Catégorie : Algérie

  • Algérie: marché européen et relations avec la Russie

    Algérie: marché européen et relations avec la Russie

    Algérie: marché européen et relations avec la Russie – Europe, UE, Gaz, Gazoduc, Maroc, Nigeria,

    Les tensions en Ukraine , les relations bilatérales Alger-Moscou et l’enjeu énergétique et numérique mondial

    Une équation difficile à résoudre : dans le cas présent, comment l’Algérie doit- elle opérer pour préserver à la fois sa part de marché en Europe et ses relations amicales avec Moscou et jusqu’à quel point pourrait-elle assurer un équilibre entre les deux ? Donc on voit la situation paradoxale du pays. Il faut relever que l’Algérie est un pays non-aligné, et dans la dernière résolution des Nations unies, ayant adopté une position de neutralité, comme vient de la souligner le chef d’Etat major de l’ANP en recevant une haute personnalité de l’OTAN, connue pour ses positions internationales, constantes ayant appelé au respect du droit international. Dans ce cadre se pose la question suivante :où se situe la place de l’Algérie dans le débat actuel par rapport au projet l’embargo européen sur les hydrocarbures russes et la recherche par l’UE de sources d’approvisionnement compensatoires ?Concernant les tensions avec l’Espagne , comme l’a souligné le président de la république, l’Algérie respectera ses engagements contractuels en matière de livraison de gaz à l’Espagne, malgré que l’Espagne ait opéré un revirement politique sur sa position par rapport au Sahara Occidental,l’Algérie maintenant sa position constante de l’application du droit international dans le cadre des résolutions des Nations unies.

    1.-L’Algérie dépend à peu près de 90% de ses ressources financières de l’Occident si on ajoute, bien entendu, la zone européenne de la Turquie ayant une balance commerciale fortement déficitaire avec la Chine . De l’autre côté, tout l’armement et les relations militaires sont à 95% avec la Russie avec laquelle l’Algérie entretient de très bonnes relations sur ce plan, mais pas grand-chose sur le plan des échanges économiques. Sans compter le volet militaire, sur les 3 milliards d’échange avec la Russie en 2021, selon les données officielles russes, 95% proviennent des exportations russes vers l’Algérie, et les exportations algériennes vers la Russie ne dépassent pas 150/200 millions de dollars. Et le plus grand concurrent pour la fourniture du gaz à l’Europe est la Russie.

    L’Europe dépend entre 40-45% de son approvisionnement du gaz russe et à l’intérieur il y a des disparités, l’Allemagne en dépend à plus de 60% et la Finlande à 90%. La résolution de Versailles dit que l’Europe va se passer du pétrole et du gaz russe. Ce sera peut-être possible pour le pétrole mais pas pour le gaz à court terme, ce sera vraiment impossible. Pour le l’Algérie, on a exporté en 2021 un volume de 43 milliards de m3 de gaz, selon les chiffres officiels du gouvernement. Le constat est qu’il y a eu une décroissance en quelques années puisque en 2007-2008 on exportait environ 65 milliards de m3. Cette baisse s’explique par deux raisons. La première est qu’on n’a pas investi au niveau des hydrocarbures, ce qui explique l’action du président de la République de débloquer 40 milliards de dollars sur les 5 prochaines années dont 8 milliards de dollars pour 2022. La deuxième est la hausse de la consommation intérieure. L’Algérie produit environ 100 milliards de m3 gazeux par an, avec 43 milliards pour l’exportation, 42 à 43 milliards pour la consommation intérieure et 10 à 15% pour injection dans les puits pour pouvoir extraire le gaz.

    L’Algérie a deux gazoducs opérationnel vers l’Europe, le Medgaz qui a une capacité de 10,5 milliards de m3 depuis février 2022, exportant vers l’Espagne 8,5 milliards de m3 car les accords d’additionnement n’ont pas encore été conclus. Et il y a le Transmed d’une capacité supérieure à 30 milliards de mètres cubes gazeux par lequel on exporte vers l’Italie 21 milliards de m3.où la Tunisie bénéficie d ‘une royaltie pour le Droit de passage. Tout ceci explique que, finalement, l’Algérie ne peut pas, à court terme, suppléer le gaz russe, et dans le cas où il y a une capacité un peu plus élevée, elle serait de 3 à 4 milliards de m3 ;pouvant doubler notre capacité dans quelques années en investissant plus renvoyant aux décrets d’application de la loi des hydrocarbures toujours en gestation, à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et revoir la politique des subventions.

    2.-Aussi se pose la question des impacts de l’embargo du pétrole et du gaz russe décidé par la commission européenne sur l’Algérie mais également sur la majorité des pays européens, les USA étant relativement autonomes. L’impact sera une hausse des prix de beaucoup de matières et une inflation mondiale . L’Algérie importe environ 85% de ses matières et équipements, le taux d’intégration des entreprises publiques et privées ne dépassant pas 15%. Automatiquement, le pays sera touché par la hausse des prix à l’international. Si on ne regarde, par exemple, que le blé, le prix de la tonne a doublé, passant de 200 à près de 400 dollars. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les recettes du pays pourraient atteindre 55/57 milliards de dollars en 2022 selon le Fonds monétaire international, mais à côté, il y a les factures d’importation qui vont peut-être doubler.

    En tous les cas, ce qui est sûr, c’est qu’elles vont augmenter. Donc les recettes du pays vont, certes, augmenter en raison des prix du pétrole et du gaz qui sont en train de culminer, mais d’un autre côté, ce qui est engrangé sera dépensé en importations. C’est dans ce cadre que se situent à la fois la déclaration de la cheffe de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen que, pour s’affranchir du gaz russe, une interconnexion est nécessaire entre l’Espagne et la France et les enjeux du gazoduc Nigeria Europe. En effet, l’ Espagne est reliée à travers le Medgaz provenant d’Algérie pour une capacité depuis le 22 février 2022, de 10,5 milliards de m3 gazeux, en plus de ses importations du GNL des USA et du Qatar. Je rappelle que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a dit que l’Algérie respectera ses engagements contractuels en matière de livraison de gaz à l’Espagne. n’étant pas question de rompre et il faut que l’Espagne respecte les clauses contractuelles gazières.

