Catégorie : Maroc

  • Le Maroc se moque royalement de la colère d’Alger (Média)

    Le Maroc se moque royalement de la colère d’Alger (Média) – Si les choses venaient à dégénérer, on ne pourra pas éluder la responsabilité du Maroc, qui n’aura même pas daigné réagir à la hauteur de la colère de l’Algérie sur une affaire au moins aussi importante que le dossier du gazoduc 

    Selon Tunisie Numérique, le Maroc n’a trouvé que le « silence radio » comme réponde aux protestations et menaces de l’Algérie suite à l’assassinat de trois de ses ressortissants dans la frontière entre le Sahara Occidental et la Mauritanie.

    Il a fallu attendre « plus de 24 heures » pour que Rabat se prononce sur l’affaire avec un communiqué très bref, insipide et mou: le Maroc s’en tient à «un respect scrupuleux des principes de bon voisinage avec tous», affirme le média tunisien. « C’est tout. Rabat n’apporte aucun éclairage sur les événements, très graves du reste. Encore moins des excuses officielles ou même une intention affichée d’enquêter et éventuellement punir les coupables de cette bévue », a-t-il souligné.

    Tunisie Numérique s’étonne du manque de réaction « comme si l’escalade qui se profile, avec le risque patent d’un face-à-face armé, ne secoue même pas les autorités marocaines ». Pour ce média, c’est « incompréhensible » au même temps qu’il rappelle les risques qui entourent le conflit latent « entre les deux pays depuis des décennies », notamment la menace terroriste qui plane constamment en raison de « tous ces groupes djihadistes qui rôdent autour et pourraient profiter de la situation ».

    « En lieu et place d’une explication et bonne et due forme que les Algériens pourraient avaliser, ajoute la même source, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Bitasse a choisi de parler du Gazoduc Maghreb-Europe que l’Algérie vient de fermer pour punir le Maroc suite à ses « actes hostiles », selon les mots utilisés par un communiqué de la présidence algérienne. «Le gaz algérien n’est pas destiné aux usages des citoyens, mais plutôt une partie de celui-ci pour la production d’électricité », dit-il. Il ajoute que « le non-renouvellement du contrat n’a aucun effet sur la production d’électricité, et son prix n’augmentera pas ». Selon ses propos, l’impact de cette décision est “très faible, voire inexistant“.

    Pour Tunisie Numérique, la déclaration de Bitasse a l’air d’une « une guerre des mots alors que la vraie guerre guette ». Il prévient que « si les choses venaient à dégénérer, on ne pourra pas éluder la responsabilité du Maroc, qui n’aura même pas daigné réagir à la hauteur de la colère de l’Algérie sur une affaire au moins aussi importante que le dossier du gazoduc ».

    Pour le journal tunisien, « le roi du Maroc, Mohammed VI, n’a pas pipé mot sur cet incident sanglant, alors que sa parole aurait pesé, et peut-être même aurait fait baisser la tension. Ni les Algériens ni les observateurs ne comprennent le mutisme de l’homme qui décide de tout au royaume chérifien. Son silence est intenable. Si le roi continue d’ignorer royalement l’indignation algérienne, il devra en assumer les conséquences… »

  • Les RMe ont envoyé en septembre 8 milliards USD des RME

    Les RMe ont envoyé en septembre 8 milliards USD des RME – Les résidents à l’étranger continuent d’envoyer toujours plus de fonds malgré la pandémie

    RABAT – Près de huit milliards de dollars ont été envoyés par des ressortissants marocains à des personnes dans leur pays d’origine au cours du mois de septembre, selon le bureau de change du ministère des finances du pays.

    Par rapport à l’année précédente, les envois de fonds ont augmenté de 42,5% malgré la pandémie.

    Pour pouvoir accueillir à nouveau 3 millions de ressortissants marocains vivant à l’étranger, le Maroc a organisé à la mi-juin des vols spéciaux, bien que le trafic aérien normal n’ait pas encore repris en raison du COVID-19.

