Catégorie : Algérie

  • Vive l’Algérie qui gagne !

    Vive l’Algérie qui gagne ! – Coupe Arabe, FIFA, football,

    Ils l’ont fait, nos Fennecs. Nos lions ! Les poulains de Magic Boughera ne nous ont pas déçus comme chaque algérien le croyait dur comme fer. Non, on ne pouvait pas rater une si belle occasion de briller de mille feux. Nous sommes un peuple fier, digne et baroudeur qui ne recule pas, même devant l’adversité. Et Dieu sait que les Verts ont dû batailler fort pour arracher de haute lutte ce beau trophée en Or massif en terre arabe du Qatar. Ils ont déjoué tous les pronostics et bouleversé la hiérarchie des valeurs établie par une certaine propagande aux forts relents géopolitiques de ceux qui nous envient notre autonomie de décision en matière de diplomatie.

    Ni le Qatar, pays organisateur décidé à s’offrir chez lui le Graal, ni l’Égypte, «Oûm Eddounia» devant l’Éternel, encore moins le royaume du Maroc pour qui l’élimination de la sélection algérienne était quasiment une question de vie ou de mort, n’ont pu empêcher nos valeureux guerriers du désert de forcer le destin pour aller chercher cette coupe si belle, contre vents et marées. A chaud, on ne se rend peut-être pas vraiment compte de l’ampleur de l’exploit réussi par Brahimi et ses coéquipiers. Mais en prenant en considération toutes les polémiques et toutes les pressions subies par notre pays et notre sélection, on se dit que la consécration est historique à tous points de vue. Et en plus d’avoir fermé beaucoup de gueules à nos «ennemis» intimes, cette coupe Arabe confirme la persistance d’un état d’esprit et d’un mental typiquement algérien forgé dans la gagne et la conquête.

    En un mot, la culture de la victoire semble désormais s’inscrire dans notre ADN abstraction faite du calibre et de la qualité de l’adversaire. C’est tout simplement l’Algérie qui gagne ! Celle qui nous réconcilie avec l’épopée d’Oum Dourmane en 2009. Il nous appartient maintenant de ne plus nous départir de cet état d’esprit. Il doit nous servir d’exemple et de référents pour d’autres conquêtes et d’autres succès footballistiques et plus généralement sportifs.

    Et pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas décupler ces victoires et les réaliser dans d’autres secteurs de la vie nationale, bonifier la fierté du peuple et doper son patriotisme ? Les exploits sportifs sont certainement de très bons compléments «psychologiques» pour hisser le moral national. Mais il serait dommage de s’y arrêter. Il y a tellement de choses à améliorer dans notre pays pour s’approcher des standards connus et reconnus.

    En l’occurrence, le sacre de notre sélection au Qatar et avant elle celle des coéquipiers de Mahrez au Caire, ne viennent pas de nulle part. Il y a eu un travail derrière. Un management professionnel de qualité qui ne pouvait se solder que par un succès. Madjid Bouguerra a eu l’intelligence de marcher sur les traces de Djamel Belmadi et copier sa recette miraculeuse de la victoire basée sur le sérieux, la persévérance et l’amour des couleurs nationales.

    Il importe donc de calquer ce bel exemple de gestion des hommes et des ressources dans tous les domaines pour conjuguer les succès à tous les temps et à tous les tons. Et que vive l’Algérie qui gagne !

    Imane B

    L’Est Républicain, 20/12/2021

    #Algérie #Coupe_arabe #FIFA #Football #Qatar #LesVerts #Les Fennecs

  • Les exportations de services dépassent les 3 milliards de $ en 2020

    Les exportations de services dépassent les 3 milliards de $ en 2020 – Algérie, Agence nationale de promotion du commerce extérieur,

    Les exportations algériennes de services ont dépassé trois (3) milliards de dollars en 2020, a indiqué le directeur général par intérim en charge de la gestion de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), Abdelatif El-Houari.
    Lors d’une conférence sur la promotion des exportations, organisée dans le cadre d’une exposition sur les services à l’exportation, M. El-Houari a plaidé pour le développement de cette branche au fort potentiel de croissance et à même de contribuer à la diversification des sources de revenus de l’économie nationale.

