Catégorie : Algérie

  • Touahria: L’Algérie fermera le robinet du gaz à l’Espagne si …

    Touahria: L’Algérie fermera le robinet du gaz à l’Espagne si …

    Touahria: L’Algérie fermera le robinet du gaz à l’Espagne si … Maroc, Sahara Occidental,

    Dans un entretien accordé à l’agence italienne Nova, l’ambassadeur d’Algérie à Rome Abdelkrim Touahria a souligné que l’Algérie est prête à fermer ses robinets gaziers à l’Espagne si cette dernière ne respecte pas ses accords avec notre pays.

    » Si l’Espagne décide de réexporter le gaz qu’elle achète de l’Algérie vers un pays tierce, Alger pourrait rompre ses approvisionnement à Madrid » notera l’ambassadeur d’Algérie en Italie.

    Selon le diplomate algérien, l’Algérie avait rendu public un communiqué annonçant qu’elle renoncera à ses accords avec Madrid, si ce dernier réexporte le gaz algérien vers d’autres pays.

    Algérie54, 07/06/2022

  • L’Algérie veut mener la production d’hydrogène dans la région

    L’Algérie veut mener la production d’hydrogène dans la région

    L’Algérie veut mener la production d’hydrogène dans la région – énergies renouvelables, électricité, carburant, combustibles fossiles,

    Tunis, 7 mai (EFE) – L’Algérie compte sur ses « grands atouts et un avantage compétitif » pour être à la tête de la production d’hydrogène dans la région en tant qu’alternative énergétique, a déclaré aujourd’hui le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab.

    « Toutes nos capacités devraient permettre à notre pays de s’intégrer rapidement dans la dynamique régionale de développement de l’hydrogène », a déclaré le ministre algérien de l’énergie, ajoutant que son ministère a été chargé d’élaborer une stratégie nationale.

    Le projet prévoit la création d’une commission interministérielle regroupant les secteurs de l’énergie, de la transition énergétique, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des start-ups et de la finance, en plus de la Commission des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Cerefe).

    « L’Algérie a de grandes chances de jouer un rôle régional de premier plan dans ce domaine, grâce à son immense potentiel d’énergie solaire, à ses réseaux étendus et intégrés de transport d’électricité et de gaz, à ses réserves d’eau considérables et à ses importantes capacités de recherche et de développement », a déclaré M. Arkab à propos de l’exploration de cette ressource par l’Algérie.

    Il est « important » à court et moyen terme de développer l’hydrogène bleu, produit à partir de combustibles fossiles, pour développer l’hydrogène vert, produit à partir d’énergies renouvelables, avec « une efficacité économique et une viabilité élevées », a-t-il déclaré.

    L’accord stratégique, signé le mois dernier entre l’Italie et l’Algérie, a jeté les bases d’une coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, qui sera poursuivie lors du sommet intergouvernemental du 18 juillet dans la capitale algérienne.

    A son tour, Arkab a reconnu l’absence d’un « cadre législatif et réglementaire approprié », de « la définition de secteurs prioritaires » ou de la « qualification du capital humain » pour avancer dans ce défi.

    Le pays du Maghreb s’appuie sur sa position stratégique et ses infrastructures portuaires et de transport de gaz existantes pour répondre à la demande locale, régionale et mondiale d’hydrogène.

    L’hydrogène vert est une ressource illimitée, décarbonée et transportable, qui peut être transformée en électricité ou en carburant, et représente une alternative viable aux combustibles fossiles. EFE


  • L’Algérie déboutée dans l’affaire Gassama

    L’Algérie déboutée dans l’affaire Gassama

    L’Algérie déboutée dans l’affaire Gassama – Bakary Gasssama, FIFA, match, Cameroun, arbitrage, FAF,

    La Fifa a adressé un courrier à la fédération algérienne de football (FAF) dans l’affaire de l’arbitre Gassama de la rencontre Algérie-Cameroun du 29 mars 2022 comptant pour les barrages retour des qualifications pour le Mondial-2022.

    Dans sa correspondance, la Commission d’arbitrage de l’instance internationale explique avoir bien étudié la requête de l’Algérie tout en affirmant que les décisions des arbitres- VAR et Gassama- étaient conformes aux lois du jeu, donc sans conséquences pour le résultat final du match.

