Catégorie : Maroc

  • Pandora Papers : Lalla Hasna a utilisé une société écran

    Pandora Papers : Lalla Hasna a utilisé une société écran

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    La princesse Lalla et l’homme politique français en disgrâce Dominique Strauss-Kahn faisaient partie de ceux ayant des liens avec Rabat nommés dans les fuites.

    Des documents financiers récemment divulgués ont révélé les transactions financières douteuses de plusieurs personnalités ayant des liens avec le Maroc , dont la sœur du roi Mohammed VI et l’homme politique français en disgrâce Dominique Strauss-Kahn.

    Les Pandora papers, une mine de 11,9 millions de dossiers rendus publics ce week-end par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont dévoilé la propriété de la princesse Lalla Hasnaa d’une société écran dans les îles Vierges britanniques, un paradis fiscal notoire.

    Hasnaa, qui dirige la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, aurait utilisé la société écran pour acheter une maison au Royaume-Uni d’une valeur estimée à 11 millions de dollars en utilisant des fonds répertoriés comme appartenant à la « famille royale marocaine ».

    Mohammed VI est le monarque le plus riche d’Afrique, avec une valeur nette estimée à 5,7 milliards de dollars. En 2010, des documents de Wikileaks alléguaient que le roi et son entourage étaient impliqués dans une corruption jugée répandue « à tous les niveaux de la société marocaine ».

    Strauss-Kahn – qui devait autrefois devenir un candidat de premier plan à la présidence française avant d’être accusé d’agression sexuelle en 2011 et de démissionner de son poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI) – a quant à lui été répertorié comme ayant créé une société de conseil en économie au Maroc après sa chute politique.

    La société, Parnasse International Sarlau, aurait encaissé des millions de dollars de bénéfices, dont une grande partie en franchise d’impôt selon les Pandora Papers. Il a créé un autre cabinet de conseil en 2018, basé cette fois aux Émirats arabes unis après que les exonérations fiscales pour son autre société ont expiré au Maroc.

    Strauss-Kahn aurait également conseillé des responsables de Rabat sur la manière de créer un centre d’affaires à faible taux d’imposition à Casablanca. L’ICIJ a déclaré que Hasnaa et Strauss-Kahn n’avaient pas répondu aux demandes répétées de commentaires.

    Les articles de Pandora sont les derniers d’une série de fuites massives ces dernières années, révélant l’utilisation par d’innombrables dirigeants mondiaux et magnats des affaires de comptes offshore et de sociétés écrans pour échapper à l’impôt ou masquer l’étendue de leur richesse.

    Middle East Eye, 04/10/2021

  • Oui, l’Algérie est une force de frappe

    Oui, l’Algérie est une force de frappe

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    Dans le prolongement de l’ouverture de l’année d’instruction et de préparation au combat, l’Armée nationale populaire continue d’œuvrer, avec sérieux, détermination et acharnement à élever le niveau de préparation au combat de toutes ses composantes et unités déployées à travers le territoire national, y compris celles positionnées le long de nos frontières, conformément aux orientations de Monsieur le président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, dans le but de renforcer les facteurs de force qui lui permettront de défendre l’intérêt suprême de la Nation, protéger sa souveraineté nationale et réunir les conditions de sa sécurité.

    Garantir la disponibilité permanente de nos forces armées est le résultat de l’approche globale et intégrée adoptée par le Haut commandement de l’Armée nationale populaire, visant particulièrement à atteindre les objectifs tracés. Et, du fait qu’elle constitue un des facteurs essentiels en vue d’atteindre le niveau de disponibilité requis, il est naturel que l’effort de base soit axé sur la préparation au combat avec tous ses facteurs et ses exigences. L’exercice tactique combiné “Radaâ 2021”, supervisé dernièrement par Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, en territoire de la 2e Région militaire, reflète la perspicacité de cette démarche qui traduit la ferme volonté de développer le corps de bataille et d’assurer la cohésion opérationnelle entre les différentes forces et donc leur entière disponibilité à parer à toute urgence ou menace de quelque qualité ou nature qu’elle fut.

    Au moment où notre armée poursuit ses efforts pour renforcer ses facteurs de force et atteindre le niveau de préparation requis, conjointement avec l’ouverture de la nouvelle année d’instruction et de préparation au combat, les graves actes d’hostilité et la campagne de propagande tendancieuse menée par le Makhzen contre l’Algérie, en général, et l’Armée nationale populaire, en particulier, se poursuivent, prenant même la forme d’une guerre déclarée sur les plateformes des médias sociaux, les chaînes de télévision et les pages de journaux. Une propagande qui tente en vain d’ébranler notre pays, d’attenter à sa souveraineté, de saper l’unité du peuple ainsi que son intégrité territoriale afin de créer un climat susceptible d’entraîner la déstabilisation de toute la région du Maghreb. Ceci à travers de nombreuses et récurrentes actions hostiles, qu’elles soient au grand jour ou en coulisses, auxquelles notre pays a patiemment fait face et avec la plus grande retenue, conformément au principe de bon voisinage qu’il observe vis-à-vis de son environnement immédiat.

    En fait, ces hostilités et d’autres, telles que la tentative d’inonder notre pays de drogue, l’espionnage, la propagande destructrice, les déclarations tendancieuses et accusations émanant d’officiels marocains ou encore la tribune offerte aux sionistes pour lancer des menaces contre notre pays depuis le sol marocain, sont intervenues en réaction à la ferme et indéfectible position de principe de l’Algérie quant à la nécessité d’une solution juste à la question sahraouie, solution qui passe par la possibilité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination, à s’affranchir de l’occupation et à permettre ainsi à la dernière colonie d’Afrique de se libérer.

    Il apparaît clairement désormais que les agissements enragés du Makhzen sont l’expression du cuisant échec essuyé par toutes ses menées hostiles contre notre Patrie, et après s’être rendu à l’évidence que l’Algérie, qui tire de son passé révolutionnaire un référent fondamental et un patrimoine qui éclaire son parcours, ne saurait, en aucune circonstance, renier ses principes qui ont fait sa gloire et lui ont valu le respect des nations du monde.

    Le Makhzen marocain a naïvement cru qu’en multipliant les actes d’hostilité contre notre pays ces derniers temps, cela finirait par l’amener à abandonner un des principes fondamentaux de sa politique étrangère, qui est le soutien indéfectible au droit des peuples sous occupation à l’autodétermination, comme c’est le cas des peuples palestinien et sahraoui.

    Ce dernier qui combat depuis plus de quarante ans pour libérer son territoire spolié par l’occupation marocaine, comme l’a souligné Monsieur le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, lors de sa récente visite à la 2e Région militaire.

    «Parce que l’attachement de l’Algérie à ses principes et sa détermination à ne guère en dévier dérangent le régime du Makhzen et entravent la concrétisation de ses plans douteux dans la région, ce régime expansionniste est allé trop loin dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives, visant à minimiser le rôle de l’Algérie dans la région, épuiser ses capacités, entraver son processus de développement et tenter de porter atteinte à l’unité de son peuple» et d’ajouter que dans leurs tentatives de «semer la discorde et la division en son sein, les ennemis ont ainsi trouvé en certains faibles d’esprit et traîtres à la Nation, instrumentalisés et recrutés comme agents, le moyen de parvenir à leurs fins, à savoir affaiblir l’Algérie de l’intérieur et faire pression sur elle pour l’amener à renoncer à ses principes immuables, à ses nobles valeurs et à renier les justes causes de la Nation».

