Catégorie : Maroc

  • Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience

    Tourisme: la Tunisie et le Maroc attendent 2022 avec impatience. À l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose : la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de vingt ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne. « 2021 est mieux que 2020. Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1 000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout français, allemands et italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ». Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    Avec un hôtel rempli à 30 %, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout. La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 (année catastrophique avec une régression de 80 %), on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11 % cette année », confirme Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Également dépendant du secteur, le Maroc a connu, après la réouverture des frontières mi-juin, une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

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  • Du gaz algérien réexporté depuis l’Espagne vers le Maroc

    Du gaz algérien réexporté depuis l’Espagne vers le Maroc. si Madrid doit fournir au Maroc le gaz dont il a besoin, il faut renverser les systèmes, ce qui demandera du temps et de l’argent.

    La réalité des besoins des peuples semble reprendre le dessus sur les aspirations des dirigeants dans la région. En effet, c’est à travers un tour de passe-passe de gazoducs que du gaz algérien terminerait sa course, malgré la rupture du GME, chez le voisin de l’ouest.

    Selon des sources médiatiques locales, l’Espagne pourrait acquérir des quantités plus importantes de gaz algérien afin d’en réexporter une partie pour répondre aux demandes du marché marocain. Cependant, une telle stratégie nécessiterait des dépenses financières importantes dans les canalisations nécessaires à l’acheminement du gaz.

    L’Algérie, qui approvisionnait jusqu’à présent le marché espagnol via le Maroc, a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’elle commencerait à transférer ses approvisionnements en gaz à ses clients européens via le réseau Medgaz, plutôt que le gazoduc conventionnel Maghreb Europe.

    Le Maroc n’aurait plus rien à payer, puisqu’il avait précédemment perçu des redevances d’un montant de 0,5 milliard de mètres cubes de gaz, soit la moitié de la consommation totale du pays. Le 31 octobre, le contrat d’utilisation du gazoduc Maghreb Europe expirera.

    Actuellement, de puissantes stations de pompage acheminent le gaz algérien via le Maroc puis vers l’Espagne ; mais, si Madrid doit fournir au Maroc le gaz dont il a besoin, il faut renverser les systèmes, ce qui demandera du temps et de l’argent.

    Il n’est pas clair si l’Algérie sera prête à livrer du gaz supplémentaire à l’Espagne afin de faciliter une telle transaction. Le Maroc, quant à lui, sera tenu d’acheter du gaz au prix du marché international, plutôt qu’au prix réduit préalablement convenu.

    Les prix du gaz et du pétrole sont au plus haut depuis deux ans et le baril est estimé atteindre 150 dollars US fermement durant les 12 mois à venir selon les observateurs. La demande a repris sérieusement et cette manne représente une bouffée d’air frais pour l’Algérie qui a vivait de ses réserves durant la pandémie et a refusé toute aide du FMI.

    Pour rappel, la dette extérieure du Royaume du Maroc atteindra 100 % de son PIB dans un avenir proche compte tenu des facteurs extérieurs, selon les analystes.

    Salima Morsli

    Aldjazair.org, 21/10/2021

  • La prostitution au Maroc : La loi d’un silence pas comme les autres

    La prostitution au Maroc : La loi d’un silence pas comme les autres. Au-delà de ses 16 ans et de ses talons, Aicha se batifole dans sa courte djellaba rouge.

    La prostitution est un métier, certes, pas comme les autres. Vendre son corps pour des fins commerciales n’est point décent. Toutefois, plusieurs facteurs interviennent. Au Maroc, le taux de prostitution a grimpé ces dernières années de façon frappante. A travers une série d’exemples, découvrez des faces cachées du phénomène social, des notions camouflées et des pensées travesties … A vous.

    Caste aisée, merci prostitution …

    « Tignasse blonde au vent, démarche gracieuse d’une Marilyn Monroe de ces temps, des regards furtivement lancés en quête d’une proie à la hauteur, Shéhérazade s’apprête à inaugurer sa soirée. Tout coule de source pour la jeune demoiselle de 26 ans. D’un air faussement indifférent, elle réussit à accrocher le regard de Yacine. Le jeune Alain Delon version Maarif ne perd pas de temps. Ils se dirigent illico presto à son appartement luxueux à bord de sa Mercedes. Quelques paroles échangées une fois arrivés, formelles certes, le couple passa à l’action et Shéhérazade fit monter son partenaire au septième ciel. Le coup du coup : 4000 DHS avec préliminaires très avancés accompagnés d’une fellation… »

    Les Twins du Maarif représentent le lieu sacré des bonnes affaires. Les prostitués les plus chics s’y offrent de temps en temps des shoppings d’hommes. Le « triangle d’or » casablancais rejoint également la mise. Les boutiques se font un plaisir de guetter ces femmes devenues du jour au lendemain une clientèle d’une bonne fidélité. Seules ou accompagnées, elles n’hésiteraient guère à s’acheter une Chopard à 40000 DH, la traditionnelle « medem’ma », ou plus encore les accessoires sexy dont le prix peut infiniment s’élever. Tout cela se passe sous le regard hagard du payeur. En un clin d’œil, elles arrivent à se faire choyer tout en choyant le vendeur. Ces clins d’œil ou ces moues sont un laissez-passer, un code entre la prostituée et le vendeur qui comprend parfaitement ce qui se passe.

