Catégorie : Algérie

  • Tebboune: Sanchez « a cassé » les relations avec l’Espagne

    Tebboune: Sanchez « a cassé » les relations avec l’Espagne

    Tebboune: Sanchez « a cassé » les relations avec l’Espagne – Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, autonomie,

    LE PRÉSIDENT DE L’ALGÉRIE S’EXPRIME
    Tebboune : « Nous avions des relations très solides avec l’Espagne, mais [Pedro Sánchez] a tout cassé ».
    M. Tebboune, 76 ans, a donné une interview à la télévision publique algérienne samedi soir, dans laquelle il a évoqué pour la première fois la crise avec l’Espagne.

    Par Ignacio Cembrero

    « Nous avions des relations très solides avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement [Pedro Sánchez] a tout cassé », a déclaré samedi soir le président algérien, Abdelmajid Tebboune. Ce qu’il a fait au Sahara occidental est « éthiquement et historiquement inadmissible », a-t-il ajouté. « Nous exigeons l’application [par l’Espagne] du droit international afin que nos relations puissent revenir à la normale. » « L’Espagne ne doit pas renoncer à sa responsabilité historique et doit revoir sa position. M. Tebboune, 76 ans, a accordé samedi soir une interview à la télévision publique algérienne dans laquelle, pour la première fois, il a évoqué la crise avec l’Espagne déclenchée par la lettre que le président Pedro Sánchez a envoyée le 14 mars au roi Mohammed VI – ce dernier l’a rendue publique le 18 mars – dans laquelle il s’aligne sur la solution proposée par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Il consiste à accorder une autonomie à cette ancienne colonie espagnole, qui resterait sous souveraineté marocaine, indépendamment d’un référendum d’autodétermination des Sahraouis.

    L’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne, Said Moussi, pour des consultations le 19 mars afin de protester contre ce changement dans la politique étrangère espagnole. Moussi « est à la maison, il est bien ici », a répondu Tebboune à une question sur le retour de l’ambassadeur à son poste, laissant ainsi entendre que la crise sera longue. Pour qu’il puisse revenir, « nous exigeons l’application du droit international afin que les relations avec l’Espagne puissent revenir à la normale ». Tebboune a donc fait une demande à l’Espagne qu’il n’a pas faite à la France ou à l’Allemagne lorsqu’elles ont pris des mesures similaires à celles prises par Sánchez. Les ministères des affaires étrangères de Paris et de Berlin n’ont jamais écrit un texte aussi exaltant que celui du président espagnol avec l’offre d’autonomie du Maroc. M. Sánchez l’a décrit comme « la base la plus sérieuse, la plus crédible et la plus réaliste » pour résoudre le différend.

    L’Espagne, une puissance administrante

    Si Tebboune est plus sévère envers le gouvernement espagnol qu’envers d’autres, c’est parce que « l’Espagne ne doit pas oublier qu’elle continue à avoir une responsabilité au Sahara occidental, en tant que puissance administrante du territoire, conformément au droit international, jusqu’à ce qu’une solution, de quelque nature que ce soit, soit trouvée à la question du Sahara occidental ». C’est une « responsabilité que Madrid semble ignorer », a-t-il déploré. L’Algérie, pour sa part, « ne renoncera pas à [défendre] le Sahara occidental ou la Palestine, car tous deux sont des questions de décolonisation en suspens ». En bref, le président algérien a subordonné la réconciliation avec l’Espagne à la condition que cette dernière « revoie sa position » et revienne à l’apparente neutralité qu’elle observait jusqu’à ce que Sánchez la rompe en envoyant sa lettre au monarque alaouite. Dix-neuf jours après avoir été rendu public, M. Sánchez a finalement pu se rendre à Rabat, mais à ce jour, un seul point du communiqué conjoint hispano-marocain du 7 avril a été mis en œuvre : la reprise du trafic maritime de passagers à travers le détroit de Gibraltar. « Le gouvernement espagnol n’a pas écouté les opinions des autres sur la question sahraouie, bien qu’elles aient été soulevées au parlement espagnol et par l’opinion publique espagnole », a poursuivi Tebboune, rappelant que le 7 avril, le Congrès des députés a approuvé à une large majorité une motion – seul le PSOE a voté contre – préconisant la tenue d’un référendum au Sahara.

    « Nous n’allons pas nous immiscer dans les affaires intérieures de l’Espagne, mais l’Algérie, en tant que pays observateur dans la question du Sahara occidental, ainsi que les Nations unies, considèrent que l’Espagne est la puissance administrante du territoire jusqu’à ce qu’une solution au conflit soit trouvée », a insisté Tebboune. Le gouvernement espagnol rejette ce rôle, bien qu’il continue, par exemple, à exercer un contrôle sur l’espace aérien saharien, qui s’effectue depuis la tour de contrôle de l’aéroport de Las Palmas. Dans l’avis rédigé en 2002 par Hans Corell, alors chef du département juridique de l’ONU, il est souligné que l’Espagne est la puissance administrante de jure du territoire. En juillet 2014, l’Assemblée plénière de la Chambre criminelle, alors présidée par l’actuel ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a également déclaré le principe de territorialité en considérant que l’Espagne est la  » puissance administrante  » de son ancienne colonie.

    « Nous n’allons pas nous immiscer dans les affaires intérieures de l’Espagne, mais l’Algérie, en tant que pays observateur dans la question du Sahara occidental, ainsi que les Nations unies, considèrent que l’Espagne est la puissance administrante du territoire jusqu’à ce qu’une solution à ce conflit soit trouvée », a insisté Tebboune. Le gouvernement espagnol rejette ce rôle, bien qu’il continue, par exemple, à exercer un contrôle sur l’espace aérien saharien, qui s’effectue depuis la tour de contrôle de l’aéroport de Las Palmas. Dans l’avis rédigé en 2002 par Hans Corell, alors chef du département juridique de l’ONU, il est souligné que l’Espagne est la puissance administrante de jure du territoire. En juillet 2014, l’Assemblée plénière de la Chambre criminelle, alors présidée par l’actuel ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a également déclaré le principe de territorialité en considérant que l’Espagne est la  » puissance administrante  » de son ancienne colonie.

