Catégorie : Maroc

  • Le Maroc double le nombre de fonctionnaires de la défense

    Le Maroc double le nombre de fonctionnaires de la défense. Il augmentera de 157% le nombre de nouveaux postes de fonctionnaires dans l’administration de la défense l’année prochaine

    Rabat, 27 oct (EFE) – Le Maroc augmentera de 157% le nombre de nouveaux postes de fonctionnaires dans l’administration de la défense l’année prochaine, lorsqu’il prévoit d’offrir 10 800 postes contre 4 200 en 2021, selon le projet de loi de finances (budget) pour 2022 présenté au Parlement marocain.

    Le document, qui comprend certains postes budgétaires consacrés à ce domaine, montre que 40% des nouveaux postes publics offerts dans le pays (26 510 au total) correspondent à des emplois au sein de l’administration de la défense, sans préciser combien sont destinés à des militaires de carrière.

    Deux autres postes des comptes publics sont les dépenses relatives au personnel de la défense et au matériel connexe, ainsi que le poste destiné à l’achat et à l’entretien du matériel des forces armées royales.

    Ces deux postes représentent ensemble 160,731 milliards de dirhams (15,269 milliards d’euros), soit 5,1 % de plus que les mêmes postes du budget 2021 (152,845 milliards de dirhams).

    Plus précisément, le projet de budget 2022 alloue 115,554 milliards de dirhams à l’achat et à l’entretien des équipements de l’armée (4,15 % de plus) et 45,1 milliards de dirhams supplémentaires aux dépenses de personnel et d’administration, soit une augmentation de 6,6 % par rapport au budget 2021.

    Le politologue et universitaire marocain Mohamed Chakir a expliqué à Efe que la tendance des dépenses de défense n’a cessé d’augmenter au cours des cinq dernières années, en raison de l’engagement du pays à moderniser son arsenal militaire et des dernières acquisitions d’équipements.

    M. Chakir a également attribué ces dépenses au contexte actuel, marqué par la tension diplomatique avec l’Algérie, un pays qui s’est engagé dans une course aux armements avec Rabat depuis des années.

    Depuis l’opération militaire marocaine au poste frontière de Guerguerat (extrémité sud du Sahara occidental) en novembre dernier, les relations entre Rabat et Alger se sont détériorées jusqu’à ce que cette dernière rompe ses relations diplomatiques avec le Maroc il y a deux mois et interdise l’utilisation de son espace aérien. EFE

    Swissinfo, 27/10/2021

  • Un journal français dénonce les « barbouzeries » marocaines

    Un journal français dénonce les « barbouzeries » marocaines. Faisant l’objet d’intimidation de la part du Makhzen, le journal français L’humanité est monté au créneau hier pour dénoncer les « barbouzeries » marocaines, mais aussi la position de la France