    Tout le monde sait maintenant que le Makhzen s’est lourdement trompé en croyant que sa normalisation avec l’entité sioniste et son alliance avec elle renverseraient totalement l’équilibre en sa faveur. Partant, outre ses multiples et intempestives menées précédemment citées, il s’est emmuré dans la fuite en avant dans une vaine tentative d’imposer la politique du fait accompli, oubliant que l’Algérie, forte de son peuple et de son armée, ne renoncerait en aucune manière à ses principes profondément enracinés. Cela a lieu à un moment où il ne fait plus aucun doute que l’Algérie ne ferait pas l’objet d’attaques aussi hostiles et concentrées si elle ne disposait pas de facteurs de force.

    Aussi, affirmer que l’Algérie est une force de frappe ne constitue pas simplement des paroles destinées à la consommation médiatique ou de la poudre aux yeux, comme certaines parties hostiles à notre pays tentent de le vendre à l’opinion publique, mais une réalité palpable, tant à l’intérieur, à travers la mise en œuvre des premiers jalons de la nouvelle Algérie à tous les niveaux dans un climat de sécurité, que sur le plan extérieur, en ce sens que le retour en force de notre diplomatie sur la scène internationale et régionale a montré que notre pays fait face aux menaces contre lesquelles elle n’a eu de cesse de mettre en garde et d’alerter la communauté internationale.

    Oui, l’Algérie est une force de frappe de par ses principes immuables, ses positions fermes, ses décisions souveraines, son peuple héroïque et son armée valeureuse, ce qui indispose profondément le Makhzen et suscite la terreur et le désespoir dans l’esprit des traîtres.

    L’Algérie est une force de frappe, et ceux qui en doutent ou refusent de le croire n’ont qu’à aller verser des larmes devant le mur des lamentations de leurs amis. Des larmes de déception et de désespoir pour avoir caressé des rêves improbables et nourri des espoirs qui se sont envolés comme les feuilles d’automne de ce mois.

    El Djeïch nº 699, octobre 2021

  • Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

    Visite de Gantz au Maroc: développer la fabrication de drones

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    Le ministre de la Défense Benny Gantz aurait signé des accords de coopération en matière de défense avec le royaume nord-africain du Maroc pour développer une industrie nationale de drones.

    Le ministre de la Défense Benny Gantz se rendra au Maroc dans les prochains mois, alors que les liens continuent de se renforcer avec le royaume d’Afrique du Nord après la normalisation des relations entre les deux pays en décembre dernier. Selon des rapports étrangers, Gantz signera des accords de coopération en matière de défense, notamment des plans pour développer une industrie nationale pour produire des munitions flottantes.

    Le magazine Defense News et la publication française Africa Intelligence ont rapporté que les deux pays travaillaient actuellement sur le développement d’un projet de fabrication de drones pour renforcer la puissance aérienne du Maroc.

    Selon le rapport en ligne d’ Africa Intelligence , la filiale du géant de la défense Israel Aerospace Industries, BlueBird Aero Systems Ltd., négocie depuis plusieurs mois avec des équipes marocaines le développement d’une pépinière d’entreprises pour fabriquer de tels drones.

    Rabat, selon le rapport, s’est intéressé à l’utilisation de munitions flottantes après que l’IAI a « mis en évidence » dans un argumentaire de vente l’utilisation intensive des drones suicides Harop de la société par l’ Azerbaïdjan pendant la guerre de deux mois avec l’Arménie l’année dernière.

    Le Harop est un petit drone qui, selon le site Web de l’entreprise, est une combinaison des « capacités d’un UAV [unmanned Aerial Vehicle] et d’un missile mortel ».

    Assez petit pour contourner les systèmes de détection des avions ennemis, le Harop – avec un explosif embarqué de 23 kg. – recherche, identifie et flâne au-dessus des cibles avant de les attaquer et de les détruire. Si une cible n’est pas engagée, le drone reviendra et atterrira à la base.

    Mesurant 2m. de long avec une envergure de 3 m., il se compose des unités de munitions, des lanceurs transportables, et d’un abri de contrôle de mission où l’opérateur peut approuver ou annuler des attaques.

    Il peut être lancé à partir de différentes plates-formes en mer ou sur terre et sous n’importe quel angle, à la fois verticalement ou horizontalement. Le lanceur dispose également d’un système de ravitaillement pour permettre au drone d’être prêt à tout moment.

    Israël est considéré comme l’un des principaux exportateurs de drones et IAI compte plus de 50 clients opérationnels dans le monde, notamment en Australie, au Canada, au Chili, en Colombie, en France, en Allemagne, en Inde , au Mexique, à Singapour et en Corée du Sud.

    Israël et le Maroc entretiennent des relations économiques, diplomatiques et militaires étroites depuis des années, et les deux pays ont signé un accord de normalisation en décembre.

    Selon un rapport de Haaretz , les relations militaires entre Israël et le Maroc impliquent principalement la coopération en matière de renseignement et le commerce d’armes.

    En juin, un C-130 marocain a atterri en Israël pour participer à un exercice international. C’était la première fois qu’une plate-forme aérienne appartenant au pays nord-africain atterrissait dans l’État juif.

    En janvier 2020, l’armée marocaine a reçu trois drones de reconnaissance israéliens dans le cadre d’un contrat d’une valeur de 48 millions de dollars. L’accord entre les deux pays a été signé en 2014 et clôturé via la société française Dassault Aviation.

    La France exploite le Heron sous le nom de Harfang, et selon des rapports de 2014, les drones acquis par le Maroc ont été retirés par l’armée de l’air française après plusieurs années de service en Afghanistan. Selon le rapport d’Intelligence Online, les drones seront déployés pour contrer les groupes extrémistes et combattre les mouvements rebelles au Sahara occidental.

    Selon un autre rapport, Israël a vendu au Maroc d’autres systèmes militaires, y compris des systèmes de communication et de contrôle militaires (tels que des systèmes radar pour les avions de combat) via un tiers.
    Jérusalem et Rabat ont rétabli leurs liens dans le cadre des accords d’Abraham avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.


    Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid s’est rendu au Maroc en août et a inauguré la mission du pays à Rabat. Au cours de sa visite de deux jours, Lapid a rencontré son homologue Nasser Bourita et lui a remis une invitation du président Isaac Herzog pour que le roi Mohammed VI se rende en Israël.

    The Jerusalem Post, 03/10/2021

  • Maroc: Lalla Hasna et les Pandora Papers dans la presse

    Maroc: Lalla Hasna et les Pandora Papers dans la presse

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    Deutsche Welle : Les documents secrets ont également démasqué la princesse marocaine, Lalla Hasnaa, en tant que propriétaire d’une société écran qui a acheté une maison de 11 millions de dollars dans le quartier chic de Londres, près du palais de Kensington.

    Hasnaa a effectué l’achat en utilisant des fonds de la famille royale marocaine, selon les documents qui énuméraient sa fonction comme étant « Princesse ».

    L’Espresso (Italie): Papiers de Pandore, Lalla Hasnaa princesse du Maroc. Offshore et une résidence de 11 millions de dollars à Londres

    Les documents de l’enquête internationale de l’ICIJ révèlent les secrets et la richesse des puissants de ce monde.

    La princesse Lalla Hasnaa est la plus jeune sœur du roi du Maroc, Mohammed VI, qui est au pouvoir depuis 1999. Le roi est crédité d’une fortune personnelle de 5,7 milliards de dollars, ce qui fait de lui le monarque le plus riche d’Afrique. Il possède des mines, des industries alimentaires et des banques. En tant qu’entrepreneur, la princesse contrôle des sociétés immobilières et des fonds d’investissement au Maroc, mais elle est surtout connue en tant que présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, avec laquelle elle a participé à divers événements internationaux aux côtés de dirigeants politiques du monde entier.