    Sans être interrogé, Tebboune a envoyé un message d’apaisement sur la relation énergétique avec l’Espagne à la fin de son discours. « L’Algérie ne renoncera pas à son engagement de fournir du gaz à l’Espagne, quelles que soient les circonstances » de leur relation bilatérale. Il n’a pas parlé d’augmenter le prix du gaz qu’il fournit, mais Toufik Hakkar, le président de Sonatrach, la compagnie publique algérienne d’hydrocarbures, a fait savoir le 1er avril que parmi les clients de l’Algérie, l’Espagne connaîtrait la plus forte hausse de prix. Outre l’annonce de la hausse des prix, faite publiquement le 1er avril par Toufik Hakkar, président de Sonatrach (la compagnie publique d’hydrocarbures), l’Algérie a pris d’autres mesures : Le 29 mars, le ministère algérien des transports a refusé d’autoriser Iberia à augmenter ses fréquences entre Madrid et Alger ; le 2 avril, le dernier rapatriement par bateau d’immigrants algériens illégaux arrivant en Espagne a eu lieu, et Alger ne délivrera plus de sauf-conduits pour faciliter les retours ; le 13 avril, les éleveurs espagnols ont constaté une suspension soudaine des licences d’importation d’animaux vivants, notamment de bovins, par l’Algérie. En 2021, l’Algérie a été le premier client de l’Espagne, achetant 20 090 tonnes d’animaux vivants pour une valeur de 47 millions d’euros, auxquels il faut ajouter 8,4 millions d’euros pour les achats de viande bovine découpée.

    El Confidencial, 24/04/2022

    #Algérie #Espagne #PedroSanchez #SaharaOccidental #Maroc #Gaz

  • « L’Algérie a de tout temps su résister aux attaques des ennemis »

    « L’Algérie a de tout temps su résister aux attaques des ennemis »

    « L’Algérie a de tout temps su résister aux attaques des ennemis » – Bouabdallah Ghlamallah, Haut conseil islamique, Ramadhan, finance islamique, Mosquée d’Alger,

    En ce mois sacré de Ramadhan, le président du Haut conseil islamique HCI, Bouabdallah Ghlamallah a bien voulu se prêter à nos questions portant sur un certain nombre de sujets d’actualité notamment.
    Parlez-nous d’abord de votre mission à la tête du Haut conseil islamique …
    Le Haut conseil islamique est une institution nationale de référence qui s’occupe de toutes les questions liées à l’Islam. Il hérite d’un grand héritage des efforts des savants et des juristes algériens, que ce soit avant l’indépendance ou ce qui a été construit après l’indépendance grâce aux efforts déployés par les savants algériens pour la protection de la référence nationale et la construction d’une identité islamique que la jeunesse algérienne affectionne, et lorsque la formule constitutionnelle est venue à travers l’inscription du Haut conseil islamique dans la constitution pendant la période de l’ancien président Liamine Zeroual, sous la présidence du Dr Abdelmadjid Meziane puis Dr Bouamrane Cheikh, paix à leurs âmes, le Conseil a pu faire un grand effort de jurisprudence et apporter les solutions qui étaient requises pour faire face aux problèmes récents qui sont apparus dans la réalité quotidienne.

    Le Haut conseil islamique a traité de nombreux dossiers et ouvert d’importants ateliers, que ce soit dans le domaine de la finance islamique ou des conseils de réconciliation et de médiation qui couvrent toutes les wilayas du pays et rendent de grands services pour apaiser les tensions et les problèmes sociaux, notamment dans les dossiers d’héritage, en plus des dossiers de divorce, et la protection contre la désintégration de la famille et pour protéger les jeunes des dangers de l’immigration clandestine et des nouvelles cyberattaques et autres. Il travaille aussi à travers la jurisprudence de ses membres qui sont des savants algériens, et en coordination avec les institutions étatiques algériennes dans une démarche coopérative au service de l’Algérie.

    Quelles sont les activités tracées durant ce mois de Ramadhan?
    Le programme du HCI s’étend sur tout l’espace temporel de l’année et il est adapté en fonction des événements qui ont un grand impact. Nous avons eu une activité en répondant à des programmes culturels qui étaient élaborés par certaines institutions de l’Etat avec lesquelles nous coopérons, en plus des séminaires du Conseil que nous avons consacrés cette fois au lancement de la sensibilisation sur la légalité et la pertinence du don d’organes qui nécessitent de grands efforts pour répondre aux difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux citoyens hospitalisés qui ont besoin de bénéficier du don d’organes.

    C’est la campagne à propos de laquelle le Haut conseil islamique a publié une déclaration légale et la question nécessite de diffuser la culture du don dans la communauté et d’alerter sur les nombreux avantages dont bénéficieront les patients qui ont besoin de ces membres, en plus de l’activité de communication qui s’occupe de l’énoncé des positions et des éclaircissements sur les grandes questions nationales.

    Vous avez appelé l’an dernier à suivre la voie des savants algériens qui appellent à l’unité et à l’entraide entre les musulmans. Quel en a été l’écho?

    L’unité de la nation, la protection de sa référence, le soutien à sa continuité, et l’opposition à toutes les tentatives de saper sa cohésion et d’affaiblir son harmonie restent l’un des principaux objectifs du Conseil et de tous les savants.
    L’Algérie se renforce au quotidien, non seulement par des appels à l’approfondissement de l’unité et de la cohésion sociale, mais en cherchant à incarner ces sens et ces valeurs suprêmes que nous avons hérités de la glorieuse révolution de libération, et en participant à l’exercice des devoirs qui font que l’Algérie soit protégée de tous les dangers et menaces ciblant son entité et son intégrité.

