Catégorie : Maroc

  • Maroc : Images du poisson géant capturé (vidéo)

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    Une découverte pour le moins insolite. Un groupe de pêcheurs marocains a pris un poisson-lune aux dimensions gigantesques sur les côtes de Ceuta, un enclave espagnol sur le territoire du Maroc.

    Les pêcheurs marocains n’arrivaient pas à croire leurs yeux. Un monstre marin pour le moins surprenant. Un poisson-lune géant de 3,20 mètres pesant une tonne a été pris dans un filet sous les eaux de Sebta, au large du Maroc, le 3 octobre dernier.

    Deux grues nécessaires pour pouvoir l’extraire

    Deux grues à navire ont été utilisées pour extraire la bête de l’eau. Des chercheurs de l’Université de Séville ont étudié ce poisson. Selon leurs conclusions, l’animal faisait partie de l’espèce des « Mola alexandrini ». L’animal a ensuite été remis à l’eau.

    Le poisson-lune, ou la môle, peut atteindre jusqu’à 2 300 kg. C’est le poisson à arete le plus lourd qui existe. Considérée comme une espèce vulnérable, la vente de la viande de poisson-lune est interdite dans l’Union Européenne.

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  • Le Maroc va ratifier des accords avec Israël

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    Le Maroc s’apprête à ratifier des accords en matière d’aviation, de culture et de sport avec Israël-Les accords avaient été signés en août dernier

    Le gouvernement marocain a déclaré samedi qu’il allait discuter et potentiellement ratifier deux nouveaux accords signés avec Israël dans les domaines de l’aviation, de la culture et du sport. Israël et le Maroc avaient annoncé la reprise de leurs relations diplomatiques en décembre 2020. « La réunion [du gouvernement] sera consacrée à l’examen de deux accords de coopération entre le gouvernement du Maroc et celui de l’État d’Israël, signés le 11 août 2021 à Rabat. Le premier concerne les services aériens avec un projet de loi approuvant cet accord tandis que le second prévoit une coopération dans les domaines de la culture et du sport », a indiqué le gouvernement dans un communiqué rapporté par l’Agence marocaine de presse (Map).

    Les accords ont été initialement signés par le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid et son homologue marocain Nasser Bourita en août dernier.

    Par ailleurs, la semaine dernière, les compagnies aériennes Royal Air Maroc et El Al (Israël) ont signé un protocole de partage de code qui permettra d’organiser les vols hebdomadaires entre Israël et le Maroc et même vers d’autres destinations en Afrique et en Amérique.

    Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, afin de signer un certain nombre d’accords de coopération en matière de défense, visant notamment à développer une industrie nationale de production de drones censés renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    i24News, 16/10/2021

  • GOCI: Trafic du cannabis, crime plus répandu en Afrique du Nord

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    Le crime organisé est un fléau qui afflige des pays aux quatre coins du globe, des petits États insulaires aux grandes superpuissances économiques, et est un moteur sous-jacent de nombreux défis géopolitiques majeurs, notamment les conflits, l’instabilité politique et les migrations forcées.

    Cependant, en raison de sa nature clandestine, on sait souvent peu de choses sur le fonctionnement du crime organisé dans chaque pays. Pour combler ce manque de connaissances, le GI-TOC a développé le Global Organized Crime Index, un outil analytique unique basé sur les données qui évalue 193 États membres de l’ONU.

    Dans son rapport correspondant à l’année 2021, Global Organized Crime Index indique que le Maroc, étant « identifié comme l’un des principaux pays producteurs de cannabis au monde, presque tous les pays d’Afrique du Nord sont affectés de manière significative par l’économie du cannabis, qui a été évalué comme étant le marché criminel le plus répandu dans la région, avec un score moyen de 6,92 ».

