Catégorie : Maroc

  • Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    Israël, normalisation, Benny Gantz – Chant de prière pour les soldats de Tsahal… au Maroc

    RABAT, Maroc – Ce n’est pas tous les jours que vous entendez la prière pour le bien-être des soldats des Forces de défense israéliennes dans un pays arabe, surtout pas lorsqu’il y a des soldats de Tsahal en uniforme à vos côtés. Mais il en était ainsi jeudi lorsque le ministre de la Défense Benny Gantz s’est rendu à la synagogue Talmud Torah à Rabat, une communauté autrefois plus nombreuse qui est désormais réduite à deux chiffres, incapable de réunir régulièrement le quorum de 10 hommes nécessaire pour organiser des prières orthodoxes.

    Il se trouve que deux des trois soldats de Tsahal en uniforme avaient des racines marocaines, tout comme un membre de la Knesset qui faisait partie de la délégation, Ya’akov Margi du Shas, qui est né à Rabat, ainsi que plusieurs autres personnes sur le voyage, dont certains journalistes. « Quand je l’ai entendu chanter le psaume, c’était le même air que le piyutim de la synagogue de mon grand-père à Beersheba », a déclaré Amir Bohbot du journal Walla pendant le vol de retour vers Israël, faisant référence à une forme traditionnelle de poésie liturgique qui est populaire. parmi les Juifs Mizrahi. « Cela m’a atteint, mais c’est quand il a chanté la prière pour le bien-être des soldats de Tsahal, c’est à ce moment-là que j’ai craqué et que j’ai commencé à pleurer », a-t-il dit, se souvenant de son grand-père marocain qui avait récité la prière en Israël dans les années 1980.

    Contrairement aux Émirats arabes unis et à Bahreïn, les deux autres pays avec lesquels Israël a normalisé ses relations l’année dernière dans le cadre des soi-disant accords d’Abraham, de nombreux Israéliens sont originaires du Maroc, et entre 250 000 et près d’un million y ont des racines, selon la façon dont tu comptes. Et ce n’est pas anodin.

    Même avant la normalisation, il y avait une industrie animée de « visites des racines » du Maroc par des Israéliens marocains, allant visiter les villes et les communautés natales de leurs familles. Cela devrait augmenter maintenant, avec un vol direct entre les deux pays et un édit clair du roi Mohammed VI aux Marocains pour accepter Israël et les Israéliens.

    Cette chaleureuse étreinte était pleinement visible lors de la visite de Gantz, toutes ses réunions – à l’exception de celle avec le chef des services de renseignement marocains – étant ouvertes et publiques. Son voyage a été largement couvert par la presse locale, y compris des articles d’opinion en première page en arabe et en français dans les médias marocains.

    La visite d’un ministre israélien de la Défense, un ancien chef de Tsahal, a suscité extrêmement peu d’opposition au Maroc – une manifestation a eu lieu devant le parlement mais avec extrêmement peu de participants – indiquant une certaine combinaison d’acceptation publique des nouveaux liens ouverts avec Israël et le restrictions à la liberté d’expression dans le royaume.

    Une visite ouverte et festive

    C’était la deuxième fois que je visitais la capitale marocaine au sein d’une délégation israélienne, la première étant avec le conseiller à la sécurité nationale de l’époque, Meir Ben-Shabbat, lui-même d’origine marocaine.

    Ce voyage, en décembre dernier, a été une tournée éclair au cours de laquelle la délégation israélienne a passé moins de temps au sol que dans les airs, se précipitant pour signer un certain nombre d’accords avec le Maroc afin de rentrer en Israël avant qu’un verrouillage national ne se déclenche. en place au milieu d’une épidémie majeure de coronavirus. Pour limiter le temps que la délégation devrait passer en quarantaine à son retour en Israël, les participants ont été maintenus dans une « bulle », obligés de rester ensemble sans contact extérieur.

    Cette visite – également postérieure à la campagne de vaccination d’Israël et au milieu d’une accalmie relative de la pandémie au Maroc – a été beaucoup plus détendue, avec quelques heures pour explorer le marché de Rabat, ainsi que la visite de la synagogue locale.

    En décembre dernier, le Maroc était également enclin à se différencier des Émirats arabes unis et de Bahreïn, affirmant à l’époque qu’il ne faisait pas vraiment partie des accords d’Abraham car il avait maintenu des liens avec Israël dans le passé et ne normalisait pas les liens à partir de zéro mais réalignait davantage eux. Et par conséquent, ce voyage n’a pas eu la fanfare de celui-ci.

    Cette fois-ci, le Maroc a eu l’inclination opposée, voyant que claironner ses liens avec Israël – bien considéré dans le monde pour ses prouesses militaires et son armement de pointe – pourrait servir de démonstration de force envers son voisin l’Algérie, avec qui il se querelle pour Alger. ‘ soutien au Front Polisario, un mouvement séparatiste qui réclame un Etat indépendant au Sahara occidental, que Rabat revendique comme le sien.

    À bien des égards, la visite de Gantz a illustré les liens nouvellement normalisés d’Israël avec le Maroc, un pays avec lequel il entretenait déjà une relation de plusieurs décennies, bien que largement gérée par les services de renseignement respectifs du pays.

    Le premier jour du voyage était plus directement consacré aux aspects militaires et stratégiques de la relation qui, après des années passées dans l’ombre, se révélaient désormais pleinement. Gantz a rencontré son homologue marocain, signant un protocole d’accord qui vise à faciliter les échanges entre les militaires, les ministères de la défense et les fabricants d’armes, d’échanger des renseignements et des savoir-faire et, peut-être, de faire des exercices communs.