    Dans le classement des pays recevant de l’argent de ses citoyens de la diaspora arabe, le Maroc occupe la deuxième place (13,5 %) derrière l’Égypte, qui détient une part de 53,9 %, selon l’Union des banques arabes.

    ANSAmed, 04/11/2021

  • Maroc: Arrestation de 15 demandeurs d’asile soudanais

    Maroc: Arrestation de 15 demandeurs d’asile soudanais – Ces demandeurs d’asile soudanais qui sont actuellement à la prison de selouane à Nador doivent être libérés.

    Selon la Section Nador de l’AMDH, les autorités marocaines « ont décidé d’arrêter et de poursuivre en justice près de 15 demandeurs d’asile soudanais qui n’ont rien commis de mal et d’illégal que d’être présents à Nador lors de la visite d’un responsable national de la police judiciaire ».

    « Ni tentative à la barrière avec Melilla ni rassemblement près de la frontière n’ont été enregistrés et malgré ça, ils ont été arrêtés et poursuivis en justice juste pour dire que le rôle de gendarme joué par le Maroc est toujours bien accomplis », précise l’association.

    « Ces demandeurs d’asile soudanais qui sont actuellement à la prison de selouane à Nador doivent être libérés »; conclue la même source.

  • Options du Maroc après la fermeture du Gazoduc GME

    Options du Maroc après la fermeture du Gazoduc GME – Environ 1/10 de la production électrique marocaine de 38 700 GigaWatthours (GWH) dépendait du gaz algérien

    RABAT, 4 novembre (Reuters) – Le Maroc estime que l’impact immédiat de l’arrêt de l’approvisionnement en gaz de l’Algérie par le biais d’un gazoduc est « insignifiant », mais il n’a pas dit comment il allait combler le déficit éventuel tout en adoptant des plans à long terme pour stimuler les énergies renouvelables et importer du gaz naturel liquéfié (GNL).

    QUEL ÉTAIT L’ACCORD ET POURQUOI A-T-IL PRIS FIN ?

    Malgré des années de relations glaciales entre les deux nations, souvent au sujet du sort du territoire contesté du Sahara occidental, elles ont conclu un accord sur un gazoduc avec l’Espagne en 1996.

    L’accord a conduit à la construction d’un gazoduc de 1 300 km (808 miles) pour acheminer le gaz de l’Algérie vers l’Espagne en passant par le Maroc, qui a reçu 7 % du gaz sous forme de redevance, soit environ 700 millions de mètres cubes par an.

    Après une année de dégradation des relations entre Alger et Rabat avant l’expiration de l’accord le 31 octobre, l’Algérie a déclaré qu’elle approvisionnerait l’Espagne par un autre gazoduc et qu’elle n’enverrait plus de gaz au Maroc.

    Les tensions étant toujours très fortes au sujet du Sahara occidental et d’autres questions, il semble peu probable que les relations s’améliorent rapidement.

    DANS QUELLE MESURE LA DÉCISION DE L’ALGÉRIE AFFECTE-T-ELLE LE MAROC ?

    Environ un dixième de la production électrique marocaine de 38 700 GigaWatthours (GWH) dépendait du gaz algérien, utilisé pour deux centrales électriques dans le nord du pays, qui ne sont utilisées que pendant les périodes de pointe.

    Cependant, le Maroc a connu ces dernières années un excédent de puissance et, depuis 2018, exporte de l’électricité vers l’Espagne, en utilisant deux liaisons sous-marines d’une capacité combinée de 1 400 MW.

    Les fluctuations de la demande au Maroc sont principalement liées à la production industrielle, réduite pendant la pandémie, a déclaré un haut responsable.

    Mais d’autres centrales électriques pourraient augmenter leur production si nécessaire, a ajouté le responsable. La plupart des capacités électriques marocaines proviennent du charbon, du fioul et des énergies renouvelables.

    QUELLES SONT LES OPTIONS ACTUELLES EN CAS DE PÉNURIE ?

    La compagnie d’électricité marocaine et l’agence nationale des hydrocarbures ont déclaré dimanche que les « mesures nécessaires » avaient été prises pour assurer un approvisionnement stable en électricité en prévision de la décision de l’Algérie, mais n’ont pas précisé quelles étaient ces mesures.