    Actuellement, selon les causes, il y a révision des prix du gaz tous les deux ans, étant de rappeler qu’il y a deux ans, les Espagnols et les Italiens ont demandé à Sonatrach de baisser les prix du gaz qui avaient baissé. Maintenant, les prix sont au plus haut et il est du droit de l’Algérie de demander, toujours dans le cadre des clauses contractuelles, de demander une révision à la hausse.

    3.- Qu’ en est-il donc du projet du gazoduc Midcat (Midi-Catalogne) , du gazoduc Nigeria Europe souhaité par la commission européenne pour se libérer de la dépendance russe, où , il y a un problème d’interconnexion pour arriver en Europe, la France n’ayant pas donné son accord pour le passage des canalisations à travers les Pyrénées. Donc le gazoduc s’arrête en Espagne et la France bloque le projet des canalisations. C’est-à-dire qu’on ne peut pas accroître les exportations vers l’Europe via l’Espagne si la France ne donne pas son autorisation pour les canalisations à travers les Pyrénées. Mais au vu de la situation gazière actuelle de l’Europe, la France peut, peut-être, débloquer la situation .

    Quant au projet de gazoduc Nigeria-Maroc ou Nigeria Algérie, il représente des enjeux stratégiques et économiques étant un dossier très complexe avec de nombreuses contradictions qui le caractérisent. L’année dernière, puis le 19 mars 2022 le ministre de l’Energie algérien a déclaré (repris par l’APS) que le problème était résolu et que le gazoduc sera réalisé entre l’Algérie et le Nigeria. Le 06 mai 2022, le ministre nigérian a donné une interview repris par l’AFP et les agences internationales disant que son pays était à la recherche de moyens de financement avec le Maroc. Il faut que le Nigeria ait une position claire. Le projet du Maroc passe par 10 pays, ce qui veut dire que sa concrétisation va demander 7 à 8 ans, avec un coût d’environ 28 à 30 milliards de dollars selon les estimations de Bruxelles. Il va passer par le détroit de Gibraltar et là, il faudra que la France autorise le passage par les Pyrénées.

    Pour le gazoduc devant passer par l’Algérie, l’accord de principe date depuis 2008. Le gazoduc passe par un seul pays qui est le Niger. En 2020, Bruxelles a estimé son coût à 20 milliards de dollars pour une réalisation de 4 à 5 ans. En termes de rentabilité, le gazoduc algérien est donc plus rentable. A rappeler que la partie nigériane a parfois déclaré qu’elle réaliserait son gazoduc avec l’Algérie et parfois avec le Maroc. Il y a eu des propos contradictoires. Le gaz du Nigeria est destiné au marché européen et je pense que, finalement, que le dernier mot revient à l’Europe, principal client tant pour des raisons géostratégiques qu’économiques dont une partie du financement pour son approvisionnement pour moins dépendre du gaz russe, le seul moyen de se libérer d’une dépendance territoriale étant le GNL mais nécessitant d’importants investissements.


    En conclusion le XXIème siècle sera caractérisé par une profonde reconfiguration géostratégique tant dans le domaine militaire , sécuritaire, social, culturel et surtout économique dans le domaine de la transition énergétique et numérique. A ce sujet une intéressante étude réalisée par jeanne Mercier de la société BBI du 04 mai 2022 sur les cyber attaques concernant l’État et les entreprises note avec justesse qu’ au moment les cyberattaques se multiplient, le gouvernement et les entreprises françaises commencent à prendre conscience de l’ampleur du phénomène et des risques encourus. La sensibilisation des employés, la formation universitaire et plus de moyens financiers au niveau étatique sont des solutions mises en œuvre pour lutter contre cette menace. Cette enquête arrive à huit constats : 1.-Progression des cyberattaques entre 2019/2020 de 255%- 2- durant le confinement les tentatives de phishing ont augmenté de 400%. -3- en 2021, 54% des entreprises françaises ont subi des cyberattaques. – 4- 20% ont été touchées par un ransomware, le coût médian d’une cyberattaque étant évalué à environ 50.000 euros. -5- les pertes subies par les PMI/PME, les plus vulnérables ont été de 27%. -6- 47% des télétravailleurs considèrent qu’ils se sont fait piéger par un phishing. – 7- les entreprises ayant déclaré le phishing comme vecteur d’entrée principal pour les attaques subies ont été de 73%. – 8- 55% des entreprises considèrent que le niveau d’attaque est élevé mais seulement 40% ont investi pour se protéger .

    A ce titre l’Etat major de l’ANP dans ses différentes interventions a mis en relief pour l’Algérie, l’importance de ces attaques menaçant la sécurité nationale ( voir nos différentes interventions entre 2020/202 à l’Institut militaire de Documentation, d’évaluation et de prospective du ministère de la Défense nationale (IMDEP). L’objectif pour l’Algérie est d’arriver à se libérer de la dépendance des hydrocarbures qui représentent avec les dérivées 98% de ses recettes en devises et devant éviter l’utopie ,la pénétration du marché arabe et africain supposant des entreprises publiques et privées compétitives en termes de coût/qualité sachant qu’en 2021,selon les donne du registre du commerce, le tissu économique est constitué à plus de 95% de petites entreprises peu innovantes( petites SARL et unités unipersonnelles ) .

