Catégorie : Algérie

  • Visite du président mauritanien a l’usine Ammoniac d’Arzew

    Visite du président mauritanien a l’usine Ammoniac d’Arzew – Algérie, Mauritanie, Mohamed Ould Cheiikh El Ghazouani,

    Pour une production de 185 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) ; 132 milliards de m3 de gaz naturel, 900 millions tonnes de condensateurs ; 900 millions de tonnes de gaz liquéfié Et 144 000 de tonnes de produits pétrochimiques (notamment méthanol et le plastique).

    Sonatrach, Toufik Hakkar, a livré, au président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, lors de sa visite avant hier à la zone industrielle d’Arzew, en compagnie du Premier ministre ministre des Finances Aimene Benabderrahmane, la production de l’urée et d’ammoniac d’Arzew ainsi que les activités du groupes pétrolier national. Sonatrach produit, a-t-il indiqué dans son exposé devant les délégations des deux pays, 185 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) ; 132 milliards de m3 de gaz naturel, 900 millions tonnes de condensateurs ; 900 millions de tonnes de gaz liquéfié Et 144 000 de tonnes de produits pétrochimiques (notamment méthanol et le plastique).

    Le patron du groupe a précisé à ses interlocuteurs que 28 millions TEP sont utilisées dans la production énergétique essentiellement les carburants. Approximativement 95 millions TEP sont réservées à l’exportation. Dans une présentation de la fiche technique du complexe d’Arzew, il a affirmé que depuis sa mise en exploitation, en 2018, le site a produit 6 millions de tonnes métriques d’ammoniac et 10 millions de tonnes métriques d’urée.

    Les capacités de production 90% de sa production, peuvent atteindre, en 24 heures, 4000 tonnes métriques d’ammoniac et 7000 tonnes métriques d’urée. L’usine a engrangé, en conséquence, des recettes évaluées à 2,7 milliards de dollars.

    Elle a largement amorti le coût de l’investissement dans sa construction, Soit 2,3 milliards dollars.Toufik Hakkar, a annoncé, en outre, des projets d’exportation de produits pétroliers et leurs dérivés vers la République islamique mauritanienne.
    MH

    Le Réveil d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Mauritanie #Mohamed_Ould_Ghazouani #Oran #Usine_ammoniac

  • C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie

    C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie

    C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie – Maroc, Communication&Institutions, monitoring, surveillance, espionnage, France, hacker Chris Coleman,

    Mohammed VI paye une société d’intox en France – Mission : salir l’image de l’Algérie
    Le hacker marocain Chris Coleman a levé le voile, cette semaine, sur une partie de la stratégie mise en place par le Makhzen pour salir l’image de l’Algérie. Pour atteindre leur objectif, les services secrets marocains se servent d’une partie de l’argent que leur rapporte le business de la drogue pour rémunérer gracieusement des sociétés de conseil en lobbying auxquelles il est demandé de mener des campagnes hostiles à l’Algérie. En France, la DGED (service marocain pour le renseignement extérieur) traite depuis des années avec la société «Communication & Institution». Cette boîte se trouve au 105, boulevard Haussmann, à Paris, et est dirigée par Olivier Le Picard et Gaetan De Royer. La complicité entre les deux parties est aujourd’hui telle que Communication & Institution est, pour ainsi dire, devenue un pendant des services spéciaux marocains.

    Cette société sert, en effet, depuis plusieurs années de couverture aux activités de la DGED marocaine en France, activités dirigées essentiellement contre l’Algérie et le Polisario, sous forme de campagnes médiatiques hostiles. Olivier Le Picard et Gaetan De Royer recevaient leurs directives de Mourad El-Ghoul, Mohamed Bellahrach, Laarbi Bouchaara, Youness Idrissi ainsi que de Salem Mrani, tous des cadres des services spéciaux marocains. Document à l’appui, Chris Coleman mentionne que «les responsables de cette société travaillent depuis 2005 directement avec la DGED sous les clauses d’un contrat appelé “Programme de communication institutionnel en France pour le royaume du Maroc”».

    Le hacker marocain ajoute que des documents récupérés dans une des boîtes mails, utilisées par Mourad El-Ghoul, chef de cabinet du tortionnaire Yassine Mansouri, ont permis d’apprendre que «Monitoring sur l’Algérie» est en réalité le nom de code donné par la société de lobbying Communication & Institution au travail visant à déformer l’image de l’Algérie et du Front Polisario et édulcorer celle du Maroc en France et ailleurs.

    A leurs heures perdues, Olivier Le Picard et Gaetan De Royer s’acquittent de diverses autres tâches au profit des services marocains. Ils assurent le monitoring presse (alertes, commandes de vidéo et pages de textes), la réalisation de sondages et la tenue d’une revue de presse quotidienne. Comme l’argent de la drogue coule à flots au Maroc, les deux lascars français touchent régulièrement des sommes faramineuses. «A l’instar de tous les Français qui faisaient du lobbying pour Mohammed VI, ils étaient récompensés aussi avec de luxueux appartements dans des tours dans les villes touristiques du Maroc où ils pouvaient, en toute liberté, s’adonner aux pratiques interdites à l’Hexagone (tourisme sexuel entre autres)», révèle Chris Coleman.

    Le hacker marocain, outré par les pratiques moyenâgeuses que le Makhzen fait subir au quotidien aux Marocains, ajoute qu’Olivier Le Picard et Gaetan De Royer étaient également «invités à participer aux festivités du trône, aux rendez-vous sportifs tels que les Trophées de golf Hassan II ainsi qu’aux festivals de cinéma de Marrakech où ils étaient logés dans les hôtels les plus huppés du royaume».

    SOURCE : Marocleaks, 31/12/2021

  • C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie

    C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie

    C&I : 330.000 euros par an pour espionner l’Algérie – Maroc, Communication&Institutions, monitoring, surveillance, espionnage, France, hacker Chris Coleman,

    Mohammed VI paye une société d’intox en France – Mission : salir l’image de l’Algérie
    Le hacker marocain Chris Coleman a levé le voile, cette semaine, sur une partie de la stratégie mise en place par le Makhzen pour salir l’image de l’Algérie. Pour atteindre leur objectif, les services secrets marocains se servent d’une partie de l’argent que leur rapporte le business de la drogue pour rémunérer gracieusement des sociétés de conseil en lobbying auxquelles il est demandé de mener des campagnes hostiles à l’Algérie. En France, la DGED (service marocain pour le renseignement extérieur) traite depuis des années avec la société «Communication & Institution». Cette boîte se trouve au 105, boulevard Haussmann, à Paris, et est dirigée par Olivier Le Picard et Gaetan De Royer. La complicité entre les deux parties est aujourd’hui telle que Communication & Institution est, pour ainsi dire, devenue un pendant des services spéciaux marocains.