    Les documents Pandora montrent que la princesse Lalla Hasnaa possède une société offshore dans les îles Vierges britanniques appelée Oumaila Ltd. Elle a été constituée en société en 2002 et, peu après, elle a acheté une résidence de luxe de cinq chambres à Londres, près du palais de Kensington, estimée à 11 millions de dollars. Selon les documents, la société offshore a payé le prix avec des fonds provenant de la « famille royale du Maroc ». Dans les actes de fiducie, parmi les données personnelles de la propriétaire réelle de la société (et donc de la propriété londonienne), sa profession est également enregistrée : « Princesse ».

    The Media Line (Etats-Unis) :

    Parmi les autres dirigeants mondiaux sur la liste figurent le Premier ministre tchèque Andrej Babis, le président kenyan Uhuru Kenyatta, le Premier ministre libanais Najib Mikati, l’émir du Qatar Cheikh Tamim bun Hamad Al Thani, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, la princesse marocaine Lalla Hasnaa. et l’ancien Premier ministre de Bahreïn Cheikh Khalifa bin Salman Al Khalifa.

    Les comptes et les sociétés offshore ne sont pas en eux-mêmes illégaux, bien que leur détention puisse être illégale dans certains pays.

  • Maroc : Lalla Hasnaa citée dans Pandora Papers !

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    Des millions de documents divulgués révèlent les secrets financiers et comment les dirigeants mondiaux, les milliardaires et les célébrités utilisent les paradis fiscaux.

    L’enquête de Pandora Papers a révélé que 35 dirigeants mondiaux actuels et passés – dont l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, le roi de Jordanie et le président kenyan Uhuru Kenyatta – ainsi que de puissants milliardaires étaient liés à des sociétés de boîtes aux lettres utilisant des paradis fiscaux offshore.

    Les sociétés de boîtes aux lettres sont souvent utilisées pour gérer et déplacer secrètement de grosses sommes d’argent afin de cacher une véritable richesse.

    L’enquête, menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et une équipe de 150 sociétés de médias, a également révélé que plus de 330 hauts responsables politiques et responsables du monde entier ont des liens avec des sociétés de boîtes aux lettres.

    Les millions de documents divulgués examinés par le plus grand partenariat journalistique de l’histoire montrent à quel point les opérations offshore secrètes sont empêtrées dans la politique financière mondiale.

    Les documents secrets ont également révélé que la princesse Alaouite Hasnaa était propriétaire d’une société de boîtes aux lettres qui a acheté une maison de 11 millions de dollars dans un luxueux quartier de Londres près du palais de Kensington. Hasnaa a effectué l’achat avec de l’argent de la « famille royale marocaine », selon des documents divulgués qui énuméraient sa profession en tant que « princesse », écrit Deutsche Welle . Hasna est la sœur du « roi des pauvres » Mohamed VI, l’un des monarques les plus riches et le plus grand propriétaire terrien du monde.

    Le nom de Yassir Znagui a également été mentionné dans les révélations de Pandora. Selon Le Desk , cinq mois après avoir été nommé conseiller royal en 2012, il a créé une société de boîtes aux lettres aux Seychelles en utilisant son passeport français. Selon Le Desk, une source proche de Yassir Znagui, qui était également ministre du Tourisme, confirme l’existence de la société de boîtes aux lettres et qu’elle est toujours restée « inactive ».

    Riftime, 03/10/2021

  • Guerre froide au Maghreb: ça brûle entre l’Algérie et le Maroc

    Guerre froide au Maghreb: ça brûle entre l’Algérie et le Maroc

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    Le 22 septembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé la fermeture de l’espace aérien algérien à tous les avions civils et militaires marocains. Cette décision intervient près d’un mois après que l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc le 24 août en représailles aux appels d’un diplomate marocain à une plus grande autodétermination dans la région algérienne de Kabylie. Les États-Unis ont officiellement reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en décembre 2020, et l’État marocain a renouvelé la répression du Front Polisario nationaliste sahraoui soutenu par l’Algérie. Combinés, ces facteurs ont également poussé les relations algéro-marocaines à un point de rupture, selon Al Jazeera.

    Le responsable algérien Amar Belani a déclaré à Reuters que « l’adoption de mesures supplémentaires ne peut être exclue ». Le gouvernement algérien pourrait expulser les immigrés marocains si les tensions persistent, comme l’a averti le spécialiste des relations internationales Yahia Zoubir dans The Conversation. En décembre 1975, le président algérien Houari Boumédiene a créé un précédent troublant en ordonnant l’expulsion d’environ 350 000 ressortissants marocains en réponse à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc et la Mauritanie. Aujourd’hui, plus de 45 000 Marocains (dont beaucoup sont sans papiers) vivent toujours en Algérie. Les plâtriers, les commerçants et les étudiants universitaires craignent d’être également expulsés si cette rupture diplomatique devenait incontrôlable, selon Middle East Eye.

    Pour désamorcer la crise, Alger devrait abandonner sa position de confrontation et opter pour des gestes plus conciliants pour apaiser Rabat. Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra est un ancien commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité. Il a acquis une vaste expérience dans la résolution de conflits tout au long de sa carrière diplomatique.

    De plus, comme l’a déclaré l’Institut d’études de sécurité, Lamamra est éminemment qualifié pour négocier un règlement pacifique avec ses homologues marocains si les supérieurs du gouvernement algérien le lui permettent.

    La communauté internationale pourrait également faire pression sur Rabat pour qu’il accorde un référendum sur l’indépendance au peuple sahraoui. Le 29 septembre, un tribunal européen a annulé les accords de commerce et de pêche de l’Union européenne avec le Maroc, les habitants du Sahara occidental n’ayant jamais accepté ces accords. Cela pourrait contraindre Rabat à mettre en place un référendum et mettre enfin un terme à la question du Sahara occidental qui a tant envenimé les relations algéro-marocaines pendant des années.

    Selon la politologue Khadija Mohsen-Finan, la dernière querelle entre l’Algérie et le Maroc marque un nouvel épisode d’une rivalité de quatre décennies entre deux nations en lice pour la suprématie sur le Maghreb.

    Enhardi par le mécontentement chronique qui afflige la société algérienne, le Maroc cherche à supplanter son voisin affaibli en tant que grande puissance d’Afrique du Nord. Pour atteindre cet objectif, Rabat renforce ses liens économiques avec Israël et envisage de moderniser l’Armée royale marocaine.

    Le Maroc a élargi ses relations avec les militaires étrangers et les sous-traitants de la défense, en particulier aux États-Unis et dans d’autres États membres de l’OTAN au cours de l’année écoulée, selon Defense News. Middle East Eye rapporte que la Turquie a également envoyé des cargaisons de drones au Maroc au début du mois. Alger a réagi avec inquiétude à ces développements, en particulier à la lumière des révélations du logiciel espion Pegasus en juillet, qui ont révélé que les forces de sécurité marocaines avaient piraté les téléphones de milliers de politiciens et de militaires algériens. En réponse, l’Algérie s’apprête à renforcer son arsenal avec des armes chinoises, comme le note Observ Algérie.

    Une guerre froide qui couve est susceptible de fournir un prétexte aux deux régimes pour durcir les mesures de sécurité intérieure et justifier de nouvelles mesures de répression contre la dissidence. Amnesty International a signalé en juillet que les autorités algériennes avaient déjà menacé ou détenu des centaines de militants et de journalistes depuis février. La police et les juges comparent les manifestants pacifiques, qui espèrent relancer le mouvement Hirak qui a renversé le président autocratique Abdelaziz Bouteflika du pouvoir en 2019, aux terroristes cherchant à déstabiliser le pays. Amnesty a également découvert des preuves que les forces de sécurité marocaines commettent des crimes odieux contre des militants sahraouis, notamment du harcèlement, des passages à tabac et des viols.

    Ce bruit de sabre ne peut pas conduire à la guerre. Les organisations internationales comme les Nations Unies, l’UE et l’Union africaine doivent mettre en commun leurs efforts et leurs ressources pour ramener Alger et Rabat à la table des négociations avant qu’il ne soit trop tard.