    Pour les grands projets fortement capitalistiques, comme le phosphate de Tébessa et le fer de Gara Djebilet , du fait de l’importance de l’investissement supposant un partenariat gagnant – gagnant pour pénétrer le marché international ,contrôlé par quelques firmes, la rentabilité si ces projets entrent entre en production en 2022, la rentabilité ne se fera pas avant cinq à sept années. Cela renvoie à l’attrait de l’investissent créateur de valeur ajoutée et comme je l’ai souvent souligné la presse nationale et internationale , l’opérationnalité du nouveau code d’investissement qui accuse deux années de retard, renvoyé plusieurs fois par le président de la république , nécessite de revoir toutes les contraintes de l’éco-système, afin de libérer les énergies créatrices loin du terrorisme bureaucratique .

    Professeur des universités, expert international docteur d Etat 1974- Abderrahmane MEBTOUL

    13/05/2022 ademmebtoul@gmail.com

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    #Algérie #Gaz #Russie #Europe #Gazoduc #Nigeria #Maroc

  • Le président algérien Tebboune en Turquie le 16 et 17 mai

    Le président algérien Tebboune en Turquie le 16 et 17 mai

    Le président algérien Tebboune en Turquie le 16 et 17 mai – Conseil de coopération de haut niveau, coopération bilatérale, commerce,

    Le président algérien Abdelmadjid Tebboune doit effectuer une visite officielle en Turquie les 16 et 17 mai à l’invitation du président Recep Tayyip Erdoğan, selon un communiqué de l’ambassade d’Algérie vendredi.

    Au cours de la visite, les deux présidents discuteront des moyens de renforcer la coopération bilatérale ainsi que des développements internationaux.

    « Les relations entre les deux pays, qui se traduisent par l’intention commune de consolider davantage les liens traditionnels d’amitié et de solidarité, et les moyens de renforcer le dialogue sur toutes les questions internationales d’intérêt commun, se manifestent dans les rencontres régulières entre les deux pays. », lit-on dans le communiqué officiel.

    Le commerce bilatéral a considérablement augmenté ces dernières années, reflétant l’excellence des relations politiques et l’intention des deux pays de former un partenariat exemplaire, a-t-il également ajouté.

    Au cours de cette visite, précise le communiqué, les présidents des deux pays présideront la première session du Conseil de coopération de haut niveau.

    Cette session sera l’occasion pour les deux chefs d’Etat d’évaluer la coopération bilatérale et les possibilités de donner un nouvel élan à cette coopération.

    Cette session permettra également de mobiliser les efforts pour intensifier davantage le partenariat stratégique qui lie les deux pays et donner à ce partenariat un dynamisme qualifié.

    Daily Sabah, 13 mai 2022

    #Algérie #Turquie

  • Conflits mondiaux: L’Algérie réaffirme sa politique de neutralité

    Conflits mondiaux: L’Algérie réaffirme sa politique de neutralité – OTAN, Hans-Werner Wiermann, Ukraine, Russie, Saïd Chengriha,

    Alger, 12 mai (IANS) : Le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, a réaffirmé à un haut responsable de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en visite la politique de neutralité de son pays en matière d’affaires internationales, selon un communiqué du ministère algérien de la Défense.

    « Sur le plan international, l’Algérie continue d’adopter une politique de neutralité et veille à se tenir à l’écart des tensions et des polarisations qui opposent les différents partis », a-t-il déclaré mercredi en recevant Hans-Werner Wiermann, directeur général de l’Etat-major militaire international de l’OTAN.

    « L’Algérie continuera à coopérer avec ses alliés et partenaires dans le cadre de ses intérêts nationaux et de ses principes immuables », a déclaré Chengriha.

    Mercredi, Weirmann a entamé une visite de travail de deux jours en Algérie, où il doit rencontrer de hauts responsables algériens, a rapporté l’agence de presse Xinhua.

    La visite du responsable de l’OTAN est intervenue après que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est rendu en Algérie mardi et a salué la politique équilibrée et objective d’Alger face à la crise ukrainienne.

    daijiworld.com, 12 mai 2022

    #Algérie #Ukraine #Russie #OTAN #Hans_Werner_Wiermann

  • Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique

    Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique

    Prix ​​de l’essence : l’Algérie dans le top 5 en Afrique – Carburants, diesel, tarifs, Angola, Libye, Nigeria, Egypte

    Un rapport de Zutobi, une société internationale de formation à la conduite en ligne, publié le 28 avril 2022, répertorie les pays avec les coûts de carburant les moins chers et les plus chers au monde.

    L’étude, qui examine les prix de l’essence dans plus de 150 pays et territoires, utilise la voiture la plus vendue au monde – la Toyota Corolla – pour calculer la distance qu’un conducteur peut parcourir avec 50 $ de carburant dans le réservoir.

    Pays où le carburant coûte le moins cher
    1 — Venezuela : 0,03 $ le litre (0,11 $ le gallon d’essence)
    Le Venezuela possède les plus grandes réserves connues de pétrole brut au monde. Il n’est donc pas surprenant que l’essence soit si bon marché dans ce pays d’Amérique latine. À 0,11 $ le gallon (3,8 litres), c’est 5,95 $ moins cher que la moyenne mondiale.

    2 — Libye : 0,04 $ le litre (0,15 $ le gallon d’essence)
    Un autre pays riche en pétrole arrive en deuxième position. Les hydrocarbures représentent 97% des exportations libyennes. Cette abondance permet à l’essence d’être très bon marché, donc son coût par gallon n’est que de 0,15 $ (0,04 $/L).

    3 — Iran : 0,06 $ le litre (0,23 $ le gallon d’essence)

    L’Iran a le troisième prix du carburant le plus bas au monde. Dans ce pays d’Asie centrale, le coût d’un litre d’essence n’est que de 0,06 $. Bien que la production pétrolière du pays soit affectée par les sanctions internationales, elle reste à un niveau élevé, ce qui maintient le prix bas.

