Catégorie : Maroc

  • Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Belgique, fermeture des frontières, Omicron, covid19 – Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi à 23h59 (22h59 GMT).

    «Cette décision intervient en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens», avait expliqué, dans un communiqué, le Comité interministériel de suivi de la pandémie.

    Pour les Belges qui se trouvent actuellement au Maroc, il ne sera donc plus possible de revenir à partir de ce soir 23h, heure à partir de laquelle s’appliquera la suspension du trafic aérien.

    « Pour le moment, il n’est pas possible de se rendre en Belgique en raison de la suspension des vols à destination et en provenance du Maroc à partir du 29 novembre à 23h pour au moins deux semaines. La situation sera revue en fonction de la situation sanitaire », peut-on lire sur le site du SPF Affaires étrangères, qui invite les Belges à contacter leur compagnie aérienne/agent de voyage pour un éventuel vol de retour.

    Si vous êtes bloqué au Maroc, indique le SPF Affaires étrangères, veuillez-vous inscrire sur travellers online.

    Sudinfo, 29/11/2021

    #Maroc #Belgique #Omicron #Fermeture_frontières

  • Le Maroc, un royaume à vendre

    Algérie, Sahara Occidental, Israël, Palestine, Mossad – Le Maroc, un royaume à vendre

    Le battage médiatique et la gesticulation qui ont entouré la récente visite au Maroc de Benny Gantz, le ministre israélien de la Défense, renseigne sur la psychose dans laquelle baigne le Makhzen depuis novembre 2020.
    La couverture médiatique assurée par les médias israéliens et marocains ainsi que les débats que cette visite a suscités donne à penser que l’inquiétude du Makhzen a atteint son paroxysme suite à l’occupation d’El-Guerguerat par l’armée marocaine et la reprise des combats.

    Depuis la violation du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, le Maroc n’a ménagé aucun effort pour limiter l’impact médiatique de la reprise de la guerre et des coups que l’Armée de libération sahraouie assène régulièrement aux forces d’occupation marocaine.

    A Rabat, on estime que les accords militaires entre le Maroc et Israël permettront de faire face à la résistance des combattants du Polisario. Si le Makhzen a appelé Israël au secours, c’est qu’il est en grande difficulté au Sahara occidental. Selon les analystes, la coopération sécuritaire entre Rabat et Tel-Aviv n’a pas attendu cet accord pour exister. Depuis le défunt souverain Hassan II, les services de sécurité marocains travaillent pour le compte du Mossad. Ce qui était à l’époque un secret de polichinelle est aujourd’hui devenu officiel.

    L’affaire Pegasus est toute fraîche pour rappeler au Makhzen cette collusion de longue date. La visite du ministre de la Défense israélien, dit le boucher de Gaza, a donnée lieu à une prolifération d’informations dans les médias, évoquant, pêle-mêle, le montage de drones tueurs, l’achat du dôme de fer et même l’implantation d’une base militaire israélienne dans la région de Mellila, pas très loin de la frontière algérienne et aux portes de l’Espagne.

    Mais acquérir ce matériel militaire et autres infrastructures a un coût que le Makhzen doit payer. Avant tout autre considération, Israël fait des affaires et veut ajouter le Maroc sur la liste de ses clients acheteurs de son armement. Le cas du dôme de fer est révélateur du niveau d’ignorance des milieux marocains dans ce domaine. Israël a développé le dôme de fer avec l’appui des Etats-Unis. En dehors de la contribution versée par les Etats-Unis, estimée à 205 millions de dollars, son coût réel n’est pas connu. Mais un seul missile intercepteur de ce dôme coûte 50 000 dollars.

    Lors de la dernière agression sioniste de Ghaza, au début de mai 2021, un analyste militaire avait déclaré que lorsque le Hamas lançait 480 roquettes artisanales et qu’Israël en interceptait 200, “nous trouvons qu’au moment où la résistance palestinienne a investi 250 000 dollars dans leurs attaques, Israël a tiré plus de 10 millions de dollars de missiles intercepteurs”. A son coût élevé s’ajoute une efficacité qui laisse à désirer.

    Pis encore, la portée de ce dôme ne dépasse pas les 70 kilomètres. La superficie d’Israël, y compris les territoires occupés, est de 22 000 km2. La superficie du Maroc fait vingt fois celle d’Israël, tandis que les territoires occupés du Sahara occidental près de huit fois. Donc, combien de dômes doit acheter le Maroc, et à quel prix, pour protéger ses sites dits sensibles et importants ?