    C’est dire que la Fifa, déboute l’Algérie et homologue le match en son résultat.

    Réponse de la FIFA envoyée à la FAF concernant le match barrage retour Algérie – Cameroun du 29 mars 2022.

    « Nous regrettons que, selon votre appréciation, les décisions des arbitres aient pu influer négativement sur le cours de la rencontre. Nous avons pris bonne note des éléments de votre courrier et nous pouvons d’ores et déjà vous garantir que l’ensemble des incidents survenus pendant le match ont été examinés avec soin par les deux arbitres «vidéo», conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage ».

    AHMED AMMOUR

    LSA, 07/05/2022

    #Algérie #Cameroun #Match #Bakary_gassama #Mondial2022 #FIFA

  • Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été

    Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été

    Forte demande: Air Algérie ferme ses réservations d’été – France, Espagne, Italie, Turquie, Canada, billets

    Belkaceme Haouame

    Conjointement aux instructions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de revoir les tarifs des transports maritimes et aériens au profit de la communauté algérienne à l’étranger, Air Algérie entame des communications avec ses différentes agences pour s’enquérir des détails de cette démarche et de demander la réservation de billets en prévision des vacances d’été, mais la compagnie aérienne a fermé les réservations et gelé la vente de billets d’été pour de nombreux pays qui connaissent une forte demande, c’est ce qu’Echorouk a découvert en visitant plusieurs agences d’Air Algérie à Alger, qui nous a confirmé que le processus de réservation de billets était gelé depuis des semaines pour la plupart des pays européens et le Canada, en raison de la demande qui dépassait largement l’offre pour les mois de juin, juillet et août.

    Le responsable chargé d’organiser le processus de réservation et de vente des billets a confirmé à « Echorouk » que les agences d’Air Algérie à l’intérieur et à l’extérieur du pays assistent ces jours-ci à un afflux important de clients pour s’enquérir du processus de réduction des prix des billets annoncé par le président de la République. Mais le processus est toujours à l’étude, ce qui les oblige à débloquer le nombre de vols de la compagnie vers différents pays pour en faire un succès, revenir au programme mis en place en 2019, et arrêter de travailler sur le schéma actuel qui dépend du retour partiel des vols ne dépassant pas 25% de la capacité d’Air Algérie qui a grand besoin, selon eux, d’intensifier le programme de vols pour relancer sa trésorerie et répondre aux besoins des clients.

    Des sources d’Echorouk au sein des agences d’Air Algérie ont déclaré que le retard dans l’annonce des nouveaux prix et la promotion des vols, a provoqué le mécontentement des clients qui sont tenus de réserver leurs dates de vacances à partir de maintenant et de réserver des billets pour organiser leurs agendas de travail, et le retard pour une période plus longue privera un grand nombre d’entre eux de bénéficier de l’offre annoncée par le président de la République, qui, selon eux, nécessite de la rapidité dans la mise en œuvre et de ne pas attendre l’approche de la saison d’été, « car cela entraînera une forte pression sur Air Algérie agences et le chaos dans le processus de réservation et de vente des billets ».

    Concernant le processus de gel des réservations estivales, des sources d’Echorouk ont ​​confirmé que l’affaire concernait de nombreux pays européens tels que la France, l’Espagne, l’Italie, voire la Turquie, le Canada et d’autres pays qui connaissent un afflux important de la communauté algérienne vivant à l’étranger, et l’affaire, selon pour eux, est due à la forte demande qui a dépassé l’offre plus de 10 fois, « cela nécessite un plan urgent pour les vacances d’été en utilisant la pleine capacité d’Air Algérie, qui attribuait 10 vols par semaine vers le Canada et des dizaines de des vols vers la France, qui reste la première destination des Algériens, puis la Turquie ».

    « Le processus d’indemnisation des détenteurs de billets non utilisés s’accélère, où les clients ont le choix entre compenser le prix ou bénéficier de nouveaux billets, et cela leur prend plus de temps, car il est lié à la trésorerie d’Air Algérie, qui a récemment connu une baisse des revenus en raison des vols de toiture, et avec le programme prévu pour l’été, le trésor récupérera davantage et le processus d’indemnisation doublera pour inclure tous les clients sans exception ».

