Catégorie : Maroc

  • Maroc: La blague qui coûte 8 mois de prison

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    Révélation de la saison 1 de la série et personnage parmi les plus importants de la saison 2 qui arrive ce lundi sur Canal +, l’artiste purge une peine de huit mois de prison à la suite d’une mauvaise blague.

    La blague était très mauvaise. Les propos ont blessé. Mais la sentence est chèrement payée. Alors que la saison 2 de la série sur le rap « Validé » arrive ce lundi sur Canal +, le comédien Brahim Bouhlel, qui y tient un des rôles principaux, est toujours incarcéré au Maroc. Le 21 avril, il a été condamné à huit mois de prison suite à une vidéo parodique, filmée quelques semaines plus tôt à Marrakech dans un cadre privé, mais qui a fini sur les réseaux sociaux. Sammy Tami, qui apparaît également sur les images, a écopé de douze mois de prison et est incarcéré avec lui. Un troisième homme filmé dans la vidéo, Hedi Bouchenafa, a réussi à quitter le pays avant le début de l’enquête.

    Après plusieurs appels et demandes de grâce qui n’ont rien donné, le comédien de 25 ans « a pris son mal en patience et s’est finalement résigné à purger sa peine jusqu’au bout », confie un proche qui souhaite rester anonyme. Il devrait retrouver la liberté début décembre. Sammy Tami, quant à lui, devra attendre quatre mois supplémentaires.

    Les deux amis sont incarcérés dans des conditions difficiles, à quinze détenus dans une cellule de 30 m2. Les parloirs, fermés depuis le mois de juillet à cause du Covid, ont rouvert depuis quelques jours, permettant la visite des familles. « J’ai pu lui parler, mais pas longtemps », confie cet ami, qui a participé à des collectes d’argent pour aider le comédien à financer les frais de justice.

    Une parodie extrêmement maladroite selon les auteurs eux-mêmes

    C’est pour le tournage d’un film de Mohamed Hamidi, avec Kad Merad, que le comédien franco-algérien de 25 ans s’était rendu au Maroc. Sur les images de quelques minutes, tournées dans un restaurant début avril, Brahim Bouhlel et ses deux amis se filmaient à côté de trois enfants marocains, proférant des insultes sur eux et leurs mères. La vidéo, parodie extrêmement maladroite selon les auteurs eux-mêmes, a fait le tour des réseaux sociaux et a beaucoup choqué l’opinion publique marocaine, qui l’a jugée insultante. Brahim Bouhlel s’est excusé quelques jours après. Mais la justice marocaine a tranché.

    « Brahim et Sammy font preuve d’un courage exemplaire. Ils n’aspirent désormais qu’à purger leur peine, sans complication supplémentaire, à retrouver leurs proches et reprendre le cours de leur existence », a réagi l’avocat des deux hommes, maître Charles Morel.

    Le Parisien, 10/10/2021

  • « L’intelligence artificielle a aidé l’agriculture marocaine »

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    Le représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Omar Hilale, a souligné le rôle important que joue l’IA pour aider à produire plus de nourriture avec moins d’eau et d’énergie. « Aujourd’hui, ces sciences et technologies contribuent à augmenter la production des petits et moyens agriculteurs « , a déclaré Hilale lors d’une réunion de haut niveau. Le Plan Vert du Maroc a atteint un objectif de renforcement de l’irrigation localisée, l’une des trois composantes majeures de sa Stratégie d’irrigation.

    Il a ajouté que le plan a fait de l’agriculture le principal moteur de l’économie marocaine, créant des opportunités d’emploi et réduisant la pauvreté. « L’objectif stratégique du Maroc dans le domaine agricole a été de garantir l’autosuffisance alimentaire nationale et l’ouverture de la possibilité d’ exporter des produits agricoles de qualité », a déclaré l’ambassadeur.

    Il a également souligné que l’amélioration de l’efficacité et de l’utilisation de l’apport du sol repose sur une nouvelle technologie d’engrais basée sur l’intelligence artificielle. « L’irrigation joue un rôle économique et social essentiel dans les zones de stress hydrique, contribuant à stimuler la productivité agricole et les revenus ruraux. Le Maroc, selon Hilale, a investi de l’argent pour fournir les bons nutriments au sol », a ajouté Hilale.