    Le quartier Maarif est l’un des quartiers qui abrite la crème des prostituées. Quelques uns de ses appartements chics se convertissent parfois en lieux de folies sexuelles. « S’envoyer en l’air » est devenu un business implacable dans notre pays. L’industrie du sexe est désormais un commerce pas comme les autres. Les soirées casablancaises incarnent ainsi le moment propice pour plusieurs personnes ayant comme seules ressources ou pas, les nuits chaudes de plaisirs pas toujours partagés. Est-ce les seules ressources ou pas ? Telle est la question… Plusieurs prostituées jouissent d’un niveau favorable. Pourtant, elles choisissent un destin qui ne leur appartient pas. Ici, plusieurs facteurs peuvent intervenir : frustration, manque d’affection (ou excès ?), inceste… De belles femmes se retrouvent en effet accrochées aux griffes d’un quotidien conjugué à tous les temps. D’une autre part, on trouve des richards errants, en quête infinie et indéfinie de l’introuvable. « Je reconnais que je me suis tapée les piliers de la jet-set casablancaise. J’exerce mon métier librement et la police n’a pas à se mêler de ce que je fais. J’ai des clients fidèles qui m’évitent tout problème avec les flics » assure Sofia, jeune femme de 28 ans et « ancienne combattante » dans le domaine. On lui promet de ne pas révéler les quelques personnes connues qu’elle a citées. Motus et bouche cousue… Néanmoins, elle ne put s’empêcher de noter les risques courus et les dangers du domaine.

    Jeunesse en déperdition, les mineurs …

    « Au-delà de ses 16 ans et de ses talons, Aicha se batifole dans sa courte djellaba rouge. A la recherche d’un plaisir furtif, les hommes en quête de chair fraîche ne se font pas rares. 23h du soir, place Verdin, la petite Aicha chassa sa première victime. Le quadragénaire d’apparence modeste lui fila 20 DHS et la jeune fillette l’emmena à un vieil immeuble. Craignant les estafettes de polices qui rôdent à longueur de nuit, la course contre la montre s’annonça. Soulevant d’un mouvement expert sa djellaba, la petite Aicha espérait accomplir son devoir dans un temps record. Anxiété oblige… »

    La jeune Aicha reflète l’exemple de milliers d’enfants dans notre pays. Au lieu de passer ses premières années à s’instruire, elle cherche à se faire de l’argent en courtisant son petit corps chétif. Faute de pauvreté, de déscolarisation, de maltraitance…, la prostitution des mineurs n’évolue que davantage. A Marrackech, ce phénomène trouve un terrain fertile. Quelques touristes se dirigent à la ville ocre juste pour goûter aux délices de ces chairs si chastes. Une poignée de sous pourrait faire l’affaire. A Casablanca, les chiffres de mineurs prostitués battent le record. En effet, la misère y est bouleversante et la déperdition des rapports familiaux y est navrante.

    Pourtant, la prostitution des mineurs reste un tabou. Les nouvelles associations et campagnes de sensibilisation n’ont pas changé grand-chose. Les MST se propagent entre nos jeunes enfants et le Sida se crée dès lors un territoire concret en rongeant plusieurs vies. La plupart des jeunes n’exigent pas de protection. Est-ce un choix ? Leur jeune raisonnement s’absente le temps d’une passe pour des fins… sexuellement commerciales ! Des fins qui pourraient malheureusement leur arracher la vie, une vie qui vient de s’inaugurer.
    Le cas des mineurs qui errent à longueur de temps pour dénicher une victime est nettement considérable. Ces gens appartiennent souvent à une caste sociale très détériorée qui les pousse à accepter l’inacceptable. Quant aux chassés-croisés avec les estafettes de police, c’est une autre histoire. Les courses les fuyant peuvent arriver à six par nuit. Leur anxiété n’est égale à rien au monde. Parfois, les policiers se font tolérants… Avec quelques dirhams, ils seraient cléments. Le prix du prix : une vie brisée, un avenir abîmée. Scandaleuse omerta !

    Les « Khalijis », source intarissable …

    « Chou baddak habibi ? »… la sulfureuse Siham, alias Doha pour ses clients, tous Moyens orientaux, se pliait à quatre pour plaire à sa toute nouvelle conquête, Fahd. Avec son expérience incontestable dans le métier et son savoir-faire, elle a su se forger une réputation au sein des « Hwalas » (les Moyens Orientaux) abonnés à notre pays. Ses 36 ans n’ont rien changé du charisme de la toute jeune fille. Avec sa chevelure noire ébène, son allure majestueuse et sa grâce orientale, elle pouvait en un claquement de doigt tout avoir de son nouveau quinquagénaire. La soirée s’annonçait prometteuse puisque ce dernier avait invité quelques amis à sa petite villa. Au menu : un festin magique avec comme bonus des déhanchés de la jolie Doha sur les rythmes d’une musique enivrante. Tous les plaisirs y seraient compris… »
    C’est devenu monnaie courante. Les Moyens Orientaux se sont bel et bien forgé la réputation de « dépenser sans compter » dans notre pays. Appréciant les chaudes filles marocaines, « les Hwalas » (spéciale appellation pour les « Khalijis ») chouchoutent nos jeunes femmes, avides d’argent et de vie aisée. Contre des plaisirs sexuels variant entre 3000 DHS et 15000 DHS (dépassables), ces dernières omettent complètement leurs familles, leur entourage et se laissent aller. Quoique la plupart des prostituées estiment que le marché n’est plus une source certaine. Les Moyens Orientaux ne sont plus aisés comme avant et d’autres se font passer pour des richards alors qu’ils n’ont pas le moindre sou.