    Le ministre de la Défense a également visité le quartier général des Forces armées royales marocaines (RMAF), rencontrant l’ensemble du haut commandement pour du thé et des pâtisseries exquises, suivi d’un déjeuner préparé par un restaurant casher local – mes remerciements personnels encore pour cela, RMAF – du la meilleure cuisine marocaine : agneau rôti, poisson entier recouvert de légumes et d’épices, couscous aux fruits secs et cigares frits. Miam.

    La deuxième journée a été consacrée à la communauté juive, avec la visite prolongée de la synagogue Talmud Torah. Le bâtiment lui-même était une affaire relativement modeste, avec un intérieur qui ne semblerait pas déplacé n’importe où en Israël : des panneaux en hébreu disant aux gens de ne pas parler pendant les services, un panneau indiquant les heures de prière, un revêtement de velours rouge sur le arche, une section de femmes derrière un rideau de tissu.

    S’exprimant à la synagogue, Gantz a noté que la culture marocaine est une partie profonde de la culture israélienne, et cela s’étend également aux conceptions de la synagogue. Sans les quelques touches aléatoires de français, les deux grands portraits du roi et le drapeau marocain près de l’arche, vous ne vous rendriez pas compte que la synagogue est située à l’étranger.

    S’adressant aux journalistes après la visite à la synagogue, Gantz nous a dit de « ne pas être cynique » sur l’importance de la nouvelle relation d’Israël avec le Maroc, qu’il ne s’agissait pas simplement d’une alliance pour engraisser les poches des fabricants d’armes israéliens ou pour faire avancer une politique discrète objectif, mais quelque chose avec des implications sociales et culturelles. Et il n’a pas tout à fait tort.

    Même si, depuis Rabat, on pouvait pratiquement entendre l’industrie de la défense d’Israël saliver en regardant le marché nouvellement ouvert et les centaines de millions de dollars de ventes d’armes qu’ils espéraient en tirer, le Maroc représente également le rare pays arabe d’où un grand nombre de Juifs ont fui. dans les années qui ont suivi la fondation de l’État d’Israël et où ils pouvaient désormais librement retourner et visiter. C’est aussi un pays arabe rare qui maintient toujours une communauté juive – bien que petite – et tous les attributs qui l’accompagnent, y compris une nourriture casher spectaculaire.

    The Times of Israel, 27/11/2021

    #Maroc #Israël #Tsahal #Normalisation #Benny_Gantz

  • Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    France, suspension des vols, fermeture des frontières – Les voyageurs se bousculent pour quitter le Maroc

    Des dizaines de voyageurs ont été aperçus en train de tenter de sortir du Maroc suite à l’annonce de la suspension des vols vers et depuis la France jeudi.

    Le ministère marocain des Affaires étrangères a déclaré que la décision entrerait en vigueur à 22h59 GMT le dimanche 28 novembre et jusqu’à nouvel ordre.

    La France possède la plus grande communauté d’expatriés marocains au monde avec plus d’un million de Marocains vivant dans l’UE.

    « Ils doivent prendre toutes les mesures pour permettre aux marocains et aux touristes étrangers de prendre leurs dispositions et c’est une décision unilatérale sans nous respecter, nous marocains vivant à l’étranger et touristes étrangers, je voudrais donc exprimer ma colère envers le gouvernement marocain qui a pris une décision sans en tenant compte de nos réalités. » explique Ahmed Benyachi, consultant dans le secteur médico-social en France.

    Pour Michelle, une touriste française dans le pays, c’est une évolution malheureuse. « Malheureusement, j’ai dû tout annuler pour partir car le gouvernement marocain n’a pas donné de préavis, il devrait au moins donner 4 ou 5 jours voire une semaine pour que les gens se préparent, …. »

    Le Maroc a officiellement enregistré environ 950 000 cas de Covid-19 et plus de 14 500 décès.

    En octobre, le Maroc a annoncé qu’il suspendait les vols à destination et en provenance de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la Russie en raison de préoccupations concernant les tendances des coronavirus dans ces pays.

    Et plus tôt ce mois-ci, le pays d’Afrique du Nord a décidé de resserrer les contrôles à ses frontières en raison d’un pic de cas de Covid-19 en Europe.

    Africanews, 26/11/2021

    #Maroc #France #Fermeture #Suspension_vols

  • Nouvelles tensions territoriales entre l’Espagne et le Maroc

    Îles Zaffarines, Îles Chafarinas, ferme piscicole – Nouvelles tensions territoriales entre l’Espagne et le Maroc

    Le gouvernement espagnol a protesté auprès du Maroc contre l’installation d’une ferme piscicole marocaine devant l’archipel espagnol des îles Chafarinas, revendiqué par Rabat, a indiqué mercredi une source diplomatique.

    Dans un message transmis la semaine dernière à l’ambassade du Maroc en Espagne, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le déploiement de ces équipements pour la pisciculture, estimant qu’il s’était fait “dans les eaux territoriales espagnoles sans les autorisations nécessaires à cette activité”.

    En parallèle, Madrid a ouvert une procédure qui pourrait aboutir à des sanctions contre la société espagnole spécialisée dans la pisciculture qui a installé les cages pour la firme marocaine propriétaire de la ferme.

