Catégorie : Maroc

  • Déficit commercial au Maroc: Une montée de 56% en août

    Déficit commercial au Maroc: Une montée de 56% en août

    Maroc, économie, déficit commercial,

    RABAT, 3 octobre (Reuters) – Le déficit commercial du Maroc a augmenté de 56,5% à 214,7 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) au cours des huit premiers mois de cette année en raison de la hausse des importations d’énergie et de blé, a annoncé lundi l’autorité de régulation des changes.

    Les importations ont augmenté de 44,8% par rapport à l’année précédente à 491,5 milliards de dirhams, tandis que les exportations ont augmenté de 37% à 276,8 milliards de dirhams, a indiqué le régulateur dans un rapport mensuel.

    La facture énergétique du Maroc a le plus augmenté, en hausse de 128,3% à 103 milliards de dirhams, tandis que le coût des importations de blé a plus que doublé pour atteindre 18,8 milliards de dirhams.

    Le Maroc, qui possède les plus grandes réserves de phosphates au monde, a fait état d’une hausse de 67,7% des exportations du minerai et de ses dérivés – y compris les engrais – à 77,8 milliards de dirhams.

    Le secteur automobile est en tête des exportations industrielles avec 66,7 milliards de dirhams, en hausse de 30%.

    Les recettes du tourisme ont plus que doublé pour atteindre 52,2 milliards de dirhams alors que le secteur se remet des retombées de la pandémie.

    Les envois de fonds des Marocains de l’étranger, clé de l’afflux de devises fortes du pays, ont augmenté de 11,3% à 71,4 milliards de dirhams, tandis que les investissements directs étrangers ont augmenté de 36% à 26,7 milliards de dirhams.

    Reuters, 04/10/2022

    #Maroc #Economie #Déficit_commercial

  • Berkane: Deux conseillers municipaux en fuite aux Pays Bas

    Berkane: Deux conseillers municipaux en fuite aux Pays Bas

    Maroc, Berkane, Pays Bas, Conseil Communal, immigration clandestine,

    Deux conseillers municipaux de la ville de Berkane, dans l’Oriental, en visite aux Pays-Bas avec une délégation présidée par le maire, se sont enfuis dès qu’ils ont posé le pied à l’aéroport.

    Selon le site Rue20, l’un des deux membres concernés a écrit sur sa page Facebook : « Nous avons cru à la patrie et nous avons cru à la participation. Alors nous avons cherché la justice, et nous avons pensé la trouver dans la justice, et nous n’avons trouvé que l’injustice, puis nous avons cherché le salut avec la des gens libres, et nous avons trouvé des restrictions… »

    « Nous avons découvert que chacun cherchai ses propres intérêts et voyaient dans les jeunes et les gens simples une échelle sur laquelle grimper. Nous n’avions d’autre choix que de rechercher la liberté et la justice en dehors de la patrie », a-t-il ajouté.

    « Un salut sincère et sincère à tous nos amis fidèles qui nous ont aimés et soutenus. Quant à ceux qui nous critiquent, il vaut mieux qu’ils critiquent ceux qui ont volé leurs rêves et les nôtres », conclue-t-il dans son commentaire.

    Pour rappel, la collectivité de Berkane avait annoncé la visite d’une délégation conduite par le président de la municipalité aux Pays-Bas, à l’invitation de la commune néerlandaise de Zeist.

    D’après la même source, la délégation comprenait Mohamed Ibrahimi, chef du Conseil communal, Al-Zahiri Mohamed, deuxième vice-président, Al-Charrak Mohamed, cinquième vice-président, Zahra Hanafi, secrétaire du Conseil, Jabouri Fatima Al-Zahra , présidente de la commission des affaires culturelles, sportives et sociales, Mohamed Amri, vice-président de la commission des équipements, Mustafa Al-Sabbani, Abdelghani Kelly, Rachid Benteferit, Abdellatif Mbarki, membres du Conseil, et Mohamed Gadayen et Latifa Moazin, focntionnaire à la collectivité.