    Enrôlant Haroun al-Rachid, calife des Mille et une Nuits le temps d’une nuit, les Moyens Orientaux viennent en quête de fantasmes souvent orientaux. A Rabat, le café « Chamiyat » est la destination de tous les intéressés. Plusieurs filles s’y entassent à la recherche d’un « Walid Ibn Talal » ou d’un « Zayed Al Nahyan ». Sinon, elles se dirigent à gogo à l’avenue Fal Ould Oumeir, avenue phare des boutiques les plus chics et des « Khalijis » les plus cyniques. Ces derniers affichent de plein gré leur accent moyen oriental, leur portable dernier cri et leur voiture hors de prix. Yeux ronds devant tant de confort, nos pauvres marocaines n’hésitent pas à se lancer dans l’aventure et à offrir leur corps dans un plat d’or. Sachant d’ores et déjà leur point faible, les « Hwalas » titillent leur point G, qu’est leur besoin d’argent, et tirent ainsi profit de la situation. « Donnant donnant », telle est l’équation.
    Par ailleurs, un petit hic s’impose : qui dit « vouloir garder » la source de l’argent dit « devoir entretenir » le socle rare. Dans ce cas-là, le corps s’offre les plus belles des gâteries. Une manucure par-ci, une coloration par là, des massages, des bronzages des shoppings en passant par des liftings, rien ne doit être négligé. Professionnalisme oblige… Ainsi, déplumer le visiteur des pays du Golfe est un objectif cible. Bijoux, vêtements chics, produits cosmétiques, compte en banque, appartement, voiture… Telle est la visée de nos belles petites marocaines ahuries devant tant de fortune. A quand la fin du cauchemar ?! Pas d’indices…

    La prostitution masculine : le ballet des hommes masqués…

    « Le jeune Amine de 19 ans est un jeune bachelier tout neuf. Il incarne le je-m’en-foutisme par excellence. « Je suis une p****… J’exerce la prostitution pour survivre… rien ne m’empêche de vivre ma vie normalement. C’est un métier comme les autres. Je n’ai aucun complexe et j’assume ce que je fais ». Telles étaient les paroles de Amine qui se présente chaque soir au Boulevard d’Anfa afin de se faire piocher par un ou une cliente. Cherchant vainement du travail (niveau baccalauréat ?!), il s’adonna à ce métier qui rapporte plus que tout autre. Femmes, hommes mariés, divorcés, homosexuels, hétérosexuels ou encore bisexuels, le jeunot fait tout à tous. Il a pu ainsi louer un petit studio, quitter la maison des parents noyés dans une misère accablante et s’offrir un niveau de vie meilleur, mais pas idéal … il a un rendez-vous avec un client qui est devenu un ami à lui après maintes rapports. Avec quelques 150 DH jusqu’à 1000 DH négociables, Amine ne perd jamais le sourire… ou presque. »

    C’est simple. A présent, on peut voir un jeune garçon faire « la p**** » dans le boulevard sans que cela ne nous paraisse inapproprié. La prostitution masculine a en effet évolué dans un temps record. On revient toujours aux mêmes facteurs : jeunesse perdue, misère, maltraitance… Actuellement, on peut trouver des hommes exerçant ce métier et assumant leur existence. Se ressourçant du domaine, ils se font des clients et gagnent ainsi leur vie, souvent nocturne. Autrefois, dès qu’on entendait parler d’un garçon qui se prostitue, on pensait aussitôt qu’il est homosexuel. Détrompons-nous … Nos jeunes prostitués ont compris les règles du jeu et affichent ainsi une grille toutes options. Homosexualité, hétérosexualité et bisexualité s’associent désormais afin de satisfaire tous les désirs.
    Ces jeunes « travailleurs de sexe », comme les a nommé Othmane Mellouk, président de l’ALCS de Marrakech, se trouvent souvent dans des bars, des cabarets, des hôtels ou encore des boîtes de nuit. Dans ce cas-là, les videurs ont le dernier mot. Pour les laisser entrer faire la chasse, un billet de 100 DHS est vivement exigé. Toutefois, la violence est nettement palpable chez ces hommes. Compétitions et malentendus vont de pair dans ce cas-là. Les MST ne sont également pas épargnables. En effet, comme déjà noté les protections ne sont pas d’envergure et les maladies sexuellement transmissibles se font une joie à l’idée de tâter plusieurs terrains. Ainsi va la vie… Ainsi se dessine la cruauté d’un destin pitoyable…

    Bonjour,
    Je suis français je travail au maroc c’est vrais c’est immonde ce qui ce passe laba derrière les façades d’un pays qui veut ce dire moderne, de voir tous ses gosses dans les rues livrées à eux même et bien sur à tous ces pourrit européen comme marocains d’ailleurs ce servir d’eux c’est abjecte j’aime vraiment ce pays pour tout la culture l’art les gens mais vraiment je pense qu’il faut passer à l’aire du grand nettoyage politique remetre des règles et cette fois les respecter sinon les inégalités ce feront de plus en plus grande et rien ne pourras arrêter la fuite en avant vers toute ces déviances. salutations

    Jeunes du Maroc, 26 – 05 – 2007

  • Maroc : Pour qui « roule » Akhannouch?

    Maroc : Pour qui « roule » Akhannouch?. L’Ordre auquel il appartient est un ordre actif et pesant au niveau planétaire: Rassemblement Maçonnique International.