    La réunion, co-organisée par les missions permanentes du Maroc et du Nigéria auprès de l’ONU, a souligné la nécessité d’une coopération dans des secteurs tels que l’agriculture durable, les technologies de l’information, le changement climatique, la gestion de l’eau et les énergies renouvelables.

    African farming, 06/10/2021

  • Mon voyage à travers le Maroc avec Somewhere Between

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    J’ai toujours voulu aller au Maroc. Lorsque mon meilleur ami et moi avons planifié notre voyage de rêve que nous allions faire entre le lycée et le collège, le Maroc était sur notre liste. Malheureusement, le voyage n’a jamais eu lieu. Dans la vingtaine, la trentaine et la quarantaine, j’entendais maintes et maintes fois des amis : « Le Maroc est magnifique et spectaculaire, et la nourriture est incroyable ! Il faut aller au Maroc !

    Étonnamment, étant donné tous mes voyages au fil des ans, je ne suis jamais arrivé au Maroc jusqu’à cette année avec le programme FILM FORWARD. Parce que je n’y suis pas allé en tant que touriste, je suis reparti avec une réponse totalement différente de celle de mes amis : la chose la plus étonnante au Maroc, ce sont les gens.

    Comme Mike Cahill (directeur d’ANOTHER EARTH) l’a si joliment écrit dans son article de blog, lorsqu’un Marocain vous salue, il vous serre la main puis touche son cœur. Cela dit vraiment tout ! Alors que les équipes de THE ANOTHER EARTH et SOMEWHERE BETWEEN se sont séparées pour une partie du programme au Maroc, j’ai eu la chance d’avoir le merveilleux cinéaste marocain, Rabii El Jawhari, comme modérateur de nos questions-réponses, traducteur et compagnon de voyage. Nous avons parcouru environ 745 miles (en voiture) en 6 jours, montrant QUELQUE PART ENTRE 5 fois dans 6 villes.

    Comme vous pouvez l’imaginer, Rabii, Mohammed Guedira (notre hôte des affaires culturelles) et moi avons eu de nombreux kilomètres et repas pour discuter d’aspects si variés de la culture marocaine. Voici quelques faits saillants : Lorsque vous rencontrez quelqu’un, vous demandez d’abord : « Comment avez-vous dormi ? Comment vont tous les membres de ta famille ? Comment s’est passé votre voyage ici aujourd’hui ? » avant d’arriver au sujet et à la raison de votre rencontre.

    Nous avons également discuté : des enjeux de la réalisation de films au Maroc et de la distribution de ces films ; l’évolution du rôle des femmes au Maroc ; les grands films des studios américains qui viennent tourner au Maroc ; et ce qui fait le meilleur tajine. Il était également intéressant d’avoir le point de vue de Matthew Long, un autre de nos grands hôtes de l’ambassade des États-Unis (Cultural Affairs Officer), qui s’apprêtait à terminer son séjour de 3 ans au Maroc en route vers Nairobi. Il mène certainement une vie professionnelle « quelque part entre » les cultures du monde entier.

    Tant de Marocains que j’ai rencontrés à travers le pays lors de nos différentes projections m’ont marqué durablement, pour des raisons aussi variées que les personnes elles-mêmes. Des merveilleux étudiants en cinéma de Casablanca à l’Ecole des Métiers du Cinéma de Casablanca, où nous avons parlé de la définition du « film documentaire »… à Fatima de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès qui m’a parlé et m’a écrit de ses rêves un cinéaste (voir ci-dessous)… à l’homme lors de notre projection à l’American Corner à Oujda qui a dit (en arabe, via un traducteur) : « Je ne connais les Américains que par ce que je vois aux informations sur les guerres en Irak et en Afghanistan. De votre film, je vois maintenant une nouvelle facette des Américains et des familles américaines. »… aux étudiants absolument remarquables et incroyablement inspirants du Centre de langues Oum Lkora dans la ville de Berkane,

