Catégorie : Algérie

  • Algérie. Le fléau des transferts illicites de devises persiste

    Algérie. Le fléau des transferts illicites de devises persiste – police des frontières, douanes, DGSN, crimes économiques,

    Pas moins de 28 tentatives de transferts illicites de devises, ont été déjoué par les services de la police aux frontières (PAF) depuis le début de l’année à travers les postes frontaliers du pays. C’est du moins ce qu’a assuré aujourd’hui un communiqué de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui précise que 32 personnes, dont 03 ressortissants étrangers, impliqués dans ces affaires ont été arrêté, et présenté aux autorités judiciaires. Ces opérations de Police qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre les crimes économiques, ont également permis la saisie de 506.180 euros, 33.650 dollar américain, 7380 dollar canadien et 6800 livres sterling.

    by Oussama Khittouche

    L’Algérie aujourd’hui, 25/04/2022

    #Algérie #Devise

  • La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte

    La Libye perturbe les relations entre l’Algérie et l’Égypte – Dbeibah, Bashagham Khalifa Haftar, Éthiopie, Nigeria, Afrique du Sud, G4,

    Les relations entre l’Égypte et l’Algérie sont « en jeu » en raison de divergences de vues marquées sur le dossier libyen, a révélé une source diplomatique égyptienne au site d’information Al-Araby Al-Jadeed.

    La source a déclaré que les responsables égyptiens ont été surpris par l’accueil réservé par le président algérien Abdelmadjid Tebboune au Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibeh et par le fait qu’il n’a pas cherché à persuader Dbeibeh de céder le pouvoir à Fathi Bashagha, élu par la Chambre des représentants de l’Est, mais de le soutenir.

    « Dbeibeh s’est récemment tourné vers l’Algérie pour obtenir un soutien, profitant de son refus de prolonger la phase de transition en Libye et d’organiser des élections dès que possible », a déclaré la source.

    La tension dans les relations égypto-algériennes a atteint son paroxysme en février, lorsque l’Algérie, l’Éthiopie, le Nigeria et l’Afrique du Sud ont annoncé la formation du Groupe des quatre nations (G4) dans le but d’aborder diverses questions touchant l’Afrique.

    La source a expliqué que les dirigeants politiques égyptiens estimaient que cette initiative les visait directement, d’autant plus que l’alliance comprenait l’Éthiopie, tandis que l’Algérie n’avait pas contacté Le Caire pour y adhérer.

    Le diplomate a souligné que la question est devenue un conflit égypto-algérien sur le territoire libyen, chaque partie soutenant l’un des deux gouvernements rivaux, tout en notant que « la véritable crise pour Le Caire est la conformité de la position algérienne avec la position de la mission de l’ONU, qui bénéficie d’un soutien international plus large. »

    Le président algérien avait laissé entendre qu’il existait des divergences avec l’Égypte sur le dossier libyen dans une interview diffusée par la télévision d’État samedi soir.

    « Le gouvernement libyen qui jouit de la légitimité internationale est le gouvernement de Dbeibeh », a déclaré Tebboune dans l’interview, ajoutant que l’Algérie est engagée et adhère à la légitimité internationale qui soutient le gouvernement internationalement reconnu, soulignant son rejet de la mesure unilatérale que l’Égypte avait poussée concernant la nomination du gouvernement de Bashagha.

    Monitor de Oriente, 26/04/2022

    #Algérie #Egypte #Libye #Dbeibah #Bashagha

  • Comment développer la coopération entre l’Algérie et la France de Macron ?

    Comment développer la coopération entre l’Algérie et la France de Macron ? Mémoire, colonisation, Maroc, Tunisie, Moyen-Orient,

    Abderrahmane MEBTOUL
    Professeur des universités, expert international, docteur d’Etat en sciences économiques -1974- membre de plusieurs organisations internationales

    Monsieur Emmanuel Macron vient d’être élu président de la république française lors du scrutin du 24 avril 2022 mais le déterminant sera les élections législatives devant avoir une majorité pour appliquer effectivement son programme, dans la mesure où le premier ministre futur sera issu de la majorité parlementaire J’espère que les relations algéro- françaises trouveront une nouvelle dynamique par la reconnaissance, du devoir de mémoire et du fait colonial, afin d’entretenir une relation apaisée , le renforcement de la coopération économique sur la base d’un partenariat gagnant /gagnant , et sur le plan politique et sécuritaire garantir ensemble la stabilité de la région méditerranéenne et africaine.

