Catégorie : Maroc

  • Maroc : Report du procès du tueur du bébé de Namur

    Bébé tué à Namur: le procès de son bourreau reporté à fin juin au Maroc

    Selon L’Avenir, le procès de l’assassin présumé de la petite Théa qui devait se tenir ce mardi au Maroc a été une nouvelle fois reporté.

    Pour rappel, Théa a été assassinée dans un appartement namurois. Elle avait 2 ans.

    La personne en cause est Mounir Kiouh, l’ex-copain de la mère de la petite Théa. En 2011, il a été condamné à 15 ans de prison par un tribunal namurois. La condamnation a été confirmée par la Cour d’Appel de Liège, mais le prévenu avait disparu à l’époque.

    Après une longue recherche, Kiouh a été retrouvé grâce à son profil Facebook. Après une nouvelle plainte déposée au Maroc par la famille de la petite, la justice marocaine a repris le dossier.

    Etiquettes : Théa, Namur, Maroc, assassinat, procès,

  • Marocleaks : Le Maroc demande à l’AJC et à la Sepharadic National Alliance d’écrire à Ban Ki-moon après la démission de Van Valsum

    Publié par Admin le 15 fév 2016

     
    Sujet: Fw: Re:
    De : « acharai »
    Date : 18/08/2008 09:35
    Pour :
     
    Pour Sdi Yassine
     
    Jason, va préparer une lettre de l’American Jewish Committee pour le Secrétaire Général des Nations-Unies l’exortant de respecter les engagements du Conseil de Sécurité dans l’affaire du Sahara. Il va contacter aussi ses amis au département d’Etat et à La Maison Blanche sur le même Sujet.
     
     
    —– Original Message —–
     
    From: isaacsonj@ajc.org
    To: Ahmed Charai
    Sent: Monday, August 18, 2008 5:11 AM
    Subj ect: Re:
     
     
    Dear Ahmed,
     
    I’m sorry to be out of touch in recent days. I’ve been traveling with my son – visiting universities he is considering a􀀞ending – and have now just begun a one-week family vacation on an island off the coast of Rhode Island. Please forgive my silence.
     
    I am, of course, happy to help in any way I can. Hoping that it’s not too late, I’m asking colleagues to get a further message to the Secretary-General on this ma􀀝er – and I’ll also press further in Washington (for addi􀀡onal UN leverage).
     
    Thank you for the kind offer of a recep􀀡on in Morocco in October. Because of Jewish holidays and other commitments that month (and my desire not to be away in the run-up to the US election more than I have to), I wonder if it might be possible to schedule the next AJC visit a little later; there’s a good window for me in early December (the 10th to the 14th) that I hope might be convenient for you and for the Government (and, if possible, for His Majesty).
     
    All the best, my friend.
    Jason
     
     
     
    —————————-
     
    From: « acharai »
    Date: Tue, 12 Aug 2008 13:54:50 -0000
    To: Jason Isaacson
    Subject: Fw:
     
     
    Dear Jason,
     
    Dear friend Jason, I hope that you took some moments of rest with your family. As I proposed it to you, the best moment to come to Morocco is in October, we can then, plan an audience with The King.
     
    The Moroccan government is very worried for the process of negotiations with Polisario encouraged by the Security Council. They think that an abrupt change of the representative of the General Secretary could hinder this initiative. This is why the Moroccan wish that M.Walsum stays until next December 2008. The Moroccan government hope that the USA could encourage Banki-moone in this way »
     
    I would like to propose to you something very important for morocco and certainely will be very much appreciate by theme : That the AJC sends a letter to Banki-moone to announce him, its anxiety of the blockage of the negotiations between Morocco and polisario and to ask him to continue to encourage the negotiations between the parts concerned in a climate of confidence and sincerity.
     
    What did you think, any chance to do it very quickly,
     
     
     
     
     
     
                                              – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – — 
     
    La Sepharadic National Alliance aussi est priée d’envoyer une lettre au Secrétaire Général des Nations-Unies
     
    Sujet: Fw: (no subject)
    De : « acharai »
    Date : 19/08/2008 16:15
    Pour :
     
     
    Pour Sdi Yassine:
    * La Sepharadic National Alliance, va envoyer une lettre au Secrétaire Général des Nations-Unies l’exortant de peser de son autorité et de se conformer aux résolutions du Conseil de Sécurité pour l’affaire du Sahara. Ils vont lui demander de faire en sorte que les négociations soient reprise sans conditions. Je Vous Rappele que L’Alliance comporte des noms importants comme Le Sénateur Démocrate de New York Schumer, Le Congressman de New York Winner, ainsi que des homes d’affaires influents (Joe Cayre, Alberto Saba, Jack Avital…..). Jack nou enverra une copie la semaine prochaine par courrier
     
     
    * Jack Avital a comme promis, contacté son ami en Corée, il sera chez lui à NY fin Août.
     
