Catégorie : Maroc

  • Média: La réadmission du Maroc à l’UA était-elle une erreur?

    Média: La réadmission du Maroc à l’UA était-elle une erreur?

    Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, Tunisie, RASD, Japon, TICAD 8, Mohammed VI,

    Correspondant Gibson Nyikadzino

    Le 8e sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui vient de s’achever en Tunisie la semaine dernière présente des opportunités fondées sur la valeur pour les pays animés par l’éthos panafricain pour mesurer la sincérité du Maroc en tant qu’Union africaine (UA) membre.

    Les développements qui se sont produits, comme ayant été déclenchés par le Maroc, sont un scénario éhonté que le Maroc expose au monde sur sa position contre la présence du chef du Front Polisario qui fait pression pour l’autonomie de la République arabe sahraouie démocratique (RASD ).

    La présence de la RASD au sommet de la TICAD a exaspéré le Maroc qui a dû rappeler son ambassadeur à Tunis pour « consultation », car il a par la suite annulé sa participation à la conférence sur l’investissement.

    Pour comprendre les actions du Maroc, il faut comprendre les événements qui se sont produits une semaine avant le sommet lorsque le dirigeant du pays, le roi Mohammed VI, a été filmé trébuchant ivre dans les rues de Paris, en France.

    Il possède un palais près de la Tour Eiffel.

    Le maître s’est saoulé

    Une vidéo tendance montre le roi Mohammed VI ivre et titubant à Paris. On voit également des membres de sa sécurité essayer d’empêcher les gens de filmer le moment décevant du monarque marocain.
    Alors qu’il titubait, le roi tenait toujours sa bouteille de boisson alcoolisée.

    Il y a aussi une opinion que depuis son divorce avec la princesse Lalla Salma, le roi Mohammed VI n’est plus lui-même car la structure familiale qui le soutenait depuis 2002 s’est effondrée.

    Plus d’informations qui ont été laissées dans le domaine public indiquent que la vidéo du monarque ivre a été divulguée par des membres d’un service secret d’un pays européen, qui tiennent à montrer au monde que le roi Mohammed VI n’est pas ce qu’il semble être.

    Ligne scénarisée pour influencer l’opinion

    Avant la TICAD des 27 et 28 août, le Maroc a déclenché une querelle diplomatique avec la Tunisie sur la participation de la RASD.

    En principe, la RASD avait le droit d’assister au sommet de la TICAD comme n’importe quel autre membre de l’UA, car il en est un depuis 1984, lorsque le Maroc s’est retiré en signe de protestation et a tenté de rejoindre la Communauté économique (CEC) avanr d’être rejeté.

    Le sommet de la TICAD est l’un des forums internationaux les plus importants pour la coopération au développement entre les pays africains, le Japon et les instances internationales.

    Les représentants marocains ont tenté en vain de convaincre toutes les délégations africaines de la nécessité d’exclure la RASD en avançant de vains arguments selon lesquels « le partenariat liant les pays africains au Japon ne rentre pas dans le cadre de l’UA ».

    Sur le plan institutionnel, lors d’une réunion de l’UA qui a eu lieu en juillet à Lusaka, en Zambie, les États membres avaient une résolution contraignante selon laquelle la RASD devait participer à la TICAD.

    L’UA, en plus de partager la solidarité et le panafricanisme, est également régie par des valeurs de coopération entre les États membres pour faire avancer les intérêts de l’organisme. Ce qui est lié au niveau institutionnel devrait être reflété par les États membres.

    Comme ce que l’UA a fait dans le cas du dialogue UE-Afrique concernant ses États membres, ils devraient tous être présents. Cela explique pourquoi le président Mnangagwa s’est rendu à Bruxelles.

    Pour le Maroc, il voulait politiser un sommet multilatéral et le présenter comme une question bilatérale à l’UA.

    Cela convient donc à la raison pour laquelle le Maroc a rappelé son ambassadeur.

    Premièrement, le rappel, qui a suivi la vidéo d’un roi Mohammed VI ivre à Paris, était un récit national préparé dans lequel le gouvernement monarchiste de Rabat s’est délibérément déployé pour détourner l’attention régionale afin de couvrir le comportement de son roi.