    Le Maroc dispose « d’alternatives durables à moyen et long terme », ont-ils ajouté, sans donner de détails.

    Le haut fonctionnaire marocain a déclaré que Rabat discutait toujours avec l’Espagne de la possibilité qu’elle fournisse du gaz au Maroc via le gazoduc existant.

    L’Espagne, qui dépend de l’Algérie pour une grande partie de son approvisionnement énergétique, ne serait pas d’accord pour le moment, ont déclaré deux traders.

    Le Maroc a également accordé des permis d’importation à certaines compagnies de gaz privées mais n’a pas dit s’il était en pourparlers avec l’une d’entre elles pour fournir du combustible aux centrales électriques.

    QU’EN EST-IL DU MOYEN ET LONG TERME ?

    Le Maroc en est aux premières étapes de l’appel d’offres pour un terminal GNL flottant d’une capacité éventuelle de 5 milliards de mètres cubes par an.

    Il a récemment modifié le cahier des charges pour ajouter un nouvel emplacement possible pour le terminal au large de Tanger, où il pourrait se brancher sur le gazoduc Algérie-Espagne, désormais abandonné.

    Cependant, même après l’attribution des principaux contrats, la réalisation de tels projets prend généralement deux ou trois ans.

    Le gouvernement a déclaré qu’il souhaitait remplacer progressivement le charbon par le gaz, mais les autres projets suggérés, notamment la construction de nouveaux terminaux GNL et d’un gazoduc vers le Nigeria, ne seront pas réalisés avant plusieurs années.

    L’agence nationale des hydrocarbures a délivré des licences d’exploration sur terre et en mer dans l’espoir d’augmenter la production actuelle de 100 millions de mètres cubes par an.

    Le Maroc met en avant des plans visant à augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à 52% d’ici 2025 et 64% d’ici 2030, contre 36% en 2020, a déclaré la semaine dernière le journal pro-établissement Le Matin.

    Bien qu’en retard sur ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, le Maroc a installé d’importants projets solaires et éoliens et en prévoit d’autres. L’agence des énergies renouvelables MASEN n’a pas répondu à la demande de commentaires de Reuters sur ses objectifs et ses projets.

    Reuters, 04/11/2021

  • Alliance Maroc-Israël: Terrorisme d’État, comme modus operandi

    Alliance Maroc-Israël: Terrorisme d’État, comme modus operandi – L’entité sioniste et le régime du Makhzen ont plusieurs points en commun, à savoir deux entités versées dans l’idéologie de l’expansion.

    L’entité sioniste et le régime du Makhzen ont plusieurs points en commun, à savoir deux entités versées dans l’idéologie de l’expansion, comme le confirment leurs constitutions qui ne font aucune allusion à leurs frontières. L’entité sioniste rêve du Grand Israël, qui n’a pas de limites géographiques ou bornage des frontières.

    Depuis sa création en plein cœur de la Nation arabe, en 1948, l’entité sioniste ne cesse de spolier des terres arabes, sans tenir compte du droit international, comme l’illustre l’annexion du Golan syrien, ou l’occupation des terres arabes en Palestine et au Liban. Pour le Maroc, c’est la même approche, elle mène depuis 1963 guerre d’expansion et d’occupation de terres de pays voisins. En 1963, elle a mené la guerre des sables à l’encontre de l’Algérie, après seulement une année d’indépendance, revendiquant une grande partie du sud-ouest algérien, acquis par les algériens grâce aux sacrifices de ses dignes fils. Le Maroc de Hassan II violait le droit international fixant les frontières des pays, conformément au leg de la colonisation. Rabat sera contraint de reconnaître le bornage des frontières avec l’Algérie en 1972, sans ratifier les accords, à l’occasion de la signature d’une convention en 1972 entre les deux pays ; enregistrée à l’ONU le 14 mai 1988. Le même Maroc ne tardera pas à se défaire de ses ambitions expansionnistes en lançant le 14 novembre la marche verte et l’occupation des territoires sahraouis, en compagnie de la Mauritanie de Mokhtar Ould Dada, en complaisance avec le régime espagnol du dictateur Franco.
    Sur ce registre, il faut bien souligner que le régime du Makhzen, croit dur comme fer à la doctrine d’agression et de l’expansion, à l’instar du régime d’Apartheid de l’entité sioniste( lire le document : Pour une nouvelle stratégie de défense intégrée du Maroc) un document établi par les Forces Armées Royales FAR, l’Algérie comme un État ennemi.

