Catégorie : Algérie

  • Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance

    Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance

    Algérie : FFS, le conclave de la dernière chance – Front des forces socialistes, Hakim Belahcel, Aït Ahmed, Ali Laskri, Rachid Halet, Mohand- Amokrane Cherifi, Aziz Baloul et saïda Ichalaman

    Le sixième congrès du Front des forces socialistes (FFS) est prévu en automne prochain. La date a été fixée par la direction de ce parti politique.

    Ce conclave aura lieu donc les 29, 30 septembre et le 1er octobre. L’annonce en a été faite par le membre de l’Instance présidentielle (IP), Hakim Belahcel, ce week-end à l’occasion de la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat de l’avocat Ali Mecili. Ce congrès est fort attendu par les militants et les cadres de ce parti. Il intervient en effet dans un contexte politique marqué par les tensions et les luttes intestines qui minent le plus vieux parti d’opposition. C’est le premier congrès ordinaire depuis la disparition du leader charismatique feu Aït Ahmed.

    Le 5e congrès s’est tenu, pour rappel, il y a presque dix années maintenant puisque c’était au mois de mai de l’année 2013. Un congrès durant lequel Hocine Aït Ahmed, qui est décédé en décembre 2015, a transmis le flambeau à une nouvelle direction incarnée par une instance présidentielle composée de cinq membres.

    Il s’agissait de Ali Laskri, Rachid Halet, Mohand- Amokrane Cherifi, Aziz Baloul et saïda Ichalaman. Mais depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le FFS, notamment depuis le décès de Hocine Aït Ahmed, a traversé moult turpitudes et crises internes qui ont même failli le faire imploser à maintes reprises. En effet, les animistes sont tels que plusieurs dirigeants ont dû jeter l’éponge comme c’était le cas de Rachid Halet, qui était un cadre du temps de la clandestinité.

    Ali Laskri, a lui aussi disparu des radars et se retrouve à – guerroyer – contre la nouvelle direction. De 2013 à aujourd’hui le FFS a organisé, notamment depuis l’éclatement de la crise interne au grand jour avec l’exclusion, en 2016, de Rachid Halet de l’IP, plusieurs congrès extraordinaires. Et de congrès en congrès la crise n’a fait qu’agrandir le fossé entre les différents belligérants qui se disputent le leadership au sein du FFs.

    En juillet 2020, lors d’un congrès extraordinaire, une nouvelle instance présidentielle a pris le relais de celle qu’animait Ali Laskri auparavant. Et alors que l’on croyait que le FFs avait peut être transcendé sa crise interne, il n’en fut, finalement, rien, puisque les luttes intestines repartaient de plus belle encore. Des divergences ont en effet éclaté au grand jour lors des dernières élections locales du 27 novembre 2021.

    Des élections auxquelles le FFs a participé alors qu’il a boycotté, durant la même année, les élections législatives anticipées. En décidant de prendre part aux élections locales la direction du parti a pris le risque de s’attirer l’animosité de larges pans au sein du parti qui étaient ouvertement contre l’option de participation.

    Tout récemment encore lors du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation les divergences sont de nouveau remontées à la surface entre la direction participationniste et ses détracteurs. Le fils d’Aït Ahmed est monté au créneau il y a juste une quinzaine de jours pour indiquer que le « FFS est à la dérive ». selon lui, et après un constat accablant, « des manœuvres se mettent en place pour que certains puissent faire main basse, bureaucratiquement sur le prochain congrès du FFS ».