    Faisant l’objet d’intimidation de la part du Makhzen, le journal français L’humanité est monté au créneau hier pour dénoncer les « barbouzeries » marocaines, mais aussi la position de la France qui, d’après la même publication, « n’a pas eu le courage de manifester sa réprobation face à des pratiques hostiles et attentatoires à la dignité des citoyens français ». Le Makhzen, impliqué directement dans le scandale Pegasus, ce logiciel espion, conçu par une entreprise israélienne persiste dans son harcèlement judiciaire contre les médias, notamment français, qui ont dévoilé la scabreuse affaire. Ladite affaire remonte à juillet dernier, lorsque 17 publications avaient révélé toute l’ampleur de la surveillance menée par différents Etats, dont le Maroc, contre des opposants politiques, journalistes, avocats ou militants des droits humains. Dans un article publié hier, le journal français L’humanité, très proche du parti communiste français, après avoir été son organe central durant des décennies, a annoncé que le royaume chérifien l’a attaqué en justice pour diffamation dans le cadre de l’affaire Pegasus. « L’Humanité a déjà affronté de nombreux obstacles, difficultés et tempêtes au cours de son histoire, dont des saisies et des attaques contre son siège. Mais, pour la première fois, nous sommes convoqués au tribunal par un Etat étranger qui entend nous faire taire et nous intimider », a écrit le directeur du journal dans un édito intitulé « Nous ne céderons pas! ». « Cette attaque en justice, aussi scandaleuse et déplacée soit-elle, doit être prise au sérieux. Elle témoigne de l’acharnement dont use le pouvoir marocain pour faire taire toute critique à son encontre et entraver l’exercice d’un journalisme indépendant et décidé à informer les citoyens des combats qui se mènent à travers le monde contre l’arbitraire. C’est aussi une guerre d’usure, autant judiciaire que financière, que mène le gouvernement marocain pour qu’au final nous finissions par céder et nous autocensurer », a-t-il dénoncé. Le même responsable a fait part de sa détermination à résister aux harcèlements et autres « barbouzeries » en tout genre, dont le Makhzen est devenu le champion toutes catégories. « Nous ne céderons rien, ni aux menaces, ni aux intimidations. Nous continuerons notre travail, nos investigations, nos reportages et nos révélations. Comme le disait Jean Jaurès, le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; nous ne manquons ni de courage, ni de détermination », a-t-il soutenu. Il est à signaler que cette manœuvre d’intimidation initiée par Rabat cible en premier lieu Rosa Moussaoui, grand reporter à L’humanité et auteure de plusieurs contributions au quotidien El Watan. Rosa Moussaoui est connue pour son soutien à la cause sahraouie. Elle avait dénoncé à plusieurs reprises « la complaisance de Paris envers les turpitudes et les pratiques autoritaires du Makhzen ». Tout en dénonçant « cette agitation procédurière », qui, selon lui, « n’est ni un signe de force, ni un témoignage de sérénité. D’autant que les preuves de l’utilisation par le Maroc du logiciel fabriqué et supervisé par la société israélienne NSO sont légion et accablantes », le directeur de L’humanité a lancé un appel à toutes les personnes attachées à la liberté de la presse et à la défense des droits « à participer aujourd’hui, à la soirée de soutien à la presse libre, à l’Humanité et à l’ensemble des journalistes menacés.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 25/10/2021

  • Le Maroc, acceptera-t-il de jouer au Soudan?

    Le Maroc, acceptera-t-il de jouer au Soudan? Qui accepte le pari ? Le Maroc va refuser de jouer au Soudan pour cause de coup d’État.

    Billet pas doux : Parano(6) ?

    Qui accepte le pari ? Le Maroc va refuser de jouer au Soudan pour cause de coup d’État. Ayant déjà réussi à sortir la Guinée de ses bases, pour les mêmes raisons, le Makhzen va probablement refuser d’envoyer sa sélection à Khartoum. Ainsi, en six matchs, le Maroc n’aura joué AUCUNE rencontre chez ses adversaires ! Mais il reste quand même déconcertant que des sélections obligées de recevoir à l’extérieur choisissent, sur plus de 200 nations, de jouer au Maroc ! La prise en charge du séjour explique-t-elle ce choix pour le moins curieux ? Et le Soudan, va-t-il faire comme les autres ?

    En tout cas, et s’il arrive à se qualifier, le Maroc ne pourra pas obliger les équipes de son groupe mondialiste à venir à Rabat pour déguster le couscous piégé et plus si affinités.

    Maâmar Farah

    Le Soir d’Algérie, 27/10/2021

  • Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali

    Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    La seconde réunion ministérielle entre l’Union africaine et l’Union européenne, ouverte hier à Kigali, au Rwanda, a fait apparaitre en filigrane une « guerre » qui ne dit pas son nom. Et pour cause, notre voisin de l’ouest qui a fait encore des siennes ! Comme il fallait s’y attendre, l’Algérie a été représentée par son chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui depuis son retour en poste, mène un travail de fourmi en Afrique. En face, le Maroc, représenté par Nasser Bourita. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    Se savant dépassé par les événements, et à défaut d’user de son « influence » lors de cette rencontre, le MAE marocain n’a pas trouvé mieux que de suivre de près l’activité de son homologue algérien qu’il n’a, semble-t-il, lâché d’une semelle. Au point de verser dans le mimétisme de l’image pour ainsi dire.

