Catégorie : Algérie

  • Algérie-Espagne. Le cordon de la confiance est rompu

    Algérie-Espagne. Le cordon de la confiance est rompu – gaz, Maroc, Sahara Occidental,

    Le gouvernement Sanchez continue de narguer l’Algérie, s’essayant à de multiples provocations qui n’honorent en rien le pays dont il a la charge de diriger la destinée. Jamais un gouvernement espagnol n’est descendu aussi bas dans la non défense des intérêts de l’Espagne. Sanchez semble plus se servir de son poste que servir son pays. Sa proximité avec le roi du Maroc et la hrira qu’ils ont partagée il y a quelques semaines dans le palais royal était sûrement saupoudrée de quelques hrouz dont sont grands spécialistes nos voisins de l’Ouest.

    Mais pour parler plus sérieusement, l’Espagne doit revoir sa manière de s’adresser et de se comporter avec l’Algérie et ses dirigeants. La sortie médiatique du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, commentant les déclarations faites aux journalistes algériens du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, déclarant « je ne vais pas alimenter des polémiques stériles mais l’Espagne a pris une décision souveraine dans le cadre du droit international et il n’y a rien d’autre à ajouter », était une sortie des plus déplacée, et c’est ce que n’a pas manqué de le rappeler l’Envoyé spécial au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger , Amar Belani, qui a qualifié ces propos du responsable espagnol de « désobligeants », « inacceptables » estimant que « le ministre espagnol devra en assumer les conséquences».

    Ce mercredi encore, le gouvernement Sanchez continue dans la provocation. Sa ministre de l’énergie se contente d’un message électronique donc un tweet ou un email pour informer son homologue algérien, sans prendre la peine de l’appeler, de la décision de l’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Autrement dit, l’Espagne a décidé d’alimenter le Maroc en gaz, alors que l’Algérie avait sanctionné le pays du Makhzen en lui coupant les vannes après ses égarements répétés. Mais cette fois la réponse de l’Algérie a été ferme et forte, puisque le département du ministre Arkab a averti les Espagnols que tout acheminement de «quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols». Le gouvernement Sanchez, se rendant compte de sa bévue, a vite fait de corriger son attitude. Sa ministre de la Transition écologique s’est fendue d’ une autre déclaration où elle a juré tous ses dieux qu’ «en aucun cas le gaz acquis par le Maroc ne sera d’origine algérienne».

    Mais peut-on faire confiance à ce gouvernement espagnol? Tout dans son comportement indique le contraire. Et l’Algérie doit remettre chaque chose à sa place et en finir avec ce gouvernement Sanchez qui n’a aucun sens de l’honneur des engagements des États et qui s’est permis trop de choses avec notre pays. Donc la confiance à bel et bien été trahie et c’est l’Espagne qui doit savoir qu’elle a tout à perdre à cause de l’arrogance et la légèreté de son gouvernement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest tribune, 29/04/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Maroc #SaharaOccidental

  • De l’arbitrage à l’outrage

    De l’arbitrage à l’outrage

    De l’arbitrage à l’outrage – mondial, Qatar, Slimani, but, Algérie

    par El Hassar Saad*

    L’arbitre en football jouit, encore aujourd’hui, d’un pouvoir absolu. Il est désigné par ses instances comme juge d’instruction de l’éventuelle faute commise et comme juge d’applications de la peine, en toute pérennité. L’exécution de la peine est immédiate, il n’y a alors de place ni au doute ni à la tergiversation. Il est facile de comprendre sur un plan général que quand « le magistrat instructeur est en même temps bourreau, la tête du prévenu est déjà sur le billot ».

    Le football depuis sa création presque bicentenaire est passé de l’amateurisme tout venant au professionnalisme conquérant. Les fautes autrefois pouvaient se juger facilement sans inconvénient majeur par un arbitrage solitaire ou classique et sans grand dommage pour le récalcitrant.

    Aujourd’hui, le football professionnel est devenu mondial. Il est très actif et puissant. Les litiges n’ont pas les mêmes dimensions qu’autrefois. Les médias en font un programme permanent et leurs publics nombreux et fidèles attirent beaucoup d’investisseurs. Les budgets et hiérarchisées sur leurs résultats obtenus dans cette spécialité. Un arbitrage fragilisé peut mener jusqu’à l’outrage proclamé. Il est déjà entré en usage entre des mains peu recommandables et un esprit tourmenté.

    Aujourd’hui fort heureusement existe l’assistance vidéo accompagnée d’équipements nouveaux et d’experts en la matière. Encore faut-il qu’elle en fasse usage, au bon moment, de manière appropriée, que l’objet du litige soit parfaitement identifié sous tous ses angles et les contacts attentivement étudiés ne relever d’aucune imagination ou simulation. Il en est de même de la relation arbitre-experts qui doit exclure toute subordination.

    Un cas récent, proche de la machination nous est apparu durant la phase éliminatoire, éligible à la Coupe du monde de football 2022 au Quatar. Il réunit tous les inconvénients du passé et attire l’attention sur le présent. Disons aussi qu’il est encore temps de mieux l’étudier et d’y remédier. Le but marqué par Slimani, de la tête de la 99e minute de jeu fut validé puis annulé sans aucune image exposée. En pareil cas, on entend souvent la maréchaussée dire : « circulez, il n’y a rien à voir… »

    L’arbitre s’est dirigé lentement vers la VAR ce qui nous paraissait encourageant mais l’a-t-elle consultée. Telle est la question, puisqu’il n’a jamais montré au public ni la main, ni son contact avec le ballon, ni toute déviation du trajet du ballon en rapport avec cette main en sachant qu’ici il s’agit d’un coup de tête et que le buteur, était grand de taille. On a toujours vu dans les cas ayant fait appel à la VAR des images centres sur le litige répétées et les ralentis aussi. Ce qui ne fut pas le cas ici, pourtant cette compétition était internationale et l’enjeu celui d’une Coupe du monde. Le doute s’est désormais installé et le public était désabusé.

    La main gauche de Maradona et la main droite de Thierry Henri avaient été « innocentées » et leurs buts validés.

    Même si la VAR n’existait pas, les spectateurs ont vu la main de Maradona posée sur sa tempe, accompagner le ballon. Celle de Thierry Henri, posée à hauteur de la hanche droite soulève le ballon et le présent au pied qui lui fit franchir la ligne de but. Les 2 mains, séparément ont accompagné le ballon grâce aux doigts de la main, uniques qualités humaines sur ordre de son cerveau qui ont permis à la main d’effectuer un geste volontaire. Tout autre segment du membre supérieur, avant-bras, coudes, bras, épaule ne témoignent d’aucune volonté d’action. Ils sont passifs et subissent l’impact qui se réfléchi sur eux. On ne peut les accuser d’en avoir usé.