    Les exportations de services représentent environ 75% du PIB dans de nombreux pays développés, tandis que ce taux est d’environ 50% dans de nombreuses économies émergentes et en développement, a-t-il relevé.
    Concernant l’objectif de l’exposition sur les services à l’exportation, le responsable a précisé qu’ »elle vise à faire connaître les services algériens destinés aux exportateurs dans plusieurs secteurs économiques, notamment l’agriculture, les industries agroalimentaires et pharmaceutiques, l’énergie, l’artisanat et la pêche ».
    M. El-Houari a, par ailleurs, fait savoir que la plateforme digitale des exportateurs algériens, créée par Algex, « comprend actuellement 100 entreprises économiques productives », faisant état de 250 nouvelles demandes d’adhésion.

    Lors de cette conférence, les intervenants ont évoqué les principaux défis auxquels font face les entreprises algériennes dès leur accès aux marchés africains, soulignant la nécessité d’obtenir des données sur ces marchés et de mener des recherches minutieuses pour prendre les décisions adéquates.

    Ils ont également insisté sur l’importance d’effectuer des visites sur terrain dans les pays concernés et de réunir les moyens nécessaires pour prendre part aux salons et foires internationales qui y sont organisés.
    Les intervenants ont appelé également à l’utilisation optimale des normes élaborées par l’Institut Algérien de Normalisation (IANOR) pour relever leur capacité concurrentielle.

    L’Algérie dispose de 10744 normes, dont 1094 normes fondamentales, 2060 en chimie et pétrochimie, 1608 en agroalimentaire, 1569 en électronique, 2232 en mines et mécanique, 1123 en matériaux de construction et 1058 en santé, sécurité et environnement, selon les chiffres avancés lors de cette conférence.
    En 2021, 339 nouvelles normes ont été élaborées, 283 ont été revues et 65 autres annulées, au cours de 219 réunions de la commission technique.
    H. B.

    Lemaghreb.dz, 23/12/2021

  • Algérie : Solide édifice

    Algérie : Solide édifice – Constitution, élections présidentielles, élections communales,

    En l’espace de deux années, l’édifice institutionnel de l’Algérie nouvelle a été achevé après la succession de plusieurs scrutins en commençant par l’élection présidentielle, suivi par les législatives et enfin les locales. En termes de scrutins, il y a lieu de rappeler aussi le referendum constitutionnel qui a rénové l’architecture du pouvoir en Algérie.

    Dans tout régime démocratique, le choix de représentants du peuple passe par les élections et en Algérie ce processus n’a pas été exempt de critiques et de reproches de la part de plusieurs parties. Le phénomène de la fraude électorale a été fortement décrié. Cette donne disparaît désormais du paysage politique et l’intégrité des élections n’a pas été remise en cause. C’est une première. Aussi, les récriminations ont porté plutôt sur des individus car la population n’a pas toujours marqué sa satisfaction sur le personnel politique dans les institutions élues. Cela est le tribut de l’apprentissage démocratique et la situation tendra certainement vers une amélioration remarquable au fil de exercices électoraux prochains une fois le mandant de celles actuellement en place aurait expiré.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE),Mohamed Charfi, qui a animé hier une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats définitifs del’élection des membres APC et APW du 27 novembre 2021 a toujours insisté sur la nécessité de respecter à la lettre les dispositions légales concernant l’organisation des rendez-vous électoraux.

    Cette donne n’a pas été suffisante pour que le pays des taux de participation élevé aux élections. Néanmoins, le taux de participation aux élections n’est pas un paramètre sur lequel les autorités publiques s’attardent et il a été affirmé qu’il n’y a pas de seuil de légitimité pour une élection.

    Le taux de participation national au scrutin des élections locales a atteint 36,58% pour l’élection des membres des Assemblées populaires communales,alors que celui de l’élection des membres des Assemblées populaires de wilaya a atteint 34,76%, selon les résultats définitifs annoncés par l’ANIE.

    En tout état de cause, les élections locales ont été la dernière étape pour l’édification d’un Etat moderne avec la participation de ses enfants, comme l’avait déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «Nous bâtirons un Etat économiquement fort au sein de la démocratie et de la liberté du citoyen», a-t-il ajouté.
    Les citoyens sont conscients de l’importance des échéances nationales et c’est grâce à leur participation et à leur vigilance et à leur haut sentiment patriotique que le choix des élus est devenu une donne qui ne souffre pas la contestation des résultats.

    Les partis et la société civile ont contribué à la diffusion des valeurs de citoyenneté à travers la sensibilisation à l’importance des scrutins successifs s’inscrivant dans le cadre du parachèvement de l’édification des institutions de l’Etat qui ont de larges prérogatives en attendant une révision radicale des modes de gestion des collectivités locales au cours de l’année 2022 en révisant les codes communal et wilayal.