    #Maroc #Berkane


  • La réponse de l’Iran aux accusations du Maroc

    La réponse de l’Iran aux accusations du Maroc

    Maroc, Iran, Israël, Sahara Occidental,

    Un responsable iranien a Bourita: inutile de compter sur Tel Aviv.

    Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a dit a Nasser Bourita – en réaction aux rumeurs sur l’ingérence de son pays dans la région- qu’il appartenait a Rabat de trouver des réponses sur les risques qui pèsent la normalisation sur la région et le règlement de la crise du Sahara occidental selon la légalité internationale plutôt que de compter sur Tel Aviv pour atteindre ses objectifs.

    Selon l’agence de presse iranienne “Mehr”, le porte-parole du MAE iranien Nasser Kanani a rejeté “les allégations mensongères et répétées du chef de la diplomatie marocaine qui prétend que la République Islamique d’Iran s’ingère dans les affaires intérieures du Yémen et de la région arabe”.

    “Au lieu de porter des accusations infondées contre la République Islamique d’Iran, il échoit au Maroc de répondre au sujet des craintes liées a l’insécurité qui menace les pays et les peuples de la région après la normalisation de ses relations avec le régime d’apartheid israélien”, a déclaré Nasser Kanani.

    Le responsable iranien a conseillé a Bourita “de consacrer son temps a jeter les bases de l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations-Unies plutôt que de compter sur Israël pour réaliser ses objectifs dans la région”.

    #Maroc #Iran #Sahara_Occidental #Israël

  • Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc, Abdelilah Benkirane, trafic de drogue, barons de la drogue,

    RABAT – Le secrétaire général du parti marocain « Justice et Développement », Abdelilah Benkirane, a affirmé que plusieurs politiques dans le royaume étaient des « barons de la drogue ».

    Lors d’une activité de proximité à Guercif (nord-est du royaume) dans le cadre des élections partielles, Benkirane a souligné « l’absence de morale et d’éthique chez la classe politique pour qui les élections ne sont désormais qu’un tremplin pour accéder au pouvoir et servir ses propres intérêts », faisant remarquer que « les partis politiques au Maroc ne présentent plus de militants, mais des hommes d’affaires et d’influence pour s’assurer des sièges au Parlement ».

    Il a évoqué le recours à l’argent pour remporter des élections, une méthode utilisée par des hommes d’affaires et des politiques dont plusieurs sont des « barons de la drogue », dit-il.

    Benkirane a souligné que « le triomphe des barons de la drogue est une menace et un danger réel pour les familles et le pays de façon générale ».

    L’intrusion d’hommes d’affaires et de barons de la drogue dans la vie politique au Maroc est, pour rappel, objet de beaucoup de critiques ces dernières années.

    L’ancien porte-parole du Palais royal marocain, Hussein Aourid, avait affirmé récemment que « les barons de la drogue influencent les décisions politiques au royaume ».

    Dans son nouveau livre intitulé « Le Maroc a besoin d’une révolution culturelle », Aourid a porté « des accusations sur l’augmentation de l’influence de la mafia de la drogue sur la décision politique au royaume ».

    « Notre pays (le Maroc) a connu, au début de la première décennie de ce siècle, des pratiques proches des méthodes de la mafia qui ont émergé à travers des personnes ayant des antécédents de trafic de drogue, qui employaient des éléments proches d’eux et ont cherché à infiltrer la structure de l’Etat par l’achat de consciences. Ils ont pénétré le corps politique et pu approcher le centre de décisions », a-t-il écrit dans l’un des chapitres de son ouvrage, repris par des médias.

    Les témoignages de Hussein Aourid, qui confirment les conclusions de rapports internationaux sur le Maroc et la drogue, sont très importants, « car ils émanent de quelqu’un qui a connu la monarchie de l’intérieur », ont souligné des médias internationaux.

  • Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc: plusieurs politiques sont des barons de la drogue

    Maroc, Abdelilal benkirane, trafic de drogue, barons de la drogue,

    RABAT – Le secrétaire général du parti marocain « Justice et Développement », Abdelilah Benkirane, a affirmé que plusieurs politiques dans le royaume étaient des « barons de la drogue ».