    Cette société sert, en effet, depuis plusieurs années de couverture aux activités de la DGED marocaine en France, activités dirigées essentiellement contre l’Algérie et le Polisario, sous forme de campagnes médiatiques hostiles. Olivier Le Picard et Gaetan De Royer recevaient leurs directives de Mourad El-Ghoul, Mohamed Bellahrach, Laarbi Bouchaara, Youness Idrissi ainsi que de Salem Mrani, tous des cadres des services spéciaux marocains. Document à l’appui, Chris Coleman mentionne que «les responsables de cette société travaillent depuis 2005 directement avec la DGED sous les clauses d’un contrat appelé “Programme de communication institutionnel en France pour le royaume du Maroc”».

    Le hacker marocain ajoute que des documents récupérés dans une des boîtes mails, utilisées par Mourad El-Ghoul, chef de cabinet du tortionnaire Yassine Mansouri, ont permis d’apprendre que «Monitoring sur l’Algérie» est en réalité le nom de code donné par la société de lobbying Communication & Institution au travail visant à déformer l’image de l’Algérie et du Front Polisario et édulcorer celle du Maroc en France et ailleurs.

    A leurs heures perdues, Olivier Le Picard et Gaetan De Royer s’acquittent de diverses autres tâches au profit des services marocains. Ils assurent le monitoring presse (alertes, commandes de vidéo et pages de textes), la réalisation de sondages et la tenue d’une revue de presse quotidienne. Comme l’argent de la drogue coule à flots au Maroc, les deux lascars français touchent régulièrement des sommes faramineuses. «A l’instar de tous les Français qui faisaient du lobbying pour Mohammed VI, ils étaient récompensés aussi avec de luxueux appartements dans des tours dans les villes touristiques du Maroc où ils pouvaient, en toute liberté, s’adonner aux pratiques interdites à l’Hexagone (tourisme sexuel entre autres)», révèle Chris Coleman.

    Le hacker marocain, outré par les pratiques moyenâgeuses que le Makhzen fait subir au quotidien aux Marocains, ajoute qu’Olivier Le Picard et Gaetan De Royer étaient également «invités à participer aux festivités du trône, aux rendez-vous sportifs tels que les Trophées de golf Hassan II ainsi qu’aux festivals de cinéma de Marrakech où ils étaient logés dans les hôtels les plus huppés du royaume».

    SOURCE : Marocleaks, 31/12/2021

  • Un mutisme révélateur

    Un mutisme révélateur – Algérie, Banque Mondiale, FMI, raport sur la situation économique,

    Le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie surprend par sa partialité et son manque flagrant d’objectivité et de discernement. Un rapport tronqué jusqu’à l’excès, truffé de contrevérités et de conclusions absurdes, donnant la preuve d’une animosité sur commande et traduisant une volonté franche et avouée de faire délibérément l’impasse sur tous les satisfécits que l’Algérie a recueillis de la part d’autres institutions internationales reconnues pour leur crédibilité.
    Que la BM brode sur le déni, le manque de rigueur, le népotisme et les affaires scabreuses, c’est un secret de Polichinelle.
    De sulfureuses révélations de media ont mis à nu ses manigances et autres coups tordus, prouvant qu’elle est loin d’être au dessus de tout soupçon.


    Difficile de ne pas se demander si les classements des pays sont véritablement frappés du sceau de l’impartialité, la BM n’étant pas à sa première violation des règles d’éthique qui ont suscité un tollé général.
    Ses excès finiront par ternir définitivement sa réputation et par mettre à mal sa prétendue capacité à convaincre les contributeurs à lui faire confiance.
    Signe des temps. L’institution financière fait face à la concurrence croissante des nations émergentes qui ont donné naissance à leur propre banque de développement.


    Voulant confondre l’Algérie sur le dossier sensible de la pauvreté, la Banque a totalement fait fausse route.
    L’Algérie s’est, rappelons-le, engagée à poursuivre ses efforts pour atteindre les 17 Objectifs du Développement Durable et s’associer à l’effort de la communauté internationale pour mener à son terme l’Agenda 2030.
    Elle a réalisé des avancées considérables, notamment dans les secteurs répondant aux besoins vitaux des citoyens, comme l’avait souligné le Coordonnateur résident des Nations unies en Algérie.


    Par ailleurs, le Plan d’action du gouvernement place les aspirations des citoyens au premier plan, sans aucune discrimination, qu’il s’agisse d’emploi, de logement, de santé, d’éducation… Dans son rapport, le Système des Nations- unies a évoqué également une coopération solide, croissante et de confiance.

    La préservation du caractère et de l’orientation sociaux, ainsi que les principes d’équité consignés dans les textes fondateurs de la Nation algérienne, sont un gage en parfaite symbiose avec la portée et les finalités de l’Agenda 2030.
    L’Algérie a été félicitée par des instances internationales pour ses efforts visant à éradiquer la pauvreté sous le seuil de 0.8%, pour la scolarisation de tous les enfants, la représentation féminine au Parlement, ainsi que la réduction de la mortalité mère/enfant. L’Algérie a été classée par le Programme d’alimentation mondial des Nations unies première en Afrique en matière de sécurité alimentaire.

    Dans sa dernière cartographie de la pauvreté, le PAM a classé notre pays dans la catégorie des pays dont le taux de personnes sous-alimentées est inférieur à 2,5% de la population totale, durant la période 2018-2020. Elle est le seul pays en Afrique à ne pas dépasser ce seuil. Assurément, pour la BM et ses «doctes» experts, c’est mutisme et bouche cousue.
    EL MOUDJAHID, 30/12/2021

    L’un des vice-présidents de la BM a déjà travaillé pour le Maroc

    Se transformant en un outil de manipulation et de propagande, la Banque mondiale s’en est prise à l’Algérie. Son dernier rapport sur la situation économique en Algérie suscite surprise et étonnement. Même si l’on n’a pas à applaudir ou faire la fine bouche quand les chiffres sont bons ou mauvais, le document de la BM pèche manifestement par un déficit d’objectivité. Prêtant la voix à l’agenda du chaos que des parties historiquement hostiles à l’Algérie développent dans leurs rêves éveillés, l’institution de Bretton Woods a poussé le bouchon jusqu’à prédire un séisme qui dévasterait la capitale, Alger.

    L’Algérie n’a pas tort de faire une lecture politique du rapport de la BM, le qualifiant de « tentative de déstabilisation à la soft power d’un pays qui avance mais qui dérange ». Même s’il est vrai que des experts redoutent un glissement inflationniste en raison d’un système de subventions publiques trop lourd, l’Algérie reste l’un des pays de la région MENA qui a fait montre de plus de résilience pendant ces deux années de pandémie de Covid-19. Deux arguments de taille juste pour souligner le caractère tendancieux du document de la BM, la réduction du déficit de la balance des paiements de plus de huit milliards de dollars et un taux de croissance de 6% au deuxième trimestre de cette année finissante.