    Par Ahmed Mesbah

    El Moudjahid, 23/12/2021

    #Algérie #Constitution #Elections

  • Le dinar algérien ne cesse de dégringoler face aux dollars et à l’euro

    Le dinar algérien ne cesse de dégringoler face aux dollars et à l’euro

    Le dinar algérien ne cesse de dégringoler face aux dollars et à l’euro – Algérie, dolllar, euro, change, devises,

    Surfant sur la différence qui existe entre la dépréciation et la dévaluation, les responsables financiers du pays estiment pourtant qu’il n’est pas judicieux de parler de dévaluation du dinar du moment que le taux de change de ce dernier est soumis au régime flottant dirigé qui ne peut cohabiter avec la dévaluation.

    Ainsi, abordant la question de la valeur de notre monnaie nationale lors d’une rencontre entre la Banque d’Algérie et les banques et établissements financiers tenue le 21 décembre, le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Rostom Fadhli, a indiqué que les évolutions du cours du dinar algérien (DZD) demeurent fortement corrélées à l’évolution des fondamentaux économiques et aux fluctuations des principales monnaies de réserve sur les marchés internationaux des changes.

    Commentant la dépréciation du dinar contre les principales devises le dollar américain et l’euro, le même responsable a fit part qu’en moyenne des 11 premiers mois de l’année 2021, le dinar algérien s’est déprécié de 6,21 % contre le dollar américain par rapport à la même période de l’année précédente où les cours enregistrés étaient de 134,7387 USD/DZD en 2021 et de 126,3681 USD/DZD en 2020.

    L’Express, 23/12/2021

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris – Qatar, investissement,

    Des hommes d’affaires qataris sont intéressés par l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie.

    C’est ce qu’a affirmé, jeudi, l’ambassadeur de l’État du Qatar en Algéire Abdulaziz Ali Al Naama, lors d’une audience que lui a accordé le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Yacine Hamadi.

    Au cours de cette audience, le diplomate qatari a fait part du “grand intérêt” voué par les hommes d’affaires de son pays à l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie, vu les atouts touristiques importants que recèle notre pays, rapporte l’agence APS, qui cite un communiqué du ministère du tourisme.

    Le ministre du tourisme a expliqué à l’ambassadeur du Qatar que l’Algérie “a mis en place les mécanismes et facilités à même de garantir un climat favorable à l’investissement notamment dans le secteur du tourisme”.

    Coupe du monde 2022: Promouvoir la destination Algérie

    Ils ont examiné la possibilité de faire la promotion de la destination Algérie lors de l’organisation du Qatar de la Coupe du monde de football et de consacrer des espaces pour la commercialisation de produits de l’artisanat algérien.

    Les deux responsables ont également examiné les moyens d’élaborer une feuille de route pour la promotion de la coopération bilatérale, notamment en matière d’investissement touristique, de gestion touristique et hôtelière et de promotion touristique, selon le même communiqué cité par l’agence APS.

    Un influenceur qatari pour promouvoir la destination Algérie

    L’influenceur et voyageur qatari Khalid al-Jaber est arrivé, le 30 septembre en Algérie et visitera 30 wilayas dans le cadre de la promotion de la destination Algérie.

    L’influenceur qatari a prévu un voyage appelé “Boardind to Tassili” durant lequel il va traverser tout le territoire national sur sa moto, et qui durera 3 mois, en visitant 30 wilayas dont Alger, Bejaia, Sétif, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Constantine, Batna, Biskra, El Oued, Touggourt, Ghardaia, Ouargla, Illizi, Djanet, Tamanrasset, In Guezzma, In Salah,Timimoun, Adrar,Beni Abbes, Bechar, Tlemcen, Naama, Mascara, Chlef et Tipaza.

    Voyager, 24/12/2021

    #Algérie #Qatar #Tourisme #Investissement

  • Contribution: Gloire au feu Gaid Salah

    Contribution: Gloire au feu Gaid Salah

    Contribution: Gloire au feu Gaid Salah – Algérie, Issaba,

    Nous avons pleurés celui qui nous a quittés, nous devons nous souvenir de tous ceux qui ont fait le sacrifice ultime de notre pays.
    Nous tenons d’emblée, à rendre un hommage à celui qui avait découvert aux honnêtes gens le vrai visage caché et réel du système combiné de la nomenclature « AL-Issaba »! Sans fards ni masques.
    Gaid Salah , nous a légué l’amour de la patrie ainsi que le courage comme des héritages sacrés. Ces caractéristiques majestueuses, seront transmises aux futures générations, vont continuellement illuminer notre marche vers l’avenir et nous rendre encore et encore plus puissants.

