Catégorie : Maroc

  • Le sahraoui Mahjoub Mleiha espionné par le Maroc avec Pegasus

    Maroc, Sahara Occidental, Pegasus, espionnage, NSO Group- Le sahraoui Mahjoub Mleiha espionné par le Maroc avec Pegasus

    Mahjoub Mleiha est la quatrième victime du logiciel espion Pegasus sur le sol belge. Il vient du Sahara occidental et travaille comme bénévole pour Codesa, un collectif de militants sahraouis des droits humains. Une enquête menée par le Security Lab d’Amnesty International a révélé que le téléphone du Belge contenait des traces du logiciel espion Pegasus.

    Mahjoub Mleiha est né au Sahara occidental, qui est revendiqué par le Maroc. En 2017, il obtient la nationalité belge. Mahjoub est responsable des relations extérieures du collectif des militants sahraouis des droits humains et à ce titre a participé à des rencontres avec de nombreux diplomates et députés européens.

    « Le 1er novembre, j’ai reçu un e-mail du département d’État américain », a-t-il déclaré à Knack et Le Soir. Lorsque j’ai ouvert ce message sur mon iPhone, j’ai remarqué qu’il était déjà marqué comme « lu » avant même de l’ouvrir. C’est alors que j’ai réalisé que quelqu’un regardait mon téléphone. « 

    Un examen de son téléphone a confirmé la présence de traces de Pégase, mais n’a pas pu établir l’identité de l’auteur avec certitude. Or, ce dernier n’est pas à discuter pour le militant sahraoui : les services secrets marocains.  » Qui d’autre ? Les Belges ? Je ne pense pas. Je ne vois personne le faire à part les services secrets marocains », a-t-il déclaré. Mahjoub Mleiha a l’intention de porter plainte en Belgique.

    En juillet, des dizaines de médias, coordonnés par Forbidden Stories et avec le soutien technique du Security Lab d’Amnesty International, ont révélé l’étendue de l’espionnage du logiciel espion Pegasus. Le logiciel espion israélien a été largement utilisé pour espionner les avocats, les journalistes, les défenseurs des droits humains et les politiciens.

    Le Maroc a été accusé d’espionnage de centaines de personnes, y compris en Europe. Rabat a été accusé d’espionnage du président français Emmanuel Macron, entre autres .

    Le royaume alaouite nie avoir acheté le logiciel espion, malgré de nombreuses preuves techniques confirmant l’implication de Rabat, écrit Le Monde.

    Aux Pays-Bas, un groupe de militants des droits humains d’origine rifaine avait approché Amnesty Pays-Bas pour faire également examiner leurs téléphones afin de voir s’ils étaient espionnés par le Maroc.
    Cependant, Amnesty Pays-Bas n’a pas répondu de manière adéquate et n’a apparemment pas compris la gravité de l’affaire. Elle a qualifié la situation d’affaire individuelle et a référé les militants concernés à des agences qui ont peu à voir avec l’affaire.

    #Sahara_Occidental #Maroc #Pegasus #Espionnage #NSOGroup #Mahjoub_Mleiha

  • Israël va formaliser ses liens de défense avec le Maroc

    Maroc, Israël, normalisation, défense – Israël va formaliser ses liens de défense avec le Maroc

    Le voyage du ministre de la défense Benny Gantz à Rabat formalisera une coopération sécuritaire non officielle.

    Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, se rend au Maroc pour « officialiser » la coopération en matière de sécurité entre les deux pays. Ce voyage de deux jours, qui débute mardi, intervient moins d’un an après que le Maroc a normalisé ses liens avec Israël dans le cadre d’un accord négocié par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump. En contrepartie, Washington a reconnu la souveraineté du royaume nord-africain sur le territoire contesté du Sahara occidental. M. Gantz, premier ministre israélien de la Défense à effectuer une visite officielle au Maroc, signera « un protocole d’accord qui définira les grandes lignes de la coopération en matière de défense entre les deux pays », a indiqué son bureau.

    Le voyage vise à « jeter les bases de toute coopération future en matière de sécurité entre Israël et le Maroc », a déclaré une source familière de la visite. « Jusqu’à présent, il y avait un certain niveau de coopération, ceci la formalise vraiment », a déclaré la source.

    Le Maroc contrôle la majeure partie du Sahara occidental et considère l’ancienne colonie espagnole comme son territoire souverain. Des tensions ont éclaté entre le Maroc et l’Algérie, qui soutient le mouvement indépendantiste du Front Polisario au Sahara occidental.