    —– Original Message —–
    From: Jackievital1@aol.com
    To: acharai@maroctelematique.ma
    Sent: Wednesday, August 13, 2008 10:18 PM
    Subj ect: (no subject)
     
     
    Dear Ahmed,
    Please froward this to Our Big Friend M.Yassine Mansouri.
    I am preparing a letter to Mr. Ban-Ki-Moon and also a letter to The King and I will send it to you by
    DHL to give it to Minister Yassine Mansouri.
    Fw: (no subject)
     
     

    Etiquettes : Maroc, Sahara Occidental, Marcleaks, Jason Jackson, AJC, lobby sioniste, Etats-Unis, American Jewish Committee, Van Walsun,

  • Vignes et vins du Maroc

    AOG
    (Appellation d’Origine Garantie)

    >AOG Berkane

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Région d’Oujda, au nord des monts Béni-Snassen, à proximité de la frontière algérienne Cave Tissot 

    >AOG Beni M’Tir

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Plateau du Saïs, région de MeknèsLes Celliers de Meknès 

    >AOG Doukkala

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Sud de CasablancaLes Cépages de Boulaouane (Castel frères)Boulaouane Gris

    >AOG Guerrouane

    LocalisationDomaine/CaveCuvées/Marques
    Plateau du Saïs, région de MeknèsDomaine de la ZouinaVolubiliaEpicuria
    Les Cépages de Meknès (Castel frères) Domaine de Sahari
    Les Deux DomainesSaphirTouareg
    Les Celliers de Meknès (diana holding)MoghrabiSolo
      

    >AOG Zaër

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Sud de CasablancaLa Ferme RougeTerres RougesTerre Sauvage

    >AOG Zenata

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Sud de CasablancaLes Cépages de Boulaouane (Castel frères)Boulaouane Gris

    AOC

    (Appellation d’Origine Contrôlé)

    >AOC Côteaux de l’Atlas

    >AOC Côteaux de l’Atlas 1er cru

    >AOC Crémant de l’Atlas

    LocalisationDomaine/CaveCuvées
    Plateau du Saïs, région de MeknèsChâteau Roslane 



    Divin Maroc

    Etiquettes : Maroc, vin, vignobles, appelations,

  • Maroc : Désespoir et frustration à Fnideq

    Inquiétudes financières dues à la fermeture de la frontière dans une ville frontalière marocaine près de Ceuta

    Samira Jadir

    La ville frontalière marocaine de Fnideq retrouve la paix. À l’arrière-plan, on aperçoit la mer Méditerranée, où des migrants tentent presque quotidiennement de traverser pour rejoindre la ville espagnole de Ceuta, sur la côte nord-africaine.

    Lors d’un exode soudain la semaine dernière, quelque 8 000 migrants ont réussi à rejoindre Ceuta depuis la ville frontalière à la nage ou en canot pneumatique, portant parfois même des bébés. Pour la plupart d’entre eux, la traversée a été vaine, ils ont été renvoyés presque immédiatement.

    Une semaine plus tard, des policiers marocains veillent dans les rues de Fnideq. Des groupes de garçons jouent au chat et à la souris avec les policiers, les défiant à distance. Les jeunes ont tenté d’entrer à Ceuta, mais la frontière était à nouveau fortement gardée.

    Feu de forêt

    Lorsque les trafiquants de drogue ont découvert le 17 mai que la frontière n’était pas gardée par la police des frontières marocaine ce jour-là, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les reportages sur les médias sociaux ont provoqué un afflux de personnes venues de tout le pays.

    Même des migrants originaires de villes comme Rabat et Casablanca étaient prêts à faire plus de quatre heures de route pour saisir leur chance d’une traversée facile vers l’Europe. Outre les Marocains, de nombreux migrants originaires d’autres pays africains ont également afflué vers cette ville côtière du nord du Maroc.