    Les campagnes abjectes et récurrentes, que ne cesse de subir le feu Gaid Salah, après chaque pas sincère et étudié qu’il fait en toute conscience et perspicacité, ne sont que des campagnes stériles sans aucun résultat, car leurs objectifs sont désormais dévoilés et leurs intentions démasquées.
    Le peuple algérien a découvert leurs objectifs pernicieux et leurs moyens perfides pour les étouffer dans l’œuf. Cependant, ces porte-voix qui se sont érigés en tuteurs sur le peuple et ont cru qu’ils pouvaient investir en la crise que traverse l’Algérie et en tirer profit, voire s’enrichir de leur effort traitre, ont oublié ou font semblant d’oublier que l’Algérie possède des potentiels humains sains d’esprits et rationnels, nationalistes de par l’analyse des évènements et l’examen de leur faits, que représentent le peuple aux côtés de son Armée Nationale Populaire.
    L’un de ses leviers majeurs sinon le plus important de ces compagnes est cette entité de « Issaba » que l’ancien chef d’Etat-major le feu Gaid Salah, l’avait qualifié ainsi comme il se doit.
    En effet, cette bande n’a pas pour conséquence de diffuser la démocratie là où elle est inexistante, elle l’anéantit là où elle existait.

    C’est exactement l’objectif des terroristes ! C’est une escroquerie généralisée aux mains de  » tireurs de ficelles » au pouvoir Extraconstitutionnel non élus.
    Nous voyons cela aujourd’hui s’appliquer dans la traduction des généraux, officiers supérieurs, ministres, chefs d’entreprises et de partis politiques….pour des chefs d’inculpations qui leurs sont reprochés et contre eux : Conspiration avec l’ennemi, l’opposition contre les autorités légitimes; Accord secret entre plusieurs personnes hostiles au pays pour renverser le pouvoir établi.

    En effet, la clientèle de cet ordre établi pour mettre en œuvre et rationaliser son projet expansionniste, qui doit rester clandestin, non reconnu et non exprimé au peuple Algérien, elle demande un ennemi, qui prend la forme de l’institution militaire et son système de valeurs dans la vie active du citoyen l’imaginaire de son imagination. Les deux éléments évoluent en conjonction.
    Ils se développent en tandem dans un processus complexe d’adaptation mutuelle les frontières entre le réel et l’imaginaire disparaissent et, finalement, c’est l’imaginé de la « Issaba » qui hante nos imaginations et conduit nos politiques. Oui, c’est le fracas des contraires, une théorie cabalistique faite pour évoluer les choses ! Si vous pouvez contrôler les contraires, vous dominez la nature du résultat ! Un conflit Hégélien majeur !

    Mais nous n’oublions pas de préciser que tout ceci n’aurait pu se faire sans la manipulation organisée par les traitres et ceux qui ne connaissent pas le chemin de la sincérité et qui ne savent agir et se comporter avec dévouement et loyauté envers le pays. Ceux-là mêmes qui voient en chaque action sérieuse et dévouée envers la patrie une atteinte à leurs intérêts et aux intérêts de leurs maîtres, oui leurs maîtres. Une élite dépravée en réalité à l’origine de cette éternelle histoire de « la guerre par procuration »
    Ce qui est affligeant dans le contexte actuel, c’est que, malgré la constatation des dégâts considérables, des personnalités bloquantes, veuillent coûte que coûte, continuer dans la mauvaise direction, cherchant à maintenir le pays dans l’impasse et tentent sciemment de nous mener vers le vide constitutionnel avec tous les risques et menaces qu’il peut comporter une telle dérive.

    Ceux-là même que les enquêtes persévérantes et approfondies en cours, ne manqueront pas de dévoiler dans l’avenir et seront eux aussi sanctionnés de manière juste et équitable par la force de la loi », a mis en garde « Gaïd Salah ». Il a assuré qu’il œuvrait sereinement et avec patience à démanteler les bombes à retardement qu’ont implantées ces corrompus et corrupteurs dans les différents secteurs et structures vitales de l’État.
    Ces potentiels du feu Gaid Salah, seuls, sauront déterminer la direction que prendra l’Algérie et forger son orientation nationale authentique, loin de toute forme de trahison et de tout manquement envers le legs des Chouhada.