    Il est clair que l’institution de Betton Woods fait un procès d’intention à l’Algérie, résolument engagée dans des réformes institutionnelles et économiques de fond. Faut-il rappeler les irrégularités dans les données de l’édition 2020 du rapport «Doing Business», ce qui a poussé la direction de la BM à suspendre l’édition suivante ? Pis encore, la BM évoque la « pauvreté en Algérie», au moment où le nouveau classement du Programme d’alimentation mondial (PAM) relevant des Nations unies pour l’année 2021 a placé l’Algérie à la première place en Afrique en matière d’autosuffisance alimentaire. Quid de la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie ? Le rapport de la BM est d’autant plus fallacieux que l’un de ses vice-présidents a déjà travaillé comme conseiller juridique pour le compte… du Maroc. CQFD.

    par El-Houari Dilmi

    Le Quotidien d’Oran, 30/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #BM #FMI #PAM #Maroc

  • Rapport de la BM et données gouvernementales: Comparaison

    Rapport de la BM et données gouvernementales: Comparaison – Algérie, Banque Mondiale, situation économique,

    Comparaison entre le rapport de la banque mondiale sur l’économie algérienne et les données gouvernementales : les défis pour 2022, urgence de profondes réformes pour relancer l’économie nationale

    Nous n’avons pas attendu le rapport de la banque mondiale pour attirer l’attention sur l’urgence de profondes réformes ( voir nos écrits Abderrahmane Mebtoul www.golgle.com 1980-2021) .La banque mondiale vient de publier un rapport forces et faiblesses sur l’état et les perspectives 2021/2022 de l’économie algérienne et non un rapport dramatique comme rapporté par l’APS. Vouloir opposer la Banque mondiale et le FMI traduit une méconnaissance des enjeux des nouvelles relations internationales. Comme du fait de l’ancienne culture, vouloir relancer l’économie à partir de lois, de codes, de commissions est un leurre, alors qu’ils ‘agit de lever les contraintes bureaucratiques qui paralysent l’épanouissent du savoir et les entreprises créatrices de richesses. L’objet de cette présente contribution est de comparer les données de ce rapport avec celles du gouvernement afin que le lecteur puisse se faire une idée sur des bases objectives, loin de toutes querelles stériles qui n‘apportent aucune valeur ajoutée pour le pays. Le mal est en nous et la solution du seul ressort des algériens où loin de la vision de sinistrose , l’Algérie n’est pas au bord de la faillite. Selon nos calculs reprenant les données du gouverneur de la banque d’Algérie, le montant des réserves de change non compris l’or avoisinerait fin 2021, 41/42 milliards de dollars et les importations de biens et services environ 44 milliards de dollars et non 50 milliards de dollars comme rapporté par la banque mondiale

    1.-Le rapport de la banque mondiale de 2021 sur l’économie algérienne

    Le rapport sur les perspectives économiques mondiales intitulé «Traverser la pandémie, engager des réformes structurelles», est divisé en quatre chapitres. Le chapitre 1 présente les développements macroéconomiques en Algérie au courant de l’année 2021. Le chapitre 2 décrit les perspectives à court et moyen terme de l’économie algérienne. Le chapitre 3 présente l’évolution de la pauvreté non-monétaire en Algérie entre 2013 et 2019. Enfin, le chapitre 4 propose un survol des enjeux liés à la gestion des risques de catastrophe naturelle en Algérie. La Banque mondiale indique que «l’économie mondiale devrait progresser de 4% en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la Covid-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année». Selon la Banque mondiale, les répercussions de la crise sanitaire et économique ont engendré en Algérie une contraction du produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 6,5% en 2020, mais la croissance du PIB devrait connaître une hausse de 3,8% en 2021 et de 2,1% en 2022. Après une forte reprise au deuxième semestre 2020, portée par le rebond de l’investissement et de l’activité dans le secteur de la construction, le PIB s’est contracté aux premier et deuxième trimestre 2021, suivant l’essoufflement de l’activité dans les secteurs de la construction et des services. Au premier semestre 2021, le PIB et le PIB hors-hydrocarbures demeuraient respectivement, 3,1 % et 3,9 % inférieurs à leur niveau antérieur à la pandémie. Selon les estimations de la Banque mondiale, les importations atteindraient 50 milliards de dollars en 2021 et le déficit budgétaire global devrait, s’être accru pour atteindre 16,4 % du PIB en 2020. Malgré la forte contraction des importations et la dépréciation modérée du taux de change, le déficit du compte des transactions courantes aurait atteint 14,4 % du PIB, tandis que les réserves internationales seraient tombées à 46,9 milliards de dollars à la fin de 2020 (ce qui représente une diminution de 24 % en glissement annuel), soit l’équivalent d’environ 12,8 mois d’importation. Les risques liés aux financements accordés par les banques publiques à des entreprises d’État en difficulté ont considérablement augmenté, les liquidités des banques publiques où sur les six banques publiques, qui détiennent environ 90% du total des dépôts du pays, quatre ont un grand besoin de liquidités.

    Commentant les données annoncées par le Ministère du commerce où les importations, qui représentent une part importante dans les dépenses publiques (évaluées à 34,4 milliards de dollars en 2019), la BM note qu’ elles enregistrent une baisse de 18% en 2020 en comparaison avec l’année 2019. Ainsi, les revenus du pays, qui proviennent essentiellement de l’exportation des hydrocarbures, la hausse récente contribuant à réduire nettement les besoins de financement extérieur, et permettant de stabiliser à court terme les besoins croissants de financement domestique, ont enregistré une baisse de 33% en 2020, évalués à 23,8 milliards de dollars (19,7 milliards d’euros), contre 35,5 milliards de dollars (29,3 milliards d’euros) en 2019. Dans un contexte hautement incertain, du fait de la dépendance du cours des hydrocarbures qui échappent à toute décision interne, l’équilibre des risques affiche une tendance pessimiste, avec d’éventuelles nouvelles vagues d’infections au coronavirus susceptibles de nuire à la reprise économique. En l’absence d’une mise en œuvre rapide de l’agenda de réforme, la reprise sera fragile et les soldes budgétaire et extérieur se détériorent à moyen terme.

    Dans ce contexte, complexe, la Banque mondiale recommande la mise en œuvre d’une stratégie de relance articulée autour d’un modèle économique qui repose sur la diversification économique et sur l’impulsion du secteur privé, conditionnée par la mise en œuvre de réformes structurelles qui consistent dans la réduction des déséquilibres macroéconomiques, dans la relance de la consommation et dans la production et l’exportation des hydrocarbures. Plus concrètement, pour les économies des pays en voie de développement, la Banque mondiale recommande aux gouvernements d’adopter des politiques qui améliorent l’accès à la santé et à l’éducation, de lutter contre la pauvreté et de démocratiser l’accès au numérique et la mise en œuvre d’une stratégie de gouvernance qui intégrerait la lutte contre le changement climatique et favoriserait les investissements de développement durable. La reprise de l’économie se trouve également conditionnée par la maîtrise budgétaire: disponibilité des moyens de financement, stabilité monétaire et préservation du pouvoir d’achat représentent de grands défis pour le gouvernement.

