Catégorie : Algérie

  • Amara dit tout : Déclaration de Belmadi, dossier à la FIFA…

    Amara dit tout : Déclaration de Belmadi, dossier à la FIFA…

    Amara dit tout : Déclaration de Belmadi, dossier à la FIFA… – FECAFOOT, FAF, Bakary Gassama, Algérie, Cameroun, Eto’o, arbitrage

    Le président (démissionnaire) de la Fédération algérienne de football, Charaf- Eddine Amara, a accordé des déclarations des médias lors de la soirée d’hier. Il a eu l’occasion d’éclaircir plusieurs choses et mettre les points sur les « i » sur quelques sujets, en ce qui concerne notamment les dernières déclarations de Djamel Belmadi qui ont fait réagir la Fecafoot, son avenir ou encore le dossier formulé par la Faf à la Fifa
    concernant l’arbitrage vicieux de Gassama.

    D’emblée, le président de la Faf parle de la déclaration de Djamel Belmadi lors de sa dernière sortie médiatique, où il a descendu en flammes l’arbitre Gambien Bakary Gassama. Une déclaration qui a fait réagir la Fédération camerounais de football. A travers un communiqué officiel, elle menace de porter plainte contre le sélectionneur national à la commission d’éthique de la Fifa. « Les déclarations de Djamel Belmadi ont été mal comprises. Le coach n’a jamais abordé le sujet du Cameroun, il parlait juste de l’arbitrage qui était vicieux durant notre rencontre », dira-t-il, avant d’enchaîner : »Eto’o est un ami à moi, on ne doute pas de l’honnêteté du Cameroun durant le match. Nous avons seulement parlé de l’arbitrage et je dis à Eto’o qu’il ne faut pas oublier notre soutien au dossier du Cameroun pour abriter la dernière Can », défend Amara, Belmadi. Le premier homme à la première instance du football national évoque le dossier de la Faf formulé à la commission d’arbitrage de la Fifa.

    « Pour l’instant, on attend une réponse de la Fifa. Nous avons formulé notre dossier et nous verrons bien ce que ça va donner », révèle-t-il. Il est à rappeler que l’instance international a étudié le recours de la Faf, qui a été introduit juste après le match face au Cameroun, le 21 avril dernier, et devrait prononcer au verdict dans quelques semaines, mais, en revanche, la Faf n’a reçu aucune notification à propos du dossier formulé à la commission d’arbitrage de la Fifa il y a environ deux semaines.

    Après l’élimination de la sélection nationale de la prochaine coupe du monde au Qatar, Charaf-Eddine Amara a annoncé dans la foulée sa démission de la présidence de la Faf. Une démission qui n’a été toujours pas actée. Il poursuit ses fonctions le plus normalement du monde, en attendant la tenue de la prochaine assemblée général ordinaire du bureau fédéral. « Partir ou rester ? » On « en saura plus à l’issue de la prochaine assemblée général ordinaire », s’est-t-il contenté de dire.

    Reste à savoir maintenant s’il ira jusqu’au terme de son mandat ou bien s’il cédera sa place. Mais selon des indiscrétions, il serait revenu sur la décision de démissionner et est parti pour rester. « Les critiques ne m’importent pas, je demande seulement qu’elles soient objectives », a-t-il conclut.

    Le Midi Libre, 28/04/2022

    #Algérie #Cameroun #Match #Mondial #Bakary_Gassama #FIFA #FAF

  • Match Algérie-Cameroun: L’étau se resserre sur Gassama

    Match Algérie-Cameroun: L’étau se resserre sur Gassama – Maroc, Tunisie, Eto’o, Fédération camerounaise,

    Algérie – Cameroun : nouvelle bombe dans le dossier, Gassama aurait rencontré des intermédiaires d’Eto’o avant le match !

    Le journaliste de BeIN Sports Hafid Derradji vient de lâcher un sacré scoop.

    Selon ses informations, Bakary Gassama, au lieu de se rendre directement en Algérie pour arbitrer la rencontre, aurait fait des passages par Tunis et Rabat. Des escales pas anodines puisque selon ses informations, l’arbitre de la rencontre aurait à cette occasion rencontré des intermédiaires de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise.

    Rencontre, 26/02/2022

    #Algérie #Cameroun #Football #Mondial #Bakary_Gassama

  • La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez

    La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez

    La rupture du gaz algérien à l’Espagne emportera Sanchez – Maroc, Pedro Sanchez, Sahara Occidental

    En annonçant la rupture d’approvisionnement de son gaz naturel en cas de non-respect des engagements contractuels avec Madrid, l’Algérie vient remet l’Espagne à sa vraie place, lui ôtant ses manœuvres malveillantes.