    Aujourd’hui, la VAR a apporté quand elle était appropriée, beaucoup de sécurité et calme le public en montrant l’objet incriminé. Dans le cas de Slimani, la VAR qui a été mal engagée, peut être revisitée par de nouvelles expertises approfondies. Malheureusement de nombreux cas litigieux n’ont pu être maîtrisés tant les interprétations étaient tendancieuses devant la même image 2 experts répondaient différemment. Les deux autorités principales la FIFA maîtresse des lois du jeu et de leurs qualités et le Qatar le maître des lieux et de leur probité doivent faire rejouer le match dans de nouvelles conditions appropriées. Cette compétition est mondiale. Le football a besoin d’être protégé d’autant que les budgets engagés sont colossaux que leur public est planétaire que les compétiteurs sont des nations. Leur arbitrage ne doit pas les mener jusqu’à l’outrage.

    *Professeur

    Le Quotidien d’Oran, 28/04/2022

    #Algérie #football #mondial

  • Algérie: rencontres gouvernement-patronat. Quels impacts?

    Algérie: rencontres gouvernement-patronat. Quels impacts? – PMI/PME,  start up, économie, codes d’investissement, rente,

    Quels impacts les rencontres gouvernement patronat afin de dynamiser l’économie nationale : les axes directeurs politiques, économiques, sociaux et culturels , loin des illusions de la distribution de la rente, pour relancer l’économie nationale.

    Le gouvernement, en ce mois de fin avril 2022, annonce une série de rencontres avec le patronat pour rétablir la confiance. Changera-t-on de logiciels par rapport aux nombreuses rencontres entre 1995/2020 aux résultats mitigés ? Le rôle de l’intellectuel, ou de tout cadre de la nation crédible y compris les ministres, n’est pas de faire des louanges en contrepartie d’une rente, contre-productif pour le pouvoir lui-même, mais d’émettre des propositions opérationnelles privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation. Dans le contexte d’aujourd’hui, avec le nouveau système de communication où tout est enregistré, un politique doit être réservé, ne jamais s’aventurer à faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir, s’il veut conserver sa crédibilité auprès de la population qui a ses promesses en mémoire.

    1.-Dresser un bilan sans complaisance pour agir efficacement à l’avenir

    Il s’agit d’analyser les impacts pour la dynamisation de l’économie nationale, face aux tensions sociales, et notamment sur les Pmi/Pme et sur les star up, afin de ne pas renouveler les erreurs du passé, de l’ex Ansej où Plus de 70% selon les responsables sont en état de faillite après avoir bénéficié de nombreux avantages financiers et fiscaux. Depuis plus de 25 ans des dizaines de réunions gouvernements patronat public/privé ont eu lieu pour relancer le tissu économique et notamment et en ce mois de fin avril 2022, 98% des recettes en devises avec les dérivées plus de 2,5 milliards de dollars en 2021 sur les 4 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures, proviennent toujours de Sonatrach. Combien d’organisations et de codes d’investissement depuis l’indépendance politique et l’Algérie en ce mois d’avril 2022 est toujours une économie rentière. Quel est le bilan final en termes d’avantages économiques, en toute objectivité, de toutes ces organisations dont la dernière en date sont les groupes industriels et les assainissements financiers, pour ne prendre que les deux exemples les plus médiatisés El Hadjar et la SNVI de Roubia ? Quel est le bilan ect..) par rapport aux avantages accordés (taux d’intérêts bonifiés, exonération de la TVA en termes de création de valeur ajoutée, d’emplois productifs et de la réduction de la facture d’importation, de ces entreprises crées par les différentes institutions ANDI ANSEJ, ANJEM, CNAC ect -Evitons de dépenser sans compter , sans analyses des impacts de tous ces projets où en rappelant que selon les données du premier ministère l’assainissement des entreprises publiques durant les 20 dernières années a couté au trésor public environ 250 milliards de dollars et que durant les 10 dernières années les réévaluations, faute de maturation des projets, ont coûté 65 milliards de dollars : mauvaise gestion ou corruption ou les deux à la fois. Cela montre clairement que l ‘on en ne s’est pas attaqué à l’essence du blocage et que ces différentes rencontres n’ont eu aucun impact sur le terrain et que le blocage est d‘ordre systémique.

    Il s’agit d’éviter la vision bureaucratique des réunionites et des commissions au sein de bureaux climatisés déconnectées des réalités sociales et s’attaquer au fonctionnement de la société par des résultats palpables sur le terrain. C’est l’entreprise libérée des entraves et un Etat régulateur qui peuvent créer une économie productive à forte valeur ajoutée. En outre, si les investissements algériens ne trouvent pas intérêt à aller vers la production nationale, vers la création de l’emploi, faut-il s’étonner, ou encore moins, s’attendre à ce que les investisseurs étrangers, qu’il y ait la règle du 51/49%, ou même l’inverse, fassent preuve de plus d’engagement. Pourquoi, aussi, n’arrive-t-on pas à mettre en place des politiques économiques viables ? Faut-il, pour autant, revenir au bon ministère de la planification, pour mettre de l’ordre dans ce « désordre » ? Les rencontres actuelles sont -t- elles exceptionnelle par leur contenu à savoir le lancement d’un nouveau programme économique pour le pays différentes de celles prônées, virtuellement, par les gouvernements précédents ? Comment va-t-on aborder la question de relance de l’investissement, en ces moments de graves tensions géostratégiques avec l’annonce de la récession et l’inflation de l’économie mondiale 2022/2023, et la crise alimentaire mondiale qui remet en cause la cohésion sociale, alors que perdurent, encore, le blocage bureaucratique , la non réforme du système financier dans toutes ses composantes ( douane, banques, fiscalité, domaine ) , du foncier, du système socio éducatif et de l’information économique qui sont autant d’obstacles empêchant la relance de l’investissement d’où l’importance du rôle de l’Etat régulateur, de la responsabilité des producteurs, de la maîtrise des prix des matières premières qu’on ne produit pas, de la dynamisation de l’agriculture, de l’industrie et des services créateur de valeur ajoutée , etc. Aura-t-on le courage , pour des raisons de sécurité nationale et non d’intérêts personnels ,de faire un bilan serein de l’actuelle situation socio économique où le taux de croissance dérisoire annoncé pour 2022 de 2% par la banque mondiale alors qu’il faut un taux de croissance de 8/9% par an sur plusieurs années pour absorber les 350.000/400.000 demandes d’emplois par an qui s’ajoute aux taux de chômage actuel qui approche en 2021 les 15%.