    L’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc en août en invoquant des « actions hostiles » – une accusation démentie par Rabat. Au début du mois, Alger a accusé le Maroc d’avoir tué trois civils algériens sur une route du désert, faisant craindre une escalade.

    Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a déclaré la semaine dernière que le mouvement avait décidé d’intensifier ses opérations militaires.

    Le timing n’est pas une coïncidence
    Bruce Maddy-Weitzman, un expert israélien du Maroc, a déclaré que le timing de la visite de Gantz et de la signature d’un accord n’était pas une coïncidence. « Il est possible que dans le contexte des tensions entre le Maroc et l’Algérie, ce soient les Marocains qui y tiennent », a-t-il déclaré.

    « Il me semble que les Marocains sont ceux qui tiennent à montrer à tout le monde – leur propre public, leurs rivaux algériens, l’Occident – qu’ils approfondissent leurs relations avec Israël », a déclaré le professeur de l’université de Tel Aviv.

    Le Maroc et Israël ont établi des liens en 1993, mais Rabat les a rompus au début de la deuxième Intifada (soulèvement) palestinienne en 2000.

    Rabat a normalisé ses relations avec Israël en décembre dernier, peu après que les Émirats arabes unis et Bahreïn aient fait des annonces similaires.

    Les avantages du recalibrage
    Les accords négociés par les États-Unis ont facilité les accords de coopération politique, culturelle et économique.

    Le mois dernier, la société israélienne Ratio Petroleum a annoncé un accord avec Rabat sur des « opérations d’exploration » au large de Dakhla, au Sahara occidental.

    Le ministère israélien de la défense supervise toutes les exportations de produits de sécurité, l’État juif proposant des produits de pointe allant des drones d’attaque au célèbre système de défense antimissile Iron Dome.

    Un produit israélien, le logiciel espion Pegasus de l’ONS, est déjà arrivé au Maroc, selon Amnesty International et l’organisation « Histoires interdites » basée à Paris.

    Une porte-parole de Gantz n’a pas voulu faire de commentaires sur l’ONS ou sur d’autres technologies de défense qui pourraient être discutées lors de la visite.

    Le logiciel Pegasus aurait également été découvert sur les téléphones de responsables palestiniens.

    Le conflit israélo-palestinien continue de mobiliser la société civile, les islamistes et l’extrême gauche au Maroc, avec un appel à une manifestation le 29 novembre contre la « normalisation rampante avec Israël » et en soutien aux Palestiniens.

    Selon Maddy-Weitzman, si Rabat n’a pas abandonné la cause palestinienne, « il y a trop d’autres intérêts en jeu, trop d’autres avantages à tirer d’un recalibrage ».

    « La plupart des pays de la région ne veulent tout simplement plus être pris en otage sur cette question, ils veulent poursuivre leurs intérêts tels qu’ils les définissent, et à ce stade, Israël a manifestement beaucoup à offrir », a-t-il déclaré.

    Pendant ce temps, le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a fait l’éloge lundi de la proposition marocaine sur le Sahara Occidental, signalant un nouveau soutien malgré la tension croissante sur le territoire avec l’Algérie.

    Blinken « a noté que nous continuons à considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et une approche potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple du Sahara Occidental », a déclaré le porte-parole du Département d’Etat Ned Price.

    Aljazeera, 23/11/2021

    #Maroc #Israël #Benny_Gantz #Défense #Armes

  • La chanteuse Balquees en visite au Maroc

    La chanteuse Balquees en visite au Maroc

    Maroc, Balquees – La chanteuse Balquees en visite au Maroc

    Selon la presse locale, la chanteuse Emiratie d’origine yéménite, Balquees, se trouve au Maroc où  » devrait se produire au Morocco mall en début de semaine. Cependant, la situation sanitaire pourrait empêcher son programme.

    Au Maroc, la chanteuse Emiratie d’origine yéménite, Balquees, a rencontré ce lundi 22 novembre le ministre de la jeunesse, la culture et la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, ainsi que l’acteur marocain Ahmed El Jem.

    D’après la même source, la star arabe Balquees a répondu aux nombreuses demandes de ses fans marocains. Lundi elle a été reçue par le ministre de la jeunesse, Mohamed Mehdi Bensaid. Durant cette rencontre, qui a eu lieu en présence de l’acteur marocain Mohamed El Jem, la chanteuse s’est exprimée en Darija et a tenu à rappeler son amour pour le Royaume chérifien.