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait indiqué samedi dernier que l’Algérie respecte son engagement avec son client espagnol, et cela ne veut absolument signifier que l’Algérie est naïve lorsqu’l s’agit de défendre ses intérêts suprêmes.

    Le président Tebboune a bien fait la part des choses en dissociant l’Etat espagnol de son gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez. Ce dernier avait déjà annoncé la couleur de l’estocade en indiquant au mois de février dernier à partir des Emirats Arabes Unis que son pays s’engagerait à assurer la sécurité énergétique du Makhzen. Une estocade qu’il confirmera avec son revirement au sujet de la question du Sahara Occidental dont son pays est responsable historiquement, en s’alignant sur la position de l’occupant marocain.

    Aujourd’hui, l’Algérie est en position de force, et son gaz à prix alléchant est très sollicité sur le marché mondial, soutenu par la crise ukrainienne et la décision de Moscou d’exiger le payement de l’achat de son gaz en roubles, pour répondre au gel de ses avoirs par l’Occident.

    Fermer le robinet, c’est mettre à nu les mensonges du Makhzen

    Fermer le robinet du gaz algérien à l’Espagne, mettra à nu les mensonges du Makhzen qui ne cesse d’induire son peuple en erreur en évoquant des découvertes de gisements pétroliers et gaziers par une entité britannique dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas les 250 mille livres Sterling, comme nous l’avons déjà révélé dans plusieurs articles publiés par Algérie54. Les mensonges du Makhzen ne se limitent pas uniquement aux découvertes fantomatiques des gisements pétroliers et gaziers, puisque les médias du Commandeur des croyants diffusent la relance du projet du gazoduc reliant le Nigeria à l’Europe via le Maroc, sachant que le coût du projet avoisine les 30 milliards de dollars, hors de portée de Rabat et du fameux fonds islamique basé à Londres.

    Algérie54, 27/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Gaz #PedroSanchez

  • L’Algérie peut doubler ses exportations de gaz

    L’Algérie peut doubler ses exportations de gaz – Sonatrach, marché européen, Russie, guerre ukrainienne,

    L’Algérie acteur stratégique de l’approvisionnement en énergie, peut doubler ses capacités d’exportation de gaz à 80 milliards de mètres cubes gazeux 2025/2027, sous réserve de sept conditions

    Sous réserve de sept conditions, l’Algérie horizon 2025/2027, pourrait doubler les capacités d’exportations de gaz environ 80 milliards de mètres cubes gazeux, actuellement entre 10/11% du marché européen, avec une part entre 20/25% de l’approvisionnement de l’Europe horizon 2025/2027.
    La première condition est l’amélioration de l’efficacité énergétique et une nouvelle politique des prix renvoyant au dossier de subventions. La deuxième condition est relative à l’investissement à l’amont pour de nouvelles découvertes d’hydrocarbures traditionnels, tant en Algérie que dans d’autres contrées du monde. « Sonatrach ayant une expérience internationale mais pouvant découvrir des gisements non rentables financièrement devant éviter les effets d’annonces avant de déterminer la réelle rentabilité . La troisième condition , est liée au développement des énergies renouvelables (actuellement dérisoire moins de 1% de la consommation globale) devant combiner le thermique et le photovoltaïque le coût de production mondial a diminué de plus de 50% et il le sera plus à l’avenir où , avec plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, l’Algérie a tout ce qu’il faut pour développer l’utilisation de l’énergie solaire.

    La quatrième condition , selon la déclaration de plusieurs ministres de l’Énergie entre 2013/2020, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 à des fins pacifiques, pour faire face à une demande d’électricité galopante. La cinquième condition, est le développement du pétrole/gaz de schiste, selon les études américaines , l’Algérie possédant le troisième réservoir mondial, d’environ 19 500 milliards de mètres cubes gazeux, mais qui nécessite, outre un consensus social interne, de lourds investissements, la maîtrise des nouvelles technologies qui protègent l’environnement et des partenariats avec des firmes de renom.