    Les sanctions, actuellement à l’étude, correspondent à des infractions présumées en matière de “sécurité du trafic maritime” et de “protection de l’environnement et des espèces marines”, a expliqué la source, confirmant une information du journal El País.

    L’archipel méditerranéen de Las Chafarinas est situé à 3 kilomètres de la côte marocaine et à 46 km de l’enclave espagnole de Melilla, située au nord du Maroc. Il comprend les îles du Congrès, du Roi et d’Isabelle II, cette dernière étant le siège d’une base militaire.

    Les civils ne peuvent pas se rendre sur ces petites îles.

    Le Maroc les considère comme des territoires « occupés » par l’Espagne, comme les enclaves de Ceuta et Melilla et l’île de Perejil, dans le détroit de Gibraltar.

    Les députés espagnols se plaignent depuis la crise migratoire avec le voisin marocain, d’une agressivité croissante de Rabat remontant à la reconnaissance du Sahara Occidental en tant que territoire marocain par Trump. 

    De plus, le projet d’une base militaire israelo-marocaine, révélé cette semainepar les journaux ibériques, près de Melilla (enclave espagnole) vient ajouter encore plus de tensions dans la région. 

    Aldjazair, 25/11/2021

    #Maroc #Espagne #Iles_Zaffarines #Islas_Chafarinas #Ferme_piscicole

  • Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Algérie, Israël, Sahara Occidental, France – Sous protectorat franco-sioniste, le Maroc veut sa guerre !

    Le dilettantisme marocain est impressionnant !! Bien sûr que c’est du théâtre, des deux côtés du régime du Makhzen marocain et de l’entité sioniste. Que de précieux amis de l’Algérie.

    Les saillies anti-Algérie sont toujours croustillantes et leur potentielle riposte contre le voisin de l’Est, est toujours dans la duplicité, il ne fait pas bon s’y fier, historiquement le Makhzen du Maroc l’a dans l’os. Il n’est pas rare, de nos jours, d’entendre ou de lire des affirmations péremptoires, des jugements définitifs sur ce que l’Algérie est ou censé être. Un  bruit qui s’élève contre l’Algérie, sauf que cette fois ci c’est le Makhzen marocain qui se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude en espérant atteindre le peuple algérien et l’impressionner par des fourberies de Scapin et des alliances de diable contre nature. En fait, un miséreux Makhzen propagandiste doublé d’être un sublime menteur qui s’échine à noircir et dénigrer l’Algérie et parallèlement à dresser des louanges au régime totalitaire et scélérat du royaume marocain sionisé qui comme son mentor israélien occupe militairement et colonise un territoire qui n’est pas et n’a jamais été le sien. Le makhzen est resté, fidèle à son image : incultivé, hermétique, sanguinaire et archaïque à souhait, mais franchement plus dangereux, que ses homologues israéliens qui se lancent carrément en croisades contre le reste du monde.

    Pauvre tâche ! Par un simple Tweet le Makhzen s’est roulé dans la farine, le palais marocain avait pris ceci comme argent comptant, sûr de ses certitudes fantasmagoriques.

    C’est la peur, justifiée ou non, toute folie a sa logique, prise dans un délire paranoïaque du palais caractérisé entre autres par la grandiosité et la démesure, la peur d’être détruit par l’autre colonisé (Les Sahraouis) qui se charge à le combattre et faute de garde-fous, ce combat peut conduire aussi à la neutralisation préventive et la déchéance du royaume Une monarchie qui essaye de se parer de toutes les vertus, qu’elle est loin d’avoir.

    Le palais peut dire merci aux services Israéliens qui lui garantissent la sécurité par des conseillers d’un genre très spécial et qui lui fournissent à l’occasion du matériel d’écoute et de localisation lui permettant de neutraliser ses opposants trop curieux.

    Israël n’apporte rien dans son panier de dot au Maroc. Pas de reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental mais juste à tirer les ficelles de la division, la malveillance des Israéliens ne le cède qu’à leur imagination débordante qui s’est spécialisée dans la vente des outils de guerre.

    Le Maroc est devenu un excellent vivier pour former des espions d’origine arabe bien nécessaires afin infiltrer d’autres populations plus hostiles à Israël.

    Disons-le avec force, il n’y a que des Juifs Sionistes pour croire qu’ils sont Israéliens pour dire : « C’est les autres »! Qui sont les méchants, pas eux et tuer les enfants Arabes c’était, pour les plus déterminés ou fanatiques d’entre eux, sauvegarder l’avenir de la race juive!

    Les nations et les frontières leur paraissent être des facteurs majeurs de guerre et de haine entre les peuples.

    En effet la normalisation des relations Marocco-Israëliennes tantôt cachée, tantôt assumée, atteint son point culminant par la visite du ministre sioniste de la Défense, en vue d’une coopération en matière de renseignement et les achats d’une protection militaire, ce qui scandalise l’opinion marocaine. Par ailleurs dans une tentative de justifier cet acte diplomatique, les autorités du Makhzen ont ainsi mis en avant la particularité du Maroc dans ses relations avec Israël qui s’explique par la marocanité en Israël, et la judaïté du Royaume chérifien.

    Cependant par cet argument, le  Makhzen du royaume reconnaît à Israël son caractère juif (au détriment de la population palestinienne sur le territoire) et son monopole de la représentation des Juifs du monde.