    Je ne comprends pas pourquoi il est parti

    L’un des migrants qui s’est aventuré à traverser est Saber Azouz, 19 ans. Il est l’un des trois migrants qui sont morts pendant sa tentative. Sa mère, Hayat Laftouh, se pose beaucoup de questions. « Mon fils n’a jamais parlé de la migration, donc je ne comprends pas pourquoi il est parti. Comme vous pouvez le voir, nous ne sommes pas riches. Mais nous en avons assez. »

    Laftouh a reconnu son fils dans les images d’une vidéo qui a circulé sur Internet. Après cinq jours, elle a reçu un appel d’Espagne l’informant que son fils s’était noyé pendant la traversée. Le corps d’Azouz a depuis été enterré à Ceuta. « Pourquoi ne m’ont-ils pas renvoyé mon fils ? Au moins, j’aurais pu l’enterrer ici près de moi. »

    Une frontière fermée depuis des années

    « Je ne comprends pas pourquoi tant de Marocains sont partis », déclare Mohammed Benaissa de l’ONDH, l’organisation des droits de l’homme du gouvernement marocain. « Il n’y a que deux groupes qui ont une chance d’obtenir un permis de séjour en Espagne. A savoir les enfants et les réfugiés d’autres pays africains. »

    Mais le désespoir est grand dans la région, maintenant que la frontière entre Fnideq et Ceuta est hermétiquement fermée depuis un an. La plupart des habitants de cette ville frontalière marocaine tirent leurs revenus de la contrebande de produits espagnols, un commerce toléré depuis des années par les autorités marocaines et espagnoles.

    Mais en raison de la pandémie de corona, le gouvernement marocain a fermé les frontières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. Cela a entraîné des frustrations au sein de la population locale, notamment à Fnideq. Les habitants descendent régulièrement dans la rue et demandent la réouverture de la frontière.

    La fermeture de la frontière a également été une raison pour la sœur de Soumaya de traverser. Elle a 22 ans et, à cause de la fermeture de la frontière, elle n’a plus de travail. « Elle est allée à Ceuta avec son enfant d’un an et son bébé d’une semaine », raconte Soumaya. « Elle n’avait rien avec elle, sauf ses enfants. Elle a depuis été ramenée chez elle par les autorités marocaines. Ma sœur est partie immédiatement quand elle a entendu que des gens étaient autorisés à entrer à Ceuta. Mais oui, pour rien. »

    On aurait dit une guerre.

    Fnideq est connu pour vendre de la nourriture et des vêtements en provenance d’Espagne. Les Marocains des autres régions du pays viennent dans la ville frontalière spécialement pour cela. Le café, le chocolat ou le savon de douche peuvent être achetés moins cher ici. Mais les prix du passé appartiennent au passé. « Nous ne recevons plus rien », dit un commerçant. « Nous n’avons pas non plus autant de touristes qu’avant. Nous devons donc pratiquer des prix élevés maintenant. »

    Lorsque la ville a été soudainement inondée de personnes venant du reste du pays la semaine dernière, un autre commerçant a rapidement fermé son magasin en raison de la situation explosive. « C’était comme la guerre », dit-il. « Les rues étaient pleines de gens venant d’autres villes. Ils ont eu des confrontations avec la police. Mais la plupart des gens ont été emmenés par les autorités dans des bus vers les villes d’où ils venaient. »

    Et avec cela, bien que les choses soient à nouveau calmes à Fnideq, la frustration et le mécontentement sont plus forts que jamais.

    NOS, 24 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Fnideq, Ceuta, Espagne, Migration, contrebande, fermeture des frontières,

  • Maroc-Allemagne : Une importante alliance pour l’hydrogène vacille

    La coopération avec le Maroc, tant vantée, est soudainement « sur le banc d’essai », selon le ministère allemand des affaires étrangères. Les premiers représentants des entreprises se préparent déjà à un report important.

    Sur la voie de la neutralité climatique, l’Allemagne aura besoin de beaucoup plus d’hydrogène vert produit à partir d’électricité verte que ce qui peut être produit ici. Le gouvernement allemand s’appuie donc sur des partenariats énergétiques avec d’autres pays. La stratégie nationale pour l’hydrogène a prévu 2 milliards d’euros pour l’établissement de tels partenariats.

    Le Maroc est considéré comme un grand espoir parmi les futurs fournisseurs d’hydrogène, car il peut bénéficier de beaucoup de vent et de soleil ainsi que de la proximité géographique. Le ministre allemand du développement Gerd Müller (CSU) a forgé une « alliance » en juin 2020, et les plans pour la construction d’une première centrale électrique hybride comprenant une usine de dessalement de l’eau de mer et un électrolyseur de 100 mégawatts sont bien avancés. En mars, le gouvernement allemand a répondu à une question des Verts en affirmant que la mise en œuvre de la « centrale de référence » au Maroc se déroulait « comme prévu ».