    La normalisation et la violation du cessez-le feu de 1991

    En violant le cessez-le feu de 1991, le 13 novembre 2020, le régime du Makhzen, lève le voile sur ses intentions de défier le droit international et la légitimité internationale. Cette violation s’inscrivait dans le cadre d’une feuille de route, bien concoctée autour de la normalisation avec l’entité sioniste, suivie par un tweet ubuesque et caricatural de Donald Trump sur « une marocanité du Sahara Occidental ». Un tweet qui ne survivra pas longtemps puisque l’administration américaine du démocrate Biden refuse catégoriquement la solution d’annexion appelée « autonomie » préférant la légitimité internationale et l’application des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU.

    Le Congress américain refusera sur ce registre d’allouer un budget pour la construction d’un consulat américain dans les territoires sahraouis occupés, et fera l’impasse sur le financement de manœuvres militaires conjointes sur les mêmes territoires occupés.

    La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, accordant la prolongation d’une année de la mission de la Minurso, faisant l’impasse sur l’inclusion du dossier du respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, donnera des ailes au régime du Makhzen, pour persister dans sa politique d’agression et de défiance du droit international, malgré que la Cour de Justice de l’Union Européenne CJUE, s’était prononcée le 29 septembre 2021, pour l’annulation de l’accord d’association de l’Union Européenne avec le Maroc, incluant les territoires du Sahara Occidental, considérés comme des territoires sous l’égide de l’ONU, inscrits dans le dossier de la décolonisation ;

    Un terrorisme d’État qui profite à l’entité sioniste

    Le lâche assassinat de trois civils algériens, transporteurs empruntant le tronçon Ouargla-Nouakchott, perpétré par le régime du Makhzen, soutenu par l’entité sioniste. Les autorités algériennes sont persuadés que le régime du Makhzen ne pourrait jamais aller vers cet acte ignoble et aventurier s’il n’est pas soutenu par les sionistes qui lui livrèrent du matériel sophistiqué pour commettre son crime d’État et son terrorisme, loin de ses frontières. Il est certain que le régime du Makhzen, voulait exporter ses problèmes internes vers la création d’un pic de tension avec l’Algérie. Le Maroc perpétra un terrorisme d’État le jour où les algériens commémorent le 67ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution du premier novembre, qui demeure de surcroit, une date universelle pour les peuples en lutte contre l’oppression, et la néocolonisation. Le Makhzen n’a pas digéré qu’Alger lui ferme les vannes du GME, très préjudiciable économiquement et socialement à un régime aux abois. Un régime qui instaura le pass vaccinal malgré un taux appréciable de vaccination et réduction des cas de contaminations pour contourner la colère du peuple marocain. Le but recherché par l’instauration d’une vague de contestation de la population marocaine ; qui fait face non seulement à la précarité, la vulnérabilité et la pauvreté mais aussi à l’humiliation quotidienne de violation des droits élémentaires de libertés collectives et individuelles et qui s’ajoutent au refus d’une grande majorité de marocains de céder au diktat des sionistes pour sauver un régime en perfusion et à l’agonie.

    Le Makhzen piégé

    Le régime du Makhzen est convaincu que l’État Algérien détient des preuves inéluctables de l’implication marocaine, soutenue par les sionistes dans le lâche assassinat des trois algériens, et répondra en temps opportun à ce crime d’État, qui a fait couler du sang algérien.Le silence marocain pourrait être interprété de deux façons : le communiqué de la Présidence algérienne parle d’éléments circonstancies tendant à prouver l’implication du makhzen sans en dire plus et cela gêne la partie marocaine qui ne se risquerait pas à nier les faits, d’une part. .D’autre part , le Roi et son entourage auraient été laissés volontairement dans l’ignorance et cela tendrait vers l’hypothèse du complot israélo-élite des FAR.