    Lors d’une activité de proximité à Guercif (nord-est du royaume) dans le cadre des élections partielles, Benkirane a souligné « l’absence de morale et d’éthique chez la classe politique pour qui les élections ne sont désormais qu’un tremplin pour accéder au pouvoir et servir ses propres intérêts », faisant remarquer que « les partis politiques au Maroc ne présentent plus de militants, mais des hommes d’affaires et d’influence pour s’assurer des sièges au Parlement ».

    Il a évoqué le recours à l’argent pour remporter des élections, une méthode utilisée par des hommes d’affaires et des politiques dont plusieurs sont des « barons de la drogue », dit-il.

    Benkirane a souligné que « le triomphe des barons de la drogue est une menace et un danger réel pour les familles et le pays de façon générale ».

    L’intrusion d’hommes d’affaires et de barons de la drogue dans la vie politique au Maroc est, pour rappel, objet de beaucoup de critiques ces dernières années.

    L’ancien porte-parole du Palais royal marocain, Hussein Aourid, avait affirmé récemment que « les barons de la drogue influencent les décisions politiques au royaume ».

    Dans son nouveau livre intitulé « Le Maroc a besoin d’une révolution culturelle », Aourid a porté « des accusations sur l’augmentation de l’influence de la mafia de la drogue sur la décision politique au royaume ».

    « Notre pays (le Maroc) a connu, au début de la première décennie de ce siècle, des pratiques proches des méthodes de la mafia qui ont émergé à travers des personnes ayant des antécédents de trafic de drogue, qui employaient des éléments proches d’eux et ont cherché à infiltrer la structure de l’Etat par l’achat de consciences. Ils ont pénétré le corps politique et pu approcher le centre de décisions », a-t-il écrit dans l’un des chapitres de son ouvrage, repris par des médias.

    Les témoignages de Hussein Aourid, qui confirment les conclusions de rapports internationaux sur le Maroc et la drogue, sont très importants, « car ils émanent de quelqu’un qui a connu la monarchie de l’intérieur », ont souligné des médias internationaux.

    #Maroc #Benkirane #Trafic_de_drogue

  • Football : Le Maroc réclame le retrait d’un maillot algérien

    Football : Le Maroc réclame le retrait d’un maillot algérien

    Maroc, Algérie, maillot, zellige, football, Adidas,

    Le Maroc a réclamé à Adidas le retrait d’un maillot de football de la sélection algérienne. En cause, une appropriation de symboles du «patrimoine culturel marocain».

    Le ministère marocain de la Culture a sommé le géant allemand de l’équipement sportif Adidas de retirer sa nouvelle collection de maillots de la sélection algérienne de football, l’accusant de s’être indûment approprié des symboles du «patrimoine culturel marocain», a appris jeudi l’AFP auprès de son avocat.

    «Il s’agit d’un vol de motifs inspirés du ‘zellige marocain’ (céramique caractéristique de l’art décoratif traditionnel marocain, ndlr) qui figurent sur des maillots de sport de l’Algérie, ce qui a poussé le ministère à agir en urgence», a expliqué à l’AFP une source au sein du ministère de la Culture.

    Dans une mise en demeure adressée via courrier électronique et par voie d’huissier au PDG d’Adidas Kasper Rorsted, dont l’AFP a obtenu une copie, l’avocat marocain a dénoncé «une appropriation culturelle et une tentative de voler un motif du patrimoine culturel marocain pour l’utiliser en dehors de son contexte».

    UN CLIMAT DE TENSION

    Maître Mourad Elajouti, l’avocat du ministère, a exigé le retrait sous quinzaine de la collection des maillots de sport «inspirés de l’art du zellige marocain». Ce nouveau design, selon l’équipementier sportif allemand, tire son inspiration du palais de Mechouar à Tlemcen, dans le nord-ouest de l’Algérie.

    Une polémique qui survient dans un climat de tension permanente entre les deux rivaux du Maghreb. L’Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d’«actes hostiles». Une décision «complètement injustifiée», selon Rabat.