    Honnêtement, ces élèves – âgés de 10 à 16 ans – dégageaient une telle fierté de leur ville, de leur école, de leur pays qu’ils étaient luminescents ! Et cette intensité ne faiblit pas du tout, alors qu’ils partageaient leur analyse du film et discutaient des questions d’identité, de famille et d’appartenance. Ils m’ont également demandé avec beaucoup d’enthousiasme de partager toutes leurs réflexions, sentiments et questions avec les quatre jeunes femmes présentées dans notre film. J’ai reçu de nombreux messages sur Facebook des étudiants lors de la projection, une véritable continuation du dialogue interculturel (un de mes favoris est ci-dessous). Alors que toutes les différentes rencontres et connexions partagées ont eu un réel impact sur moi, il y a eu une réponse constante à QUELQUE PART ENTRE qui m’a le plus profondément touché : une fois que les gens ont appris que je n’avais pas amené ma fille Ruby – qui apparaît brièvement dans les serre-livres de le film, et qui a inspiré le film – au Maroc, ils ont TOUS demandé que je lui donne leur amour et ont insisté pour que je l’emmène au Maroc quand je reviendrai lui rendre visite. Le dévoué et merveilleux directeur de l’American Corner, Mohamed Bendaha, est allé jusqu’à m’offrir un cadeau à ramener chez Ruby !

    J’ai hâte de retourner au Maroc avec ma famille. J’ai hâte de voir comment ces étudiants – en particulier les femmes et les filles – réalisent leurs rêves et poursuivent leur avenir de manière à leur permettre de partager leur chaleur et leurs désirs de connectivité et d’expression personnelles avec le monde en général.

    Linda Goldstein Knowlton

    Deux réponses du public que j’ai reçues après le programme :

    Bonjour, je souhaite vous poser une question concernant le film car je n’ai pas eu l’occasion de la poser lorsque vous êtes venu au département d’anglais d’Oum El Koura, Berkane. Ma question est donc la suivante : Croyez-vous que les USA sont un saladier ou un melting pot ? En d’autres termes, Fang, Jenna, Ann et Halley s’en tiendront-elles à leur culture chinoise ou cette dernière se fondra-t-elle avec la culture américaine et engendrera une culture sino-américaine. J’attends de vos nouvelles bientôt.

    Bonne journée à toi, à ton mari, et bien sûr à ta précieuse, enfant du monde, Ruby

    Fahd Hachimi (étudiant d’anglais au département d’anglais d’Oum Elkoura)

    &

    Bonjour chère Linda,

    J’espère que vous allez bien et que vous profitez de votre séjour au Maroc même si ces jours sont si chauds. Je suis Fatima, la femme qui rêve d’être aussi cinéaste, quand tu te tenais devant moi, tu m’as donné de l’espoir. Je t’aimais beaucoup, et je pense que ton travail est incroyable et que tu ne peux pas satisfaire tout le monde, tu as fait un travail comme tu le pensais.
    J’espère que nous pourrons nous revoir dans le futur.

    Salutations,

    Fatima.

    Sundance Institute, 07/09/2012

  • Maroc: Les étudiants contre la normalisation avec Israël

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    L’Union nationale des étudiants marocains (UNEM) a exprimé son opposition aux accords de coopération entre les universités marocaines et israéliennes, appelant la communauté universitaire à condamner et rejeter les pactes, et les autorités universitaires à les rétracter.

    Dans un communiqué du 23 septembre, l’UNEM a déclaré : « Nous exprimons notre rejet absolu des accords honteux conclus entre l’Université Mohammed VI Polytechnique [UM6P – université privée] au Maroc et l’Université Ben Gourion [BGU] en Israël, et ceux qui lient le National École de commerce et de gestion de l’Université Hassan II de Casablanca [UH2C – université publique] et la Faculté de gestion de l’Université de Tel Aviv.

    « Nous appelons les autorités marocaines concernées à se rétracter et à retirer les signatures, et nous appelons tous les étudiants à exprimer leur rejet et leur condamnation.

    « Nous appelons toutes les composantes de la communauté universitaire, y compris les professeurs, les administrateurs et les étudiants, à se tenir côte à côte pour défendre l’université marocaine contre… les schémas de normalisation avec Israël visant à réaliser une percée éducative, culturelle et sécuritaire sans précédent dans l’histoire. de notre bien-aimé Maroc », a déclaré l’UNEM.

    Israël et le Maroc ont normalisé leurs relations diplomatiques l’année dernière, établissant des relations diplomatiques culturelles et commerciales en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham négociés par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.