    Concernant la pauvreté, où l’indicateur de la banque mondiale repose sur la pauvreté multidimensionnelle (ipm), variant de 0 à 100, « où 100 , une approche non monétaire permettant de mesurer le niveau de privation en se concentrant sur trois grandes dimensions : la santé, l’éducation et les conditions de vie . Pour la banque mondiale, « le pourcentage de personnes vulnérables à la pauvreté multidimensionnelle a baissé de 5,8 à 3,6 %. le taux de pauvreté multidimensionnelle de l’Algérie , 1,4 % est meilleur que celui de ses voisins régionaux, l’Egypte (5,2 %), l’Irak (8,6 %) et le Maroc (6,1 %), mais plus bas que le taux de pauvreté comparativement faible de la Tunisie (0,8 %) ». Ainsi, pour l’Algérie, il y a eu une nette baisse du taux de pauvreté entre 2013 et 2019 variant considérablement selon les régions de pays, et entre les zones rurales et urbaines et que le taux de pauvreté est quatre fois plus important dans les zones rurales que dans les zones urbaines en 2019. Les hauts plateaux-centre, les hauts plateaux-ouest et la région sud, avec les taux de pauvreté récents de 4,4 %, 2,6 % et 2,3 % ont enregistré une réduction significative de la pauvreté. Mais les lacunes en matière d’éducation contribuent pour près de le moitié à la pauvreté multidimensionnelle globale en 2019 (+2,2 points de pourcentage par rapport à 2013), tandis que le dénuement sur le plan sanitaire contribue à 30 % (+1,3 pp) et de mauvaises conditions de vie de base à 20 % (–3,7 pp)

    2. Les données officielles du gouvernement sur l’état de l’économie 2020/2021

    Selon la Banque d’Algérie dans son rapport de décembre 2021, le déficit de la balance commerciale est passé de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021, ce qui donnerait à la même tendance fin 2021, environ 2,1 milliards de dollars. Ce recul du déficit est dû principalement à la forte hausse du prix du pétrole où, au cours des neuf premiers mois de 2021, le prix moyen a enregistré une hausse de 66,6%, passant de 41,365 dollars/baril, au cours de la même période de l’année écoulée, à 68,917 dollars/baril (les quantités d’hydrocarbures exportées exprimées en Tonne Equivalent Pétrole (TEP), ayant augmenté de 20,9%) permettant de dynamiser les exportations qui sont estimées 26,402 milliards de dollars donnant en tendance fin 2021 35,02 milliards de dollars. La valeur totale des exportations des hydrocarbures est évaluée à 23,387 milliards à fin septembre 2021, ce qui donnerait avec la même tendance fin 2021, 31,1888 milliards de dollars y compris les dérivés. La balance commerciale a une signification limitée devant prendre en compte la balance des paiements qui inclut les services et les mouvements de capitaux.

    Ainsi, les exportations de services ont connu une stagnation estimée à 2,300 milliards de dollars à fin septembre 2021 et les importations de services ayant enregistré un niveau de 5,015 milliards de dollars à fin septembre 2021, ce qui donnerait avec la même tendance fin 2021, 6 ,696 milliards de dollars accusant une forte baisse par rapport aux années 2010/2019 où les transferts de devises fluctuant entre 10/11 milliards de dollars. Le déficit du solde du compte courant est estimé à 5,543 milliards de dollars à fin septembre 2021 donnant en tendance, 7.392 milliards de dollars, avec un solde du compte capital et des opérations financières affiche, à fin septembre 2021, un excédent de 3,104 milliards de dollars soit en tendance annuelle 4,4140 milliards de dollars ayant un impact sur le solde de la balance des paiements. Le solde du compte capital et des opérations financières affiche, à fin septembre 2021, un excédent de 3,104 milliards de dollars. Au total, les exportations de biens et services ont atteint 28,702 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021, ce qui donnerait en tendance annuelle 38,280 milliards de dollars et en incluant les services, le total des importations de biens et de services est passé de 32,388 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 32,988 milliards de dollars au cours de la période, ce qui donnerait en tendance annuelle 43,992 milliards de dollars de sorties de devises pour fin 2021.

    Les réserves de change, ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021 et y compris les réserves d’or (173 tonnes), environ 11 milliards de dollars, sont de 55 milliards de dollars au 30/09/2021. Les réserves de change, dans l’hypothèse du même scénario que les neuf premiers mois de 2021, diminuerait de 6,784 milliards de dollars par rapport à 2020 (48 milliards de dollars) donc fin 2021, nous aurons entre 41/42 milliards de dollars non compris l’or et environ 52/53 milliards de dollars y compris l’or. Le niveau d’inflation est le résultat de la restriction des importations, de la dévaluation du dinar, la faiblesse de l’offre et des émissions monétaires sans contreparties productives, la masse monétaire ayant enregistré une croissance de 12,79% durant les dix premiers mois de l’année en cours 2021. Du fait que plus de 85% des matières premières sont importées, le taux d’intégration faible, tant pour les entreprises publiques et privées, sans compter l’assistance technique étrangère, avec la dévaluation du dinar entre 2022 et 2024, l’inflation sera de longue durée. Comme conséquence de ce processus inflationniste, l’extension des rentes spéculatives avec l’amplification de la sphère informelle et la nécessité de relever d’au moins deux à trois points le taux directeur des banques afin d’éviter leur faillite, freinant par ricochet l’investisseur productif dont la rentabilité est à moyen et long terme.

    Le PLF 2022 prévoit 149,3 DA pour un dollar 2022, 156,8 DA/dollar en 2023 et 164,6 DA/dollar en 2024, la cotation officielle avec un écart de plus de 50% sur le marché parallèle, (entre 213/215 dinars un euro cours achat/vente) du dinar étant le 23/12/2021 de 138,8054 dinars un dollar et 157,1277 dinars un euro. Ce dérapage du dinar permet d’atténuer le montant de ce déficit budgétaire Pour plus d’objectivité, quant au niveau des réserves de change, l’on doit tenir compte du nombre de projets bloqués dont la réalisation aurait donné un déficit de la balance commerciale fin 2021 plus important. Si on avait mis en œuvre les 402 projets bloqués, et en prenant en moyenne une sortie de devises pour des projets PMI/PME concurrentiels au niveau du marché mondial, le Premier ministère parle d’un montant d’environ 90 milliards de dollars dont une partie importante en devises avec seulement de 50/70 millions de dollars pour la partie devises, sans compter la partie dinars, et les projets hautement capitalistiques qui fluctuent entre les 2/4 milliards de dollars, auraient été pour les 402 projets entre 20 milliards et 28 milliards de dollars entre 2020/2021, ce qui donnerait fin 2021 entre 13 et 20 milliards de dollars de réserves de change. Quel sera l’impact sur le niveau des réserves de change pour 2022 où selon le gouvernement, il y aura relance de tous ces projets bloqués avec une part importante de sorties de devises, ainsi que de nouveaux projets afin d’éviter de vives tensions sociales sans un afflux conséquent des investisseurs étrangers en nette baisse entre 2019/2021 ? On évoque actuellement la nationalisation des unités des oligarques. Attention de ne pas renouveler les erreurs du passé, puisque selon les données du Premier ministère, des coûts d’assainissement durant les trente dernières années ont coûté au Trésor public environ 250 milliards de dollars et durant les 10 dernières années, selon les fluctuations du taux de change, les réévaluations environ 60/65 milliards de dollars.