    «Le ministère de la Culture marocain se réserve le droit d’utiliser toutes les voies de recours judiciaires possibles devant les tribunaux allemands et internationaux», avertit l’avocat dans son courrier.

    Il menace également de porter l’affaire «devant les organismes relatifs à la protection du patrimoine et les droits d’auteurs, l’Unesco et l’OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle), afin de protéger les éléments du patrimoine culturel marocain des tentatives illicites d’appropriation».

    Cnews, 29/09/2022

    #Maroc #Algérie #Maillot #Zellige

  • Des pions du Maroc dans le jeu diplomatique

    Des pions du Maroc dans le jeu diplomatique

    Maroc, Pays Bas, demandeurs d’asile, immigration illégale, rapatriement,

    Les demandeurs d’asile ayant épuisé leurs voies de recours : un fardeau pour les Pays-Bas, un atout pour le Maroc
    Le Maroc a refusé de reprendre les demandeurs d’asile qui ont épuisé toutes les voies de recours pendant des années, mais le changement semble imminent : selon le ministère des Affaires étrangères, les liens se sont « améliorés, y compris au retour ». Cinq questions sur le jeu diplomatique que joue le Maroc avec ses propres ressortissants.

    Dion Mébius

    1. Pourquoi les Pays-Bas ne mettent-ils pas simplement dans un avion les Marocains qui ont épuisé tous les recours légaux ?
    Parce que le Maroc ne coopère pas. Le retour d’un demandeur d’asile qui a épuisé toutes les voies de recours nécessite souvent l’aide du pays d’origine, surtout si le demandeur d’asile ne coopère pas. Le pays d’origine doit confirmer la nationalité et fournir les documents de voyage. Le Maroc contrecarre cela depuis des années. Les chiffres du ministère de la Justice, provoqués par ce dossier, en disent long. Sur les 1 220 demandes envoyées par les Pays-Bas entre 2017 et 2021 pour confirmer la nationalité d’un présumé marocain, Rabat n’en a accordé que 90. Une proportion encore plus faible, 40, a reçu un titre de voyage temporaire pour rentrer. Trente d’entre eux sont effectivement montés dans l’avion, selon les chiffres du ministère.

    2. Pourquoi le Maroc est-il si difficile ?

    Car ces demandeurs d’asile sont l’atout le plus important dans le jeu diplomatique avec les Pays-Bas. L’État marocain, dirigé par le puissant roi Mohammed VI, suit également l’actualité et sait très bien à quel point le gouvernement néerlandais est préoccupé par ces « émigrants sûrs », qui provoquent souvent des troubles dans et autour des centres de demandeurs d’asile et de certaines grandes villes. . Après chaque incident, l’appel enfle dans le Binnenhof pour enfin transférer ces demandeurs d’asile désespérés de l’autre côté de la frontière. Mais cela n’est possible qu’avec la coopération du Maroc, le Maroc le sait.

    Le fait que le pays considère ses propres demandeurs d’asile comme un instrument précieux ressort de ce qui s’est passé en avril 2018. Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Stef Blok, a osé dire que les peines de prison pour les leaders des manifestations du Rif, les grands à grande échelle contre la corruption et la répression de la population dans le nord, lui semblaient ‘sur le côté élevé’. Alors que le Maroc a d’abord coopéré petit à petit au retour des demandeurs d’asile, après ce moment les volets se sont fermés : entre 2019 et 2021 le pays n’a délivré aucun document de voyage.

    3. Le Maroc utilise donc ses propres ressortissants comme levier ?

    C’est la ligne de fond, aussi dure que cela puisse paraître. Il n’y a pas que les Pays-Bas qui doivent faire face à cela. En traitant avec le reste de l’Europe, le Maroc n’a pas non plus peur de déployer ses sujets. La France, par exemple, a divisé par deux le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains l’an dernier, par mécontentement face au maigre retour des demandeurs d’asile. L’Espagne a été littéralement prise par surprise l’année dernière, lorsque la police marocaine a autorisé des milliers de personnes à entrer et à nager dans l’enclave espagnole de Ceuta . Deux d’entre eux se sont noyés. Par la suite, le Maroc a laissé entendre que le coup était le résultat direct d’une querelle diplomatique entre les deux pays.