    Boycott académique

    La Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI) a publié une déclaration le 24 août qui a déclaré que les universités israéliennes faisaient « partie intégrante du système de colonialisme et de discrimination raciale, et sont impliquées dans ses crimes en cours contre le peuple palestinien et les peuples de la région arabe, car ils jouent un rôle clé dans le développement des connaissances et des techniques de répression militaires et sécuritaires israéliennes.

    Le PACBI a appelé la communauté universitaire et la société civile marocaine à intensifier la pression locale sur l’université afin d’« annuler définitivement » les accords.

    Une autre organisation, le Front marocain pour le soutien à la Palestine et contre la normalisation (MFPSAN), a publié une déclaration le 1er octobreappelant les Marocains à résister aux « projets de normalisation avec Israël par le biais des établissements d’enseignement » et à faire connaître la cause palestinienne et la lutte du peuple palestinien.

    « Nous nous engageons à poursuivre la lutte jusqu’à ce que la décision de normalisation soit renversée et qu’une loi soit adoptée la criminalisant », a déclaré le communiqué du MFPSAN.

    Réponse de l’université

    Dans un communiqué publié sur le site institutionnel, le président de l’UM6P Hicham El Habti a déclaré que l’université estimait que la mise en commun des compétences des institutions scientifiques et technologiques des deux pays aurait un « impact majeur sur les populations aux niveaux local et régional ».

    Il a déclaré que l’UM6P et le BGU considèrent la recherche scientifique comme un « élément clé du développement, notamment en termes de durabilité ».

    D’ici la mi-octobre, BGU et UM6P devraient signer un protocole d’accord pour définir leur collaboration sur des projets de recherche scientifique et des échanges d’étudiants et de professeurs dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, de l’énergie et de la restauration écologique.

    Le partenariat de recherche sur le développement durable sera soutenu par les sociétés mondiales ICL (Israël) et OCP (Maroc).

    D’autres collaborations

    Le 13 septembre, BGU a signé un accord académiqueavec l’Université internationale de Rabat (UIR), une université semi-publique au Maroc visant à collaborer sur des programmes communs de recherche, d’enseignement, de mobilité des étudiants et du personnel, ainsi que des études sur le patrimoine culturel des juifs marocains.

    L’UM6P a également signé un accord avec l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJI) d’Israël pour promouvoir la coopération universitaire et technologique, selon un communiqué publié sur le site Internet HUJI.

    El Habti l’a décrit comme « l’un des premiers partenariats formels entre des universités du Maroc et d’Israël ».

    Selon le président de HUJI, le professeur Asher Cohen, la collaboration entre les institutions comprendra des recherches conjointes et des diplômes collaboratifs, l’innovation à l’échelle mondiale et l’échange de publications et de matériel académique.

    « Nous sommes fiers d’être l’une des premières universités israéliennes à officialiser une relation avec notre estimé homologue marocain. Nous attendons avec impatience les nombreuses façons dont cette collaboration profitera à nos deux pays et à la région dans son ensemble », a déclaré Cohen.

    University World News s’est efforcé de contacter l’UM6P, l’UH2C et l’UIR pour obtenir leur point de vue sur la manière dont ils mettront en œuvre les programmes de coopération académique avec les universités israéliennes, y compris l’Université de Tel Aviv, BGU et HUJI, au milieu de l’opposition de la communauté universitaire marocaine, mais n’a reçu aucune réponse. .

    Wagdy Sawahel

    University World News, 05 octobre 2021

  • Maroc: Sécuriser les stocks clés après les difficultés liées à la covid

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    RABAT, Maroc (AP) – Lors de l’inauguration du nouveau parlement marocain, le roi Mohammed VI a appelé vendredi à la mise en place d’un nouveau système national pour gérer les stocks essentiels de nourriture, de médicaments et d’énergie après les perturbations majeures causées par la pandémie.

    Le discours a été prononcé un jour après que le roi ait nommé un nouveau gouvernement composé d’une coalition de partis libéraux et conservateurs et dirigé par un homme d’affaires milliardaire. Le nouveau parlement et le nouveau gouvernement sont le résultat des élections du mois dernier, qui ont évincé les islamistes qui avaient dominé le corps législatif et dirigé le gouvernement pendant une décennie.

    Le roi détient le pouvoir suprême dans ce pays d’Afrique du Nord. Dans un discours télévisé prononcé depuis le trône, il a officiellement inauguré la première session du nouveau parlement vendredi.