    Concernant les drones, nombreux sont les pays qui maîtrisent aujourd’hui cette technologie. Et l’Armée de libération sahraouie possède les moyens de s’adapter sur le terrain et améliorer son armement pour faire face à cette nouvelle donne. Mais la provocation la plus audacieuse a été l’annonce de l’implantation d’une base israélienne dans la région de Mellila, à 200 km des frontières de l’Algérie. En médiatisant ce projet, le Makhzen voulait faire peur à ses voisins, en exhibant le projet d’une base militaire avec l’aide sioniste, et ce à moins d’une centaine de kilomètres de ses frontières ouest.

    Mais pour Israël, ce projet d’implantation d’une base militaire dépasse, et de loin, le seul objectif de menacer l’Algérie. En effet, la région de Melilla n’est pas éloignée du détroit de Gibraltar. Un détroit stratégique contrôlé par les puissances membres de l’ONU, la Grande-Bretagne et l’Espagne. Dans le cas où le Maroc offre une base militaire à Israël, ceci permettrait à ce pays de se positionner comme une force qui participe au contrôle de ce détroit stratégique, point de passage d’un important trafic maritime et même militaire.
    Une ambition qui commence à s’affirmer dans cette nouvelle guerre froide qui s’installe entre les Etats-Unis et l’Europe occidental d’un côté et la Chine et la Russie de l’autre.

    Les services de sécurité et l’armée marocaine ne sont pas de taille pour tenir tête aux Israéliens et éviter d’être mis sous leur tutelle. Et, inévitablement, les sionistes deviendront les vrais décideurs au Maroc, dans le cas où le Makhzen persiste dans cette voie d’alignement aveugle en faveur de l’entité occupante la Palestine.

    Par Réda C.

    Le Jeune Indépendant, 30/11/2021

    #Maroc #Israël #Makhzen #Pegasus #Mossad #Sahara_Occidental #Palestine

  • Ali Lmrabet: Le régime marocain est sioniste depuis longtemps

    Ali Lmrabet: Le régime marocain est sioniste depuis longtemps

    Ali Lmrabet, Maroc, Israël, sionisme – Ali Lmrabet: Le régime marocain est sioniste depuis longtemps

    Le verdict, ou le constat, est terrible et sans appel. Accablant aussi. Il l’est car il concerne avant tout celui qui usurpe les pompeux titres de « commandeur des croyants » et de « président de la commission Al Qods ». Oui, écrit Ali Lmrabet, « le régime marocain est sioniste depuis longtemps ». Ce coup de gueule du journaliste et ancien blogueur est intervenu à la suite de la visite à Rabat du pire, plus cruel et plus criminel des faucons sionistes. Il s’agit comme de juste de Benny Gantz, ministre de la « Défonce » de l’entité sioniste. Cette définition très juste n’est d’ailleurs pas de moi, mais de la presse sioniste et anti-palestinienne elle-même qui donne l’aire de vivre cette visite inédite et historique comme un vrai rêve. Elle se pince donc en disant cela pour se convaincre que ce n’en est pas un.

    Lmrabet, qui affuble son post sur les réseaux sociaux d’une photo de sa visite en Palestine occupée, rappelle donc que la trahison marocaine de la cause palestinienne a commencé en 1965. Il s’agit de l’enregistrement secret des discussions entre les dirigeants arabes effectué par Hassan II et remis au Mossad. Cet enregistrement fait en 1965 avait permis à l’armée sioniste de percer les défauts de la carapaces arabe et de remporter en un temps record la guerre dite des six jours. C’est aussi la raison pour laquelle les médias sionistes, en commentant la visite de Gantz ne parlent pas de début ou de départ, mais plutôt de poursuite et de renforcement. Gantz lui-même dans sa conférence de presse a avoué que des rencontres similaires ont toujours eu lieu entre le royaume chérifien et l’entité sioniste, mais toujours dans la plus totale discrétion.

    Pour s’en convaincre, il suffit juste de rappeler que depuis l’indépendance du Maroc en 1953 jusqu’à ce jour, tous les chefs du Mossad ont visité ce royaume belliqueux et expansionniste. « Les gens ne savent pas lire mes tweets et mes blogs Je ne critique pas la normalisation du Maroc avec Israël parce que le Maroc a imprimé ses relations avec l’État hébreu depuis les années soixante.

    Depuis que Hassan II a vendu ses frères arabes au Mossad en 1965. Le régime marocain est ′′ sioniste ′′ depuis longtemps ». C’est ce qu’écrit (ou confirme plutôt) Ali Lmrabet dans son post. Ironique et très incisif, Ali Lamrabet va jusqu’à qualifier de « Knesset » le parlement marocain. Et, et comme le Rubicon a été allègrement franchi et que Mohamed VI n’a plus du tout peur de se couvrir de ridicule, Lmrabet lui demande s’il va continuer à se faire appeler président de la commission Al Qods ou bien Tel Aviv, puisque l’entité sioniste veut effacer définitivement des annales le mot Al Qods pour le remplacer par celui de « Jérusalem ».