    En effet, Ramtane Lamamra, qui a pris part à cette rencontre préparatoire du 6e sommet entre les deux continents, n’a pas dérogé à la règle. Titulaire d’un compte Twitter, le chef de la diplomatie nationale avait l’habitude de rendre compte de toutes ses activités diplomatiques par l’écrit et l’image. Ce qui n’est pas propre à lui, car les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont pris l’ascendant sur la vie publique et politique. Autrement dit, Bourita ou autres sont libres d’adopter ou pas les usages technologiques de l’heure.

    Seulement voilà ! Après l’ouverture des travaux de la rencontre, et en marge de la séance de travail UA-UE, Lamamra a publié les images de ses rencontres avec les diplomates et responsables politiques des deux rives. Pour mieux illustrer les nombreux échanges qu’il a eu avec ses homologues africains et européens, l’administrateur de son compte Twitter a fait deux montages d’images ainsi publié en début d’après-midi de la journée d’hier. La date et l’heure exactes sont vérifiables sur le compte de Lamamra.

    Ce que jusqu’alors, n’a pas l’habitude de faire le MAE marocain qui, à s’y méprendre ne dispose pas d’un compte Twitter hormis celui de son département ministériel qui publie les activités de son chef diplomatique. Pris de court par la longueur d’avance que Lamamra a pris sur lui, Bourita a tenté de rattraper le train en faisant pareille sur le compte Twitter de son département. Ainsi, il a fallu trois heures après les publications de Lamamra pour que le Mae marocain suive pour rendre public un assemblage de photos de ses pourparlers.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 27/10/2021

  • Maroc: Le dividende de l’énergie propre échappe aux citoyens

    Maroc: Le dividende de l’énergie propre échappe aux citoyens. Le pays dispose toujours de l’un des programmes d’énergie propre les plus ambitieux du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord

    Le Maroc a perdu cinq points de moins que son objectif d’énergie renouvelable l’année dernière, alors que l’électricité verte représentait 37% de l’électricité. Cependant, avec l’objectif de produire plus de la moitié de l’énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030, le pays dispose toujours de l’un des programmes d’énergie propre les plus ambitieux du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

    Le Maroc est un leader de l’énergie propre avec le potentiel d’exporter de l’énergie vers l’Europe et de nouvelles technologies vers l’Afrique alors que les gouvernements et les entreprises réduisent leur dépendance aux combustibles fossiles en raison de la crise climatique. A établi sa position de.

    Cependant, certains craignent que le secteur des énergies renouvelables trop orienté vers l’exportation n’affecte négativement la transformation énergétique de la région et la population du Maroc.

    Les observateurs du climat regardent le Maroc avec bienveillance, déclare Karim Elgendy, chercheur associé à Chatham House et fondateur de Carboun, qui prône la durabilité de la ville de Mena. «  »Les émissions [du Maroc] sont inférieures à 2 tonnes par personne, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale », dit-il. « C’est donc encourageant de dire qu’ils vont faire leur part. »

    L’Égypte vise à atteindre 42% d’énergie renouvelable d’ici 2035, l’Arabie saoudite à 2030. Pendant ce temps, les Émirats arabes unis veulent atteindre 44% d’ici 2050.

    Le secteur des énergies renouvelables revêt une importance stratégique particulière car le Maroc est un pays importateur voisin. 90 pour cent de cette énergie.

    En raison de la flambée des prix du pétrole, le Maroc a lancé sa propre stratégie énergétique en 2009. « Nous menions de nombreux projets de développement dans les domaines du secteur, de l’industrie et de l’aéronautique. Nous avions besoin d’électricité pour développer le pays », a déclaré Rabat, gérant la stratégie et les projets solaires, éoliens et hydroélectriques. Directeur de la surveillance de la société d’énergie renouvelable à financement public Masen.