    En raison de la pandémie de COVID-19, la cérémonie d’inauguration dans le bâtiment du parlement dans la capitale Rabat a été organisée à plus petite échelle, avec moins de membres des deux chambres du corps législatif présents que d’habitude.

    Notant que la pandémie a provoqué des perturbations majeures dans les chaînes d’approvisionnement de nombreux pays, le roi a insisté sur la nécessité de mettre en place « un système national intégré pour gérer le stock de réserve stratégique de biens et de produits essentiels, notamment dans les domaines de l’alimentation, de la santé et de l’énergie. »

    « La crise du COVID-19 a montré que les questions de souveraineté sont, une fois de plus, sur le devant de la scène », a-t-il déclaré.

    Le nouveau cabinet, dirigé par le Premier ministre Aziz Akhanouch du parti du Rassemblement des indépendants nationaux, est composé de 24 ministres, dont sept femmes. Il a été annoncé jeudi.

    Sept ministres ont conservé leur poste, dont les importants ministres des affaires étrangères et de l’intérieur. Nadia Fettah Alaoui, qui était ministre du tourisme dans le précédent gouvernement, sera la première femme ministre des finances du Maroc.

    Akhanouch, l’un des hommes les plus riches du Maroc, a été nommé Premier ministre le mois dernier après que son parti se soit classé premier aux élections législatives. Il a remplacé Saad Eddine El Othmani, dont le parti islamiste Justice et Développement (PJD) a subi une défaite cuisante lors des élections du 8 septembre.

    Les dirigeants du PJD ont démissionné en masse après les élections et ont déclaré que le parti allait rejoindre les rangs de l’opposition.

    La nouvelle coalition comprend le RNI, le parti Authenticité et Modernité et le parti conservateur Istiqlal.

  • Maroc-Israël: Les choses avancent plus difficilement que prévu

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    L’indice le plus probant de la coopération Maroc-Israël en matière de sécurité militaire était la visite que devait faire à Rabat le ministre israélien de la Défense Benny Gantz pour finaliser des contrats de coopération en matière de défense ; or selon des sources israéliennes, cette visite n’est pas possible avant plusieurs mois.

    Plusieurs sources israéliennes, dont « I24News », avancent que le ministre israélien de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, dans le contexte de reprise des relations entre les deux pays annoncée en décembre dernier.

    Plusieurs grains de sable font que la machine qui s’est emballé au début, avance plus lentement. L’hostilité grandissante au sein de la société marocaine, témoin en est l’assassinat d’un juif au Maroc. En effet, la Société de radiodiffusion publique israélienne (Israël Broadcasting Corporation ou KAN) avait rapporté qu’un ressortissant israélien a été poignardé à mort à Tanger. La presse a vite fait d’affirmer que l’acte était le fait d’un jeune qui souffrait de troubles psychologiques, mais au Maroc, tout le monde sait qu’il n’en est rien, la presse étant majoritairement entre les mains des pro-sionistes, et que l’hégémonie grandissante du juif commence à faire désordre.

    Aussi, les retombées économiques ne suivent pas ; il va falloir acheter plus de gaz, mais finalement pour le vendre à un prix plus cher que celui que le Maroc prélevait en vertu de son « droit de passage » du pipe-line algérien, et cela risquerait fort d’affecter les populations les plus fragiles du royaume et de créer, de ce fait, des zones de turbulences ; lui aussi, le Rif est ébullition, pour peu que les jeunes retrouvent leurs repères, et attendant, à Chefchaoune, Tetouan, Taza et El Hoceima, les agriculteurs de cannabis peuvent produire en abondance que cela ne les fera pas sortir de la misère, tant que les gros revendeurs et les barons de l’exportation de la résine vers les pays voisins ne lâchent pas prise et trouvent une « aide intéressée » tant chez les services de sécurité locaux qu’au sein des gardes-côtes le long du littoral rifain.

    Pour en revenir à la coopération stratégique entre Rabat et Tel Aviv, il est attendu, si l’on se fie aux médias comme « Defence News » et « Africa Intelligence », que le ministre devrait y signer un certain nombre d’accords de coopération en matière de défense, visant notamment à développer une industrie nationale de production de drones censés renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    Le rapport d’Africa Intelligence indique que BlueBird Aerosystems, filiale du géant de la défense Israel Aerospace Industries (IAI), négocie depuis plusieurs mois avec des équipes marocaines pour développer une pépinière d’entreprises capables de fabriquer de tels appareils.