    Echouroukonline, 04/05/2022

    #Algérie #Air_algérie #Réservations #Billets

  • Réponse de la FIFA à la plainte de l’Algérie

    Réponse de la FIFA à la plainte de l’Algérie

    Réponse de la FIFA à la plainte de l’Algérie – Cameroun, match, Mondial 2022, Bakary Gassama, arbitrage, FAF,

    La Fédération internationale de football (FIFA) a répondu ,vendredi 6 mai 2022, au courrier de la FAF dans lequel elle s’est plainte des erreurs arbitrales de Bakary Gassama lors du match retour des Verts face aux Lions indomptables.

    “En réponse a la réclamation introduite auprès de la Commission des Arbitres de la FIFA concernant le match barrage retour Algérie – Cameroun du 29 mars 2022 qualificatif pour la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022, la Fédération Algérienne de Football (FAF) informe être destinataire, aujourd’hui 06 mai 2022, d’une correspondance de ladite commission”, a indiqué l’instance de Charafeddine Amara dans un communiqué.

    “Nous regrettons que, selon votre appréciation, les décisions des arbitres aient pu influer négativement sur le cours de la rencontre. Nous avons pris bonne note des éléments de votre courrier et nous pouvons d’ores et déja vous garantir que l’ensemble des incidents survenus pendant le match ont été examinés avec soin par les deux arbitres ‘vidéo’, conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo a l’arbitrage”, a écrit la FIFA dans sa réponse adressée a la FAF.

    Echoroukonline, 07/05/2022

    #Algérie #Cameroun #FIFA #FAF #Match #Mondial2022 #Arbitrage #Bakary_Gassama

  • L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc

    L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc

    L’Espagne insiste sur l’exportation du gaz vers le Maroc – Algérie, Gazoduc Maghreb-Europe, GNL, Enagas, Sonatrach,

    Selon les dernières informations rapportées par des médias, le ministère de la Transition écologique et du défi démographique espagnol a demandé à Enagás, en sa qualité d’opérateur et gestionnaire du système gazier espagnol, de mettre en place un système permettant de garantir l’origine du gaz arrivant en Espagne afin que le gaz exporté vers le Maroc ne soit pas d’origine algérienne.

    Par cet acte, l’Espagne montre en ne peut mieux quelle insiste sur l’exportation du gaz vers la Maroc. A croire des spécialistes en la matière, aucune technologie ne pourra garantir l’identification de l’origine. Ce qui prouve que c’est un truchement qui dévoile une mauvaise intention du Gouvernement Espagnole envers l’Algérie.

    Selon le même média, Enagás serait à l’œuvre depuis plusieurs jours pour développer ce système, révèle el periódico de la energía.

    Cette nouvelle procédure devrait être approuvée dans les prochaines semaines pour pouvoir ainsi exporter du gaz vers le Maroc.

    Des sources d’Enagás confirment qu’elles travaillent déjà sur la nouvelle procédure afin que le gaz naturel liquéfié acheté par le Maroc puisse être injecté dans le réseau gazier espagnol, puis exporté vers le Maroc via le gazoduc Maghreb-Europe, sans interférence avec le gaz venu d’Algérie.

    Faut-il rappeler que l’Algérie a déja averti que; «Les quantités de gaz naturel algérien livrées en Espagne, dont la destination n’est pas autre que celle prévue dans les contrats, seront considérées comme un non-respect des engagements contractuels. Elle pourrait donc entraîner une rupture du contrat liant Sonatrach à ses clients espagnols», après l’annonce de l’exportation de gaz de l’Espagne.

    Algérie Medinfo, 07/05/2022

    #Espagne #Maroc #Algérie #Gaz #Gazoduc_maghreb_europe

  • « Impossible de prouver que c’est du gaz algérien »-Hasni-

    « Impossible de prouver que c’est du gaz algérien »-Hasni-

    « Impossible de prouver que c’est du gaz algérien »-Hasni- Espagne, Gazoduc Maghreb-Europe, GME, Maroc, Tewfik Hasni, Sahara Occidental,

    Approvisionnement de l’Espagne et inversement du flux du GME / Tewfik Hassni : «Impossible de prouver que c’est du gaz algérien»