    La sixième condition, consiste en la redynamisation du projet GALSI, Gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie, qui devait être mis en service en 2012 d’une capacité de /8 milliards de mètres cubes gazeux. Espérons que la visite du premier ministre italien relancera ce projet La septième condition est l’accélération de la réalisation du gazoduc Nigeria-Europe via l’Algérie d’une capacité de plus de 33 milliards de mètres cuves gazeux mais nécessitant selon les études européennes de 2019 environ 20 milliards de dollars et nécessitant l’accord de l’Europe principal client. Cependant l’avenir appartenant à l’hydrogène comme énergie du futur 2030/2040

    En conclusion , la future stratégie énergétique affecte les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux. Pour l’Algérie , s’impose une stratégie d’adaptation par une nouvelle politique énergétique de l’Algérie, qui doit être définie par le conseil national de l ‘énergie, réactivé récemment par président de la république et placé sous son autorité (voir sous la direction professeur Mebtoul la premiere dossier -audit de Sonatrach entre 1974/1976, assisté des cadres dirigeants de Sonatrach et d’experts- 1976 – l’audit sur le prix des carburants dans un environnement concurrentiel assisté des cadres de Sonatrach, d’experts, du bureau d’Études Ernst & Young 2006/2007 Ministère Energie, le dossier pétrole et gaz de schistes « risques et opportunités » pour le gouvernement 2015, assisté de 20 experts).

    Il faut être réaliste du fait du désinvestissement, de la baisse de la production en volume physique, et de la forte consommation intérieure presque équivalente aux exportations tant pour le pétrole que le gaz, à court terme, l’Algérie pourrait augmenter, éventuellement, à travers le Transmed via l’Italie, 33 milliards de mètres cubes gazeux, fonctionnant en sous-capacités, à une capacité maximale entre 3/4 milliards de mètres cubes gazeux , le Medgaz via l’Espagne, la capacité ayant été portée de 8 milliards de mètres cubes gazeux à 10,5 depuis février 2022. L’Algérie a toujours honoré ses engagements internationaux en matière d’énergie , comme l’a souligné récemment lors de sa conférence de presse par le président de la république, respecté les clauses des contrats et cela est reconnu comme tel par ses partenaires étrangers étant un fournisseur fiable ( nos interviews à Alg24 et France 24 18/19/04/2022).

    La révision des prix du gaz n’est pas propre à l’Algérie où du fait de la conjoncture actuelle les prix ont plus que doublé, il est prévu selon les contrats des clauses de révision à des périodes définies, où par le passé lorsque les i étaient bas ceux sont l’Espagne et l’Italie qui avaient demandé une révision des prix à la baisse.

    Abderrahman Mebtoul, Professeur des universités, expert international docteur d’Etat 1974, directeur d’études ministère Energie-Sontrach 1974/1979-1990/1995-200/2008-2013/2015-président de la commission transition énergétique des 5+5+ de la méditerranée orientale +Allemagne en 2019 représentant l’Algérie

    #Algérie #Gaz #Exportations #Sonatrach

  • La guerre en Ukraine teste les réserves de blé de l’Algérie

    La guerre en Ukraine teste les réserves de blé de l’Algérie – inflation, sécheresse, produits alimentaires,

    La guerre en Ukraine teste les réserves de blé de l’Algérie dans un contexte d’inflation et de sécheresse
    Les approvisionnements en blé devraient être suffisants pour le reste de 2022. Mais le pays sera finalement contraint de sécuriser des quantités supplémentaires à des prix plus élevés.

    Alors que l’intervention militaire russe en Ukraine continue de perturber l’accès aux produits alimentaires, l’Algérie devrait disposer de réserves de blé suffisantes pour le reste de 2022. Mais une crise prolongée finira par exercer une pression sur l’approvisionnement et l’accès au blé du pays.

    Au début de la guerre, les autorités ont agi rapidement pour rassurer la population. Début mars, le ministre algérien de l’Agriculture, Mohamed Abdelhafid Henni, a déclaré : « L’Algérie a pris toutes les mesures pour que le marché national soit couvert et satisfasse pleinement les besoins céréaliers de tous les citoyens », ajoutant que les stocks du pays étaient « suffisants jusqu’à la fin de l’année en cours et ne sera pas affecté par les changements qui se produisent dans le monde.

    L’Algérie consomme un peu plus de 11 millions de tonnes de blé par an. La majorité, entre 7,5 millions et 8 millions de tonnes, est importée. Bien qu’il se soit principalement appuyé sur des fournisseurs européens tels que la France et l’Allemagne, le pays s’approvisionne également en blé du Canada et a recommencé à importer de Russie en 2021 après une interruption de cinq ans.