    En plus d’essayer de déstabiliser l’Afrique du Nord, le Maroc l’a fait pour essayer d’influencer l’opinion publique au niveau national et spécifiquement dans le monde arabe que la position de l’UA de soutenir la RASD ne correspondait pas à sa politique étrangère qui, selon lui, est ancrée sur le maintien de la domination sur la RASD.

    Deuxièmement, tout en influençant l’opinion publique, le roi Mohammed VI a également compris que sa position de chef du comité judéo-arabe serait entachée par la vidéo divulguée, il devait donc trouver un moyen d’expier ses actions depuis son train de normalisation de 2020 avec Israël.

    Provocation et représentation trompeuse

    L’année dernière, la responsable de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Laura Palatini, a déclaré que « le Maroc est l’un des rares pays qui se présente comme un modèle pour la gestion des problèmes d’immigration et le traitement civilisé des étrangers, tout en offrant une vie digne ».

    Palatini a présenté le Maroc comme un réformateur. Mais cette représentation idéaliste s’est avérée trompeuse.
    La mort de 37 migrants africains à Melilla, en Espagne, le 24 juin par collusion hispano-marocaine souligne la politique de sécurité autoritaire du Maroc contre les migrants africains.
    Une telle tragédie n’a reçu que peu ou pas de condamnation de la part de l’UE car, aidé par des fonds européens, le Maroc est à son tour récompensé par le silence face à des catastrophes comme à Melilla.

    Depuis sa réadmission à l’UA en 2017 après que 39 membres de l’UA ont voté pour en faire le 55e membre de l’instance, le Maroc, par son comportement, fait avancer un agenda anti-africain et préserve les intérêts de l’Occident en jouant une carte alliée des États-Unis et l’UE; maltraitant et dans d’autres cas tuant des immigrants africains pour protéger les intérêts de l’UE en servant de tampon pour limiter l’afflux d’Africains en Europe.

    Cela se produit en raison du rôle de longue date du Maroc en tant que partenaire de l’UE dans la politique migratoire de la région de la Méditerranée occidentale, qui vise à empêcher les migrants sans papiers de quitter le territoire marocain pour l’Espagne, une ligne de conduite souvent condamnée pour non-conformité avec le droit international.

    Cela se produit parce que le Maroc a toujours agi en tant que partenaire de l’UE dans sa politique migratoire en Méditerranée occidentale, dans le but d’empêcher les migrants irréguliers de quitter le territoire du pays pour l’Espagne.

    Une politique maintes fois critiquée comme peu compatible avec le droit international.

    Africains à cause des valeurs

    Alors que le continent cherche la bonne voie vers l’Agenda 2063, il est impératif de souligner que ce qui fait de l’UA un organe continental est davantage lié aux valeurs et à l’architecture pan-ubuntuistes de l’Afrique qu’à la géographie.

    La géographie seule ne doit pas être utilisée pour embrasser un pays comme africain car le Maroc a toujours, pendant longtemps, pensé à remplir l’agenda européen et américain plutôt qu’à défendre les valeurs de l’Afrique.

    Dans tous les domaines, l’Afrique a besoin d’une voix unitaire qui ait son mot à dire dans ce monde en mutation, tant pour les membres que pour les étrangers.

    Démolir l’unité qui a été formulée dans la lutte contre le colonialisme en ce moment est une initiative qui ne profitera qu’à ceux qui complotent contre le continent.