    L’entité sioniste veut même imposer cette ville historique et hautement importante pour les communautés chrétienne et musulmane en tant que capitale, non sans la complicité de l’Amérique de Trump. Mohamed VI, qui a bu sa trahison jusqu’à la lie, est carrément ridicule quand il tente de sauver les apparences en se gardant de recevoir personnellement Gantz. Or, si les apparences sont souvent trompeuses, comme on l’a vu avec l’usage qui a été fait des islamistes du PJD, seuls les faits devraient compter pour un journaliste véritablement professionnel. Or, les faits établissent clairement la trahison de la famille royale marocaine.

    Et des faits clairement établis, en voilà encore : « Je suis allé une fois dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf. Dans ces camps, je n’ai trouvé aucun kidnappeur du désert. Comme l’a confirmé après moi un rapport de presse publié par le magazine marocain TelQuel. Les kidnappeurs sont nous. Les Marocains en général et les prisonniers politiques en particulier ». L’affaire de l’enlèvement de trois humanistes européens à Tindouf est du fait des services secrets marocains. Le MUJAO, qui en est l’auteur officiel est en effet une de ses créations, tel que nous l’avait confirmé l’ambassadeur de la RASD à Alger, Abdelkader Taleb Omar, dans un entretien accordé à La Patrie News.

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Sionisme #Mossad #AliLmrabet #Makhzen #MohammedVI

  • Maroc : Un soulèvement populaire contre la normalisation

    Israël, Palestine – Maroc : Un soulèvement populaire contre la normalisation

    27 villes marocaines en manifestations contre la normalisation aujourd’hui, lundi, en réponse à l’appel du Front marocain à soutenir la Palestine et contre la normalisation, dont Rabat, Casablanca, El Jadida, Taroudant, Berkane, Tétouan et Agadir.

    Conjointement avec la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, correspondant au 29 novembre de chaque année, « plus de 27 villes ont annoncé leur réponse à l’appel du Front », selon le communiqué du Front.

    Selon la déclaration, des veillées et des formes de protestation et de lutte seront organisées, sous le slogan d’une bataille continue pour faire face à la normalisation rampante et pour soutenir le peuple palestinien.

    Ces protestations sont venues en soutien à la lutte du peuple palestinien pour libérer la Palestine du sionisme et établir son État démocratique sur tout le sol palestinien, avec Jérusalem pour capitale.

    Le communiqué précise que le but de cette étape est « d’exprimer populairement le rejet de la normalisation avec l’entité sioniste usurpatrice, et la demande de son abolition et l’abolition de tous les accords qui en émanent».

    L-I

    Le Réveil d’Algérie, 29/11/2021

    #Maroc #Palestine #Israël #Normalisation

  • WikiLeaks: corruption au sein de la famille royale marocaine

    WikiLeaks: corruption au sein de la famille royale marocaine

    Maroc, corruption, immobilier – WikiLeaks: corruption au sein de la famille royale marocaine

    Le roi du Maroc Mohammed VI s’est efforcé d’éradiquer la corruption au sein de la famille royale, mais celle-ci conserve, par le biais de ses intérêts, une emprise puissante sur les grandes entreprises du pays, selon les câbles de WikiLeaks.

    La famille royale du Maroc utilise les institutions de l’État pour « contraindre et solliciter des pots-de-vin » dans le secteur immobilier lucratif du pays, selon un rapport de diplomates américains ayant fait l’objet d’une fuite.

    Des informations sur la corruption à haut niveau impliquant les dirigeants de l’allié le plus proche de Washington en Afrique du Nord ont été portées à l’attention du consulat américain à Casablanca, la capitale commerciale du Maroc, par un homme d’affaires en 2009, ce qui a conduit les diplomates à décrire « l’effroyable cupidité » des proches du roi Mohammed VI.

    Selon le rapport américain, les décisions concernant Omnium Nord Africain (ONA), une société holding appartenant au roi, sont prises uniquement par le roi et deux de ses puissants associés. « Avoir des discussions avec quiconque d’autre serait une perte de temps », aurait déclaré le directeur de la société.

    L’implication du roi dans les affaires est un sujet brûlant au Maroc, mais les discussions publiques à ce sujet sont sensibles. L’ambassade des États-Unis à Rabat a signalé à Washington, dans un autre câble, que « la corruption est répandue à tous les niveaux de la société marocaine ».