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 10/04/2022

  • Russie-CDH, Larbaoui explique le vote de l’Algérie

    Russie-CDH, Larbaoui explique le vote de l’Algérie – Conseil des droits de l’Homme, Assemblé générale de l’ONU, Fédération de Russie,

    L’Algérie fait partie des 24 pays qui se sont opposés à la décision de suspension de la Fédération de Russie du Conseil des droits de l’Homme, en votant contre la résolution présentée par un groupe de pays occidentaux lors de la session extraordinaire de l’Assemblé générale de l’ONU, ce jeudi 7 avril 2022. Parmi les pays arabes, seule la Libye a voté en faveur de cette résolution. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, Oman, l’Égypte, la Jordanie, l’Irak, le Soudan, la Tunisie et le Yémen, se sont abstenus, tandis que le Maroc, le Liban, la Mauritanie, Djibouti et la Somalie étaient absents de la séance de vote. L’Algérie et la Syrie sont donc les deux pays arabes qui se sont distingués en votant en faveur du maintien de la Russie au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

    Quelques pays africains ont pris la même position que l’Algérie, en rejetant la résolution présentée par des pays membres de l’OTAN. Il s’agit du Burundi, la République centrafricaine, le Congo, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, le Mali et le Zimbabwe. La plupart des pays africains se sont abstenus. En Algérie, l’opinion publique n’a pas cru un seul mot des accusations portées contre la Russie à propos de massacres de civils ukrainiens. Les Algériens se rappellent les mensonges de la propagande outrancière des pays membres de l’OTAN depuis Timisaora (en Roumanie) jusqu’à la prétendue volonté d’Al-Gueddafi de commettre des crimes contre son peuple, l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne, en passant par le mensonge sur la détention par l’Irak d’armes de destruction massive.

    Tous ces mensonges et d’autres ont servi à des agressions contre des pays souverains. Les médias aux ordres dans les pays membres de l’OTAN ont relayé des images et des récits préfabriqués pour intoxiquer leurs opinions publiques et justifier soit les guerres d’agressions soit les sanctions de tous ordres (politiques, économiques, sportives, culturelles,…) contre des pays dont la politique contrarie les intérêts des pays occidentaux. Il faut noter pour le cas soulevé dans le cadre de la crise ukrainienne, il n’y a aucune enquête pour vérifier la véracité des faits. C’est ce qu’ a fait remarquer le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur, Nadir Larbaoui, dans une allocution prononcée devant l’Assemblée générale, pour expliquer le sens du vote de l’Algérie.

    « En dépit de la cruauté des images relayées sur certaines villes ukrainiennes qui doivent être condamnées dans les termes les plus vifs et les crimes présumés qui en découlent d’une extrême gravité, il est plus qu’impératif de permettre aux mécanismes onusiens compétents d’enquêter sur ces faits sur le terrain de manière neutre et impartiale afin de rendre justice à toutes les victimes », a-t-il soutenu.

    « Permettre aux mécanismes onusiens compétents de s’acquitter pleinement de leur mission et rôle conformément aux règles du Droit international et aux résolutions pertinentes de l’ONU, loin de toute ingérence ou préjugé, constitue pour l’Algérie une condition sine qua non en vue de prouver les faits concernant toute violation grave et systématique des droits de l’Homme », souligne le diplomate algérien. »

    La délégation de mon pays estime que les efforts internationaux multilatéraux requièrent le renforcement du dialogue et de la coopération, sans exclusion aucune, malgré la divergence des positions », souligne M. Larbaoui, affirmant que la suspension de la qualité de membre d’un pays élu par la communauté internationale, par une quelconque instance onusienne, n’est pas à même de renforcer l’esprit de travail et de coopération multilatérale.

    L’ambassadeur Larboui a réitéré le soutien de l’Algérie aux négociations directes entre la Russie et l’Ukraine en vue de cesser les opérations militaires et de prendre en charge la crise humanitaire. Il a appelé à l’intensification des efforts diplomatiques internationaux visant le règlement de cette crise de manière à empêcher l’effondrement progressif des normes diplomatiques et à parvenir à une solution politique garantissant la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays.

    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 09/04/2022

  • Algérie: aveux des terroristes capturés à Skikda

    Algérie: aveux des terroristes capturés à Skikda – terrorisme, djihadistes, Benhamida Rachid, Zemmouri Abdelhak, Rachad,

    Diffusion des aveux des terroristes capturés à Skikda : la diversion trompeuse des ex-commanditaires et soutiens du terrorisme

    Le ministère de la Défense nationale a annoncé, samedi dans un communiqué, que la diffusion, via la télévision nationale, d’aveux des terroristes récemment capturés à Skikda, allait se poursuivre.