    La loi de finances 2022 prévoit une croissance de 3,3% contre 3,4% en 2021 Malgré le dérapage du dinar pour ne pas dire dévaluation de 5 dinars vers les années 1970/1973 de 80 dollars entre 2000/2004 et actuellement entre 138/139 dinars un dollar, cela n’a pas permis de dynamiser les exportations hors hydrocarbures montrant que le bocage est d’ordre systémique avec la dominance du terrorisme bureaucratique qui bloque les énergies créatrices. Les exportations de biens hors hydrocarbures ont atteint 3,015 milliards soit en tendance fin 2021, environ 4 milliards de dollars. Cependant, le bilan officiel de Sonatrach 2020 donne 2 milliards de dollars des dérivés d’hydrocarbures avec une perspective de plus de 2,5 pour 2021 et si l’on ajoute les semi-produits, le montant dépasse les 3 milliards de dollars restants aux produits à valeur ajoutée concurrentiel moins de 1 milliard de dollars fin 2021. En réalité, avec les dérivés d’hydrocarbures les recettes en devises pour 2021 représentent entre 97/98% où en ce mois de décembre 2021, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach. Le déficit budgétaire prévu est d’environ 4.175 milliards de dinars au cours de 137 dinars un dollar, au moment de l’élaboration de la loi, soit 30,50 milliards de dollars, 8 milliards de dollars de plus qu’en 2021.

    L’Algérie selon le FMI fonctionne à plus de 137 dollars en 2021 et à plus de 150 pour 2022. Le faible taux de croissance influe sur le taux de chômage, qui, selon le FMI, en 2021 serait de 14,1% et 14,7% en 2022 (plus de 30% pour la catégorie 20/30 ans) incluant les sureffectifs des administrations, entreprises publiques et l’emploi dans la sphère informelle qui contribue à 50-60% au PIB en échappant à toute traçabilité, comptabilité ou fiscalité, canalisant selon le président de la République entre 6.000 et 10.000 milliards de dinars, soit entre 44 et 73 milliards de dollars. Pour éviter des remous sociaux, la loi de finances 2022 prévoit pour les subventions plus de 14 milliards de dollars au cours de 138 dinars un dollar, représentant 19,7% du budget de l’Etat.

    En conclusion, chaque pays est souverain dans ses décisions, les hautes autorités du pays étant conscientes des difficultés que traverse le pays. Le véritable patriotisme devant reposer sur un langage de vérité, ni autosatisfaction, ni sinistrose d’où l’urgence de revoir le système d’information qui s’est effrité et la communication de certains responsables évitant des discours contradictoires en déphasage avec la réalité, afin de mobiliser les citoyens. L’Algérie étant un acteur déterminant de la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, d’où l’urgence de redresser la situation socio-économique par une nouvelle gouvernance. L’année 2022 sera l’année de tous les défis : relance économique au sein d’une économie ouverte, en symbiose avec une profonde justice sociale ou régression sociale et diplomatique. C’est une question de sécurité nationale. Bonne année Algérie 2022. ademmebtoul@gmail.com

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #Banque_Mondiale #Situation_économique

  • Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale

    Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale

    Situation économique en Algérie: à quoi joue la Banque Mondiale – agenda au service des lobbies, campagne hostile, indicateurs et arguments non sourcés,

    La Banque mondiale est sortie de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande, en distillant des informations tendancieuses et sournoises sur la situation économique en Algérie, allant toute honte bue jusqu’à même à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour le pays.

    Dans son dernier rapport, la Banque mondiale qui est supposée être une institution internationale chargée entre autres d’élaborer des rapports financiers et économiques ainsi que des analyses objectives sur la base d’indicateurs fiables et crédibles, s’en est pris de manière maladroite et gratuite à l’Algérie où elle prédit un « séisme économique », compte tenu, croit-elle savoir, de la « vulnérabilité » du pays en termes d’exportations.

    Pis encore, la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante voire dangereuse et suicidaire sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie.

    Du coup, cette institution perd tout ce qu’il lui reste de crédibilité. Et pour cause, elle pond des rapports fallacieux qui obéissent à un agenda au service des lobbies qui n’ont jamais cessé d’instrumentaliser des campagnes hostiles à l’Algérie, dont l’objectif est d’attenter à un Etat stable qui veille à sa souveraineté politique et économique.

    Manifestement, il y a un complot visant à nuire à la stabilité du pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments non sourcés, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n’hésitant pas à déverser toute leur haine sur l’Algérie, l’objectif étant de fausser l’opinion publique.

    Il s’agit aussi de ternir l’image de l’Algérie et de semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d’union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l’équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA.

    Les pratiques insidieuses de la Banque mondiale, contrastent avec le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) qui a relevé des progrès et des avancées dans l’économie du pays. Cela contraste aussi avec les acquis enregistrés par l’Algérie sur les plans politique, social et économique, notamment à la faveur du parachèvement des institutions de l’Etat, entamées par l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et couronnées par les dernières élections locales.

    A cet effet, la Banque mondiale a omis d’évoquer les défis relevés par l’Algérie dans une conjoncture économique délicate, marquée par la pandémie du Coronavirus, mieux encore l’Algérie a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d’un (1) milliard de dollar dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n’a aucune dette. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s’effondrer, l’Algérie a réussi à résister à cette situation et à rester debout, n’en déplaise à la Banque mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger.

    Aussi, il est important de préciser que l’Algérie qui est étonnée des prétendus chiffres avancés par la BM, n’arrivera jamais et en aucun cas au volume d’importation de 50 milliards de dollar.

    L’Evénement, 28/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #BM #Rapport_situation_économique #FMI

  • Ces Algériens…Parisiens.

    Ces Algériens…Parisiens.