    Mourad Ouchichi, économiste et maître de conférences à l’Université de Béjaïa, a déclaré à Al-Monitor que « pour le moment, l’État n’aura aucun problème à sécuriser les approvisionnements, puisque les contrats de livraison de blé ont été signés il y a quelque temps ». En outre, l’Algérie récoltera sa production intérieure de blé en juin/juillet, ajoutant un peu plus de volume aux stocks existants.

    Cependant, « après décembre, les nouveaux contrats d’importation de blé devront être négociés, et donc l’Algérie devra payer aux prix actuellement gonflés », a déclaré Mourad Ouchichi.

    Les besoins d’importation seront probablement aggravés par les faibles rendements intérieurs. Même avant le début de la guerre, on s’attendait à ce que l’Algérie augmente ses importations de céréales. Selon le Département de l’agriculture des États-Unis (USDA), la production céréalière a chuté de 38 % au cours de la saison 2021/2022, en raison de conditions météorologiques défavorables. L’Algérie, comme le Maroc et la Tunisie voisins, souffre de la sécheresse. « Si nous avions eu plus de précipitations, nous aurions peut-être de meilleures réserves qui nous dureraient au-delà de décembre. Mais la production nationale ne sera pas aussi bonne que les autres années », a déclaré Mourad Ouchichi. L’Algérie a produit 3,9 millions de tonnes de blé au cours de la saison 2020/21, mais la production devrait tomber entre 3,6 millions et 2,5 millions de tonnes en 2021/2022, selon les chiffres de l’USDA .

    Cependant, alors que la probabilité d’une volatilité prolongée des marchés alimentaires augmente, les relations diplomatiques étroites de l’Algérie avec la Russie pourraient s’avérer utiles. Début avril, au milieu de la condamnation européenne et américaine de l’invasion, Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, a conduit une délégation d’envoyés arabes pour rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à Moscou. L’Algérie était le troisième acheteur d’équipements militaires russes en 2016-2020, dépensant 4,2 milliards de dollars sur cette période.

    Alors que la guerre en Ukraine et son impact sur les prix et la disponibilité mondiaux du blé se situent au-delà de 2022, les liens étroits d’Alger avec Moscou seront essentiels. « Si la crise dure plus longtemps, les pays producteurs de blé exporteront moins alors qu’ils essaient de sécuriser leurs propres approvisionnements », a déclaré Ouchichi à Al-Monitor. « Mais l’Algérie entretient de bonnes relations avec la Russie, qui est un exportateur mondial clé, et cela pourrait nous aider à sécuriser les quantités nécessaires. »

    La crise actuelle va continuer à faire grimper les prix alimentaires en Algérie, grand importateur de produits alimentaires. Le taux d’ inflation du pays a atteint 9,5 % en février, et le mécontentement social se poursuit après que les généraux algériens ont chassé Abdelaziz Bouteflika du pouvoir en avril 2019. Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la hausse des prix alimentaires n’aurait été qu’une autre mauvaise nouvelle pour l’autocratie militaire impopulaire de l’Algérie. .

    Mais le conflit en Ukraine a également fait grimper les prix mondiaux des hydrocarbures, qui représentent 95 % des recettes d’exportation et 60 % des revenus du gouvernement . Riches une fois de plus des revenus du gaz et du pétrole, les dirigeants algériens sont désormais mieux équipés pour faire face à l’instabilité, qu’elle provienne du mécontentement populaire chez eux ou de la volatilité des prix des céréales à l’étranger.


    Al Monitor, 25 avril 2022

    #Algérie #Blé #Inflation

  • Algérie. Le Ramadhan de tous les ratages

    Algérie. Le Ramadhan de tous les ratages

    Algérie. Le Ramadhan de tous les ratages – Flambée des prix, baisse du pouvoir d’Achat, gréves…

    Le mois de Ramadhan-2022 s’achève avec un goût d’amertume. Loin des craintes de la pandémie virale, les algériens se sont retrouvés face à de multiples difficultés : flambée des prix, détérioration du pouvoir d’achat et mécontentement des travailleurs face à des revendications non satisfaites.