    Selon l’agence gouvernementale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le secteur des énergies renouvelables au Maroc a le potentiel de produire 500 TW par an, soit autant de gaz et d’essence que le Nigeria et le Venezuela. Pour ce calcul Le territoire contesté du Sahara Occidental : Selon un récent rapport Selon le groupe de campagne bruxellois Western Sahara Resource Watch, la capacité solaire et éolienne actuelle du Maroc, respectivement, 15 % et 18 % provient de projets dans des zones de conflit.

    Mais au Maroc, Rachid Aourraz, économiste à l’Institut marocain d’analyse des politiques, garde un œil dessus, les progrès sont plus lents que prévu, et investir dans de grands projets n’a pas aidé les citoyens marocains à améliorer leurs résultats économiques.

    « Le PIB par habitant a été stable pour la décennie 2011-2020. Quels sont les avantages d’un revenu citoyen stagnant ? » Il a dit dans le secteur des énergies renouvelables. C’est possible, mais il a ajouté que cela doit fonctionner « à moindre coût et avec une technologie plus avancée ».

    Non seulement Marsen n’a pas atteint ses objectifs fixés, mais il a également introduit une technologie coûteuse et gourmande en eau d’« énergie solaire concentrée » (CSP) qui entraîne des turbines à vapeur qui dirigent et génèrent de l’électricité à partir des rayons du soleil. Il a été critiqué pour avoir été utilisé dans Noor Mega. -Entreprise.

    Le déficit annuel de l’entreprise pour les unités Noor CSP est estimé à 800 millions de dirhams (75 millions d’euros) en raison de l’écart entre le coût réel du kW d’énergie et le coût vendu à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). A été fait. Dans le rapport CESE de l’année dernière.

    Pourtant, les pays européens se tournent vers le Maroc au sud pour atteindre leurs objectifs de décarbonation dans le cadre du Green New Deal de Brock. Actuellement, le Maroc et l’Espagne disposent de deux câbles pouvant transporter l’électricité dans les deux sens. Auparavant utilisé principalement pour envoyer de l’électricité de l’Espagne au Maroc, cela a commencé à changer en 2019.

    La société britannique Xlinks a également annoncé son intention d’exporter de l’énergie du Maroc vers le Royaume-Uni. Le plus long câble électrique sous-marin au monde .. La liaison de 3 800 km transporte l’énergie des centrales éoliennes et solaires privées capables de produire 10,5 GW d’électricité.

    Cependant, les réglementations qui donnent la priorité aux exportations d’énergie propre vers l’Europe pourraient entraîner une dépendance à l’énergie au charbon pour les besoins nationaux, a-t-il déclaré. rapport Selon la Fondation Heinrich Böll, une ONG membre des Verts allemands. En outre, le processus de production d’hydrogène vert à forte intensité d’eau peut accroître la pression sur les ressources en eau déjà rares du Maroc.

    L’hydrogène vert Souvent appelé « nouveau pétrole », il est produit en décomposant des éléments dans l’eau à l’aide d’une électrolyse alimentée par des énergies renouvelables. Il faut 9 litres d’eau pour produire 1 kg d’hydrogène. L’hydrogène pur peut être utilisé comme source d’énergie et pour le stockage et le transport d’énergie.

    Le ministère marocain de l’Énergie prévoit que le pays sera en mesure de capter 4% du marché mondial de l’hydrogène à l’avenir. Cependant, la production d’hydrogène vert n’a pas encore commencé et le partenariat germano-marocain appelé Power-to-X a été suspendu en raison de tensions diplomatiques entre les deux pays. Pendant ce temps, l’Arabie saoudite essaie de prendre pied sur le marché des exportations de carburants propres et a commencé la construction. Une usine d’hydrogène de 5 milliards de dollars dans la nouvelle métropole, Neom.