    L’Algérie a besoin, aujourd’hui, de choisir son cap vers une carrière en développement international. Et de nous débarrasser pour toujours du joug de la dépendance sous toutes ses formes, car pour construire l’Algérie de demain, il nous faudra compter sur Allah en premier lieu, ensuite sur les efforts de ses fils dévoués. En effet, aujourd’hui, il n’y a pas de place pour les mercenaires, les traitres, les imposteurs et les malhonnêtes.
    Il n’y a plus d’opacité aujourd’hui dans l’horizon de l’Algérie, ni aucun effort ne s’élèvera au-dessus des efforts nationalistes dévoués.

    Faisant naître en nous peuple Algérien cette lutte inlassable qu’on avait pris ensemble pour l’Algérie indépendante et libre au lendemain de notre indépendance.
    Si nous voulons renforcer notre présence à l’échelle mondiale, rejoignant, pour l’essentiel, l’espoir du Père et frère Moudjahid le feu , Ahmed-Gaid Salah comme un homme clé de la solution nationale.
    Gloire au feu Gaid Salah.

    Par Tarek Benaldjia


    #Algérie

  • La France ouvre les archives de la guerre d’Algérie

    La France ouvre les archives de la guerre d’Algérie

    La France ouvre les archives de la guerre d’Algérie – Mémoire, colonialisme,

    La France a décidé officiellement d’ouvrir les archives judiciaires, liées à la guerre d’Algérie. En effet, un arrêté interministériel publié aujourd’hui sur le journal officiel, ouvre les archives judiciaires françaises en relation avec la guerre d’Algérie avec quinze ans d’avance sur le calendrier légal.

    Selon des médias français, les archives seront désormais accessibles sans restriction en vertu d’une procédure dite « de dérogation générale ». Sont concernées « les enquêtes de police judiciaire » et « les affaires portées devant les juridictions ».

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    Guerre d’Algérie : La France garde scellées les archives de l’armée

    Au surlendemain de la visite en Algérie, du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, a annoncé l’ouverture des archives «des enquêtes judiciaires» de gendarmerie et de police de la guerre de libération algérienne (1954-1962) avec 15 ans d’avance.

    «J’ouvre, avec quinze ans d’avance, les archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police qui ont rapport avec la guerre d’Algérie», annonçait Roselyne Bachelot Sur les plateaux de BFM-TV, vendredi dernier. Une ouverture, néanmoins, limitée aux seules archives de la gendarmerie et de la police françaises. Donc, point d’ouverture totale des archives françaises de l’armée et des renseignements sur la guerre d’Algérie dans lesquels les pires crimes de l’armée française, des services de renseignement, de l’OAS et de la Main rouge sont inscrits.

    Les génocides, la torture et les crimes contre l’humanité sont ailleurs

    En effet, les archives de l’armée française et ceux des renseignements et même les archives judiciaires  pourraient confirmer de manière officielle ce qu’on sait déjà, et ce que les historiens français et surtout algériens ont révélé par le passé dans leurs livres et documentaires, concernant les crimes de guerre, les tortures et les génocides orchestrés par l’armée française en Algérie en période de guerre. Ils peuvent aussi nous apprendre des faits méconnus jusque-là, mais aussi renseigner sur ce qui est advenu des dizaines de milliers de disparus dont les familles n’ont pu faire entièrement le deuil jusqu’à aujourd’hui. D’ailleurs, le président de l’association «Josette et Maurice Audin» ne cesse de rappeler que «des dizaines de milliers de personnes ont disparu durant la guerre d’Algérie. De nombreuses familles ne savent pas dans quelles conditions leurs proches ont été exécutés ou enterrés», explique à un journal français, Pierre Mansat, qui milite pour la reconnaissance des crimes coloniaux.   Interrogée sur les conséquences de cette décision d’ouverture des archives sur les enquêtes judiciaires de gendarmerie et de police, notamment sur la possible confirmation d’une partie des actes de torture commis par l’armée française en Algérie, Roselyne Bachelot dira sans encombre : «C’est dans l’intérêt du pays que de le reconnaître». Oui, il se pourrait qu’il y ait des traces de tortures faites contre les Algériens, mais pas en France (événements du 17 octobre par exemple), parce que les vraies archives de la guerre 54/62 sont détenues par l’armée et les renseignements.