    D’où l’importance d’un large front social anti-crise et d’élargir ces rencontres aux forces nouvelles acquises aux réformes et non les anciennes organisations ayant applaudi tous les gouvernements en contrepartie du transfert de la rente et de décider de débattre de la thématique consistant à plancher sur « le passage d’une économie de rente à une économie de production », seule manière de réhabiliter la notion de productivité et de relier les revenus à la production ?Pour sa part, le président de la République depuis 2020 a délivré des messages de vérité non appliqués sur le terrain, où il est du devoir du gouvernement et de ses partenaires sociaux et économiques de donner l’exemple à notre peuple, par la solidarité, la mobilisation et l’unification des rangs, afin que notre pays puisse mobiliser les énergies et les investir de manière constructive dans les différentes capacités et potentialités de ses enfants.

    2.-Les axes politiques, économiques, sociaux et culturels du redressement national de l’Algérie 2022/2025/2030 : Il faut redonner confiance afin que les Algériens s’impliquent

    Avec les nouvelles technologies, qui révolutionnent le système d’information, sa maîtrise est primordiale. Elle peut être profitable pour dynamiser la société, mais préjudiciable lors de la manipulation de certains réseaux, avec des rumeurs dévastatrices à des fins de déstabilisation. Pour paraphraser le langage militaire, devant distinguer tactiques et stratégie, pour mobiliser la population, s’impose un renouveau du système de communication dans le domaine économique, social, culturel et politique. La communication reste une affaire de terrain et non de bureaux feutrés, sa sémantique, sa sémiologie, sa stratégie et ses cibles ne pouvant relever de l‘amateurisme, elles doivent être élaborées à partir de travaux d’enquêtes ciblées Je propose quatre axes. Premièrement les six axes d’action dans le domaine politique où à la question « Comment reconnaissez-vous un bon personnage politique ? », Churchill avait répondu : « Même s’il reste en conversation avec moi durant plus d’une heure, je ne saurai pas s’il a dit Oui ou Non ».

    La communication politique doit éviter l’essoufflement et la monotonie, et que les déclarations et les gestes de responsables ne soient un objet de caricatures ou de plaisanteries, tant dans la presse que dans les espaces publics. Les Algériens souhaitent que leurs responsables leur ressemblent ; ces derniers doivent éviter d’essayer que ce soit au peuple de leur ressembler. Dans ce cadre, l’action des responsables doit s’inscrire dans le cadre d’une planification stratégique avec un suivi des résultats périodiquement , au sein d’ un registre d’engagements qui toucheraient en premier lieu les situations pénibles vécues. Cela concerne notamment les problématiques relatives à la gouvernance : l’intégration de la sphère informelle qui produit la corruption ; la bureaucratie centrale et locale ; l’urbanisation anarchique faute d’une véritable politique d’aménagement du territoire ; le problème des logements souvent livrés sans VRD ; les infrastructures défectueuses ; les malades dans les hôpitaux avec un système de santé à revoir ; éviter les assainissements répétés des entreprises publiques ,redresser la baisse de niveau de l’éducation, du primaire au supérieur ; réformer en profondeur le système financier (douane, fiscalité, banques, domaines, banques publiques qui accaparent plus de 85 % des crédits octroyés mais n’étant que de simples guichets administratifs ; résoudre l’épineux problème du foncier urbain et agricole ; intégrer pour une vie décente les communautés marginalisées dans le pays profond ; solutionner : la pénurie d’eau et les coupures d’électricité, le dérapage du dinar, l’inflation des produits essentiels, les points noirs de circulation ; opérer un renouveau de la gestion des ambassades bureaucratisées, qui doivent donner une autre image positive de l’Algérie ; prendre en charge les doléances du Sud pour l’obtention d’emplois et, bien entendu, de la majorité des autres wilayas touchés par le chômage. Il faut que les responsables politiques à tous les niveaux, se présentent avec la modestie qu’exigent l’imaginaire et le mental algérien sans tomber dans le populisme médiatique qui serait alors contre-productif. Car la fonction ne doit pas être un privilège pour se servir, mais une lourde mission pour servir la Nation.

    L’opinion publique nationale se ligue normalement autour de la femme ou de l’homme rassembleur, capable de réaliser un certain accomplissement pour le pays. Enfin , le patriotisme à ne pas confondre avec le nationalisme chauviniste, peut féconder la matrice qui forge la mobilisation populaire, sous réserve toujours de la moralité car en dépit des apparences, les Algériens sont attachés à leur passé et aux défis de leur présent. Deuxièmement, les sept axes d’action sur le plan économique doivent s’articuler ainsi. Insister sur la nécessité des réformes économiques en faisant le lien direct avec les impératifs de justice sociale et placer l’Algérie comme pays pivot par rapport aux nouvelles mutations mondiales la mondialisation. – Montrer, chiffres à l’appui, la masse d’argent colossale dépensée et les impacts économiques et sociaux – de l’indépendance à ce jour, l’histoire ne se découpant pas en morceaux – les dépenses pour l’assainissement financier des entreprises publiques économiques et dont le résultat a été largement en dessous des attentes. Exposer des dépenses et résultats qui ont présidé à tous les organismes de création d’emplois, avec les bonifications de taux d’intérêt.

    Quant aux startups prestataires de services, elles ont besoin d’un marché et d’un environnement concurrentiel ; Leur efficacité serait nulle à terme sans la dynamisation du tissu productif, l’élévation du niveau de qualification, et une efficacité des institutions nous retrouvant dans le même scénario des nombreuses faillites des projets de l’ex ANSEJ. Or, si les nouveaux projets sont lancés en 2022,il faut prévoir de deux à trois ans pour la rentabilité des PMI/PME, et autour de 2027/2029 pour les projets hautement capitalistiques. Donc il ne faut pas attendre des entrées de devises avant ces dates, et d’autant plus que le monde économique aura alors profondément changé : avec la crise mondiale et l’endettement des États, une baisse substantielle des IDE, notamment vers le Maghreb et l’Afrique. Mettre en relief les dangers de la dépendance financière de l’économie nationale d’un seul produit à savoir les hydrocarbures, la nécessité d’axer les efforts sur le développement de l’agriculture moderne de grands espaces, afin de réduire la dépendance alimentaire extérieure (chiffres à l’appui). Insister sur l’importance de la création de l’emploi dans les services créateurs de valeur ajoutée, à ne pas confondre avec les services de la fonction publique. Comparer la situation socio-économique avec nos voisins immédiats ou dans des pays à structures et potentiels économiques comparables. Insister sur le rôle de la recherche scientifique dans le développement économique et social et sur la relation université / entreprise. Développer le secteur privé national productif, y compris les services, et l’accompagner par des mesures financières stimulantes et incitatives.