    Il y a quelques jours, le Premier ministre du Maroc, Aziz Akhannouch, défiait ses adversaires, à l’intérieur et à l’extérieur du royaume : « Avant de parler de moi, il faudrait me connaître et connaître mon parcours». Dont acte.

    Nous sommes le vendredi 20 juin 2008, à l’Hôtel «Grande-Bretagne», à Athènes, Grèce. Le marocain Aziz Akhannouch, qui cumule plusieurs hautes fonctions, officielles et maçonniques, finit de mettre sa cravate et quitte la suite qu’il s’est payé. Il presse le pas. Il a des personnalités de marque à rencontrer.

    Il est à cette date Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, Président de la Région Souss-Massa-Draa, Administrateur de la Fondation « Académia » et Membre de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’Environnement au Maroc. Il est aussi à la tête de plusieurs entreprises, dont certaines, spécialisées dans les carburants, cumulent scandales et affaires judiciaires, pour lesquels il possède l’art de se tirer d’affaire.

    Ce jour-là s’ouvrait le IIe Rassemblement Maçonnique International d’Athènes sous le thème « Construire l’Europe, Construire le Monde ». Le rassemblement va durer jusqu’au lundi 23 juin 2008.

    Akhannouch est placé en haut du protocole, pratiquement en seconde position des invités de marque, derrière son ami, Vassilios Patkas, Grand Maître de l’Ordre Maçonnique International «Delphi». C’est dire combien est important pour l’Ordre la position d’Akhannouch, lequel va être investi de missions plus ponctuelles en Afrique, dans une autre coquille, un autre emballage, comme nous allons le décrire.

    Homme des réseaux

    L’Ordre auquel appartient Akhannouch est un ordre actif et pesant au niveau planétaire ; là, il ne s’agit plus de maçonnerie « bleue », mais d’une maçonnerie active et influente. Les objectifs tracés renseignent sur les dispositions de cette loge active. « L’Ordre Maçonnique International «Delphi», considérant que l’actuel état du monde, la modernité de ce début du XXIe siècle, incitent aux francs-maçons de s’investir dans la réflexion et l’action à l’égard des multiples développements que le progrès établit à l’intérieur de la civilisation ».

    Le IIe Rassemblement Maçonnique International est composé de 170 obédiences maçonniques adogmatiques, représentant 57 pays de tous les continents, sont invités afin de réfléchir collectivement et de travailler à l’échelle mondiale.

    Comprendre que l’activité politique de cette loge sera décisive, bénéficiant de réseaux dans pratiquement toutes les régions où elle procède. D’où l’intérêt de mieux connaître cet ancien ministre inamovible, qui s’est longtemps considéré en « terrain conquis » lorsqu’il siégeait au ministère de l’agriculture (et le haschisch qui en découle), résistant pendant quinze années au départ de tous les gouvernements, défiant et balayant les islamistes les uns après les autres.

    Son pouvoir est plus haut que la DGED et la DGST, services de renseignements avec lesquels il est intimement lié. Son véritable pouvoir, il le détient des réseaux maçonniques transnationaux. Son lobbying est de même très étendu. Propriétaire de nombreux journaux, il est intraitable pour soigner son image et ternir celle de ses concurrents, quitte à utiliser les gros moyens. Chaque année, le Ministère de l’Agriculture –qu’il « gérait » de manière quasi-autonome avec les deux services cités – achetait plusieurs millions de dirhams de publicité massive dans tous les journaux du pays. Si jamais un journal se permet de critiquer Akhannouch, ou de critiquer son plan Maroc Vert, il se voit immédiatement couper les publicités et également les publicités de la holding Akwa. En 2017, il attaque en justice 3 journalistes du site d’information Badil pour l’avoir critiqué. Il exige qu’ils lui versent 1 million de dirhams.

    Le Palais le considère autant comme un outil de propagande intéressant que comme un relais à l’international, grâce justement aux réseaux maçonniques très développés à l’intérieur du Maroc et à l’étranger.

    Aujourd’hui, les avancées des loges et leur pouvoir croissant se signale aussi par le biais des « Rehfram », le rendez-vous des francs-maçons d’Afrique au Maroc. Les loges siègent sous le nom rassurant des Rencontres humanistes et fraternelles d’Afrique francophone et de Madagascar (Rehfram). Les forum à huit clos des Rehfram se tiennent en secret et permettent notamment d’aborder des questions d’actualité. Souvent les décisions sont prises dans les loges avant de passer aux Parlements et aux gouvernements africains. Si on comprend l’efficacité de ces réseaux, on pourrait aussi comprendre la mainmise des Marocains sur les instances de la CAF, par exemple, et leur pouvoir omnipotent sur les rouages du sport en Afrique.

    Au Maroc, le pouvoir des loges est un État dans l’État
    Au cœur de ce pouvoir occulte, la Grande Loge du Maroc, une obédience amie du Grand Orient de France avec lequel elle est liée par traité d’amitié. La Grande Loge du Maroc a fêté son 48e anniversaire, c’est dire combien elle est implantée et puissante au pays de Sa Majesté, et combien elle se porte bien. Elle est actuellement en voie de réalisation de ses objectifs, se consolide de mieux en mieux par rapport à ses structures internes et ses relations extérieures. Historiquement, la Grande Loge du Maroc est la principale obédience nationale.