    Rabat, note le rapport, s’est intéressé à l’utilisation de drones après que l’IAI a « mis en évidence » dans un argumentaire de vente l’utilisation intensive des drones suicides Harop de sa fabrication par l’Azerbaïdjan, durant la guerre de deux mois qui l’a opposé à l’Arménie l’année dernière.

    Assez petit pour contourner les systèmes de détection des avions ennemis, le Harop – qui a un explosif embarqué de 23 kilos – recherche puis identifie ses cibles avant de les attaquer et de les détruire. Israël est considéré comme l’un des principaux exportateurs de drones et IAI compte plus de 50 clients opérationnels dans le monde.

    Selon un rapport de Haaretz, les relations militaires entre Israël et le Maroc impliquent principalement à ce jour une coopération en matière de renseignement et de commerce d’armes.

    En janvier de l’année dernière, l’armée marocaine a accusé réception de trois drones de reconnaissance israéliens dans le cadre d’un contrat d’une valeur d’environ 48 millions de dollars (41 millions d’euros) signé en 2014 et clôturé via la société française Dassault.

    Ces appareils devraient être déployés pour contrer la rébellion au Sahara occidental et réprimer les Sahraouis.

    L’Etat hébreu aurait également vendu au Maroc d’autres systèmes militaires, y compris des systèmes de communication et de contrôle (tels que des systèmes radar pour les avions de combat) via un tiers.

    Rappelons que le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid s’est rendu au Maroc en août et a inauguré la mission du pays à Rabat. Au cours de sa visite de deux jours, le chef de la diplomatie israélienne a rencontré son homologue Nasser Bourita et lui a remis une invitation du président Isaac Herzog à l’intention du roi Mohammed VI l’enjoignant à se rendre en Israël.

    L’Express, 06/10/2021

  • Une influenceuse violée et droguée au Maroc

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    Dounia est une influenceuse belge aux 115 000 abonnés sur Instagram et âgée de 34 ans. Maman de deux enfants elle décide de se rendre au Maroc le 31 juillet. Quelques mois plus tard, elle raconte son voyage qui a tourné au cauchemar aux journalistes du webzine belge Dhnet.
    Dans un article publié samedi 9 octobre, la jeune femme explique avoir été droguée et violée par un instagrammeur marocain avec qui elle avait diné dans sa villa.

    Elle raconte avoir perdu le contrôle d’elle-même après avoir bu un verre de Coca, qui contenait selon elle de la drogue. Elle assure avoir été violée et s’être réveillée vers midi. Elle a également été dépouillé d’une grosse somme d’argent, 3 500 euros et 1 200 dirhams qu’elle possédait dans son sac ce soir-là. Par la suite, l’un des hommes présents sur place l’a finalement ramenée à son hôtel avec ses deux enfants.

    Un ami influenceur qui l’a rejoint d’Espagne a confirmé ses dires en affirmant avoir tenté de la réveiller à plusieurs reprises, en vain, pour s’enfuir de la villa. Il a également déclaré avoir été victime d’une persécution à caractère homophobe, frappé et martyrisé en raison de son orientation sexuelle.

    Dounia a souhaité porter plainte immédiatement mais la police marocaine n’a pas été coopérative, d’après ses dire.

    Malgré une plainte déposée, ses agresseurs ont continué de l’afficher et de la harceler sur les réseaux sociaux, la forçant à supprimer son compte Instagram qui est pourtant sa source principale de revenus.

    Une enquête est en cours mais risque cependant d’être classée sans suite, la police marocaine étant soudoyée par ces influenceurs qui ont beaucoup d’argent, selon son témoignage.

    Nessma TV, 10/10/2021

    Dounia a vécu une expérience traumatisante lors de son voyage au Maroc. Elle souhaite mettre en garde contre certains influenceurs peu scrupuleux.
    L’émotion dans la voix de Dounia est encore palpable. Cette influenceuse bruxelloise aux 115 000 abonnés sur Instagram dit avoir été droguée et violée lors d’un voyage au Maroc. Les faits remontent au 3 août.