    PAR INES DALI

    Après les communiqués diffusés par l’Espagne et l’Algérie concernant l’inversement du flux du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), un éclairage est devenu nécessaire afin de comprendre ce qui se passe réellement. «Reporters» a joint l’expert Tewfik Hasni, consultant en transition énergétique et qui suit de très près les marchés pétrolier et gazier, pour recueillir son avis sur cette épineuse question à propos de laquelle il estime qu’il est tout simplement «impossible de tracer l’acheminement du gaz», notamment après que le ministère espagnol en charge de ce dossier a indiqué que «le gaz acheminé au Maroc ne sera en aucun cas d’origine algérienne». Cette précision du ministère espagnol de la Transition écologique a été donnée après que le ministère algérien de l’Energie et des Mines eut réagi au courriel électronique espagnol. «Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a été informé ce jour (mercredi dernier, ndlr) par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe», a indiqué le ministère algérien dans un communiqué diffusé le jour-même, avec la précision que «tout acheminement de quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols».

    Etait-ce le début d’une sérieuse brouille énergétique entre les deux pays partenaires depuis plusieurs années dans ce domaine ? Pour «désamorcer» l’atmosphère, la partie espagnole a, à son tour, immédiatement livré sa réponse. «L’activation de ce mécanisme (flux inverse du GME, ndlr) a été discutée avec l’Algérie ces derniers mois et communiquée aujourd’hui (mercredi 27 avril, ndlr) au ministre algérien», a affirmé le ministère espagnol de la Transition écologique, après avoir précisé qu’«en aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne sera d’origine algérienne». C’est là, justement, que se trouve le nœud gordien à propos duquel intervient l’expert Tewfik Hasni.

    «D’abord, est-ce qu’on pensait que quelqu’un pouvait tracer le gaz d’une source à une autre ?», s’est demandé l’expert avant de répondre : «Impossible !» Il explique pourquoi cette impossibilité de savoir quel serait l’origine du gaz que compte expédier l’Espagne. «L’Espagne importe, à la fois, du gaz sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié) des Etats-Unis et du Qatar dans des méthaniers, et du gaz gazeux d’Algérie via un gazoduc», a-t-il commencé par indiquer. «Une fois que le GNL est reconverti en gaz à la sortie du terminal GNL espagnol, il ira dans le même réseau que la gaz algérien. Il n’y a donc pas un traçage de ce gaz, car tout est mélangé à la fin», a expliqué M. Hasni.

    Suite à cela, «vous ne pourrez donc jamais prouver que c’est du gaz algérien qui est acheminé ailleurs», a-t-il ajouté, avant de commenter que «la réaction de l’Algérie d’interrompre la livraison du gaz s’il est livré à un pays tierce ne sert à rien», puisqu’elle «ne pourra jamais vérifier et prouver que c’est du gaz algérien», a-t-il insisté. «Dans ce cas, l’Espagne aura tout à fait gain de cause», a-t-il ajouté. L’expert revient sur la clause contractuelle dont parle l’Algérie en donnant un exemple. «Il faut savoir une chose, commercialement, dans le cas du GNL par exemple, cette clause était valable lorsque nos clients GNL avaient trouvé des marchés plus intéressants en Asie et avaient détourné des navires de gaz. Là, ce sont des actions qui peuvent être vérifiées et suivies. Et dans ce cas, nous avions interdit ces détournements et obtenu gain de cause. Mais à l’inverse du GNL, on ne peut pas appliquer cette démarche à du gaz gazeux, dans un réseau gazier», a-t-il tenu à réitérer.

    La question qui se pose c’est comment un pays qui importe du gaz pour ses besoins peut-il décider de l’exporter ? M. Hasni estime que «si le pays trouve une source alternative moins cher que le gaz, c’est l’énergie solaire pour l’Espagne, il peut se permettre de céder ce qu’il a en plus. Mais il faut savoir qu’aucun pays ne remettra en cause sa sécurité énergétique, même s’il faut payer un prix fort pour cela».

    Le gaz, raison du revirement espagnol

    Tewfik Hasni relève, par ailleurs, que la découverte du gaz au large des Iles Canaries est la raison du changement de l’attitude de l’Espagne. «Le Maroc a toujours présenté la dépendance des Iles Canaries vis-à-vis de lui. Et ce qui a fait le changement dans la position espagnole, c’est que le Maroc a cédé ses prétentions sur les Iles Canaries à l’Espagne», a affirmé l’expert. «C’est pour cela, et uniquement pour cela que les Espagnols ont soutenu la position marocaine pour le Sahara occidental… Car cela veut dire que l’Espagne aura aussi une nouvelle source de gaz. Et lorsqu’elle va produire ce gaz, elle va devoir céder une partie au Maroc. Ce sont les conditions de l’accord entre les deux parties, et cela n’a rien à voir avec les autres problèmes soulevés, comme l’émigration par exemple», pour expliquer le revirement espagnol, a conclu M. Hasni.