    Jean-Philippe Pierre

    OWP, 02/10/2021

  • Le Maroc flirte avec l’Éthiopie en pleine crise du barrage du Nil

    Le Maroc flirte avec l’Éthiopie en pleine crise du barrage du Nil

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    Le Maroc flirte avec l’Éthiopie alors que les pourparlers sur le barrage du Nil sont au point mort

    LE CAIRE — S’exprimant lors du Sommet des Nations Unies sur l’action pour le climat à New York le 25 septembre, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a annoncé que le Maroc et l’Éthiopie avaient créé une Coalition pour l’accès à l’énergie durable. Il a déclaré que le projet de coopération fait partie des efforts du Maroc pour soutenir le développement durable, l’accès à l’énergie et le développement des ressources en Afrique.

    Le 19 septembre, l’entreprise publique marocaine OCP Group, l’une des plus grandes mines de phosphate au monde et leader mondial des engrais entreprises, ont signé un accord avec le gouvernement éthiopien pour établir un complexe d’engrais d’un coût de 6 milliards de dollars dans la ville de Dire Dawa, dans l’est de l’Éthiopie.

    L’agence de presse éthiopienne a indiqué que le projet contribuera à répondre aux besoins croissants de l’Éthiopie en produisant jusqu’à 3,8 millions de tonnes d’engrais par an.

    La coopération éthiopienne-marocaine intervient au milieu des négociations au point mort entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie sur le barrage Grand Ethiopian Renaissance.

    Au lendemain de l’annonce, plusieurs pays arabes et d’autres parties ont réaffirmé leur soutien à l’Égypte dans la crise du RGO.

    Le 27 septembre, le ministre bahreïni des Affaires étrangères Abdul Latif bin Rashid al-Zayani a de nouveau appelé à un accord juste et contraignant pour remplir et exploiter le barrage qui préserve les droits de l’Égypte et du Soudan.

    Le 26 septembre, l’ambassadeur saoudien au Caire, Oussama ben Ahmed Naqli, a réitéré le soutien de son pays à l’Égypte et au Soudan dans la crise du RGO. Il a déclaré dans un communiqué : “L’Arabie saoudite soutient l’Egypte et le Soudan dans leur quête d’un accord qui réalise les intérêts des deux pays frères dans tous les forums internationaux”.

    Le 23 septembre, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, avait annoncé le soutien de la Ligue à l’Égypte et au Soudan dans la crise du GERD, qu’il a qualifiée de « barrage de ruine » pour les deux pays arabes.

    Samir Ghattas, chef du Forum pour les études stratégiques du Moyen-Orient, a déclaré à Al-Monitor que le rapprochement du Maroc avec l’Éthiopie s’inscrit dans le cadre des efforts du royaume pour mobiliser le soutien de nouvelles parties dans sa bataille contre son « plus grand ennemi », le Polisario soutenu par l’Algérie. Front, qui revendique l’indépendance du territoire contesté du Sahara Occidental.

    Le 27 septembre, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a appelé les Nations Unies à soutenir le droit du « peuple sahraoui à l’autodétermination », une affirmation que le Maroc rejette fermement.

    Le 15 septembre, le site d’information marocain Barlamane a cité des sources disant que dans les semaines à venir, l’Éthiopie ouvrira des bureaux diplomatiques à Laâyoune, la plus grande ville du Sahara occidental contesté. Cette décision, selon les sources, soutiendra la souveraineté du Maroc sur la région contestée.

    Ghattas a déclaré que le Maroc cherche également à coopérer avec l’Éthiopie à la lumière du rapprochement égypto-algérien et après que l’Algérie a annoncé sa volonté de servir de médiateur dans la crise du GERD.

    Le 27 septembre, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré dans des déclarations en marge du sommet de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York que les relations égypto-algériennes sont d’une grande importance pour l’Égypte et que le Caire se réjouit de poursuivre la coopération et les relations bilatérales. coordination à la fois au sein de la Ligue arabe et de l’Union africaine.

    Le 17 septembre, l’ambassadeur d’Egypte en Algérie, Ayman Mosharafa, a déclaré que les deux pays avaient convenu de réactiver le Comité supérieur conjoint égypto-algérien en vue de promouvoir la coopération économique au début de l’année prochaine.

    Le 31 août, Shoukry avait déclaré que l’Égypte entretenait une relation spéciale avec l’Algérie, car les deux partagent à peu près la même vision pour leurs pays.

    Le 1er août, Lamamra s’est rendu en Égypte après s’être arrêté au Soudan et en Éthiopie dans le cadre d’une tournée régionale pour trouver une solution à la crise du RGO.

    Ghattas a qualifié les relations maroco-égyptiennes de « tièdes » à la suite du refus de l’Egypte de soutenir le Maroc contre le Front Polisario alors que de nombreux pays arabes se sont empressés de déclarer leur solidarité avec le Maroc sur la question du Sahara occidental.

    Avec la flambée de violence entre le Front Polisario et le Maroc en novembre de l’année dernière, les pays arabes se sont précipités pour déclarer leur soutien au Maroc. Le 13 novembre 2020, les Émirats arabes unis ont annoncé leur soutien aux actions du Maroc pour défendre ses terres et l’Arabie saoudite a emboîté le pas le lendemain.

    La Jordanie, le Koweït, le Yémen, Bahreïn et le Qatar ont exprimé leur plein soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc et ont déclaré que le royaume devrait prendre les mesures qu’il juge appropriées pour protéger ses terres.

    Cependant, l’Egypte a refusé de soutenir le royaume dans sa guerre contre le Front Polisario et n’a exprimé aucun soutien à l’armée marocaine pour l’affronter. Le 15 novembre, le Caire a appelé les parties à faire preuve de retenue et à cesser toute action provocatrice qui pourrait compromettre les intérêts économiques de la région. Le Maroc a sévèrement critiqué l’Egypte pour sa position.

    Anwar Ibrahim, chercheur en affaires éthiopiennes, a déclaré à Al-Monitor que les tensions accrues entre le Maroc et l’Algérie qui ont abouti à la rupture de ses liens avec son voisin et au rapprochement égypto-algérien ont incité le Maroc à chercher un pied à l’intérieur de l’Éthiopie pour obtenir son soutien tout en créer des opportunités d’expansion en Afrique de l’Est.

    Le 24 août, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et a retiré son ambassadeur de Rabat.

    Ibrahim a déclaré que les accords marocains avec l’Éthiopie donneront à Rabat une forte présence économique à travers les investisseurs marocains et créeront de nouvelles opportunités d’investissement en Éthiopie, notamment après que le GERD soit en train de produire de l’électricité.

    Le 10 septembre, le ministre éthiopien de l’Eau et de l’Irrigation Seleshi Bekele a déclaré que le barrage commencera à produire de l’électricité au cours des premiers mois de la nouvelle année éthiopienne, qui a débuté le 13 septembre.

    News FR 24, 02/10/2021

  • Prison de Corée: La photo d’un marocain ligoté fait le buzz

    Prison de Corée: La photo d’un marocain ligoté fait le buzz

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    Des groupes de défense des droits humains des migrants dénoncent l’usage excessif de la force dans un centre de détention pour migrants.

    Des groupes civiques pour les droits humains des migrants et des ressortissants étrangers ont dénoncé ici les autorités de l’immigration pour l’usage excessif de la force contre un détenu dans un centre de détention pour migrants, appelant à punir les responsables et à prendre des mesures pour empêcher toute récidive. Une coalition de ces groupes a tenu une conférence de presse, mercredi, devant la Commission nationale des droits de l’homme de Corée, appelant à la libération immédiate du détenu, tout en exigeant des excuses du directeur du centre de détention de l’immigration de Hwaseong et du ministre de la Justice. Un Marocain d’une trentaine d’années, détenu au centre de détention de Hwaseong dans la province du Gyeonggi depuis plus de six mois, y a été soumis à des traitements inhumains, selon les groupes.