    Ces Algériens…Parisiens. – France, détournement d’argent, nouveau riches, notaires du Grand Paris,

    Il y a des niches de corruption facilement vérifiables tellement elles s’affichent avec une insolence qui frise l’arrogance. Tout le monde sait que la France et plus particulièrement sa capitale, Paris est un peu la « Mecque » des nouveaux riches algériens. On fait semblant de brocarder l’ancienne puissance coloniale mais on ne résiste pas à la tentation de s’y offrir un pied à terre, et dans les quartiers cossus de préférence. Il n’est pas exagéré de dire que c’est la lubie des « arrivistes » et autres hommes et femmes friqués que de se payer de beaux pavillons en Île de France après avoir transféré les montants des bonnes affaires conclues au pays, souvent par des moyens somme toute douteux. Cette triste réalité ne choque presque personne tellement elle est devenue banale au fil des acquisitions d’untel et d’untel que les réseaux sociaux ont rendu quasiment indissimulables. Mais cela fait quand même mal de savoir que cette pratique prenne une allure phénoménale.

    Un rapport des notaires du Grand Paris vient de révéler en effet que les algériens se classent à la 3ème position des achats de l’immobilier réalisés par des étrangers en Île de France. Avec un total de 7,8% de l’ensemble des acquisitions en région parisienne, nos compatriotes arrivent juste après des acheteurs chinois (10,1%) et les Portugais (15,3%). Le propos ici n’est pas de mettre tout le monde dans le même panier (à crabes) de la corruption. Il y a sans doute parmi ces 7,1% d’Algériens ayant acquis des biens immobiliers dans la ville des lumières, des personnes ayant travaillé dur pour y arriver. Il serait en revanche naïf de croire qu’ils sont nombreux dans ce cas. Parce qu’il faut bien préciser qu’on parle « d’étrangers » donc d’Algériens qui ne disposent pas de la nationalité française. Ce sont très souvent des nouveaux bataillons de « ralliés » à la France notamment parmi ceux qui ont su et pu se sucrer des marchés douteux au pays et d’autres qui ont allégrement profité du système de surfacturation des importations érigé en règle de gestion sous Bouteflika et sa clique d’affairistes. C’est la seule explication possible à cette incroyable ruée vers les bords de la Seine, le quartier Latin et même les grands boulevards.

    Au delà du prestige de posséder un « appart » à Paris y compris pour la « plouquerie » nationale, ces achats massifs prouvent en partie que ces heureux acquéreurs ne font pas trop confiance au développement de leur pays contrairement à leur discours gorgé de patriotisme à deux sous. Pour eux, Paris est un ailleurs meilleur mais surtout une destination sûre pour leur fric et leurs enfants. Mieux vaut alors assurer ses arrières pour reprendre une formule en vogue.

    Le fait est que certains responsables débordent de rhétorique sur la  » fierté » nationale, le drapeau, les chouhada, et tirent à boulets rouges sur l’ancienne puissance coloniale pour être dans l’air du temps. Mais dès qu’ils prennent leur retraite, ils sautent dans le premier vol vers l’une des destinations françaises pour y rejoindre femmes et enfants…

    Voilà donc l’hypocrisie nationale dans sa dimension la plus détestable. Combien sont-ils les anciens hauts responsables à avoir choisi de couler une retraite calme et dorée en France plutôt que de rester au pays d’”un million et demi de Martyrs » dont ils faisaient naguère un refrain ?

    Le rapport des notaires du Grand Paris, nous en dit un peu sur la capitale ; quid des autres départements non moins prestigieux comme la Côte d’Azur, le Rhône-Alpes, la Gironde, le pays de la Loire, l’Auvergne, et la Bretagne entre autres ? A vos pronostics.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 29/12/2021

    #Algérie #France #Argent_détourné #Paris #Immobilier

  • Diplomatie algérienne: Les défis extérieurs de 2022

    Diplomatie algérienne: Les défis extérieurs de 2022 – Algérie, Sommet Arabe, Palestine, Maroc, Isra¨le, Sahara Occidental, Afrique, Maghreb,

    Les évènements qui ont marqué le Maghreb et la région du Sahel durant 2021, indiquent parfaitement la nature des défis que l’Algérie affrontera l’an prochain.

    Dans son discours à la cérémonie d’ouverture de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le 8 novembre, le président Abdelmadjid Tebboune a, en quelque sorte, annoncé la couleur : «Les défis qui se posent à nous sont plus graves dans le contexte des crises multidimensionnelles que connaît notre région et des foyers de tension dans plusieurs États voisins, notamment au Sahara occidental avec la reprise des hostilités militaires armées entre le Front Polisario et les forces d’occupation marocaines». Il a évoqué «les menaces directes visant à affaiblir l’Algérie, par le biais d’une guerre de quatrième génération dans le cadre d’un vaste plan ciblant, au-delà de l’Algérie, l’Afrique et le Moyen-Orient».

    La place de la diplomatie algérienne
    La riposte aux menaces sur l’Algérie repose en partie sur nos diplomates. La nomination, le 7 juillet 2021, de Ramtane Lamamra comme ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger- après avoir occupé ce poste de 2013 à 2017 et brièvement en 2019- avait surpris les Algériens. Mais très vite, tout le monde a compris les raisons du retour de Ramtane Lamamra. L’action diplomatique algérienne est passée -tous l’ont constaté- à une vitesse supérieure, après une longue période au ralenti. Elle est nettement plus offensive et plus efficace qu’avant, avec plus de visibilité. C’est le Président Tebboune qui le déclarait en août 2021 devant les responsables de médias: la diplomatie algérienne a recouvré «sa véritable place». Il révélait que les responsables africains «se sont plaints de l’absence de l’Algérie».

    Les premiers résultats
    Un des résultats les plus significatifs de ce «retour de l’Algérie» est, sans doute, la remise en question de l’octroi du statut d’observateur à Israël dans l’Union africaine (UA), et l’inscription de cette affaire à l’ordre du jour du prochain Sommet des chefs d’État africains prévu en février 2022. C’est le fruit des nombreuses rencontres de Ramtane Lamamra avec ses homologues africains et arabes, durant ses tournées non stop immédiatement après sa nomination. Autre fait marquant: en août 2021, à la suite d’une série de provocations et d’actes hostiles du Maroc, l’Algérie a décidé la rupture immédiate de ses relations diplomatiques avec ce pays voisin. Trois mois après, le 24 novembre, Israël a signé avec le Maroc, un accord-cadre de coopération sécuritaire dirigé contre notre pays. C’est la preuve que la présence active de l’Algérie sur la scène diplomatique contrarie l’entité sioniste, et bénéficie naturellement à la Palestine, comme en témoignera, quelques jours plus tard, la visite d’État de son président, Mahmoud Abbas à Alger.