    Ces terroristes ont été capturés lors d’une opération de ratissage de qualité menée en mars dernier dans la forêt de Oued Edouar près de la commune Beni Zid, Daïra de Collo (W. Skikda). Il s’agit des terroristes capturés Benhamida Rachid dit Hodeifa et Zemmouri Abdelhak dit Elhadj qui font des révélations sur leurs activités criminelles depuis qu’ils ont rallié les groupes terroristes, selon le communiqué.

    Précédemment, l’un de ces terroristes capturés avait révélé la collaboration de l’organisation criminelle qu’il représentait avec une autre organisation (Rachad) récemment classée par l’Algérie, sur la liste des entités terroristes, et dont les chefs activent depuis l’étranger. Certains de ces chefs sont régulièrement « invités » à distiller leur venin contre l’Algérie via une chaîne TV propagandiste, basée à Londres et Paris et qui fonctionne depuis 2012 sans aucune publicité susceptible d’amortir ses charges financières, comme cela s’observe pour tous les médias dans le monde. Les invités de cette chaîne tout comme ses « animateurs-journalistes » engagés dans l’opposition radicale, ne cessent de remettre en cause l’existence en Algérie du terrorisme.

    Ces opposants radicaux qui activent également dans les réseaux sociaux soutiennent que les terroristes capturés par les services de sécurité en Algérie et présentés à la télévision sont de faux terroristes qui participent, selon eux, à des mises en scène orchestrées parles services de sécurité, pour « apeurer » les Algériens. Ces individus se gardent cependant, d’apporter des preuves pouvant étayer leur assertion destinée à leurrer l’opinion publique en Algérie.

    Pendant qu’ils répandent leur propagande destinée à décrédibiliser la lutte antiterroriste en Algérie, ces faiseurs d’opinion bien tapis dans les capitales occidentales, les résidus du terrorisme disposant encore de soutien, harcelés de partout, continuent de se terrer dans des casemates en attendant leur élimination, unique fin de parcours pour eux, s’ils ne suivent pas la voie de leurs acolytes qui se sont rendus aux services de sécurité avec armes et bagages, et ainsi, retrouver leurs familles et proches qu’ils ont déshonorés par leur choix erroné.

    APS

    #Algérie #Terrorisme #Rachad

  • L’Algérie maintiendra des prix du gaz modérés sauf pour l’Espagne

    L’Algérie maintiendra des prix du gaz modérés sauf pour l’Espagne – Sonatrach, Maroc, Sahara Occidental, Medgaz,

    La compagnie énergétique algérienne Sonatrach a averti vendredi de la possibilité de « recalculer » le prix des fournitures de gaz à l’Espagne, dans un contexte où elle prévoit des « perspectives prometteuses » pour les clients européens suite à la découverte de nouveaux gisements.

    Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a reconnu dans des déclarations à l’agence de presse algérienne APS que les prix du gaz et du pétrole « ont flambé » depuis que la Russie a lancé une offensive militaire en Ukraine le 24 février.

    L’Algérie « a décidé de maintenir des prix relativement corrects pour tous ses clients », mais M. Hakkar n’exclut pas que ce soit le cas à l’avenir. « Nous n’excluons pas de recalculer les prix avec nos clients espagnols », a-t-il déclaré.

    Le PDG de Sonatrach a expliqué que le groupe veut investir environ 40 milliards de dollars (environ 36,2 milliards d’euros) au cours des quatre prochaines années pour la recherche et l’exploitation de gisements de pétrole et de gaz, et il est optimiste quant à l’avenir.

    Dans le cas du gaz, elle s’attend à ce que la capacité algérienne double pendant cette période, « ce qui laisse entrevoir des perspectives prometteuses pour les clients européens ».