    Mohammed, qui a succédé à son père, Hassan, en 1999, est censé avoir fait le ménage dans la famille royale, mais il semble qu’il n’en ait pas fait assez.

    « Alors que les pratiques de corruption existaient sous le règne du roi Hassan II, elles sont devenues beaucoup plus institutionnelles avec le roi Mohammed VI », indique un câble citant les propos d’un homme d’affaires. Des institutions telles que l’ONA – le plus grand conglomérat du Maroc, qui approuve la plupart des grands projets de développement – contraignaient régulièrement les promoteurs à accorder des droits bénéficiaires à l’ONA, selon les propos de l’homme d’affaires.

    En 2008, l’ONA a licencié Saad Bendidi de son poste de directeur général pour avoir mal géré Wana, la filiale de télécommunications de l’entreprise – une décision qui a attiré l’attention du public sur les activités commerciales du roi. « Malgré l’intrigue qui a entouré le licenciement de Bendidi, les membres de la communauté des affaires de Casablanca ne l’ont pas trouvé particulièrement inhabituel », a indiqué le consulat. « Un franchisé de longue date a fait remarquer que le prédécesseur de Bendidi … n’avait pas non plus passé plus de quelques années à la tête de l’ONA. Comme l’a dit un homme d’affaires, le palais peut être très exigeant. Quand le palais appelle, « si vous ne décrochez pas le téléphone à la première sonnerie, vous avez des problèmes ».

    Les médias ont notamment appelé le roi « à quitter le monde des affaires, invoquant le conflit inhérent entre son rôle d’arbitre ultime du système marocain et celui d’homme d’affaires et de banquier de premier plan au sein de ce système ».

    L’affaire « a jeté le doute sur la transparence des affaires du roi », une « situation explosive » à un moment où les Marocains sont confrontés à la hausse des prix des biens dont la production et la distribution sont souvent assurées par les propres sociétés du roi. Ces questions ont longtemps fait l’objet d’un débat feutré dans les milieux d’affaires marocains, mais « peu s’attendent à ce que le rôle royal dans l’ONA change de sitôt ».

    L’expérience de l’informateur du consulat américain « démontre une réalité dont la plupart des Marocains n’osent que chuchoter – l’influence et l’intérêt commercial du roi et de certains de ses conseillers dans pratiquement tous les grands projets immobiliers ici », indique le câble. « Un ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc, qui reste étroitement lié au palais, nous a séparément déploré ce qu’il a appelé la cupidité effroyable des proches du roi Mohammed VI. Ce phénomène porte gravement atteinte à la bonne gouvernance que le gouvernement marocain s’efforce de promouvoir. »

    The Guardian, 6 décembre 2010

    #Maroc #Wikileaks #Famille_royale #Corruption #Immobilier #EtatsUnis

  • Maroc: Le site du CGEM piraté par un hacker algérien

    Maroc, CGEM, hacker, Algérie, patronat – Maroc: Le site du CGEM piraté par un hacker algérien

    Le site du patronat marocain, la Cgem et 14 autres sites de sous-domaines sont hors service depuis le 22 novembre. Seul le domaine principal du patronat vient d’être rétabli. La cause de cette panne n’est autre qu’une cyberattaque revendiquée par un hacker algérien, selon plusieurs sites marocains. Sur la page d’accueil du site piraté, le hacker a placé le drapeau algérien, accompagné de ce message: «no peace between systems» (pas de paix entre deux systèmes). Une attaque revendiquée, sur Twitter, par un hacker algérien, connu sous le pseudonyme BlackHat (en argot informatique, un hacker mal intentionné).

    «Aujourd’hui, le serveur de la Cgem a été piraté, avec tous ses sous-domaines et domaines principaux. Restez à l’affût des fuites», a écrit le hacker affirmant avoir accès à toute la messagerie, mots de passe, numéros de téléphone, etc. Après cette attaque, la Confédération patronale aurait choisi un nouvel hébergeur, son site est désormais domicilié à Londres (Royaume-Uni) au nom de Digitalocean-Asn. En somme, une réplique à l’affaire Pegasus!

    L’Expression, 29/11/2021

    #Maroc #Algérie #Hacker #CGEM

  • Maroc: L’équivalent d’une « déclaration de guerre » à l’Algérie

    Israël, normalisation, accord de sécurité, défense – Maroc: L’équivalent d’une « déclaration de guerre » à l’Algérie

    Le royaume chérifien semble avoir identifié l’Algérie comme l’ennemi à abattre et s’est ligué avec Israël pour atteindre cet objectif. Tel-Aviv a des visées plus grandes et entend profiter de l’opportunité pour se servir directement des richesses de la région.