    Selon la même source, « à l’inverse, et contrairement à toutes les autres régions d’Afrique, le marché criminel de la flore en Afrique du Nord a été décrit comme négligeable (1,92). La région compte très peu de zones forestières, et donc très peu d’activités d’exploitation illégale » .

  • Maroc : Ronaldo va inaugurer son hôtel de luxe à Marrakech

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    L’international portugais de Manchester United Cristiano Ronaldo, qui ne cesse d’accumuler les titres et les records sur le terrain de football, est également connu pour être un homme d’affaires qui lance une entreprise à succès.

    En effet, le quintuple Ballon d’Or s’apprête à se rendre au Maroc, dans la ville touristique de Marrakech, pour inaugurer l’hôtel de luxe qu’il y a fait construire. Les travaux de construction de l’hôtel ont été achevés il y a plusieurs mois, mais la cérémonie d’ouverture a été reportée en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.

    Cristiano Ronaldo bientôt à Marrakech pour inaugurer son hôtel de luxe
    Selon aljazeera.net, Cristiano Ronaldo est attendu début novembre dans la ville de Marrakech, en compagnie de sa famille et de plusieurs invités, pour inaugurer son hôtel de luxe, le dernier de sa chaîne hôtelière sous le label Pestana CR7 Lifestyle Hotels.

    Cristiano Ronaldo entretient des relations amicales avec de nombreuses personnalités sportives marocaines, notamment Badr Hari, le champion de kickboxing, et Anas Ouzifi, l’agent de joueurs qui apparaît avec lui à de nombreuses occasions.

    Ce qu’il faut savoir sur l’hôtel Pestana CR7 Marrakech
    Selon la même source, les relations de Cristiano Ronaldo avec ces personnalités marocaines ont été pour beaucoup dans la réalisation de ce projet d’hôtel de luxe au Maroc. La star portugaise s’est d’ailleurs rendue plusieurs fois au Maroc pour passer ses vacances.

    Ce nouvel hôtel Pestana CR7 Marrakech est conçu de manière similaire aux 2 premières unités ouvertes à Funchal, Madère, l’île natale de Cristiano Ronaldo, et Lisbonne au Portugal. Situé au cœur du nouveau quartier chic de Marrakech, l’Avenue M, cet hôtel, qui relie les jardins de la Menara et le Palais des Congrès de Marrakech, dispose de 174 chambres, de 2 restaurants, dont un rooftop, d’un centre d’affaires, d’un spa avec salle de fitness et piscine.

    Le palais dispose également de 20 000 m² d’espaces commerciaux, d’un centre d’affaires de 4 500 m² et d’une clinique de luxe. Le projet de Cristiano Ronaldo a coûté la somme astronomique de 430 millions de dirhams (43 millions d’euros).

    Conçue exclusivement pour les milléniaux, la nouvelle marque Lifestyle de Cristiano Ronaldo est un mariage parfait entre l’expertise hôtelière de Pestana et le style de vie du footballeur. Pour réserver une chambre pour la nuit à l’hôtel Pestana CR7 Marrakech, il faut débourser en moyenne 200 euros pour une chambre basique. Les prix peuvent augmenter pour ceux qui ont besoin de plus de standing.

  • Maroc : 30 euros la nuit avec un mineur

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    Au Maroc, le tourisme représente la première source de revenus. Les jeunes très durement frappés par le chômage se tournent parfois par désespoir vers le tourisme sexuel à 30 euros la nuit. Trente euros, c’est beaucoup au Maroc lorsque l’ont sait que le salaire moyen est de 200 euros par mois.

    Avocat de l’association marocaine « Touche pas à mon enfant » : Mme la Ministre, vous avez indiqué qu’il y avait 7800 cas qui ont été traités l’année dernière, mais combien de condamnés ? Combien d’affaires ont abouti devant la justice et combien de touristes ont été condamnés ? C’est ça qui est important ! Parce qu’on peut ouvrir des dossiers mais s’ils ne sont pas traités.