    Quant aux huit axes d’action sur le plan social, la société algérienne, comme toutes les sociétés humaines, est structurée en fonction de plusieurs paramètres sociologiques : mettre en relief l’évolution par catégories d’âge, profession, sexes, statut social, statuts religieux, statut politique. V Redéfinir le rôle des collectivités locales à travers une réforme profonde pour pouvoir prendre en charge les besoins sociaux de la population, sans cesse croissants. Développer les centres de loisirs et de détente pour les jeunes et les familles. Insister sur la protection du consommateur par des mesures réglementaires rigoureuses. Développer la sécurité des frontières (terrorisme, trafics en tous genres), des biens et des personnes par le recrutement et la formation des agents de sécurité qui doivent s’adapter aux nouvelles technologies. Faire régner le respect de l’État de droit par tous, l’ordre afin d’éviter l’anarchie n’étant pas antinomique avec la cohésion sociale, et la démocratie tenant compte de notre authenticité. Sous-traiter certaines activités qui étaient assurées par les collectivités locales avec des associations de quartiers, le secteur privé. Par exemple l’enlèvement des ordures, l’éclairage public, l’entretien des routes et des espaces verts, le nettoyage des côtes, le reboisement, l’entretien et la réparation des bâtis… Développer le civisme et l’amour de la patrie, dont le rôle premier est la moralité, tant des dirigeants que des citoyens, en faisant de l’école un lieu de promotion sociale, le véritable patriotisme étant défini comme la contribution des Algériens à la valeur ajoutée nationale. Et dernier axes, un pays sans sa culture et son histoire, étant comme un corps sans amé, les cinq axes d’action sur le plan culturel est le segment vital du XXIe siècle, tant pour le développement que pour les futurs comportements et besoins sociaux (eau, santé, éducation) avec la préservation de la biodiversité, les industries de l’avenir, dont Internet, le tourisme dans toute sa diversité, la musique, les jeux vidéo et les feuilletons TV. Insister sur la diversité culturelle du pays et faire d’elle une richesse dont doivent profiter tous les Algériens. Développer les espaces d’expression artistique et culturelle. et insister sur la nécessité des cultures des civilisations. Introduire dans les programmes de formation et d’éducation nationale des enseignements de culture, dont l’histoire ancestrale de l’Algérie, des Numides à ce jour. Faire du sport une activité de masse et professionnelle. Développer les associations culturelles dans tous les domaines.

    En conclusion, le concept de crise que traverse l’Algérie doit se hisser au niveau de la crise du monde et ne pas rester une crise de société bloquée, faute de perspectives pour l’avenir d’une population et surtout d’une jeunesse angoissée et même très angoissée par les assauts de la nature, par la violence humaine et les déchéances sociales et économiques. La communication rénovée doit trouver des réponses réelles qui répondent en priorité à ces angoisses. Or, il faut redonner confiance afin que les Algériens s’impliquent car, les réalisations futures sont à leur portée. Cette crise ne concerne pas seulement l’Algérie, mais le monde entier, aujourd’hui traversé par une crise d’identité avec des traumatismes sociaux, comme le montre le désintérêt vis-à-vis des partis et des sociétés civiles traditionnelles lors de différentes élections. Cela renvoie au concept de la citoyenneté qui ne doit pas rester aux yeux de la population comme un modèle importable, existant un lien dialectique entre la tradition et la modernité, ne devant jamais renier notre riche patrimoine historique et culturel (voir expérience des pays de l’Asie comme le Japon, la Malaisie, ou la Chine) mais adapter nos politiques économiques, sociales, culturelles, sécuritaires et militaires au mouvement du monde nouveau.

    La rationalité, comme l’ont montré les deux grands philosophes allemands Hegel et Kant, est relative et historiquement datée. Et pour reprendre les propos de l’économiste indien et prix Nobel A.K Sen, toute action démocratique doit tenir compte des anthropologies culturelles spécifiques à chaque société. Où l’Algérie réalise cette transition nécessaire entre 2022/2025, ou elle ratera cette chance historique en plus des tensions géostratégiques qui menacent la sécurité nationale, le risque de fortes tensions sociales où le taux de chômage en 2022 approchera les 15% selon le FMI avec un taux d’inflation supérieur à 10% sinon plus. Or, l’objectif stratégique relevant de la sécurité nationale est de réaliser la transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales. étant à l’aube de la quatrième révolution industrielle et d’un nouveau modèle numérique et énergétique horizon 2022/2030 –

    Abderrahmane MEBTOUL, Professeur des universités, expert international docteur d Etat 1974-

    #Algérie #Economie #Patronat

  • Gassama aurait rencontré des intermédiaires d’Eto’o avant le match!

    Gassama aurait rencontré des intermédiaires d’Eto’o avant le match!

    Gassama aurait rencontré des intermédiaires d’Eto’o avant le match! – Algérie, Cameroun, Mondial, Bakary Gassama, FIFA, FAF, Gambie,

    Depuis que le Cameroun a réussi a battre l’Algérie en barrage de Coupe du monde dans des conditions litigieuses, la bataille fait rage des deux côtés avec l’espoir du côté des Fennecs de pouvoir montrer a la FIFA des éléments pouvant entraîner la remise en cause du résultat. Ces dernières heures, le journaliste de BeIN Sports Hafid Derradji vient de lacher un sacré scoop.

    Selon ses informations, Bakary Gassama, au lieu de se rendre directement en Algérie pour arbitrer la rencontre, aurait fait des passages par Tunis et Rabat. Des escales pas anodines puisque selon ses informations, l’arbitre de la rencontre aurait a cette occasion rencontré des intermédiaires de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise.

    Le Gardien égyptien l’a déja épinglé

    Le gardien international égyptien Mohamed Abou Gabal, dit “Gabaski”, a fait exploser un nouveau scandale concernant l’arbitre gambien Bakary Gassama alors qu’il menait le match Egypte-Cameroun lors de la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 2021.