    Le Maroc est donc passé à l’acte. Après avoir normalisé ses relations diplomatiques avec Israël, voilà qu’il invite son ministre de la Défense, Benny Gantz. Au menu de la visite, la signature d’un accord-cadre qui doit « renforcer la coopération sécuritaire entre les services de renseignement marocains et israéliens ». Contre quel ennemi ? Le Maroc a deux courtes frontières avec le Sahara occidentale et l’Espagne, mais une très longue avec l’Algérie.

    Dans le cas du Sahara occidentale, il est en conflit de décolonisation depuis quarante-six ans. Le dossier est d’ailleurs sur la table de l’Onu et les territoires en litige sont sous sa protection jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante intervienne entre la République arabe sahraoui (RASD) et Rabat.

    Avec l’Espagne, les relations marocaines paraissent stables et sans accrocs, hormis l’épisode de l’envahissement de l’enclave de Ceuta, en mai dernier, par 8 000 immigrants illégaux, dont 1 500 mineurs, en provenance du royaume chérifien. La ville qui, comme Mellila, est située sur son territoire fait partie intégrante de l’Espagne et constitue le seul point d’entrée terrestre de l’UE dans le continent africain. Elle est défendue non seulement par les autorités ibériques mais aussi par la législation européenne. Autrement dit, le partenariat israélo-marocain n’a pas pour objectif la libération de ces deux vestiges coloniaux d’un autre siècle qui pourrait éventuellement opposer l’armée de Mohamed 6 à celles des Etats européens.

    Le pays visé

    Il apparaît donc clairement que le pays visé par le rapprochement stratégique entre le Makhzen et Tel-Aviv est à priori uniquement l’Algérie. Les deux pays voisins sont en froid depuis près cinquante-huit ans lorsque, les troupes de Hassan II avaient envahi le sud-ouest de l’Algérie avec l’intention de l’annexer. Le souvenir de cette guerre est un traumatisme jamais refoulé par les Algériens qui venaient d’acquérir leur indépendance à l’issue d’une lutte sanglante contre la colonisation française.

    Cette blessure s’est de nouveau ouverte lorsque le monarque a rejoué un nouvel épisode expansionniste contre un peuple qui venait de reprendre sa liberté. Idéologiquement et par principe opposée à l’écrasement des peuples faibles par de plus puissants, l’Algérie s’est naturellement rangée du côté de l’opprimé. Depuis, les relations entre les deux Etat voisins ne se sont jamais bien portées. Mais hormis les deux batailles-éclair d’Amgala en 1976 aucun affrontement armé n’a eu lieu entre les deux pays. Il est vrai que ceux-ci se sont mutuellement accusés d’attitude hostile à différentes périodes sauf que cela n’a pas affecté leur bon voisinage.

    Multiples provocations

    Toutefois, depuis quelques mois, les plus hautes autorités marocaines ont multiplié les provocations contre l’Algérie allant jusqu’à soutenir un mouvement séparatiste qui cherche à faire sécession dans une région sensible du pays. La presse internationale a, d’autre part, révélé qu’elles espionnaient, via le programme israélien Pegasus, des milliers de responsables et personnalités algériennes. Du coup, Alger a riposté en rompant ses relations avec Rabat et refusé de renouveler le contrat gazier dont le Maroc tirer de nombreux bénéfices.

    Quelques semaines plus tard, les autorités algériennes ont pointé officiellement du doigt la monarchie dans l’affaire du bombardement par des drones tueurs de camionneurs civil algériens qui se dirigeaient vers la Mauritanie pour des raisons commerciales.

    C’est dans cette atmosphère que le palais royal a décidé de mettre la main dans la main d’une tierce partie considérée par l’Algérie et de toute l’opinion arabe comme un ennemi mortel. Cette crainte est maintenant confirmée puisque l’Etat hébreu engage un face-à-face direct avec un des principaux soutiens de la cause palestinienne et, grâce à l’entente qu’il vient de signer avec le Maroc, peut même piloter contre lui des actions armées.

    Collusion d’intérêts géostratégiques

    En somme, les collusions des intérêts géostratégiques entre Mohamed 6 et Naftali Bennett sont en train de prendre l’allure d’une déclaration de guerre contre l’Algérie. Mais, peut-on se demander, que gagne Israël d’une telle entente ? Il est clair qu’une pression physique sur l’Algérie pour la pousser à abandonner les Palestiniens et, éventuellement, normaliser à son tour ses relations avec l’Etat sioniste peut constituer un gain considérable. Sauf que Tel-Aviv à d’autres visées plus lointaines : s’ouvrir des marchés en Afrique, notamment pour son armement, et se servir des richesses naturelles abondantes dans ce continent.