    « J’ai atterri avec mes deux fils le 31 juillet pour séjourner dans un hôtel de Mohammédia, à trente minutes en voiture de Casablanca. Deux jours plus tard, un ami gay m’a rejointe depuis l’Espagne. Un instagrammeur nous a alors proposé de venir manger dans sa villa avec d’autres personnes. Une fois sur place, il y avait cinq hommes. Le barbecue était en train d’être préparé, je les ai aidés. Deux autres filles devaient venir mais elles se sont désistées. Ces personnes sont très connues au Maroc sur les réseaux sociaux, ils ont entre 700 000 et un million d’abonnés », se remémore Dounia, 34 ans.

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    Une influenceuse droguée et violée lors de son voyage au Maroc

  • Gouvernement: Le Maroc maintient Bourita et Laftit

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    RABAT, 7 octobre (Reuters) – Le roi Mohammed a nommé jeudi un nouveau gouvernement à l’issue des élections du mois dernier. Les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont restés en place mais Nadia Fettah Alaoui a été nommée ministre des Finances, a rapporté l’agence de presse nationale.

    Dans une monarchie où le roi a le dernier mot sur toutes les décisions importantes, la principale tâche du nouveau gouvernement sera de mettre en œuvre un modèle de développement que le palais a commandé afin de réduire les inégalités, de diminuer la pauvreté et de favoriser la croissance.

    Aziz Akhannouch, nommé premier ministre après que son parti libéral RNI est arrivé en tête des élections, a formé une coalition avec le parti libéral PAM et le parti conservateur Istiqlal.

    Les trois partis disposent d’une majorité confortable au Parlement, avec un total de 270 sièges, alors que 198 sont nécessaires pour adopter des lois.

    La nouvelle ministre des finances, Mme Alaoui, qui était ministre du tourisme dans le précédent gouvernement, sera l’une des sept femmes du cabinet, dont l’ancienne maire de Marrakech, Fatima Ezzahra El Mansouri.

    Le chef du parti PAM, Abdellatif Ouahbi, a été nommé ministre de la justice et le chef de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a pris le portefeuille de l’équipement et de l’eau.

    Le parti islamiste modéré PJD, qui était le plus important après les deux élections précédentes et dont les dirigeants ont été Premiers ministres depuis 2011, a subi une lourde défaite et a déclaré qu’il rejoindrait l’opposition avec les partis de gauche.

    Reuters

  • Le Maroc attaque en justice l’Humanité

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    Maroc: Le despote Mohammed VI attaque en justice l’Humanité pour avoir ouvert ses colonnes aux démocrates marocains

    Par la voix de son secteur International, le PCF apporte son plein soutien à Rosa Moussaoui, grand reporter au quotidien l’Humanité, aux journalistes de la rédaction et à Patrick Le Hyaric et Fabien Gay, ancien et nouveau directeurs du journal, poursuivis en justice dans l’exercice de leurs fonctions par le roi du Maroc, Mohammed VI, qui invoque la « diffamation ». Le PCF réaffirme ce faisant sa totale solidarité avec les démocrates marocains, les militant.e.s des droits de l’homme, les peuples marocain et sahraoui.

    Mobilisons-nous pour la liberté de la presse !

    Le 18 juillet 2021, un consortium de médias rassemblés autour de la plateforme Forbidden Stories a dénoncé un système mondial d’espionnage mondial par différents États à l’aide du logiciel israélien « Pegasus » de la société NSO Group. L’ampleur du phénomène, même s’il n’est pas nouveau, acquiert une dimension ahurissante. Plus de 50 000 numéros de téléphones ont été ciblés.

    Depuis deux décennies, le régime marocain utilise la cybersurveillance avec l’aide de sociétés françaises et européennes. Cette solide infrastructure lui permet déjà de traquer ses opposants, de contrôler les réseaux sociaux et Internet. Avec « Pegasus », une étape a été franchie donnant accès aux données et à des écoutes téléphoniques.

    Le Maroc nie, contre toutes les évidences, être client du logiciel Pegasus. Or Rabat, qui s’est rapproché de l’État hébreu, l’a acquis depuis 2017 et l’utilise abondamment depuis cette date.

    Les révélations sont confortées par des analyses techniques conduites par Amnesty International, des universités canadiennes mais aussi les autorités françaises. Les preuves sont irréfutables.