    Est-ce qu’aujourd’hui les zaouïas accordent davantage d’intérêt à l’enseignement du Coran ? Et quel est votre rôle pour l’encadrement de cette opération ?
    L’Algérie a su, à de nombreuses époques historiques, résister aux attaques des ennemis et aux campagnes coloniales grâce à la volonté des savants algériens et à son leadership dans la liberté, l’indépendance et la fierté de la souveraineté nationale. Et ce que les institutions scientifiques et éducatives de la communauté ont fourni comme moyens et voies qui garantissaient aux Algériens les niveaux scientifiques et de connaissance et les besoins sociaux qui les protégeaient des agressions Les colons et leurs plans destructeurs qui visaient leur identité, déchirant leur personnalité et effaçant leur histoire.

    Ces efforts ont été couronnés par la victoire et l’indépendance après la grande révolution de libération, et les zaouias continuent d’accomplir leurs tâches d’une manière que leurs circonstances et leurs capacités leur permettent de faire, mais elles restent la forteresse solide qui protège l’identité culturelle et la référence de la nation dans le cadre de la coordination générale avec les institutions de l’Etat algérien et les forces de la société civile.

    Qu’en est-il de la Mosquée d’Alger ?
    La Mosquée d’Alger est un très grand projet. Dès le début, nous avons pensé qu’elle devait être révélatrice du sens du mot mosquée, qu’elle devait être un miroir pour notre pays. L’histoire rassemble et a une nouvelle méthode pour présenter l’histoire nationale, parce que l’Algérie n’a pas de hautes tours, et j’ai été impressionné par la tour du Caire, alors nous avons fait de la tour un musée de l’histoire de l’Algérie, et la mosquée doit avoir des installations pour l’éducation, mais nous avons pensé que ce ne devait pas être une éducation traditionnelle, mais plutôt une éducation moderne, c’est une éducation postuniversitaire (études postuniversitaires spécialisées).

    C’est pourquoi nous l’appelons la Maison du Coran, comme nous l’utilisions auparavant, car le mot « dar » a une connotation particulière et est utilisé et diffusé dans la culture algérienne. En plus de la Maison du Coran, nous avons pensé à établir d’autres installations pour accompagner la Maison du Coran, et parmi ces installations se trouve le Centre culturel qui contient une grande salle de conférence en rapport avec le statut et la taille de la Mosquée d’Alger, en plus d’une immense bibliothèque à la fois en papier et électronique avec la mise à disposition des équipements modernes nécessaires qui aident les lecteurs et les chercheurs fréquentant la bibliothèque. Parmi les installations auxquelles j’ai pensé, il y a le musée, et j’ai été inspiré par l’idée du musée de Cordoue lors d’une de mes visites en Espagne, et le musée de Cordoue est un musée islamique distingué, Mais nous voulions avoir un musée similaire au musée de Cordoue, mais notre ajout serait de faire le musée dans le minaret à travers les strates (ermitage de la mosquée d’Alger).Quand le touriste visite la Mosquée d’Alger, il monte au sommet du phare, une époque de l’histoire de l’Algérie. Donc, le but du musée est de présenter l’histoire de l’Algérie au visiteur d’une manière attractive et moderne, en descendant du haut du phare jusqu’en bas sans sentir l’effet du temps ou des efforts.

    Concernant la problématique du lègue des organes vitaux, où en êtes-vous dans cette campagne de sensibilisation ?
    La jurisprudence algérienne a réalisé à travers l’histoire un grand précédent dans le contexte du système de jurisprudence islamique et dans les questions les plus importantes qui atteignent les objectifs légitimes pour tous les musulmans, qui sont la jurisprudence bien connue et judicieuse, et en ce qui concerne le sujet (l’admissibilité du don d’organes pour sauver une personne) précédemment abordéé par le Haut Conseil islamique dans sa jurisprudence au début des années 2000, et pour laquelle il a organisé des séminaires et des réunions auxquels ont participé des juristes, des chercheurs et des médecins spécialisés qui ont émis de nombreuses recommandations et directives. Cependant, les conditions actuelles ont mené au relâchement de la culture du don dans ce domaine, alors le principe – le rappel profite aux croyants – et ce qui est ressorti de la nécessité de ressusciter ce sujet et du devoir d’activer cette culture nécessite sa résurrection et son activation selon les nouvelles données, qu’elles soient liées au développement technologique scientifique dans le domaine de la recherche médicale ou liées au fort besoin social de cette culture dont la société a grandement besoin.

    Quel état des lieux faites-vous de la finance islamique que vous avez lancée en 2018 ?
    La question de la banque islamique a été précédemment présentée par le Conseil comme un projet intégré qui a la pertinence d’être mis en œuvre dans la réalité. La jurisprudence du Conseil, grâce aux efforts de ses membres savants, a été couronnée par l’adoption de la banque islamique à travers le système (20/02), qui a permis l’ouverture de guichets bancaires islamiques dans les banques et les institutions financières et a permis le même système avec la naissance du Conseil national de la charia pour l’émission de fatwas pour l’industrie financière islamique, dont le Conseil islamique suprême a l’honneur de gérer, et il entreprend la tâche d’accorder le certificat de conformité charia. Dieu soit loué, aujourd’hui, toutes les banques ont ouvert les fenêtres de la banque islamique et elles s’étendent chaque jour pour inclure toutes les régions du pays. Ensuite, le gouvernement a adopté le système d’assurance Takaful, qui s’inscrit dans le projet d’inclusion financière souhaité, qui a un impact significatif et important sur l’économie nationale et relance le développement économique de la banque islamique afin d’offrir une base solide pour assurer le succès du projet bancaire islamique.