    Des délégations des gouvernements portugais et italien se sont récemment rendues en Algérie pour discuter, entre autres, de l’avenir de l’approvisionnement énergétique, dans un contexte marqué par l’intérêt de l’UE à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie.

    Dans le cas de l’Espagne, les relations ont été affectées par la reconnaissance par le gouvernement de Pedro Sánchez du plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. En signe de malaise, Alger a rappelé son ambassadeur à Madrid pour des consultations.

    Iberoeconomía, 04/04/2022

  • L’Algérie compte revoir les prix du gaz naturel pour l’Espagne

    L’Algérie compte revoir les prix du gaz naturel pour l’Espagne

    L’Algérie compte revoir les prix du gaz naturel pour l’Espagne – Maroc, Sahara Occidental, Toufik Hakkar, le directeur général de la compagnie énergétique algérienne Sonatrach,

    Toufik Hakkar, le directeur général de la compagnie énergétique algérienne Sonatrach, a déclaré que l’Algérie avait décidé de « maintenir des prix contractuels relativement corrects pour tous ses clients », à l’exception de l’Espagne.

    Toufik Hakkar, le directeur général de la compagnie algérienne chargée d’exploiter les hydrocarbures du pays, Sonatrach, a déclaré vendredi qu’ »un ‘recalcul’ des prix avec son client espagnol n’est pas exclu ».

    Les déclarations de Hakkar sont intervenues deux semaines après que le premier ministre espagnol Pedro Sánchez, dans une lettre au roi du Maroc Mohamed VI, ait exprimé son soutien au projet marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, de fonctionner de manière autonome sous le gouvernement de Rabat.

    L’Algérie, il faut le rappeler, a ouvertement soutenu l’indépendance du Sahara occidental où le groupe armé du Front Polisario combat le Maroc pour la souveraineté sur la région.

    S’adressant à l’agence de presse nationale algérienne APS, M. Hakkar a rappelé que « depuis le début de la crise en Ukraine, les prix du gaz et du pétrole ont grimpé en flèche ».

    Toutefois, Hakkar a indiqué que l’Algérie avait décidé de « maintenir des prix contractuels relativement corrects pour tous ses clients ».

    M. Hakkar a noté que les « quelques milliards » de mètres cubes de gaz naturel dont ils disposent « ne peuvent pas remplacer le gaz russe » si les pays européens en faisaient la demande.

    Cependant, Hakkar a déclaré que ses « capacités doubleront d’ici quatre ans » grâce à son rythme actuel d’exploration, « ce qui laisse entrevoir des perspectives prometteuses » avec ses clients européens.

    Le PDG a déclaré que l’année 2022 a commencé avec de bonnes perspectives pour Sonatrach en termes de découvertes de nouveaux champs pétroliers.

    « Au cours de ces trois premiers mois, Sonatrach a fait trois nouvelles découvertes de champs pétroliers », a déclaré Hakkar, dont l’une, dans la région de Touggourt, est estimée à « un milliard de barils ».

    Hakkar a déclaré que Sonatrach prévoit d’investir 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 dans l’exploration, la prospection et la production.

    Les déclarations de Hakkar sont intervenues deux semaines après que le premier ministre espagnol Pedro Sanchez ait communiqué au roi du Maroc Mohamed VI, dans une lettre, son soutien au plan marocain pour le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, pour fonctionner de manière autonome sous le gouvernement de Rabat.

    La nouvelle position de l’Espagne n’a été rendue publique qu’après qu’un journal marocain a publié des parties de la lettre vendredi dernier.

    Cependant, la nouvelle position de politique étrangère, qui n’aurait pas été communiquée à l’avance au partenaire junior de la coalition au pouvoir en Espagne, Unidas Podemos, ni à la partie algérienne, a suscité la fureur des deux parties.

    Pendant des décennies, Madrid a soutenu la position de l’ONU selon laquelle le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, a le droit à l’autodétermination. Toutefois, cette position a brusquement changé il y a quinze jours.