    Ceci mon opinion personnel, un juif ne peut pas être Marocain, un juif reste toujours un juif quel que soit le pays ou il est installé, je donne l’exemple du polémiste Eric Zemmour, c’est un juif d’Algérie (Tiens chez nous disons toujours à propos de juifs d’Algérie mais jamais des juifs Algériens) qui s’attaque à tous ce qui est Algérien. Le Juif, à travers son histoire, a toujours incarné, la figure du pervers, du maudit, de l’errant, du vil, du cupide, du rusé. Cependant, il faut particularisé la transformation du juif Israélien en un Juif identitaire, faisant du Juif le spécimen d’une alliance divine.

    On déteste le juif sioniste usurpateur, car il semble qu’il s’est accaparé frauduleusement du divin pour se réclamer d’Abraham et se légitime faire partie d’un peuple élu de Dieu et ne laisse aucune place aux autres.

    Je sais que pour la majorité de la population Marocain c’est-à-dire le petit peuple, cette normalisation qu’a fait l’autorité du Makhzen n’a aucun sens politique, et ça reste dans l’histoire un mauvais exemple dans les sciences politique et un outrage à la volonté d’un peuple qui considère que la question palestinienne fait partie de son identité politique.

    Cette histoire de relation avec le régime colonial sioniste, sent la mise en scène obscène, le makhzen du Maroc comme d’ailleurs tous les autres pays arabes qui se sont approchés d’Israël, ils n’auront aucun mot à dire, pire encore, ils doivent rester muet et attendre les ordres. Mais la victoire des palestiniens est imminente elle est juste retardée par la félonie des faux frères arabes à l’instar des monarchies moyenâgeuses qui font preuve d’un cynisme,       d’une lâcheté et d’un indignité sans limite!

    Dans cette relation de clientèle apparaît le juif marocain en mal d’histoire, cherchera à retrouver ses racines avec à la fois l’orgueil, du fait d’être reconnu comme faisant partie du paysage marocain et le sentiment d’un double privilège : celui de pouvoir se vanter d’avoir été sujet d’un roi et d’être reconnu par lui comme un fils fidèle, bien incapable de lui nuire. C’est comme si le fait d’être reconnu comme faisant partie d’un royaume. Il s’agissait de savoir si le fait d’avoir vécu une condition de citoyens de seconde zone (celui des mizrahim, le second Israël) aurait généré un discours de valorisation d’une mémoire marocaine et l’exhibition, en la mettant en scène, de la continuité des relations historiques  avec la monarchie marocaine.

    Ainsi, ce qui fait le politique marocaine, en tant qu’elle sous-entend l’altérité, et voilà le niveau politique des marocains dans toute leur bassesse et vilénie.

    Ne reste-t-il important à se demander si ces concitoyens d’origine marocaine ne font pas partie des sionistes et de son armée Tsahal ?

    Bref ;le grand gagnant dans ce drôle d’histoire c’est Israël et le dindon de la farce semble bien être le monarque marocain qui semble être verser vers une vision d’un probable conflit armé avec le voisin algérien, très certainement sur conseils et recommandations du nouveau allié de taille Israël qui finira par réaliser son eschatologique à activer les braises de la guéguerre obsessionnelle contre l’Algérie.  C’est le Grand Jeu !!!

    Mais tout ça est une forte raison pour condamner toute forme de sioniste en toute circonstance, parce que le sioniste est à plus grande partie lié avec la folie que n’importe quelle autre réaction humaine. Concepteur d’un des systèmes d’apartheid des plus exterminateurs du siècle par le génocide des enfants Palestiniens.

    L’homme est encore un loup pour l’homme et la raison de haine, de mépris et d’incompréhension est encore au dessus de toutes les considérations. Je me contenterai de faire remarquer que la phraséologie des Franchouillards sur l’Algérie est assez bavarde et c’est encore une voix qui garde une certaine hostilité à son égard, ou encore à  éteindre sa lumière avec une complicité révoltante.

    Rappel historique pour certains bouffons de sa majesté des machins bidule. Le Sahara Occidentale n’est pas marocain, car durant toute la période de la colonisation, les gouvernements espagnols successifs nièrent ainsi la nature politique de la résistance de la population sahraouie, et ce jusqu’à ce que cette dernière exprime des revendications dans un langage armé aux forces politiques. Ce n’est en effet qu’à partir de ce moment-là que la dimension véritablement de la résistance sahraouie fut véritablement reconnue par les autorités espagnoles. Toutefois il n’y a pas vraiment de rupture dans les modes d’action politique depuis les années 1970, date à partir de laquelle les Sahraouis, alors sous domination espagnole, commencèrent à s’organiser pour revendiquer leur droit à l’autodétermination.

    Cependant lors du départ des espagnols, au terme d’un pacte commun tenu en secret un transfert passation de pouvoirs entre deux puissances colonisatrices, le régime du Makhzen  prend possession de cette terre au moyen d’une Marche Verte de 350.000 personnes venues des quatre coins du Maroc, une opération gigantesque sur le plan logistique, et ceci avait été un coup de maître pour revendiquer des territoires du sud, un coup monté, qui n’avait rien d’un élan populaire contrairement aux apparences, l’annexion du Sahara Occidental a fait l’objet d’un troc secret entre l’Espagne et le Maroc en échange le régime du Makhzen est tenu de s’abstenir de toute revendication sur les villes espagnoles de Ceuta et Melilla bénéficiant du statut de cités autonomes. Il convient de noter que l’ONU ne classe pas les enclaves de Ceuta et Melilla parmi les territoires occupés.