    Kamel Fahdi, un des pontifes des loges marocaines, avouait récemment avoir confiance en l’avenir, car « les jeunes sont porteurs de changements et s’orientent de plus en plus vers les écoles de pensées philosophiques, spiritualistes, dont ils étaient longtemps privés. Nous pensons que la franc-maçonnerie répond à ce besoin libérateur des dogmes et des archaïsmes inhibant et inadaptés à notre temps. Nous observons déjà depuis quelque temps une demande accrue de postulants femmes et hommes aussi bien auprès de la Grande Loge féminine du Maroc (GLFM) que de la Grande Loge du Maroc. La Grande Loge féminine du Maroc est également membre actif de la Conférence des puissances maçonniques africaines et malgaches (CPMAM) au même titre que la Grande Loge du Maroc ».

    La maçonnerie marocaine, qui existe depuis la moitié du XIXe siècle au Maroc, bénéficie d’une longue histoire, agrémentée par l’adhésion des rois successifs aux loges marocaines, espagnoles ou française. La qualité de franc-maçon de Moulay Abd al-Hafid — sultan du Maroc de 1908 à 1912 — est avérée. De même que celle de Youssef ben Hassan, père du futur Mohamed V. En 1939, au Maroc, on compte 29 loges francophones.

    En 1972, la « Grande Loge Atlas » deviendra la « Grande Loge du Maroc », qui rassemblera, dans sa période faste, plus de 400 membres, l’élite politique et économique du Maroc.

    Après le « sommeil » des années 1980-1998, les années 2000 rallument les cierges des loges. Le 15 juin 2000, allumage des feux de la « Grande Loge du Royaume du Maroc », à Marrakech, sous les auspices de la Grande Loge française. En 2007 naît la Grande Loge unie du Maroc, en 2008 la Grande Loge féminine du Maroc, en 2016 la Grande Loge nationale marocaine, en 2017, le Grand Orient du Maroc, et en 2018 la Grande Loge mixte du Maroc. Si bien qu’aujourd’hui, la maçonnerie marocaine est le fer de lance de la maçonnerie africaine agissante. Et c’est là un point très important à saisir au vol, car il a ses incidences directes et indirectes sur l’actualité politique et économique de tout le continent.

  • Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an

    Maroc: Cannabis, un marché juteux de 900 millions d’euros/an. Le vendeur gagne 6000 euros par mois, le rabatteur 2500 euros, le gérant jusqu’à 9000 euros/an.

    Un récent reportage réalisé par des journalistes français et diffusé estimait qu’un vendeur de cannabis gagne 6 000 euros par mois, alors que le guetteur ou le rabatteur gagne environ 2500 euros, alors que le gérant de l’affaire peut gagner jusqu’à 9000 euros/an. En Algérie, les chiffres, convertis en dinars, ne sont pas loin. Ces gains faramineux profitent principalement aux Marocains, notamment concernant la revente du cannabis au détail en Algérie, au Sahel et en Europe occidentale.

    Les saisis des douanes marocaines en matière brut ou en argent liquide remplissent les caisses des services secrets, dont principalement la DGED, et servent à entretenir les caisses noirs de Abdellatif Hammouchi pour payer des armées de journalistes, eurodéputés et diplomates un peu partout dans le monde, ainsi que pour accomplir les « sales besognes » et payer les hommes de main et les seconds couteaux.

    Ceci pour le coût financier, et ce que la culture du cannabis rapporte aux Marocains. Le coût social est beaucoup plus gravement élevé : le cannabis est devenu un produit de consommation courante dans beaucoup de pays, comme l’Algérie, la Tunisie, la France, l’Espagne, l’Italie, etc., malgré son interdiction par la législation des pays cités. Les ravages provoqués sont terribles aussi.

    En 2000, on peut estimer à plus de 30% des jeunes d’entre 17-30 ans qui avaient déjà expérimenté l’usage de cannabis. Il n’est que voir les rapports de la police, de la gendarmerie et du MDN pour constater combien le fléau s’est insidieusement introduit dans la société pour la détruire de l’intérieur.

    Le coût social du cannabis, autrement dit le coût que fait supporter le cannabis à la collectivité, dans chaque pays, a été estimé par des experts onusiens à 1 milliard d’euros. Outre les problèmes de santé et d’ordre public posés par sa consommation qui justifieraient l’interdiction de son usage, le cannabis est classé sur la liste des stupéfiants et à ce titre, la détention, la vente, l’importation et la culture de cette drogue sont prohibées par la loi. D’où la mise sur pied de plusieurs services de sécurité pour la traque, la détection et l’interception du cannabis marocain en route vers l’Algérie, ce qui, d’année en année, fait saigner à blanc le Trésor public de l’Algérie.

    Ce marché juteux de 900 millions d’euros/an a crée un univers propre à lui : il a ses codes, ses mots de passe, ses chefs, ses barons, ses fiefs, ses repaires, ses itinéraires, ses caïds, sa mafia, ses banques, et ses stratifications : cultivateurs, acquéreurs (à la source, au Maroc), ses transitaires, ses passeurs, ses dealers, pour arriver aux petits consommateurs (Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Soudan, Egypte, ainsi que l’Europe occidentale, principalement l’Espagne, la France, le Portugal et l’Italie), situé à la berge nord du Maroc et de la Méditerranée, donc « à proximité »).

    L’Express, 21/10/2021

  • Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé

    Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé. Youcef Amrani s’est, jeudi, dans les travaux de la 5 eme session de la Conférence de Pelindaba, tenue en Afrique du Sud.