    Daniel Gallego

    Anadolou, 02 avril 2022

  • Xavier Driencourt: L’Algérie reste en effet énigmatique

    Xavier Driencourt: L’Algérie reste en effet énigmatique – ex-ambassadeur de France, relations entre Paris et Alger, L’Enigme algérienne – Chroniques d’une ambassade a Alger,

    L’ex-ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt s’est délié de son devoir de réserve pour livrer sa vision des relations compliquées et passionnées entre les deux pays. Entretien.

    Fin connaisseur de l’Algérie, où il fut chef de la mission diplomatique française pendant près de huit ans (de 2008 à 2012 et de 2017 a 2020), Xavier Driencourt porte un regard sans concession sur les relations entre Paris et Alger. Dans l’entretien qu’il a accordé au journal « Jeune Afrique » à l’occasion de la sortie de son livre L’Enigme algérienne – Chroniques d’une ambassade a Alger, aux éditions de l’Observatoire, l’ancien ambassadeur évoque l’opacité du système politique algérien, le poids écrasant de la colonisation française et de la mémoire commune, ainsi que le sempiternel dossier des visas qui empoisonne les relations entre les deux pays.

    Jeune Afrique : Deux fois ambassadeur de France en Algérie, vous êtes une fin connaisseuse de ce pays. Pourtant, vous dites que l’Algérie est une énigme.

    Xavier Driencourt : Au bout de huit ans de présence, l’Algérie reste en effet énigmatique, en tout cas pour moi. Nous croyons la connaître, mais nous ne la connaissons pas en vérité. Nous l’avons pourtant colonisée pendant 132 ans et nous y avons fait la guerre durant plus de 7 ans.

    Ainsi, il y a peu de touristes français en Algérie, alors qu’un million d’entre eux vont à Marrakech tous les ans. Les Français vont en Tunisie, au Maroc, mais peu en Algérie. D’où le fait qu’ils ne connaissent pas ce pays. Les Algériens me disaient souvent : « Nous vous connaissons mieux que vous nous connaissez. » Un ministre algérien m’a, lui, lancé un jour : « Ce qui fait notre force, c’est notre opacité. »

    Echourouk online, 2022/03/25

  • Tebboune nomme un nouveau ministre des transports

    Tebboune nomme un nouveau ministre des transports

    Tebboune nomme un nouveau ministre des transports – Abdellah Moundji, Abdelmadjid Tebboune, Alliance Assurances,

    Après consultation du premier ministre, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a signé, ce jeudi 24 mars, un décret présidentiel portant nomination de Moundji Abdellah, nouveau ministre des transports, indique un communiqué de la résidence de la république.

    Abdellah Moundji remplace Aissa Bekkai limogé le 10 mars en cours, il occupait le poste de secrétaire général du ministère de l’intérieur depuis février 2020.

    H.G

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    Alliance Assurances récompense les meilleures conductrices de son produit phare

    À l’occasion du 10e anniversaire de son produit phare OTO Plus Laki, Alliance Assurances a récompensé et honoré, mardi 22 mars, ses meilleures conductrices les plus fidèles, lors d’une cérémonie organisée en leur honneur, à l’hôtel Legacy Luxury Legacy (EX- Radisson Blu), à Alger.

    Lors d’une cérémonie conviviale, le Président Directeur Général d’Alliance Assurances, Hassen Khelifati et les directrices de l’entreprise qui l’accompagnaient ont procédé à honorer les meilleures conductrices qui ont choisi l’offre OTO Plus Laki. Il s’agit des clientes les plus fidèles et les plus adroites au volant qui n’ont jamais enregistré de sinistre.

    Il convient de souligner que cette attention particulière est une première dans le secteur des assurances en Algérie, une brillante initiative dont Alliance Assurances est très fière.

    Cette cérémonie a reçu les meilleures conductrices de la région centre du pays. Dans le même sillage, d’autres évènements similaires vont être organisés très bientôt dans d’autres régions du pays en l’honneur de leurs meilleures conductrices.