    Un pas en avant, deux en arrière

    Les questions mémorielles de la colonisation française en Algérie, le président français les a voulues comme un «prélude à l’apaisement des relations entre les deux pays, particulièrement celles liées à la reconnaissance des crimes commis par la France en Algérie entre 1830 et 1962». L’action initiée par Emanuel Macron avait été ponctuée par un premier jet qu’aura été le rapport de Benjamin Stora, chargé par le chef de l’Etat français de travailler sur le sujet, et qui a débouché sur un certain nombre de recommandations, dont l’ouverture des archives françaises sur la guerre d’Algérie. Entre temps, le Président français avait reconnu en septembre 2018 que la disparition du mathématicien et militant communiste, Maurice Audin, en 1957 à Alger, était le fait de l’armée française et promettait à sa famille un large accès aux archives. En mars dernier, Macron reconnaissait, «au nom de la France», la responsabilité de l’armée française dans la torture et l’assassinat de l’avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel, en 1957, et annoncera quelques jours plus tard une simplification des procédures de déclassification des archives de plus de cinquante ans, permettant d’écourter les délais d’attente liés à ces procédures. Ce à quoi l’Elysée répondra positivement puisque, le 9 mars, la présidence française annonçait que le chef de l’Etat avait «pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse». Néanmoins, entre ça et ça, il y a eu toujours des décisions, des déclarations ou des faits (déclarations de Macron face à des jeunes franco-algériens, déclaration de Darmanin sur Europe1 sur la question des visas, ou encore mettre la responsabilité des crimes du 17 octobre sur le dos d’un préfet) pour remettre en cause la volonté sincère de la France officielle de se réconcilier avec son passé et de reconnaitre, enfin, ses crimes en Algérie.  

    B. A.

    L’Algérie aujourd’hui

    #Algérie #France #Archives #Mémoire

  • Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen

    Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen

    Lutte contre la corruption en Algérie. Le modèle sud-coréen – Corée du Sud, gabégie, malversation,

    Existe-t-il des «vaccins anticorruption» ? Lequel de ces vaccins est redoutable? L’Algérie figure parmi les pays qui ont ratifié en 2004 la convention des Nations Unies sur la corruption. Elle a mis en place sa loi relative à la prévention et la lutte contre ce fléau, deux années plus tard. Depuis, le pays s’est engagé dans la voie d’un long processus de formulation de la première stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Cette stratégie suppose l’implication d’un modèle de lutte qui doit s’inspirer des approches et méthodes techniques. L’Algérie s’est déjà dotée d’un pôle pénal spécialisé. Il s’agit d’une instance juridictionnelle qui a les compétences de traiter ce genre d’affaires, liées à la corruption à la fois financière et économique.

    L’Algérie qui a démontré des résultats probants en matière de lutte contre ce fléau économique, veut atteindre une stratégie peaufinée suivant un modèle de lutte pour arriver à des résultats meilleurs. Aujourd’hui, entreprises, administrations publiques et privées, assemblées élues, partis politiques, associations sont exhortés de choisir des hommes et femmes intègres, aux mains propres ou sans casier judiciaire, afin de poser les premiers jalons de ce qui deviendra, par la suite, la mouture finale de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption. Un outil d’évaluation sud-coréen est mis en avant à cet effet. Il est mis en exergue par les experts pour la première fois en Algérie. Réputé efficace, il est fortement pressenti par la stratégie de lutte.

    Le président de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), Tarek Kour, a déclaré, lundi à Alger, que son organisme a veillé à l’implication de toutes les parties dans le processus de la préparation du projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption, s’appuyant sur un dispositif d’évaluation anti-corruption (AIA) de la Corée du Sud. Intervenant en début de la rencontre internationale sous le thème “Evaluation des mesures de la lutte contre la corruption en Algérie selon l’outil d’évaluation des initiatives anticorruption AIA de la République de Corée”, organisée au Centre international des conférences (CIC) par l’ONLCP et le Bureau du PNUD en Algérie, M. Kour a souligné que l’ONPLC a veillé à “l’implication de toutes les parties nationales et étrangères, publiques et privées, gouvernementales ou non gouvernementales, dans le processus de la préparation du projet de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption”.

    Il a fait remarquer que l’ensemble des partenaires de l’ONPLC “ont été impliqués dans toutes les étapes du projet, en vue d’assurer un engagement total au projet de la stratégie nationale” qui comprend, “en plus des lignes directrices, un nombre de solutions pratiques qui seront traduites en plans sectoriels ou multisectoriels”. Cette stratégie, ajoute M. Kour, “contient des orientations et des activités à réaliser et définit surtout les ressources, les emplois du temps et les coûts nécessaires pour sa concrétisation”.