    Le pétrole découvert à Dakhla, en territoire sahraoui occupé, doit aiguiser bien des appétits dont celui des Israéliens. Il y a aussi le phosphate dont le Maroc possède 70% des réserves mondiales. Cette matière qui se raréfie dans le monde est appelée à devenir une ressource stratégique pour la sécurité alimentaire mondiale car étant un composant essentiel dans la fabrication des fertilisants.

    Loin des considérations purement politiques, Israël à l’œil grand ouvert sur la manne du Maghreb et, en premier lieu, celle qui se trouve au Maroc et dans la RASD. C’est ce qu’a exprimé le Coordinateur général de l’Instance marocaine de soutien aux causes de la Oumma, le Marocain Fathi Abdessamad qui a dénoncé la visite de Benny Gantz à son pays. « La normalisation avec l’entité sioniste implique deux dangers extrêmes, sans compter les répercussions sur la question palestinienne et la sécurité nationale », a écrit l’activiste sur sa page Facebook. Selon lui, cette incursion nuit « à la sécurité du Maroc et à sa stabilité, car il s’agit de la normalisation avec une entité d’occupation qui a un projet expansionniste ». Il a estimé « cela relève de la pure ineptie que le régime du Makhzen confie son armée à l’entité sioniste, ce serait de la haute trahison à l’encontre de la religion et de la Patrie ».

    Abdessamed estime qu’Israël « n’hésitera pas à embraser la région à travers la vente d’armes et l’affaiblissement des Etats ». Tel-Aviv « veut utiliser le Maroc pour contracter des alliances militaires qui ne la concernent pas et régler ses comptes avec les Etats maghrébins au détriment de la sécurité et de la stabilité du Royaume marocain ».

    Ali Younsi-Massi

    La Nation, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Algérie #Benny_Gantz #accord_sécurité #Accord_défense

  • Normalisation avec Israël: Le peuple marocain ne décolère pas

    Maroc, Israël, normalisation – Normalisation avec Israël: Le peuple marocain ne décolère pas

    Au Maroc, l’indignation et la colère du peuple contre le Makhzen, suscitées par la normalisation des relations entre le Royaume chérifien et l’entité sioniste en décembre 2020 sont loin de s’apaiser.

    La récente visite du ministre de la Défense sioniste à Rabat a alimenté ces sentiments. Les manifestations organisées à travers le pays en sont la preuve. Il est vrai aussi qu’en septembre 2020, lorsque deux autres pays arabes avaient, sous la houlette de l’ancien président américain, normalisé leurs relations avec l’entité sioniste , des associations marocaines avaient mis en garde Rabat en affirmant que « le peuple marocain n’acceptera jamais d’être impliqué dans les plans sionistes et américains et qu’il se révolterait si cela venait à arriver ». Ces militants qui exigeaient aussi « la criminalisation de toute normalisation » ont tenu leur engagement dès lors que le Maroc a franchi le pas trois mois plus tard. Pour les associations de soutien à la Palestine et contre la normalisation , la cause palestinienne est celle des marocains. C’est pour cela qu’ils sont sortis par centaines, à l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation et qu’ils comptent manifester également aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Les marocains se refusent à cautionner cette nouvelle trahison du Royaume chérifien à l’égard de la Palestine et de son peuple. Et de rappeler ces propos tenus par un militant marocain des droits de l’homme après que le Maroc ait officialisé la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste. « Les marocains disent : » La cause palestinienne est pour nous une cause nationale. C’est de dire que c’est une cause propre à nous-mêmes. Nous la considérons comme notre propre cause. C’est une ancienne tradition ». Pour les Marocains, qui ont honte pour leur pays, cette trahison est d’autant plus difficile à accepter que le Maroc est à la tête du Comité Al Qods. Un Comité censé défendre la cause de la Palestine et les intérêts des Palestiniens. Pour le Front marocain, la normalisation avec l’entité a été imposée contre la volonté du peuple marocain et ses intérêts stratégiques. Et d’affirmer que la position du Front traduit celle « du peuple marocain qui refuse toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ». Le Maroc, embarrassé par cette montée de la colère, a recours à la répression pour empêcher toutes les formes de manifestation. Mais quoi qu’il en sera, ce qui est certain c’est que la rupture entre le Roi et son peuple est consommée.
    Nadia K.