    Premier assureur ayant conçu un produit dédié exclusivement à la gent féminine, Alliance Assurances, à travers cette initiative exclusive, remercie ses clientes de leur fidélité, les félicite de leur bonne conduite au volant, nourrit leur confiance tout en renouvelant son engagement à leur offrir une assurance optimale.

    Communiqué

    L’Espoir libéré, 24/03/2022

    #Algérie #Ministres_transports #AbdellahMoundji #AllianceAssurances



  • Comprendre les pressions européennes de « haute intensité » sur Alger

    Comprendre les pressions européennes de « haute intensité » sur Alger

    Comprendre les pressions européennes de « haute intensité » sur Alger – Ukraine, Russie, gaz, UE, Maroc, France, Sahara Occidental, Espagne,

    Le revirement spectaculaire de l’Espagne dans le dossier sahraoui, ainsi que les manœuvres militaires franco-marocaines en cours (elles prendront fin demain 25 mars), sont-elles une forme de pression exercée par des biais sur l’Algérie ?

    Pour l’Europe, la décision a été prise pour se passer du gaz russe avant fin 2022, car pour le moment la décision est quasi impossible à appliquer dans un contexte de guerre dont personne ne peut en prévoir l’issu ; et dans cette perspective d’émancipation de tutelle gazière et pétrolière russe, l’Otan pousse l’Europe vers cette opportunité : un gaz algérien de qualité, la proximité, donc, coût réduit, etc.

    Mais pour les Européens (il faut lire les revues spécialisées pour s’en rendre compte) les liens algéro-russes soulèvent certaines appréhensions. A commencer par les réticences algériennes. De ce fait, comment contraindre Alger à accepter ? Tout simplement en créant des atouts qui n’existaient pas auparavant. Par exemple, en brandissant l’illusion d’autres fournisseurs pour l’Europe, ou en brandissant l’épouvantail du dossier sahraoui, considéré comme une des constantes de la politique extérieure algérienne.

    Pour les stratèges européens, le conflit entre l’Europe et la Russie n’est pas exclusivement militaire, « mais également gazier. Au milieu de cette « guerre du gaz », l’OTAN compte sur l’Algérie pour arbitrer une bataille énergétique qui ne dit pas son nom ». « Mémoire de la colonisation française, crise migratoire, Sahara occidental, Mali, Libye ou encore terrorisme au Sahel… De nombreux dossiers sont au centre des discussions entre l’Algérie et l’Europe. Mais en ce moment, c’est le gaz qui est au centre des débats ».

    Les études faites en Europe sont claires : depuis 2007, l’alliance gazière algéro-russe, signée entre Sonatrach et Gazprom, fournit à l’Europe plus de 27 % de son gaz. L’Algérie détient aussi huit usines de regazéification de son gaz naturel liquide (GNL), situées en Espagne et au Portugal. Plus au nord, Moscou contrôle 33 % du gaz naturel en Europe, à travers les gazoducs traversant, notamment, l’Ukraine. En clair, c’est un quasi-monopole de l’Algérie et de la Russie du secteur du gaz naturel en Europe qui inquiète. « Notamment parce qu’on connaît l’amitié historique qui unit les deux États », précisent des études européennes.

    S’il faut inscrire le revirement espagnol également dans cette perspective, cela peut tenir la route. Toutefois, et malgré toutes les menées souterraines, l’Algérie a beau jeu, et peut, moyennant des efforts de concentration stratégique, en sortir la grande gagnante de ce bras-de-fer Otan-Russie par Européens interposés.

    L’Express, 04/03/2022

    #Algérie #UE #Espagne #SaharaOccidental #Maroc #Russie #Gaz

  • France – Algérie: Les vols prévus par ASL Airlines cet été

    France – Algérie: Les vols prévus par ASL Airlines cet été

    France – Algérie: Les vols prévus par ASL Airlines cet été – Paris-CDG, Lyon, Lille,

    La compagnie aérienne ASL Airlines a dévoilé, ce jeudi, son programme de vols au départ de la France vers l’Algérie pour cet été.