    1.-Nos deux pays doivent avoir une vision commune de leur devenir, et ce afin de contribuer ensemble à la stabilité régionale, conditionnée par un véritable co-développement. S’il ne s’agit nullement d’occulter la mémoire, indispensable pour consolider des relations durables entre l’Algérie et la France, il s’agit bien, en ce monde impitoyable où toute nation qui n’avance pas recule, de préparer l’avenir, ensemble et dans le respect mutuel. Pour ma part, au cours de différentes rencontres avec d’importantes personnalités politiques et économiques, j’ai souligné que l’Algérie entend ne pas être considérée comme un simple marché. Et c’est dans ce cadre que doit se déployer un co-partenariat entre l’Algérie et la France, loin de tout préjugé et esprit de domination. C’est dans le contexte de la quatrième révolution économique mondiale que doit être appréhendée une approche réaliste du co-partenariat entre l’Algérie et la France. Au niveau mondial, nous assistons à l’évolution d’une vision purement matérielle, caractérisée par des organisations hiérarchiques rigides, à un nouveau mode d’accumulation fondé sur la maîtrise des connaissances, des nouvelles technologiques et des organisations souples en réseaux comme une toile d’araignée à travers le monde, avec des chaînes mondiales segmentées de production où l’investissement, en avantages comparatifs, se réalise au sein de sous-segments de ces chaînes.

    2.- Comme le note justement mon ami Jean-Louis Guigou, président de l’Ipemed (Institut de prospective économique du monde méditerranéen, à Paris), il faut faire comprendre que, dans l’intérêt tant des Français que des Algériens – et plus globalement des Maghrébins et des Européens ainsi que de toutes les populations sud-méditerranéennes -, les frontières du marché commun de demain, les frontières de Schengen de demain, les frontières de la protection sociale de demain, les frontières des exigences environnementales de demain… doivent être au sud du Maroc, au sud de la Tunisie et de l’Algérie, et à l’est du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de la Turquie, passant par une paix durable au Moyen-Orient, les populations juives et arabes ayant une histoire millénaire de cohabitation pacifique. Plus précisément, l’Algérie et la France présentent l’une et l’autre des atouts et des potentialités pour la promotion d’activités diverses et cette expérience peut être un exemple de ce partenariat global devenant l’axe privilégié du rééquilibrage du sud de l’Europe, par l’amplification et le resserrement des liens et des échanges sous différentes formes.

    3.-Les échanges entre l’Algérie et la France bien qu’en baisse peuvent être intensifiés dans tous les domaines : agriculture, industrie, services, tourisme et éducation, sans oublier la coopération dans le domaine militaire, où l’Algérie peut être un acteur actif, comme le montrent les efforts d e l’ANP et des différentes forces de sécurité en vue de la stabilisation de la région. Par ailleurs, n’oublions pas le nombre de résidents d’origine algérienne en France, qui dépasseraient les 4 millions, dont 2 millions de binationaux. Quel que soit son nombre exact, la diaspora représente un élément essentiel du rapprochement entre l’Algérie et la France, car elle recèle d’importantes potentialités intellectuelles, économiques et financières.

    La promotion des relations entre l’Algérie et sa communauté émigrée doit mobiliser à divers stades d’intervention l’initiative de l’ensemble des parties concernées, à savoir le gouvernement, les missions diplomatiques, les universités, les entrepreneurs et la société civile. En ce moment de tensions géostratégiques avec les tensions en Ukraine qui entrainera une nouvelle reconfiguration mondiale , des tensions au niveau de la région méditerranéenne et africaine , avec notamment le terrorisme, le rapprochement entre de nos deux pays est nécessaire pour une intensification de la coopération entre la France et l’Algérie via l’Europe, à la mesure du poids de l’histoire qui nous lie. Mais les étrangers ne feront pas les réformes à notre place : l’Algérie sera ce que les Algériennes et les Algériens voudront qu’elle soit, en supposant que les réformes structurelles indispensables se fassent, si elle veut éviter sa marginalisation, personne pouvant faire les réformes à notre place.