    4. Comment réagissent les Pays-Bas ?

    En se taisant. Depuis les déclarations offensantes de Blok, La Haye opère avec la plus grande prudence possible, espérant inciter le Maroc à rouvrir ses portes. C’est ce qui est apparu, par exemple, lors du procès incertain du journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison pour avoir prétendument été un espion de l’ambassade des Pays-Bas à Rabat. Le gouvernement néerlandais est resté à l’écart dans cette affaire, malgré un appel à l’aide de la famille Radi.

    Le ministre des Affaires étrangères Hoekstra a marqué des points en ce début d’année en avançant considérablement dans le dossier en suspens du Sahara Occidental, occupé par le Maroc. Hoekstra a qualifié le plan marocain d’autonomie pour la région désertique au sein du royaume, en fait d’annexion, de « contribution sérieuse et crédible » au processus de paix mené par les Nations Unies.

    Cette attitude semble satisfaire prudemment le Maroc : en mai, Hoekstra a rapporté que le pays avait délivré des documents de voyage à cinq demandeurs d’asile déboutés, pour la première fois depuis 2019. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré ce week-end que les liens avec le Maroc se sont améliorés. Elle ne veut pas confirmer si cela a déjà abouti à des accords sur l’éventuelle expulsion d’une centaine de demandeurs d’asile marocains, comme le rapporte NRC sur la base d’un courrier interne que le journal a pu consulter.

    5. Une autre solution est-elle envisageable ?

    Autoriser plus de travailleurs migrants légaux, estime la Commission européenne. En avril, la Commission a lancé un plan pour permettre à un plus grand nombre de travailleurs migrants vers l’Union européenne de trois pays, dont le Maroc. Cela donnerait aux États membres un nouveau levier à actionner dans le jeu migratoire avec le pays : « Pas de reprise des demandeurs d’asile ? Donc pas de migrants légaux non plus. Mais le gouvernement néerlandais et la Chambre des représentants ont tous deux rejeté le plan, compte tenu de la tension actuelle sur le marché du logement et des problèmes d’exploitation parmi les travailleurs migrants. Le gouvernement estime également qu’il y a encore suffisamment de travailleurs en Europe.

    De Volkskrant, 2 octobre 2022

    #Maroc #Pays_Bas #Immigration_illégale

  • Maroc : Mohamed Ziane appelle à l’abdication du roi

    Maroc : Mohamed Ziane appelle à l’abdication du roi

    Maroc, Mohammed VI, Mohamed Ziane, Prince héritier, Moulay El Hassan,

    Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’ancien ministre marocain des droits de l’homme Mohamed Ziane a appelé à l’abdication du roi Mohammed VI au profit du prince héritier Hassan III, agé actuellement de 20 ans.

    L’ancien ministre s’interroge sur la personne qui dirige actuellement le Maroc indiquant que cette situation est inacceptable dans laquelle « le roi est en colère ou malade. En tout cas, absent. »

    « Le roi est absent, dit-il, mais il y a le prince héritier, tout est clair. Cela permettra au roi de se reposer et à la monarchie d’assumer ses responsabilités. Si le roi a envie de vivre sa vie, c’est son droit.. Nous voulons sortir de l’ambigüité et nous voulons savoir qui gouverne le Maroc. Ce n’est pas Moulay Rachid parce que ce dernier se trouve aux Etats-Unis et en Angleterre».

    « Est-ce que vous nous considérez comme des bêtes ? Quelle considération avez-vous pour nous ? Dites-nous ce qui se passe ! », se révolte-t-il.

    S’adressant à ceux qui dirigent le pays à la place du roi, Mohamed Ziane dit : « Voulez-vous nous prouver que la monarchie n’est pas indispensable ? Est-ce l’idée que vous voulez véhiculer ?. C’est ainsi que je vois les choses ! ».

    « Pour l’instant, je ne souhaite pas donner des noms, je ne veux pas dire qui dirige le pays, l’économie, le sécurité, la politique…, a-t-il ajouté.