    ASL Airlines n’a pas interrompu son programme de vols entre la France et l’Algérie durant la crise sanitaire et la période de fermeture des frontières aériennes.

    La compagnie aérienne française a continué à opérer des vols spéciaux entre l’Algérie et la France durant la crise sanitaire de Covid19.

    ASL Airlines a renforcé son programme de vols entre la France et l’Algérie depuis la réouverture partielle des frontières aériennes de l’Algérie le 1er juin.

    Durant cet été, la compagnie aérienne ASL Airlines a programmé au total six vols par semaine au départ de la France vers l’Algérie. Ces vols seront opérés du 27 mars au 30 octobre, indique la compagnie dans un communiqué.

    Cet été, ASL Airlines, assurera une « importante desserte vers l’Algérie, destination qu’elle n’a cessé de proposer pendant toute la période de restriction des vols depuis le début de la crise sanitaire », affirme la compagnie française dans son communiqué.

    Pour cet été, la compagnie ASL Airlines a programmé de desservir l’aéroport international d’Alger Houari Boumediene au départ des aéroports de Paris-CDG, Lyon et Lille.

    ASL Airlines a programmé, pour cet été, 4 vols par semaine entre Paris et Alger (jeudi, vendredi, samedi et dimanche), un vol par semaine entre Lyon et Alger (samedi) et un vol par semaine entre Lille et Alger (vendredi).

    L’ensemble de ces vols entre la France et l’Algérie sont mis à la vente par la compagnie ASL Airlines sur son site internet. « Dès à présent, ASL Airlines France ouvre à la vente un programme partiel de 6 vols hebdomadaires tout au long de l’été, en conformité avec le cadre réglementaire actuellement souhaité par les autorités. » indique la compagnie, dans son communiqué.

    Voyager, 24/03/2022

    #Algérie #Vols #ASLAirlines #France

  • Said Bouteflika, au cœur de “l’énigme algérienne”

    Said Bouteflika, au cœur de “l’énigme algérienne”

    Said Bouteflika, au cœur de “l’énigme algérienne” – Abdelaziz Bouteflika, L’énigme algérienne, chroniques d’une ambassade à Alger, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout, frères Kouninef,

    Un peu plus d’un an après avoir quitté ses fonctions, l’ancien ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt revient sur les deux missions qu’il a eu à y effectuer: une première de 2008 à 2012 et une seconde de 2017 à 2020. Cette dernière est marquée, de son point de vue, par l’émergence de l’armée qui a contraint Abdelaziz Bouteflika à rendre les clés.

    Dans la carte diplomatique française, Alger est un poste important et y être affecté donne “le sentiment d’accéder à une responsabilité éminente”.

    Dans un livre qu’il vient de publier à Paris sous le titre “L’énigme algérienne, chroniques d’une ambassade à Alger”, il s’est délesté du langage policé du diplomate et a livré un témoignage fourmillant d’anecdotes qu’il présente comme significatives du fonctionnement du “système” d’avant le hirak de février 2019.

    Un système qu’il juge “opaque” malgré une façade institutionnelle tout à fait comparable à celle d’un pays démocratique mais qui, ici, n’est qu’une vitrine derrière laquelle tout se passe dans une épaisse opacité. “Ce qui fait notre force c’est l’opacité de notre système”, aurait dit, selon lui, l’ancien Premier Ministre Abdelmalek Sellal. C’est ce qui a permis à Said Bouteflika, officiellement conseiller spécial du chef de l’Etat, de s’emparer des leviers qu’il actionne avec ses amis. Le conseiller inspirait une crainte à tous: ministres ou hommes politiques, hommes d’affaires ou diplomates.

    Personne d’ailleurs ne pouvait approcher l’ancien syndicaliste-universitaire “sauf un cercle restreint d’hommes d’affaires qui le retrouvaient le soir”, comme Ali Haddad, Mahieddine Tahkout, les frères Kouninef et quelques autres.

    Ali Haddad aurait clairement affiché son influence en lui disant qu’il fallait passer par lui pour améliorer la qualité de la relation bilatérale. Depuis ces hommes croupissent en prison pour les errements ruineux dans la manipulation du denier public.