    Dès le début du mois sacré, les prix qui étaient déjà à un niveau critique ont brusquement flambé. Aucun produit n’a été épargné au point où les consommateurs ont eu du mal à se procurer les denrées nécessaires à l’alimentation pour un mois des plus exigeants. « Nous enregistrons actuellement une augmentation sans précédent de tous les prix de produits à large consommation à une échelle entre 15 à 30 % » a déclaré récemment l’économiste Souhil Meddah. Une situation où rien n’échappe à la logique des prédateurs et spéculateurs provoquant des pénuries et des tensions sur des produits tels que la semoule, la farine ou encore l’huile de table. Malgré les assurances du gouvernement sur la disponibilité des produits et la création de marchés de proximité, les prix ne se sont pas stabilisés. La fin de ce mois et en prévision de l’Aïd, les familles ont été surprises par la cherté des vêtements qui ont atteint des seuils intolérables.

    Le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, a déclaré avant-hier dans un communiqué que « les prix des vêtements de l’Aïd enregistre une augmentation de 20 % » en précisant dans la foulée que « la plupart des vêtements sont de fabrication turque et sont plus chers par rapport à ceux importés de Chine ». Le plan B consiste ainsi à trouver de subterfuges pour de consommateurs assommés par l’amère vérité des prix. Il y a ceux qui peuvent gérer des stocks de produits alimentaire craignant encore le retour des pénuries et d’autres se ruent vers les friperies pour trouver les « occasions » de vêtements déjà portés et donc peu coûteux.

    La situation sociale est telle que les horizons ne sont pas encore clairs. La conduite d’une grève des syndicats autonomes pour 2 jours s’est faite entendre par les militants syndicaux et travailleurs pour protester sur la dernière grille indiciaire portant sur l’augmentation des salaires. Les syndicats auraient exigé de revoir le point indiciaire en le portant à 100 DA et c’est beaucoup plus que ce qui est actuel. Le gouvernement, qui a annoncé il y a quelques jours une augmentation des salaires, promet de la revoir dès le début de l’année 2023. Pour apaiser un peu le front social en ébullition depuis quelques jours, le président de la République a également interdit aux entreprises de procéder au licenciement de travailleurs et de procéder au paiement de l’indemnité chômage. Deux décisions inscrites dans le registre de la paix sociale en attendant de revoir même le système de retraite à travers une réforme très attendue.

    Par : FAYÇAL ABDELGHANI

    Le Midi Libre, 28/04/2022

    #Algérie #Ramadhan #Prix #Inflation #pouvoir_dAchat #gréves

  • Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols !

    Algérie-Espagne. Incorrigibles socialistes espagnols ! – Sahara Occidental, Algérie, Maroc, Pedro Sanchez, Jose Manuel Albares, PSOE,

    par Rabah Toubal

    La dernière sortie scandaleuse concernant le Sahara occidental, affichée par M. Pedro Sanchez, le chef socialiste du gouvernement espagnol, ne devrait guère étonner les observateurs avertis de l’évolution de la situation politique, économique et sociale en Espagne, qui n’a plus rien à voir avec les positions progressistes exprimées et défendues depuis la création du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1879 et qui se définit comme «un parti politique espagnol de centre-gauche social-démocrate». L’histoire de ce parti est parsemée de reniements, de retournements, voire même de trahisons, qui l’ont largement discrédité et réduit à sa portion congrue, notamment depuis le départ de Felipe Gonzalez, qui a dirigé l’Espagne entre 1982 et 1996. En effet, en 1993, Felipe Gonzalez était au milieu de son quatrième mandat caractérisé par une grave crise politique, économique et sociale. La movida s’essoufflait visiblement. Malgré les années fastes, 1982-1992, où les fonds structurels et de cohésion de la CEE coulaient à flots sur ses nouveaux membres, de la rive Nord de la Méditerranée, comme l’Espagne et la Grèce, ainsi que le Portugal.

    Pour sa part, l’Algérie voisine était confrontée à un terrorisme barbare, qui menaçait les fondements mêmes de l’Etat algérien. Chaque jour, la presse des pays voisins, de l’Ouest, de l’Est, du Nord et d’ailleurs, consacre ses «unes» aux massacres, qui avaient eu lieu dans différents quartiers, villages et villes algériens et annonce «la chute prochaine du régime algérien».Mais notre pays, grâce à la résistance héroïque de son peuple et de sa glorieuse Armée populaire, digne héritière de l’ALN, continue à honorer ses engagements de livraison, dans les délais convenus, de gaz, de pétrole et d’autres produits dérivés, à ses clients de la région et à travers le monde entier, dont l’Espagne, l’Italie, les Etats-Unis d’Amérique et la France étaient parmi les principaux.