    Quel type d’accompagnement pourrait fournir le HCI aux jeunes Algériens ?
    Le Haut conseil islamique a pour mission d’encourager la jurisprudence et de la promouvoir, une tâche qui englobe tous les domaines de la jurisprudence et de ses enjeux. Le Conseil a ouvert la voie aux jeunes, que ce soit en participant à la discussion et au dialogue qu’il offre à travers des séminaires et sessions scientifiques organisés par le Conseil et traitant de questions intéressant l’opinion publique, car le Conseil est un organe de référence national. Il s’occupe de toutes les questions liées à l’Islam, et cela est réalisé en s’efforçant d’atteindre les objectifs légitimes dans la réalité. La jeunesse était au centre des ateliers du Conseil et des dossiers qu’il étudiait, à commencer par les domaines de l’éducation ou la question de l’immigration clandestine et ses risques pour l’avenir de la jeunesse. Le Conseil s’est également penché sur la question de la banque islamique et ses enjeux économiques et de développement qui ouvrent de grandes perspectives de développement économique et de création d’emploi et de richesse qui en résultent, ce qui est un sujet lié à l’avenir de la nation, avec la jeunesse au premier plan. Ajoutons les dangers majeurs qui peuvent résulter des révolutions des technologies de communication modernes et de leur impact sur la construction de l’identité de la jeunesse. Le Conseil est donc concerné par toutes les questions liées à la réalité et à l’avenir de la nation.

    Quelle est votre vision sur les attaques de cybercriminalité visant l’unité de l’Algérie ?
    L’Algérie, avec son histoire glorieuse, sa révolution de libération bénie, et les valeurs et prises de position historiques qu’elle a instaurées, la placent dans le viseur des forces hostiles qui ne cherchent pas le bien de l’Algérie et de déformer son image dans l’esprit des nouvelles générations. Ce qui a suscité un débat sur ce sujet dans un séminaire spécialisé auquel ont participé des experts, des juristes, des professionnels des médias et des universitaires. Et nous avons formulé un ensemble de recommandations et de suggestions qui peuvent guider les institutions médiatiques nationales et les acteurs des espaces électroniques et des plateformes de médias sociaux dont nous pouvons bénéficier pour guider et influencer l’opinion publique, d’autant plus qu’une partie importante de la jeunesse a des compétences pour traiter avec ces médias et cela demande un petit effort pour créer un message médiatique qui réponde aux besoins des jeunes, apporter des réponses à leurs questions et leur donner des orientations appropriées et utiles.

    Vous allez prendre part à un forum international parrainé par la Russie sur le monde islamique. Quelle est votre approche sur le rôle que joue l’Algérie ?
    Le groupe de la vision stratégique, Russie et monde islamique, est une instance internationale qui réunit des personnalités influentes du monde islamique et discute des perspectives d’avenir et de l’état géostratégique ainsi que des transformations internationales que connaît notre région, discute des scénarios appropriés sur lesquels des solutions majeures aux problèmes et aux questions urgentes peuvent se fonder afin de véhiculer la vision de l’Algérie et de faire valoir ses positions sur les questions émergentes et de présenter ses réalisations et les efforts de ses savants au service de la grande marche humaine. Elle se réunit chaque année dans un pays du monde islamique ou une des républiques de la Fédération de Russie en raison de la présence d’un grand nombre de musulmans dans ces pays afin de consolider les relations de dialogue et de rapprochement entre les peuples du monde islamique et les peuples de cette République, qui sera la somme de la vision stratégique de la Russie et du monde islamique, une plateforme de dialogue, de concertation et d’échange d’expériences afin qu’une atmosphère appropriée puisse être offerte à ces peuples pour surmonter les problèmes auxquels ils sont confrontés.

    Entretien réalisé par Samira Sidhoum

    Horizons, 23/04/2022

    #Algérie #Hautconseilislamique #Ramadhan #finance_islamique

  • Entretiens algéro-américains sur l’Ukraine et la Libye

    Entretiens algéro-américains sur l’Ukraine et la Libye – Algérie, Etats-Unis, Derek Chollet, Ahmed Boutache,

    Le conseiller du secrétaire d’Etat Antony Blinken Derek Chollet a reçu l’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis Ahmed Boutache pour discuter des dossiers liés a l’Ukraine et a la Libye.

    Derek Chollet a indiqué dans un tweet ,ce samedi matin, avoir eu des entretiens avec l’ambassadeur d’Algérie a Washington sur la crise en Ukraine et l’organisation des élections en Libye

    Ahmed Boutache a été nommé, rappelons-le, en octobre dernier en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne aux Etats-Unis.

    Voici la biographie du nouvel ambassadeur d’Algérie aux USA

    Le Gouvernement américain a donné son agrément a la nomination de Ahmed Boutache, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Algérie auprès des Etats-Unis d’Amérique

    “Le Gouvernement américain a donné son agrément a la nomination de M. Ahmed Boutache, en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Algérienne Démocratique et Populaire auprès des Etats-Unis d’Amérique”, indique mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale a l’étranger.

    Ahmed Boutache est un diplomate algérien né a Béjaïa le 7 mars 1953 et diplômé de l’Ecole nationale d’administration (ENA) en 1977.

    Boutache a présidé le Comité de suivi de l’accord (CSA) de paix et de réconciliation au Mali signé a Alger en 2015.

    En août 2019, il a été nommé ambassadeur d’Algérie en Italie avant que Washington ne donne son accord a sa nomination en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Algérie auprès des Etats-Unis.

    Echoroukonline, 23/04/2022

    #Algérie #EtatsUnis #Ukraine #Russie #Libye

  • Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts

    Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts

    Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts – Aboud Hichem, Ferhat M’Henni, Mohamed Zitout, Assia Guechoud, Dhina Mourad, Maroc, MAK,

    La nouvelle génération de harkis, version Boukhors alias Amir DZ, Mohamed Zitout, Assia Guechoud, Dhina Mourad alias Ammar, Aboud Hichem et de quelques autres terroristes, vit ses dernières heures si l’on se réfère a l’accélération des évènements depuis l’extradition d’Espagne de Mohamed Benhalima et des déclarations qui ont suivi et qui ont déclenché une véritable guerre entre les membres du Mouvement Rachad, c’est-à-dire entre Larbi Zitout et son disciple Amir DZ, ou il était question d’argent uniquement.

