Catégorie : Maroc

  • Quand le Maroc quémande des armes à l’entité sioniste

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    Le chef de l’armée de l’entité sioniste, Aviv Kochavi est arrivé lundi dernier, au Maroc pour des entretiens avec de hauts responsables militaires dans le cadre de la coopération grandissante entre le royaume chérifien et l’entité sioniste.

    Selon les médias, lors des discussions, la partie marocaine a fait part de «(son) intérêt à monter conjointement des projets industriels de défense au Maroc», a précisé le lendemain, l’état-major général des FAR dans un communiqué séparé.

    Côté militaire, «cette visite a permis d’examiner les opportunités de développer davantage les axes de la coopération portant principalement sur la formation, le transfert de technologies ainsi que sur le partage d’expériences et d’expertises», s’est félicité l’état-major marocain.

    Au cours de ces discussions, en coulisses, la partie marocaine aurait exprimé son « souhait » d acquérir des armes israéliennes à titre gracieux.

    Une demande que justifie le Makhzen par la crainte du développement des capacités militaires algériennes. Aussi, le Makhzen a quémandé le matériel militaire en raison de la crise économique qui frappe sévèrement le royaume et l’arrêt des Etats-Unis, de la France et des pays amis des fournitures militaires au Maroc à titre gracieux.

    Une source du Makhzen a affirmé, rapportent les médias, que « le fait est devenu urgent », justifié par « des rapports sécuritaires qui disent qu’il est impossible de parier ou de faire une lecture stratégique sur ce qu’il adviendra dans les mois à venir dans le monde en raison des signes qui indiquent que le monde vivra des jours sombres sur les plans économique et social.

    Nul doute que cet acte mendié verra une partie ou en totalité satisfait. « Israël a toujours rendu des services énormes au royaume marocain, et le Maroc a également été présent quand Israël le demandait », affirment des observateurs de la scène politique maghrébine.

    Déjà au temps où les relations entre les deux pays étaient tenues secrètes. Israël a notamment aidé le Maroc à obtenir des armes et du matériel de collecte de renseignements et lui a appris à les utiliser, et l’a également aidé à assassiner un chef de l’opposition.

    En contre partie, le Maroc a répondu présent pour Israël à accueillir des juifs marocains, à monter une opération contre Oussama Ben Laden, et même à espionner d’autres pays arabes.

    Il est à rappeler que fin mars, une délégation de hauts gradés israéliens avait effectué une visite au Maroc, une autre première, qui avait abouti à la signature d’un accord de coopération, envisageant la création d’une commission militaire mixte. Ce partenariat se fonde sur un accord-cadre signé en novembre 2021 à Rabat par le ministre israélien de la Défense Benny Gantz. L’accord prévoit notamment une coopération entre services de renseignement, le développement de liens industriels, l’achat d’armements et des entraînements conjoints.

    Fil d’Algérie, 22/07/2022

    #Maroc #Israël #Aviv_Kokhavi #Armes #Normalisation



  • Espagne: Collusion entre élites marocaines et mafia de la drogue

    Espagne, Maroc, trafic de drogue, biens immobiliers,

    Karima Bennour

    Un nouveau scandale vient éclabousser la classe politique et les responsables marocains qui font, déjà, face à une importante contestation contre la cherté de la vie, en raison des politiques des gouvernements ayant appauvri, ces dernières années, plus de Marocains qu’avoir apporté des solutions à la hausse drastique du pouvoir d’achat des travailleurs.

    Des articles de presse de titres marocains et espagnols, rapportent que « des élus et des responsables administratifs » du royaume profitent de leur postes et des «largesses des gros bonnets de la drogue installés au sud de l’Espagne » pour s’acheter des villas, passer des vacances dans de beaux chalets et résidences, avec l’aide de trafiquants de drogues et des stupéfiants. Des rapports publiés par le Conseil général des notaires en Espagne font état « de l’envolée des acquisitions faites par les Marocains » qui ont atteint, selon la même source, « +20% pour les maisons et appartements rien que pour la moitié de 2021 par rapport à la précédente année ».