    Par ailleurs, après leur échec à Saint-Egidio, les partisans et artisans de ce processus, que le gouvernement algérien a rejeté «globalement et dans les détails», selon la formule historique de M. Ahmed Attaf, ancien MAE algérien, s’agitaient pour réunir «un 2ème Saint-Egidio», en Espagne, avec la bénédiction des autorités socialistes espagnoles, très actives au sein de l’Internationale socialiste, qui était ouvertement hostile au gouvernement algérien et soutenait puissamment le FFS, aidé par le quatuor Felipe Gonzalez, Président du gouvernement espagnol, Javier Solana, MAE, Josep Borell, ministre et Miguel Angel Moratinos, ancien ambassadeur au Maroc, DG Afrique et Maghreb, puis MAE et haut Représentant de l’UE.

    Mais, ni la recrudescence des activités criminelles des terroristes armés, formés et soutenus financièrement par plusieurs pays, ni les incitations de l’OTAN aux populations algériennes à quitter leur pays pour déferler en masse sur les côtes espagnoles, où des infrastructures d’accueil avaient été érigées, n’avaient tenté les Algériens et Algériennes à fuir massivement leur pays, en quasi guerre civile, dans des embarcations de fortune, comme nos enfants, frères et sœurs le font aujourd’hui alors que notre pays jouit d’une stabilité et d’une sécurité que beaucoup de pays du Nord et du Sud nous envient. Ils étaient restés dignes et avaient stoïquement résisté aux offensives barbares et avaient battu les terroristes et leurs soutiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

    En mai 1996, la page Felipe Gonzalez, et ses manœuvres au sein de l’Internationale socialiste, contre notre pays, qui lui avait pourtant offert l’asile politique, dans les années 1970, alors qu’il était opposant au régime du Général Franco, a été définitivement tournée, avec l’élection triomphale de José Maria Aznar, président du Parti populaire espagnol, qui, à l’instar des Forces armées espagnoles, classait le Maroc comme «la première menace pour l’Espagne, dans la région» et a entretenu, durant ses mandats, des relations difficiles avec la «dangereuse» monarchie alaouite. La récente position de Pedro Sanchez reflète amplement la duplicité et le jeu particulièrement trouble et malsain qui ont presque toujours été ceux des Socialistes espagnols, en particulier, et d’autres pays d’Europe occidentale, en général, vis-à-vis de notre pays, dont l’immense territoire et les richesses de son sous-sol, de sa zone économique exclusive marine et son espace ont toujours fait l’objet de convoitise de la part de ses voisins.

    Contrairement au Maroc, connu pour la vassalité de ses dirigeants envers l’Occident aujourd’hui dominé et mené par l’Amérique de Joe Biden, plus dominatrice et agressive que jamais, comme elle le fait contre la Russie et la Chine notamment. En tout état de cause, la courte visite officielle d’amitié et de réconciliation, que M. Pedro Sanchez a effectuée au Maroc, le 7 avril 2022 et l’accueil royal qui lui a été réservé à Rabat, au moment où le Parlement espagnol était réuni pour condamner avec une résolution, certes non contraignante pour le gouvernement, l’initiative de ce dernier sur le Sahara occidental et les propos* tenus hier par M. José Manuel Albares, chef de la diplomatie espagnole sur les déclarations concernant l’évolution des relations algéro-espagnoles, du Président Abdelmadjid Tebboune, lors de sa dernière rencontre avec des représentants de médias algériens, vont certainement envenimer davantage les relations entre les deux pays voisins, déjà lourdement tendues et perturbées par la surenchère dangereuse du Président du gouvernement espagnol.

    Que cherchent les socialistes espagnols, qui, contrairement à leurs homologues portugais, à Timor Est, n’assument pas leur responsabilité historique en livrant le peuple sahraoui, pieds et poings liés à une monarchie absolue rétrograde et expansionniste, avec la complicité active de leurs alliés occidentaux et arabes ?

    Le Quotidien d’Oran, 28/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez #JoseManuelAlbares

  • Eau, énergie, sécurité alimentaire: enjeux majeurs pour l’Algérie

    Eau, énergie, sécurité alimentaire: enjeux majeurs pour l’Algérie

    Eau, énergie, sécurité alimentaire: enjeux majeurs pour l’Algérie – Ahmed Souahlia, crise des marchés internationaux,

    L’expert économique, docteur Ahmed Souahlia, a estimé que l’Algérie fait le pari de donner un bon départ à l’économie nationale en diversifiant ses produits et ses revenus en devises fortes, surtout à la lumière de la volonté forte et d’une approche claire des Pouvoirs publics, qui nécessite des moyens et des outils pour réaliser le décollage économique souhaité.