    4.-L’Algérie peut donc surmonter les difficultés actuelles et être un acteur actif au sein de la région méditerranéenne et africaine. Il faut éviter toute sinistrose dans la vision de l’Algérie, car la situation est différente de celle de 1986 : outre une jeunesse dynamique, la dette extérieure, inférieure à 4 milliards de dollars, et des réserves de change de 44 milliards de dollars au 31/12/2021 offrent un répit.. Pourtant, la réussite du partenariat industriel, national et international, n’est pas réalisable sans une gouvernance centrale et locale rénovée, une vision cohérente se fondant sur des réformes structurelles tant politiques, sociales, économiques – dont le marché financier, le foncier, le marché du travail et surtout la réforme du système socio-éducatif, pilier de tout processus de développement, étant à l’aube de la quatrième révolution technologique. Les tactiques doivent s’insérer au sein de l’objectif stratégique de maximiser le bien-être social de tous les Algériens.

    Face aux nombreux nouveaux défis qui attendent notre pays afin de le hisser au rang de pays émergents, à moyen et long terme, l’Algérie acteur reconnu par la communauté internationale comme facteur de stabilité de la région, se doit d’engager des réformes structurelles supposant un large front social interne de mobilisation, tolérant les différentes sensibilités. Pour cela, la domination de la démarche bureaucratique devra faire place à la démarche opérationnelle économique, qui aura des impacts positifs à terme.

    En résumé ,tout pays défend ses intérêts propres n ‘existant pas de sentiments dans les relations internationales.. Avec l’élection de monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française;; espérons que ce quinquennat permette le renforcement de la coopération entre les deux pays. L’intensification de la coopération ne sera possible , tout en n’oubliant pas le devoir de mémoire, que si l’Algérie et la France ont une approche réaliste du co-partenariat et une vision commune de leur devenir.

    L’Algérie et la France sont des acteurs incontournables pour la stabilité de la région, et toute déstabilisation de l’Algérie aurait des répercussions géostratégiques négatives sur l’ensemble de la région méditerranéenne et africaine, comme je l’ai souligné avec force dans plusieurs interviews à la télévision France 24, à Africapresse Paris et à l’American Herald Tribune, USA. Les tensions actuelles entre l’Algérie et la France peuvent être surmontées Il s’agit d’entreprendre ensemble dans le cadre du respect mutuel. C’est dans ce cadre que doit rentrer un partenariat gagnant-gagnant entre l’Algérie et la France, loin de tout préjugé et esprit de domination.

    #Algérie #France #Macron

  • Algérie-Espagne : Bourde médiatique d’Albares et crise croissante

    Algérie-Espagne : Bourde médiatique d’Albares et crise croissante – Sahara Occidental, Maroc, Pedro Sanchez, Jose Manuel Albares,

    Les relations entre Alger et Madrid connaissent depuis hier un nouveau pic de crispation et semblent s’acheminer vers une crise durable. A l’origine de la contraction inattendue, les déclarations incontrôlées du chef de la diplomatie espagnole qui a dit ne plus vouloir «alimenter des polémiques stériles» au sujet de la divergence de point de vue entre l’Algérie et l’Espagne sur la question du Sahara occidental. Et que l’important est que la partie algérienne respecte le contrat d’approvisionnement en gaz. Une sortie mal appréciée par la diplomatie algérienne, dont la réaction immédiate s’est manifestée en langage cru. L’Ambassadeur Amar Belani a qualifié les propos du ministre espagnol de «lamentables» et «totalement inacceptables».

    Par Lyes Sakhi

    Les tensions entre l’Algérie et l’Espagne ont connu, une nouvelle fois, un pic de crispation après les déclarations, lundi 25 avril, du ministre espagnol des Affaires étrangères.
    Dans une déclaration à la radio Onda Cero, José Manuel Albares a dit ne «pas vouloir alimenter des polémiques stériles» avec l’Algérie après la condamnation par le président de la République, M. Tebboune, du revirement espagnol sur la question du Sahara occidental. «Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles, mais l’Espagne a pris une décision souveraine dans le cadre du droit international et il n’y a rien d’autre à ajouter», a déclaré le chef de la diplomatie espagnole. José Manuel Albares était interrogé sur les propos du chef de l’Etat qui a qualifié en guise de confirmation de la position algérienne, samedi dernier dans la soirée, d’«inacceptable moralement et historiquement» le revirement de l’Espagne en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental.