    Reporters, 05/05/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Gaz #GME #Gazoduc #SaharaOccidental

  • Algérie-Belmadi: polémique après l’élimination du Mondial-BBC-

    Algérie-Belmadi: polémique après l’élimination du Mondial-BBC-

    Algérie-Belmadi : polémique après l’élimination du Mondial-BBC- – Cameroun, Coupe du monde 2022, Bakary Gassama, arbitrage, corruption,

    Cela fait un mois que l’Algérie s’est retirée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, mais les retombées émotionnelles de l’élimination continuent de se répercuter sur la nation nord-africaine.

    Les Fennecs étaient à quelques secondes de se qualifier pour leur cinquième Coupe du monde avant que l’attaquant camerounais Karl Toko Ekambi n’étouffe tous les espoirs avec un but dramatique de dernière minute au stade Mustapha Tchaker de Blida, en Algérie.

    Quelques jours après le match, Charafeddine Amara, le président sortant de la fédération algérienne (FAF), a présenté sa démission et accepté la responsabilité de l’absence de l’Algérie du tournoi au Qatar.

    Son départ sera officialisé fin mai et un nouveau président sera nommé lors de l’assemblée générale de la FAF.

    En plus de la démission d’Amara, cependant, des questions ont été soulevées concernant l’avenir de l’entraîneur-chef de l’Algérie Djamel Belmadi.

    Avant le match aller au Cameroun, il avait annoncé que si l’Algérie ne parvenait pas à se qualifier pour la Coupe du monde, il « prendrait ses responsabilités » et présenterait sa propre démission.

    Après le match retour en Algérie, Belmadi a cependant préféré demander un temps de réflexion avant de prendre une décision définitive.

    Depuis son arrivée en 2018, l’homme de 46 ans est largement reconnu comme l’un des meilleurs jeunes managers d’Afrique.

    Il a aidé l’Algérie à remporter la Coupe d’Afrique des Nations 2019 et l’a ensuite mené sur une séquence de 35 matchs sans défaite, qui a établi un record continental.

    Mais les six derniers mois ont été éprouvants pour le tacticien d’origine parisienne ; L’Algérie s’est retirée des phases de groupes de la Coupe des Nations 2021 et a enchaîné en ratant la Coupe du monde.

    Après un mois de réflexion, Belmadi s’est finalement assis pour une interview de 50 minutes dans laquelle il a évoqué ses raisons de continuer avec l’équipe nationale algérienne.

    « J’ai proposé de résilier mon contrat à mes supérieurs et je leur ai donné la possibilité de mettre fin au contrat. Cela a été rejeté », a-t-il déclaré.

    « La deuxième raison (de rester), ce sont les supporters et notre peuple dans son ensemble, qui nous ont soutenus et ont cru en nous, mon staff, moi-même et nos joueurs, malgré cette crise. »

    Après avoir expliqué ses motivations pour rester en tant qu’entraîneur de l’Algérie, l’interview de Belmadi est devenue de plus en plus controversée.

    Retour de bâton après l’attaque de Belmadi contre l’arbitre

    La principale cible de la colère de Belmadi était l’arbitre gambien Bakary Gassama, un officiel de match réputé dans sa quinzième année de service qui a supervisé leur élimination à Blida.

    Les Algériens ont contesté une poussée dans la surface de réparation dans la préparation du premier but du Cameroun marqué par Eric Maxim Choupo-Moting, et les Nord-Africains se sont également vu refuser un but dans le temps supplémentaire car la tête d’Islam Slimani a été jugée avoir ricoché sur son coude après un examen de l’arbitre assistant vidéo.

    « Jamais plus nous ne permettrons à quelques personnes de conspirer contre notre pays », a lancé Belmadi dans une vidéo publiée par la FAF.