    Le Pentagone, la Maison Blanche et les Services de Renseignements américains ont tous la preuve de l’implication des FAR dans l’incident. Les Services russes ainsi que les satellites militaires russes ont la signature électronique de l’armement utilisé dans le bombardement des deux camions. Le Makhzen a actionné ses canaux auprès de La Maison Blanche et d’autres capitales afin de raisonner et de calmer les ardeurs martiales de l’Algérie.

    Algérie54, 04/11/2021

  • Le Maroc s’attend à une sévère punition algérienne

    Le Maroc s’attend à une sévère punition algérienne- Sa provocation « ne restera pas impunie », selon un communiqué de la présidence algérienne

    Le régime du Makhzen par son implication dans l’assassinat de trois ressortissants algériens, en bombardant avec barbarie leurs camions sur l’axe Nouakchott-Ouargla, aura atteint le paroxysme de ses provocations directes et indirectes contre l’Algérie et franchi, avec son impudence habituelle, une spirale de tension, qui risque d’ouvrir la voie à toutes les éventualités, mais dont le prix sera payé très cher.

    La sagesse et la clairvoyance de l’Etat algérien ont su maintenir les relations diplomatiques avec le voisin marocain, en dépit de l’histoire, ô combien noire, de trahison que la cour royale traîne derrière elle, devenue d’ailleurs spécialiste dans les coups de poignard dans le dos, depuis que le peuple algérien a embrassé le principe de la liberté, lutté contre l’injustice et s’est révolté contre les imposteurs. Le Makhzen est, de visu, allé loin au point de commettre des crimes atroces et lâches qui ne resteront pas impunis.

    En perpétrant un acte terroriste « lâche », le régime du Makhzen aura joué toutes ses cartes et confirmé à l’opinion publique internationale ses pratiques relevant du « terrorisme d’Etat ».

    Qualifiant cette agression de « bombardement barbare », la Présidence de la République a affirmé, dans un communiqué, que « plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental comme ayant commis avec un armement sophistiqué ce lâche assassinat ».

    L’assassinat des trois ressortissants algériens par « un bombardement barbare de leurs camions, alors qu’ils faisaient la liaison Nouakchott-Ouargla, dans un mouvement naturel d’échanges commerciaux entre les peuples de la région est une nouvelle manifestation d’agressivité brutale qui est caractéristique d’une politique connue d’expansion territoriale et de terreur », souligne le communiqué.

    « Les autorités algériennes ont aussitôt pris les dispositions nécessaires pour enquêter sur cet acte ignoble en vue d’élucider les circonstances qui l’ont entouré », a précisé le communiqué de la Présidence, insistant que l’assassinat des trois Algériens au moment où le peuple algérien célébrait le 67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution de libération nationale, « ne restera pas impuni ».

    Cela étant, l’Algérie qui a décidé, en date du 24 août 2021, de rompre ses relations diplomatiques avec le royaume du Maroc, refuse toute médiation ou toute tentative de rapprochement entre les deux pays, car l’on ne peut pas mettre sur un même pied d’égalité, « l’agresseur et l’agressé », tel que souligné par le Président de la République lors d’une entrevue avec la presse nationale.

    Face à la confusion et à l’imprudence d’un régime qui semble ignorer les rapports de force et qui a échoué à établir de nouvelles alliances géostratégiques fictives, « l’Algérie sait bien ce que coûtent les guerres, car elle compte des millions de chouhada. Nous sommes un peuple résistant qui ne cherche pas la guerre, mais plutôt la paix. Cependant, celui qui cherche la guerre…celui qui nous agressera, le regrettera amèrement », avait mis en garde le Président Tebboune.