    L’ambassadeur marocain, Youcef Amrani a été expulsé, jeudi, des travaux de la 5 eme session de la Conférence des Etats parties du Traité de Pelindaba, tenue au siège du Parlement Panafricain (PAP) en Afrique du Sud.

    La présence de l’ambassadeur marocain aux travaux de la Conférence sans que son pays ne fasse partie du traité a été interprétée comme une nouvelle tentative du royaume marocain de « perturber le travail des Etats africains et de semer la zizanie et la diversion parmi les pays du continent » mais aussi de créer la discorde au sein des institutions africaines.

    Selon les observateurs, le désir du Maroc de prendre part à cette conférence a été motivé surtout par sa volonté de servir les intérêts de certaines puissances étrangères qui ne souhaitent pas voir les pays africains unis au sein d’une même organisation susceptible de menacer leurs intérêts.

    La question de l’exclusion du Maroc de l’Union africaine (UA) pourrait même être raisonnablement envisagée au vu des agissements de ce pays et du fait qu’il ne respecte pas les principes fondamentaux de l’organisation panafricaine.

  • Maroc : nouvel eldorado des pédophiles ?

    Maroc : nouvel eldorado des pédophiles ?

    Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, pédocriminalité, Daniel Galvan Vina,

    La grâce puis l’arrestation et finalement l’annulation de la grâce du pédophile espagnol Daniel Galvan Vina a soulevé le courroux de la population marocaine. Cette réaction populaire – nouvelle dans ce pays – révèle l’importance du phénomène au Maroc, grande destination du tourisme sexuel.

    Les Marocains ne décolèrent pas. L’annonce début août de l’annulation de la grâce accordée par erreur au pédophile espagnol Daniel Galvan Vina n’a fait qu’envenimer l’ire populaire. La mobilisation de la société civile sur ces questions d’abus sexuels qu’elles concernent des Marocains ou des étrangers, remontent à deux ans observe Béatrice Bouron, directrice de l’association marocaine d’aide à l’enfance Amane : « On sent que la population est de plus en plus révoltée par à ces situations. Elle le manifeste et le fait savoir. » C’est le fruit du travail de sensibilisation d’associations et de collectifs. « Récemment, des artistes ont décidé d’organiser une marche blanche », souligne Béatrice Bouron. « La mobilisation fonctionne très bien aussi sur Facebook. » S’il est rare, voire inédit, qu’un pédophile soit condamné à 30 ans de prison puis gracié, comme Daniel Galvan Vina, ce n’est pas la première fois qu’un violeur d’enfants bénéficie d’une grâce royale.

    Ex-ministre

    Ce fut le cas de Hervé Le Gloannec. Ce ressortissant français arrêté en 2005 à Marrakech en possession de 17 000 photos et 140 00 vidéos de pornographie pédophile a été condamné à quatre ans de prison. Puis sa peine a été réduite à deux ans, avant qu’il ne soit libéré par grâce royale en 2006 à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du pays. C’est ce que révèle un câble diplomatique publié à l’époque sur Wikileaks et ressorti récemment par le site Lakome. Le cas de ce pédophile arrêté par les autorités marocaines n’est pas isolé. On lit aussi sur Wikileaks qu’un autre Français, Jacques-Henri Soumere, ancien directeur du théâtre de Mogador à Paris et aujourd’hui encore de l’opéra de Massy, en France a été arrêté en 2006 alors qu’il se trouvait avec un garçon de 16 ans. Placé deux mois en prison, il est alors accusé d’homosexualité et non de relations sexuelles avec mineur. Il sera ensuite libéré. Sa peine est bien légère comparée à celle de Daniel Galvan Vina.

    Ces trois cas ne sont pas isolés dans le pays. D’autres sont régulièrement dénoncés par la presse nationale et jusque sur les plateaux de télévision en France. Lors d’une émission en 2011, l’ancien ministre de l’Education – Luc Ferry – avait accusé un ex-ministre d’avoir des relations sexuelles avec des mineurs au Maroc. « Nous savons qu’il y a du tourisme sexuel, que certaines villes sont particulièrement concernées mais on ne sera pas en mesure de donner des chiffres », regrette Béatrice Bouron. « Dans notre association, nous n’avons pas voulu nous focaliser sur les étrangers. Souvent, on fermait un peu les yeux sur ce qui se passait avec des Marocains, tout en sachant que l’inceste est assez répandu. Mais on accusait le touriste ou l’étranger qui venait abuser de nos enfants. » Ces derniers ne sont, certes, pas les auteurs de tous les abus sexuel du pays, mais ils y participent.

    A la mode

    Cette année, le Maroc enregistre une augmentation de 9% du nombre de touristes. Et tous les voyageurs de cette destination à la mode n’ont pas pour seule intention d’admirer les beautés culturelles du pays. Les vols peu chers ont participé à rendre plus accessible cette destination et facilité l’accès aux pédophiles. « On a commencé à parler du tourisme sexuel en Asie du Sud-Est avec la Thaïlande », observe Béatrice Bouron. « Mais ces pays ont pris des dispositions et on s’est rendu compte que le tourisme sexuel s’est déplacé. On a alors vu au Maroc et dans d’autres pays se développer ce type de tourisme. »Soi-disant touriste, businessmen, hommes politiques, ils viennent du Golfe pour beaucoup d’entre eux, pour d’autres d’Europe. Ils profitent de leur séjour ou se déplacent uniquement pour abuser de mineurs dans les villes les plus touristiques du pays. « Quand on en parle à Marrakech, on pense systématiquement aux jeunes garçons, mais ça dépend des zones », constate Béatrice Bouron.