    « Je vous jure qu’avant le début du match entre l’Egypte et le Cameroun en Coupe d’Afrique, l’arbitre Gassama est venu nous voir dans les vestiaires et nous a dit : Vous allez perdre aujourd’hui, vous allez perdre », a déclaré le portier du Zamalek SC.

    Echoroukonline, 29/04/2022

    #Algérie #Cameroun #Mondial #Bakary_Gassama #FAF #FIFA #Zamalek_SC

  • Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives

    Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives

    Algérie-Gaz: Les contrats ont des clauses restrictives – Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Pedro Sanchez,

    Imane Kimouche

    Les contrats gaziers conclus entre l’Algérie et ses clients, empêchent le transfert des quantités achetées vers une destination tierce, et imposent que le client soit la partie finale à l’accord, ce qui justifie légalement la dernière position algérienne sur l’Espagne, comme l’a averti l’Algérie si l’Espagne fournissait Le Maroc avec du gaz algérien résiliera le contrat et cessera d’approvisionner l’Espagne, ont déclaré des experts de l’énergie.

    L’expert en affaires énergétiques, Ahmed Machraoui, a déclaré à Echorouk que les contrats gaziers liant l’Algérie à l’Espagne ou à d’autres pays empêchent la revente de gaz vers une autre destination, ce qui signifie que les contrats incluent un article légal confirmant que le client qui achète du gaz doit être le client final. client, et si l’Espagne viole cet article et transfère du gaz algérien au Maroc, cela signifie qu’elle ne respectera pas le contenu de l’accord, ce qui permettrait à l’Algérie de passer à l’étape suivante, qui consiste à résilier le contrat ou à arrêter la fourniture, même si une telle décision conduira à la fois l’Algérie et l’Espagne devant les juridictions internationales, auxquelles il faudra également beaucoup de temps pour traiter le dossier à moins qu’il ne soit soumis en urgence.

    « L’Espagne cherche des manœuvres en soulignant que le gaz transféré au Maroc n’est pas algérien, mais plutôt conclu suite à d’autres accords avec des pays autres que l’Algérie, car le ministère de l’Energie et Sonatrach chercheront à prouver le contraire s’il comparaîtra devant un arbitrage international ». . Si l’Algérie était témoin d’un moratoire sur les livraisons de gaz à l’Espagne, tous les pays européens chercheraient à obtenir des approvisionnements supplémentaires et à accroître leurs approvisionnements, d’autant plus que l’Europe cherche aujourd’hui à s’affranchir du gaz russe et à trouver une alternative dans un contexte international difficile caractérisé par l’absence de grands producteurs et les prix élevés de cette ressource énergétique, qui ont atteint des niveaux records.

    L’expert s’attendait à ce que l’Italie soit la première destination du gaz algéro-espagnol en cas d’arrêt de l’approvisionnement, étant donné que le gazoduc algéro-italien a une capacité de 120 milliards de mètres cubes, alors qu’une grande partie est inexploitée, et que l’Espagne l’approvisionnement atteint aujourd’hui 10 milliards de mètres cubes par an qui peuvent simplement être convertis vers la destination italienne.

    L’orateur a rappelé la possibilité de revoir les prix du gaz dans les anciens accords, car les contrats permettent de renégocier le prix du gaz tous les deux ou trois ans, et le prix du gaz est lié comme référence au prix du pétrole, qui connaît également une hausse, ce qui fait l’hypothèse que la partie algérienne pourrait bénéficier de la hausse des prix lors de la prochaine étape.

    Dans ce contexte, l’expert italien et conseiller principal au Centre de recherche Med-Euro, Daniel Rovanetti, a déclaré à Echorouk que le ministère algérien de l’Énergie a publié un communiqué dans lequel il annonce que l’Espagne fournira du gaz au Maroc à partir de demain, et prévient que « c’est une violation des termes du contrat », ce qui pourrait conduire à l’annulation de l’intégralité du contrat avec l’Espagne, de sorte que l’Algérie pourrait bientôt se retrouver avec une production excédentaire qu’elle pourra vendre à l’Italie », a ajouté Rovanetti.

    L’expert italien a admis que l’Espagne subit une forte pression dans le domaine de l’énergie à la lumière de la guerre russo-ukrainienne et des circonstances actuelles, expliquant que l’Algérie peut utiliser le facteur économique pour faire pression, mais il espère en retour que les deux pays pourront trouver une solution commune.

    Concernant la future révision des prix du gaz par la partie algérienne, l’expert affirme ; « Je pense qu’avant de parler d’un éventuel ajustement des prix avec l’Italie, il faut attendre le développement de ce bras de fer entre l’Algérie et l’Espagne. »

    L’expert italien a affirmé que les transactions gazières aujourd’hui dans le monde sont affectées par des décisions politiques qui dominent le niveau juridique, selon lesquelles les lois sont susceptibles de changer en fonction des interprétations politiques, et il a conclu : « Les relations internationales évoluent aujourd’hui selon la méthodologie de interprétation politique ».

    Echouroukonline, 29/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #Gaz #SaharaOccidental

  • Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat

    Algérie : Le Ramadhan 2022 achève le pouvoir d’achat – inflation, prix, huile de table, semoule, lait, bananes,

    Le mois sacré de Ramadhan, qui touche à sa fin, aura été le plus difficile à gérer en matière de dépenses pour la majorité des Algériens à moyen et à faible revenu. Depuis son début, les prix, qui étaient déjà élevés, ont explosé sans raison apparente, alors que les tensions qui existaient déjà sur des produits de base se sont également accentuées. Le tout au vu et au su des autorités, à leur tête le ministère du Commerce, qui n’a pas été en mesure d’aller jusqu’au bout de son engagement d’assurer un mois de Ramadhan clément.

    Il est clair que le bilan des quatre dernières semaines aura été catastrophique pour ce département ministériel ayant failli à sa mission de protéger les consommateurs de la spéculation et de l’informel. Malgré les mesures et les dispositions annoncées avant le début du mois sacré, force est malheureusement de constater que sur le terrain, la situation a complètement échappé au ministre Rézig. Nous avons, en effet, vu le prix de la pomme de terre atteindre le seuil des 200 da le kilogramme dans certaines wilayas, alors que des engagements avaient été pris à ce que celui-ci ne dépasserait pas les 60 da. De grandes opérations de déstockages ont été pourtant opérées ainsi que des quantités importantes ont été également importées sans que cela ne puisse faire baisser son prix. Idem pour le prix des autres légumes qui ont connu des augmentations de plus de 20%. C’est le cas de la courgette qui a été vendue durant le mois sacré à pas moins de 200 da, également pour la laitue, le poivron, le concombre, la tomate, les haricots, les petits pois, et l’ail. En somme, tous les légumes qui suscitent la demande durant le mois de Ramadhan ont été hors de portée, et c’est pire encore en cette veille de l’Aïd El-Fitr.