    Pays où le carburant est le plus cher
    1 — Hong Kong : 3,45 $ le litre (13,10 $ le gallon d’essence)
    Hong Kong a les prix de l’essence les plus élevés au monde. Un litre d’essence dans la région administrative spéciale coûte 3,45 dollars. C’est plus du double de la moyenne mondiale.

    2 — Pays-Bas : 3,10 $ le litre (11,75 $ le gallon d’essence)
    Les Pays-Bas sont le deuxième pays le plus cher au monde pour l’essence. Le prix du litre d’essence y est actuellement de 3,10 $, ce qui en fait le pays le plus cher du monde occidental.

    3 — Norvège : 3 $ le litre (11,36 $ le gallon d’essence)
    La Norvège, juste derrière les Pays-Bas, est le troisième pays où le prix de l’essence est le plus élevé au monde. Les Norvégiens doivent payer en moyenne 3 dollars le litre.

    Les 5 pays africains avec les prix du carburant les plus bas

    Voici la liste des 5 pays africains où le carburant coûte le moins cher. On note que l’Algérie, avec le prix de 0,38 $ le litre (1,46 $ le gallon), se classe 2e et position, juste derrière la Libye.

    Libye (0,04 $ par litre)
    Algérie (0,38 $ par litre)
    Angola (0,42 $ par litre)
    Nigéria (0,48 $ par litre)
    Égypte (0,62 $ le litre)

    A noter que lors de la loi de finances complémentaire (LFC) 2020, le gouvernement algérien a décidé d’augmenter les prix des différents carburants « pour réduire leur gaspillage », selon les propos du ministre des Finances de l’époque, Abderrahmane Raouya.

    Ainsi, les nouveaux prix des carburants sont les suivants :

    Gazole (Diesel) : 29,01 DA/L (+5,95 DA)
    Essence super 45,97 29,01 DA/L (+4 DA)
    Essence normale : 43,71 29,01 AD/L (+4,76 AD)
    Essence sans plomb : 29,01 DA/L (+4 DA)
    GPL : 9 après JC

    California18, 12 mai 2022

    #Algérie #Essence #Carburants #Pétrole #Nigeria #Libye #Angola #Egypte

  • Le bilatéral Alger-Moscou et l’enjeu énergétique mondial

    Le bilatéral Alger-Moscou et l’enjeu énergétique mondial

    Le bilatéral Alger-Moscou et l’enjeu énergétique mondial – Russie, gaz, Union Européenne, Ukraine,

    Dans le cas présent, comment l’Algérie doit- elle opérer pour préserver à la fois sa part de marché et ses relations amicales avec Moscou ? Jusqu’à quel point pourrait-elle assurer un équilibre entre les deux ?

    Abderrahmane Mebtoul : L’Algérie dépend à peu près de 90% de ses ressources financières de l’Occident si on ajoute, bien entendu, la zone européenne de la Turquie car on exporte une fraction vers ce pays aussi. De l’autre côté, tout l’armement et les relations miliaires sont à 95% avec la Russie avec laquelle l’Algérie entretient de très bonnes relations sur ce plan, avec pas grand-chose sur le plan des échanges économiques. Et le plus grand concurrent pour la fourniture du gaz à l’Europe est la Russie. Donc on voit la situation paradoxale du pays. Il faut relever que l’Algérie est un pays non-aligné, et dans la dernière résolution des Nations unies, elle a adopté une position de neutralité, elle est connue pour ses positions internationales, constantes et a appelé au respect du droit international.

    Où se situe la place de l’Algérie dans le débat actuel par rapport au projet d’embargo européen sur les hydrocarbures russes et la recherche par l’UE de sources d’approvisionnement compensatoires ?

    L’Europe dépend entre 40-45% de son approvisionnement du gaz russe et à l’intérieur il y a des disparités, l’Allemagne en dépend à plus de 60% et la Finlande à 90%. La résolution de Versailles dit que l’Europe va se passer du pétrole et du gaz russe. Ce sera peut-être possible pour le pétrole mais pas pour le gaz à court terme, ce sera vraiment impossible. Pour le l’Algérie, on a exporté en 2021 un volume de 43 milliards de m3 de gaz, selon les chiffres officiels du gouvernement. Le constat est qu’il y a eu une décroissance en quelques années puisque en 2007-2008 on exportait environ 65 milliards de m3. Cette baisse s’explique par deux raisons. La première est qu’on n’a pas investi au niveau des hydrocarbures, ce qui explique l’action du président de la République de débloquer 40 milliards de dollars sur les 5 prochaines années dont 8 milliards de dollars pour 2022. La deuxième est la hausse de la consommation intérieure. L’Algérie produit environ 100 milliards de m3 gazeux par an, avec 43 milliards pour l’exportation, 42 à 43 milliards pour la consommation intérieure et 10 à 15% pour injection dans les puits pour pouvoir extraire le gaz. J’estime que ce serai déjà bien si on pouvait augmenter nos exportations gazières vers l’Europe via l’Italie de 3 à 4 milliards de m3 cette année. On a deux gazoducs vers l’Europe, le Medgaz qui a une capacité de 10,5 milliards de m3 depuis février 2022, mais nous sommes en train d’exporter vers l’Espagne 8,5 milliards de m3 car les accords d’additionnement n’ont pas encore été conclus. Et il y a le Transmed par lequel on exporte vers l’Italie 21 milliards de m3. Tout ceci explique que, finalement, l’Algérie ne peut pas, à court terme, suppléer le gaz russe, et dans le cas où il y a une capacité un peu plus élevée, elle serait de 3 à 4 milliards de m3. On pourrait doubler notre capacité dans quelques années en passant aux énergies renouvelables.

    La cheffe de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a déclaré que, pour s’affranchir du gaz russe, une interconnexion est nécessaire entre l’Espagne et la France. Quel sens donner à cette déclaration sachant que l’Espagne est un gros client de l’Algérie ?