    Ainsi apparaît l’appétit ambitieux de l’institution monarchique du Maroc par sa diplomatie de montagne russe, elle s’est tirée malheureusement une balle dans le pied. Ce royaume n’est qu’un épiphénomène qui ne deviendra que l’ombre de lui-même.

    En conclusion, il est important de noter que le Peuple Algérien est hautement pacifique, aspire à la paix , ce peuple qui a surpris par son Hirak, tous les observateurs jusqu’alors persuadés de se trouver face à une société anesthésiée, Les Algériens scandent toujours  « Un seul héros, le peuple algérien ». L’Algérie serai une école démocratique qui reconfigurera la politique sur le long terme et son peuple avec son Hirak représente la réussite d’un très grand savoir par un peuple qui a l’expérience de la résistance.

    Kader Tahri

    Algérie54, 27/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Sahara_Occidental

  • Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Maroc, Israël, commandeur des croyants, Algérie, Palestine- Maroc : Le Commandeur de l’incroyable !

    Il l’a fait ! Stupidement. Insidieusement. Le roi Mohammed VI aura prouvé, hier, à ceux qui doutaient encore, qu’il est un agent patenté du sionisme international. Un monarque irresponsable qui force visiblement trop sur sa dose ces derniers temps au point de prendre des décisions  aux conséquences inimaginables pas uniquement pour son peuple qu’il méprise, mais également sur toute la région du Maghreb. En donnant hier son onction à la signature d’un accord de coopération dans le domaine de la Défense entre son gouvernement et celui de l’entité sioniste, il aura poussé les limites de la traîtrise et d’intelligence avec l’ennemi à un niveau jamais atteint même par son défunt père Hassan II qui était pourtant l’allié objectif d’Israël.

    Le ministre israélien de la défense, Benny Ganz qui effectue sa toute première visite officielle au Maroc normalisé, à dû bien savourer cet exploit « historique » d’être celui qui aura signé la reddition d’un royaume sulfureux prêt à toutes les folies et tous les coups bas pour sauver son trône chancelant alors même que la rue gronde autour de son Palais. Mais au delà de cette traîtrise à la cause du peuple Palestinien de Mohamed VI qui se gargarise avec son titre machin de « président du comité mondial d’El Qods », cette liaison dangereuse avec l’ennemi sioniste constitue quasiment un casus belli par rapport à l’Algérie. Le roi de l’intrigue nous envoie un message clair: Algériens, maintenant  que je suis sous le parapluie israélien, faites ce que vous voulez ! C’est un peu malheureusement cela le message de ce roi qui joue le fou et avec le feu.

    Rares sont ceux qui pensaient que le jeune monarque en arrive à franchir ainsi la ligne rouge en nouant des accords militaires avec une entité qui  martyrise les palestiniens depuis plus de 70 ans Il fallait vraiment le faire ! On savait que le père et fils maintenaient des relations « historiques » avec le pays du boucher Netanyahou. On savait aussi que le conseiller du père et de son fils, André Azoulay veillait à ce que  ce royaume déconnecté de son peuple-sujet, soit si proche de Tel Aviv. Mais on était loin de penser que M6 allait inviter Israël à lui servir de bouclier de défense. C’est une évolution incroyable de la part d’un jeune roi qui semble avoir du mal à sortir de son ivresse. Désormais, il n’y a plus de limites pour lui. Il aura poussé l’ignominie à son paroxysme. Il ne lui reste plus qu’à faire le baise-main à ses parrains de Tel Aviv. Et celà ne choquera plus personne !

     Par Imane B.  

    Le Maroc et Israël passent aux contrats d’armement : L’alliance militaire de tous les dangers

    « Le Maroc et Israël militarisent leur rapprochement », a titré Le nouvelobs.com dans le sillage de la visite du ministre israélien de la Défense au Maroc. L’hebdo français a révélé que Benny Gantz est accompagné par des militaires israéliens en exercice, en uniforme. Trois officiers des renseignements israéliens faisaient partie de la délégation, a rapporté le même journal.

    Dans une déclaration publiée hier, le ministère israélien de la défense a déclaré qu’Israël et le Maroc ont signé un « mémorandum d’entente historique en matière de défense ». Le communiqué officiel a souligné que les deux Etats sont parvenus à un « accord », qui, « offre un cadre solide formalisant les relations » entre Tel Aviv et Rabat « en matière de défense, et pose les bases de toute coopération future ». Le ministère israélien de la Défense a également expliqué que « l’accord va permettre aux organismes de défense des deux pays de bénéficier d’une collaboration accrue dans les domaines du renseignement, de la coopération industrielle, de la formation militaire, et plus encore ».

    Selon Tel Aviv, le dit accord représente une avancée majeure dans l’approfondissement des relations entre Israël et le Royaume du Maroc, qui connaissent déjà une coopération économique accrue, un tourisme bilatéral et des relations cordiales entre les deux peuples ». Le texte a ajouté que « les deux ministres ont tenu, après la signature de l’accord, un entretien fructueux au cours duquel le ministre Gantz a exprimé sa gratitude à Sa majesté le roi Mohammed VI et à son hôte, le ministre Loudiyi, pour leur appui au développement des relations entre Israël et le Maroc ». Il s’agit du premier accord de ce type entre Israël et un pays arabe ».