    Ce carburant est recherché comme une solution à l’industrie décarbonée, qui est difficile à convertir en électricité, a déclaré Baukebaumann, directeur du bureau de Rabat de la Fondation Heinrich Bell. ” [hydrogène vert] Et ça viendra. La question est de savoir à quelle vitesse, dans quel pays et quelle technologie vous utilisez. « 

    Le dividende de l’énergie propre échappe aux citoyens marocains Lien source Le dividende de l’énergie propre échappe aux citoyens marocains.

    California News, 15/10/2021

  • Gazoduc Maghreb – Europe : le Maroc joue ses dernières cartes

    Gazoduc Maghreb – Europe : le Maroc joue ses dernières cartes dont la visite en Algérie de la ministre espagnole Teresa Ribera.

    Les événements s’accélèrent au niveau de dossier de gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne en gaz via le Maroc. alors que l’Algérie semble déterminée à mettre fin à ce transit, le Maroc tente de se rattraper en faisant appel à le médiation espagnole.

    Suite aux dernières tensions entre les deux pays voisins, l’Algérie a décidé de cesser de fournir le gaz naturel à l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe. ainsi, le Maroc sera privé de gaz algérien à compter de 1er novembre prochain, selon ce qu’a rapporté l’agence Reuters vendredi dernier.

    « Nous avons convenu avec les amis espagnols de les approvisionner en gaz naturel via le gazoduc Medgaz », a-t-il déclaré lors d’une entrevue avec le presse. cependant, les inquiétudes commencent déjà à se ressentir, notamment de côté marocain.

    Les dernières cartes du Maroc

    Selon le quotidien espagnol el pais, cette situation a conduit Rabat à négocier avec Madrid une solution pour sécuriser les alternatives à le résiliation du contrat qui permet la fourniture de gaz à l’Espagne via le gazoduc Maghreb-Europe (GME) et qui alimente également ce pays.

    Plus loin encore, le Maroc négocie actuellement avec l’Espagne une autre alternative ; il s’agit d’une possibilité de se faire livrer de gaz à partir de l’Espagne. selon une source espagnole citée anonymement par le même journal, « le Maroc pourrait demander à l’Espagne d’envoyer de gaz par le gazoduc Maghreb – Europe (GME) dans le sens inverse ».

    Cela dit, cette même source affirme que l’Espagne redoute le réaction de Paris quant à cette alternative, d’autant qu’il s’agit de gaz qu’expédie l’Algérie vers le péninsule. « nous ne savons pas comment l’Algérie réagira si l’Espagne est d’accord », indique-t-on encore.

    Le ministre de le transition écologique espagnole en visite en Algérie

    En tout cas, l’Espagne est déterminée à garder intact l’approvisionnement en gaz depuis l’Algérie. dans cette optique, le troisième vice-présidente et ministre de le transition écologique et de défi démographique espagnole, Teresa Ribera, devra arriver ce vendredi à paris pour rencontrer les autorités algériennes.

    Ces rencontres devront porter que le recherche d’une solution à le fermeture de gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui traverse le Maroc et que l’Algérie envisage de fermer dès ce premier novembre, date à laquelle prend fin le contrat de 25 ans qui garantit l’approvisionnement et les accords tripartites.

    Par ailleurs, il convient de noter que l’arrêt de gazoduc Maghreb-Europe peut causer d’énormes dommages au Maroc. en effet, rabat obtient entre 50 et 200 millions d’euros par an de « droits de passage », un chiffre qui varie en fonction de montant expédié.

    Et, en plus, il garde 800 millions de mètres cubes par an de gaz d’Algérie à un prix stable. ce gaz est utilisé pour alimenter les centrales à cycle combiné de Tahaddart (dans le région de Tanger) et d’Ain Beni Mathar (à Oujda, dans l’est de pays). ces centrales couvrent environ 10 % de le production électrique marocaine.