    Vêtue d’un caftan bleu créé par la styliste Fatima Filali Idrissi, la star a exprimé son admiration pour les traditions et la culture marocaines.

    La star a beaucoup de fans qui aimeront assister au spectacle, mais les organisateurs craignent le non-respect des mesures sanitaires ».

    Pour rappel, la star arabe a déjà présenté une chanson en Darija. «Taala Tchouf» (viens voir) a été tournée à Marrakech en 2019.

    #Maroc #Balquees

  • Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Maroc, Espagne, Israël, Ceuta, Melilla – Maroc: Les 2 décisions qui inquiètent l’Espagne

    Deux décisions prises par le Maroc inquiètent vivement l’Espagne ces jours-ci. La première est d’ordre militaire et la seconde d’ordre économique, mais qui peut avoir de graves retombées écologiques.

    C’est un média espagnol qui rapporte ces inquiétudes qui surviennent à quelques jours de la visite au Maroc du ministre de la Défense israélien, Benny Gantz, dans le cadre de l’accélération du rythme de normalisation dans lequel s’est empêtré le régime du Makhzen et qui a provoqué un torrent de colère populaire au sein de la société marocaine. La première source d’inquiétude des autorités espagnoles est liée à un accord militaire entre le Maroc et Israël. En effet, selon le journal El Espanol, le Maroc prévoit de signer un accord avec Israël pour l’établissement d’une base militaire dans la ville d’Afsous à Nador, près de l’aéroport international de Laroui au sud de Melilla. Les autorités espagnoles y voient une «menace pour la sécurité de la ville espagnole de Melilla, située à seulement 68 kilomètres de la région » où est prévue l’emplacement de cette base militaire.

    Citant des experts espagnols, la même source a ajouté que « des responsables du renseignement étranger ont mis en garde contre ce projet qui va au-delà, selon eux, des accords d’Abraham signés en octobre 2020″ entre l’entité sioniste et un nombre de pays arabes.

    L’autre inquiétude de l’Espagne est liée à l’autorisation que vient d’accorder le Maroc à une société qatarie pour effectuer des forages pétroliers près des eaux des îles Canaries. C’est surtout au niveau de l’archipel que cette décision marocaine inquiète y voyant un «risque environnemental pour la région ».

    S. H.

    L’Algérie d’aujourd’hui, 21/11/2021

    #Maroc #Espagne #Israël #Base_militaire #Ceuta #Melilla #Iles_Canaries #Prospections

  • Pays-Bas: Les rifains s’insurgent contre « le long bras de Rabat »

    Pays-Bas: Les rifains s’insurgent contre « le long bras de Rabat »

    Maroc, Pays Bas, Rif, maroco-néerlandais – Pays-Bas: Les rifains s’insurgent contre « long bras de Rabat »

    Aujourd’hui, la Chambre basse débat de l’ingérence indésirable et du financement étranger. Habituellement, il est surtout question de la Turquie et des États du Golfe. Mais un groupe de Néerlandais d’origine marocaine demande à la Chambre basse de s’intéresser de plus près à l’ingérence marocaine également.

    Aujourd’hui, ils ont présenté le manifeste « Stop the Long Arm of Rabat » à la commission parlementaire permanente des affaires sociales, qui couvre également les questions d’intégration. Dans le manifeste, ils accusent le Maroc d’engager la diaspora contre les intérêts de l’Europe.

    Le Maroc opère de manière beaucoup plus subtile que l’Iran ou la Turquie », déclare Habib el Kaddouri, l’un des auteurs du manifeste, sur le site d’opinion de l’ASBL Joop (BNNVARA). Pourtant, les institutions néerlandaises sont également infiltrées par le gouvernement marocain et les Néerlandais marocains occupant des postes clés sont mis au service de la cause marocaine.

    Il cite à titre d’exemple « l’espionnage et l’intimidation par le biais des mosquées, l’aliénation délibérée des jeunes Néerlandais d’origine marocaine aux Pays-Bas en présentant la politique et les médias néerlandais comme l’ennemi et le recrutement de fonctionnaires d’origine marocaine ».