    La banane à 850 DA et les viandes inaccessibles

    Si les légumes ont connu des augmentations de prix vertigineuses, les fruits n’ont également pas été épargnés. Et si l’on évoque cette catégorie de produits, c’est pour décerner la première place à la banane qui a gravement été touchée par la spéculation. En l’espace de quelques jours seulement son prix a, en effet, doublé pour atteindre le seuil des 1000 da dans certaines régions du pays, alors que celui-ci se situait autour des 400 da avant le début du mois de Ramadhan. D’ailleurs, nombreuses opérations de saisie effectuées par les services de sécurité ont permis de récupérer des quantités importantes de banane destinées à la spéculation. Une démarche ayant permis de faire baisser sensiblement son prix. Il est à souligner, d’autre part, le prix des autres fruits ont également augmenté durant le mois sacré. L’orange a atteint les 200 da le kg. La fraise était proposée à plus de 300 DA, alors que ces deux produits étaient fixés respectivement à 120 DA et 200 DA avant le mois sacré. Il faut dire que la situation était pire du côté des viandes blanches et rouges. Alors que les départements ministériels concernés s’étaient engagés à assurer aux consommateurs de la viande blanche à des prix raisonnables, le poulet a enregistré une hausse jusqu’à 150 da le kg, durant le mois de carême. C’est encore pire du côté des viandes rouges à l’instar du bovin affiché à plus de 1500 da le kg. À noter que cette flambée des prix a poussé beaucoup de familles algériennes à se passer de cet apport riche en protéines, pourtant très bénéfique en période de jeûne.

    Les marchés Errahma en deçà des attentes

    Alors qu’ils ont été mis en place tout au long du mois de Ramadhan comme alternative afin de faire face à la hausse des prix dans les marchés ordinaires, les marchés Errahma ont été loin de répondre aux attentes des consommateurs exaspérés par une mercuriale en folie. Si ces espaces avaient été pris d’assaut le premier jour du mois sacré, la désillusion et la déception n’ont pas tardé à prendre le dessus sur les esprits. Dans ces chapiteaux, installés dans différentes communes de la capitale, plusieurs produits très demandés n’ont pas été exposés à la vente. Il s’agit essentiellement de l’huile de table, du sucre, de la semoule et aussi des viandes, que les commerçants de ces espaces n’ont pas proposé. D’ailleurs, tout le monde aurait constaté que les prix vendus par les commerçants de ces chapiteaux, étaient de seconde nécessité, comme les conserves, les chocolats, les gâteaux, les œufs, les fromages ou encore les produits détergeants, ce qui a poussé les gens à déserter ces lieux. En ce qui concerne les prix, aucune différence n’a été constaté, surtout pour ce qui relève des quelques sortes de légumes exposés.

    L’huile, le lait et la semoule introuvables

    Il est également essentiel de rappeler que le mois de Ramadhan 2022 a été marqué par des détentions autour de plusieurs produits de première nécessité, à l’instar de l’huile de table, de la semoule et du lait subventionné. Si certains de ces produits étaient difficilement trouvables dans les commerces, avec l’arrivée du mois de Ramadhan, la situation s’est empirée. La spéculation et le détournement des matières premières ont fait que l’offre n’a pas pu répondre à la demande, poussant ainsi les consommateurs à faire des parcours du combattant pour pouvoir se procurer ces produits. Des chaînes et des files d’attente interminables devant les commerces ont été constatés tout au long du mois de Ramdhan, alors que les autorités n’ont pas été en mesure de régler le problème.

    Le ministère du Commerce dans le box des accusés

    La hausse des prix et les pénuries enregistrées depuis plusieurs mois et davantage durant le mois de Ramadhan avaient suscité, faut-il le rappeler, la désignation d’une commission parlementaire pour enquêter autour de l’origine de ce phénomène.

    Dans son rapport, la commission avait incombé une très grande part de responsabilité au ministère du Commerce. D’ailleurs, le Président de cette commission, Samil Kouadria, avait fait état d’un manque flagrant de communication et de sensibilisation entre les responsables du ministère, les producteurs et les commerçants. Déplorant le fait qu’aucune solution efficace n’a été décidée pour régler ce problème, plusieurs observateurs et acteurs du domaine avaient estimé que les quelques mesures prise n’ont fait que rajouter de l’huile sur le feu, citant particulièrement la sanction de 30 ans de prison contre les spéculateurs ayant dissuadé plus d’un commerçant de l’achat et de la vente de certains produits, faisant ainsi enfler la pénurie et provoquer une flambée des prix. Apportant plus d’éléments sur ce problème, Abderrahmane Hadef, qui est expert en économie, avait expliqué que les raisons de ces pénuries récurrentes peuvent être structurel dûe à une désorganisation des circuits de distribution avec un manque de régulation au niveau des grands distributeurs.

    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 30/04/2022

    #Algérie #Ramadhan #Inflation

  • Algérie : Un tour de vis supplémentaire

    Algérie : Un tour de vis supplémentaire

    Algérie : Un tour de vis supplémentaire – importation, matières premières, code de l’investissement, loi sur l’information, devises,

    Après avoir établi en décembre de l’année passée un fichier national des produits fabriqués en Algérie et dont l’importation est interdite, le gouvernement vient de donner un tour de vis supplémentaire pour mettre fin à l’importation à tout-va. Désormais, les opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinées à la revente en l’état, sont tenus de présenter un document attestant de l’indisponibilité sur le marché national des produits à importer. On ne peut pas prévoir pour le moment les effets de ce nouveau tour de vis sur l’économie nationale, surtout sur la protection du produit national, mais tout porte à croire que cette décision du département de Kamal Rezig ne sera que de courte durée, vu les tâtonnements juridiques auxquels on nous a habitués ces dernières années.

    La trituration continuelle du cahier des charges de l’activité automobile, le renvoi aux calendes grecques de la promulgation du code de l’investissement et de la loi sur l’information, pourtant annoncées, Il y a plus d’une année …sont autant d’exemples de ces tâtonnements juridiques et de cette perte de temps qui renseignent sur l’absence d’une planification claire susceptible de créer la stabilité et la confiance pour un véritable démarrage économique.