    Les opposants marocains en sont les premières victimes : avocats, militants des droits humains et journalistes dont Hicham Mansouri et Omar Radi. Il en va de même pour les dirigeants du Front Polisario et les militants de la cause sahraouie.

    De nombreuses personnalités politiques françaises dont le président de la République, des ministres, des diplomates et des journalistes ont été ciblés. Des plaintes ont été déposées par différents médias contre Rabat dont celle de Rosa Moussaoui, grand reporter au quotidien l’Humanité, qui conduit depuis de nombreuses années un travail exemplaire pour faire entendre la voix des démocrates marocains.

    Le roi Mohammed VI entend semer la terreur pour régner sans partage à la tête d’un système corrompu, prédateur et mafieux. Il veut aussi faire taire tous ceux qui en dehors du Maroc dénoncent les atteintes liberticides graves liées aux technologies de la surveillance numérique.

    Il mène la contre-attaque sur le terrain judiciaire. Il a déposé plusieurs plaintes pour diffamation contre Le Monde, Radio France, Mediapart, des publications allemandes, Amnesty International mais aussi l’Humanité et son directeur (de 2000 à septembre 2021), Patrick Le Hyaric.

    Depuis sa fondation jusqu’aux heures les plus sombres, l’Humanité s’est tenu avec constance aux côtés des démocrates marocains, des peuples marocain et sahraoui. C’est la raison pour laquelle les bandits qui dirigent aujourd’hui le Makhzen les poursuivent de leur haine.

    Le silence du gouvernement français sur l’affaire « Pegasus » et maintenant sur les tentatives de museler la presse sont inacceptables.

    L’Humanité, fondé par Jean Jaurès, n’est pas de ceux que l’on peut intimider et continuera à faire vivre la solidarité internationale en faveur de la liberté et de la paix. C’est cet honneur que Patrick Le Hyaric et Fabien Gay qui vient de prendre sa suite, Rosa Moussaoui et tous les journalistes de l’Humanité, portent quotidiennement.

    Lydia Samarbakhsh, Cécile Dumas et Pascal Torre

    PCF, 07/10/2021

  • « Un cousin et confident de Ridouan Taghi » arrêté au Maroc

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    La police marocaine a arrêté Jaouad F.. C’est ce que rapporte Het Parool. F., né à Breda, est soupçonné d’être impliqué dans le « meurtre par erreur » du fils d’un juge marocain à Marrakech en 2017.

    La cible de cette tentative de meurtre était en fait le propriétaire du club où la victime était assise en terrasse. Le propriétaire du club avait disparu de la terrasse peu de temps auparavant. Pour ce meurtre, deux Néerlandais ont été condamnés à mort au Maroc.

    F. a été arrêté dans la ville côtière de Tétouan.

    Bolle

    Jaouad F., connu dans les milieux criminels sous le nom de « Bolle », est, selon le journal, un cousin et confident de Ridouan Taghi.

    Les autorités marocaines considèrent Taghi comme le cerveau du complot d’assassinat à Marrakech. Taghi aurait un conflit avec le propriétaire du club, Mustapha el F.

    RTL Nieuws, 07/10/2021

    L’unité nationale de la police le confirme après un renseignement sur l’arrestation à De Telegraaf. Jaouad F. est soupçonné de participation à une organisation criminelle, entre autres.

    Coopération avec le Maroc

    L’arrestation de F. a été précédée d’une concertation étroite entre les autorités judiciaires marocaine et néerlandaise. Après des années de relations difficiles, les relations entre le Maroc et les Pays-Bas dans le domaine de la coopération judiciaire se sont à nouveau considérablement améliorées. Pendant la recherche de F., il y avait une coopération très intense. Jaouad F. reste pour le moment détenu au Maroc. On ne sait pas s’il viendra aux Pays-Bas à court terme.

    C’est certainement le quatrième membre de la famille de Taghi qui a été arrêté ces dernières années. Deux frères ont été condamnés à de lourdes peines de prison au Maroc. Un pour implication dans le meurtre en 2017 du fils d’un juge à Marrakech. L’autre frère a été condamné dans une autre affaire pénale. L’avocat des frères souligne qu’un appel est toujours pendant dans les deux cas. Un cousin germain de Ridouan Taghi, Anouar T., est suspecté dans deux affaires pénales, dont le meurtre de l’avocat Derk Wiersum.

    De Telegraaf, 07/10/2021