    La neutralisation du groupe de terroristes a Skikda et les révélations qui ont suivi, ont aussi accéléré la descente aux enfers des relations déjà fragiles entre les « Youtubeurs » qui n’ont pour seul objectif que l’argent.

    Il faut savoir que les membres du mouvement terroriste Rachad notamment, Mohamed Larbi Zitout qui vit à Londres (Angleterre) et Amir DZ, qui serait dans la capitale française, Paris, sont aux abois et se livrent publiquement à une guerre sans merci. Déjà classés dans la liste nationale des personnes et entités terroristes, pour leur implication dans de graves affaires de terrorisme et complots visant la sécurité nationale. Les observateurs sont unanimes pour dire que le mouvement Rachad vit assurément un sale quart d’heure, ceci se confirme par les insultes et les échanges virulents depuis quelques temps entre ses principaux membres, un conflit interne rendu public qui prend de plus en plus d’ampleur jusqu’au point de toucher aux femmes et aux filles de certains membres avec des menaces à peine voilées qui veulent montrer que les emplois du temps des membres des famille est connu par tous.

    Il faudra revenir aux aveux faits par l’ex-militaire Mohamed Benhalima, extradé d’Espagne en mars dernier qui ont fait accélérer les évènements faisant tomber les masques avec une violence inouïe. La raison du conflit entre ces deux « harkis » se trouve tout simplement dans le butin de guerre amassé grâce aux directs sur les réseaux sociaux « Live » et la multiplication des émojis et des « Like »’ des deux hommes sur les réseaux sociaux. Amir DZ n’a pas hésité, à ce propos, d’accuser ouvertement Zitout de détournement de l’argent récolté alors qu’il devait servir, selon eux, d’aides aux familles des détenus-militants ou de couvrir les honoraires des avocats pour la défense des membres de Rachad arrêtés ou extradés en Algérie, comme cela est le cas pour Mohamed Benhalima qui quelques jours a peine avant son extradition d’Espagne, attaquaient sans aucun scrupule, l’Algérie ; son armée et ses institution, deux jours plus tard, il était en larmes a demander pardon.

    RACHAD ACCUSE AMIR DZ DE TRAHISON

    Face à la panique générale qui s’est emparée des différents Harki et membres de mouvement en disgrâce Rachad, qui ne sont d’ailleurs que des anciens membres du parti dissout, des membres de Rachad, se sont réunis, le 19 avril dernier en Suisse, une rencontre à laquelle ont participé Zitout et d’autres membres par visioconférence sans Assia Guechoud qui s’est abstenue se sentant surveillée par les services de sécurité français qui lui ont conseillé de prendre des distances vis-à-vis du mouvement terroriste Rachad.

    Dans ce cadre de visioconférence, les intervenants ont soulevé les coups foireux et de trahison de Amir DZ, et pour cause, Amir DZ est accusé par ses les autres membres de fournir des renseignements aux services de sécurité français sur le mouvement Rachad. Pour y parvenir, « ils lui ont demandé de baisser le ton avec les autres membres du mouvement afin de ne pas éveiller les soupçons et surtout de récolter le maximum d’information auprès des dirigeants du mouvement ». Mais tout a fuité et Zitout ses amis ont eu vent de la trahison de Amir DZ, d’où d’ailleurs la réunion tenue en suisse.

    Dans un cas comme dans l’autre, toute cette situation ne va, sans doute, pas manque d’avoir des répercussions sur le mouvement Rachad et risque de porter un sérieux coup à la prétendue cohésion de ses membres. Surtout, elle démontre, si besoin est, que les intérêts personnels au sein de cette organisation ont toujours été au dessus de toute autre considération…

    A QUAND L’EXTRADITION DE AMIR DZ, MHENNI ET ZITOUT ?

    Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait bien affirmé que la diplomatie algérienne veille à ce que les Algériens qui s’évertuent à lancer des attaques contre l’Algérie et sa stabilité soient soumis aux dispositions des conventions internationales et lois des pays dans lesquels ils ont choisi de s’établir. L’Algérie a déjà demandé l’application de ces lois et conventions aux pays partenaires. En termes plus clairs, ceux qui continuent à cracher leur venin sur les réseaux sociaux pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité de l’Algérie ne devront plus se prévaloir de la protection illégale, au sens du droit international, de leurs pays d’accueil.

    Tout le monde le sait, des Algériens sous couvert de l’asile politique s’adonnent à attaquer sans retenue leur pays, l’Algérie. Ce statut de réfugiés politiques donne-t-il ce droit ? A-t-on le droit de faire de la politique sous couvert de l’asile politique ? Un réfugié politique a-t-il le droit de faire la politique à partir du pays qui lui a donné asile ? Autant de questions qui s’imposent face aux attaques multiples visant notre pays.

    La propagande lancée à partir de certains pays européens, à l’instar de la France, de la Belgique, de la Suisse et de Grande-Bretagne montrent clairement que cette nouvelle génération de harkis version Amir DZ, Larbi Zitout, Hichezm Aboud et consorts, sont loin d’être de simples « refugiés » qui continuent constamment à faire du Buzz sur les réseaux sociaux incitant ce qui les suivent à se rebeller et à se révolter contre l’autorité de leur pays d’origine. Le tout est permis par le silence éloquent des pays hôtes. Pourtant les lois définissant les règles de l’asile politique sont claires et ne permettent aucune activité déjà et encore moins politique. Il faut aussi savoir que l’Etat qui accueille ces pseudo réfugiés, octroie des aides financières à l’instar de l’OFPRA, en France, qui accorde une subvention aux demandeurs d’asile qui n’ont pas le droit à travailler, alors faire de la politique, il ne faut même pas y penser mais la réalité est tout autre, attaquer l’Algérie est permis, une forme d’hypocrisie que se permettent ces pays hôtes.