    Ainsi, les relations entre le Maroc et Israël, trop longtemps tenues secrètes ou parrainées par des pays tiers, notamment la France et les Etats-Unis d’Amérique, sont désormais formalisées officiellement « les relations en matière de défense entre les deux pays, permettant une coopération plus fluide entre leurs organismes de défense et facilitant la vente d’armes de fabrication israélienne au royaume nord-africain. Tout est donc dit à travers un communiqué dont les termes ont été savamment choisis pour sauvegarder la dimension diplomatique de cette alliance axée essentiellement sur l’aspect militaire et tournée principalement contre l’Algérie. C’est d’ailleurs en toute assurance que le site web, Times of Israël a noté qu’ « avec la signature du mémorandum d’entente, les ministères de la défense et les armées des deux pays peuvent communiquer plus aisément entre eux et échanger des renseignements, alors que par le passé, cette communication n’était possible que par l’intermédiaire de leurs services de renseignements respectifs ».

    Si du côté israélien, les responsables ont communiqué, du côté marocain, on a opté pour le silence et l’opacité, dans le but évident de ne pas donner à une opinion marocaine, qui est majoritairement opposée à cet accord, une justification d’exprimer haut et fort son mécontentement.

    Aussi paradoxal que cela, les Israéliens ont mis l’accent sur le rôle présumé du Maroc dans le maintien de la stabilité régionale, au moment où le Makhzen multiplie les actes de provocation contre l’Algérie, et constitue une menace directe et permanente à la paix au Maghreb. Ce n’est certainement pas un exercice de style que le nouvelobs.com a titré « Le Maroc et Israël militarisent leur rapprochement ». Sans toucher le fond du sujet, l’hebdomadaire français a pu néanmoins souligner un des aspects de l’enjeu, qui va au-delà de la normalisation. « Nous avons signé un mémorandum d’entente avec le Maroc portant sur tous les aspects de la coopération en matière de défense », a déclaré en outre le ministre israélien de la Défense. Il est donc clair que les relations entre les deux pays sont désormais portées par les dossiers liés à la défense et à l’armement.

    Après les accords de coopération dans le transport aérien, le tourisme et l’industrie, un autre pas est franchi par les deux pays. Selon le nouvelobs.com, le feu vert a été donné au Maroc, qui pourrait conformément à cet accord passer quelques commandes d’armement israélien, des systèmes de missiles à courte et moyenne portée aux véhicules blindés en passant par les chars et les drones.

    Citant le site Globes, l’hebdomadaire français a rapporté que le Maroc pourrait également acquérir un dispositif complet anti-drones israélien. Par ailleurs, un projet de fabrication de drones kamikazes sur le sol marocain serait en voie de finalisation.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 25/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël

  • Maroc: Photo du bateau de guerre espagnol aux Îles Zaffarines

    Maroc: Photo du bateau de guerre espagnol aux Îles Zaffarines

    Espagne, Îles Chafarines, ferme piscicole – Maroc: Photo du bateau de guerre espagnol aux Îles Zaffarines

    Le gouvernement espagnol a protesté auprès du Maroc contre l’installation d’une ferme piscicole marocaine devant l’archipel des îles Chafarinas revendiquées par Rabat et Madrid.

    Dans un message transmis la semaine dernière à l’ambassade du Maroc en Espagne, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le déploiement de ces équipements pour la pisciculture, estimant qu’il s’était fait “dans les eaux territoriales espagnoles sans les autorisations nécessaires à cette activité”.

    En parallèle, Madrid a envoyé un bateau de guerre pour surveiller les Iles Zaffarines. Selon un twit de l’Etat-Major de Défense espagnol, le patrouilleur Infanta Cristina de la marine espagnole surveille les « eaux de souveraineté nationale ». « Avec ses 88 mètres de long et ses 90 membres d’équipage, le patrouilleur Infanta Cristina de la marine espagnole continue de maintenir une présence navale à proximité des îles Chafarinas dans le cadre des opérations permanentes, garantissant ainsi la sécurité dans les eaux de souveraineté nationale », indique le twit.

    A Rabat, c’est le silence radio sur la présence de ce bateau à moins de 3 kilomètres des côtes marocaines.

    #Maroc #Espagne #Îles_Chafarines #Îles_Zaffarines

  • Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Normalisation, Benny Gantz, accord sécuritaire – Maghreb. Le Maroc et Israël scellent un accord militaire

    Dans un contexte régional très tendu, Rabat et Tel Aviv signent un pacte sécuritaire sans précédent. L’initiative qui sème le trouble dans l’opinion marocaine est perçue comme une menace par l’Algérie

    C’est une première dans l’histoire des relations entre le Maroc et Israël. Les deux pays ont signé mardi 23 novembre un accord historique qualifié de « cadre solide pour formaliser les relations sécuritaires et soutenir des collaborations futures », selon un communiqué du ministère de la défense israélien. L’Israélien Benny Gantz, en charge de ce portefeuille, qui a paraphé le document avec son homologue son homologue, Abdellatif Loudiyi, s’est réjoui « d’une première visite formelle », d’une nouvelle étape en fait dans une coopération militaire qui ne date pas d’hier. Rabat s’équipe en effet discrètement depuis plusieurs années en Drones armés et autres logiciels de cyberespionnage israéliens. Il est désormais question «  d’échange d’expériences et d’expertise, transfert technologique, formations, coopération dans le domaine de l’industrie de défense », s’enthousiasme le Palais. Tel Aviv s’ouvre ainsi les perspectives de ventes d’armes à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros.