    Ce reportage montre bien que le tourisme sexuel existe, car il est arrivé sur la Place et tout de suite il a été abordé. Il ne faut pas se voiler la face, il faut se retrousser les manches pour lutter contre ce fléau.

    Il y a lieu de rappeler Luc Ferry, ancien ministre qui déclare sur une chaîne de TV qu’un ancien ministre français se serait adonné à des parties des gens garçons. Il aurait été arrêté par les autorités marocaines il y quelques années et puis relâché. Le nom de ce ministre n’a pas été dévoilé.

    Selon l’association « Touche pas à mon enfant », qui a fait son enquête aussi, les faits seraient de 1999. Le ministre en question a été arrêté et emmené dans un commissariat et relâché sous intervention d’autorités françaises et marocaines.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=jVym1t3ggsk&w=560&h=315]

    Source : France24

  • Affaire Omar Radi: La Haye exige des clarifications

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    Le ministère des Affaires étrangères a demandé au Maroc de clarifier l’accusation selon laquelle le journaliste et militant marocain Omar Radi aurait espionné pour le compte des Pays-Bas. « Le cabinet rejette les accusations en matière d’espionnage et ce message a été immédiatement transmis à l’ambassadeur du Maroc à La Haye à haut niveau », écrit jeudi le ministre sortant Ben Knapen (Affaires étrangères) à la Chambre des représentants.

    Radi a été condamné à six ans de prison en juillet. Puis vinrent des informations dans les médias selon lesquelles il avait été reconnu coupable, entre autres, d’espionnage pour les Pays-Bas. La semaine dernière seulement, le ministère a eu accès à une partie du verdict. Il indique que Radi a également été reconnu coupable d’activités d’espionnage présumées pour l’ambassade des Pays-Bas dans la capitale Rabat. Maintenir le contact avec les journalistes fait partie du travail régulier de l’ambassade, souligne Knapen.

    Les autorités marocaines affirment qu’elles ne s’ingéreront pas dans le processus judiciaire. L’appel est toujours pendant. Radi a précédemment qualifié toutes les allégations de « tout à fait ridicules ». Il a enquêté, entre autres, sur la corruption et les violations des droits humains dans ce pays d’Afrique du Nord.

    Leidsch Dagblad, 14/10/2021

  • Affaire Omar Radi: Lettre du ministre Ben Kappen

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    Madame la Présidente,

    En référence aux consultations sur les droits de l’homme du 4 octobre dernier, je reviens sur la promesse que j’ai faite de vous informer de la condamnation de M. Omar Radi. Le 19 juillet, Omar Radi a été condamné à six ans de prison par un juge marocain. Il aurait été accusé de porter atteinte à la sécurité extérieure de l’État par des contacts avec des puissances étrangères, de viols et d’atteintes à la sécurité intérieure. Selon les rapports des médias marocains et néerlandais, les Pays-Bas ont été liés à des activités d’espionnage présumées de M. Radi.

    Le Cabinet a suivi d’aussi près que possible l’évolution du procès contre Omar Radi (voir également les documents parlementaires 2020Z14508 et 2021Z06395), ce qui n’a pas été facile puisque l’acte d’accusation et la motivation du verdict n’ont pas été rendus publics. Les Pays-Bas se sont renseignés à plusieurs reprises auprès des autorités marocaines à ce sujet, notamment en ce qui concerne l’espionnage présumé en faveur des Pays-Bas. Ce problème a été porté à l’attention des autorités marocaines, tant au niveau bilatéral que dans le cadre de l’UE. En outre, les droits de l’homme au sens large ont été abordés lors des entretiens bilatéraux avec les autorités, ainsi que le cas de M. Radi.

    La semaine dernière, le ministère des affaires étrangères a reçu une traduction de travail informelle d’une partie du jugement. Il en ressort que M. Radi a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation, notamment de prétendues activités d’espionnage pour l’ambassade des Pays-Bas à Rabat.