    «Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, ndlr) a tout cassé», a fustigé M. Tebboune avant d’assurer que l’Algérie ne «renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne quelles que soient les circonstances». «De toutes ces déclarations, ce que je retiens c’est la garantie totale de l’approvisionnement en gaz algérien à l’Espagne et le respect des contrats internationaux», a souligné lundi M. Albares.

    En réaction, l’ambassadeur Amar Belani, envoyé spécial chargé du Sahara occidental et des pays du Maghreb, a qualifié les propos du ministre des Affaires étrangères espagnol de «lamentables et totalement inacceptables». «Les propos désobligeants tenus par le ministre Albares en réaction à la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune sont lamentables et totalement inacceptables», a-t-il assené.

    Selon le diplomate, ces propos «ne contribueront certainement pas à un retour rapide à la normale dans les relations bilatérales et le ministre espagnol devra en assumer les conséquences». Amar Belani affirme que le ministère des Affaires étrangères espagnol a tenté de faire machine arrière sur les propos qu’il a tenus à l’égard du président de la République. «Son département ministériel a beau démarcher la presse espagnole pour essayer de rectifier le tir, nous disposons de l’enregistrement sonore qui confirme que le ministre a bien tenu des propos offensants qui sont aux antipodes de la correction et de la bienséance protocolaire», ajoute-t-il. Près d’un quart du gaz importé par l’Espagne est venu d’Algérie au premier trimestre 2022.

    Reporters, 26/04/2022

    #Algérie #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Albares #Sanchez

  • Sahara occidental : Le torchon brûle entre Alger et Madrid

    Sahara occidental : Le torchon brûle entre Alger et Madrid – Espagne, Algérie, autonomie, Abdelmadjid Tebboune, Jose Manuel Albares, Pedro Sanchez,

    Rien ne va plus entre Alger et Madrid. La brouille diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne à propos du revirement du Gouvernement Sanchez sur la question du Sahara occidental prend de l’ampleur. Samedi, le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui a réitéré les engagements de l’Algérie envers la question sahraouie, mais aussi ses engagements gaziers envers malgré la brouille, avait souligné les conditions d’une détente des rapports et d’une réouverture des canaux de communication diplomatique entre les deux pays, soit un retour à la légalité internationale. Chose que le gouvernement Sanchez n’a semble-t-il pas apprécié. Et la réaction est venue par la voix de son ministre des affaires étrangères José Manuel Albares a opté pour un langage peu cavalier et empreint de désinformation à l’égard de l’Algérie. Un propos jugé inacceptable à Alger.

    Dans ce sens, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié lundi les propos du chef de la diplomatie espagnole, en réaction à la déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de « désobligeants », « offensants » et »inacceptables ». Les propos « désobligeants » tenus par le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, en réaction à la déclaration du président de la République, sont « inacceptables » et « ne contribueront certainement pas à un retour rapide à la normale dans les relations bilatérales », a indiqué l’Envoyé spécial au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. « Le ministre espagnol devra en assumer les conséquences », a-t-il ajouté. Selon M. Belani, le département ministériel d’Albares « a beau démarcher la presse espagnole pour essayer de rectifier le tir, nous disposons de l’enregistrement sonore qui confirme que le ministre a bien tenu des propos offensants qui sont aux antipodes de la correction et de la bienséance protocolaire ».

    Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a réitéré samedi soir la position officielle de l’Algérie concernant que le revirement de Madrid sur la question du Sahara occidental indiquant qu’elle était « éthiquement et historiquement inadmissible », soulignant que le retour à la normale des relations algéro-espagnoles était tributaire de l’application du droit international. »L’Espagne ne doit pas oublier que sa responsabilité est toujours engagée au Sahara occidental, du fait de son statut de puissance administrante du territoire aux yeux du droit international, et ce, tant qu’une solution, quel que soit sa nature, n’a pas été trouvée à la question du Sahara occidental, une responsabilité que Madrid semble ignorer », a précisé le Président Tebboune lors de sa rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale. « Le Gouvernement espagnol n’a pas écouté les opinions des autres à propos de la question sahraouie, même si elles ont été évoquées au Parlement et par l’opinion publique espagnoles. Nous n’interférerons pas dans les affaires internes de l’Espagne, mais l’Algérie, en tant que pays observateur dans le dossier du Sahara occidental, ainsi que les Nations unies, considèrent que l’Espagne est la puissance administrante du territoire tant qu’une solution n’a pas été trouvée à ce conflit », a indiqué le Président Tebboune. Il a souligné que l’Espagne ne doit pas oublier sa responsabilité historique, affirmant que l’Algérie « ne renoncera ni au Sahara occidental ni à la Palestine, car étant deux questions de décolonisation. »