    El Moudjahid, 29/11/2021

    Front marocain de soutien à la Palestine : Poursuivre le combat contre la normalisation

    Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation a annoncé l’organisation, à la veille de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, de plusieurs actions sur l’ensemble du territoire marocain à partir de dimanche jusqu’à lundi en vue de renouveler la solidarité avec le peuple palestinien et poursuivre le combat contre la normalisation avec les sionistes. « Nous célébrons une journée historique, instituée en 1977 grâce à la lutte du peuple palestinien vaillant et à la solidarité du mouvement de libération contre le sionisme au niveau mondial. Il s’agit de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien célébrée le 29 novembre de chaque année », a souligné le Front dans un communiqué publié sur Facebook.

    « Au vu de la sensibilité de l’étape par laquelle passe la Cause palestinienne, aux niveaux arabe et mondial, marquée notamment par une alliance entre le sionisme, l’impérialisme et leurs alliés visant à enterrer la cause via des deals désormais connus pour tout un chacun, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation lance à partir de dimanche jusqu’à lundi des actions dans le cadre de la troisième journée de solidarité à travers tout le territoire marocain », ajoute la même source.

    Le Front célèbre cette journée au moment où le Makhzen insiste sur la normalisation avec l’entité sioniste et poursuit ses harcèlements contre ceux qui refusent la normalisation.
    Il a appelé le régime marocain à « ne pas être un agent au service de l’entité sioniste pour la réalisation de ses projets expansionnistes dans la région du Grand Maghreb ou une passerelle vers les pays africains au détriment du peuple palestinien ». A cette occasion, le Front marocain a réitéré « sa solidarité absolue » avec le peuple palestinien jusqu’à la réalisation de l’indépendance et de la liberté, soutenant son droit à l’édification d’un Etat indépendant avec Al Qods comme capitale ».

    Après avoir dénoncé les crimes sionistes et ses pratiques racistes contre le peuple palestinien, l’instance marocaine a appelé toutes les organisations internationales de défense des droits de l’Homme dans le monde à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre les violations des droits de l’Homme perpétrées par l’entité sioniste contre le peuple palestinien.

    Par ailleurs, le Front a appelé le peuple marocain, avec toutes ses composantes, à « faire front uni face à la vague de normalisation qui menace l’indépendance et la stabilité du pays ».

    El Moudjahid, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine

  • Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    Maroc, Israël, normalisation – Maroc-Israël : Les révélations de la presse israélienne

    De temps à autre, les scandales du régime du Makhzen, qu’il a toujours cachés à son peuple, sont révélés, notamment ceux liés à ses relations secrètes avec l’État de l’entité sioniste. Malheureusement, c’est l’Etat hébreu qui expose généralement ses pratiques, soit par des déclarations d’officiers du Mossad, soit par des fuites dans les médias.

    Cette fois-ci, la fuite est venue de la chaîne israélienne « I24″, qui a révélé que les relations maroco-israéliennes ne se sont pas arrêtées depuis l’annonce de leur gel au début du troisième millénaire (en l’an 2000), et a confirmé que la communication était continue mais sous la table, contrairement à ce qui a été montré par le régime du Makhzen depuis deux décennies.

    La célèbre chaîne israélienne a déclaré sur son site web : « Bien avant que le ministre de la Défense Benny Gantz ne signe cette semaine à Rabat un protocole d’accord pour renforcer les relations sécuritaires entre Israël et le Maroc, les deux pays ont déjà entretenu des relations sécuritaires à différents niveaux de secret, y compris des transactions d’armement ».

    Dans les détails, la même source a parlé de contrats d’armement conclus entre le régime du Makhzen et l’Etat de l’entité sioniste, dans lesquels l’armée marocaine du Makhzen a obtenu trois drones « Heron » fabriqués par IAI, achetés il y a huit ans pour mener des opérations dans les terres occupées du Sahara occidental.

    Bien que les relations entre le Maroc et l’entité sioniste existent de manière informelle depuis la création de l’Etat hébreu en 1948, de sorte que feu le roi Hassan II du Maroc a reçu le Premier ministre israélien Shimon Peres au Maroc en 1986, mais elles ont été annoncées à titre officiel en 1994, avant d’être gelées par Rabat, en l’an 2000, suite au déclenchement de la deuxième Intifada palestinienne.

    Lors de sa rencontre avec la presse nationale, le président Abdelmadjid Tebboune s’en est pris à la précipitation du Maroc vers la normalisation ; « C’est une honte et un déshonneur que l’entité menace un pays arabe à partir des terres d’un autre pays arabe », il faisait référence à la déclaration du ministre des Affaires étrangères de l’entité sioniste depuis Rabat, à travers laquelle il a visé l’Algérie.

