

    En outre, Stellantis Algérie a affirmé que la plateforme Distrigo choisira les meilleures solutions quant à la fourniture des pièces détachées d’origine, 24 heures sur 24, et ce, à travers un réseau de distribution en se rapprochant des ateliers de réparation automobile du groupe. En plus des revendeurs de pièces automobiles et des professionnels. Afin d’assurer la disponibilité des pièces de rechange et de répondre favorablement aux besoins de la clientèle, un centre d’appels sera mis en œuvre en Algérie.

    Le Carrefour d’Algérie, 21 mai 2022

    #Algérie #Automobile #Voitures #Stellantis

  • Algérie-Tunisie: Réouverture des frontières aux exportateurs algériens

    Algérie-Tunisie: Réouverture des frontières aux exportateurs algériens

    Algérie, Tunisie, frontières, exportations,

    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a ordonné, Mercredi 18 mai, l’ouverture des frontières terrestres avec la Tunisie pour effectuer les opérations d’exportation. Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a informé le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, de la décision de réouverture des frontières. Cette réouverture ne concerne que les exportations légales vers la Tunisie et la Libye (via la Tunisie), selon une correspondance envoyée sous la désignation «Réouverture des postes frontaliers pour des raisons commerciales».

    À cet égard, la correspondance souligne la nécessité d’accompagner les opérateurs économiques activant dans le domaine de l’exportation afin de surmonter les obstacles qui entravent l’exportation des marchandises algériennes, notamment vers les pays voisins. Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a été interpellé via un courrier par les opérateurs économiques dans le but d’ouvrir les frontières terrestres avec des pays voisins tels que la Tunisie et la Libye.

    Les opérateurs économiques étaient confrontés lors des opérations d’exportation vers les marchés tunisien et libyen à de nombreuses difficultés travers le sol tunisien. Ils étaient obligés de décharger leurs cargaisons du côté algérien avant de les réemballer dans des camions en provenance de Tunisie.

    Dans sa correspondance, le Premier ministre a averti que «l’approbation du président de la République comprend la réouverture de tous les passages frontaliers pour les opérations d’exportation légales en devises fortes, à l’exception de celles entrant dans le cadre de l’activité de troc avec les pays du Mali et du Niger».

    Réveil D’Algérie, 20 mai 2022

    #Algérie #Tunisie #Frontières #Exportations

  • L’Algérie dément toute médiation saoudienne avec le Maroc

    L’Algérie dément toute médiation saoudienne avec le Maroc

    Algérie, Maroc, Arabie Saoudite, médiation,

    Selon des sources diplomatiques algériennes, il n’a jamais été question des relations entre l’Algérie et le Maroc durant les entretiens que le ministre saoudien des Affaires étrangères a eus avec les officiels algériens,. « Ce dossier n’a pas été évoqué au cours desdits entretiens mais plus encore, la position officielle algérienne est on ne peut plus claire a propos de toute initiative de médiation quelle qu’en soit la nature», indiquent ces sources, précisant dans ce sens que les raisons ayant présidé à la décision de rupture des relations (avec le Maroc) «n’ont pas changé et la position de l’Algérie, a cet égard, ne changera pas non plus».

    De ce fait, aucune initiative n’est sujette à discussion «car il s’agit d’une décision souveraine fondée et justifiée par la responsabilité pleine et entière du Maroc dans la détérioration de nos relations bilatérales», insistent les mêmes sources.

    #Maroc #Algérie #Arabie_saoudite #Médiation