    Le rapport évoque également le mouvement Hirak dans le Rif, né au Maroc en 2016 mais réprimé depuis, ainsi que l’espionnage et l’intimidation des militants néerlandais du Rif. Entre autres choses, le Maroc aurait élaboré une liste des organisateurs d’actions de soutien au Rif aux Pays-Bas.

    Le manifeste : « Le bras long de Rabat s’est également manifesté lors de sit-in et de réunions aux Pays-Bas. Divers témoins oculaires ont surpris des informateurs de l’ambassade et des consulats du Maroc en train de photographier et de filmer des manifestants pendant les protestations. De nombreux militants du Hirak ayant participé aux enquêtes ont également indiqué qu’ils ne souhaitaient pas se rendre au Maroc par crainte d’y être arrêtés.

    Le bras long de Rabat n’est pas seulement l’affaire des Néerlandais d’origine marocaine, mais concerne toute la société », déclare M. El Kaddouri, car un bras long sape « des valeurs importantes telles que la liberté, la démocratie et l’égalité ».

    De Kanttekening, 22/11/2021

    #Maroc #PaysBas #Rif #Hirak #Espionnage #Ingérence

  • Audi poursuit ses essais pour le Rallye Dakar au Maroc

    Audi poursuit ses essais pour le Rallye Dakar au Maroc

    Audi, Maroc, Rally Dakar – Audi poursuit ses essais pour le Rallye Dakar au Maroc

    Audi Sport a effectué son deuxième test au Maroc en préparation du Rallye Dakar. Pendant les essais, les équipes Mattias Ekström/Emil Bergkvist, Stéphane Peterhansel/Edouard Boulanger et Carlos Sainz/Lucas Cruz se sont relayées dans le cockpit de l’Audi RS Q e-tron.
    Les essais d’Audi avec les prototypes RS Q e-tron qui prendront part au Rallye Dakar se poursuivent sans interruption. L’équipe Audi Sport a tenu son deuxième test au Maroc dans une région avec des routes rapides, des routes de gravier, des dunes et des lits de rivière asséchés.

    Développée dans un délai extrêmement court d’un peu plus de douze mois, la RS Q e-tron peut désormais parcourir confortablement des distances quotidiennes en tout-terrain, qui, lors des tests, correspondent à la longueur d’une étape du Dakar. Cependant, de nombreux problèmes doivent être résolus avant le début de l’opération en janvier. Le chef de l’ingénierie d’essai, Arnau Niubo, a déclaré que l’énergie de toute l’équipe est concentrée sur la poursuite du processus de développement dans les conditions les plus difficiles : « Le retour d’information du jour même à Neuburg sur les résultats importants que nous avons obtenus lors des essais au Maroc était très impressionnant. De cette manière, nos trois voitures de rallye en construction pour le Rallye Dakar sont techniquement prêtes pour la course. Dans le même temps, les préparatifs logistiques se poursuivent à plein régime. » il a dit.

    Confrontée à des contraintes de temps et à des difficultés pour livrer les différents éléments en raison de la pandémie en cours, l’équipe s’est lancée dans un programme intensif. Les trois équipes participantes ont testé le prototype du châssis numéro 103 sur un total de plus de 2 kilomètres sur les terrains les plus difficiles. En plus de divers tests de systèmes, des tests ont également été effectués dans lesquels des températures artificiellement élevées ont été appliquées à la RS Q e-tron. Stéphane Peterhansel a conduit le bolide dans le désert sur le lit d’une rivière asséchée et a recouvert les entrées d’air de refroidissement avec du ruban adhésif pour simuler des températures extérieures élevées. Le prototype du système de propulsion électrique avec convertisseur d’énergie a terminé le parcours sans aucun problème. Cependant, sur la piste rocheuse que Mattias Ekström testait, le véhicule a subi des dommages aux pneus et les essais ont été interrompus. Le triangle d’amortisseur tordu, l’arbre de transmission et d’autres composants connexes ont dû être remplacés. Des réparations mineures étaient également nécessaires sur la superstructure. Les trois pilotes libres ont également passé beaucoup de temps sur les réglages du châssis.

    Rayhaber, 22/11/2021

    #Maroc #AudiSport #Rally_Dakar

  • Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Maroc, Suisse, voyages, covid 19, pandémie – Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Le Maroc place la Suisse sur la « liste A » du pays et n’autorise donc que les Suisses vaccinés à entrer dans le pays.
    Après que les Etats-Unis aient émis la semaine dernière un avertissement aux voyageurs pour l’entrée en Suisse, le Maroc réagit à son tour à l’augmentation du nombre de cas de Corona en Suisse. Le Maroc a ajouté la Suisse à sa « liste A » le 18 novembre, ce qui signifie que seuls les voyageurs vaccinés peuvent entrer dans le pays, comme le rapporte abouttravel.ch.