    The Herald, 05/09/2022

    #Maroc #Union_Africaine #RASD #Sahara_Occidental #Tunisie #TICAD8

  • Maroc: Le chef du bureau israélien convoqué par le MAEC

    Maroc: Le chef du bureau israélien convoqué par le MAEC

    Maroc, Israël, Bureau de liaison israélien, ahrcélement sexuel, abus,

    Suite aux allégations : le chef de la délégation au Maroc a été convoqué à une enquête urgente au ministère des Affaires étrangères
    Parallèlement à son voyage en Israël, le ministère des Affaires étrangères a dépêché une délégation conduite par le directeur adjoint du ministère, pour enquêter sur les allégations
    Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, qui a été informé des détails, a refusé de commenter les nouvelles

    Michel Shemesh

    Le chef de la mission d’Israël au Maroc, David Gubrin, a été convoqué la semaine dernière pour une enquête urgente au ministère des Affaires étrangères. La nouvelle a été annoncée aujourd’hui (lundi) dans le journal du soir de Khan 11. De peur de perturber une enquête, le ministère des Affaires étrangères a mené un « exercice » pour Gubrin. Parallèlement à son voyage en Israël, le ministère des Affaires étrangères a envoyé une délégation conduite par le directeur adjoint du ministère, pour vérifier les allégations portées contre lui. Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, qui a été informé des détails, a refusé de commenter l’info.

    Au centre de l’affaire publiée aujourd’hui dans l’ émission « B’Haze Hayom », des allégations de harcèlement, d’exploitation des femmes, de disparition de cadeaux et de conflits aigus. Dans l’affaire, a-t-on annoncé, de hauts diplomates et politiciens israéliens sont impliqués. En raison des soupçons, une délégation comprenant un certain nombre de hauts fonctionnaires est arrivée à l’ambassade la semaine dernière, dont l’inspecteur général du ministère des Affaires étrangères Hagai Behar.

    Selon la publication, l’enquête se concentre sur la conduite de Gubrin, qui était auparavant ambassadeur d’Israël en Égypte. Par exemple, un cadeau de valeur provenant de la maison royale marocaine lors des célébrations de la fête de l’indépendance de l’État d’Israël est en cours d’examen. Ce cadeau, selon les soupçons, a disparu ou a été volé et n’a pas été signalé comme demandé. En outre, le bureau enquête également sur un conflit au sein de l’ambassade entre Govrin et l’officier de sécurité, qui est responsable de la sécurité et du bon fonctionnement de la mission israélienne.

    Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que le problème était connu et qu’il était en cours de traitement. Le bureau du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Lapid a déclaré avoir été informé des détails de l’affaire.

    KAN, 05/09/2022

    #Maroc #Israël #Harcelement_sexuel #MAEC

  • Le roi du Maroc ivre, où en est le « roi cool » -média belge-

    Le roi du Maroc ivre, où en est le « roi cool » -média belge-

    Maroc, roi du Maroc, roi cool, Mohammed VI,

    Après les images du roi marocain trébuchant, qu’en est-il du « roi cool » ?

    Une vidéo circule sur les réseaux sociaux montrant le roi du Maroc Mohammed VI trébuchant dans les rues de Paris. Était-il ivre ou y a-t-il quelque chose d’autre qui se passe ? Cette question tracasse les médias marocains toute la journée, car la santé du roi suscite de vives inquiétudes depuis un certain temps.

    Heidi Van Rompuy

    Retour au 30 juillet. Normalement, de grandes festivités étaient prévues ce jour-là au Maroc pour la fête annuelle du couronnement. Cette fête nationale y est toujours célébrée avec beaucoup de cloches et de sifflets. Mais cette année, tout a été annulé à la dernière minute. Officiellement par précaution car le coronavirus circulait encore trop fortement. Mais il y a eu beaucoup de spéculations dans la presse selon lesquelles les problèmes de santé du roi Mohamed VI seraient la véritable raison de l’annulation tardive.

    Et maintenant, il y a cette vidéo bizarre. Les images ne durent que quelques secondes, mais elles montrent à quel point le roi doit être soutenu par son entourage. On dirait qu’il a du mal à se tenir debout. C’est un journaliste marocain qui a posté les images sur les réseaux sociaux et elles ont immédiatement fait le tour du monde.

    L’experte en royauté Joëlle Vanden Houden a également visionné les images : « Je les trouve très bizarres. On n’attend pas une telle chose d’un roi. Et certainement pas d’un roi musulman », déclare-t-elle dans « Le monde aujourd’hui » sur Radio 1. L’islam laisse faire, la consommation d’alcool n’est pas autorisée.