    Les hommes des pays du Golfe se déplacent plus souvent dans le sud du pays, dans la région d’Agadir, pour y chercher une femme. Tanger accueille aussi ces touristes bien particuliers. A Marrakech, il ne fait pas bon évoquer ces abus sur mineurs remarque la directrice de l’association Amane : « Il y a cette volonté du ministère du Tourisme et des autorités de ne pas vouloir donner ou renforcer cette image – qu’elle a déjà- de lieu du tourisme sexuel. » Les associations comme la sienne rencontre des difficultés pour enquêter sur ces abus.

    Dans la rue Les victimes – en majorité mineures – sont racolées par des rabatteurs en échange d’argent. Ce miroir aux alouettes piège les enfants qui vivent dans une grande pauvreté. « Ce sont souvent des jeunes qui vivent dans la rue et qui vont mendier, être approchés par les touristes, les abuseurs », explique Béatrice Bouron. « Toute la difficulté, pour les autorités, c’est de mettre des mesures en place, pour en parler. C’est une façon aussi de montrer que l’on reconnaît ce qui se passe et que l’on prend le problème à bras le corps », ajoute-t-elle. Les chiffres officiels sur le tourisme sexuel ou les réseaux pédophiles restent inexistants.

    Dans le câble diplomatique sur Wikileaks, il apparaît que le ministère de la Justice marocain a fourni des statistiques en 2008 selon lesquelles 1 122 cas d’agressions sexuelles sur mineurs auraient été enregistrés. Il est difficile de dire si elles reflètent la réalité. Toujours selon le ministère, dix étrangers ont été poursuivis en 2009 pour homosexualité, incitation de mineur à la prostitution, participation à l’exploitation d’un mineur et viol violent de mineur. Par la voix de son rapporteur spécial sur le trafic de personnes, Joy Ngozi Ezeilo, l’ONU affirmait le 25 juin 2013 que le « Maroc fait face à un défi considérable en tant que source, lieu de transit et destination de plus en plus importante pour le trafic de personnes ». Le rapporteur exprimait ses inquiétudes sur la viabilité des services de protection des victimes et presse l’État marocain de mettre en place une institution et une politique pour combattre efficacement le trafic d’êtres humains.

    Pédopornographie Le Haut Commissariat de l’ONU aux Réfugiés (UNHCR) souligne également dans l’un de ses rapports les lacunes du Maroc en termes de statistiques sur le trafic de personnes sur son sol, ainsi que le peu de structures d’accueil pour les jeunes victimes. Si les chiffres manquent, le Maroc tente de faire tout de même des efforts au niveau législatif. En 2003, le Maroc a renforcé son code civil pour lutter contre la pédopornographie. Mais Béatrice Bouron place davantage d’espoir dans la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels, établie à Lanzarote le 25 octobre 2007. C’est le premier traité international qui s’attaque à la pédopornographie. Le texte est encore en cours de ratification par le Maroc. Actuellement, les violeurs encourent de faibles peines de prison, entre 2 et 5 ans en général. « Mais il y a encore des avancées à faire à ce niveau-là », assure Béatrice Bouron.

    Face au manque d’outils judiciaires, des associations comme Touche pas à mon enfant ou Amane mènent des actions. « Ça n’a pas été de très grande envergure », prévient Béatrice Bouron. « Mais on a commencé une action avec le groupe hôtelier Accord pour sensibiliser les réceptionnistes et les employés d’hôtels à l’identification de personnes qui montent dans leurs chambres avec de jeunes enfants », raconte Béatrice Bouron, directrice d’Amane. Les pédophiles ont vite appris à se camoufler davantage et louer une maison loin de leur chambre d’hôtel. Le Maroc a cependant ratifié le 25 avril 2011 une directive des Nations unies pour supprimer et punir le trafic de personnes, particulièrement des enfants et des femmes. Si la législation ne montre pas encore de résultats dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs, la population y est plus sensible qu’auparavant : « On commence à avoir une prise de conscience du phénomène, car jusqu’à présent, c’était tabou. Mais on en parle de plus en plus. »

    TV5 Monde, 12 août 2013

  • Classement FIFA: le Maroc devance l’Algérie

    Classement FIFA: le Maroc devance l’Algérie. L’Algérie a perdu sa 3e place africaine au profit du Maroc qui enregistre une montée au classement du FIFA rendu public ce jeudi 21 octobre 2021.

    L’Algérie a perdu sa 3e place africaine au profit du Maroc qui enregistre une montée au classement du FIFA rendu public ce jeudi 21 octobre 2021.

    Les Verts qui occupent la première place de leur groupe dans les éliminatoires du Mondial du Qatar 2022 restent a la 30e place mondiale, derrière le Maroc (29e), le Japon (28e) et la Tunisie (27e).

    Quant aux adversaires des protégés de Djamel Belmadi dans la course pour la coupe du monde, le Burkina Faso se positionne a la 61e place mondiale et 11e au classement des sélections africaines, le Niger (121e) et 31e tandis que le Djibouti qui ferme la marche du groupe occupe le 188e rang mondial et la 50e place africaine.

    Le Sénégal conserve son fauteuil de leader sur le continent africain (20e), suivi de la Tunisie, du Maroc, de l’Algérie et du Nigeria .