    Mais soudain, des doutes planent sur cette réalisation. Alors que, jusqu’à présent, l’idée que le Maroc puisse avoir lui-même besoin du précieux vecteur énergétique sur la voie de la neutralité climatique à moyen terme suscitait des objections sceptiques, le partenariat germano-marocain dans le domaine de l’hydrogène menace désormais d’éclater dès le début en raison de désaccords diplomatiques.

    « Sur le banc d’essai en raison des développements actuels ».

    La raison en est la position de l’Allemagne sur le Sahara occidental : Berlin avait critiqué la décision des Américains de reconnaître la souveraineté du Maroc sur ce territoire. En conséquence, le Royaume accuse la République fédérale d’hostilité et retire son ambassadeur de Berlin au début du mois de mai. La coopération germano-marocaine en matière de politique de développement a été suspendue. On peut se demander si la production d’hydrogène peut réellement commencer bientôt comme prévu.

    Le ministère des affaires étrangères confirme ces doutes dans une réponse à une question du groupe parlementaire FDP, que le F.A.Z. peut consulter. L’alliance germano-marocaine pour l’hydrogène repose sur de nombreuses années de coopération fructueuse en matière de développement et sur le partenariat énergétique germano-marocain. De l’avis du gouvernement allemand, cette coopération reste dans l’intérêt mutuel, mais elle est sous surveillance en raison des développements actuels. » Et encore : « Si la situation actuelle devait devenir permanente, le gouvernement fédéral estime que des conséquences négatives pour le lancement d’affaires et l’attractivité du marché ne peuvent être exclues. »

    L’argent allemand ne doit pas circuler jusqu’à nouvel ordre. « Les fonds ne seront versés que si le partenaire remplit ses obligations contractuelles », précise le ministère des Affaires étrangères. Une porte-parole de la KfW estime les coûts du projet pour la centrale de référence au Maroc à 325 millions d’euros. Il est prévu de financer une « grande partie » des coûts du projet par des prêts et des subventions de la banque de développement. Cependant, la KfW déclare maintenant aussi : « Actuellement, les activités de projet en cours sont reportées. Dans quelle mesure cela entraînera des retards dans la mise en œuvre du projet, nous ne pouvons pas le dire pour l’instant. »

    « Le Maroc a toujours été un point d’ancrage pour la stabilité ».

    Les premiers représentants des entreprises se préparent déjà à un report important. « Je ne crois pas que les désaccords diplomatiques avec le Maroc puissent être résolus à court terme », déclare Stefan Liebing, président de l’Association africaine des entreprises allemandes. Cependant, des progrès sont réalisés dans d’autres pays africains.

    Un grand nombre de nouveaux projets y sont actuellement mis en place avec la participation d’entreprises allemandes, qui misent principalement sur l’achat d’hydrogène dans le cadre du projet H2global du ministère fédéral de l’Économie et de la Technologie ; contrairement au partenariat avec le Maroc, dont le ministère du Développement est responsable, celui-ci repose sur des contrats de différences plus rentables au lieu de prêts classiques.

    « Cela me semble plus prometteur », dit Liebing. « Et qui sait si un projet pilote marocain sera encore d’une grande importance dans un an ou deux, alors que l’hydrogène est déjà produit dans d’autres pays et livré en Allemagne. »

    De son côté, Christoph Hoffmann, porte-parole du groupe parlementaire FDP pour la politique de développement, met en garde contre une remise en cause trop rapide du royaume d’Afrique du Nord. « Construire une toile de fond menaçante contre le Maroc et prétendre que les projets d’hydrogène vert sont en danger n’est pas dans l’intérêt de l’Allemagne », dit-il. Après tout, l’Allemagne a un besoin urgent d’hydrogène vert pour un avenir sans CO2, a-t-il déclaré. « Le Maroc a toujours été une ancre de stabilité en Afrique du Nord, il serait donc d’autant plus important que le ministre des affaires étrangères se rende au Maroc pour aplanir les difficultés », explique M. Hoffmann.

    Franfurter Allegemeine, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Allemagne, hydrogène, énergie renouvelable, énergie verte, électricité, climat,

  • Le Maroc cherche à acheter le blindé turc Ejder Yalçın

    Le Maroc envisage d’acheter le véhicule blindé Ejder Yalçın, produit en Turquie, alors que Nurol Makina élargit le champ des pays auxquels elle vend le véhicule, ont déclaré des sources.

    Des sources de la défense ont déclaré au Daily Sabah que la société est en pourparlers avec Rabat pour acheter l’Ejder Yalçın pour les Forces armées royales marocaines.

    Ejder Yalçın est un véhicule blindé de combat produit par Nurol Makina, un fabricant de véhicules blindés de l’industrie de la défense turque.

    Les véhicules sont préférés dans de nombreux pays du Moyen-Orient, du Golfe, d’Asie, d’Afrique et d’Europe.

    Le véhicule de combat est récemment entré dans l’inventaire de la Hongrie, membre de l’Union européenne et de l’OTAN. Il est ainsi devenu le premier véhicule blindé produit en Turquie à être utilisé par un autre pays de l’OTAN.

    L’Ejder Yalçın a été développé pour répondre aux besoins opérationnels des unités militaires et des forces de sécurité dans toutes les régions et conditions de terrain, y compris dans les zones résidentielles et rurales. Avec ses hauts niveaux de protection et sa capacité opérationnelle, le véhicule sert de plateforme éprouvée sur le terrain d’opération.

    Figurant également dans l’inventaire des forces de sécurité turques, Ejder Yalçın dispose de configurations améliorées pour différentes tâches.

    Le véhicule blindé, qui est un leader de sa catégorie grâce à son niveau de protection, sa mobilité et sa capacité de charge utile, possède plus de 10 configurations, dont : Véhicule de destruction d’explosifs, véhicule de défense aérienne, véhicule de commandement et de contrôle, véhicule de combat, véhicule de reconnaissance chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN), véhicule de transport de personnel, véhicule de détection et de destruction de mines et d’explosifs artisanaux, ambulance blindée et véhicule de surveillance et de sécurité des frontières.

    Daily Sabah, 21 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Turquie, Ejder Yalçin, véhicule blindé,

  • Le Maroc utilise-t-il la migration comme monnaie d’échange contre l’UE ?

    Par Marta Rodriguez Martinez & EFE

    Les tensions entre le Maroc et l’Espagne ont augmenté la semaine dernière avec l’arrivée de plus de 8 000 migrants en Espagne par la frontière avec la ville de Ceuta.

    L’arrivée massive de migrants qui a submergé les gardes-frontières espagnols s’est produite après que l’Espagne ait permis à Brahim Ghali, qui a joué un rôle clé dans la lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, d’être traité médicalement dans le pays.

    Mais mercredi dernier, le Maroc a mis fin à l’exode migratoire alors que Reuters rapportait que Ghali avait reçu une convocation le 1er juin devant un tribunal pour crimes de guerre en Espagne.

    Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré lundi que l’Espagne était un allié du Maroc lors du sommet du Conseil de l’UE.

    D’autres ont adopté une position plus sévère.

    « Personne ne peut intimider ou faire chanter l’Union européenne », a répondu la semaine dernière le commissaire européen Margaritis Schinas, affirmant qu’il y avait déjà eu « quelques tentatives de pays tiers au cours des 15 derniers mois » pour utiliser la question de la migration contre le bloc.

    Le ministre marocain des droits de l’homme, El Mustapha Ramid, a déclaré dans une publication sur Facebook que l’Espagne savait « que le prix de la sous-estimation » de son pays « était très élevé. »

    La ministre des Affaires étrangères Arancha González Laya a déclaré à la radio publique que le pays soignait Ghali à l’hôpital pour des raisons humanitaires, sans « agression », tout en étant conscient que le conflit du Sahara occidental est un sujet « d’une énorme sensibilité pour le Maroc ».

    Le Sahara occidental est un territoire contesté qui était auparavant sous le contrôle de l’Espagne, mais qui est maintenant largement contrôlé par le Maroc. Ghali était un dirigeant du Front Polisario, qui est soutenu par l’Algérie et qui lutte depuis longtemps pour son indépendance.

    Selon les experts, ce n’est pas la première fois que le Maroc utilise l’accès à l’Europe pour faire pression sur le bloc pour un objectif diplomatique ou politique.

    Le Maroc utilise-t-il l’immigration comme monnaie d’échange avec l’UE ?
    « Le Maroc a souvent recours à l’utilisation de l’immigration clandestine comme moyen de pression contre l’Espagne et l’UE. Il y a eu recours dans le passé, notamment lorsque le Maroc était engagé dans un conflit de libre-échange avec l’UE », explique Mohamed Daadaoui, professeur de sciences politiques à l’université d’Oklahoma City.

    « L’instrument de la pression migratoire est toujours utilisé parce que c’est le moyen le plus efficace d’obtenir plus de fonds et de faire pression suffisamment fort pour atteindre les objectifs politiques », convient Ruth Ferrero Turrión, professeur de sciences politiques à l’université Complutense de Madrid.

    Ferrero dit que l’objectif du Maroc pourrait être que l’Union européenne reconnaisse sa souveraineté au Sahara occidental.

    « Le Maroc a fait pression sur l’UE depuis que (l’ancien président américain) Trump a reconnu la souveraineté marocaine sur le territoire du Sahara occidental. Lorsque Trump a fait cette annonce, cela a signifié une sorte de protection pour le Maroc pour initier une démarche diplomatique et politique », a déclaré Ferrero.

    « Le Maroc sait que la France soutiendra ses revendications sur le Sahara occidental, mais le soutien de l’Espagne est crucial, car l’Espagne était historiquement en charge du processus de décolonisation au Sahara occidental », a-t-elle ajouté.

    « Mais l’Espagne n’a jamais pris de position décisive sur la question car elle craint de gâcher ses relations avec le Maroc. »

    Daadaoui est d’accord : « C’est un levier sur l’UE dans son ensemble pour la pousser à prendre une position plus claire soutenant la revendication du Maroc au Sahara occidental, d’autant plus que les États-Unis sous Trump se sont prononcés en faveur de la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. »

    Mais Ferrero dit qu’il était imprudent de la part du ministère espagnol des Affaires étrangères de ne pas signaler l’admission à l’hôpital de Ghali.

    Le leader sahraoui souffrait d’une infection au COVID-19 et c’est la presse marocaine qui a découvert son emplacement et déclenché les alarmes diplomatiques au Maroc.

    Selon M. Ferrero, l’offensive marocaine aurait pu être évitée si les politiques européennes étaient différentes et donnaient moins de pouvoir aux pays voisins, alors que l’externalisation et la militarisation des frontières sont en cours de négociation.

    La Turquie a également utilisé la migration à des fins politiques, selon les experts. L’année dernière, le pays a déclaré qu’il n’arrêterait pas les migrants qui tentent de se rendre dans l’UE, provoquant une crise humanitaire à la frontière grecque.

    Les organisations de défense des droits de l’homme ont appelé les pays européens à faire davantage pour aider les migrants.

    « Lorsque l’UE reconnaît la Turquie comme un refuge sûr, elle devient complice. Il en va de même lorsque l’Espagne ne remet pas en question les actions du Maroc contre sa propre population », a déclaré Ferrero.

    « La peur de l’Espagne continuera à être utilisée à un moment de forte polarisation politique avec des questions qui ont à voir avec la gestion des frontières ou la souveraineté, même en sachant que ces questions fragmentent davantage l’opinion publique. »

    Euronews, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Union Européenne, UE, migration,

  • Maroc : Gare au bâton européen

    L’Espagne montre les crocs face au chantage marocain des migrants

    Chaabane BENSACI

    Des enfants, des femmes, des vieillards qui tentent de braver les flots du détroit de Djebel Tarek (Gibraltar), pour subir, au bout de l’épreuve, les coups et les injures des gardes-côtes espagnols. Des scènes quotidiennes, depuis des mois.

    Le royaume marocain qui ne sait plus sur quel pied danser, l’euphorie de la normalisation avec l’entité sioniste, sous la bénédiction de l’ex-président Trump, étant consumée, recourt à une véritable forfaiture en jetant à la mer de pauvres êtres, tributaires d’une vie misérable. Le pays traverse une situation socio-économique précaire, l’essentiel des richesses monopolisées par le Makhzen se trouvant dans les paradis fiscaux. Le peuple, quant à lui, galère et rêve d’un lendemain moins cruel que le gouvernement islamiste, aux ordres de sa Majesté qui préside, paraît-il, le comité el-Qods, promet toujours radieux.

    Sans verser, pour autant, dans une anti-marocanité primaire, il y a là de quoi s’interroger sur le fossé entre le Makhzen et le peuple frère marocain qui ploie sous le joug de la tutelle étrangère. Après avoir provoqué une crise contre-productive avec l’Allemagne qui a balayé, vite fait bien fait, ses prétentions, Rabat se tourne vers le voisin espagnol, coupable d’accueillir, «à titre humanitaire», le président de la RASD, Brahim Ghali, hospitalisé pour cause de coronavirus. Convaincu de détenir une arme fatale avec le flux des migrants, le Makhzen a jeté, dans les eaux tumultueuses du détroit, des milliers de pau-vres hères, donnant à voir, au monde entier, des images navrantes, caractéristiques, jusqu’ici, des seuls pays en guerre.

    Le grand spécialiste des bévues diplomatiques et, néanmoins, MAE du Maroc, Nasser Bourita, n’a pas lésiné pour affirmer, sans la retenue élémentaire qu’exigent les usages, en ce domaine, que le royaume a «le droit de riposter au geste espagnol» et donc de recourir à l’arme des migrants, instrumentalisée, auparavant, dans le conflit qui a ravagé la Syrie, victime d’une déstabilisation à grande échelle, à laquelle participaient une coalition internationale, sous la bannière ensanglantée des droits de l’homme, des groupes rebelles inféodés à la Turquie après avoir bénéficié des subsides saoudiens et les principales factions terroristes que sont Daesh et Al-Qaïda (Hayat Tahrir al-Cham, la branche locale).

    Sans le savoir, la diplomatie marocaine a ouvert une boîte de Pandore, s’attirant les foudres non seulement de l’Espagne où on ne cache plus une sympathie soudaine mais grandissante pour la cause sahraouie mais aussi celles de l’Union européenne qui hausse le ton alors qu’elle verse à Rabat 300 millions d’euros par an pour «surveiller» ses propres frontières méditerranéennes, auxquels s’ajoutent 3 millions d’euros alloués par Madrid!
    Un comble, car aucun pays au monde n’est ainsi rétribué pour veiller à sa propre sécurité, hormis, bien sûr, l’Etat hébreu dont l’exemple, alimente, de plus en plus, le Makhzen.

    L’Expression, 24 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, Union Européenne, UE,

  • Maroc: Un soutien pleutre à la Palestine

    SOUTIEN À LA CAUSE PALESTINIENNE ET NORMALISATION / Maroc : l’attitude pleutre du Makhzen et du parti au pouvoir

    La population d’El-Qods occupée et Ghaza a administré un véritable camouflet aux pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec l’entité sioniste. Aussi bien sous les bombardements de l’aviation israélienne que lors des manifestations de joie qui ont consacré la victoire de la résistance devant la machine de guerre de Tsahal, les Palestiniens, même ceux de 1948 qui ont vu leurs terres spoliées par des colons ramenés des USA et d’Europe par bateaux entiers, la condamnation de l’attitude des pays du camp de la normalisation a été claire et ne souffrait d’aucune ambigüité. En parallèle, les palestiniens ont salué les positions, de soutien sans équivoque, exprimées par des pays comme l’Algérie, le Liban ; la Syrie ou encore l’Irak et la Tunisie. Ces derniers n’ont pas manqué de solliciter aussi bien leur machine diplomatique pour soutenir le combat des palestiniens et pour parvenir à la tenue d’une réunion du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies pour faire cesser l’agression contre Ghaza.

    Les pays du « clan de la normalisation », qui avaient pourtant de nombreux atouts pour faire pression sur Israël, ont adopté une attitude pleutre qui ne reflète nullement les convictions de leurs peuples acquis à la cause palestinienne. L’Égypte et le Qatar se sont empressés de tenter de faire pression sur la résistance pour cesser le tir de salves d’obus sur Israël et le Maroc, dont le roi préside le comité d’El-qods, s’est contenté de déclaration de forme sans impact sur l’attitude guerrière de Netanyahu. Au moment où Ghaza subissait un « Carpet bombing », des investisseurs marocains négociaient des contrats juteux avec des industriels israéliens pour développer l’usage de l’énergie solaire. Au moment où Israël tentait d’assassiner des dirigeants de la résistance, des tours operators israéliens posaient pour la photo en face de « Bine Lajraf » au niveau des frontières algéro-marocaines.

    Et le clou est l’attitude hypocrite, des dirigeants du parti islamiste, majoritaire dans le parlement marocain, Justice et développement (PJD), qui se sont fendu de déclarations froides et sans impact sur l’intransigeance des israéliens. Mohamed Hamdaou, président de la commission de soutien à la Palestine, et son alter-égo Saad El-Othmani le chef du gouvernement qui pouvaient adopter des positions franches, conformes à celles de leurs militants, n’ont pas voulu fâcher le palais et leur nouvel allié Israël qui ne reculera pas devant les atteintes des droits des palestiniens sans une réaction ferme de la communauté internationale.

    L’Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères a été claire en affirmant, devant l’Assemblée générale des Nations unies que la cause palestinienne ne saurait trouver d’issue sans la solution des deux États et sans la reconnaissance des droits inaliénables du peuple palestinien. Le Maroc, l’Égypte, le Qatar et l’Arabie saoudite, ont tout tenté pour faire cesser la riposte de la résistance. El Sissi, a gardé fermé le passage de Rafah, au moment où le Maroc, tentait de faire pression sur la résistance en réprimant les marches de soutien et les rassemblements que tentait d’organiser le peuple marocain qui voyait son pays, par la grâce d’un accord de normalisation basculer dans le camp des traitres à la cause palestinienne et des chantres d’une solution qui dénie tous droits aux palestiniens consacrerait El-qods capitale d’israêl.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 25 mai 2021

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  • La politique du Maroc est basée sur le mensonge et la fourberie (ancien diplomate)

    L’ancien diplomate algérien, Djoudi, charge le Maroc : «Le Makhzen est l’allié du sionisme»

    L’ancien diplomate algérien, Noureddine Djoudi, a déclaré, hier, que «le colonialisme ne comprend pas les peuples. Mais, il comprend mieux les politiques et les diplomates». L’ancien ambassadeur algérien, qui participait à un forum organisé en l’honneur du Sahara occidental, à l’initiative du réseau des journalistes soutenant la question sahraouie et l’association «Machaâl Echahid», est revenu longuement sur les péripéties de la naissance de la cause sahraouie, et les multiples étapes franchies dans le cadre de son internationalisation. L’ex-diplomate a estimé que «la politique du Maroc est basée sur le mensonge et la fourberie». Les étapes et les coulisses qui ont jalonné le processus historique d’intégration de la République arabe sahraouie à l’organisation de l’Unité africaine ont été également explicitées aux présents. «Après de multiples jeux de coulisses et des tractations, nous avions réussi à obtenir la majorité pour l’adhésion du Sahara occidental à l’OUA, malgré les réserves et les pressions du colonisateur marocain. Le roi du Maroc n’accordait aucune importance, ni une considération à l’Afrique, qu’il qualifiait de conférence de tam tam», dira-t-il avant de préciser que «le retrait du Maroc de l’OUA a été une grave erreur historique.

    L’idée du Makhzen étant d’arriver à faire imploser l’organisation africaine». Tout en affirmant que «l’Afrique n’a jamais été une priorité pour le Maroc», l’orateur ajoute que «le retour hypothétique du Royaume chérifien, une demande de nouveau membre conformément aux lois de l’UA, s’est faite sur recommandations du conseiller israélite Azulay et les experts sionistes du Palais royal».

    Il affirmera, à ce sujet, que «c’est devenu, aujourd’hui, une véritable stratégie peaufinée par ces conseillers sionistes, afin de mettre le grappin sur l’Afrique et son organisation, à travers différentes voies». Et de revenir sur les tout récents massacres contre la Palestine, et l’attitude paradoxale des responsables du Makhzen à son égard. «L’émir des criminels et son ministre de l’extérieur, qui ont validé le processus de normalisation avec Israël, font semblant de soutenir les Palestiniens qui font face à la barbarie sioniste», s’insurgera-t-il encore. Il estimera, par ailleurs, que «les violations du cessez-le feu par le Maroc ont été l’occasion pour le Front Polisario de relancer ces armes politiques et militaires, afin de consolider le principe d’autodétermination». Abordant le congrès de Nairobi en 1981,où le roi Hassan II avait «accepté, sourire aux lèvres, la résolution d’autodétermination du peuple sahraoui. C’était un engagement solennel de Hassan II, qui avait explicitement accepté le principe de référendum. Mais, le roi avait une autre vision». Pour Djoudi, «la connexion du Makhzen, Israël et ses réseaux sionistes n’est pas nouvelle. Nous savions à l’époque ce qui se tramait contre l’Algérie et les traîtrises du Makhzen et de son roi, Hassan II. C’était lui qui remettait les fameuses résolutions secrètes de la Ligue arabe aux sionistes». Il révélera, par ailleurs, que «des experts militaires sionistes sont aux chevets de l’armée royale, pour faire face aux ripostes de l’armée de libération sahraouie». Pour l’orateur, l’acceptation du nouvel observateur onusien, «est une victoire de la République sahraouie».

    L’Expression, 25 mai 2021

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