    Mais à quel point sommes-nous sûrs que le roi Mohammed VI est vraiment ivre d’images ? La vidéo dure à peine quelques secondes. « Certains prétendent qu’il n’a pas bu, mais qu’il faiblit tellement à cause des nombreux médicaments qu’il prend », explique Vanden Houden. « Selon d’autres, il a juste trébuché. En tout cas, ses lunettes sont plutôt étranges sur son nez. Il est l’ombre de qui il était. »

    Problèmes de santé
    La rumeur tourne à plein régime depuis quelque temps avec des informations sur la santé du roi Mohammed VI. Il a subi deux chirurgies cardiaques dans le passé. Il a également été infecté par le virus corona à la mi-juin. Ce n’est un secret pour personne que le roi n’est pas en meilleure santé. Mais ces derniers mois, il n’a guère été aperçu en public et cela a énormément accru l’inquiétude.

    « Quand il est devenu roi en 1999, c’était un très bel homme », explique Vanden Houden, spécialiste de la royauté. « Il s’appelait même le roi cool . Mais si vous comparez ces images avec celles d’aujourd’hui, je suis vraiment choqué. »

    Le roi a-t-il aussi de « mauvais amis » ?

    Tant de choses ont changé dans la famille royale marocaine en vingt ans. Mohammed VI est l’homme qui a apporté un vent nouveau au Maroc. Mais entre-temps, selon la presse, il fréquente d’étranges personnages. Ces dernières années, il a été régulièrement aperçu avec trois frères germano-marocains, qui auraient une mauvaise influence sur lui. « Ces trois hommes ont eu une fois une audience avec le roi après un match de boxe et maintenant ils traînent tout le temps dans son entourage », explique Vanden Houden. « Ils sont partout, au grand désarroi des employés du palais. »

    La famille royale marocaine ne répond à rien, Joëlle Vanden Houden, experte en royauté

    Et où est sa femme Salma ?
    Et puis enfin il y a sa femme, la princesse Salma. Elle est à peine apparue en public depuis fin 2017 et il y a eu beaucoup de spéculations à ce sujet depuis des années. « Cependant, ils ont d’abord eu un mariage très progressiste », explique Vanden Houden. « Jusqu’alors, il était impensable que vous voyiez l’épouse du roi du Maroc en public, mais elle l’a fait. Elle ne portait pas non plus de foulard. »

    Mais entre-temps, elle semble avoir disparu de la surface de la terre. On dit qu’elle est séparée du roi, bien que cela n’ait jamais été officiellement confirmé. « Elle vivrait en Grèce et reviendrait de temps en temps pour voir ses enfants. »

    Le palais lui-même est discret. « En fait, ils ne répondent presque à rien, on ne sait rien », note Joëlle Vanden Houden. Ainsi, le mystère entourant le roi Mohammed VI hantera encore un certain temps le Maroc.

    VRT.BE, 31/08/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Vidéo #Roi_cool

  • Espagne: Le PSOE désavoue son ancienne ministre promarocaine

    Espagne: Le PSOE désavoue son ancienne ministre promarocaine

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    Le PSOE désavoue l’ancien ministre Trujillo pour avoir déclaré que l’espagnolité de Ceuta et Melilla offense le Maroc

    Le PSOE n’est pas intéressé par l’ouverture de débats internes sur la territorialité de Ceuta et Melilla après le virage diplomatique sur le Sahara Occidental et le rapprochement avec le Maroc. Les propos de l’ancienne ministre socialiste María Antonio Trujillo défendant que les villes autonomes sont un « affront à l’intégrité territoriale » du pays voisin et sont « des vestiges du passé qui interfèrent avec l’indépendance économique et politique de ce pays et en bonnes relations  » avec l’Espagne a eu une réponse hier à la direction du parti socialiste. Le porte-parole du groupe parlementaire socialiste, Patxi López, a répondu que le gouvernement ne partage « pas du tout » les réflexions de Trujillo, les a encadrées dans son « opinion particulière » et a ajouté que l’exécutif « ne doute pas de l’espagnolité » de ses deux enclaves en Afrique du Nord.