    Le patriote, 04/11/2021

  • Maroc: grève des infirmiers au mois de novembre

    Maroc : grève des infirmiers au mois de novembre – Leur décision de protester intervient afin d’ »inviter les ministères concernés à publier le projet de service public de santé et à le soumettre à une large discussion afin que le syndicat puisse inclure ses propositions et observations avant de l’approuver »

    Les infirmiers ont annoncé une série d’actions de protestation au Maroc pour le mois de novembre et menacé d’ »escalade », afin de faire valoir leurs revendications socioprofessionnelles, rapportent mardi des médias locaux. Le Syndicat indépendant des infirmiers et techniciens de la santé a élaboré un programme de protestation pour le mois de novembre qui sera enclenché par une gréve nationale de 48 heures les 11 et 12 novembre, au niveau de tous les services hospitaliers et centres de santé, selon des médias marocains.

    Le syndicat a fait part également de son intention d’ »observer deux sit-in simultanés devant le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Santé et de la Protection sociale le deuxième jour de la gréve, à partir de 10 heures en attendant une réunion pour établir un programme et se préparer à une escalade ».

    Les infirmiers ont expliqué que leur décision de protester intervient afin d’ »inviter les ministères concernés à publier le projet de service public de santé et à le soumettre à une large discussion afin que le syndicat puisse inclure ses propositions et observations avant de l’approuver ». Le syndicat a également appelé à la libération immédiate des salaires et droits des salariés nouvellement recrutés et au règlement de leur situation financière. La corporation a exprimé son « rejet absolu » de la politique de « contractualisation » dans le secteur infirmier et des techniciens de la santé sous quelque appellation que ce soit.

  • La France expulse le cerveau d’un attentat attribué à l’Algérie

    La France expulse le cerveau d’un attentat attribué à l’Algérie – Au Maroc, i a été relâché sous prétexte d’expiration du délai de prescription, que ce soit pour les crimes de terrorisme ou d’atteinte à la sécurité de l’État.

    Un terroriste marocain, condamné en France pour sa participation à un attentat meurtrier dans la ville touristique de Marrakech en 1994, a été remis aux autorités marocaines, a rapporté l’AFP, citant des sources sécuritaires marocaines. Abdelilah Ziyad, dit “Rachid”, 63 ans, “a été expulsé mercredi depuis la France et présenté devant un juge d’instruction”, a déclaré à l’agence française un responsable de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc.

    Le sexagénaire a été condamné en janvier 1997 par un tribunal français à huit ans de prison pour avoir commandité un attentat à la bombe contre l’hôtel Atlas-Asni de Marrakech, au cours duquel avaient péri deux touristes espagnols le 24 août 1994. Lors du procès à Paris, il avait reconnu être le recruteur, l’organisateur et le donneur d’ordres du groupe terroriste recruté dans le but de porter la “guerre sainte” au Maroc durant l’été 1994.

    Militant du Mouvement de la jeunesse islamiste marocaine (MJIM), un groupe d’opposition, Abdelilah Ziyad était considéré comme “l’émir” du “Réseau de Marrakech”, constitué d’une trentaine de membres, un des premiers réseaux terroristes organisés en France, en région parisienne et autour d’Orléans (sud de Paris).

    A la suite de l’attentat, que les Marocains avaient attribué à tort à l’Algérie, Rabat avait instauré un visa obligatoire pour les visiteurs algériens. Dans sa déclaration sur la rupture des relations diplomatiques de l’Algérie avec le Maroc annoncée le mois d’août dernier, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, avait rappelé “l’imposition unilatérale, injuste et injustifiée du régime des visas aux ressortissants algériens en 1994 (y compris aux ressortissants étrangers d’origine algérienne) à la suite de l’attentat de Marrakech commis par un réseau de terroristes marocains et étrangers”, mais attribué à l’Algérie.

    Selon une source de presse française, en janvier 1995, les deux auteurs de l’attentat à l’hôtel  Atlas Asni, qui fit deux morts le 24 août 1994, sont condamnés à la peine capitale par la cour de Fès. Pas exécutés, ils sont toujours emprisonnés.