    Seuls les Suisses vaccinés peuvent entrer dans le pays
    Le nombre croissant de cas de Corona préoccupe actuellement visiblement certains pays européens. L’Autriche est actuellement en lockdown pour 20 jours, l’Allemagne a décidé de prendre des mesures en fonction de l’indice d’hospitalisation et la République tchèque introduit à partir d’aujourd’hui, 22 novembre, une règle 2G dans les hôtels, pour n’en citer que quelques-uns. Alors que la Suisse, malgré une incidence de plus de 600 (situation au 19 novembre 2021), n’a pas encore annoncé de mesures plus strictes, le Maroc réagit à son tour avec ses conditions d’entrée. Le 18 novembre, le pays a ajouté la Suisse à sa « liste A », selon visitmorocco.com.

    L’inscription sur la « liste A » signifie que les voyageurs en provenance de Suisse ne peuvent désormais plus entrer dans le pays avec un test PCR. Au lieu de cela, l’entrée n’est possible qu’avec une vaccination complète. Pour cela, la deuxième vaccination ou la vaccination d’un vaccin à une dose doit avoir eu lieu il y a au moins deux semaines. En outre, les voyageurs de la « liste A » doivent remplir et signer le formulaire de santé du Maroc avec leurs coordonnées. Ce formulaire est distribué à bord de l’avion et peut également être téléchargé en ligne.

    Conclusion sur le durcissement de l’entrée des Suisses au Maroc
    En réaction à l’augmentation du nombre de cas en Suisse, le Maroc place le pays sur la « liste A ». Comme pour l’Autriche, la Suède ou l’Italie, entre autres, seuls les Suisses vaccinés peuvent ainsi entrer au Maroc dès maintenant. De plus, les personnes entrant au Maroc doivent remplir un formulaire de santé avec leurs coordonnées. Cela pourrait avoir une influence sur les vols pop-up de flyBAIR à destination de Marrakech, communiqués récemment, qui ne sont effectués que si le taux de remplissage atteint 80 pour cent.

    Reisetopia, 22/11/2021

    #Maroc #Voyages #Suisse

  • Pourquoi Miss Univers Maroc renoncerait-elle à sa couronne ?

    Maroc, Miss Univers, Miss Maroc, RedOne – Pourquoi Miss Univers Maroc renoncerait-elle à sa couronne ?

    Le processus de sélection de Miss Univers Maroc a suscité une controverse car la dame qui a été couronnée a renoncé à son titre.

    Le Maroc est revenu au concours Miss Univers cette année après une absence de quatre décennies.

    Miss Univers Maroc a annoncé sur les médias sociaux que Fatima Zahra Khayat, qui a remporté le concours de cette année, a renoncé à son titre après avoir subi une blessure à la cheville qui l’a empêchée de représenter le pays en Israël plus tard cette année.

    Dans un commentaire sur Instagram, Fatima a déclaré : « J’ai le regret de vous informer que malheureusement, je n’ai pas pu rester dans la compétition de @missuniverse suite à une chute qui a provoqué une « affreuse » entorse à la cheville. »

    « C’est à contrecœur que je me retire de cet honorable concours de @missuniversemaroc. Par conséquent mon titre de miss univers maroc sera transmis à la première dauphine désignée par le jury la belle@kawtarbenhalima. »

    De nombreuses raisons ont été données pour expliquer sa décision de se retirer de la compétition, certains se demandant si elle voulait être sous les feux de la rampe lors de son projet controversé de se rendre dans l’État d’occupation d’Israël pour participer à la compétition Miss Univers 2021 le 12 décembre.

    Certaines sources ont remis en question sa nomination car elle est liée au distributeur de l’émission, RedOne, dont le vrai nom est Nadir Khayat.

    La successeure de Fatima, âgée de 22 ans, a cependant déjà fait face à des critiques après avoir révélé que sa grand-mère était en fait algérienne et avait déménagé au Maroc. Des voix se sont élevées pour demander qu’elle soit déchue de son titre, surtout à un moment où les deux pays souffrent de tensions accrues et ont coupé leurs relations.