    M. Driencourt évoque la complicité entre l’ex-président du FCE et le grand chambellan d’El-Mouradia lors du court passage de Abdelmadjid Tebboune au Palais du gouvernement comme Premier ministre.

    La mise en scène exécutée au cimetière d’El Alia lors des funérailles de Rédha Malek “était vraisemblablement destinée à humilier publiquement” M. Tebboune qui avait sommé Ali Haddad d’honorer ses contrats, écrit le diplomate.

    La scène est ainsi décrite par l’auteur. “J’allai à la cérémonie et, venant d’Alger, je fus introduit par le protocole algérien dans la pièce où se tenaient les ministres et les dignitaires du régime, ancien moudjahids pour la plupart, en attendant les prières de l’inhumation. Le Premier ministre Tebboune arriva et salua les personnes assises en arc de cercle autour de la pièce. Soudain arrivèrent bras dessus, bras dessous, Saïd Bouteflika et Ali Haddad, industriel, symbole de la corruption du régime. Les deux hommes devisaient, riaient, partirent ensemble jusqu’à la sépulture de Rédha Malek, sans faire attention ou saluer le Premier ministre présent; à l’issue de la cérémonie, comme pour montrer qui réellement gouvernait en Algérie, ils filèrent tous les deux dans la voiture de Saïd, entourés de motards des services de la présidence, laissant là le Premier ministre Tebboune (…) On le voyait là, planté au milieu de la foule tandis que les deux conspirateurs quittaient les lieux dans un cortège de Mercedes noires: il n’y a avait pas besoin de communiqué ou de relevé de décisions! La messe était dite et le message clair…”

    Il fallait dès lors trouver un prétexte pour l’abattre. On le trouva dans le voyage effectué par le Premier ministre à Paris où il fut reçu par son homologue Edouard Philippe. On a laissé croire que ce voyage n’avait pas eu l’aval de la présidence. “Je me souviens parfaitement que cette rencontre à Matignon fut organisée par un collaborateur du Premier ministre auquel je fis préciser, le fonctionnement du système algérien, que la présidence avait effectivement donné un nihil obstat (aucune objection). Lui avait-on donné cet accord à dessein pour mieux le perdre?

    L’ex-ambassadeur donne l’impression d’avoir été choqué par la mise en scène et l’acte de ces “conspirateurs”. La narration suggère une sympathie pour Abdelmadjid Tebboune qui n’est d’ailleurs pas critiqué dans le livre.

    Tout au long des 250 pages de son livre, M. Driencourt s’emploie à démentir un certain nombre d’idées reçues sur une prétendue influence de la France en Algérie. Selon lui, ce sont des idées cultivées pour entretenir une haine de son pays par les Algériens.

    “L’Algérie se gouverne seule et j’ai vu durant les sept années passées à Alger combien la France n’est qu’un partenaire parmi d’autres, banal, et finalement plutôt mal traité par rapport aux autres”, relate M. Driencourt.

    Sur le plan économique, il observe un rétrécissement de la place de la France au profit de la Chine, devenu le premier partenaire de l’Algérie. Mais aussi de l’Italie, de l’Espagne et de l’Allemagne, selon les secteurs.

    M. Driencourt revient sur l’épineuse question des visas et plus généralement sur la circulation entre les deux pays. Il montre une connaissance très fine des questions d’immigration marquée d’une analyse plutôt droitière. Il révéla qu’en 2018, les autorités françaises avaient décidé de durcir les procédures de délivrance des visas pour les algériens réduits, au démurant, de 420 000 à 250 000.

    Il ne manqua pas de stigmatiser les responsables algériens d’alors qui trichaient “en s’installant frauduleusement en France, en faisant venir leur famille sur la base d’un seul visa de tourisme ou en laissant des ardoises” dans les hôpitaux français.

    De Paris, Nidal Aloui

    Le Jeune Indépendant, 23/03/2022

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