    L’Algérie dérange les intérêts du néo-colonialisme
    Les tentatives d’affaiblir l’Algérie par la guerre de 4ème génération qui lui est menée directement, ont notamment pour motif, précisément, d’empêcher, où, au moins, gêner la diplomatie algérienne, face à une agressivité sans précédent des pays ex-colonisateurs et leurs alliés. L’Algérie dérange, parce que ses positions ne cadrent pas avec les plans des puissances néocoloniales. Notre pays ne tolère aucune ingérence étrangère dans ses affaires internes, de quelque partie que ce soit, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de la France, ancien pays colonisateur, a rappelé Ramtane Lamamra. Mieux, dans ses activités à l’international, l’Algérie s’en tient à son soutien de principe au droit des peuples à l’autodétermination qui concerne actuellement la Palestine et le Sahara occidental. Très attaché à la paix et à la sécurité, notre pays plaide pour le règlement pacifique des conflits, et pour des relations internationales justes et équilibrées. L’Algérie est très active dans le mouvement des pays non alignés et a fait part de sa disponibilité à abriter son prochain sommet. Dans le même esprit, l’Algérie œuvre à promouvoir les valeurs du multilatéralisme. Elle prône une réforme du Conseil de sécurité pour donner sa place à l’Afrique. La Tunisie voisine rejoint les positions de la diplomatie algérienne sur les questions qui touchent le continent africain et le monde arabe.

    Un Sommet pour la Palestine à Alger
    L’Algérie veut amener le monde arabe à en finir avec ses attitudes de compromission avec Israël qui, en retour, n’offre absolument rien et poursuit sa même politique coloniale et d’apartheid à l’égard des Palestiniens. Cette question sera au cœur du Sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger, en mars prochain. Ce sera l’évènement phare de l’activité diplomatique algérienne pour l’année 2022. Notre pays a placé la barre très haut en projetant d’en faire le Sommet de la Palestine et celui de la réintégration de la Syrie au sein de la Ligue arabe et en même temps celui de la réforme de cette institution. L’Algérie a fait savoir qu’elle «ne cautionnera pas la division arabe». Comme une condition sine qua non, est posée l’exigence que ce Sommet soit «unificateur et inclusif». En résumé, selon le souhait exprimé par le président Tebboune, lors de son entrevue périodique avec des responsables de médias nationaux, fin novembre, le Sommet doit constituer «un nouveau départ pour un monde arabe déchiré». Cela passe par le renouvellement des engagements des pays arabes dans le soutien à la cause palestinienne, sur la base de l’Initiative arabe de paix, fondée sur le principe de «la terre contre la paix», qui fixe comme préalable à cette paix l’établissement de l’État de Palestine, avec comme capitale El-Qods. L’Algérie renoue avec son rôle fédérateur centré sur les intérêts des peuples du monde arabe et prioritairement le peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de ses droits nationaux. C’est la hantise de l’entité sioniste et c’est ce qui explique sa présence au Maroc, à notre frontière ouest. Ramtane Lamamra a toutes les raisons d’affirmer que l’Algérie se considère comme un État en confrontation avec l’entité sioniste.

    L’arme marocaine de la provocation
    Se croyant renforcé par la présence israélienne sur son sol, le Maroc maintient ses provocations contre l’Algérie. Le 1er novembre, date hautement symbolique pour notre pays, trois Algériens ont été tués au Sahara occidental, victimes d’une attaque marocaine avec une «arme sophistiquée». Le but était d’entraîner l’Algérie dans le conflit armé qui oppose le Front Polisario, en lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, au Maroc, pays occupant. La position de la diplomatie algérienne est conforme à celle des Nations unies qui considèrent le Sahara occidental comme une colonie. C’est le dernier foyer colonial en Afrique. Pour l’Algérie, comme pour les Nations unies, la décolonisation du Sahara occidental doit être envisagée en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. C’est le message délivré par la diplomatie algérienne spécialement au sein de l’UA dont la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre fondateur.

    L’Afrique face à la menace terroriste
    Les autorités algériennes sont conscientes des tentatives de déstabilisation qui visent l’UA. Son renforcement et sa protection figurent parmi les priorités du travail de notre diplomatie, a fait savoir le président Tebboune. L’Algérie, par la voix de Ramtane Lamamra, a exprimé sa profonde préoccupation devant les proportions prises par le phénomène du terrorisme dans plusieurs régions d’Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne, le bassin du lac Tchad, en Afrique centrale et récemment en Afrique du Sud.
    Les liens entre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé transnational continuent à se consolider sur le continent, a fait remarquer notre ministre des Affaires étrangères. L’Algérie est directement concernée par tout ce qui se passe dans les pays de sa proximité immédiate. Tout ce qui touche les intérêts, la sécurité et la stabilité de la Tunisie, la Libye, le Mali, le Niger, touche, dans le même temps, les intérêts, la sécurité et la stabilité de l’Algérie, répètent à chaque occasion les hauts responsables algériens.

    Objectif de la diplomatie algérienne : la paix
    «L’Algérie n’a de haine pour aucun pays», a tenu à préciser le président Tebboune. L’ensemble des orientations qu’il a données aux diplomates algériens, se focalise sur une préoccupation majeure, immédiate: la paix dans la région, en Libye, au Mali et dans le Sahel, qu’il faut rétablir en urgence, et qu’il faut préserver ensuite sur le long terme. Une paix durable, indispensable au développement économique et social. Le défi est gigantesque.

    Le rôle de la communauté algérienne à l’étranger
    La diplomatie algérienne compte sur la contribution de la communauté nationale à l’étranger. La nouvelle appellation « ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l’étranger » n’est pas fortuite. Elle correspond à une orientation stratégique qui donne toute son importance à la démarche visant à créer des passerelles avec les membres de cette communauté en vue de lui permettre de contribuer à la construction nationale. La prise en charge de ses préoccupations et de ses aspirations est un élément fondamental de cette démarche nouvelle.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 29/12/2021

    #Algérie #Maghreb #Année2022 #Maroc #Palestine #SaharaOccidental #SommetArabe

  • Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale

    Algérie. Dérapage dangereux de la Banque mondiale – BM, FMI, rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie, lobbies anti-algériens,

    Censé rester à équidistance de tout avis ou analyse subjectifs pouvant jeter le discrédit sur sa vocation, la Banque mondiale, et pourtant, a fait exactement ce qu’elle ne devait jamais faire. À savoir, le parti pris flagrant dont elle s’est rendue coupable dans son dernier rapport de conjoncture sur la situation économique de l’Algérie.