    L’Espagne a une possibilité d’avoir 10,5 milliards de m3 gazeux, mais il y a un problème d’interconnexion au niveau des Pyrénées. Maintenant, il faut noter d’abord qu’il y a actuellement un conflit entre l’Algérie et l’Espagne. Ensuite, il faut dire que la France n’a pas donné son accord pour le passage des canalisations à travers les Pyrénées. Donc le gazoduc s’arrête en Espagne et la France bloque le projet des canalisations. C’est-à-dire qu’on ne peut pas accroître les exportations vers l’Europe via l’Espagne si la France ne donne pas son autorisation pour les canalisations à travers les Pyrénées. Mais au vu de la situation gazière actuelle de l’Europe, la France peut, peut-être, débloquer la situation.

    La relance du projet du gazoduc Midcat (Midi-Catalogne) souhaité par la responsable européenne est il envisageable alors que la relation entre Alger et Madrid est au plus mal ?

    Pour le projet en question, les problèmes qui le bloquent je viens de les citer. Par ailleurs, je rappelle que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a dit que l’Algérie respectera ses engagements contractuels en matière de livraison de gaz à l’Espagne. Par la suite, l’Espagne a opéré un revirement politique sur sa position par rapport au Sahara Occidental et l’Algérie maintient sa position de l’application du droit international dans le cadre des résolutions des Nations unies. Mais sur le plan économique, M. Tebboune a été clair et a dit qu’il n’est pas question de rompre et il faut que l’Espagne respecte les clauses contractuelles gazières. Actuellement, selon les causes, il y a révision des prix du gaz tous les deux ans. Il est utile de rappeler qu’il y a deux ans, les Espagnols ont demandé à Sonatrach de baisser les prix du gaz car le prix avait baissé à l’international. Maintenant, les prix sont au plus haut et il est du droit de l’Algérie de demander, toujours dans le cadre des clauses contractuelles, de demander une révision à la hausse.

    Quel sera l’impact sur l’Algérie de l’embargo progressif sur hydrocarbures russes préconisé par l’UE et le G7 ?

    L’impact sera une hausse des prix de beaucoup de matières et une inflation, car l’Algérie importe environ 85% de ses matières et équipements, le taux d’intégration des entreprises publiques et privées ne dépassant pas 15%. Automatiquement, le pays sera touché par la hausse des prix à l’international. Si on ne regarde, par exemple, que le blé, le prix de la tonne a doublé, passant de 200 à près de 400 dollars. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les recettes du pays pourraient atteindre 55 milliards de dollars en 2022 selon le Fonds monétaire international, mais à côté, il y a les factures d’importation qui vont peut-être doubler. En tous les cas, ce qui est sûr, c’est qu’elles vont augmenter. Donc les recettes du pays vont, certes, augmenter en raison des prix du pétrole et du gaz qui sont en train de culminer, mais d’un autre côté, ce qui est engrangé sera dépensé en importations.

    On parle de plus en plus de la recherche par le Maroc, qui est un partenaire clé de l’UE, des moyens de concrétiser le projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Ce projet est-il réalisable à court terme ? Quels enjeux ou quels défis représente-t-il pour les intérêts énergétiques de de l’Algérie ?

    C’est un sujet très complexe car il y a de nombreuses contradictions qui le caractérisent. C’est un projet qui représente des enjeux futurs géostratégiques énormes pour les deux pays. L’année dernière, le ministre de l’Energie algérien a dit que le problème était résolu et que le gazoduc sera réalisé entre l’Algérie et le Nigeria. Il y a quatre jours, le ministre nigérian a donné une interview à l’AFP disant que son pays était à la recherche de moyens de financement avec le Maroc. Le projet du Maroc passe par 10 pays, ce qui veut dire que sa concrétisation va demander 7 à 8 ans, avec un coût d’environ 28 à 30 milliards de dollars selon les estimations de Bruxelles. Il va passer par le détroit de Gibraltar et là, il faudra que la France autorise le passage par les Pyrénées. Pour le gazoduc devant passer par l’Algérie, l’accord de principe date depuis 2008. Le gazoduc passe par un seul pays qui est le Niger. En 2020, Bruxelles a estimé son coût à 20 milliards de dollars pour une réalisation de 4 à 5 ans. En termes de rentabilité, le gazoduc algérien est donc plus rentable. A rappeler que la partie nigériane a parfois déclaré qu’elle réaliserait son gazoduc avec l’Algérie et parfois avec le Maroc. Il y a eu des propos contradictoires. Le gaz du Nigeria est destiné au marché européen et je pense que, finalement, que le dernier mot revient à l’Europe, principal client tant pour des raisons géostratégiques qu’économiques dont une partie du financement pour son approvisionnement pour moins dépendre du gaz russe, le seul moyen de se libérer d’une dépendance territoriale étant le GNL mais nécessitant d’importants investissements.

    Reporters, 10/05/2022
    NB PR Abderrahmane Mebtoul- L’opérationnalité du code d’investissement nécessite de revoir toutes les contraintes de l’éco-système

    #Algérie #Russie #Ukraine #Gaz #UnionEuropéenne

  • Hassan II: « Donnez-moi le Sahara, je vous donne les GIA »

    Hassan II: « Donnez-moi le Sahara, je vous donne les GIA »

    Hassan II: « Donnez-moi le Sahara, je vous donne les GIA » – Maroc, Algérie, terrorisme, Ammar Belhimer,

    Ammar Belhimer évoque la question des frontières avec le Maroc : « l’Algérie n’était pas responsable de cette situation ».

    La réouverture ou non des frontières (terrestres) algéro-marocaines fermées depuis 1994 continue de susciter un vif débat des deux côtés donnant lieu à un malaise diplomatique entre les deux pays .