    S’exprimant hier sur les ondes de la chaîne 1 de la Radio algérienne, Souahlia a expliqué que les indicateurs économiques sont liés aux différents défis que connaît l’Algérie, notamment externes, à la lumière des effets de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie mondiale, en plus de la crise ukrainienne, qui jettera une ombre sur l’économie nationale.

     » Ces données ont incité les hautes autorités du pays, dirigées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à prendre soin de la sécurité alimentaire, hydrique, économique et énergétique et à diversifier nos investissements pour que l’Algérie soit en position stable et que 2022 soit une année économique avec excellence « , a ajouté l’économiste.

    Souahlia a exigé que ce défi soit accompagné d’une  » révision de la loi sur les investissements, des procédures fiscales et bancaires qui doivent accompagner ces investissements afin de les développer et motiver les hommes d’affaires à accéder aux marchés intérieurs et extérieurs et assurer notre sécurité de nos propres mains « . Cependant, l’expert en économie a souligné que  » les obstacles qui empêchent l’économie nationale de décoller peuvent être levés, surtout avec la présence de la volonté des autorités de lever les obstacles bureaucratiques devant les hommes d’affaires et les entreprises et ouvrir des canaux de dialogue et de consultation avec eux pour connaître les obstacles et les problèmes auxquels ils sont confrontés « .

    En ce qui concerne les priorités du gouvernement afin de réaliser le développement économique à la lumière des complexités mondiales et de la crise des marchés internationaux, Souahlia a expliqué que les plus grands défis actuels sont la réalisation de la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, d’autant plus que l’Algérie dispose de tous les ingrédients naturels et humains pour atteindre ce but.

    Lors de son entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, samedi soir, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant l’importance d’augmenter la production nationale des produits agricoles, notamment les céréales, en vue de réaliser la sécurité alimentaire.

    Le chef de l’État a indiqué que  » la solution radicale face à l’envolée des cours des produits alimentaires et à leur pénurie sur les marchés internationaux est de renforcer la production nationale « . L’Algérie a été classée par le Programme Alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, première en Afrique en matière de sécurité alimentaire. Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, publiée récemment sur son site web, le PAM a classé l’Algérie dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil.

    Ainsi, l’Algérie est répertoriée dans la même catégorie que la majorité des pays européens, des Etats-Unis, du Canada, de la Chine, de la Russie, du Brésil et de l’Australie, entre autres.

    H. M.

    Lemaghreb.dz, 28/04/2022

    #Algérie #Economie

  • Algérie. L’édification d’un pays fort, sûr et prospère

    Algérie. L’édification d’un pays fort, sûr et prospère

    Algérie. L’édification d’un pays fort, sûr et prospère – remaniement, reprise économique,

    « Notre mémoire, que nous n’abandonnerons jamais, est la source intarissable, dans laquelle nous puisons pour relever les défis quelles que soient leur nature et origine pour renforcer les fondements de notre force et de l’unité de notre nation « . Ce passage de l’allocution prononcée mardi par le général de corps d’armée, Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP lors d’une visite de travail et d’inspection au siège du Commandement de la 8ème Division Blindée en 2ème Région militaire, a une profonde signification dans la mesure où c’est l’édification d’un pays fort, sûr et prospère qui est visée. Un processus où le rôle du citoyen est majeur, voire indispensable. Ce rôle a été mis en avant par le chef d’état-major de l’ANP.  » A ce titre, le rôle du citoyen, qui fait preuve de conscience et de patriotisme, face aux différentes menaces, n’est pas moins important que celui qui incombe à nos vaillantes unités sur le terrain.

    De ce fait, il lui revient aujourd’hui, bien plus que dans le passé, de faire preuve de discernement et de contribuer avec son grand sens patriotique à la préservation de la sécurité et la stabilité de notre pays, afin de déjouer toutes les tentatives des ennemis de la Nation. Cette nation pour laquelle des millions de Chouhada se sont sacrifiés tout au long de sa grande Histoire « .

    De tout ce qui précède, l’impératif de veiller à la pérennité de cette voie doit être un  » devoir  » pour tous surtout que l’étape actuelle se concrétise et prépare les conditions pour doter le pays de moyens de sa politique, la construction autour de la Nation d’un renouveau national et la reprise économique. A ce propos, certains analystes sont convaincus qu’après le remaniement ministériel évoqué par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune lors de l’entrevue accordée samedi dernier à des représentants de la presse nationale, il faut s’attendre à un  » assainissement profond « . Désormais, les choses vont changer et une nouvelle étape se dessine pour répondre à une nouvelle stratégie socio-économique, mieux adaptée aux spécificités nouvelles de la société algérienne. Il s’agit en fait d’une phase dictée par l’évolution de la société.