    Au Maroc, ce pacte n’est pas sans semer le trouble dans l’opinion. Une coalition propalestinienne de partis et ONG de gauche ainsi que les islamistes du mouvement Justice et Bienfaisance ont dénoncé la normalisation avec Israël et la venue au Maroc du « criminel de guerre Gantz », chef d’état-major lors de la guerre meurtrière de l’été 2014 à Gaza.

    Au plan géopolitique, l’accord nourrit de plus belle les tensions dans la région, notamment autour de l’enjeu du Sahara Occidental dont l’autodétermination est farouchement défendue par l’Algérie, soutien inconditionnel du Front Polisario. « Le Mossad à nos frontières » titre le quotidien algérien francophone l’Expression, proche du pouvoir, au lendemain de la signature de l’accord. « Israël sera chez elle au Maroc et aura l’Algérie à portée de missile, de drone et même d’incursion dans ses territoires », ajoute-t-il.

    L’Algérie qui a rompu ses relations diplomatiques avec son voisin suite à des déclarations jugées « hostiles », cherche à présent une parade face à ce qui est perçu comme une menace. La question saharienne est plus que jamais prioritaire dans l’offensive diplomatique très perceptible depuis le retour de Ramtane Lamamra, diplomate chevronné, à la tête du ministère des AE. Alger déploie des efforts de rapprochement et de consolidation des liens avec le Mali et le Niger (construction du gazoduc Trans Saharan Gaz Pipeline, TGSP, reliant le Nigeria à l’Algérie, via le Niger). La Russie, premier fournisseur d’armes (69 %), est de nouveau un partenaire privilégié. Les armées des deux pays ont récemment effectué des exercices communs. L’Algérie déploie également des efforts diplomatiques en direction de l’Espagne et de l’Italie. Le dégel est aussi apparemment en cours, dans les relations avec Paris.

    La lune de miel Israélo-Marocaine dans un contexte régional très tendu ouvre en tout état de cause une période de grande incertitude. Le roi Mohamed VI s’est offert une bombe à retardement, à contre-courant des intérêts des peuples maghrébins.
    Nadjib Touaibia

    Vendredi 26 Novembre 2021

    L’Humanité, 26/11/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Algérie #Sahara_Occidental #Benny_gantz

  • Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    France, Maroc, covid 19, pandémie – Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    « On va passer par l’Espagne » : à Montpellier, les derniers passagers pour le Maroc espèrent rentrer en France malgré la fermeture des frontières
    Le Maroc a annoncé ce jeudi la fermeture de ses frontières aériennes avec la France, afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Les voyageurs au départ de Montpellier ont bon espoir de contourner cette restriction.

    Le royaume du Maroc a annoncé suspendre dès dimanche toutes les liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec la France face à la reprise épidémique du Covid-19. Une décision fracassante pour bon nombre de ressortissants marocains qui résident en France, les ressortissants français installés sur place et les autres touristes qui avaient prévu de s’y rendre pendant les vacances de décembre. Ce vendredi, les derniers vols au départ de Montpellier et à destination de Casablanca étaient occupés par des passagers inquiets. “On a avancé notre départ qui était prévu à la mi-décembre« , explique un ressortissant marocain au micro de France 3 Occitanie. 

    Une mesure facilement contournable ? 

    Face à l’incertitude de la situation, les passagers qui prennent tout de même l’avion s’organisent déjà pour le retour. Certains envisagent de passer par l’Espagne pour revenir en France dans quelques jours. “C’est une solution”, avoue une passagère avant d’embarquer sur le dernier vol Montpellier-Casablanca. 

    On pourra toujours revenir en passant par le Portugal ou la Turquie”, explique un autre passager relativement serein. Pour lui, la fermeture des frontières décidée par le Maroc est une décision “absurde”. “Le résultat est le même. On va revenir ici”. 

    Tenter de ralentir la pandémie

    Selon le gouvernement marocain, la suspension des liaisons aériennes avec la France est un moyen efficace pour lutter contre la propagation du Covid-19. 

    Ce pays du Maghreb, qui prétend avoir lutté efficacement contre la pandémie, revendique à peine 115 nouvelles contaminations au Covid-19 ces dernières vingt-quatre heures. Un chiffre 87 fois moins important que chez nous : les autorités sanitaires françaises enregistrent chaque jour plus de 10 000 nouvelles contaminations. 

    Des familles françaises bloquées au Maroc

    Dès l’annonce de la suspension des vols entre la France et le Maroc, plusieurs centaines de personnes se sont rendues à l’aéroport de Marrakech. Elles espéraient pouvoir quitter le pays afin que la mesure ne soit effective. 

    D’autres encore avaient prévu de passer les fêtes de fin d’année en France et se retrouvent donc bloquées au Maroc. “On avait l’espoir de passer Noël en famille, depuis deux ans, la situation est compliquée pour les voyages. On est tous épuisés par cette situation”, a expliqué Maude, une mère de famille française installée au Maroc à France 3 Occitanie. 

    France3, 27/11/2021

    #Maroc #France #suspension_vols #Espagne #frontières #covid19 #Pandémie

  • Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Maroc, Israël, normalisation, Benny Gantz – Maroc : des manifestations contre la normalisation réprimées

    Des manifestations contre la visite du ministre sioniste de la Défense, mercredi au Maroc, ont été réprimées par les forces de sécurité, dont une devant le siège du Parlement à Rabat, alors que d’autres actions sont prévues lundi dans le Royaume, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    Les forces de sécurité se sont massivement déployées aux abords du Parlement, après l’appel du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation à organiser une action contre la normalisation avec l’entité sioniste, coïncidant avec l’arrivée du ministre israélien Benny Gantz, selon des médias marocains.