    L’écho des paroles de l’ancien ministre du Logement lors de l’exécutif de Rodríguez Zapatero, entre 2004 et 2007, a également eu une réponse de Melilla. Le PSOE local a déclaré qu’ »elles sont fausses et inacceptables » et a assuré que la souveraineté nationale « est incontestable ».

    Lors d’une conférence tenue à Tétouan, l’ancienne ministre de l’Éducation à l’ambassade d’Espagne au Maroc jusqu’en mai — date à laquelle elle a été licenciée sur fond de reproches des professeurs d’espagnol pour son geste — a également souligné que « face aux effets néfastes des frontières insalubres, la réponse politique est le dialogue. La revendication marocaine est pleinement justifiée, inscrite dans son idéologie nationale et est inaliénable », a-t-il déclaré.

    Diario de León, 05/09/2022

    #Maroc #Ceuta #Melilla #Espagne #Maria_Trujillo

  • Guterres soutient le Maroc dans la question du Sahara

    Guterres soutient le Maroc dans la question du Sahara

    Maroc, Sahara Occidental, Antonio Guterres, HCR, Omar Hilale, recensement, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

    Lors de l’annonce de sa candidature pour succéder le coréen Ban Ki-moon, la presse marocaine n’a pas caché sa joie. Il est très apprécié au Maroc, sentiment clairement manifesté dans une lettre qu’il a reçu de l’ancien ministre marocain des affaires étrangères et aujourd’hui Premier Ministre, Saadeddine El Othmani et où il disait que son institution, le HCR, « joue, incontestablement, un rôle positif dans le différend régional sur le Sahara marocain ».

    Deux ans après son arrivée à la tête du HCR, en 2007 plus précisément, Antonio Guterres a voyagé au Maroc où il a conclu avec le gouvernement marocain un accord de coopération entre le HCR et le Maroc. Rabat lui fournira chaque année un million de dollars comme contribution au budget de l’institution onusienne. Une méthode de soudoiement que Rabat a utilisé aussi avec le HCDH et avec laquelle il a réussi á neutraliser Mme Navi Pillay.

    En 2009, Guterres aura toujours une oreille très attentive auprès des marocains. Il se déplace aux camps des réfugiés sahraouis en Algérie et il va mettre sur table une revendication très chère au Maroc : le recensement des réfugiés sahraouis. En réaction à la réponse négative des autorités sahraouies, Guterres réduit l’aide humanitaire en l’ajustant au chiffre de 90.000 personnes. Ainsi, il a mis définitivement, début 2010, fin à la version des 160.000 réfugiés donné par le Front Polisario. En 2013, il déclina une rencontre sollicitée par le défunt président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.

    Selon un courrier confidentiel de la diplomatie marocaine, l’ambassadeur, à l’époque, du Maroc à Genève, Omar Hilale, explique que son argumentaire tenu auprès d’Athar Sultan Khan, chef de cabinet d’António Guterres, a permis de convaincre le Haut-commissaire aux réfugiés de décliner une rencontre avec l’ancien dirigent du Polisario. Suite aux révélations sur la collaboration et le parti pris du suédois Anders Kompass avec le Maroc, le président du HCDH a pris le soin de l’éloigner des bureaux de l’ONU. Cependant, la taupe marocaine au HCR n’a pas été dérangé et il continue, jusuqu’à présent, à exercer le poste de chef de cabinet du président du HCR.

    Selon Omar Hilal, Antonio Guterres a une attitude bienveillante à l’égard du Maroc sur le dossier du Sahara:

    Griefs retenus contre Guterres quand il était à la tête du HCR:

    – A refusé de recevoir le défunt Président de la RASD
    – A accordé des audiences à une délégation du CORCAS et autres représentant du Makhzen
    – A fermé les yeux sur la corruption de ses proches collaborateurs (Athar Khan, el Hilo etc…)
    – A participé à la fête du trône
    – A répondu favorablement à la demande du Maroc concernant le recensement des réfugiés sahraouis des camps de Tindouf;
    – Ne s’est pas opposé à la correction du rapport conjoint PAM-HCR sous la pression du Maroc;