    Pour rappel, le roi Mohammed VI se trouve en France depuis le 1er juin et de nombreuses interrogations se posent sur les raisons d’une absence si longue du souverain marocain.

    #Maroc #MohammedVI #Mohamed_Ziane #Monarchie

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=64TQrQoVCVk&w=560&h=315]
  • Espagne: saisie de plus de 14 t de haschisch marocain

    Espagne: saisie de plus de 14 t de haschisch marocain

    Maroc, Espagne, cannabis, Opération Barrière, haschich, trafic de drogue,

    Plus de 14 tonnes de haschisch en provenance du Maroc ont été saisies par la Garde civile espagnole et une cinquantaine de membres présumés d’une organisation spécialisée dans le trafic de grandes quantités de drogue sur les côtes de la province de Cadix (Andalousie) et le fleuve Guadalquivir, ont été arrêtées, ont rapporté des médias locaux.

    Cette opération, baptisée « Barrière », a été lancée en décembre 2021. Elle a permis l’arrestation de 49 individus et la saisie de 14.380 kg de haschisch en provenance du Maroc, selon l’agence Europa Press, citant un communiqué de la Garde civile espagnole.

    Europa Press a également fait état de la saisie d’armes à feu, de munitions, de matériel de police, une embarcation semi-rigide trimoteur, des bidons de carburant, des documents et des téléphones portables.

    L’opération a été menée par 400 gardes civils, qui ont effectué 37 perquisitions autorisées par le tribunal de première instance et d’instruction de Sanlucar de Barrameda, dans les localités de Sanlucar, Chipiona, Trebujena et dans le village d’El Rocio de Huelva, d’après Europa Press.

    Lourdement armés, les trafiquants activaient notamment au niveau des côtes de Sanlucar et du fleuve Guadalquivir et utilisaient de puissants bateaux semi-rigides, des embarcations, ainsi que des bateaux de pêche ou de plaisance.

    L’organisation était très active, allant jusqu’à transporter en un mois jusqu’à 20 tonnes de haschisch du Maroc vers la péninsule, a précisé la Garde civile espagnole dans son communiqué.

    Le trafic de drogue en provenance du Maroc ne cesse de défrayer la chronique en Espagne et des saisies de quantités importantes de haschich sont souvent signalées.

    En mars dernier, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) avait indiqué que le Maroc, premier producteur mondial de haschich, restait le principal pays de provenance de la résine de cannabis qui entre dans l’Union européenne (UE).

    Et en juin, le rapport mondial sur les drogues 2022 publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) avait indiqué que le Maroc était toujours à la tête des principaux pays d’origine et de départ de la résine de cannabis, ce qui fait de ce pays le premier producteur et exportateur mondial de cette drogue.

    Le rapport cite le Maroc en tant que premier pays africain en matière d’importance de la culture du cannabis durant la décennie 2010-2020.

    #Maroc #Espagne #Cannabis #Haschich #Trafic

  • Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Les hélicoptères Apache de l’Utah arrivent au Maroc

    Maroc, Apache, hélicoptères, UTAH, hélicoptère AH-64 Apache, AFRICOM, African Lion,

    AGIDIR, Maroc – Un hélicoptère AH-64 Apache du 1-211th Aviation Regiment, Utah Army National Guard, attend d’être taxé le 20 juin 2022, à l’aéroport international d’Agadir Al-Massira, Maroc.

    AL22 est le plus grand exercice annuel interarmées et combiné du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, organisé par le Maroc, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie, du 6 au 30 juin. Plus de 7500 participants de 28 pays et de l’OTAN s’entraînent ensemble dans le but d’améliorer l’état de préparation des forces américaines et des pays partenaires.

    AL22 est un exercice interarmées multi-domaines, multi-composantes, et multinational, employant une gamme complète de capacités de mission dans le but de renforcer l’interopérabilité entre les participants et de préparer le théâtre pour l’accès stratégique. (Photo de l’U.S. Army National Guard par le Spc. Christopher Hall)

    Utah National Guard

    #Maroc #Armée #FAR #Hélicoptères #UTAH #Apache