    Un centre de détention pour migrants est un établissement géré par le ministère de la Justice, où des personnes sans papiers de nationalité étrangère sont détenues en vue d’une expulsion.

    La victime, qui est entrée en Corée en octobre 2017 en tant que demandeur d’asile, a été envoyée au centre de détention en mars de cette année après qu’un arrêté d’expulsion a été émis à son encontre. Il a protesté contre les mauvaises conditions et a demandé à plusieurs reprises un traitement médical pour les maladies mentales et physiques dont il souffrait, mais ses demandes ont été rejetées. À la suite de conflits physiques avec des agents, il a été placé à l’isolement. Le détenu a été mis en isolement une douzaine de fois au total, passant un tiers de son temps au centre dans une cellule de 10 mètres carrés, la plus longue période étant de 11 jours.

    Des images de vidéosurveillance de la cellule montraient l’homme allongé sur le ventre, les mains et les jambes attachées avec une corde derrière le dos, l’empêchant de se déplacer dans la pièce. Sa tête était couverte d’un couvre-chef de protection attaché avec du ruban adhésif et des attaches de câble.

    Selon les groupes de défense des droits humains des migrants, il a été attaché dans cette position difficile à plusieurs reprises, pendant des périodes allant de 20 minutes à 4 heures et 24 minutes. « Ils m’ont traité comme un animal. Je me souviens de tout ce qui m’est arrivé ici. C’est traumatisant », a déclaré le détenu dans un communiqué présenté par les groupes de défense des droits. La coalition de groupes considère ce traitement sévère comme une forme de torture et une violation flagrante des droits humains.

    « Les règles sur l’utilisation d’ »équipements de protection » dans les centres de détention pour migrants stipulent que l’utilisation de cordes, de menottes et d’équipements de protection sur les détenus ne doit être utilisée que dans des cas « exceptionnels » pour éviter l’automutilation. Utiliser une corde pour attacher une personne comme celle-ci et le laisser pendant une longue période, ce qui va évidemment au-delà de l’objectif initial de leur utilisation, peut être considéré comme de la torture », peut-on lire dans leur déclaration.

    La coalition a également accusé les autorités de ne pas suivre les procédures appropriées requises pour placer l’homme à l’isolement. En vertu de la loi coréenne, lorsqu’ils placent des détenus en « détention spéciale » ou à l’isolement, les agents doivent présenter des raisons valables pour le faire et garantir au détenu la possibilité d’exprimer son opinion, en les documentant correctement.

    Les douze documents concernant la situation de l’homme, cependant, manquaient d’explications appropriées quant aux raisons pour lesquelles il avait été placé en isolement, n’avaient pas de signatures ou de sceaux officiels et étaient délivrés avec des numéros de série identiques, bien qu’ils portaient sur des dates différentes.

    « Nous croyons fermement que les papiers ont été falsifiés, ce qui signifie que la victime peut avoir été placée en « garde spéciale » sans raison valable. Il s’agit d’un cas grave, qui peut constituer une infraction pénale », a déclaré l’avocat Lee Han-jae chez Duroo. Association for Public Interest Law, a déclaré au Korea Times En tant que représentant légal de l’homme, Lee a déclaré qu’ils prévoyaient de déposer une requête auprès du ministère de la Justice pour exiger sa libération immédiate.

    « Nous avons également soumis les détails de l’affaire au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et au Comité des Nations Unies contre la torture », a ajouté Lee.

    Lee Hyo-jin Des

    The Korea Times, 29/09/2021

  • Le Maroc est-il sûr ? Apprenez la choquante vérité ici

    Le Maroc est-il sûr ? Apprenez la choquante vérité ici

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    Le Maroc, est-il sûr pour les voyageurs ? Reviendriez-vous un jour dans un endroit où vous avez vécu les pires expériences de votre vie ? Je le ferais et voici comment vous pouvez les éviter.

    Je ne vais pas vous mentir, le titre original de cet article était « La raison pour laquelle je ne reviendrai jamais au Maroc ». Vous voyez, après avoir passé trois semaines dans ce pays incroyablement beau, j’ai vu des choses qui ont brisé ma foi en la gentillesse des gens.

    Des innombrables escroqueries au voyage au harcèlement sexuel, mon séjour au Maroc m’a vraiment fait me demander pourquoi certains individus détestent et déshumanisent les étrangers (et surtout les femmes étrangères) avec une telle rage.

    Au cours des trois dernières semaines, j’ai vu des hommes tripoter des femmes ignorantes dans la rue contre leur gré, j’ai entendu un homme dire des mots homophobes blessants à deux voyageurs LGTB.

    J’ai vu un gentil adolescent péter les plombs lorsque j’ai refusé de lui donner de l’argent pour m’avoir indiqué une adresse (oui, il a même essayé de pénétrer dans mon hôtel pour me frapper ensuite).

    J’ai vu des menus doublement cachés dans des restaurants, destinés à escroquer les étrangers qui ne connaissent ni l’arabe, ni l’espagnol, ni le français.

    J’ai entendu un homme crier des allusions sexuelles grossières à mon ami parce qu’il portait un short au lieu d’un pantalon, j’ai entendu un homme me traiter de « Mexicano de mierda » après que j’ai refusé de lui acheter de la drogue.

    J’ai vu un homme jeter une pierre à un couple qui avait fait l’erreur de se tenir la main dans la rue, j’ai vu un homme se masturber avec colère alors qu’il suivait deux femmes blondes à la station de bus la nuit.

    La goutte d’eau qui a fait déborder le vase (non, pas littéralement, les chameaux vont bien) ?

    Hier, je suis allé dans un restaurant très local pour commander un bol de soupe et deux pâtisseries.

    Tout se passait parfaitement jusqu’au moment de payer l’addition.

    La serveuse, qui, je le précise, était en fait une enfant de 5 ans, a dit à sa mère que j’avais mangé les pâtisseries à 10DH au lieu des 2DH que j’avais réellement commandées.

    Bien sûr, j’ai essayé d’expliquer la situation à sa mère, qui était le seul adulte de l’endroit, et elle n’a pas voulu entendre puisqu’elle a choisi de croire la parole de son enfant de 5 ans.

    Au final, j’ai fini par payer 16DH de plus (oui, moins de 2 euros) et alors que je m’apprêtais à partir, l’enfant de 5 ans a couru devant moi et s’est moqué de moi.

    Ce n’était pas un rire innocent. C’était un rire rempli de mépris et de haine, comme le genre de rire que l’on entend dans ces films lorsque le méchant a vaincu le héros.

    Le pire dans tout ça ? Sa mère s’est vite jointe à ce rire distinct en me criant des mots en arabe.

    Vous voyez, c’était une escroquerie bien planifiée et j’ai été pris pour un idiot.

    Est-ce que je reviendrai un jour au Maroc ? Le Maroc est-il sûr ?

    Mais vous savez quoi ? Je ne laisserai pas des dizaines de mauvaises expériences au Maroc m’empêcher de revenir dans ce pays incroyablement beau.

    Malgré tout, j’ai passé un moment formidable à dos de chameau dans le désert du Sahara, j’ai joué avec des singes aux cascades d’Ouzoud, j’ai exploré la ville bleue de Chefchaouen, je suis sortie des sentiers battus à Rabat et j’ai vu l’université des anciens du monde à Fès.

    J’ai également eu la chance de me détendre sur les plages d’Essaouria, j’ai vu l’endroit où Gladiator a été filmé à Ait Benhaddou et j’ai également visité plusieurs des merveilleux lieux de tournage de Game of Thrones.