    (Dans ce document, Hillal a remis un argumentaire à Guterres afin de le convaincre de ne pas recevoir le défunt Président de la RASD)

    Dans cette note, le Maroc marque sa « satisfaction quant à la relation de coopération et de partenariat exemplaire qu’il entretient avec votre agence, notamment pour la mise à niveau de son cadre juridique et institutionnel national pour la protection des réfugiés: Parallèlement, le Maroc se réjouit des liens de confiance qu’il a tissés avec le Haut Commissariat, permettant ainsi de clarifier, dans le dialogue et la transparence, les interrogation ou incompréhensions pouvant survenait occasionnellement ».

    La question du recensement des réfugiés sahraouis de Tindouf:

    Dans le but de répondre aux exigeances marocaines, Guterres a réduit l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis en réduisant leur chiffre de 120.000 à 90.000.

    #Maroc #Sahara_Occidental #ONU #HCR #Réfugiés_sahraouis #Antonio_Guterres

  • Maroc: Fiche confidentielle sur la situation économique en 2016

    Maroc: Fiche confidentielle sur la situation économique en 2016

    Maroc, situation économique en 2016, économie, activités tertiaires, activités secondaires,

    Redressement progressif de l’activité économique nationale hors agriculture en 2016, en lien avec la relative accélération des activités tertiaires et le bon comportement des activités secondaires.

    Les principaux baromètres conjoncturels, tant au niveai de l’offre que de la demande se seraient favorablement comportés en 2016 reflétant le bon comportement de l’activité économique hors agriculture. En effet, les composantes du secteur secondaire, particulièrement les secteurs émergents, ont globalement confirmé les espérances attendues des secteurs modernes, ce qui est reflété dans la dynamique constatée de leurs exportations.

    Pour leur part, les activités tertiaires auraient continué de soutenir l’activité économique, grâce, notamment, à la dynamique des activités du transport et des télécommunications et à la reprise de l’activité touristique:

    La suite :

    #Maroc #Economie

  • Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

    Maroc, travail, emploi, statistiques, bilan,

    1. Evolution conjoncturelle de la situation au troisième trimestre de l’année 2016 a fait ressortir une création de 30.000 postes d’emplois par rapport au même trimestre de l’année précédente, exclusivement situés au milieu rural. En revanche, l’emploi non rémunéré, composé à hauteur de 98% d’aides familiales, a souscrit une baisse de 103.000 postes sous l’impact des conditions climatiques difficiles de la campagne agricole 2015/2016. Dans ces conditions, le volume d’emploi, tous types confondus, a enregistré une destruction de 73.000 postes au T3-2016.

    Par secteur d’activité, les principaux constats se présentent comme suit:

    -Création d’emploi dans le BTP (752.000 nouveaux postes), soit prés de 18.000 postes de plus par rapport aux années 2014-2015 (+34.000 emplois).

    -Perte de 66.000 postes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche, soit la même tendance amorcée en 2014 et 2015 avec la perte de 75.000 et 27.000 postes respectivement et, juste après la création exceptionnelle de 156.000 postes d’emploi en 2013;

    La suite :

    #Maroc #Emploi #Travail #Statistiques

  • Fiche sur les investissements directs du Maroc en Afrique

    Fiche sur les investissements directs du Maroc en Afrique

    Maroc, investissements, Egypte, Tunisie, Algérie, Mali, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon

    Les investissements directs en Afrique constituent l’essentiel des IDE sortants du Maroc, avec une part de 55,6% des flux totaux entre 2003 et 2015. Sur cette période, leur valeur cumulée s’est élevée à 24,3 milliards de dirhams, dont 84,7% en Afrique subsaharienne.

    Ces investissements sont présents dans une vingtaine de pays africains. Le Mali représente le premier récipiendaire des IDE marocains dans le continent, avec une part de 19,8% des flux entre 2003 et 2015, devant la Côte d’Ivoire (15,6%), le Burkina-Faso (10,9%), le Sénégal (10,4%) et le Gabon (8,7%).