  • L’Algérie abandonne le gazoduc qui passe par le Maroc

    L’Algérie abandonne le gazoduc qui passe par le Maroc. Selon « deux sources gouvernementales et une au sein de Sonatrach », citées par l’agence Reuters

    AA/Alger/Aksil Ouali

    L’Algérie ne devrait pas reconduire le contrat du gazoduc Maghreb-Europe (GME) avec le Maroc. La décision semble être définitivement tranchée du côté algérien, cinq jours avant l’expiration de ce bail qui arrivera à terme le 31 octobre prochain. C’est ce qu’a rapporté, ce mardi, l’agence Reuters, en citant « trois sources ayant une connaissance directe du dossier : deux gouvernementales et une au sein de Sonatrach ».

    Le gazoduc qui alimente l’Espagne, et bénéficie aussi au Maroc, ne devrait pas être fonctionnel à partir du 1er novembre 2021. Et cela en dépit de la volonté des autorités marocaines qui ont souhaité, l’été dernier, de voir le contrat avec l’Algérie reconduit. Mais la crise diplomatique entre les deux pays a compliqué toute négociation. Du côté Algérien, on dénonce « des actes hostiles » et « des provocations » de la part du Royaume marocain.

    Le 21 août dernier, rappelons-le, des sources algériennes, citées par la presse locale, avaient qualifié de « mensonges » les propos d’Amina Benkhadra, directrice de l’Office marocain des hydrocarbures, qui faisait état quelques jours plus tôt de la volonté de son pays de maintenir le gazoduc fonctionnel au-delà du 31 octobre 2021.

    En tout cas, l’option du non-renouvellement de ce contrat était dans l’air depuis plusieurs semaines. Il y a quelques jours, le Président Abdelmadjid Tebboune, interrogé à ce sujet par des journalistes, avait laissé planer le suspense. « On verra d’ici là », avait-il déclaré. Mais les dernières sorties des hauts responsables algériens, dont le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, laissaient entendre que le choix des autorités algériennes était déjà fait.

    Ces dernières misaient sur le renforcement des capacités de l’autre gazoduc qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, sans passer par le Maroc, en l’occurrence le Medgaz, dont la capacité, estimée à 8 milliards de mètres cubes actuellement, sera portée à 10.5 milliards avant fin novembre. Le GME, quant à lui, permet un transport de 13,5 milliards de mètres cubes du gaz.

    Des assurances pour l’Espagne

    Selon Reuters, les experts ne cachent pas leurs inquiétudes concernant les conséquences de l’arrêt du GME sur l’approvisionnement de l’Espagne du fait « des problèmes techniques liés aux projets algériens d’extension de la capacité du gazoduc Medgaz ».

    Mais les responsables algériens, cités par l’agence, tentent de rassurer. « Un haut responsable du gouvernement algérien affirme qu’en cas de perturbation, l’Algérie utiliserait des navires pour transporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l’Espagne », rapporte la même source.

    Et d’ajouter : « Les analystes disent que cela signifierait que Sonatrach devrait affréter plus de navires, alimentant de nouvelles hausses des prix du GNL en raison des tarifs d’expédition ayant plus que doublé par rapport au début du mois ».

    Pour rappel, le ministre algérien de l’Énergie avait reçu l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Morgan, et l’a assuré de « l’engagement total de l’Algérie de couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz ».

    Et le 30 septembre, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares Bueno, s’est dit « rassuré » à l’issue d’une visite à Alger où il a rencontré notamment le Président Abdelmadjid Tebboune.

    Anadolou

  • Un des articles derrière la plainte du Maroc contre L’Humanité

    Un des articles derrière la plainte du Maroc contre L’Humanité. Cybersurveillance. Au Maroc, les yeux du pouvoir font aussi les profits de sociétés européennes.

    Son titre : « Cybersurveillance. Au Maroc, les yeux du pouvoir font aussi les profits de sociétés européennes ». Il a été rédigé par la journaliste franco-algérienne Rosa Moussaoui, considéré au Maroc comme ennemi juré du Makhzen, le pouvoir profond qui dirige le royaume. Il fait partis des articles cités dans la plainte déposé par les autorités marocaines contre le journal communiste L’Humanité.