    Selon la chaîne israélienne, la transaction de l’avion s’est faite par le biais d’une société française, en échange de 48 millions de dollars, avec un objectif, celui de cacher au peuple marocain l’existence de relations avec l’État usurpateur sioniste. Selon la même source, le Maroc a également acquis des drones plus petits, qui ont été achetés à « Bluebird ».

    Les fuites de la chaîne israélienne ont révélé que le régime marocain mentait à son peuple sur ses relations avec l’État hébreu, et il semble que ses récentes décisions publiques concernant la normalisation pourraient lui causer beaucoup d’ennuis avec le peuple marocain, qui est sorti dans des rassemblements condamnant le récent rapprochement avec l’entité sioniste.

    Les ennuis du régime marocain ne se limitent pas au mécontentement interne, mais la déclaration de l’Union internationale des savants musulmans, qui a condamné la normalisation du régime marocain avec l’État hébreu, est venue dénoncer cette démarche et l’a qualifiée d’ »acte condamné et interdit ».

    La déclaration, signée par le secrétaire général de l’Union, Ali Al-Qaradaghi, dit : « L’Union affirme que ce que certains pays, comme les EAU et le Maroc, se sont engagés à faire des alliances et des démarches pratiques avec l’entité sioniste occupante est un acte condamné et interdit et une trahison de l’alliance de l’âge et de la justice, et des droits du peuple palestinien ».

    Ce qui est remarquable, c’est que le roi du Maroc, Mohammed VI, dirige le « Comité Al-Quds », un organe qui a été créé sur recommandation de l’Organisation de la Conférence Islamique, une présidence qui a dû faire face à de grandes interrogations après les trahisons répétées du royaume alaouite à la cause palestinienne, suite aux scandales de normalisation du régime du Makhzen ces dernières années.

    Mohamed Moslem

    Echourouk online, 27/11/2021

    #Maroc #Israël #Mossad #Normalisation

  • Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

    Maroc, Israël, Benny Gantz, Palestine – Maroc à l’épreuve des « effets pervers » de la normalisation

     Le ministre israélien de la Défense et le Maroc n’ont pas trouvé meilleure journée pour signer un protocole de coopération militaire que la veille de la célébration de la Journée de solidarité avec les Palestiniens, qui survient cette année dans un climat de trahison marocaine. Il n’en fallait pas plus pour allumer les feux de la discorde. Déjà le peuple marocain ruminait en lui-même le pacte de normalisation avec l’entité sioniste et grinçait des dents en silence; mais avec les deux événements qui se présentaient : la visite de Gantz et la Journée des Palestiniens, voilà que l’occasion se prêtait pour montrait toute l’amertume ressentie par le petit peuple, livrée au mépris et l’arrogance du Palais royal et de ces cercles makhzéniens. 

    Ainsi, des manifestations contre la visite du ministre sioniste de la Défense au Maroc, ont éclatées ça et là, avant d’être réprimées par les forces de sécurité, dont une devant le siège du Parlement à Rabat, alors que d’autres actions sont prévues aujourd’hui, lundi, dans le Royaume, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les forces de sécurité se sont massivement déployées aux abords du Parlement, après l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation à organiser une action contre la normalisation avec l’entité sioniste, coïncidant avec l’arrivée du ministre israélien Benny Gantz, selon des médias marocains.

    Les manifestants ont lancé des slogans condamnant la visite du responsable sioniste et rejetant la position du régime marocain concernant la normalisation. Ils considèrent que la « normalisation est une honte » pour le Maroc et « une trahison » pour la cause palestinienne.

    Les manifestants ont rejeté toute visite d’un responsable sioniste au Maroc, faisant remarquer que leur position « traduit celle du peuple marocain qui refuse depuis toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ». Des manifestations dans d’autres villes du Royaume contre la normalisation ont également été interdites mercredi par les forces de l’ordre.

    Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des manifestants jeter des pierres contre un portrait géant du roi Mohamed VI, en signe de protestation contre l’accueil au Maroc d’un membre du gouvernement responsable du malheur des Palestiniens. Condamnée et qualifiée de « crime majeur de normalisation » par les défenseurs de la cause palestinienne, la visite du ministre sioniste au Maroc constitue, soulignent-ils, « un pas extrêmement dangereux », rappelant la responsabilité de l’État marocain à la tête du Comité El-Qods mais aussi envers le peuple marocain qui rejette catégoriquement la normalisation.

    L’Express, 29/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Palestine #Sahara_Occidental #Algérie #Polisario