    il est aisé de voir que beaucoup de soi-disant « réfugiés » algériens en attente ou ayant obtenu « l’asile’ s’adonnent allègrement et publiquement à des activités de déstabilisation contre l’Algérie avec le soutien manifeste du Makhzen. C’est le cas du chef du MAK Ferhta M’henni et c’est aussi le cas d’Amir Dz qui se complait dans les troubles à l’ordre public et à manifester publiquement à Paris.

    des dizaines de Youtubeurs algériens vivant sous le régime de l’asile politique ou du moins qui ont en fait la demande, mais s’adonnant à la propagande et à la haine raciale et à l’invective sous le regard hypocrite de ces pays hôtes, la France particulièrement où l’on peut compter le plus de nombre de youtubbeurs d’origine algérienne et fuyant le « régime » algérien crachant leur venin contre leur pays, l’Algérie en toute liberté sans jamais être inquiétés, tout comme Aboud Hichem, Ferhat M’Henni et Zitout à partir de Londres. Les derniers évènements de Kabylie ont démontré preuve à l’appuie l’implication de Ferhat M’Henni et son organisation, le MAK, dans les incendies et l’assassinat du jeune Djamel Bensmail sans jamais être inquiété en dépit du fait que les lois françaises condamnent ces actes.

    En France, le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, Ceseda, « prévoit également la fin du statut de réfugié ou du bénéfice de la protection subsidiaire en cas notamment de menace grave pour la sûreté de l’État ou pour la société. il semblerait que ce sont les promesse d’Emanuel Macron an cas de sa réélection. Est-ce à dire que le terroriste Amir Dz doit compter ses heures en France, l’avenir nous le dira.

    Zitouni Mustapha

    Jeunesse d’Algérie, 22/04/2022

    #Algérie #Rachad #MAK #FerhatMehenni #AmirDZ

  • Algérie. 4 ans de prison pour l’ex-Wali d’Alger

    Algérie. 4 ans de prison pour l’ex-Wali d’Alger – abus de fonction, octroi d’indus privilèges, Ali Haddad,

    Le tribunal de première instance de Tipasa a condamné, ce Mardi 29 Décembre, L’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh à 4 ans de prison ferme, assortie d’une amende d‘un million de dinars.

    Il lui est également fait interdiction d’occuper toute fonction étatique pendant trois ans.

    Zoukh était poursuivi pour « abus de fonction » et d’« octroi d’indus privilèges » en faveur de l’homme d’affaires Ali Haddad, qui avait été appelé à la barre le 8 décembre, en qualité de témoin dans le cadre de la même affaire.

    Le procureur de la république près du tribunal de Tipasa avait requis, Mardi 8 décembre dernier, une peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million DA, à l’encontre de l’ex-wali d’Alger avec la confiscation de la totalité de ses biens.

    #Algérie #Abdelkader_Zoukh #AliHaddad

  • L’Italie et l’Espagne visent une coopération renforcée

    L’Italie et l’Espagne visent une coopération renforcée – gazoduc, gaz, Algérie, Transmed,

    ROME, 22 avril (Reuters) – L’Italie et l’Espagne travaillent sur un traité de coopération renforcée pour renforcer leurs relations bilatérales, a déclaré vendredi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio.

    Écrivant sur Twitter après avoir rencontré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, Di Maio a déclaré que les deux pays avaient confirmé leur ferme condamnation de la guerre russe et leur soutien au peuple ukrainien.

    En mars, le Premier ministre italien Mario Draghi a déclaré avoir discuté avec son homologue espagnol Pedro Sanchez de l’idée de construire un gazoduc entre les deux pays dans le cadre des plans visant à sevrer l’Europe du gaz russe.

    L’Italie, qui s’approvisionne pour environ 40 % en gaz auprès de la Russie, s’est efforcée de trouver des alternatives et de diversifier son approvisionnement après l’invasion de l’Ukraine.

    L’Espagne a la plus grande capacité de regazéification en Europe, mais le transport du gaz vers l’Europe à travers les Pyrénées a été un problème en raison des goulots d’étranglement.

    Afin de réduire sa dépendance à l’égard de la Russie, le gouvernement Draghi a signé des accords ces dernières semaines pour stimuler les importations en provenance de plusieurs pays africains. Lire la suite

    Dans le cadre d’un accord avec l’Algérie, Sonatrach augmentera progressivement les débits du gazoduc Transmed à partir de cette année et atteindra 9 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires par an d’ici 2023-24.

    Une source du ministère italien des Affaires étrangères a démenti les informations de presse faisant état de tensions entre Rome et Madrid, craignant que l’augmentation des flux vers l’Italie n’ait un effet d’entraînement sur les approvisionnements vers l’Espagne.

    Les relations entre l’Espagne et l’Algérie se sont détériorées après que Madrid se soit rapprochée de la position du Maroc sur le Sahara Occidental. Cependant, d’anciens dirigeants et responsables algériens de l’énergie ont déclaré que le pays n’utiliserait probablement pas le gaz comme point de pression.

    Reuters, 22/04/2022

  • Algérie. ONSC : Les associations sous le microscope

    Algérie. ONSC : Les associations sous le microscope – Observatoire national de la société civile, Hamzaoui Abderrahmane,

    L’Observatoire national renforce le rôle de la société civile. Et aussi sa promotion en adaptation avec l’environnement notamment extérieur. En tant que dispositif réel il doit aussi fournir des avis et des recommandations sur la société civile et plaide pour servir l’intérêt général, les lois de la république et la démocratie. L’Observatoire national de la société civile (ONSC) dont le décret portant sa création avait, rappelons-le, été signé le 12 avril 2021 par le président de la république Abdelmadjid Tebboune, s’est investi sitôt installé dans une mission de renflouer et réhabiliter le rôle de la société civile d’une manière générale et le monde associatif avec ses multiples composantes en particulier. Il a lancé une opération de recensement général de l’ensemble des associations activant au niveau national, notamment celles spécialisées dans le domaine économique. C’est du moins ce qu’a annoncé mardi à Alger le président de l’instance, Hamzaoui Abderrahmane.