    Cybersurveillance. Au Maroc, les yeux du pouvoir font aussi les profits de sociétés européennes
    Vendredi 30 Juillet 2021
    Rosa Moussaoui
    Le royaume use depuis longtemps, contre journalistes et opposants, des outils de cybersurveillance que des entreprises européennes ont complaisamment mis à sa disposition.

    Qu’il paraît loin, le temps des mouchards, des moukhabarat trop voyants et des concierges fouillant les poubelles en quête de documents ou de déchets compromettants… Les révélations de Forbidden Stories, d’Amnesty International et d’un consortium de 17 médias internationaux sur le système d’espionnage mondial développé par la société israélienne NSO ont mis en lumière, s’agissant du Maroc, le recours à des techniques très sophistiquées de cybersurveillance, par-delà les frontières. Mais, à l’intérieur du pays, les yeux du pouvoir scrutent depuis bien longtemps les moindres recoins de la vie des journalistes, des opposants, des défenseurs des droits humains, en recourant à des outils numériques qui se sont adaptés en permanence aux parades mises en place par les cibles pour se prémunir de ces intrusions.

    Mena Media Consulting était en réalité une société de surveillance

    En fait, le pouvoir et sa police ont investi ce terrain stratégique voilà bientôt deux décennies. Dès 2004, un Saoudien, Othmane Al Omeir, connu pour ses amitiés royales et pour ses interviews, calées par Riyad, de George Bush, Margaret Thatcher ou Jacques Chirac, fondait, au Maroc, une société baptisée Mena Media Consulting, passée, ensuite, entre les mains de Fouad El Himma, ami intime et influent conseiller de Mohammed VI. « Il s’agissait alors de créer un écosystème médiatique pour contrecarrer le traitement par la presse indépendante des réalités marocaines », se souvient Aboubakr Jamaï, fondateur du Journal, un titre emblématique fermé par le pouvoir en 2010, cible dans son exil français du logiciel espion Pegasus. Mais cette entreprise ne s’en tenait pas aux activités de conseil en communication et en relations publiques mentionnées sur ses cartes de visite. Elle était en contrat avec le ministère de l’Intérieur pour des missions de surveillance sur les réseaux sociaux. Un expert marocain, familier des stratégies numériques, avance sous couvert d’anonymat que Mena Media Consulting « outrepassait la simple agrégation d’informations publiques » pour procéder à « du fichage et du profiling des activistes s’exprimant sur des blogs et des réseaux sociaux ». Dans un article publié en 2015, le journaliste Omar Radi, qui purge actuellement une peine de six ans de prison, avait, lui, épinglé cette entreprise pour son fonctionnement opaque et ses « ardoises fiscales ».

    Mena Media Consulting a opéré pour le ministère de l’Intérieur au moins jusqu’en 2014, date à laquelle le français Digimind, spécialisé, entre autres, dans la « social media intelligence », et qui se flatte de disposer d’une « technologie inégalée, facilitant l’écoute et l’analyse du Web et des réseaux sociaux », était pressenti pour reprendre ces activités. Contactée par l’Humanité, cette entreprise confirme aujourd’hui qu’elle est implantée à Rabat pour des activités de « veille stratégique sur Internet et sur les réseaux sociaux », tout en assurant qu’elle ne peut pas « donner de détails sur les activités de (ses) clients, qu’ils soient privés ou publics ».

    Cette externalisation des activités de surveillance dans les espaces virtuels est contemporaine des efforts déployés sous le règne du sulfureux Abdellatif Hammouchi, qui cumule depuis 2015 les fonctions de directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale et celles de patron de la Direction générale de la surveillance du territoire, pour doter l’appareil sécuritaire de nouvelles armes technologiques. En se posant en partenaire incontournable de la France et de l’Union européenne sur le terrain de la lutte antiterroriste, cet homme fort du régime a concentré entre ses mains un pouvoir démesuré. Et des outils de cybersurveillance, de piratage, d’intimidation et de répression que ses services ont massivement retournés, dès 2011, contre la presse indépendante et l’opposition.