    Le Cabinet rejette les allégations d’espionnage et ce message a été immédiatement transmis à l’ambassadeur du Maroc à La Haye. Une clarification de ces allégations a été demandée. Il a été souligné que les ambassades sont libres de maintenir le contact avec les journalistes. Cela fait partie des activités régulières d’une ambassade. Dans une première réaction, les autorités marocaines ont indiqué qu’elles attachaient une grande importance aux bonnes relations avec les Pays-Bas. Ils ont également indiqué qu’ils ne disposaient pas du jugement et qu’ils n’interviendraient pas dans le processus judiciaire. Nous continuerons à discuter de cette affaire avec les autorités marocaines.

    Pour l’heure, l’affaire relève toujours de la juridiction marocaine, car M. Radi a fait appel du verdict. C’est maintenant au juge marocain d’entendre cet appel. Les Pays-Bas continueront à suivre l’affaire de près.

    Votre Assemblée recevra ultérieurement une lettre sur le Maroc qui abordera les relations plus larges avec le Maroc, comme promis à votre Assemblée le 8 juillet et le 4 octobre lors des débats du Comité permanent des affaires étrangères.

    Le ministre des Affaires étrangères,
    Ben Knapen

    Source : Parlement néerlandais

  • Achat de Botola: les émiratis au secours des Marocains

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    Les Marocains n’ont pas seulement acheté la CAF, ils ont également vendu les droits de leur championnat à la télévision émiratie. Ainsi, les responsables d’une chaîne émiratie ont entamé des négociations avec la Société marocaine de la radio et de la télévision, afin d’obtenir les droits de transmission des matchs de la Botola.

    Selon les informations diffusées par la presse marocaine, une chaîne émiratie compte transmettre au moins un match par journée de la Botola. La chaîne veut également obtenir les résumés complets de tous les matchs du cham-pionnat afin de les diffuser dans une émission spéciale foot à laquelle participeront des analystes marocains et émiratis.
    À noter que la Société marocaine de radio et de télévision du Maroc, depuis l’expiration de son contrat avec beIN Sports, n’a pas réussi à trouver un partenaire qui accepte ses conditions financières pour avoir les droits de transmission des matchs de la Botola.

    Qui va prendre le relais de la chaîne qatarie beIN Sports, dont le contrat qui la liait à la Société nationale de de la radio et de la télévision (Snrt) pour la diffusion de la Botola a pris fin au terme de la saison passée? Selon plusieurs observateurs, la chaîne émiratie Abu Dhabi Sport serait dans les starting blocks pour prendre le relais de beIn Sports et devenir ainsi le prochain diffuseur de la Botola, rapporte le quotidien Assabah dans ses pages sportives du week-end (samedi 12 et dimanche 13 décembre).

    Mais rien n’a filtré jusqu’ici sur un probable deal scellé entre la Snrt et le bouquet émirati, nuancent nos confrères arabophones. Ce qui alimente l’incertitude sur l’avenir de la Botola et l’identité de son diffuseur. Si la Snrt n’arrive pas à trouver de remplaçant à beIN Sports, qui a passé cinq années comme diffuseur de la Botola, le championnat marocain pourrait subir d’énormes pertes financières, qui s’élèvent à 2 millions de dollars annuellement.

    Les clubs marocains aussi auront beaucoup à perdre d’un «new deal» entre la Snrt et un futur diffuseur, puisqu’ils puisent une part non négligeable de leur revenu des droits TV que leur accorde la Frmf via les contrats signés avec les diffuseurs. Quant à beIN Sports, elle n’a, jusqu’ici, montré aucun signe d’intérêt à signer un nouveau contrat avec la Snrt. Les émiratis, qui ont installé une ambassade dans les territoires occupés sahraouis, envisagent d’aider le Maroc à sauver leur deal audiovisuel. Le retrait de beIN Sports a créé la panique chez les Marocains qui voient dans les émiratis un sauveur de première.