    Désormais toutes les associations tout type, qu’elles soient sociales économiques culturelles ou sportives sont à la loupe de l’Observatoire national. L’objectif de leur recensement est d’une part, élaborer une base de données numérique réelle sur le monde associatif actif en Algérie et d’autre part, permettre à celui-ci de prendre part à l’élaboration des programmes de politiques publiques de développement et leur implication dans les programmes sectoriels exécutifs PSD. Jusque-là, les associations étaient cantonnées derrière leur rôle participatif et consultatif dans les assemblées élues locales et dans les prises de décision au niveau du pouvoir exécutif local. C’est dorénavant un nouveau rôle auquel se voient astreindre les associations en Algérie pour recadrer et réadapter le paysage de la société civile suivant les besoins et les recommandations du développement durable du pays. On consent à admettre que l’implication des associations dans l’élaboration, l’exécution et l’évaluation des programmes de développement local reste hélas «très insuffisante» ces dernières années par rapport aux moyens mis à leur disposition et eu égard au rôle d’«intermédiaire social» conféré au mouvement associatif. Un ancien président d’association de réalisateurs affirmait il y a des années qu’il était indispensable de renforcer le rôle des associations dans le développement de les débarrasser des opportunistes qui ne pensent, selon lui, qu’à l’argent des subventions et qui n’activent que durant les rendez-vous électoraux.

    Le temps serait donc venu pour dire qu’il n’est pas une association qui veut. Lors d’une conférence organisée par l’Association nationale des commerçants, investisseurs et artisans intitulée « le rôle de la société civile dans le développement économique », le président de cette Instance, M. Hamzaoui, a affirmé que les résultats du recensement seront connus au cours de l’année. L’opération permettra, à l’aide d’un système informatique, de classer les associations en fonction du type, compétence territoriale (commune, wilaya ou nationale), la nature et l’activité en vue d’établir une base de données et avoir une idée sur les composantes du mouvement associatif en Algérie.

    A travers les réunions de coordination avec les secteurs ministériels, l’Observatoire accorde une chance aux différentes catégories d’association pour prendre part à l’élaboration des politiques publiques et la contribution à la mise en place des programmes sectoriels, en sus de son rôle de contrôle et d’évaluation. M.Hamzaoui a fait état de près de 120.000 associations et organisations dont 1800 nationales, estimant que le chiffre est minime au vu de la priorité devant être accordée à l’encadrement de la société et le rôle de la société civile dans le développement économique.

    Mettant l’accent sur la nécessité d’améliorer l’expérience associative, M. Hamzaoui a rappelé les facilitations décrétées par la Constitution en matière de mesures et conditions de création des associations. Ces facilitations sont favorables au développement de l’activité associative. Pour ce qui est de la participation de l’Observatoire à l’élaboration des projets de loi qui revêtent une importance dans le secteur économique à l’image de la loi de Finances, M. Hamzaoui a fait savoir que son instance « reçoit actuellement les différents projets de loi pour y émettre son avis avant de les soumettre au Gouvernement, et ce, après la consultation des associations, des syndicats et des organisations concernées ».

    A titre d’exemple, l’intervenant a fait part de la disposition de l’Observatoire à ouvrir le débat autour du régime fiscal, d’apporter des propositions qui seront enrichies par les associations et de les soumettre aux décideurs. De son côté, l’Inspecteur général du ministère du Commerce, Djilali Lebibet, a mis en avant l’importance du rôle de la société civile dans la coordination avec le ministère, en vue d’alléger les obstacles qui se dressent face aux commerçants et aux investisseurs, à l’effet de parvenir à un développement durable. Le même responsable a également mis en avant le souci du secteur du Commerce de soulever toutes les initiatives et propositions qui sont prises au niveau local et de les prendre en considération.

    Le Carrefour d’Algérie, 22/04/2022

    #Algérie #ONSC #Associations #Société_civile #Monde_associative

  • Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ?

    Algérie. Des promesses, pour quel résultats ? – produits agricoles, prix, huile de table, semoule, spéculation,

    Contrairement aux promesses des ministres du Commerce et de l’Agriculture, la mercuriale n’a pas enclenché un mouvement baissier. Ni la fin de la première semaine, ni la seconde n’ont vu la réalisation des prévisions ministérielles. L’inflation que connaissent les produits agricoles et les tensions perceptibles sur l’huile et la semoule amènent les citoyens à faire un constat d’échec de ces deux départements. Ils n’ont plus besoin de s’exprimer à quelques jours de la fin du mois sacré. La vérité est qu’ils ont perdu leur pari, au point où les instances de l’Etat n’arrivent même plus à se faire entendre par les citoyens. Les informations sur les nombreuses saisies de nourriture illégalement stockée et même les 10 ans de prison écopés par un spéculateur, ne font pas réagir l’opinion. Tant que les Algériens ne sentent pas les effets du déploiement de l’Etat dans son panier, il ne fait pas cas des efforts déployés. Il faut dire que ceux-ci n’ont pas suffi à arrêter le monstre de la spéculation. C’est un fait.

    Maintenant que l’échec est pratiquement consommé, l’opinion publique découvre que l’on n’est pas mieux lotis pour ce qui concerne les effets vestimentaires pour l’Aid El Fitr. Les parents qui pensaient bénéficier d’une baisse des prix des produits de consommation pour répondre présent à la demande de leurs enfants, déchantent et réfléchissent déjà au système D qu’ils vont devoir adopter pour sortir de ce mois avec un minimum de dégâts financiers. Cela dit, il ne faut pas, non plus, faire dans l’exagération. Entre deux complaintes, les familles algériennes ont su profiter de ce mois béni et avant même qu’ils ne finissent, pensent déjà aux joies du prochain. Que l’administration a prêté le flanc est une chose, mais cela n’entamera pas l’amour qu’ont grands et petits pour le mois sacré. Qu’on se le dise donc.