    L’Afrique du Nord qui s’est vue octroyer 8,5% du total des IDE sortants du Maroc et 15% de ceux destinés vers l’Afrique, d’une valeur de 3,7 milliards entre 2003 et 2015, compte deux principaux pays d’accueil, notamment l’Egypte et la Tunisie, avec des parts respectives de 48,7% et 48,2% des flux des IDE marocains dans la région. L’Algérie ne détient qu’une part de 3,1% et la Libye près de 0,03%. En Egypte, le Maroc est principalement présent dans le secteur cimentier (investissement de Lafarge dans le groupe Titan), tandis qu’en Tunisie, l’essentiel des investissements portent sur le secteur bancaire.

    Plus de détails:

    #Maroc #Afrique #Investissements #Egypte #Algérie #Tunisie #Mali #Burkina_Faso #Cotedivoire #

  • Morocco could pay a heavy price for Israel’s latest assault on Gaza

    Morocco could pay a heavy price for Israel’s latest assault on Gaza

    Morocco, Mohammed VI, Israel, Palestine, jerusalem, Al Qord, Comité Al Qods,

    Aziz Chahir

    Rabat’s neutral response to the deadly strikes, coupled with public opposition to its normalisation with Israel, could weaken the credibility of the royal palace

    Amid the Israeli army’s latest assault on Gaza, Moroccan authorities finally shook off their usual diplomatic torpor. In a communique issued by the foreign ministry in early August, Morocco expressed its « deep concern over the serious deterioration of the situation in the Gaza Strip ».

    But the kingdom’s neutral response was more akin to the carefully worded statements of the European community than to the official declarations of numerous Arab countries, including Saudi Arabia, Kuwait and Algeria, which all condemned the Israeli attacks.

    The Moroccan regime could hardly condemn the military offensive on Gaza, for fear of offending its « new » old partner. Following the Israel-Morocco normalisation agreement signed in 2020, which was sponsored by then-US President Donald Trump, the kingdom has willingly cooperated with Israel, particularly in the field of security.

    The days of insisting that normalised relations would allow the kingdom to play « a more active part in the peace process aiming to establish a two-state solution » are long gone. The fact is, Morocco holds little political sway in the region with regards to the Israel-Palestine question – unlike Egypt, which, with the backing of Qatar, was able to broker a tenuous ceasefire.

    Thus, King Mohammed VI appears to be the victim of his own political stratagem. By playing both sides, his authority as chairman of al-Quds Committee, responsible for helping to safeguard the Muslim holy sites in Jerusalem, has all but crumbled away.

    Contrary to his response in 2021 to the Israeli raids at Al-Aqsa Mosque and the deadly 11-day offensive on the Gaza Strip, the Moroccan monarch did not dare condemn Israeli settlers’ recent incursions at Al-Aqsa. Rather, this opportunity was gladly seized by Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, who is hoping to restore his reputation in the Muslim world after his direct involvement in the 2018 murder of journalist Jamal Khashoggi.

    Mohammed bin Salman’s move could very well undermine the symbolic leadership of the Commander of the Faithful, Mohammed VI, particularly with regards to the Palestinian question and Muslim holy places in Jerusalem.

    Waves of popular dissent

    The Israeli bombing of Gaza was also a political test of the Moroccan regime’s ability to manage the waves of popular dissent that regularly swell in response to Israeli military strikes in Palestine and attempts by Israeli settlers to access Al-Aqsa.

    Pro-Palestinian protests are nothing new in the kingdom, but dissent seems to have hardened in the wake of Morocco’s normalised relations with Israel.

    At the time of the signing of the normalisation agreement, the government was headed by the Islamist Justice and Development Party (PJD). But today, the king can no longer count on the PJD’s backing, as the party is openly opposed to the normalisation process.

    The PJD condemned Israel’s latest aggression against Gaza and reiterated its rejection of Morocco-Israel normalisation – reaffirming the party’s traditional stance, which had been momentarily and perhaps reluctantly disregarded when the normalisation deal was signed.

    Now in opposition, the PJD appears to have thrown off its shackles to embrace once more the anti-normalisation position of the Unity and Reform Movement (MUR), widely recognised as the PJD’s ideological branch.