    Chokri Hafed

    La Sentinelle, 26/04/2022

    #Algérie #Espagne #SaharaOccidental #WesternSahara

  • Algérie. Décisions opportunes

    Algérie. Décisions opportunes

    Algérie. Décisions opportunes – Abdelmadjid Tebboune, tarifs des billets, période estivale, Air Algérie,

    La saison estivale s’annonce sous de bons augures pour notre communauté nationale établie à l’étranger. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé dimanche passé, de réviser les tarifs des billets de transports aérien et maritime de manière à encourager nos compatriotes à opter pour les entreprises nationales de transport. La décision, tant attendue et fortement espérée depuis belle lurette, a fini par être prise. Elle ne manquera pas de mettre du baume au cœur de nos ressortissants qui n’ont jamais cessé de réclamer aux pouvoirs publics la possibilité de revoir à la baisse une tarification qu’ils jugent prohibitive, sans que pour autant, leur doléance reçoive un écho positif. Pouvoir obtenir ce précieux billet de voyage, surtout en période estivale, est devenue une gageure que nombre de familles émigrées ont du mal à pouvoir en bénéficier, sans avoir à se saigner les quatre veines.

    L’euphorie de la reprise des vols internationaux a laissé place à une certaine désillusion (le mot n’est pas excessif), pour des Algériens, pour qui, retourner au bercail, n’est pas chose évidente. L’on se plaint, souvent et avec véhémence, de ne pas pouvoir passer quelques semaines avec les proches, régler des affaires urgentes, assister aux obsèques de proches, se ressourcer le temps d’un congé, reprendre langue avec ses racines. Dans les réseaux sociaux, l’on ne parvient pas à s’expliquer cette «exception» algérienne.
    La hausse, que d’aucuns jugent exagérée, a fonctionné comme un obstacle face à des citoyens persuadés d’être confrontés à un «mur invisible». Avec cette décision, un problème épineux est en passe d’être résolu pour la plus grande satisfaction de notre émigration.


    Autre bonne nouvelle, le Président a également ordonné de trouver une solution immédiate et exceptionnelle à toutes les difficultés liées au transport des pèlerins accomplissant la Omra, ou lors de la saison du hadj.

    Après plus de deux ans de suspension, les hadjis peuvent désormais accomplir les rituels de la Omra, notamment durant ce mois de Ramadhan. Il n’empêche que cette bonne nouvelle est entachée d’une insuffisance criarde du point de vue de l’organisation. La sempiternelle question inhérente à la prise en charge correcte des pèlerins, s’est encore posée, donnant l’impression qu’une certaine cacophonie a entaché l’engouement suscité auprès des candidats à la Omra.

    Par ailleurs, le ministre des Transports, Abdallah Moundji, a appelé à mettre en place les moyens matériels et humains, en plus d’une coordination permanente pour garantir le succès de cette saison estivale qui verra un retour significatif des mouvements des passagers au niveau des aéroports du pays. Il a mis l’accent sur l’impératif de fournir de bonnes conditions aux passagers, avec une offre de services adéquate, d’autant plus que l’Algérie dispose actuellement d’aéroports répondant aux normes internationales et avec une grande capacité d’accueil.

    Enfin, le Président a ordonné de revoir l’organigramme d’Air Algérie, et son mode de fonctionnement, conformément aux normes internationales, mettant l’accent sur la nécessité d’accorder une grande importance à la situation socioprofessionnelle des pilotes et techniciens algériens de l’aviation.
    El Moudjahid

    #Algérie #Billets #AirAlgérie #Prix #Tarifs

  • Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs

    Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs

    Algérie. Billets d’avion: Appel à une révision des tarifs – Air Algérie, prix, destinations favorites,

    Les tarifs des billets de transport aérien sont devenus pratiquement inabordables. Les voyageurs sont de plus en plus pénalisés. Ces prix exorbitants n’incitent guère les algériens à se déplacer par voie aérienne.