    Les manifestants ont lancé des slogans condamnant la visite du responsable sioniste et rejetant la position du régime marocain concernant la normalisation. Ils considèrent que la « normalisation est une honte » pour le Maroc et « une trahison » pour la cause palestinienne.

    Les manifestants ont rejeté toute visite d’un responsable sioniste au Maroc, faisant remarquer que leur position « traduit celle du peuple marocain qui refuse depuis toujours tout rapprochement ou normalisation avec les sionistes et qu’il est et restera toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause ».

    Des manifestations dans d’autres villes du Royaume contre la normalisation ont également été interdites mercredi par les forces de l’ordre.

    Le régime du Makhzen et l’entité sioniste ont conclu, lors de cette visite, un accord-cadre visant à « renforcer la coopération sécuritaire entre les services de renseignement marocains et israéliens », mais pour les manifestants c’est « l’accord de la honte qui vise à exterminer des peuples ». Ce document fait du Maroc le premier pays arabe à signer des accords militaires avec l’entité sioniste.

    Sur une vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux, on pouvait voir des manifestants jeter des pierres contre un portrait géant du roi Mohamed VI, en signe de protestation contre l’accueil au Maroc d’un membre du gouvernement responsable du malheur des Palestiniens.

    Condamnée et qualifiée de « crime majeur de normalisation » par les défenseurs de la cause palestinienne, la visite du ministre sioniste au Maroc constitue, soulignent-ils, « un pas extrêmement dangereux », rappelant la responsabilité de l’Etat marocain à la tête du Comité El-Qods mais aussi envers le peuple marocain qui rejette catégoriquement la normalisation.

    Pour leur part, la Commission marocaine de soutien aux causes de la Nation et l’Initiative marocaine de Soutien (au peuple palestinien) ont condamné cette visite, appelant le peuple marocain à la vigilance et à l’unité contre le plan sioniste qui vise à déstabiliser la région et l’invitant à mener des actions de protestation contre la normalisation.

    L’Observatoire marocain contre la normalisation a estimé, pour sa part, que la signature des accords entre les deux parties constituait un « recul sans précédent » par rapport aux positions politiques du pays.

    Sur les réseaux sociaux, les internautes ont réagi avec véhémence à la visite du ministre sioniste, annonçant plusieurs manifestations à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le 29 novembre courant.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Benny_Gantz #Manifestations

  • Maroc : la suspension des vols avec la France passe mal

    Covid19, pandémie, coronavirus, fermture des frontières – Maroc : la suspension des vols avec la France passe mal

    Face à la montée des cas de contamination au coronavirus en France, le Maroc a décidé de la suspension à partir du 28 novembre, ses vols en provenance et à destination de l’Hexagone. Même si le royaume chérifien dit se barricader pour jouer la carte de la prudence, la meure passe mal. Les touristes et la diaspora marocaine déplorent son timing.

    « Il faut qu’ils prennent l’ensemble des mesures pour permettre aux marocains et aux touristes étrangers de prendre leurs dispositions et c’est une décision unilatérale sans respect et de nous-même les Marocains résidents à l’étranger et des touristes étrangers, donc je tiens franchement à exprimer ma colère en direction du gouvernement marocain qui a pris une décision sans prendre en compte les réalités de nous, autres. », regrette Ahmed Benyachi, consultant dans le secteur médico-social en France.

    Michelle aussi ne cache pas son dépit, la française doit revoir ses plans.  » Malheureusement, j’ai tout annulé pour repartir à cause du fait que le gouvernement marocain n’avertit pas bien à l’avant, il devrait au moins donner 4 ou 5 jours, voir une semaine pour que les gens se préparent, au pire bloquer les vols qui arrivent de France parce que c’est dangereux, mais les gens qui partent d’ici, tant que la France les accepte, je ne vois pas où est le rapport. Et pourquoi le Maroc dit stop. »

    Suspendre les liaisons aériennes avec la France pouvait attendre selon Rachid Landrichi. Ce médecin marocain propose plutôt le durcissement des conditions de voyage.

    ‘’Moi si j’étais à la place des décideurs, j’aurais pris des mesures restrictives au départ assez draconiennes, c’est-à-dire des tests, au lieu de 72 heures, j’exigerais des tests de 24 heures, j’exigerais une passe vaccinale en bonne et due forme avec une troisième dose, par exemple des mesures restrictives deux ou trois jours avant en préparation à une suspension de vols’’, explique-t-il.

    Le nombre de nouveaux cas quotidiens en France a grimpé en flèche ces derniers jours, atteignant mercredi un pic de 32 591 cas sur sept mois.

    Il y a près de deux semaines, le royaume a renforcé les contrôles à ses frontières en raison de la hausse des cas de contaminations au Covid-19 en Europe.

    Ces mesures concernent toutes les personnes en provenance des pays dits de « la liste B », soit la France, plusieurs pays de l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, l’Algérie et la Tunisie, selon la dernière actualisation du ministère des Affaires étrangères.

    Le Maroc a officiellement enregistré environ 950 000 cas de Covid-19 et plus de 14 500 décès.

    Africanews, 26/11/2021

    #Maroc #France #Vols #Fermeture #Suspension #covid19 #Coronavirus #Pandémie