    Une situation envenimée aussi par les incessantes demandes officielles marocaines pour la réouverture (du côté algérien) des frontières terrestres fermées depuis 1994. Des sollicitations sans trop d’échos du côté algérien car comme rappelé plusieurs fois par les plus hautes autorités algeriennes, la question des frontières est liée surtout au préalable des excuses que le Maroc devrait d’abord présenter à son voisin. Le dossier du sahara occidental étant officiellement une affaire de l’ONU.

    «La demande de la réouverture des frontières par les responsables marocains ne suffit pas, car ces derniers doivent avoir de bonnes intentions et prendre les mesures nécessaires pour cesser les atteintes et les crimes à l’encontre de l’Algérie aux frontières, notamment le trafic des armes et de la drogue» a fait savoir Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement dans un entretien à Arabi Post paru ce samedi 10 avril rappelant que « l’Algérie n’était pas responsable de cette situation ».

    A propos des agriculteurs et paysans marocains exploitant des terres algériennes dans la wilaya de Bechar, auxquels l’Algérie a demandé d’évacuer les lieux, le ministre de la Communication, a mis en avant que l’Algérie «possède un droit souverain absolu pour disposer de ses terres, dont la récupération des régions exploitées illégalement par des étrangers».

    Quoique les frontières communes entre les deux pays soient transformées en «des issues préférées pour la contrebande», «des mesures ont été prises à cet effet pour mettre fin à ces pratiques dangereuses visant la sécurité et la stabilité de l’Algérie», a soutenu le ministre, rappelant que «ces citoyens marocains, bien qu’ils exploitent des terres algériennes depuis des années sans la moindre contrepartie, ils payent, en revanche, les impôts pour leur pays».

    Tout a commencé en août 1994. Déjà l’Algérie affrontait à l’époque un terrorisme sanguinaire et la situation économique et sécuritaire particulièrement difficile. Cet état de fait n’a pas empêché le royaume marocain à lâcher son voisin et le charger d’accusations gravissimes.

    Ainsi après un attentat à Marrakech, le royaume rendait responsables les services de renseignements algériens et fermait ses frontières. Alger décidait alors de fermer sa longue frontière de 1 500 km avec le royaume.

    Une décennie durant laquelle, l’Algérie, s’est retrouvée entièrement isolée y compris de la part de ses voisins. Une décennie durant laquelle l’Algérie, a combattu, à elle seule, oui, à elle seule les affres du terrorisme.
    Aussi, il est bien judicieux de rappeler aux Marocains, à moins qu’ils fassent semblant de l’ignorer, qu’au moment où l’Algérie « était en feu et en sang », qu’ils étaient directement impliqués dans l’appui au Groupe islamique armé (GIA)» durant les années 1990 en Algérie, selon les révélations faites en 2019 par un ancien directeur de la chaîne qatarie, El Jazeera.

    Bien avant cela, feu Hassan II, avait exercé « un chantage » sur l’Algérie en négociant la remise aux autorités algériennes du terroriste du GIA, Abdelhak Layada, contre… le Sahara Occidental. «Donnez-moi le Sahara, je vous donne les GIA », avait-il lancé, sans scrupule aucun.

    Le responsable terroriste n’a été remis aux autorités algériennes que six mois après son arrestation à Oujda, localité frontalière où il avait élu domicile, sans trop s’inquiéter.

    Les temps passent, les écrits restent. Mais force est de constater que les Marocains ne s’en remettent que rarement…à leur passé.

    Y.O

    ABNews, 10 mai 2022

  • Algérie : La flambée des prix persiste

    Algérie : La flambée des prix persiste

    Algérie : La flambée des prix persiste – produits de large consommation, fruits et légumes, lait subventionné,

    Après un mois de Ramadhan marqué par une mercuriale en folie, les Algériens n’ont pas fini avec l’explosion inexpliquée des prix des produits de large consommation à l’instar des fruits et légumes, outre les tentions sur le lait subventionné que les autorités peinent à solutionner.

    L’épisode de la hausse des prix n’est pas prêt donc de connaitre son épilogue suscitant désarroi et incompréhension chez les consommateurs. Alors que l’on s’attendait, en effet, à un retour à la normale au niveau des marchés et des commerces, force est de constater que la situation est en train de se compliquer d’avantage. La plupart des produits ont connu au cours de cette semaine, une hausse de plus de 150% sur leur prix. Dans ce contexte, il faut savoir que dans le marché de gros de Boufarik à Blida, les prix ont pris une courbe ascendante depuis la célébration de l’Aïd el-Fitr. Ainsi, la pomme de terre a atteint samedi dernier le prix de 110 DA le kilogramme, la tomate 100 DA le kg, les oignons entre 50 et 80 DA. À noter que la carotte qui ne dépassait pas les 50da est vendu désormais à 100 DA le kg alors que son prix a triplé dans les marchés de détails oscillant la barre des170 DA le kg. Aussi, le navet est à 120 DA, le poivron vendue de 140 à 150 DA, les haricots à pas moins de 350 DA. Du côté des fruits, c’est le même constat. Le prix de la datte a atteint le seuil des 650 DA le kg, idem pour la pomme, alors que la fraise arrive à 350 DA. La banane pour sa part est vendue entre 350 et 400 DA, la pastèque entre 90 et 110 DA et la pêche arrive à 450da le kg.

    « La situation était prévisible », selon Zebdi

    Selon le président de l’Association nationale de protection et d’orientation des consommateurs (APOCE), Mustapha Zebdi, cette hausse des prix était prévisible. D’après lui, le fait que la célébration de l’Aïd el-Fitr s’est faite après le week -end et la fête des travailleurs, il y a eu un manque d’approvisionnement des commerces par les agriculteurs qui ont prolongé leurs vacances à plus d’une semaine. Ce manque d’approvisionnement, précise la même source, a touché trois catégories de produits à savoir les fruits, les légumes ainsi que les viandes rouge et blanche. Selon lui, cet état de fait est à l’origine d’une forte demande et une baisse de l’offre impliquant des hausses allant jusqu’à 150%.