    At a recent solidarity march for the Palestinian people in Rabat, the head of the MUR, Abderrahim Chikhi, condemned « the brutal attacks perpetrated by Israel against the Palestinian people, and the muted response of the Moroccan regime ». The sentiment was echoed by the Islamist Al Adl Wal Ihsane movement, which also accused Arab leaders who have normalised relations with Israel of « condoning Zionist crimes ».

    Given the momentum of current protests, closer ties between the PJD-MUR and Al Adl Wal Ihsane are likely to emerge, which could ultimately lead to the further hardening of popular dissent in Morocco, particularly in relation to such mobilising issues as the Palestinian question.

    With each new Israeli military offensive, political parties across the country, including leftists such as the Unified Socialist Party, vow to rally their troops to defend the Palestinian people. Israeli military offensives, like the most recent strike on Gaza, have considerable long-term political consequences in Rabat.

    Tensions with Algeria

    Israel, meanwhile, has been pressuring Moroccan authorities to speed up normalisation, left, right and centre. In November 2021, despite mounting tensions between Rabat and Algiers over Morocco’s geopolitical and military rapprochement with Israel and the US, a major security agreement was signed in Rabat by Benny Gantz, the first Israeli defence minister to visit the North African kingdom.

    This past June, Israeli observers participated for the first time in the African Lion 2022 military exercise. In July, the chief of Israel’s armed forces, Aviv Kochavi, visited Morocco. This is not even to mention the Moroccan intelligence services’ large-scale cyber surveillance programme, which targeted, among others, Algerian officials using the Israeli Pegasus spyware.

    All of this has only served to fan the flames of discord between the enemy brothers of North Africa. Algeria is fiercely opposed to the normalisation accords and sees the Morocco-Israel rapprochement as nothing short of a destabilisation campaign.

    Thus, in a speech to the nation in late July, Mohammed VI, in all probability called to order by western powers, attempted to quell the anger of Algiers by urging Moroccans to preserve the spirit of « good neighbourliness towards our Algerian brothers ».

    Algeria is slated to host the Arab League summit in November, at which time the costs and benefits of normalisation with Israel will surely be addressed. Meanwhile, Algiers is perhaps counting on the intervention of French President Emmanuel Macron, who visited Algeria this month and was no doubt informed of the tangible « threats » that military cooperation between Morocco and Israel posed for the region.

    Middle East Eye, 04/09/2022

    #Morocco #Israel #Palestine #Mohammed_VI #Jérusalem

  • Le Maroc ne veut pas de « l’imam de la haine »

    Le Maroc ne veut pas de « l’imam de la haine »

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    La France veut expulser l’imam controversé Hassan Iquioussen vers le Maroc. Problème pour les Français : le royaume ne veut pas du tout de lui.

    Le franco-marocain Iquioussen est accusé, entre autres, d’antisémitisme et de misogynie. De plus, l’imam serait proche des Frères musulmans musulmans et des salafistes. L’imam touche des dizaines de milliers de musulmans via Facebook et YouTube.

    Le Conseil d’Etat français a approuvé mardi l’expulsion de l’imam . Mais le Maroc n’accepte pas la décision française, car l’arrêté d’expulsion est dit unilatéral et il n’y a pas eu de concertation entre les autorités françaises et marocaines.

    La plupart des Marocains soutiennent la décision de Rabat. « Le Maroc n’est pas une poubelle », a déclaré un restaurateur de Casablanca à la chaîne de télévision française Europe 1 . ‘Il (Imam Hassan Iquioussen) est un citoyen marocain et français. Il a vécu en France pendant près des trois quarts de sa vie. Sa famille est là. C’est le problème de la France.

    Pour pouvoir expulser Iquious, la France doit également surmonter un autre obstacle : l’homme reste à retrouver. Les perquisitions de sa maison près de Valenciennes n’ont rien donné. La police soupçonne qu’il s’est enfui en Belgique. Iquioussen risque trois ans de prison pour cet acte.

    De Kanttekening, 01/09/2022

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