    Une période de « reformatage » de l’économie nationale pour inclure davantage de croissance, afin que toute la vie nationale se sente incluse et exprimée dans ce processus de renouveau économique et social.

    Ce n’est pas sans raison si le général de corps d’Armée, Saïd Chengriha met l’accent sur le rôle du citoyen dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays, ce qui pourrait attester d’une certaine forme de développement politique, économique et social. Aussi, être vigilant, c’est être conscient que l’Algérie vit une expérience historique et face aux menaces qui pèse sur elle, le citoyen se doit de se mobiliser au quotidien pour protéger cette stabilité, défendre l’unité nationale et barrer la voie à l’anarchie, ennemie de toute démocratie, de toute émancipation et de tout progrès.

    Le programme politique en vigueur, les réformes politiques, les textes en valeur, ont besoin davantage d’hommes chargés de les appliquer et c’est là l’action  » urgente  » qu’attend le citoyen. Donc un rendez-vous avec l’histoire où le peuple sera encore une fois de plus fidèle pour relever ce grand défi.
    B. C.

    Lemaghreb.dz, 28/04/2022

    #Algérie #Remaniement #Chouhada

  • Algérie : Plaidoirie pour un gouvernement « opérationnel »

    Algérie : Plaidoirie pour un gouvernement « opérationnel »

    Algérie : Plaidoirie pour un gouvernement « opérationnel » – Ukraine, contexte international, Libye, sécurité alimentaire, stocks de guerre, révision des prix, hégémonie,

    Un remaniement ministériel interviendra inéluctablement dans les prochaines semaines. Au-delà du rendement domestique, caractérisé par des départements qui fonctionnent, d’autres moins, ou pas du tout, c’est surtout le contexte international qui impose des réglages nécessaires au staff gouvernemental.

    La guerre en Ukraine a littéralement ouvert la boîte à Pandore. Mille et une surprises ont jailli de la boîte fermée et exigé d’en tenir compte. La sécurité alimentaire, les stocks de guerre, la révision des prix, le jeu de stratégies de puissances qui reprend à nos portes sud et sud-est, le pétrole, porté par les tensions en Ukraine et en Libye, les relations qui se nouent et se dénouent au gré de cette guerre totale qui refuse de dire son nom. En fait, autant d’indices qui imposent à l’Algérie de se doter d’un gouvernement à la mesure des défis et des challenges.

    En fait, depuis la fin de la guerre froide, nous n’avons jamais eu le sentiment d’un monde aussi instable, un affrontement de puissances donnant l’image d’un monde semi-chaotique. Longtemps donnés pour être des pays puissants, les Européens sont ceux qui en souffrent le plus et en souffriront encore plus ; pour une fois, le désordre mondial n’est pas en Afrique ou en Asie, mais bel et bien en Europe, au sein des démocraties européennes. Et c’est là un paramètre à saisir au vol.

    Brusquement, on est passé d’un monde unipolaire avec la superpuissance non contestée des États Unis à un monde en gestation, qui se tortille dans ses douleurs de l’enfantement. L’Amérique qui était certaine d’avoir gagné la guerre froide, et donc le droit d’imposer au monde un nouvel ordre mondial se réveille subitement sur de nouveaux paradigmes qui lui posent de sérieux problèmes. La Chine, la Russie, l’Iran, le Pakistan, la Corée du Nord et l’Inde s’imposent comme des puissances mondiales dans les domaines militaires, économiques et énergétiques; de même, des puissances régionales haussent le ton et font entendre leurs récriminations.

    Quel monde va nous livrer au bout du compte ce désordre planétaire?

    Déjà nous assistons à l’émergence de nouvelles puissances qui poussent les Américains des épaules. Chaque partie va tracer ses propres frontières politiques et géostratégiques. Cela aboutit par exemple à la guerre Russie-Otan où l’Ukraine constitue uniquement un terrain de jeu, ou, plus militairement : le théâtre des opérations.

    Les États Unis ne sont plus seuls : cette réalité a fragilisé les équilibres du monde

    L’Express,  28 avril 2022

    #algérie #ukraine #inflation