    « Je n’ai pas du tout aimé voir le lendemain le départ de cet arbitre (Gassama) de l’aéroport d’Alger, le voir confortablement installé dans la suite lounge avec un café et une pâtisserie. Je n’ai pas aimé ça.

    « Il a volé l’espoir de toute une nation ».

    « Je ne dis pas que vous devez le tuer, je ne dis pas des choses comme ça. C’est plus qu’un tyran. Nous ne pouvons plus jamais accepter cela. »

    Les paroles de Belmadi ont été accueillies avec choc et colère, la fédération gambienne appelant l’instance dirigeante mondiale de la Fifa et la Confédération africaine de football à ouvrir une procédure disciplinaire contre l’ancien milieu de terrain de Marseille et Southampton.

    La fédération camerounaise (Fecafoot) a également été mécontente de ses propos et son président, l’ancien attaquant barcelonais Samuel Eto’o, a publié un communiqué appelant à sa sanction.

    « Le Cameroun se réserve le droit de porter cette affaire devant la commission d’éthique de la FIFA dans les prochains jours », a écrit Eto’o.

    « La Fecafoot conteste ces allégations diffamatoires inculquées de manière allusive et formulées à plusieurs reprises par les dirigeants du football algérien. »

    La menace de suspension plane donc sur la campagne de qualification de l’Algérie pour la Coupe des Nations 2023 le mois prochain.

    Lorsque les nuages ​​se dissipent et que l’attention revient sur le terrain, les supporters peuvent s’attendre à une nouvelle équipe et à un stade à la pointe de la technologie.

    Après avoir finalement perdu son premier match au stade Tchaker, l’Algérie va maintenant quitter le site branlant et accueillir des matchs au nouveau stade olympique d’Oran, à 400 kilomètres à l’ouest d’Alger.

    Le stade polyvalent a été construit pour accueillir les Jeux méditerranéens de 2021 qui auront lieu plus tard cet été.

    Reste à savoir si Belmadi pourra affronter une tempête de sa propre initiative et être présent au début de la campagne de la Coupe des Nations.

    Par BBC Afrique

    Modern Ghana, 03/05/2022

    #Algérie #Belmadi #Cameroun #Mondial #Bakary_Gassama #Arbitrage

  • Potentiel énergétique : l’Algérie aurait raté le train-Média-

    Potentiel énergétique : l’Algérie aurait raté le train-Média-

    Potentiel énergétique : l’Algérie aurait raté le train-Média– Ukraine, Russie, Union Européenne, UE, Maroc, Sahara Occidental, Espagne,

    Depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie, la dépendance de l’Europe aux hydrocarbures est mise en évidence, dont un tiers provient de Russie. 40% du gaz utilisé par l’Europe provient de Russie, et le conflit actuel avec l’Ukraine met en péril cet approvisionnement, d’autant plus que les sanctions commerciales contre la Russie obligent l’Union européenne à trouver une solution quant à cet approvisionnement.

    L’Allemagne est approvisionnée par la Russie jusqu’à 66%, pour l’Italie jusqu’à 46%, tandis que les Pays-Bas et la France 26% et 17%. Cela montre l’impact économique que cette guerre peut avoir sur tout le continent européen.

    Depuis le début de cette crise, l’Algérie est au cœur des discussions et pour cause cette dernière approvisionne plusieurs pays en gaz et pétrole et se place en 3ème position avec plus de 8%.

    Or, selon une analyse détaillée du journal britannique Financial Times, concernant la situation économique en Algérie, datant du 20 avril 2022, l’Algérie a raté un rendez-vous économique important, et n’a pas pu « exploiter son potentiel » du gaz ou du pétrole alors que la hausse du prix des hydrocarbures sur les marchés mondiaux, n’a pas été aussi importante depuis des années.

    Toujours selon The Financial Times, « l’Algérie n’a pas assez de gaz supplémentaire à rendre facilement disponible », ce qui laisse même entrevoir des perspectives alarmantes pour l’avenir proche en ce qui concerne la production algérienne de gaz naturel.

    Les causes de la baisse de la production de gaz en Algérie

    Selon le journal britannique, les raisons de cette baisse de la production gazière algérienne dans les années à venir seraient principalement dues à la « longue pénurie d’investissements étrangers dans le secteur algérien des hydrocarbures ». En pointant aussi du doigt la bureaucratie imposée par l’Etat algérien.