    Un simple aller vers la capitale française, Paris, peut coûter entre 251 à 300 euros, selon la période. Les tarifs ne sont jamais stables pour la compagnie nationale publique Air Algérie. Il suffit de se rendre sur les sites commerciaux et de voir les comparateurs des prix. La Turquie, l’Espagne, les émirats arabes unis, l’Egypte sont de les destinations favorites des voyageurs algériens. Mais pas pour tous, puisque les tarifs vers ces pays sont également revus à la hausse depuis le mois de février. Ainsi, pour Istanbul destination prisée en toutes saisons, le prix du billet peut aller jusqu’à 240.000 DA alors que celui d’Alger – Dubaï peut coûter jusqu’à plus de 500 euros pour un simple aller. Le même constat pour l’Espagne qui regroupe comme les autres pays d’Europe une importante communauté d’émigrés. Ces derniers ne peuvent plus, comme cela était possible par le passé, venir en Algérie. Raison : les prix ont été multipliés par 2. Le coût peut se situer entre 390 à 410 euros. Il est bien entendu question de la durée du séjour et de la classe des voyageurs, car ces tarifs mentionnés s’appliquent uniquement sur les classes économiques. Pour la prochaine saison estivale qui se rapproche, la destination française occupe la première position et reste la plus desservie avec 64 vols supplémentaires ajoutés aux vols classiques à la compagnie nationale. Les autres concurrents ne bénéficient pas de cet avantage car les négociations sur le coût de la billetterie ne concernent que les grandes compagnies.

    Toutefois, les petites compagnies, s’introduisant dans le paysage aérien, profitent d’un vol ou 2 sur les villes françaises avec des tarifs réduits à un certain seuil. Face à cette situation le gouvernement d’Aïmene Benabderahmane a été instruit d’enquêter sur la politique tarifaire des billets d’avion. C’est en effet le Président Tebboune qui l’a ordonné alors que le Premier ministre avait fait les premiers pas en novembre dernier lorsqu’il a considéré que « les tarifs sont excessivement chers et demeurent inaccessibles pour les membres de la communauté nationales à l’étranger ».

    C’est que depuis, une commission a été mise sur pied pour examiner en premier lieu la destination française qui regroupe la plus grande communauté d’Algériens. Même si les résultats de cette première enquête n’ont pas encore été révélés, il n’en demeure pas moins que celle qui va suivre sera concluante sur les raisons sur cette envolée tarifaire.

    Pour la compagnie publique de transport aérien, il est question surtout de « l’impact de la pandémie virale sur le coût du transport aérien et la hausse des charges d’exploitation de toutes les compagnies mondiales ». Un argument qui n’arrive pas à convaincre les voyageurs algériens mais aussi l’exécutif gouvernemental qui se chargera d’établir la vérité sur les tarifs en attendant d’autres révélations sur le sujet.

    Par : FAYÇAL ABDELGHANI

    Le Midi Libre, 26/04/2022

  • Algérie. Les annonces du Président Tebboune

    Algérie. Les annonces du Président Tebboune – remaniement ministériel, salaires, allocation chômage, subventions, investissement, médicaments, blé,

    Plusieurs annonces ont été exprimées par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de son entrevue avec des représentants de la presse nationale, samedi soir, sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales. Ainsi, le Président Tebboune a fait plusieurs annonces, concernant le remaniement ministériel, son timing et son efficacité, l’augmentation des salaires et de l’allocation chômage, la réforme des subventions, la loi sur l’investissement, la pénurie de certains médicaments et les stocks de blé dont dispose l’Algérie (lire articles détaillés en p.4).