    Middle East Monitor, 17/11/2021

    #Maroc #Miss_Univers_Maroc #RedOne

  • Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, Israël – Déclarations de Blinken et Bourita avant leur rencontre

    Le secrétaire Antony J. Blinken et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avant leur rencontre
    SECRÉTAIRE BLINKEN : Bonjour à tous. C’est un plaisir d’avoir mon ami Nasser Bourita, le ministre des Affaires étrangères du Maroc, ici au Département d’État. Nous avons eu l’occasion de discuter et de nous voir à plusieurs reprises depuis janvier. Mais c’est surtout bien de l’avoir ici au département car nous avons un partenariat de longue date avec le Maroc, que nous voulons renforcer et approfondir.

    Nous aurons aujourd’hui l’occasion de parler de plusieurs enjeux dans la région. Nous aurons l’occasion d’évoquer la très importante normalisation des relations entre le Maroc et Israël et le travail qui s’y fait. Et c’est aussi, je pense, une visite opportune parce que nous avons maintenant un nouvel envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, et j’ai hâte de parler au ministre de son travail et de ses efforts là-bas. .

    Mais sur ce, Nasser, bienvenue. C’est super de vous avoir ici.

    MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES BOURITA : Merci. Merci beaucoup, Tony, et toujours un plaisir d’être ici. Et comme vous l’avez dit, nous avons un partenariat de très longue date et il est temps de l’enrichir davantage – d’enrichir notre dialogue stratégique, notre coopération militaire, comment défendre nos intérêts et d’autres sujets dans le monde. Et je pense que les défis auxquels nous sommes confrontés, les défis mondiaux – changement climatique, extrémisme – mais aussi dans certaines régions de la Libye et de l’Afrique donnent plus de pertinence à cette relation, et c’est exactement la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – de promouvoir et rendre cette relation de plus en plus forte. Merci.

    SECRÉTAIRE BLINKEN : Merci.

    Département d’Etat américain, 22/11/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Sahara_Occidental #Israël #Normalisation

  • Maroc: Faute de gaz, une centrale électrique ferme ses portes

    Maroc, gaz, Algérie, Jerada, centrale électrique – Maroc: Faute de gaz, une centrale électrique ferme ses portes

    Faute de gaz algérien, une grande centrale marocaine de production d’électricité ferme ses portes

    Au Maroc, une grande centrale de production d’électricité est à l’arrêt, trois semaines après la décision de l’Algérie de fermer le Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Implantée dans la commune de Aïn Beni Mathar, relevant de Jerada, une province située à proximité de l’Algérie, la centrale Aïn Beni Mathar est déjà presque abandonnée.

    Son sort, quant à lui, n’inspire rien de bon, affirme ce lundi le360.ma, un site de propagande télécommandé par le palais royal. S’étendant sur une superficie de 160 hectares, l’infrastructure fournissait, il y a seulement quelques semaines, jusqu’à 5% de l’électricité du Maroc.

    « Ain Beni Mathar est la première centrale à utiliser la technologie du cycle combiné solaire intégré (ISCC), entrée en service en 2010. D’une puissance installée de 472 MW, celle-ci est produite en combinant l’énergie solaire et le gaz naturel », indique le 360.ma.

    La centrale de Aïn Beni Mathar et celle de Tahaddart, située près de Tanger, dans le nord du royaume, sont jumelles. Et pour cause, pour faire tourner leurs turbines, elles étaient alimentées exclusivement en gaz algérien « via le GME ».

    Les deux centrales contribuaient non seulement à la production électrique marocaine, à hauteur de 10 à 17%, mais aussi à faire tourner des unités industrielles. Dans une précédente déclaration au Figaro, Naoufel Brahimi El Mili, chercheur en histoire et spécialiste des relations franco-algériennes, a affirmé que l’abandon du GME allait priver de gaz « les entreprises françaises installées au royaume, y compris Renault ».

    Après avoir tenté de minimiser l’impact de la décision algérienne en avançant des arguments fallacieux, le makhzen s’est résigné. Il donne même l’impression d’être aux abois. Alors, il multiplie les manigances histoire d’embarquer certains pays européens dans sa croisade contre l’Algérie.

    Une entreprise qui va, en somme, faire pschitt. La décision prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après avoir consulté plusieurs ministres, est irrévocable.

    Djaouad Amine

    La patrie news, 22/11/2021

    #Maroc #Algérie #centrale_électrique #Ain_beni_mathar #Gaz