    « Les tensions politiques avec le Maroc, pays voisin sur la question du Sahara occidental, ont également entravé le potentiel d’exportation de l’Algérie, conduisant à la fermeture l’an dernier du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne », dans Selon la même source, le conflit entre les deux pays n’aide en rien la situation en Algérie. Sans oublier aussi le récent changement de position de l’Espagne en faveur du Maroc concernant le dossier du Sahara Occidental.

    Selon Mostefa Ouki, chercheur à l’Oxford Institute for Energy Studies, cité par le Financial Time « à court terme, l’Algérie ne pourrait fournir à l’Europe que quelques milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires ». Cela laisse à penser que l’Algérie ne pourrait pas conserver sa place importante sur le marché mondial de l’énergie dans les années à venir.

    California18, 03/05/2022

    #Algérie #Gaz #Energie #Développement #Maroc #SaharaOccidental #Espagne


  • L’Algérie peut-elle contribuer à la sécurité énergétique de l’UE ?

    L’Algérie peut-elle contribuer à la sécurité énergétique de l’UE ?

    L’Algérie peut-elle contribuer à la sécurité énergétique de l’UE ? – Méditerranée, Union Européenne, gaz, GNL, Libye, Russie,

    Des décisions opportunes, des engagements à long terme et une vision plus large pourraient aider l’Union européenne à renforcer ses liens avec la Méditerranée occidentale. L’Algérie, avec ses importantes réserves, pourrait renforcer la sécurité énergétique de l’Union.

    Alors que l’UE se détourne des ressources naturelles russes, la Méditerranée apparaît comme l’une des régions les plus importantes pour la sécurité énergétique de l’Union. Dans la partie sud de la Méditerranée, les réserves de pétrole et de gaz sont abondantes. Environ 10 % des importations de l’UE proviennent d’Algérie.

    Le mois dernier, la compagnie pétrolière et gazière italienne ENI a utilisé ses liens et signé des accords pour importer du GNL d’Égypte et 9 milliards de mètres cubes (mmc) supplémentaires de gaz par an en provenance d’Algérie. Les deux pays d’Afrique du Nord détiennent les plus grandes réserves prouvées de gaz de la région, devant même la Libye.

    L’Union européenne, qui sait qu’elle ne peut pas dépendre de deux fournisseurs seulement, comprend que ces deux pays joueront un rôle central dans sa sécurité énergétique, mais ne constitueront pas une solution miracle.

    Le choix du moment est crucial

    Les champs d’hydrocarbures et les infrastructures ont besoin de plus d’un an pour se développer, alors que le moment le plus critique pour l’Europe devrait survenir au cours de la prochaine saison de chauffage.

    « La région est actuellement incapable de fournir un substitut complet aux volumes importés de Russie, du moins en ce qui concerne le pétrole et le gaz, mais elle peut apporter des contributions importantes si les producteurs tirent pleinement parti des infrastructures existantes, comme les terminaux GNL en Algérie et en Égypte, les pipelines en Algérie et en Libye », a déclaré à la DW Nadim Abillama, responsable du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) à l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

    Spécificités régionales

    « Il y a une chance raisonnable que les besoins énergétiques de l’Europe puissent donner à l’Algérie un certain levier pour jouer les pays européens les uns contre les autres sur la base de leurs concessions et positions politiques et économiques sur la question du Sahara occidental, qui a récemment resurgi », a déclaré Marco Giuli, chercheur à la Brussels School of Governance, à DW.

    Le renouvellement et le renforcement de liens anciens, qui dans le cas de l’Italie sont antérieurs à l’indépendance de l’Algérie, pourraient créer des tensions. Transmed, le premier pipeline en eau profonde au monde, a relié l’Algérie et l’Italie en 1983. L’ère Berlusconi mise à part, les deux pays ont connu des relations solides.

    Pourtant, la récente décision de l’Algérie de signer un accord avec l’Italie a hérissé certaines plumes en Espagne. Les experts voient dans la révision des politiques espagnoles sur le Sahara occidental une raison de cette décision. En novembre, l’Algérie a fermé l’un des deux gazoducs acheminant le gaz vers la péninsule ibérique en raison des tensions avec le Maroc. D’autres ont perçu une bonne dose d’opportunisme du côté italien.