    De plus, ai-je mentionné que j’ai fini par dormir dans certains des meilleurs riads de luxe de Marrakech ?

    Oui, je connais des voyageurs qui ont renoncé à certains pays et villes en raison des nombreuses arnaques, vols et harcèlements sexuels dont ils ont été témoins et victimes, mais il n’est pas juste de condamner un pays entier pour les actions de certains de ses pires citoyens.

    Après tout, les escrocs et les criminels ont la capacité de déshumaniser leurs cibles et de les traiter comme des objets.

    Aux yeux des personnages que j’ai décrits ci-dessus, nous, les étrangers, n’avons jamais été des êtres humains, nous étions, tout au plus, des signes d’argent ambulants qui méritaient d’être escroqués afin d’équilibrer une échelle de justice sociale mal perçue.

    Pour être honnête, cela a du sens une fois que l’on essaie de comprendre la mentalité de l’escroc :

    Les escrocs sont, la plupart du temps, des personnes de classe inférieure sans éducation qui ont vu des voyageurs fortunés aller et venir dans leur pays alors qu’ils ne peuvent même pas se rendre dans les pays voisins par manque d’argent et parfois à cause de restrictions de visa.

    Et non, je ne justifie en aucun cas leurs actions.

    J’essaie simplement de les comprendre.

    Après tout, ma famille vient d’une zone de classe inférieure du Mexique. Ma mère a connu l’extrême pauvreté en étant élevée dans une ville rurale par une mère célibataire avec huit frères et sœurs.

    Et tu sais quoi ? Ma grand-mère lui a donné une importante leçon de vie :

    « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’on a le droit d’obtenir quelque chose de quelqu’un. Certains pauvres croient qu’il est juste de voler aux riches. Ce n’est pas le cas. Soyez une personne honnête et la vie vous fournira. Il vaut mieux être pauvre en termes de richesse que d’être pauvre en termes de valeurs ».

    Ma mère m’a élevé avec la même mentalité et c’est pourquoi je ne supporte pas les escrocs qui choisissent la solution de facilité et croient que c’est leur droit moral de voler l’argent durement gagné par les voyageurs, quelle que soit la richesse perçue de ces derniers.

    Voler est toujours mauvais, qu’il s’agisse de 2 euros ou de 2 millions d’euros. Il ne s’agit pas de l’argent, mais de la moralité de l’acte de vol.

    Alors… est-ce que je reviendrai au Maroc ? Oui. Sacrément oui.

    Pour chaque mauvaise personne que j’ai rencontrée, j’ai également rencontré des tonnes d’habitants amicaux qui m’ont donné des leçons de vie importantes sur le sacrifice personnel, la tolérance et l’amitié.

    Le Maroc est-il sûr ? Il peut l’être. Et il peut être dangereux. Tout dépend de la personne que vous avez la « chance » de rencontrer.

    En fin de compte, j’irais jusqu’à dire que seulement 0,0001% des gens ici au Maroc sont des personnes malhonnêtes.

    Malheureusement, ce sont les personnes que la plupart des voyageurs rencontreront très probablement au cours de leur voyage dans ce pays.

    Que pouvons-nous faire pour changer le monde ?

    Et en fin de compte, peut-on vraiment reprocher à l’enfant de 5 ans d’avoir été élevée comme telle par sa mère ? Non, pas vraiment. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une grand-mère comme la mienne pour lui apprendre les bons et les mauvais côtés de la vie.

    En fait, il est inutile de blâmer qui que ce soit et nous devrions plutôt parler de ce qui peut être fait pour apporter l’éducation et les valeurs aux gens du monde entier afin de diminuer le nombre de personnes malhonnêtes.

    Le monde n’a pas besoin de plus de prisons, il a besoin de plus d’écoles.

    Oui, ma déclaration sur le fait que sur les 42 pays que j’ai visités, le Maroc a été le pire jusqu’à présent en termes de personnes malhonnêtes pourrait être considérée comme arrogante.

    En fait, je suis presque sûr que c’était un commentaire arrogant.

    J’ai même perdu un de mes bons amis marocains à cause de cela.

    Oui, j’ai fait ce commentaire dans un moment de colère et de tristesse et je réalise maintenant que je n’ai pas assez spécifié que même si le Maroc a certains des pires êtres humains que j’ai rencontrés jusqu’à présent au cours de mes voyages, il a aussi certains des meilleurs.

    Je n’ai pas précisé que tous les Marocains ne sont pas les mêmes (bien que j’aie supposé à tort que cela était évident dans mon message original).

    Je n’ai pas précisé que toutes les personnes de classe inférieure ne partagent pas les valeurs familiales de ce duo mère-fille spécifique qui m’a escroqué (après tout, je viens moi-même d’une famille de classe inférieure).

    Je n’ai pas précisé que le Maroc est un pays plein de contrastes mais qu’en fin de compte, le bien l’emporte toujours sur le mal (tout comme dans mon cher pays, le Mexique).

    Je n’ai pas précisé que ce n’est que mon expérience personnelle basée sur ce que j’ai vu ici et que oui, vous DEVRIEZ visiter le Maroc.

    Vous devez absolument le faire.

    Il y a du bien et du mal dans tous les endroits du monde et oui, du moins pour moi, le Maroc a été l’endroit où j’ai rencontré des dizaines de personnes mauvaises mais vous savez quoi ? Cela n’a pas d’importance.

    Peut-être que c’était juste de la malchance.

    Après tout, je suis sûr que quelque part dans le monde, quelqu’un rencontre le même type de personnes malhonnêtes en Amérique du Sud, en Europe, en Asie, en Océanie, en Amérique du Nord et dans d’autres régions d’Afrique aussi.

    Voyager est un voyage personnel et, dans certains cas, vous aurez la malchance de rencontrer des personnes qui feront de leur mieux pour vous gâcher la journée.

    Et non, vous ne devez pas les laisser vous gâcher la journée.

    Après tout, pour vous, ce n’est qu’une expérience de plus que vous devrez endurer.

    Pour eux ? Pour eux, c’est leur vie quotidienne.

    Et cela me déprime vraiment de penser que certains humains ont leur boussole morale tellement tordue que la seule façon pour eux de gagner leur vie est de commettre des crimes contre des personnes qui sont différentes d’eux.

    Et c’est vraiment triste.

    Qu’en pensez-vous ?

    Journey Wonders

  • اقتصاد المغرب مبني على السياحة الجنسية

    اقتصاد المغرب مبني على السياحة الجنسية

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    20 ألف عاملة جنس في مراكش تجتذب مليوني سائح كل أسبوع

    عندما تحدثت خديجة زومي المستشار البرلماني عن حزب الاستقلال في إطار الدورة الشهرية للمجلس عن الدور الكبير للدعارة ، مؤكدة أن « الدعارة تساهم في اقتصاد البلاد ، ويجب أن نتحلى بالشجاعة للاعتراف بذلك ، « لم تكن تتحدث من فراغ ، بل انطلاقا من الواقع. يؤكد أن هذه المهنة التي لا يزال المجتمع يخجل الحديث عنها موجودة وموجودة وتساهم في إحياء الشبكات المتخصصة الوطنية والدولية. قبل سنوات اعترفت عدد من الدول الأوروبية من خلال تقارير رسمية بالدور الكبير للدعارة في تحريك عجلة الاقتصاد المتعثر نتيجة الأزمة التي عصفت بالقارة العجوز في المغرب ، لم نصل بعد إلى هذا المستوى من الوضوح للاعتراف بمهن هذه المهنة والدور الكبير الذي تلعبه اجتماعيا واقتصاديا.