    Les tensions sur le lait encore et toujours

    Il convient de relever, par ailleurs, que le problème de disponibilité du lait en sachet de 25 DA persiste toujours si ce n’est dire que ça s’est compliqué d’avantage. Les chaînes interminables de personnes attendant des heures durant leur tour pour se faire servir sont toujours existantes et ce, en dépit de toutes les mesures annoncées par les autorités afin de régler ce problème. Il faut noter que c’est le même constat au niveau de toutes les communes de la capitale, ou les points de vente connaissent un afflux de personnes dès les premières heures de la matinée dans l’espoir d’être servis en premier. De ce qui est de l’origine cette crise, le président de la Fédération nationale des distributeurs de lait, Farid Oulmi, avait pointé du doigt le phénomène de la contrebande. Selon lui, des distributeurs «intrus» détournent le lait pour le revendre que ce soit à des commerçants informels, aux cafétérias, ou à d’autres commerces et ce à des prix non réglementés.

    Il dira dans ce sens que les propriétaires de camions qui arrivent de Tipaza ou de Blida vers Birkhadem à Alger, parcourant plus de 100 km, ne revendront certainement pas le sac de lait avec une marge bénéficiaire de 1.8 da pour le sachet. « Les propriétaires de ces camions collaborent avec des commerçants informels pour revendre le lait à des prix beaucoup plus élevés », avait-il dénoncé.

    À cet effet, Farid Oulmi avait indiqué que sa fédération avait proposé aux responsables du ministère du Commerce une stratégie permettant de lutter contre ce phénomène et de suivre minutieusement l’acheminement du lait à travers le renforcement du contrôle, cependant, regrette-il, ce département n’a pas donné suite à cette proposition et a préféré agir seul pour qu’il n’y ait enfin aucun résultat sur le terrain.

    Ania Nch

    TENSIONS SUR LES FOURNITURES SCOLAIRES
    L’Anca met en garde
    Selon l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) il y a fort risque de tensions et d’une envolée des prix des affaires scolaires lors de la prochaine rentrée des classes pour l’année 2022/2023. Selon la même association le stock actuel en matière de fournitures scolaire ne pourra pas répondre à la demande. Pour éviter cette situation, l’ANCA propose de revoir à la hausse le nombre de licences accordées pour l’importation de ces fournitures fixé actuellement à 40 licences seulement. Dans le même contexte, l’association propose également de réduire le délai de l’opération d’importation à un mois.
    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 10 mai 2022

    #Algérie #prix

  • 8 mai 1945: 1er véritable holocauste français en Algérie

    8 mai 1945: 1er véritable holocauste français en Algérie

    8 mai 1945: 1er véritable holocauste français en Algérie – Sétif, Guelma, Kherrata, massacre,

    Le 8 mai 1945, les forces d’occupation françaises ont perpétré un terrible massacre dans les régions de « Sétif » ainsi que dans d’autres régions de ce pays au nord de l’Afrique, selon un rapport sur la question publié par l’agence de presse Fars.

    Selon les chiffres officiels, 45 000 Algériens ont été tués par les militaires français lors d’une manifestation pacifique du peuple algérien qui réclamait l’indépendance de leur pays et l’émancipation de la domination coloniale.

    Quelque 77 ans se sont écoulés depuis le génocide et le président algérien Abdelmadjid Tebboune a proclamé le 8 mai « Journée nationale du souvenir du massacre ».

    À cet égard, un sociologue et chercheur français affirme que l’horrible massacre perpétré par la France le 8 mai dans les régions de « Latif » et « Kharatah » en Algérie a été perpétré dans le prolongement d’une répression généralisée qui a coïncidé avec l’invasion coloniale qui visait à vaincre la résistance populaire de 1830 jusqu’au XXe siècle.

    Le 4 décembre 1852, la France bombarde la ville de « Laghouat » en Algérie avec du gaz moutarde et commet un autre massacre. Cette action a été prise en réponse à la résistance populaire dans cette ville.

    Après l’attaque des forces militaires françaises sur cette ville, toutes les maisons ont été complètement évacuées. Le massacre était horrible. Toutes les maisons, ruelles, artères et routes étaient remplies des corps de plus de 2 300 femmes, enfants et hommes. A travers ce véritable Holocauste, la France devait prouver sa puissance aux tribus en guerre dans le désert.

    Mehr News Agency, 09 mai 2022

    #Algérie #France #8mai1945 #Sétif #Guelma #Kherrata #Massacres

  • Sylva: « Bientôt notre gaz arrivera en Europe via l’Algérie »

    Sylva: « Bientôt notre gaz arrivera en Europe via l’Algérie »

    Sylva: « Bientôt notre gaz arrivera en Europe via l’Algérie » – Nigeria, Maroc, Timipre Sylva, gazoduc transsaharien, NIGAL,

    Sylva a déclaré que la faisabilité économique et les rendements financiers du Nigal, qui transportera le gaz nigérian à travers l’Algérie, sont de loin supérieurs au projet parallèle proposé par le Maroc, le gazoduc Nigeria-Maroc (Nmgp).

    Le gaz nigérian devrait arriver prochainement en Europe via un gazoduc qui traversera le Niger pour atteindre l’Algérie. Cela a été confirmé par le ministre d’État nigérian à l’énergie, Timipre Sylva, qui lors d’un point de presse tenu à Abuja a rapporté que son pays a commencé l’extension du gazoduc transsaharien (également connu sous le nom de Nigal ou gazoduc transafricain) dans le but de transporter du gaz vers l’Europe. Sylva a déclaré que la faisabilité économique et les rendements financiers du gazoduc, qui transportera le gaz nigérian à travers l’Algérie, sont de loin supérieurs au projet parallèle proposé par le Maroc, le gazoduc Nigeria-Maroc (Nmgp). « Si nous pouvons transporter notre gaz vers l’Algérie, cela signifie qu’il est déjà arrivé en Europe, car l’Algérie a des infrastructures et des gazoducs déjà connectés à l’Europe », a déclaré Sylva. Entre-temps, des sources algériennes ont confirmé à « Agenzia Nova » que le projet est toujours sur la table des négociations entre les deux parties. Le Nigeria a récemment annoncé le début des travaux du projet de gazoduc Nigal, qui devrait entrer en service au premier trimestre 2023.