    La rationalisation des importations et la protection du produit national sont des initiatives louables et nécessaires, mais à condition qu’elles soient menées avec soin, sans qu’elles impactent sur l’approvisionnement du marché national. Hormis les lobbies de l’importation habitués à puiser sans compter dans les devises du pays, tout le monde est d’accord sur le fait de mettre fin et rapidement à l’importation anarchique. Importer tout et n’importe quoi, n’a jamais été vu d’un bon œil par les citoyens algériens. L’importation tous azimuts doit être combattue énergiquement, mais en parallèle, il faut également encourager énergiquement la production nationale. En l’état actuel des choses, la mesure prise par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, ne peut que créer davantage de perturbations sur les approvisionnements.

    Les graves pénuries qui touchent actuellement plusieurs produits comme le lait en sachet, la semoule et l’huile montrent qu’on ne peut pas s’en passer à coups de lois des importations sans créer les conditions appropriées pour la diversification et l’amélioration de la production nationale. L’Algérie peut-elle disposer de données fiables et à jour pour vérifier la liste des produits disponibles en quantité et en qualité pour interdire leur importation ? Pas si sûr, quand on connaît la faiblesse et l’approximation de nos statistiques.

    L’Express, 28/04/2022

  • Algérie: l’Espagne joue avec du feu près d’un champ gazier

    Algérie: l’Espagne joue avec du feu près d’un champ gazier

    Algérie: l’Espagne joue avec du feu près d’un champ gazier – Maroc, Sahara Occidental, gaz, gazoduc Maghreb-Europe, Pedro Sanchez, autonomie,

    La crise n’en finit pas entre Alger et Madrid, après les déclarations du président algérien à la presse, faisant état d’une relation bilatérale au plus bas avec la monarchie parlementaire espagnole voisine.

    En effet, après qu’Albares eût de nouveau maladroitement aggravé la crise en qualifiant de “polémique stérile” les positions algériennes sur le Sahara qui pointent justement la responsabilité qui en incombe au royaume d’Espagne en tant que puissance administrante. La tension est encore montée d’un cran alors même qu’Alger rassurait au niveau des livraisons de gaz pourtant.

    Par le biais de son délégué aux affaires maghrebines (Amar Belani) Ramtane Lamamra qui ne s’adresse plus directement à son homologue espagnol depuis le début de la crise et le rappel de l’ambassadeur algérien à Madrid; celui-ci lui fait savoir de la vive protestation d’Alger au sujet de ses dernières déclarations outrancières.

    Déclarations, qui n’ont pas manqué de remonter jusqu’au parlement espagnol qui voit le ministre Albares se prendre un savon monumental par les membres de l’opposition et les autres de son propre parti comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous.

    C’est assez surréel, dans une jeune démocratie d’assister à une volte-face pareille et qui va contre les intérêts de son propre pays rajoutaient les observateurs internationaux.

    Mais comme apparemment l’agenda de Madrid est le fruit d’une longue réflexion, tout ne s’arrête pas là. Pour encore plus se mettre en porte-à-faux avec Alger, Madrid vient d’annoncer le renversement du flux du gazoduc GME en direction du Maroc. Afin d’aider le royaume du Maroc voisin récemment réconcilié sur le dos des sahraouis à traverser la crise énergétique sans nom qu’il traverse depuis la décision d’Alger de couper les fournitures de gaz.

    Il n’en a pas fallu plus pour déclencher une réaction officielle qui sonne comme un coup de semonce en bonne et due forme à l’heure où Madrid dépend d’Alger pour 40 % de ses livraisons de gaz naturel.

    “Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a été informé ce jour par message électronique, par son homologue espagnole, Mme Teresa Ribera, de la décision de I’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME).

    Selon la ministre espagnole, cette opération interviendra ce jour ou demain”, précise le communiqué.

    A cet effet, ajoute la même source:

    “le ministère de l’Energie et des mines tient à préciser que tout acheminement de “quantités de gaz naturel algérien livrées à l’Espagne, dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats, sera considéré comme un manquement aux engagements contractuels, et par conséquent, pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols”.

    Il nous reste juste maintenant à attendre que Madrid nous explique quel gaz naturel les autorités espagnoles comptent faire transiter dans ce GAZ-O-DUC sachant que les autres approvisionnements internationaux (USA, Qatar, Russie) sont majoritairement du GNL qui lui se vend sous forme liquide et se livre par méthanier qui requiert du regazéification coûteuse.

    Une chose est sûre, si l’Espagne s’avise de jouer avec le feu, elle doit d’ores et déjà prévoir de payer son futur gaz … en roubles.

    Mohamed Mezouar

    Aldjazair.org, 28/04/2022
    #Algérie #Espagne #SaharaOccidental #Maroc #Gaz #PedroSanchez

  • L’Algérie rouvre ses consulats en France

    L’Algérie rouvre ses consulats en France – Ambassade de Paris, prestations consulaires, services consulaires, communauté algérienne,

    Plus de crise de nerfs face à l’écran de votre téléphone ou de votre ordinateur. Après deux ans d’agacements et de contraintes, les ressortissants algériens en France pourront retrouver les murs des consulats et les agents qui y travaillent à partir du 1er mai. Pourvu que le sourire ne soit pas remplacé par les grimaces à l’occasion de ces retrouvailles. C’est une évidence qu’il n’est pas inutile de rappeler avec insistance: ces agents doivent leur poste à cette communauté au service de laquelle ils sont affectés.

    Avec la fin observée de la crise sanitaire, l’ambassade d’Algérie à Paris a décidé de mettre fin à l’obligation de prise en rendez-vous en ligne pour accéder aux prestations consulaires. L’ambassade a diffusé jeudi 28 avril un communiqué annonçant cette ouverture.



    “L’amélioration des conditions sanitaires et la levée des diverses restrictions permettent, à présent, ce mode d’organisation qui ne répond plus aux attentes de nos concitoyens, notamment à l’approche de la saison estivale et au regard de l’augmentation des dessertes aériennes à destination de plusieurs villes de notre pays”, peut-on y lire.

    “Aussi est-il porté à la connaissance des membres de notre communauté qu’ils ne sont plus tenus à l’exigence d’une prise de rendez-vous via les sites de nos consulats généraux pour l’obtention des documents administratifs”. Evidemment, les démarches en ligne vont être maintenues pour ceux qui préfèrent cette voie.