    Amira SOLTANE

  • Maroc : Quand les frontaliers sont bloqués

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    Depuis un an et demi, les navetteurs entre le Maroc et l’Espagne sont bloqués à Ceuta : s’ils quittent l’exclave, ils ne peuvent plus y entrer en raison de la pandémie – et perdent leur emploi. Aujourd’hui, beaucoup sont à bout de nerfs.

    Ahmed Nuino ne peut regarder la photo sur son téléphone sans que les larmes lui montent aux yeux. Sa fille est assise là, dans une robe blanche et un voile, le regard un peu perdu dans la caméra. Les photos de mariage heureux sont différentes. Elle s’est mariée en septembre – et Nuino n’arrive toujours pas à croire qu’il n’était pas là. « Un jour comme celui-ci, une jeune femme a besoin de son père », déclare le pâtissier de 56 ans, les larmes aux yeux. « Je me sens tellement impuissant. Tout à coup, je me rends compte que je n’ai aucun droit ici. » Puis il continue à tourner des roses en sucre pour le gâteau à la crème sur lequel il travaille. Quelque part à Ceuta, une petite fille fête son anniversaire demain, et le gâteau doit être prêt avant la fermeture.

    Un laissez-passer au lieu d’un permis de séjourJusqu’à l’apparition de la pandémie, il y avait des milliers de navetteurs comme Ahmed dans l’exclave espagnole de Ceuta. « Transfronterizos », « frontaliers », qui traversaient chaque jour la frontière entre deux continents pour se rendre au travail : celle entre leur lieu de résidence au Maroc et leur lieu de travail à Ceuta, les 18 kilomètres carrés d’Europe sur la côte nord-africaine. Les frontaliers n’ont pas de permis de séjour, seulement une sorte de laissez-passer. En fait, ils doivent retourner au Maroc chaque soir. Des exceptions, comme après une journée de travail particulièrement longue, étaient tacitement tolérées par les autorités espagnoles. En fin de compte, toutes les parties concernées ont été satisfaites de cet arrangement pendant des années : les navetteurs, qui ont pu toucher un salaire décent selon les normes marocaines, et les milliers d’entrepreneurs ou de familles ceutanaises, qui n’ont guère trouvé preneur sur le marché du travail espagnol pour les emplois difficiles dans le domaine des soins aux personnes âgées, du nettoyage des bâtiments ou de la construction.

    Les mois se sont transformés en un an et demi. Depuis le printemps 2020, la situation est différente : Les infections à Corona ont explosé dans le monde entier, la situation menaçant de devenir incontrôlable. Le 13 mars, le Maroc et l’Espagne ont fermé le poste frontière de Ceuta. La plupart des banlieusards ont pu fuir la petite péninsule, mais quelques centaines sont restés. Ils ne voulaient pas renoncer à leur emploi, explique Rachida Jraifi, qui fait en quelque sorte office de porte-parole des « transfronterizos ». « Après tout, nous nourrissons nos familles à la maison avec nos salaires. En outre, nous pensions tous que tout serait terminé au bout de deux ou trois mois » Deux ou trois mois se sont transformés en un an et demi – et les personnes prises au piège sont au bout du rouleau. Chaque lundi, ils manifestent devant la représentation du gouvernement espagnol dans le centre de la ville. En silence, avec des masques sur lesquels ils ont collé des rubans noirs croisés. « Nous sommes les invisibles », explique Jraifi. « Et personne ne veut entendre ce que nous avons à dire : que nous exigeons enfin un traitement humain. Beaucoup d’entre nous souffrent de dépression ou de troubles du sommeil, et doivent prendre des pilules. Nous voulons enfin revoir nos familles ! »