    S’agissant du remaniement ministériel, dont on parle depuis le début de l’année, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que tout remaniement ministériel doit répondre au critère de l’ « efficacité » afin de parvenir à une mise en œuvre rapide des décisions prises en Conseil des ministres. Affirmant que la majorité des ministres « sont animés de bonne volonté », il a relevé que l’expérience « s’acquiert par la pratique et la persévérance », reconnaissant toutefois, que « certains ministres ont manqué dans l’exercice de leurs fonctions ». Aussi, si remaniement il y aura, il s’effectuera « en fonction des résultats de chaque secteur », la norme étant « le taux d’application des décisions prises lors des Conseils des ministres. »

    Concernant la crise mondiale des produits de première nécessité, eu égard à la guerre en Ukraine, il a affirmé, que les réserves de blé en Algérie couvraient une période de huit mois. « L’Algérie possède actuellement des réserves pouvant couvrir une période de huit mois. Nous sommes à la veille de la campagne de moisson dans le Sud ainsi qu’au Nord dans deux mois » ; il a rappelé les mesures prises par l’Etat pour encourager la production agricole, en tête desquelles l’augmentation du prix d’achat des céréales et des légumineuses auprès des agriculteurs. Concernant le blé, le président a fait savoir que les réserves de blé en Algérie couvraient une période de huit mois.

    S’agissant de la réforme des subventions, le chef de l’Etat a annoncé la constitution, vers fin le mois de mai prochain, d’une commission nationale chargée de la révision des subventions publiques en vue de passer de subventions généralisées vers des subventions orientées aux véritables bénéficiaires, et ce, avec l’association de l’ensemble des parties prenantes.

    Annonçant la « levée, d’ici la fin de l’année, des subventions sur certains produits dans le cadre d’un mécanisme national », le président Tebboune a assuré que le Gouvernement ne prendra aucune décision de manière unilatérale.

    La nouvelle loi sur l’investissement sera présentée en Conseil des ministres d’ici un mois, a annoncé le président Tebboune, affirmant que 2022 se voulait une « année économique par excellence » grâce aux nombreuses facilitations accordées dans le domaine économique et en faveur de l’investissement.

    « Nous avons insisté sur la production locale de l’huile et du sucre et l’augmentation du rendement des céréales à 40 quintaux/hectare, et ce, avant même le début de la crise ukrainienne. Nous appelons et nous veillons à l’application de ces instructions pour protéger le pays des répercussions des crises étrangères », a-t-il dit.

    Le chef de l’Etat a également promis de communiquer les résultats de l’enquête sur les pénuries répétitifs des médicaments, une fois celle-ci terminée, rappelant que l’Inspection générale de la Présidence de la République a été créée à l’effet de mener ce genre d’enquêtes. Il a fait savoir que 37 inspecteurs de la Présidence de la République ont été mobilisés pour mener cette enquête. Aussi, des instructions pour l’importation « dans l’immédiat » de médicaments en rupture de stocks pour contrecarrer ces lobbies.

    L’Express, 25/04/2022

    Lire aussi : Le président algérien n’a pas digéré le revirement espagnol

    #Algérie #Tebboune #Remaniement #salaires #Chômage #Subventions #Médicaments #Blé

  • Le président algérien n’a pas digéré le revirement espagnol

    Le président algérien n’a pas digéré le revirement espagnol – Sahara Occidental, Maroc, Pedro Sanchez,

    L’Espagne a récemment effectué un revirement surprenant sur le Sahara occidental en donnant son soutien au plan d’autonomie marocain.

    Le revirement de l’Espagne en faveur de la position marocaine sur la délicate question du Sahara occidental est «inacceptable moralement et historiquement», a estimé samedi soir le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Dans une interview à des médias nationaux, Abdelmadjid Tebboune a dénoncé l’annonce le 18 mars par le gouvernement espagnol de son soutien à un plan d’autonomie marocain, en rupture avec la position traditionnelle de neutralité de l’ancienne puissance colonisatrice. «Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol mais le chef du gouvernement (Pedro Sanchez, ndlr) a tout cassé», a ajouté le chef de l’État algérien.

    Pedro Sanchez a qualifié le plan marocain de «base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différend». Dénonçant un «revirement» de l’Espagne, Alger a rappelé le 19 mars son ambassadeur en Espagne et a réclamé des «clarifications» avant tout éventuel retour de son représentant à Madrid.

    «Responsabilité historique»

    Le conflit dans cette vaste zone désertique, bordée d’eaux poissonneuses et au riche sous-sol minier, considérée comme un «territoire non autonome» par l’ONU, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

    Rabat, qui contrôle près de 80% du Sahara occidental, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté tandis que le Polisario réclame un référendum d’autodétermination, prévu par l’ONU lors de la signature en 1991 d’un cessez-le-feu, mais jamais concrétisé.