    Il reste, cependant que cette tendance aux «laxisme» des autorités publiques a quelque peu gâché le tableau que tout le monde aurait voulu voir idyllique. Et pour cause, l’impréparation des services habilités a entraîné une sorte de réaction en chaîne, débouchant sur un démarrage en catastrophe de ce mois sacré, avec les scènes que l’on a vu autour des supérettes. Même si ces images sont derrière nous et pratiquement oubliées après près d’une vingtaine de jours de jeûne et de veillées ramadanesques, il reste tout de même un arrière-goût de promesses non tenues et une impression d’imperfection dans l’attitude de certains agents de l’Etat.

    Aussi, disons-le donc clairement que l’administration n’a pas été vraiment au top dans la gestion du Ramadhan 2022. Ceci entraînera, à n’en pas douter, des remontrances légitimes de la part des citoyens, tant que l’administration n’a pas fait montre d’une parfaite maîtrise du processus commercial.
    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 20/04/2022

  • Affaire Algérie-Cameroun: Le verdict de la FIFA dans 15 jours

    Affaire Algérie-Cameroun: Le verdict de la FIFA dans 15 jours

    Affaire Algérie – Cameroun : Le verdict de la FIFA dans 15 jours – Bakary Gassama, FIFA, FAF, plainte, verdict,

    La Fédération internationale de football (FIFA) a décidé reporter de 15 jours son verdict dans l’affaire de la réclamation portée par la Fédération algérienne de football (FAF) contre l’arbitre gambien Bakary Gassama, qui a officié le match retour des barrages de l’Algérie contre le Cameroun.

    Cette décision était très attendue, ce jeudi 21 avril, puisque la fédération algérienne de football (FAF) a changé de stratégie dans son dossier, en demandant l’avis de la commission d’arbitrage de la FIFA présidée par l’illustre ancien arbitre italien Pierluigi Collina.

    En colère contre «l’arbitrage scandaleux» de Bakary Gassama lors d’Algérie-Cameroun (1-2, ap) en barrages retour de la Coupe du monde 2022 le 29 mars dernier au stade Tchaker de Blida, la FAF a annoncé le 31 mars le dépôt d’un recours auprès de la FIFA.

    Alors que l’instance dirigeante du ballon rond doit rendre son verdict jeudi 21 avril, la FAF a apporté des précisions le lundi 18 avril en annonçant qu’elle a également saisi la commission d’arbitrage de la FIFA afin de conforter son dossier, ce qui a amené la FIFA de repousser son verdict de deux semaines afin de laisser le temps à la commission d’examiner ces éléments supplémentaires de l’Algérie, a appris le Jeune Indépendant auprès de l’instance du football international.

    «La Fédération algérienne de football a entrepris, conformément aux recommandations de ses conseils juridiques, une demande à la FIFA à l’effet de faire examiner le dossier de réclamation introduit au sujet de la rencontre Algérie – Cameroun, disputée le 29 mars 2022 comptant pour le match-retour des barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, par la Commission d’arbitrage de la FIFA», avait indiqué un communiqué de la FAF.

    «Cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l’arbitrage qui nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée», a précisé le texte.

    M. B.

    Le Jeune indépendant, 22/04/2022

  • Les enjeux stratégiques des dossiers palestiniens et sahraouis

    Les enjeux stratégiques des dossiers palestiniens et sahraouis – Palestine, Sahara occidental, Israël, Maroc, Ukraine, mosquée Al-Aqsa, Al Qods, Jérusalem,

    C’est dans une véritable course contre la montre que l’Algérie est engagé depuis une année. Le dossier palestinien, d’une part, et sahraoui, de l’autre, sont liés par des faits qui, sans contredit, présentent des intrications certaines. L’entité sioniste au Machrek, le Maroc au Maghreb semblent engagés dans ce qu’il convient d’appeler le « grand reset », un programme mis sur rails depuis deux années, au début de la pandémie du coronavirus, pour faire aboutir des plans de refonte mondialiste.

    De plus, la guerre en Ukraine vient à point nommé pour rendre plus visible le fait que aujourd’hui, tous les morceaux épars s’imbriquent dans un même moule : celui de la nouvelle architecture du monde.

    Et c’est dans cet ordre d’idées que le fait d’imposer son tempo à la communauté internationale, et de faire entendre la voix des Palestiniens et des Sahraouis est doublement importante, et fera au moins reculer le plan mondialiste mis sur rails, et qui semble grincer sous le poids des résistances.

    En fait, l’Algérie, qui demeure un des premiers et meilleurs soutiens à la cause palestinienne, a multiplié ses efforts et actions en faveur du peuple palestinien en lançant cette semaine plusieurs appels à la communauté internationale notamment à l’ONU, à « agir urgemment » face à l’escalade de la répression sioniste dans les territoires occupés.

    Dans la foulée de la recrudescence des agressions menées par les autorités d’occupation sionistes contre les lieux saints dans la ville occupée d’Al-Qods, durant ce mois sacré de Ramadhan, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé lundi dernier une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans laquelle il a appelé la communauté internationale à « agir urgemment afin d’assurer la protection nécessaire aux civils palestiniens et à leurs lieux saints conformément au droit international ».

    « Les attaques commises par les forces d’occupation contre la sacralité de la mosquée Al-Aqsa et la violence qu’elles exercent sur les fidèles sans défense rappellent une nouvelle fois les violations systématiques des droits de l’Homme et des libertés fondamentales », a écrit le président de la République dans sa lettre.

    Le lendemain, l’Algérie a réitéré sa position de soutien au peuple palestinien par le biais du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui a appelé à « une réaction prompte et adéquate de la communauté internationale face à l’escalade de la répression (sioniste) et à l’accroissement du nombre des victimes palestiniennes ».

    L’Express, 21/04/2022

    #Algérie #Palestine #SaharaOccidental #Maroc #Israël