    Le projet de la stratégie inclut aussi, selon le même intervenant, “un mécanisme de surveillance et d’évaluation qui consiste à créer le Haut comité national, placé sous l’autorité du Premier ministre et assurant la coordination entre l’ensemble des parties concernées”. Pour ce qui est de l’outil innovant qui a été mis au point et développé depuis 2002 par l’Autorité de la lutte anticorruption et les droits civils (ACRC) de Corée de Sud, M. Kour a tenu à souligner que ce mécanisme “a prouvé son efficacité, non seulement en Corée du Sud, mais également dans d’autres pays où il a été déjà appliqué”.

    De son côté, la représentante résidente du PNUD en Algérie, Blerta Aliko, a indiqué que le PNUD a “le privilège d’accompagner, depuis octobre 2019, l’ONPLC dans une démarche participative qui met l’accent sur le renforcement des facteurs de résilience et des capacités des acteurs concernés et l’approche intégré basée sur la concertation, l’échange de bonnes pratiques et la consolidation des efforts déployés par les autorités algériennes”. La stratégie nationale de lutte contre la corruption, selon Blerta Aliko, “met l’accent sur l’importance des mécanismes de suivi et d’évaluation par la mise en œuvre effective et efficace des mesures arrêtées dans le plan d’action”, indiquant par ailleurs, que cette rencontre “ouvre de nouvelles perspectives pour notre partenariat stratégique”.

    Pour la membre de l’Autorité de la lutte anticorruption et des droits civils coréenne, Ahjung Lee, “l’outil d’évaluation AIA a prouvé son efficacité en terme de surveillance et de suivi de la stratégie de la lutte contre la corruption”, tout en se félicitant de l’approche des deux pays, l’Algérie et la Corée de Sud, dans ce domaine.

    B. HABIB

    Le Carrefour d’Algérie, 23/12/2021

    #Algérie #Corruption

  • Possible, la remise d’aplomb?

    Possible, la remise d’aplomb? – Algérie, finances, réserves de change, Loi de finances complémentaire,

    Pour la première fois durant ces cinq dernières années, les réserves de change de l’Algérie, qui ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021, n’ont pas chuté à un niveau inférieur à celui enregistré l’année précédente. Pour rappel, l’Algérie avait anticipé une baisse de ses réserves de change à 44,2 milliards de dollars pour la fin de l’année 2020, selon les estimations de la Loi de finances complémentaire (LFC) 2020, faisant reculer le niveau des réserves de change de 51,6 milliards $ tel que fixé dans la Loi de finances 2020 à 44,2 milliards de dollars dans la Loi de finances complémentaire, soit un recul du niveau de réserves de change de 14,34% par rapport aux prévisions initiales.

    Un recul dû principalement à la crise sanitaire et la chute des prix du baril de pétrole. Pour ne retenir que ces deux dernières années, car de 2015 à 2019, le recul annuel des réserves de change était tout simplement excessif, passant de 144,1 milliards de dollars à fin 2015 à 62 milliards de dollars à fin 2019, soit une baisse de 82,1 milliards de dollars en seulement quatre ans (2015 à 2019), équivalant à un recul de 56,97% des réserves sur cette période. Relativement, donc, les réserves de change ont enregistré une stabilité qu’on n’a pas observée durant plusieurs années.

    A quoi peut-on attribuer cette performance ? En termes techniques, selon les explications du gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Rostom Fadhli, les réserves de change, hors or, ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021 grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, qui est passé de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021. «Ce recul important du déficit est dû principalement à la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021, soit +62,3 %», a expliqué M. Fadhli, ainsi qu’au prix moyen du pétrole au cours des neuf premiers mois de 2021, qui a enregistré une hausse de 66,6 %, passant de 41,365 dollars/baril, au cours de la même période de l’année écoulée, à 68,917 dollars/baril.