    Pis, lorsqu’elle ne se contente pas encore d’augurer d’un avenir sombre sur le plan économique et social, elle joue le jeu des lobbies qui vouent une haine viscérale pour l’Algérie. Un rapport insidieux et tendancieux à plus d’un titre qui a suscité la colère des Hautes autorités algériennes, d’autant plus que la B.M a ignoré royalement les efforts multiformes, et salutaires d’ailleurs, engagés depuis la mise en branle du processus d’édification de l’Algérie nouvelle.
    Ainsi, en lieu et place de dresser en toute art d’objectivité un rapport basé sur des statistiques officielles en bonne et due forme, l’institution de Bretton Woods est déraillée de son cadre d’institution financière internationale pour se transformer en un outil de manipulation et de propagande. Sinon comment expliquer le fait qu’elle a distillé des informations tendancieuses et insidieuses sur la situation économique en Algérie. Celle-ci est allée jusqu’à prédire « un séisme » dévastateur et des perspectives obscures pour l’Algérie, rien que ça !

    Instrument entre les mains des lobbies anti-Algérie

    En effet, la BM, au lieu d’élaborer des rapports financiers et économiques ainsi que des analyses objectives sur la base d’indicateurs fiables et crédibles, et d’en conclure avec des conclusions de même titre, elle s’en est prise de manière maladroite et gratuite à l’Algérie où elle prédit un « séisme économique ». Pour preuve, croit-elle faire gober à l’opinion nationale et internationale, de la « vulnérabilité » du pays en termes d’exportations hors-hydrocarbures. Le comble, c’est lorsqu’encore la BM évoque la « pauvreté en Algérie », au moment où elle passe sous silence la situation de précarité alarmante, voire dangereuse et suicidaire, sévissant dans un pays voisin de l’ouest de l’Algérie.

    Un rapport suite à quoi, cette institution ne fait que perdre davantage de crédibilité. Car, elle a rendu une copie, comme tous les précédentes contre l’Algérie, fallacieuse et qui, de surcroît, obéissent au doigt et à l’œil des agendas douteux des lobbies anti-algériens. Ces mêmes cercles hostiles qui ont la vicieuse habitude d’employer des campagnes hostiles à l’Algérie, dont l’objectif, une évidence, est de porter atteinte à l’Algérie et ses Institutions.
    Manifestement, il y a un complôt visant à nuire à la stabilité du pays à travers ce genre de rapports négatifs et nuisibles, fondés sur des indicateurs et des arguments non sourcés, publiés par des influenceurs et des anonymes sur les réseaux sociaux, sachant que ces derniers sont financés et parrainés par des parties n’hésitant pas à déverser toute leur haine sur l’Algérie, l’objectif étant de fausser l’opinion publique.
    Il s’agit aussi de ternir l’image de l’Algérie et de semer le doute parmi les Algériens, notamment après les images d’union et de communion que le pays a vécu récemment après la consécration de l’équipe nationale de football en coupe arabe-FIFA.

    Le rapport du FMI dit le contraire

    Ces pratiques insidieuses de la BM, contrastent avec le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) qui a relevé des progrès et des avancées dans l’économie du pays. Cela contraste aussi avec les acquis enregistrés par l’Algérie sur les plans politique, social et économique, notamment à la faveur du parachèvement des Institutions de l’État, entamées par l’élection du Président Abdelmadjid Tebboune en décembre 2019 et couronnées par les dernières élections locales.

    À cet effet, la Banque mondiale a omis d’évoquer les défis relevés par l’Algérie dans une conjoncture économique délicate, marquée par la pandémie du Coronavirus. Mieux encore, l’Algérie a réussi à dégager un excédent, pour la première fois, de plus d’un (1) milliard de dollar dans sa balance commerciale et reste le seul pays sur tout le continent qui n’a aucune dette. Alors que plusieurs pays ont vu leurs économies s’effondrer, l’Algérie a réussi à résister à cette situation et à rester debout, n’en déplaise à la Banque mondiale et à de nombreux détracteurs, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Aussi, il est important de préciser que l’Algérie qui est étonnée des prétendus chiffres avancés par la BM, n’arrivera jamais et en aucun cas au volume d’importation de 50 milliards de dollars.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 28/12/2021

    #Algérie #Banque_Mondiale #Rapport_situation_économique #FMI #Lobby_antialgérien

  • L’Algérie achète de grosses commandes de blé, la France exclue

    L’Algérie achète de grosses commandes de blé, la France exclue – Russie, importation,

    L’Algérie a fait une commande d’achat de 690 000 à 700 000 tonnes de blé meunier à plusieurs pays exportateurs à l’exception de la France qui était pourtant son principal fournisseur, une décision qui a suscité les craintes des producteurs français.

    Suite à son dernier appel d’offres, l’Algérie a acheté le 14 décembre entre 690 000 et 700 000 tonnes de blé meunier, pour expéditions en trois périodes échelonnées du 16 janvier au 28 février 2022 et pour des prix allant de 372 à 376 $/t C&F (coût et fret).

    Les fournisseurs retenus seraient originaires d’Allemagne, de la Mer baltique, de la Mer noire et éventuellement l’Argentine, selon le cabinet spécialisé Agritel.
    Cette commandé semble confirmer la décision de l’Algérie de se détourner, actuellement, des blés français, en dépit de leur compétitivité.

    Dans son dernier point sur les marches céréaliers mondiaux, FranceAgriMer, le cabinet conseil des secteurs agricole, agroalimentaire et de la pêche, soulignait que les achats de blé russe par l’Algérie atteignaient des niveaux record sur cette campagne de commercialisation (800 000 tonnes début décembre), surtout en raison de l’assouplissement du cahier des charge algérien quant aux dégâts d’insectes observés sur le blé.

    Fin novembre dernier, l’Algérie a commandé à la Russie, 250 000 tonnes de blé avait fait savoir Ioulia Koroliova, directrice du Centre d’évaluation de la qualité céréalière, dont les propos sont relayés par la presse.

    « C’est un marché important, et nous espérons qu’il continuera à croître », a-t-elle souligné, faisant certainement référence aux prévisions des spécialistes selon lesquelles Alger pourrait ambitionner de porter ses importations en provenance de Russie à 700-800 000 tonnes de cette denrée.

    À noter qu’il a fallu aux cultivateurs russes plusieurs années avant d’obtenir un accès au marché algérien, traditionnellement dominé par la France. Ce n’est qu’en 2020 que ce pays d’Afrique du Nord a consenti à un abaissement de ses exigences en matière du taux d’endommagement du blé par les punaises (1%, contre 0,5% auparavant).

    Après le rejet, l’été dernier, par les autorités algériennes d’un bateau français transportant une cargaison de 27 000 tonnes de blé, en raison de la découverte de cadavres de porc dans la cargaison, la rendant impropre à la consommation humaine, les producteurs français de blé tendre disent craindre des répercussions de cette affaire sur leurs ventes de blé à l’Algérie, traditionnellement le premier débouché du blé français hors Union européenne.

    Depuis cet incident, l’Algérie s’est orientée vers la Russie pour s’approvisionner en blé tendre, ce qui a suscité les craintes des producteurs français.

    Par S. Ould Brahim

    Le Jeune Indépendant, 29/12/2021

    #Algérie #France #Russie #Blé #Importation