    Malgré les différentes interprétations, un aspect est indéniable : Les pays exportateurs peuvent choisir leurs partenaires et offrir du gaz supplémentaire dans le cadre d’une collaboration plus large, qui comprendra également des aspects politiques et technologiques.

    « Les entreprises espagnoles ne peuvent pas offrir le même niveau de savoir-faire technique en matière d’exploration, de construction d’usines de GNL et de pose de gazoducs sous-marins que leurs homologues italiennes », a déclaré à DW Francis Ghiles, chargé de recherche principal au Centre des affaires internationales de Barcelone.

    M. Ghiles, ancien correspondant du Financial Times pour l’Afrique du Nord, explique que la France, le Japon et les États-Unis ont également joué un rôle dans l’industrie pétrolière et gazière du pays et continueront à le faire. L’Allemagne est un autre acteur clé potentiel.

    « L’Allemagne a la réputation d’être fiable en Algérie, ce qui remonte aux usines de tracteurs et de moteurs qu’elle a construites dans les années 1970 », note M. Ghiles. « Alors que les plaques tectoniques de l’énergie se déplacent, le moment est peut-être venu pour l’Allemagne et l’Algérie de relancer une conversation sur le gaz et les énergies renouvelables », a-t-il suggéré.

    Des changements en cours

    Mais l’Algérie n’est pas le seul pays concerné. La région de la Méditerranée orientale connaît des changements importants – avec la réintégration de la Turquie dans le système énergétique régional, parrainée par les États-Unis ces derniers mois, et les découvertes capitales au large des côtes d’Israël, de Chypre et de l’Égypte au cours de la dernière décennie.

    « L’Égypte est redevenue un exportateur de gaz naturel », a déclaré M. Abillama de l’AIE, expliquant que les exportateurs de la Méditerranée orientale devront compter sur les terminaux GNL, contrairement aux exportateurs de la Méditerranée occidentale qui peuvent se rabattre sur les pipelines existants.

    La fragmentation de la Méditerranée reste un problème dans le secteur énergétique régional. Néanmoins, une leçon peut être tirée : La proximité culturelle, les liens de longue date et la compréhension mutuelle sont des atouts diplomatiques précieux, qui permettront de maximiser la contribution de la Méditerranée à la sécurité énergétique de l’UE.

    Le potentiel fossile et renouvelable de l’Algérie

    L’Algérie fait partie des 11 premiers pays en termes de réserves prouvées de gaz. Selon les données de l’Administration américaine d’information sur l’énergie, l’Algérie possède les troisièmes plus grandes ressources récupérables de gaz de schiste après la Chine et l’Argentine.

    Les entreprises américaines voient des opportunités dans la coopération en matière de gaz de schiste dans le pays, tandis que l’Allemagne s’intéresse aux projets de renouvelables.

    Dans le cadre du partenariat énergétique germano-algérien, l’agence de développement allemande GIZ a été chargée d’étudier le potentiel d’hydrogène vert du pays.

    « En 2021, la GIZ a présenté une étude sur le potentiel des technologies Power to X en Algérie d’ici 2050 », a déclaré un porte-parole à la DW. « Selon l’étude, le pays peut produire beaucoup d’électricité à partir de l’énergie solaire qui est nécessaire pour la production d’hydrogène vert. »

    Power-to-X est un terme générique pour un certain nombre de voies de conversion et de stockage de l’énergie qui utilisent le surplus d’énergie électrique provenant des énergies renouvelables, généralement le solaire et l’éolien.

    La GIZ explique que l’Algérie est également bien placée pour exploiter son expertise pétrolière et gazière et ses gazoducs, qui pourraient transporter l’hydrogène après quelques ajustements techniques.

    Les investissements de l’UE dans des projets verts dans la région pourraient également accroître l’électrification au niveau national, ce qui impliquerait une diminution de la consommation de gaz dans la région et une augmentation des bénéfices tirés des exportations.

    L’Agence internationale de l’énergie note que le développement des énergies renouvelables nécessite d’importants investissements du secteur privé, ce qui mettrait la pression sur l’Algérie pour qu’elle garantisse un environnement d’investissement attractif. Certains changements réglementaires ont été apportés, notamment des réformes visant à encourager la propriété étrangère des entreprises basées en Algérie.

    DW, 04/04/2022

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