    Parallèlement, les quantités d’hydrocarbures exportées exprimées en Tonne Equivalent Pétrole (TEP), ont augmenté de 20,9%. Il y a également d’autres facteurs liés à la gestion des deniers publics qui sont derrière cette stabilisation relative des réserves de change du pays, notamment la baisse de la facture des importations. Le Premier ministre et ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, soutenait au mois de septembre dernier devant les sénateurs qu’il s’attend à ce que la valeur des importations algériennes baisse d’ici la fin de cette année 2021 de plus de la moitié de la valeur enregistrée en 2014, pour atteindre 30,4 milliards de dollars. Soulignant dans ce sens que « cette baisse est un indicateur de l’ampleur de la corruption et du gaspillage que le pays a connu les années précédentes ». Force est de reconnaître que la rationalisation et le contrôle des dépenses d’importation, ainsi que l’élimination de la surfacturation des produits importés, qui a causé une véritable saignée au pays, constituent à côté d’autres paramètres, notamment la bonne santé du baril de pétrole, les causes essentielles qui ont gardé bien au chaud les réserves de change. Peut-on à l’avenir espérer les remettre d’aplomb ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 23/12/2021

    #Algérie #Finances #réserves_de_change

  • Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie – coronavirus, covid19, pandémie,

    Le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Rosthom Fadli, a présenté, mardi, au cours de la rencontre avec les banques et établissements financiers, un tableau plutôt prometteur de l’état de l’économie algérienne en cette fin 2021.

    Il confirme le diagnostic établi par les experts qui ont constaté que l’économie algérienne s’est progressivement remise de l’impact de la pandémie de Covid 19, qui avait fortement ralenti toutes les activités du pays, et aussi de la baisse des cours du pétrole enregistrée en 2020. Certes, la situation sanitaire reste encore préoccupante, avec un taux de vaccination faible, mais elle freine moins l’activité économique. Quant au prix du baril de brent, il s’est redressé et agit comme facteur avantageux, même si le discours officiel, en particulier celui du président Abdelmadjid Tebboune, appelle à ne plus regarder du côté des cours du pétrole et leur jeu de yo-yo. Rosthom Fadli a donné de bonnes nouvelles: «Après avoir enregistré une contraction au cours de l’année 2020, la reprise de l’activité économique nationale, entamée au premier trimestre 2021 (+2,3 %), s’est poursuivie au cours du deuxième trimestre 2021 atteignant ainsi une croissance appréciable de 6,4 %, contre une forte contraction de 10,3 % au deuxième trimestre 2020».

    Dans le lot, le secteur de l’Industrie a réalisé une croissance appréciable de 9,3 % au deuxième trimestre 2021 contre un repli de 5,3 % au deuxième trimestre 2020. Durant 2021, seul le secteur de l’Agriculture a accusé un léger recul de 0,3 % au deuxième trimestre 2021- à cause, notamment, de conditions climatiques défavorables, a expliqué Rosthom Fadli- contre une croissance de 1,4 % à la même période de l’année précédente.

    Autre performance remarquable citée par le Gouverneur de la Banque d’Algérie: « L’évolution de la balance des paiements est caractérisée par un fort recul du déficit de la balance commerciale de 8,933 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021, et ce, comparativement à la même période de l’année 2020» passant de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021. Il explique ce recul important par, principalement, «la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021 (+62,3 %)». Durant la période concernée, le prix moyen du pétrole a enregistré une hausse importante et les quantités d’hydrocarbures exportées ont augmenté aussi, ce qui a fait passer leur valeur de 14,868 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 23,387 milliards de à fin septembre 2021. En même temps, ajoute Rosthom Fadli, «les exportations de biens hors hydrocarbures ont enregistré une hausse très appréciable, atteignant 3,015 milliards de dollars au cours de la période sous revue contre 1,372 milliard dollars à fin septembre 2020 (+120 %)».

    Il n’y a pas eu réduction de la valeur des importations de biens qui a légèrement augmenté de 4,6 % entre septembre 2020 et septembre 2021, passant ainsi de 26,744 milliards de dollars à 27,973 milliards de dollars. À titre de comparaison, les importations s’étaient élevées à plus de 46 milliards de dollars en 2018. En 2021, la rationalisation des importations (pas de véhicules, par exemple, mais aussi certains produits alimentaires frais) et la dévaluation du dinar, ont, sans doute, eu un effet non négligeable, en plus de l’élimination du phénomène désastreux de la surfacturation. Qu’en sera-t-il en 2022, consacrée année de l’économie par le président Tebboune? Pour ne prendre que les annonces les plus médiatisées, les importations vont reprendre pour les véhicules, vaches laitières, poudre de lait,…

    Autre indicateur de la santé financière du pays, les réserves de change sont à plus de 44 milliards de dollars du fait de la forte contraction du déficit du solde global de la balance des paiements qui est passé de 11,998 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 2,439 milliards de dollars à fin septembre 2021.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Algérie #Economie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie