Catégorie : Maroc

  • Maroc : De l’opium pour le peuple – Mohammed VI légalise la culture de la drogue dans son royaume

    Ce schéma d’économie basée sur le cannabis devient sérieusement problématique pour la sécurité internationale. Les liens entre le trafic de drogue et les groupes terroristes transnationaux qui prospèrent grâce au kif marocain sont un secret de Polichinelle.

    «Maroc: le cannabis pour doper l’économie?», s’interroge offusqué, le prestigieux hebdomadaire français, Le Point dans un article paru hier, consacré au projet de loi dépénalisant la culture du cannabis à «des fins médicales et industrielles» qui devrait être adopté sous peu par le Parlement marocain. Sans limites, sans barrières et ne rien s’interdire, quitte à froisser les croyances et piétiner la morale, le roi est prêt à tout, absolument tout. En l’espace de 4 mois, il s’est frotté par trois fois à l’impensable. En novembre dernier, l’armée marocaine brave la communauté internationale quand elle a lancé une opération militaire dans la zone-tampon d’el Guerguerat qui a conduit à rompre un cessez-le-feu en vigueur depuis 29 ans.

    Un mois plus tard, en décembre 2020, le Maroc usant d’une insolence déconcertante, normalise ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Un rapprochement qui figurait dans les termes du deal que le royaume a passé avec l’administration de l’ancien président américain, Trump, pour que ce dernier reconnaisse la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Entre-temps, la Covid-19 est passée par là. Le royaume est à terre. Une économie terrassée par des mois de confinement et de frontières fermées, des avions cloués au sol et un secteur touristique anéanti, le Makhzen croit tenir le bon filon pour contenir dans une volute de kif un mécontentement populaire grandissant aggravé par les retombées de la crise sanitaire. Tout comme Israël qui a autorisé le cannabis à des fins thérapeutiques depuis 2006, le Makhzen inscrit à l’agenda un projet législatif pour rendre légal l’usage de la drogue. Et voilà le Maroc qui s’octroie officiellement le titre narco-royaume.

    Selon le magazine Le Point, citant un rapport de l’institut Amadeus, une pareille mesure permettra de créer «800000» postes d’emploi et qui «pourrait par ailleurs abonder huit milliards de dollars». Rien que ça! Justifiant son projet, le ministre marocain de l’Intérieur, artisan de ce projet, a soutenu que l’usage légal du cannabis permettrait de «cadrer et légaliser ce secteur», de régulariser le statut des quelque 140000 familles vivant de la culture du cannabis». Une exploitation industrielle du haschich, quoi de plus naturel pour le Maroc leader mondial en la matière.

    Une étude de l’ «Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée» (un réseau indépendant) publiée en 2020 rapporte que la production marocaine annuelle de cannabis est à plus de 700 tonnes et estime sa valeur à 23 milliards de dollars. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), a souligné dans son dernier rapport, intitulé «2020 World Drug Report», que le Maroc continue d’être le premier producteur de cannabis dans le monde. Le document onusien souligne également que la majeure partie de la drogue marocaine destinée à l’Europe est expédiées vers l’Espagne avant d’atteindre les autres membres de l’Union européenne.

    Cette situation d’économie basée sur la drogue devient sérieusement problématique non seulement pour la sécurité régionale, mais internationale. Les liens entre le trafic de drogue et les groupes terroristes transnationaux qui prospèrent grâce au cannabis marocain sont un secret de Polichinelle. Mais curieusement, l’annonce de la légalisation de la drogue au Royaume chérifien n’a pas alarmé, outre mesure les décideurs de ce monde prompts à mobiliser leurs arsenaux militaires pour beaucoup moins que ça. Le rôle du Panama dans le trafic international de drogue, la violation de la neutralité du canal de Panama ont été des prétextes suffisants pour les Américains d’envahir ce pays et d’enlever le puissant dirigeant militaire Manuel Noriega.

    Ou encore l’énorme pression américaine qui a conduit à la reddition aux autorités comoriennes de Pablo Escobar, le plus grand des trafiquants de cocaïne du monde.

    L’Expression, 3 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich, légalisation, économie,

  • Booba s’exprime sur la condamnation au Maroc de Brahim Bouhlel de « Validé »

    Contre toute attente, le Duc défend l’acteur….

    B2O passe de l’attaque à la défense. Après avoir clashé Brahim Bouhlel, il prend aujourd’hui son parti sur TikTok et dénonce la peine de prison dont a écopé le comédien, au Maroc.

    L’acteur Brahim Bouhlel vient d’être condamné au Maroc à 8 mois de prison ferme suite à la vidéo polémique dans laquelle on le voit insulter des femmes et des enfants marocains. Accompagné du snapchatteur marocain Zbarbooking et du comédien Hedi Bouchenafa, les propos des trois comparses ont choqué le Maroc, mais pas que. En France aussi les réactions avaient été vives dans cette affaire. Maes, Mister You, Lacrim, Niro, Rohff et Booba avaient réagi. En ce qui concerne l’expert en clashs, celui-ci n’y été pas allé de main morte. Il avait (comme à son habitude) rit de la situation en se moquant de Brahim Bouhlel sur ses réseaux. Frank Gastambide, réalisateur de la série « Validé » en avait également pris pour son grade.

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    Cependant, les choses ont changé. En effet, même si Hedi Bouchenafa a pu quitter le territoire avant d’être inculpé de quoi que ce soit, il n’en a pas été de même pour les deux autres. La justice marocaine a condamné Brahim Bouhlel à 8 mois de prison ferme (1 an pour Zbarbooking). Une peine assez lourde qui a fait réagir, non sans humour, Booba. Le Duc a mis de côté ses attaques envers Youssoupha et s’est exprimé dans une vidéo sur TikTok sur la peine du comédien. Avec un accent américain, il a dit :

    « Je fais la vidéo pour le Brahim de validé, j’ai un peu de pitié, il n’y a pas de soutien zéro. Il n’a pas non plus violé les enfants, il méritait juste les coups de bâton. J’ai de la pitié, il n’est pas soutenu par «  »Validé » ». Tu as fait des bêtises, mais tu mérites pas les 8 mois, tu mérites le coup de bâton tac tac, mais sache qu’on sait que toi tu regrettais. Si tu avais violé, touché les enfants là c’était la muerte, tu as capté, mais Brahim je pense, tu es pas mauvais, tu as fauté, mais ce sont vraiment des enc**lés, il n’y a pas de soutien pour toi ».

    Une prise de position partagée aussi par le rappeur Canardo qui avait également dénonçait cette peine qu’il juge trop lourde. Comme quoi B2O peut se moquer, mais n’hésite pas non plus à dénoncer quand il estime qu’il y a de l’injustice.

    Génération Hip hop soul radio, 3 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Brahim Bouhlel, Zbarbooking, Booba, Hedi Bouchenafa,



  • Maroc-Algérie : l’Espagne doit clarifier sa position sur Brahim Ghali, chef du Front Polisario (Bld Voltaire)

    Le site espagnol El Noticiario a révélé, le 22 avril 2021, que le chef des séparatistes au Sahara marocain, Brahim Ghali, atteint d’un cancer puis du Covid-19, a été hospitalisé d’urgence en Espagne sous un nom d’emprunt algérien, Mohammed Benbatouche, et grâce à un faux passeport diplomatique fourni par l’Algérie.

    Cet événement a provoqué une vive réaction de Rabat qui a exprimé au gouvernement espagnol sa « vive déception » et « sa déception à l’égard de cet acte contraire à l’esprit de partenariat et de bon voisinage et qui concerne une question fondamentale pour le peuple marocain ». En tout cas, ce mauvais geste du régime socialiste espagnol conduit à se poser de nombreuses questions : pourquoi et comment Brahim Ghali a-t-il été admis en Espagne en catimini et avec un faux passeport ? Pourquoi l’Espagne n’a pas avisé le Maroc alors que l’intéressé est marocain né à Marrakech ? Pourquoi la Justice espagnole n’a-t-elle pas encore réagi aux nombreuses plaintes déposées par les victimes de cet individu ?

    En effet, Ghali est poursuivi en Espagne pour crimes de guerre, torture et viol. L’un des avocats de ses victimes a demandé au Tribunal central d’instruction du royaume d’Espagne d’ouvrir une instruction sur la présence de Ghali en Espagne, de vérifier pourquoi cet individu bénéficie d’un passeport diplomatique sous un faux nom, de l’auditionner sur les faits qui lui sont reprochés et d’émettre un mandat d’arrêt contre Ghali. C’est dans ce contexte que l’ambassadeur espagnol a été convoqué au ministère des Affaires étrangères marocain, lundi 26 avril.

    Par ailleurs, agissant avec le soutien de la Fédération nationale des victimes d’Espagne, dont elle est membre, l’Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du Polisario, a dénoncé, le 24 avril, la décision des autorités espagnoles d’autoriser « l’entrée et l’hospitalisation illégales dans un hôpital public » d’un criminel notoire qui a assassiné des citoyens espagnols. Il ne faut pas oublier, en effet, que le Polisario est une association terroriste qui a tué des Espagnols, des Français, des Marocains et des Africains et est aujourd’hui acoquinée avec plusieurs groupes terroristes qui sévissent dans la région.

    L’affaire Ghali est suffisamment grave pour avoir conduit l’Allemagne à refuser l’accès du chef séparatiste sur son territoire, mettant ainsi fin à une attitude blâmable qui avait provoqué un froid diplomatique entre Rabat et Berlin. On se souvient qu’il y a quelques années, la maladresse du régime socialiste français avait conduit à un gel des relations policières entre les deux pays et François Hollande avait dû aller à Canossa pour implorer le Maroc de reprendre la coopération antiterroriste. D’ailleurs, il est démontré depuis longtemps que le Maroc, vieille nation depuis près de treize siècles, ne se laisse marcher sur les pieds par personne. Il doit être clair pour tout le monde que si le makhzen veille à l’entente antiterroriste et sécuritaire avec les pays amis (par exemple, il vient de donner une nouvelle preuve de son efficacité en évitant un bain de sang dans une église en France), il n’admet pas qu’on lui manque de respect. Le gouvernement socialiste de l’Espagne doit savoir que s’il choisit Alger, le royaume du Maroc en tirera toutes les conséquences.

    Boulevard Voltaire, 02 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, France, Front Polisario, Brahim Ghali, Hospitalisation, Allemagne,

  • Pétition pour un consulat du Maroc à Nice

    Les Marocains résidents aux Alpes Maritimes se mobilisent en vue d’avoir un consulat à Nice. Dans ce but, ils ont lancé une pétition dont voici le texte intégral:

    Les Marocains résidents aux Alpes Maritimes nous nous mobilisons conformément à l’article 16 de la constitution votée démocratiquement en 2011 au Maroc. Ce consulat permettra de faciliter les démarches administratives notamment pour les personnes âgées, les jeunes mariés qui veulent inscrire leurs enfants au consulat Marocain. Le consulat n’est pas qu’un simple repère administratif mais aussi un repère culturel et notre lien avec notre patrie.

    Nous éprouvons des difficultés pour faire nos papiers, certains abandonnent, d’autres n’essayent même pas, d’autres persévèrent. Nous voulons fédérer tout ce monde lui redonner envie d’une préparation d’un nouveau Maroc via ses représentations consulaires. Sa majesté le Roi Mohammed 6 que Dieu le préserve l’a bien décrit dans son discours royal du trône le 30 juillet 2015. Nous voulons participer au progrès du Maroc et exercer notre droit de vote pour un avenir meilleur, pour cela il faut travailler ensemble via nos consulats, pour être bien représentés.

    Pétition en ligne, 2 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, France, RME, Nice, consulat, Alpes Maritimes, pétition,

  • Comment quitter le Maroc pour trouver un meilleur emploi à l’étranger ?

    La plupart des Marocains rêvent de travailler à l’étranger. Selon une étude de l’association marocaine d’études et de recherches sur les migrations (AMERM) ce sont bels et biens 42 % des Marocains qui veulent partir à l’étranger. Cependant, la migration n’est plus une simple décision, mais bien un réel projet migratoire.

    Selon la même étude, sur l’ensemble de personnes sondées, seules 9 % ont un réel potentiel d’émigration. Le potentiel à migrer étant disponible chez les personnes ayant un niveau élevé et moyen d’éducation. Cette personne doit bénéficier de plusieurs ressources (information, documents de voyages, ressources financières ) qui facilitent la réalisation du projet migratoire.

    1- Cibler un pays qui a une politique sérieuse et claire d’immigration

    Si vous avez décidé d’un coup de tête de vous expatrier à l’étranger et vous ne savez pas encore quels est le pays à choisir pour commencer votre nouvelle vie. Je vous propose de regarder cette liste des 5 pays où l’on vit le mieux quand on est expatriés. En 2014, la banque HSBC a effectué une étude sur les pays les plus agréables lorsque l’on est expatrié. C’est finalement la Suisse qui monte sur la première marche du podium avec un score de 0,55, les critères n’étant le “mode de vie équilibré” ainsi que les salaires élevés et les perspectives professionnelles.

    2- Se renseigner au maximum sur le pays voulu

    Il faut tout d’abord se renseigner sur le pays en général : que cela soit au niveau de sa situation économique, sa demande en main d’œuvre, le niveau de vie, le pouvoir d’achat, le prix de l’immobilier… Votre job à l’étranger doit vous permettre de vivre sur place sans dépenser l’intégralité de votre salaire. Avant de partir, informez-vous sur ce que vous allez gagner et sur le coût de la vie dans votre pays d’accueil.
    Vous l’avez compris, Internet est un atout de taille dans vos recherches. Il faut donc utiliser tous les moyens pour trouver les informations pertinentes par rapport au pays choisi : sur les moteurs de recherches, forum, groupes facebook….
    Ensuite, il faut se renseigner sur les démarches de visas pour savoir à vous attendre lorsque vous allez effectuer les démarches pour l’immigration. Il existe certains pays qui demandent certains formulaires ou certaines conditions pour obtenir le visa.

    3- Préparer un projet professionnel réaliste et enthousiasmant

    S’expatrier, c’est se confronter à l’inconnu : il faut se poser les bonnes questions. Et même si vous croyez avoir pensé à tout, il reste une part d’imprévu. Une bonne préparation est souvent une garantie contre des désillusions.

    Il faut donc être au clair avec :
    – le type de poste que vous voulez occuper
    – le type d’entreprise
    – le secteur d’activité
    – le niveau de salaire
    – la ville dans laquelle vous voulez travailler
    – a quelle échéance, vous voulez occuper ce poste
    Plus cet objectif sera précis et enthousiasmant pour vous, plus votre communication autour de votre projet sera claire et la mise en place de votre plan d’action aussi !

    4- Apprendre la langue du pays

    Avant de choisir le pays dans lequel vous souhaitez vous installer, il vous faudra apprendre quelques rudiments de la langue locale. Même si l’anglais est un atout pour une entreprise internationale, vous aurez néanmoins besoin de comprendre ce dont on parle autour de vous.

    Le type d’emploi que vous recherchez déterminera alors le niveau des compétences linguistiques dont vous aurez effectivement besoin. Dans tous les cas, vous allez devoir montrer à votre futur employeur votre motivation à apprendre la langue locale.

    Enfin, sachez rédiger votre Cv dans la langue et dans les règles du pays. Un Cv américain n’est pas un Cv français traduit en anglais !

    5- Impliquer votre réseau dans la recherche

    Faites vos recherche à la fois en ligne et « dans la vraie vie.» Lorsque vous décidez sur un pays, il faut en parler à vos amis, à votre famille, à vos collègues, à vos voisins. Bref à tout le monde dans votre réseau. Il ya des chances qu’ils connaissent quelqu’un qui peut vous aider. Votre objectif est d’avoir un réseau de plus en plus qualifié. C’est l’image de l’entonnoir : au début, vous connaissez beaucoup de personnes, mais peu d’entre elles pourraient vous aider. Puis, petit à petit, vous allez affiner et filtrer les personnes que vous allez rencontrer et serez plus efficace.

    6- Se faire accompagner par des professionnels

    Trouver un travail motivant à l’étranger demande d’abord de l’audace et une profonde envie mais également de maitriser les techniques et garder la motivation! Alors, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce projet.

    De nombreux organismes destinés à aider et renseigner les candidats à l’expatriation existent, ne les négligez pas ! Un certain nombre d’organismes – qui sont aussi des sources sûres d’information – existent dans de nombreux pays pour vous aider à trouver un emploi ou un stage à l’étranger :

    Forem (http://www.leforem.be/): service public wallon sur l’emploi et la formation. La rubrique “Consulter les offres d’emploi à l’étranger” () regroupe les offres d’emploi à l’étranger ;
    BIJOB (http://www.bijob.be): « BIJOB, le Brussels International Jobcentre, est le service de placement international du service public de l’emploi bruxellois, ACTIRIS. La mission principale de BIJOB est de promouvoir la mobilité internationale à partir de et vers la Région bruxelloise. » Les offres d’emploi à l’étranger se trouvent à la rubrique : « Offres d’emploi à l’étranger »
    Réseau EURES (http://ec.europa.eu/eures/) : portail européen sur la mobilité de l’emploi. Il concerne les demandeurs d’emploi, les employeurs et les personnes à la recherche de possibilités d’éducation et de formation. Comprenant plusieurs centaines de miliers d’ offres d’emploi, le site permet une sélection par secteur d’activité, par pays et par région.
    AMSEP (http://www.wapes.org). L’AMSEP est l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics. Les membres sont des Services Publics d’Emploi du monde entier. En 2012, c’est un réseau de 89 Services Publics d’Emploi, concernant 86 pays.

    Côté petites annonces, les sources d’informations sont diverses : sites internet, réseau, presse et Pôle emploi international. Quelques sites généralistes pour trouver un emploi à l’étranger :
    – Monster
    – Career Builder
    – Michael Page
    – Pôle emploi international
    – Emploi Expat

    Site du Lycée Moulay Driss 1er

    Etiquettes : Maroc, migration, visa, travail, étranger,

  • Les trésors du Maroc

    Les incontournables

    Le Maroc est un pays riche, même si on ne vient pas le visiter pour faire « ses courses », je crois qu’il est difficile d’en repartir les mains vides. Quelques soient le lieu de votre voyage, la saison, vous aurez sûrement une envie, un besoin, alors je vous propose un petit survol de ses « merveilles ».
    Ce qui peut vous permettre aussi de planifier votre séjour en fonction des périodes les mieux adaptées pour profiter de la végétation (floraison, cueillette).

    Les richesses du terroir

    Pour ne citer que les plus connues :

    L’argan : parfois surnommé « or vert », l’arganier est l’arbre emblême du Maroc. En 1998, l’Unesco l’a classé au patrimoine culturel international de l’humanité : 800 000 hectares plantés (de 40 à 250 arbres par Ha), un arbre donne de 10 à 30 kilogs de fruits par an, sachant qu’il faut 36 Kg d’ amandons pour faire un litre d’huile, il faut au minimum 1 arbre pour 1 litre d’huile ! Environ 2000 personnes travaillent pour l’huile d’argan.

    L’huile alimentaire est utilisée en cuisine traditionnelle, mélangée au miel, elle vous sera servie au petit déjeuner. L’huile cosmétique a de multiples usages : soins de peau, boutons de varicelle, acnée, vergetures, chûte des cheveux … Les produits sont vendus dans les magasins de coopératives.

    Le safran : « or rouge » du Maroc. Il provient d’une variété de crocus. La récolte des fleurs se fait en octobre, chaque jour, à l’aube et à la main. Il faut environ 150 000 fleurs pour obtenir 1 Kilo de stigmates (3 par fleur) ! D’où son prix très élévé, c’est l’épice la plus chère du monde.

    Il est apprécié en cuisine, son arôme est un peu amer, mais surtout, il donne une belle couleur jaune orangé aux plats, on l’utilise pour les tajines, les brochettes…

    Il sert aussi en cosmétique, en pharmacie (remèdes de grand-mère entre autres !). La recherche médicale lui offrira bien d’autres horizons.

    Les roses : Elles sont traditionnellement cultivées dans les vallées du M’goun et du Dadès. Elles forment des haies séparatrices autour de parcelles occupées par du blé ou du henné. La récolte débute mi-avril pour une durée de 3 semaines environ. Les roses sont cueillies tôt le matin. La production est d’environ 4000 tonnes par an, variable selon le climat de la saison. Il faut environ 4 tonnes de pour obtenir 1 Kg d’essence distillée, en parfumerie ( le parfum de la rose est impossible à reproduire).

    A la fin de la période de cueillette début mai a lieu la fête de la rose, elle dure 3 jours, avec chars, souk, élection de Miss Rose… L’eau de rose que l’on trouve sur place est utilisée pour les yeux, la peau qu’elle rend lisse et douce!!

    Les amandes : L’amandier est le premier arbre qui fleurit à la sortie de l’hiver amandiers-en-fleurs.jpg(février-mars). Il résiste au froid et à la sècheresse, on le trouve essentiellement en montagne (Anti-Atlas, région de Tafraout…). L’amande est toujours servie pour honorer ses hôtes. Elle entre dans la composition de nombreux gâteaux marocains.

    Les dattes, le miel, l’huile d’olive : sont présents dans la vie quotidienne et offerts en dégustation aux visiteurs, accompagnés de thé à la menthe.

    Trek Maroc Atlas et désert

    Etiquettes : Maroc, arganier, roses, dattes, miel, huile d’olive, safran, amandes,

  • Maroc-Algérie: Chantage et bassesse (Edito de Ouest Tribune)

    Dans les dédales du palais royal, il ne fait plus aucun doute, et c’est cliniquement avéré qu’il existe un ministre enragé. Il s’agit de Nasser Bourita, le ministre marocain des affaires étrangères qui n’arrive plus à avaler les séries de revers auquel il fait face, malgré toutes les bassesses et toutes les humiliations qu’il ne cesse de causer au peuple marocain frère.

    Pour plaire au palais et pour défendre sa cause perdue sur le Sahara Occidental, il s’est plié en quatre face aux sionistes. Il a accepté tous les deals avec Trump, en contre partie d’une reconnaissance de la marocanité du Sahara. Une reconnaissance qui semble s’effilocher de plus en plus depuis l’arrivée de la nouvelle administration américaine, qui a été des plus claires en rappelant que le conflit du Sahara est entre les mains de l’ONU, et qu’il doit être réglé par l’instance internationale dans le cadre de la légalité internationale. Autrement dit, le fameux et fumeux plan marocain d’une large autonomie du Sahara, n’a plus lieu d’être et ne peut se substituer aux résolutions onusiennes et à l’organisation d’un referendum d’auto- détermination du peuple sahraoui. Les déclarations de l’ambassadeur américain à l’ONU et son appel à la reprise des négociations entre le front Polisario et le Maroc, ainsi que son insistance auprès du SG de l’Onu pour la désignation, au plus vite d’un envoyé spécial pour le Sahara Occidental, abondent dans ce sens.

    La rage du sieur Bourita est encore décuplée depuis que l’Espagne a autorisé le président sahraoui à se soigner dans un hôpital espagnol. Depuis, le makhzen, dans toute son horreur et sa bassesse, multiplie les menaces et les cris de la vierge effarouchée pour s’élever contre cet état de fait. Une autre hypocrisie de ce lamentable makhzen qui sait que la République Arabe Sahraoui Démocratique et son président sont reconnus par plusieurs pays au monde, à commencer par les pays africains et l’Union Africaine où la RASD est membre à part entière et est surtout membre fondateur, avec lequel siége l’hypocrite Maroc à chaque sommet de l’UA.

    Alors que reste-t-il à la médiocre diplomatie marocaine qui a traîné l’honneur du valeureux peuple marocain dans la boue, que de recourir au chantage vis-à-vis d’abord de l’Espagne qu’il menace de remettre sur la table le dossier de Sebta et Melilia et encore de jouer la carte des migrants, et c’est le même chantage que veut aussi jouer le makhzen envers l’administration américaine en menaçant de rompre les toutes fraîches relations avec Israël. Une folie et une rage qui risque de se retourner contre ce makhzen déboussolé qui est déjà bien pris dans les griffes des sionistes et qui a fait du Maroc un quasi protectorat français en contre partie du soutien de Paris dans le dossier sahraoui. Feu Abdelkrim el Khattabi doit se retourner dans sa tombe en voyant où ce régime pourri du makhzen a emmené ce grand pays qu’est le Maroc et le valeureux peuple qu’est le peuple marocain frère. Mais il n’est pas dit que les Marocains vont encore se taire contre cette succession de déshonneurs, et fatalement le makhzen est en train de creuser sa tombe doucement mais sûrement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 03 mai 201

    Etiquettes : Algérie, Maroc, Espagne, Brahim Ghali, hospitalisation,

  • Après l’annonce de la légalisation de sa culture au Maroc : Les prix des terres du cannabis montent en flèche

    Des sources médiatiques, citant des agriculteurs locaux ont affirmé que les prix des terres où est cultivé le cannabis ont augmenté en flèche ces derniers temps, révélant que plusieurs petits agriculteurs pensent sérieusement à vendre leur terre, ou au moins une partie, pour couvrir leurs besoins et payer leurs crédits, exploitant l’opportunité de le haussement des prix et la course des investisseurs pour acquérir des terres.

    Ces « spéculations foncières » menées à très grande échelle s’inscrivent dans le cadre d’un projet de prévoyant la légalisation de la culture de cette drogue. Selon des rapports récurrents très documentés de l’ONU, le royaume chérifien est le fournisseur principal de cette substance illicite à travers le monde.

    Cette activité délictueuse, menée à l’échelle de tout le royaume chérifien, et sous la protection des officiers supérieurs de l’armée marocaine, permet à ces derniers de financer leurs actions subversives et secrètes visant à déstabiliser des pays voisins, à commencer par l’Algérie et la RASD (république arabe sahraouie et démocratique).

    Cela quand ils ne profitent pas carrément de cet argent sale pour se vautrer dans une ostentatoire luxure. Des officiers déserteurs et/ou retraités de FAR (forces armées royales) évoquent même un très probable coup d’Etat des contre Mohamed VI et l’ensemble de ses officiers supérieurs corrompus.

    K.Z.

    La Patrie News, 2 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, cannabis, haschich,

  • Maroc : fuir à la nage, le désespoir des migrants (Vidéo)

    En plein jour et par dizaines, des jeunes voire très jeunes marocains ont rejoint à la nage, depuis Fnideq, que les espagnols appellent Castillejos, l’enclave espagnole de Ceuta à moins de 3 kilomètres. Ils pensent pouvoir contourner la frontière terrestre entre le Maroc et l’Espagne. Fnideq est aujourd’hui une ville sinistrée : la fermeture de la frontière et la crise sanitaire ont créé un marasme économique. 

    Mardi 27 avril, plus de 140 migrants ont atteint la ville autonome par la mer au cours des trois derniers jours. Les autorités des deux pays ont engagé une procédure concertée pour les rapatrier.

    Les autorités espagnoles et marocaines ont convenu de renvoyer au Maroc les jeunes de ce pays qui ont rejoint Ceuta à la nage ces dernières heures. Concrètement, le nombre de personnes qui ont réussi à atteindre la ville autonome au cours des trois derniers jours s’élève à 150, dont au moins une douzaine de mineurs.