    Lire la suite depuis la source : L’Humanité

  • Plainte Maroc-L’Humanité: Résumé du 1er jour d’audience

    Plainte Maroc-L’Humanité: Résumé du 1er jour d’audience. Une question hantait cette audience de fixation : un État peut-il se faire passer pour un particulier et attaquer en diffamation ?

    Un résumé de l’audience de ce jour devant la 17ème chambre du tribunal de Paris, où Patrick Le Hyaric comparaissait pour L’Humanité suite à la citation directe en diffamation déposée par le Royaume du Maroc pour l’un de mes articles.

    L’accumulation des plaintes déposées par le royaume du Maroc contre des médias (L’Huma, Le Monde, Mediapart, plusieurs antennes de Radio France, Forbidden Stories etc.) avait quelque chose de kafkaïen, de vertigineux.

    Cette énumération de titres appelés à la barre disait à elle seule la volonté manifeste de réduire au silence des médias qui n’ont fait que publier des informations d’utilité publique.

    Une question hantait cette audience de fixation : un État peut-il se faire passer pour un particulier et attaquer en diffamation ? Non, répond clairement la jurisprudence d’ailleurs citée par le ministère public.

    Le procureur a fait part de son intention de « soulever l’irrecevabilité dans l’ensemble de ces affaires ». Pour trancher sur la recevabilité de ces plaintes destinées à ouvrir des procédures bâillons, une nouvelle audience a été fixée au 6 décembre.

    Source: Rosa Moussaoui

  • Israël : On ne sait pas quand le Maroc va nommer un envoyé

    Israël : On ne sait pas quand le Maroc va nommer un envoyé. Govrin nie avoir connaissance de l’utilisation par le Maroc de drones contre le Front Polisario au Sahara Occidental.

    Israël soutient les négociations directes entre les parties impliquées dans le conflit du Sahara Occidental, a déclaré le nouvel ambassadeur au Maroc, David Govrin.

    Il a poursuivi en niant avoir connaissance de l’utilisation par le Maroc de drones contre le Front Polisario au Sahara.

    Govrin a refusé de répondre aux questions des journalistes sur l’achat présumé par Rabat du logiciel d’espionnage israélien Pegasus, en disant : « Je préfère ne pas répondre à cette question ».

    Le Maroc et Israël ont rétabli leurs liens en décembre de l’année dernière après que les États-Unis aient accepté de reconnaître la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental. A ce jour, cependant, le Maroc n’a pas nommé son envoyé à Tel Aviv.

    Interrogé sur la date à laquelle cela se produirait, Govrin a déclaré : « Il n’y a pas de date précise, mais comme on le sait, j’ai été nommé il y a deux semaines comme ambassadeur d’Israël au Maroc, et nous espérons que le Maroc nommera bientôt son ambassadeur. »

    Le Maroc est en conflit avec le groupe indépendantiste Polisario soutenu par l’Algérie au sujet du Sahara occidental depuis 1975, après la fin de l’occupation espagnole. Il s’est transformé en une confrontation armée qui a duré jusqu’en 1991 et s’est terminée par la signature d’un accord de cessez-le-feu.

    Rabat insiste sur son droit de gouverner la région, mais a proposé un régime autonome au Sahara occidental sous sa souveraineté, mais le Front Polisario veut un référendum pour laisser le peuple déterminer l’avenir de la région. L’Algérie a soutenu la proposition du Front et accueille des réfugiés de la région.

    Le cessez-le-feu de 1991 prend fin

    En lançant l’opération (l’opération de Guerguerat, ndlr), le Maroc « a gravement compromis non seulement le cessez-le-feu et les accords militaires connexes, mais aussi toute chance de parvenir à une solution pacifique et durable à la question de la décolonisation du Sahara occidental », a déclaré Brahim Ghali, chef du Front Polisario, dans une lettre adressée à l’ONU.

    MEMO, 26/10/2021