    وبحسب إحصائيات الأمم المتحدة ، ووفقًا لبحث أجرته منظمات غير حكومية ، فإن الدخل المالي الذي يأتي من الدعارة حول العالم يصل إلى مئات المليارات من الدولارات ، وتحديداً بين 200 و 1000 مليار دولار ، مما يجعل الدعارة ثالث تجارة في العالم. (بعد السلاح والمخدرات) من حيث الدخل ورأس المال العابر للقارات الذي يسيطر عليه القوادين وداؤو شبكات الجنس.


    أما بالنسبة للمغرب ، فعلى الرغم من عدم وجود إحصائيات رسمية ، فإن إسهامات الشبكات المتورطة في الدعارة ، وخاصة الراقية منها ، تتجاوز 40 مليار سنتيم ، بحسب العديد من الخبراء الاقتصاديين ، رغم أن المعنيين بهذا المجال لا يعلنون عن أنفسهم ، الأرقام ، أو حتى عملهم في أقدم « حرفة » عرفها الناس ، لكن هناك العديد من المؤشرات على أنها قدمت مساهمة كبيرة في تحريك عجلة الاقتصاد المغربي الضعيف.


    ويكفي أن نذكر فقط ما أكده تحقيق فرنسي نشرته مجلة « شوك » الفرنسية ، بحسب ما رأيناه على الإنترنت ، من أن مساهمة الدعارة في المغرب في السياحة كبيرة ، حيث تميل مراكش إلى إخراج تايلاند من عرش السياحة الجنسية العالمية ، بعد أن ضاعفت عدد البغايا إلى 20 ألفًا ، مما جذب مليوني سائح سنويًا.


    والشيء نفسه كتبته شركة اكسبريس البلجيكية ، مؤكدة أنه يوجد في البيضاء وحدها أكثر من عشرة آلاف فتاة يعملن في الجنس.
    جولة صغيرة في المدن الكبرى في المغرب ، مثل البيضاء والرباط وفاس ومراكش والرباط ، وبالتحديد في أحيائها الثرية ، تظهر الوجود الكبير لشبكات الدعارة ومن يعرضون ممارسة الجنس مع الفتيات عند الطلب ، من النساء المغربيات إلى الأوكرانيات والروس ، اللائي أصبحن مع النساء السوريات منافسات حقيقية لفتيات البلاد ، وقد يصل العائد إلى 30 ألف درهم في الليلة بما في ذلك المبيت واللوازم المسائية ، لكن لا يشمل طرف الفتاة.


    تظهر مساهمة الجنس أكثر في الشقق والسيارات الفاخرة التي تكتسبها مهن المهنة ، وفقط مصدر مطلع على تقدم الأمور في هذا القطاع ، تلجأ معظم الفتيات ، خاصة المرتبطات بالدعارة الخليجية ، إلى الاستثمار في العقارات من خلال الاستحواذ على شقق سكنية في عدد من الأحياء الراقية في مدن البيضاء ومراكش والرباط ، إضافة إلى امتلاكهم أغلى السيارات وخاصة سيارات رينج روفر.
    وهم لا ينظرون إلى الأمر ، حسب المصدر نفسه ، على أنه مساهمة في الاقتصاد أو تحريك دولابته ، بل على أنه استثمار لـ « دائرة

    الزمن ». ويقول المصدر: « بالنسبة لهم أهم شيء هو تأمين المستقبل من خلال الشقق وتأجير السيارات وامتلاكها مما يسهل عليهم العمل كما هو الحال بالنسبة لتحريك عجلة. الاقتصاد لا يهمهم أي شيء ».

    من ناحية أخرى ، ترى فتيات أخريات أن ما يفعلنه يساعد المغرب في الأزمة الاقتصادية التي يمر بها. وبحسب المصدر نفسه ، « هم قليلون من يدركون أن عملهم ينقل عددًا من القطاعات ، أهمها السياحة ».

    واقع الدعارة في المغرب، بين الاحتراف والهواية

    على الرغم من الجدل الذي أثاره الفيلم المغربي « الزين اللي فيك » لمخرجه نبيل عيوش، والذي يحكي قصة حياة أربع مومسات في مدينة مراكش؛ فإن الفيلم أماط اللثام عن موضوع لا زال يؤرق الشارع المغربي وهو الدعارة. وهذه المهنة، التي تعد من أقدم المهن في العالم، تطالب بعض الأصوات بتقنينها، ولو بطريقة غير مباشرة، من خلال المطالبة برفع التجريم عن العلاقات الجنسية التي تتم خارج إطار الزواج.

    لم تكن فاطمة (18 عاماً) ترغب في أن تكون في يوم من الأيام واحدة من متمهنات الدعارة في المغرب. ولكن نشأتها في أسرة مفككة بسبب انفصال والديها، وعمل والدتها خادمة في البيوت والمقاهي جعلها عرضة منذ الصغر للتحرش الجنسي.

    تروي قصتها قائلة: « في يوم من الأيام، أخبرتني أمي أنها تفكر في الارتباط بشخص ليكون بمثابة والدي ». بعد 4 سنوات على زواج والدتها، تقول فاطمة: « ذات يوم كنت نائمة حين أحسست بيد تلمسني، ولما استيقظت، وجدت زوج أمي مخموراً يداعبني، صرخت، فصفعني واغتصبني من الخلف ». تضيف: « هربت، وتوجهت إلى محطة المسافرين ولاد زيان، وهناك التقيت أمال التي كانت أيضاً هاربة من التحرش والاغتصاب، فنشأت بيننا علاقة صداقة إلى اليوم ».

    خديجة، التي تشتهر باسم آمال في عملها، تقول إن حكايتها هي أيضاً قريبة من قصة فاطمة، مع اختلاف في السن، إذ تعرضت للاغتصاب في عمر الـ14. أخفت خديجة الأمر إلى أن بدأ بطنها ينتفخ، فهربت من البيت.

    في ممارستهما لمهنتهما، تؤكد الصديقتان أنهما تستغلان المقهى لاصطياد الزبائن، وغالبيتهم مغاربة. وتروي فاطمة أنه مع كثرة الممارسة، كونت شبكة من الزبائن، الذين يتصلون بها لممارسة الجنس والمبيت في بعض الأحيان. وتفضل فاطمة القيام بذلك في شقق الزبائن، موضحة أن هدفها الآن هو جمع المال لشراء شقة.

    وعن المقابل الذي تتقاضاه، أشارت فاطمة إلى أن جمالها وصغر سنها يساهمان في رفع الأجر، مشيرة إلى أن السعر يبدأ من 500 درهم (نحو 50 دولار) ويصل إلى 2000 (نحو 200 دولار) في ليلة واحدة. ترفض فاطمة معاشرة الخليجيين، رغم إغداقهم المال، مفسرةً ذلك بميول الكثيرين منهم إلى ممارسات عنيفة.

    وما يجمع فاطمة وآمال أيضاً هو قرارهما العمل بمفردهما ورفض الانخراط في شبكات الدعارة، التي غالباً ما تديرها سيدات متقدمات في السن، يكون سبق لهن امتهان الجنس.

    مي حليمة، عاملة جنس سابقاً

    في أحد الأسواق، تفترش مي حليمة الأرض، عارضةً سلعتها المتمثلة بالأكياس الخاصة بالاستحمام المعروفة بـ »الخرقة ».

    كانت مي حليمة، من ممتهنات الجنس، وابتعدت عنه بعد دخولها السجن إثر جريمة قتل عن غير قصد لعشيقها، فسجنت 10 سنوات وأفرج عنها قبل نهايتها بأربع سنوات لحسن سلوكها، بحسب حارس يعمل في سوق مجاور. في البداية ترددنا في التوجه مباشرة إليها ومحاورتها عن الماضي الذي ترفض النبش فيه. فكانت الحيلة الاستعانة بإحدى الصديقات، لتستغل عملية شراء بعض الأكياس وتدخل معها في حوار ينساق إلى الموضوع. اقتنت الزميلة منها 5 أكياس وادعت أنها ستسافر بها إلى إحدى دول الخليج؛ أمر كان بوابة لمناقشة موضوع عمل الفتاة في دول الخليج. فعندما ادّعت صديقتنا أنها تمتهن الرقص، شجعتها مي على استغلال هذه الفرصة لجمع المال والعودة بسرعة إلى المغرب، والاستثمار في أحد المشاريع والابتعاد عن « هذه المهنة »، التي وصفتها بالعار.