    Leur mentor  s’appelait Abdelilah Ziyad Abdelilah Ziyad était également le mentor d’Ismaël Mostefai, l’un des kamikazes de la tuerie du Bataclan où l’on dénombrera 90 morts, précise la même source dans une dpêche datée de 2015.

    La même source indique que pendant de nombreuses années, ce personnage a, semble-t-il, séjourné sur le territoire français sous une fausse identité. Jusqu’à ce que l’on retrouve dans une mosquée à Troyes.

  • Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5%

    Maroc : Le déficit commercial augmente de 25,5% – Il s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le déficit commercial marocain a augmenté de 25,5% à 151,8 milliards de dirhams au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, selon les données publiées par le bureau des changes, ce mardi (Le dollar équivaut à environ 9 dirham).

    L’organisme de régulation régissant le marché des changes, a indiqué dans son rapport mensuel que les importations marocaines ont augmenté de 23,4% à 382,2 milliards de dirhams, tandis que les exportations ont augmenté de 22% à 230,4 milliards de dirhams sur la période de janvier à septembre par rapport à la période correspondante de l’année dernière. Le déficit commercial s’explique en partie par une hausse de 38,6% des importations d’énergie à 51,5 milliards de dirhams.

    Le secteur automobile a fait progresser les exportations industrielles au Maroc avec des ventes de 58,3 milliards de dirhams, en hausse de 16,4%, tandis que les exportations de phosphates et ses dérivés tels que les engrais ont augmenté de 44,6% à 54,8 milliards de dirhams.

    Les envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger, source majeure de devises étrangères, ont augmenté de 42,5% à 71,8 milliards de dirhams, compensant une baisse de 6% des recettes touristiques à 24,7 milliards de dirhams.

    Les réserves de change devraient atteindre 335 milliards de dirhams cette année, soit de quoi couvrir sept mois d’importations, selon les données de la banque centrale marocaine.

  • Maroc: Radi et Stitou jeudi devant la Cour d’appel, jeudi

    Maroc: Radi et Stitou jeudi devant la Cour d’appel, jeudi – Le procès en appel s’ouvrira jeudi à Casablanca, au moment où des comités de solidarité organiseront un sit-in appelant à leur libération immédiate

    Le procès en appel des journalistes et militants marocains Omar Radi et Imad Stitou s’ouvrira jeudi à Casablanca, au moment où des comités de solidarité organiseront un sit-in appelant à leur libération immédiate. Poursuivi pour « viol » et « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », le journaliste Omar Radi, 35 ans, a été condamné en juillet dernier à 6 ans de réclusion ferme. Il est en détention préventive depuis juillet 2020. Son confrère Imad Stitou a quant à lui écopé d’un an de prison dont 6 mois avec sursis, pour « complicité de viol ». Le Comité local pour la libération d’Omar Radi et l’ensemble des prisonniers d’opinion ainsi que le Comité de soutien à Soulaiman Raïssouni, Radi et Maati Monjib ont annoncé l’organisation d’un sit-in de solidarité le même jour (jeudi) à 12h30 devant le siège de la Cour d’appel de Casablanca en concomitance avec le début du procès. Il se tiendra sous le slogan « Non à la répression des voix libres, exigeant la démocratie », « Le journalisme n’est pas un crime ». Selon les organisateurs, « ce sit-in sera l’occasion pour exprimer notre soutien à O mar Radi et Imad Stitou, Soulaiman Raissouni et Noureddine El Aouaj. Les Comités exigent leur libération immédiate afin de leur garantir toutes les conditions d’un procès équitable, surtout après les jugements iniques prononcés en Première instance ». Connu pour son engagement en faveur de la défense des droits humains, Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour « outrage à magistrat » après un tweet critiquant un juge. Les peines des deux journalistes ont été assorties d’un dédommagement de 200.000 dirhams (environs 19.000 euros) à la partie civile. Les soutiens d’Omar Radi rappellent régulièrement que « plusieurs journalistes indépendants, militants et politiciens ont été arrêtés, jugés ou emprisonnés pour des accusations douteuses d’agressions sexuelles ces dernières années » au Maroc.