    La police espagnole a déployé une opération spéciale dans l’entrepôt de Tarajal (Fnideq) où ils sont confinés et qui est situé près de la frontière avec le Maroc pour coordonner ce processus de rapatriement à chaud. L’objectif est que ces personnes retournent dans leur pays d’origine afin d’en dissuader d’autres à faire de même à la suite de la fermeture de la frontière en profitant du fait qu’aucun retour n’était effectué, ont indiqué des sources policières.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=hzqgzCoKtg0&w=560&h=315]

    TV5 Monde, 01 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, Castillejos, Fnideq,



  • Washington Post: Les journalistes emprisonnés au Maroc méritent l’attention de l’administration Biden

    WASHINGTON – Les journalistes emprisonnés au Maroc, Soulaiman Raissouni et Omar Radi, notamment, méritent l’attention de la nouvelle administration des Etats-Unis « qui devrait discuter avec le régime marocain de son bilan en matière de droits de l’Homme », écrit The Washington Post dans son éditorial de vendredi.

    Le quotidien américain relève que « l’un des problèmes de politique étrangère les plus délicats hérités par l’administration Biden est la reconnaissance imprudente par l’ex-président Donald Trump en décembre de la (prétendue) souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental » occupé.

    Il s’agit, selon le journal, d’ »une décision qui a renversé la politique américaine de longue date et mis Washington en désaccord avec les alliés européens, les nations africaines et les résolutions de l’ONU ».

    « M. Trump n’a pas agi sur le fond de la question, mais dans le cadre d’un accord visant à inciter le Maroc à améliorer ses relations avec l’entité sioniste », poursuit le Washington Post qualifiant cette démarche de « récompense injuste et inutile pour un régime qui, sous le roi Mohammed VI, est devenu de plus en plus autocratique ».

    Et la nouvelle administration américaine « a sans surprise été lente à préciser si elle confirmera la position de Trump ou l’inversera, comme l’ont exhorté 25 sénateurs », écrit encore le journal.

    Mais « avant de prendre une décision, elle devrait discuter avec le régime marocain de son bilan en matière des droits de l’homme – et, en particulier, de ses atteintes à la liberté d’expression ».

    Le quotidien américain rappelle dans ce contexte qu’un certain nombre de journalistes marocains et de militants des droits humains ont été poursuivis pour avoir critiqué le roi ou dénoncé la corruption, et deux journalistes particulièrement éminents sont depuis plus de trois semaines en grève de la faim qui pourraient avoir des résultats tragiques en raison de la dégradation de leur état de santé..

    Il s’agit de Soulaiman Raissouni, rédacteur en chef du journal Akhbar Al-Youm, et Omar Radi, journaliste d’investigation. Ils sont tous deux emprisonnés sans procès depuis l’année dernière.

    M. Raissouni, connu pour ses critiques de la corruption gouvernementale dans le Royaume et son plaidoyer en faveur d’une réforme politique, a été arrêté le 22 mai 2020, tandis que M. Radi, correspondant pour les médias internationaux, a été arrêté le 29 juillet de la même année, rappelle également le média.

    M. Radi a d’abord été inculpé d’espionnage, en raison de ses contacts avec des diplomates occidentaux et de son travail pour un cabinet de conseil britannique. Mais, selon une enquête menée par Human Rights Watch (HRW), il n’y a « aucune preuve que Radi ait fait autre chose que mener son travail journalistique habituel.

    De plus, MM. Raissouni et Radi sont tous deux accusés de crimes sexuels. Rappelant les conclusions du Comité pour la protection des journalistes dans son rapport de mars dernier, le quotidien relève que « les accusations de crimes sexuels sont devenues un autre instrument des autorités marocaines pour punir les journalistes ».

    Pour rappel, des coalitions de groupes internationaux de défense des droits humains et d’intellectuels se sont joints à plus de 150 journalistes marocains pour demander la libération des deux journalistes. « Ils devraient être libérés avant que le régime n’obtienne plus de faveurs politiques de la part des Etats-Unis », conclut le quotidien américain.

    APS

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