    Le gouvernement évoque des « couloirs » à partir de CeutaLes frontaliers ne peuvent toutefois s’en prendre qu’à eux-mêmes pour leur situation, déclare Salvadora Mateos, la représentante du gouvernement central à Madrid. Le Maroc et l’Espagne ont mis en place un « couloir humanitaire » à plusieurs reprises depuis le début de la pandémie et ont donné aux frontaliers la possibilité de quitter Ceuta pour une courte période. Si les Marocains concernés ne veulent pas utiliser cette option, le gouvernement est impuissant.Ce que le gouvernement cache : si les navetteurs quittent Ceuta, ils ne reviendront pas de sitôt – du moins dans la situation actuelle. Les syndicalistes considèrent donc l’offre de départ comme de la poudre aux yeux : après tout, les « transfronterizos » ont besoin de leur emploi – et leurs employeurs ont besoin d’eux.

    Le patron de Nuino, Rafael Lima, peut le confirmer : sa femme et lui sont âgés et ne peuvent plus gérer seuls leur boulangerie. L’entreprise traditionnelle est dans la famille depuis 1932. En fait, ils voulaient célébrer leur 90e anniversaire l’année prochaine. Leur plus grande crainte est maintenant qu’Ahmed parte – et qu’il ne puisse plus revenir à Ceuta : « Si Ahmed ne revient pas, nous fermerons la boutique », dit-il.Vous pouvez voir ce reportage et d’autres dans le « Europamagazin » le dimanche 10.10.2021 à 12h45 sur la chaîne de télévision allemande Ersten.

    Par Natalia Bachmayer, ARD Studio Madrid

    Tagesschau, 09/10/2021

  • Opel menace de délocaliser des emplois au Maroc

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    Encore une mauvaise nouvelle pour les employés d’Opel : la société mère du groupe, Stellantis, envisage apparemment de transférer le département de développement de la marque allemande traditionnelle au Maroc.

    Chez le constructeur automobile européen Stellantis, le démantèlement de la filiale allemande Opel se poursuit apparemment. Selon une information du comité d’entreprise, les employés du centre de développement de Rüsselsheim avaient été menacés, lors de discussions avec le personnel, de transférer leurs tâches au Maroc pour des raisons de coûts.

    On leur a dit de chercher un nouvel emploi. Auparavant, les journaux du groupe VRM et la « Wirtschaftswoche » avaient rapporté. La société n’a pas initialement commenté l’information mercredi.

    Les représentants des travailleurs estiment que leurs droits de codécision ont été violés, d’autant plus que des présentations complètes et non coordonnées sur une nouvelle structure organisationnelle avaient également été présentées dans le département des achats. « Il y a de plus en plus d’indications que la prochaine réorganisation de Stellantis est non seulement imminente, mais que dans certains domaines, elle doit déjà être mise en œuvre de manière illégale, sans information, consultation et négociation préalables avec les représentants des travailleurs », indique la lettre d’information. Des démarches juridiques ont été entreprises.

    Projet de scission des usines Opel
    La semaine dernière, Stellantis a annoncé son intention de séparer les deux usines de production de Rüsselsheim et d’Eisenach d’Opel Automobile GmbH. IG Metall a annoncé des actions de protestation pour le 29 octobre. La menace de scission a pour seul but d’affaiblir la cogestion réussie en Allemagne, avait déclaré vendredi dernier Uwe Baum, chef du comité d’entreprise d’Opel.

    L’ancienne filiale de General Motors, Opel, a été rachetée par PSA, la société mère de Peugeot, en 2017. PSA, à son tour, a fusionné avec Fiat-Chrysler cette année pour former le groupe Stellantis, basé à Amsterdam.

    L’entreprise est le quatrième constructeur automobile mondial et est dirigée par l’ancien patron de PSA, Carlos Tavares. Dans le cadre de la restructuration difficile d’Opel, IG Metall a accepté de protéger l’emploi des travailleurs jusqu’en juillet 2025.

    t-online, 13/10/2021