    Une bonne nouvelle donc qui va sans doute réjouir en priorité les chibanis qui figurent en bonne place dans l’armée des “illectroniques”, ces usagers qui n’ont pas une maîtrise de l’internet et plus généralement de l’outil informatique. Rien ne peut remplacer le contact humain.

    Le réseau consulaire d’Algérie en France est constitué de 18 consulats généraux et consulats répartis sur tout le territoire français, ayant pour mission principale la protection des intérêts des citoyens algériens en France. Les missions consulaires sont ouvertes du mardi au samedi.

    De Paris, Nidal Aloui

    Le Jeune Indépendant, 29/04/2022

    #Algérie #Consulats #France

  • Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez

    Algérie-Espagne : Le pétard mouillé de Pedro Sanchez – Maroc, Sahara Occidental, gaz, autonomie,

    Par M. Mehdi

    Le gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez a rapidement réagi à la menace d’Alger de couper son gaz s’il est acheminé vers le Maroc, via l’utilisation inverse du GME. La ministre ibérique de la transition écologique Teresa Ribeira a annoncé que le gaz qui sera acheminé via le GME, n’est pas algérien. Comment le savoir?

    Il est judicieux de s’interroger sur les objectifs inavoués du gouvernement de Madrid d’aller provoquer l’Algérie sur un sujet sensible, à savoir la confiance mutuelle pour l’édification d’une confiance mutuelle. Pedro Sanchez a démontré, qu’il ne mérite pas la confiance des algériens.

    Une confiance qui devra justifiée à l’égard de ses pairs européens, à la recherche de d’autres sources d’approvisionnement énergétique pour se débarrasser de la dépendance russe. Comment ne pas être solidaire des pays comme la Pologne et la Bulgarie , liés par des traités européens, et se porter volontaire pour soutenir le Maroc. La législation européenne est claire sur ce sujet, la solidarité à l’égard des pays membres de l’Union Européenne passe en priorité, d’où l’incompréhension qui entoure cette question. Pedro Sanchez est-t-il devenu la girouette de Washington? Il n’est pas exclu qu’il soit embarqué dans la feuille de route de l’administration Biden concernant le conflit ukrainien, monnayant du gaz au commandeur en contrepartie de l’envoi de marocains en chair à canon combattre à côte de l’armée ukrainienne, et approfondir ses liens avec l’entité sioniste. Comment expliquer que Pedro Sanchez, incapable de subvenir aux besoins de sa population en gaz, pourrait approvisionner un autre pays. Sur ce registre, il est important d’évoquer la réduction de la circulation des métros de Madrid, comme exemple de ce paradoxe.

    Les affaires juteuses de l’épouse de Pedro Sanchez

    Selon nos confrères de Lapatrienews.dz, Begoña Gómez, épouse de Pedro Sanchez, directrice de la Fondation Instituto de Empresa (IE) a bénéficié de contrats juteux au Maroc, suite au revirement de la position du gouvernement espagnol dirigé par son mari, sur la question sahraouie.

    Selon la même source ,les revenus générés par la fonction de directrice de cette dame, les activités de l’IE vont être incessamment étendus à la formation des hauts fonctionnaires marocains.

    Vendre le gaz au Maroc à quel prix?

    Le Maroc, menacé d’effondrement financier pourrait-t-il acheter du gaz à un prix du marché actuel ?

    Certainement pas, Rabat étranglé par une dette extérieure atteignant plus de 90% de son PIB, et les effets néfastes du Covid-19 sur les secteurs clés de son économie comme le tourisme et les effets de la sécheresse, conjugués à la crise ukrainienne qui a débouché sur la hausse des prix énergétiques et des prix de produits alimentaires, ne pourrait nullement acheter le gaz au prix actuel du marché après la rupture de l’approvisionnement du gaz algérien via le GME, décidée par Alger pour répondre aux actes d’hostilité du Maroc.

    Les mensonges du Makhzen au sujet du GME

    Pour mettre à nu les mensonges de Rabat et les médias inféodés au Makhzen, Algérie54 a pris contact avec l’expert international en bourse et énergie, Nouredine Leghliel, qui indiquera sur nos colonnes que le Maroc n’est propriétaire du tronçon du GME qui traverse son territoire long de 540 KM que de 0.68%. Une réponse aux propagandistes du Makhzen qui font croire à leur peuple que le GME est algérien. L’Algérie n’est propriétaire que du tronçon qui traverse son territoire. L’expert Nouredine Leghliel avait à maintes reprises sur nos colonnes,mis l’accent sur les mensonges de l’appareil propagandiste du Makhzen sur les prétendues « découvertes » marocaines des gisements pétroliers et gaziers, et le prétendu et farfelu accord pour la construction d’un gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe, via le Maroc.
    Notre interlocuteur avait aussi alerté sur la mauvaise foi des espagnols déterminés à avoir du gaz algérien à bas prix pour devenir un hub gazier dans le sud de l’Europe.

    Nouredine Leghliel avait prédit une hausse des prix du gaz, avant même la signature de l’accord à long terme entre Sonatrach et Naturgy, un accord avantageux pour Madrid, que Pedro Sanchez travaille pour l’annuler, et priver son pays du gaz algérien.

    Le président Tebboune l’avait déjà souligné au sujet de la confiance trahie par Pedro Sanchez, et qui devrait être dissociée de l’Etat espagnol qui entretient des rapports historiques et stratégiques avec l’Algérie.

    Note

    La section au Maroc de 540 Km + le tronçon sous-marin de 47 Km appartiennent a 100% a la société hispano-portugaise EMPL (Europe Maghreb Pipeline Limited) filiale a 100% de l’espagnol Naturgy (ex-Gas Natural Fenosa) et de la société portugaise Galp Energia tandis que Metragaz est une filiale de EMPL a 99,32%. Metragaz est chargée de l’exploitation technique et de la maintenance de tronçon au Maroc.

    4 centres de maintenance (Aïn Béni Mathar, M’Soun, Aïn Dorij et Tanger) et 2 stations de compression (Frontera et Estrecho).

    EMPL
    Naturgy (Espagne): ……………77.2%
    Galp Energia (Portugal): ………22.8%
    ———————————-

    Metragaz
    Naturgy (Espagne): ………………..76.68%
    Galp Energia (Portugal): …………..22.64%
    ONHYM (Maroc): …………………….0.68%

    Algérie54, 29/04/2022

    #Algérie #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #Autonomie #Gaz #PedroSanchez #JoseManuelAlbares