    Le projet prévoit la construction d’un gazoduc de 4 000 kilomètres qui s’étendra du Nigeria à l’Europe, en passant par l’Algérie. et le Niger, pour transporter une grande quantité de gaz nigérian. Le projet, dont le coût est estimé à 20 milliards de dollars américains, vise à transporter annuellement 30 milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Europe. Une fois achevé, le gazoduc permettra à l’Algérie d’augmenter ses capacités d’exportation vers les marchés européens. Le projet consiste en la construction d’un gazoduc de plus de 4 000 kilomètres qui s’étendra du Nigeria à l’Europe, en passant par l’Algérie et le Niger, pour transporter une grande quantité de gaz nigérian.

    Le projet, dont le coût est estimé à 20 milliards de dollars américains, vise à transporter annuellement 30 milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Europe. Une fois achevé, le gazoduc permettra à l’Algérie d’augmenter ses capacités d’exportation vers les marchés européens. Le projet consiste en la construction d’un gazoduc de plus de 4 000 kilomètres qui s’étendra du Nigeria à l’Europe, en passant par l’Algérie et le Niger, pour transporter une grande quantité de gaz nigérian. Le projet, dont le coût est estimé à 20 milliards de dollars américains, vise à transporter annuellement 30 milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Europe. Une fois achevé, le gazoduc permettra à l’Algérie d’augmenter ses capacités d’exportation vers les marchés européens.

    Les gouvernements algérien et nigérian ont convenu en 2018 de mettre en œuvre le projet – approuvé pour la première fois en 2009 – avec le soutien du Programme de l’Union africaine pour le développement des infrastructures en Afrique. L’idée du gazoduc transsaharien a été proposée pour la première fois dans les années 1970, mais ce n’est que le 14 janvier 2002 que la Nigerian National Petroleum Corporation (Nnpc) et la compagnie nationale pétrolière et gazière algérienne Sonatrach ont signé le protocole d’accord. pour la préparation du projet. En juin 2005, Nnpc et Sonatrach ont signé un contrat avec Penspen Limited pour une étude de faisabilité du projet qui s’est achevée en septembre 2006 et a conclu que le pipeline était techniquement et économiquement faisable et fiable.

    Lors de la réunion du 20 février 2009, la Nnpc et Sonatrach ont décidé de poursuivre l’élaboration du protocole d’accord entre les trois gouvernements et l’accord de joint-venture, tandis que l’accord intergouvernemental sur le gazoduc a été signé par les ministres de l’énergie du Nigeria, du Niger et de l’Algérie le 3 juillet 2009 à Abuja. une fois achevé, le tracé du gazoduc commencera dans la région de Warri, dans l’État du Delta au sud du Nigéria et se terminera à Hassi R’Mel, en Algérie, où il se connectera aux gazoducs transméditerranéens Maghreb-Europe (qui atteint le ville espagnole de Cordoue), Medgaz (qui atteint Almeria) et Galsi (qui s’étend de l’Algérie à la Sardaigne jusqu’à Piombino), déjà existantes.

    Nova.news, 09 mai 2022

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gaz #Gazoduc #Transaharien #Medgaz

  • Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation

    Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation

    Lavrov en Algérie : la Ligue arabe tente une médiation – Ukraine, médiation, Ramtane Lamamra,

    Après trois ans, le chef de la diplomatie moscovite revient en Algérie. L’hypothèse d’une médiation arabe dans le conflit ukrainien prend forme.

    Les deux ministres des Affaires étrangères de la Russie et d’Alger se sont rencontrés récemment en avril à Moscou accompagnés d’une délégation de la Ligue arabe.

    Sergueï Lavrov , le ministre russe des Affaires étrangères, est à Alger. Il est là pour rencontrer son homologue algérien, Ramtane Lamamra . L’agence Tass rapporte. La dernière rencontre entre les deux chefs de la diplomatie remonte à début avril. A cette occasion, c’est Lamamra qui s’est rendu à Moscou avec une délégation de la Ligue arabe qui voulait ouvrir des négociations avec le gouvernement russe sur la guerre en Ukraine . La mission, sous la direction du secrétaire général Ahmed Aboul Gheit, a également vu la participation des ministres des affaires étrangères de l’Egypte, de la Jordanie, de l’Irak, des Emirats et du Soudan.

    La dernière fois que Lavrov était en Algérie remonte à 2019. Le ministre russe des Affaires étrangères évoquera la lutte contre le terrorisme avec son collègue. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de Russie en Algérie, Igor Belyaev . Mais il va sans dire que la guerre en Ukraine sera au centre de la rencontre .

    La Ligue arabe a déclaré en avril qu’elle était disposée à contribuer à la recherche d’une solution diplomatique et pacifique à la guerre. Puis Al Arabiya a fait savoir que la Ligue arabe avait proposé sa médiation, se disant prête à accueillir les négociations . Mais jusqu’à présent, aucune initiative précise n’a été annoncée. Mais en tant que membre du groupe de contact de la Ligue arabe, il est probable – explique Tass – que l’Algérie veuille utiliser les pourparlers d’aujourd’hui pour discuter de l’engagement de parvenir à la paix entre la Russie et l’Ukraine.

    Meteoweek.com, 10 mai 2022

    #Algérie #Russie #Ukraine #Ligue_arabe #Lavrov #Lamamra