    Les Diables Rouges (Belgique) restent sur le toit du monde, suivis du Brésil et de la France –vainqueur de la Ligue des nations d’Europe- qui rejoint le trio de la tête en éjectant l’Angleterre.

    Echourouk Online, 21/10/2021

  • Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat

    Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat. Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, accuse l’Algérie d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc

    A peine a-t-il pris ses quartiers à Rabat que Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, s’immisce déjà dans la crise entre l’Algérie et le Maroc, sans la moindre retenue et avec une arrogance qui est la marque de fabrique du gouvernement ultra-sioniste qu’il représente.

    Sans user de la langue de bois diplomatique, cet émissaire de l’Etat d’apartheid dans le royaume de l’Atlas n’aura pas mis longtemps avant de donner le ton de son mandat… Il fustige l’Algérie, allant jusqu’à l’accuser d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc pour mieux occulter ses problèmes intérieurs.

    Sans mots couverts, et à l’unisson de Yamir Lipid, le ministre israélien des Affaires étrangères, dont les propos, sciemment outranciers, heurtèrent profondément le gouvernement algérien, entraînant la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat, Daniel Govrin s’ingénie à jeter de l’huile sur le feu.

    Fort de l’insolente impunité dont jouit Israël, son ambassadeur, fraîchement nommé au Maroc, s’autorise donc à jeter le discrédit sur l’Algérie, dès sa prise de fonction. Mais de quoi se mêle-t-il ?

    Comment peut-il oser donner des leçons à l’Algérie, tout en diffamant publiquement son gouvernement, alors même qu’il ferait mieux de balayer devant sa porte ? N’est-il pas le représentant d’un Etat qui, depuis des décennies, bafoue allègrement le droit international, viole massivement les droits des Palestiniens, emprisonne des parlementaires, des enfants et des femmes dans des geôles infâmes, à l’issue de mascarades de procès, devant des tribunaux militaires, où l’arbitraire règne en maître ?

    Un Etat israélien accusé de « crimes de guerre » abominables par des ONG phares – Amnesty International, Human Rights Watch, ou encore l’association humanitaire israélienne B’Tselem – notamment dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, qui porte encore les stigmates de sa dernière offensive meurtrière, en mai dernier.

    Un Etat qui, faut-il le rappeler, s’escrime à coloniser à marche forcée et à torpiller toutes les tables rondes depuis des lustres, au profit de l’apartheid qu’il a instauré en système de gouvernance, sous le regard complaisant de la communauté internationale qui ne dit mot et donc consent… La même communauté internationale qui, il y a plus de quarante ans, se dressait comme un seul homme contre l’apartheid en Afrique du Sud, exhortant à son boycott tous azimuts.

    Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël au Maroc, a crânement placé son mandat sous le signe de l’ingérence incendiaire dans la crise entre Alger et Rabat. Il serait infiniment mieux avisé de faire profil bas et de s’en tenir à son devoir de réserve, en songeant que d’autres pays, coupables de bien moins d’exactions que le sien, seraient aussitôt mis au ban des nations.

    Oumma, 21/10/2021

  • La route Maroc-Afrique subsaharienne menacée par Al Qaïda

    La route Maroc-Afrique subsaharienne menacée par Al Qaïda. L’expansion des attaques d’Al-Qaida au Mali menace des dizaines de camionneurs marocains.

    L’expansion des attaques d’Al-Qaida au Mali menace des dizaines de camionneurs marocains qui transportent chaque jour des marchandises vers l’Afrique subsaharienne.

    Le groupe terroriste a touché une route de 3 700 kilomètres menant au Maroc et celle-ci « est désormais devenue dangereuse », selon un rapport publié par l’agence de presse espagnole (Efe).

    Tout a commencé lorsque des hommes armés présumés affiliés à Al-Qaida ont tué un chauffeur de camion et son compagnon, tous deux marocains, le 9 septembre.

    Les assaillants se sont retirés après l’attaque sans rien prendre dans les camions, ce qui exclut que le motif de l’attaque soit le vol.

    Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, mais des membres d’Al-Qaida ont admis avoir commis des attentats similaires contre des chauffeurs marocains.

    Dix jours de route

    Pour atteindre la capitale du Mali depuis le Maroc, les chauffeurs de camions parcourent environ 3 700 kilomètres, ce qui prend normalement dix jours, à moins que deux chauffeurs ne fassent le voyage, auquel cas il ne faut que huit jours, dont une journée entière passée à attendre dans les longues files de camions au poste frontière de Guerguerat, entre le Sahara occidental et la Mauritanie.

    Une fois au Mali, une partie de la cargaison est déchargée à Bamako, qui est à son tour un point de transport stratégique ; une autre partie de la cargaison part de là vers différents pays de la région subsaharienne : le Niger, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

    Selon certaines estimations, le nombre de camions marocains travaillant sur cette route se situe entre 1 300 et 1 800, en fonction des saisons.

    Le chef du Conseil financier des transports du Mali, Youssef Traoré, a déclaré que les groupes terroristes « mènent quotidiennement des attaques contre les camions circulant entre les villes maliennes et les pays voisins. De nombreuses attaques ont lieu entre Zhao et Sevare (dans le nord) et personne ne dédommage les propriétaires. »

    Traoré a ajouté : « Les terroristes mènent leurs attaques sur cette route pour punir les camionneurs ; qui approvisionnent la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA) en carburant, qui est une cible pour les terroristes, en particulier pour les pro-Al-Qaïda. »

    Source: MEMO, 20/10/2021