    رقص

    وأكدت مي أنه لو عاد بها الزمن إلى الوراء، لما اختارت طريق الدعارة الذي دخلته بسبب سوء الرفقة فقط. وأضافت أن سذاجتها ضيعت عليها مجموعة من فرص العمل. في النهاية، وجدت مي نفسها في دائرة من الفساد والدعارة، ورهينة شبكة يديرها شخص تحبه، وعدها بالزواج، والابتعاد بها عن هذا العمل. لكن كلامه كله كان كذباً، إذ اكتشفت أنه يخونها وتشاجرت معه، ومات نتيجة دفعها له ليرتطم رأسه بالحائط.
    طالبة في النهار وبائعة هوى في الليل

    حسناء تتحدر من مدينة الداخلة (جنوب المغرب)، وتدرس في كلية الحقوق، وتبلغ 21 من العمر. تحاول في حديثها التبرؤ من « شبهة » الدعارة، وتبرر ما تقوم به بأنه مجرد نزوات مع أصدقاء لإشباع غرائزها معتبرة أن ما تحصل عليه من بعض أصدقائها، أي زبائنها، مجرد هدية أو ثمن سيارة الأجرة، للعودة إلى الحي الجامعي.

    تقول حسناء أن هناك عدداً من الطالبات المقيمات في الحي الجامعي، يعرضن أجسادهن لسد حاجاتهن، خصوصاً أن المنحة الجامعية لا تكفي لتلبية أغراضهن الخاصة. وأضافت: « هناك بعض الطالبات اللواتي يفضلن ممارسة الدعارة مع بعض الموظفين في إدارة الكلية، وبعض الأساتذة لمساعدتهن على اجتياز الامتحانات، والحصول على نقاط أعلى ».

    وعن الأسعار التي تطلبها الطالبات لممارسة الجنس، ذكرت حسناء أن الطالبات لسن كبائعات الهوى المحترفات، فهناك من تمارس الجنس بـ50 درهماً، والأغلى قد تتقاضى 200 درهم.
    الدعارة في المغرب بالأرقام

    أعلنت وزارة الصحة المغربية في تقرير صادر عام 2015 وجود نحو 19 ألف عاملة جنس في مدن الرباط وأكادير وطنجة وفاس ومراكش. ووفق التقرير، جاءت العاصمة الإدارية في الصدارة بـ7333 امرأة تعمل في الدعارة. وأشارت الإحصاءات نفسها إلى أن المتزوجات يشكلن 2% من أصل 19 ألف عاملة جنس، غالبيتهن من المطلقات والأرامل إضافة إلى المنقطعات عن التعليم.

    وكشف التقرير أن نحو 20% من المُستجوَبات، أكدن أن أول اتصال جنسي لهن تم عندما كنّ دون الـ14. وأشار إلى أن غالبية المُستجوَبات أكدن أنهن لا يستعن بوسطاء للوصول إلى الزبائن، بينما 18% في أكادير والرباط، و35% في طنجة، و43% في الرباط، يضطررن للاتصال بوكالات أو وسطاء.

    والمفاجأة التي حملها التقرير هي أن غالبية ممتهنات الدعارة أكدن أنهن لا يستعملن العوازل الطبية إلا في بعض الأحيان، بسبب عدم توفرها أو لرفض الزبائن استعمالها، غير أن 58% من عاملات الجنس في مدينة طنجة أكدن العكس. وبناء على التقرير، فإن تعرفة ممارسة الدعارة تراوح بين 100 و500 درهم.
    الجدل في المجتمع المدني

    تسيّر الشرطة النسائية في شوارع الرباط والدار البيضاء دوريات بحثاً عن عاملات الجنس وتقوم باعتقالهن على اعتبار أن المرأة هي المدانة الأولى والأخيرة، على الرغم من كونها الحلقة الأضعف وأقل المستفيدين. ولكن الجدل حول الدعارة وضرورة إيجاد حلول لها، يبدو شبه غائب على الساحة المغربية. تنحصر مقاربة الموضوع في محاولة مجموعة من المنظمات غير الحكومية الدفاع عن الحق في الممارسة الجنسية التي تتم خارج نطاق الزواج بشكل عام، من دون الحديث عن « الدعارة ».

    ففي عام 2015 طالب ائتلاف جمعيات مختلفة، ضم 32 منظمة مغربية غير حكومية، الحكومة برفع التجريم عن العلاقات الجنسية التي تتم خارج العلاقة الزوجية. وفي شهر يونيو من العام الجاري، جددت الجمعية الديمقراطية لنساء المغرب، وهي عضو في هذا الائتلاف، طلبها برفع التجريم عن العلاقات الجنسية الرضائية بين البالغين من فصول مسودة القانون الجنائي الذي سيتم تعديله.

    وفي هذا الصدد قالت سميرة بن كردن، رئيسة الجمعية الديمقراطية لنساء المغرب، إن المشروع المغربي مطالب بتعديل المادتين 490 و491 من القانون الجنائي، حتى يتمكن المغرب من الاستجابة لتوصيات لجنة الحقوق الاقتصادية والاجتماعية والثقافية، التابعة لمنظمة الأمم المتحدة، مبرزة في تصريح لرصيف22 أن رفع التجريم على العلاقات الجنسية خارج إطار رابطة الزواج، ستمكن المغرب من الرقي إلى مصاف الدول التي تشجع على إزالة حاجز التمييز بين المرأة والرجل.

    وينص القانون الحالي في الفصل رقم 490، على أن « كل علاقة جنسية بين رجل وامرأة لا تربط بينهما علاقة الزوجية تكون جريمة الفساد ويعاقب عليها بالحبس من شهر واحد إلى سنة ».

    وتوضح رئيسة الجمعية الديمقراطية لنساء المغرب أن الترسانة القانونية الجنائية في المغرب ما زالت تغلفها العقلية الماضوية والتقليدية، منتقدة مقاومة المشرع المغربي لشرعنة الحريات الفردية، وإخراجها من جلباب الحشمة والتقليدية.

    في يوليو من العام الماضي، أكد مصطفى الرميد، وزير العدل والحريات، معارضته الشديدة لتغيير القوانين الرافضة لإباحة العلاقات الجنسية خارج الإطار الزوجي. وقال حينها إنه لن يغير القوانين كي لا يبيح العلاقات الجنسية حتى لو تطلب منه الأمر تقديم استقالته. وبرره موقفه إلى تشبثه بعقيدته الإسلامية التي تحرم ذلك ومبادئها.

    وبعد مرور سنة على هذا التصريح، عاد وزير العدل والحريات نفسه ليناقض تصريحه الأول، إذ أكّد مؤخراً في ندوة نظمها حزب التقدم والاشتراكية، المشارك في الحكومة، أنه « ليس هناك ما يمنع من إقامة علاقة بين الرجل والمرأة، بعيداً عن أعين الناس ». وأضاف الرميد، خلال اللقاء نفسه، « أن من تستر ستره الله، ومن جهر عاقبه القانون الجنائي ».

    يشير كلام الوزير إلى أن مسودة القانون الجنائي لن ترفع تجريم العلاقة الجنسية التي تتم خارج مؤسسة الزواج، ولكن التصريح اعتُبر، بحسب المهتمين، تشجيعاً ضمنياً على « ممارسة الدعارة » أو الخيانة، بشرط أن تتم بعيدة عن أعين الناس.