    «L’ONU considère que l’Espagne est la puissance administrante tant qu’il n’y a pas de solution au Sahara occidental», a poursuivi Abdelmadjid Tebboune. L’Algérie réclame «l’application du droit international». «L’Espagne ne doit pas renoncer à sa responsabilité historique et doit réviser sa position», a-t-il ajouté.

    Dépendance

    Le président Tebboune a toutefois souligné que l’Algérie ne «renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne quelles que soient les circonstances». L’Espagne est très dépendante de l’Algérie pour ses approvisionnements en gaz.

    Début avril, le groupe pétro-gazier public algérien Sonatrach avait évoqué une hausse des prix du gaz livré à l’Espagne, en raison de la flambée enregistrée sur les marchés sous l’effet de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar avait alors indiqué à l’agence officielle APS qu’il n’était «pas exclu de procéder à un recalcul des prix avec notre client espagnol».

    AFP

    TDG, 24/04/2022

    #Algérie #Espagne #Tebboune #Sanchez #SaharaOccidental #Maroc #WesternSahara

  • Algérie. Dans un monde globalisé et sélectif

    Algérie. Dans un monde globalisé et sélectif – économie, société, modernité, éducation, enseignement, formation, développement, chômage,

    Par B. Chellali

    Malgré les énormes contraintes du passé, l’action multiforme et croissante dans le domaine social conjointement avec la démarche de renforcement des forces de production nationale a créé au fur et à mesure une situation, en grande partie nouvelle qui a permis le règlement, des problèmes qui se posent à ce secteur. La phase de construction d’une société moderne à laquelle est arrivée l’Algérie et inscrite désormais dans la Constitution ne doit pas faire oublier les insuffisances inéluctables de l’action menée, compte tenu de l’ampleur et de la gravité des problèmes sociaux du pays légués par la tragédie nationale des années 90, compte tenu également du succès même des programmes lancés et des grandes réalisations enregistrées dans tous les secteurs qui suscitent à leur tour des problèmes nouveaux. Ces problèmes qui permettent de mesurer le chemin qui reste à parcourir permettent aussi d’évaluer les progrès accomplis.

    Parmi les autres enseignements qui se dégagent avec force de l’analyse de l’action passée, il faut noter l’importance plus particulière encore dans le domaine social de la communauté d’objectifs et de démarche qui est un élément aussi essentiel que les réalisations effectuées, dans l’application du bilan d’une politique sociale, car elle constitue le garant de la cohérence et de la continuité de cette politique.

    L’inspiration est identique qui mêle étroitement les préoccupations économiques et sociales abordées dans une perspective plus large de transformation de la société. Il en est de même de l’utilisation des ressources de la loi transformées en autant d’outils aux mains des travailleurs et des fellahs pour la satisfaction de leurs aspirations et de la défense de leurs intérêts. Unité de démarche, mais aussi et surtout unité d’objectifs donnent ainsi leur signification aux mesures sociales en tenant compte de l’impératif de respect des acquis sociaux et de leur promotion, dans un souci d’amélioration constante du niveau de vie de la population à l’effet de conforter la volonté manifeste des pouvoirs publics d’ancrer la société dans la modernité.

    Ces efforts ajustés sont susceptibles de favoriser la résorption des disparités territoriales et la promotion d’une démarche de développement intégré et équilibré entre toutes les régions du pays. Encore faudra-t-il, appuyer qualitativement la formation du capital humain pour renforcer avec efficacité les rendements de l’économie nationale et favoriser l’insertion de la société algérienne dans l’économie moderne.

    Dans cet esprit, le développement économique et social est aujourd’hui un impératif primordial qui doit reposer sur l’ensemble de la Nation afin de construire un nouveau système économique structuré et solide, orienté vers l’économie moderne ambitionnée à travers l’investissement dans l’homme dans son génie créateur.

    Cet investissement devra se traduire encore par de nouveaux efforts, notamment, pour le système d’éducation, d’enseignement supérieur et de formation et qui ont pour but d’assurer les qualifications nécessaires à l’évolution de l’économie vers la performance et la compétitivité, dans un monde globalisé et sélectif. C’est, en effet, par l’éducation que l’Algérie pourra atteindre ses objectifs de développement, tout en menant une lutte efficace contre le chômage.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 25/04/2022

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