    Alors que dans un passé récent, c’étaient les familles marocaines riches qui profitaient de leur vacances sur les côtes espagnoles, ces dernières années, il est question de nouveaux arrivants ; les élus avec l’aide des trafiquants de drogues de nationalité espagnole ou marocaine. Pour un pays classé par l’organisme onusien de lutte contre la drogue, premier producteur et exportateur de cannabis dans le monde, il n’est pas étonnant de voir des élus marocains entretenir des relations avec les barrons et les trafiquants de drogues, notamment en Espagne, alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour légiférer ou réduire drastiquement la culture de la drogue dans le royaume de Mohamed VI…

    Pis encore, des responsables administratifs, acteurs politiques et élus qui profitent des côtes espagnoles grâce à la mafia de la drogue, espagnole ou celle de résidents marocains, vont jusqu’à mimer ces barrons dans leurs habitudes. Les mêmes sources font état, en effet, part de la fréquentation de ces élus locaux, responsables politiques et administratifs, de casinos, citant ceux des villes de Mijas, San Pedro, Alcantara, Costa del Sol, etc…

    Des dizaines de milliers d’euros pour des soirées biens arrosées

    Aussi, il est question de soirées passées dans « de hauts lieux du divertissement où ils dépensent des dizaines de milliers d’euros, alors que le Code du change stipule que la dotation touristique ne doit pas dépasser 100 000 dirhams par personne pour les voyages à l’étranger ».

    Quant à la hausse d’achats de résidences secondaires, facilité grâce au concours de la mafia et des trafiquants, c’est les élus des administrations régionales et centrales du royaume de Mohamed VI, qui enregistrent un record, pour passer leurs vacances en été et pourquoi ne pas conclure des affaires douteuses. Ces sujets du roi et les relais du Makhzen sont devenus, selon la même source, « les visiteurs étrangers qui achètent le plus de biens immobiliers en Espagne », et pour le faire « ils sollicitent les barons de la drogue, même ceux de nationalité espagnole ».

    Le rapport du Conseil général des notaires en Espagne a relevé qu’en l’espace de 6 mois, le nombre de biens immobiliers achetés par les Marocains « est monté à 3000 villas et appartements, d’après les contrats libellés par les notaires» alors que des millions de marocains peinent à assurer leurs besoins élémentaires, bien avant la fin des mois et sont confrontés à l’impossibilité d’accéder aux soins et aux médicaments, en raison des coûts élevés et la cherté de la vie.

    Et d’après toujours les contrats libellés par les notaires espagnols, rapporte le rapport précité, il sont nombreux aussi les responsables politiques ou administratifs marocains à la retraite qui dépensent des sommes financières importantes , notamment pour des vacances dans le sud de l’Espagne, et bénéficient, durant leurs séjours, d’aides de trafiquants de drogue en échange, de soutien et d’aide pour investir au Maroc et transférer de l’argent sale au royaume de Mohamed VI.

    Le Courrier d’Algérie, 23/07/2022

    #Maroc #Espagne #Immobilier #Trafic_de_drogue

  • Maroc: Mohamed VI annule la commémoration de la Fête du Trône

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    Rabat, 22 juil. Le roi du Maroc Mohammed VI a suspendu pour la troisième année consécutive, en raison de la pandémie de coronavirus, les festivités de la Fête du Trône, qui commémore le 30 juillet le 23ème anniversaire de l’intronisation du monarque.

    « Compte tenu de la situation sanitaire due à la pandémie du covid-19, il a été décidé de reporter l’ensemble des activités, festivités et cérémonies prévues » pour cette date, a indiqué aujourd’hui le ministère de la Maison royale et du Protocole dans un communiqué rapporté par l’agence officielle MAP.

    La réception organisée par le monarque et à laquelle participent un grand nombre de personnalités, la cérémonie de prestation de serment des officiers sortant des différentes écoles militaires, paramilitaires et civiles, la traditionnelle cérémonie de la « beia » au cours de laquelle les notables rendent hommage au roi, ainsi que les défilés de rue qui attirent habituellement des milliers de citoyens, n’auront pas lieu.

    Parmi ces activités, seul le discours à la nation de Mohammed VI sera maintenu, selon le communiqué, qui ne précise pas la date du discours. L’année dernière, le monarque l’avait prononcé le 31 juillet, au lendemain de la fête, alors qu’il le fait habituellement la veille de la commémoration.

    La pandémie de coronavirus est en hausse au Maroc. Selon les derniers chiffres publiés hier, six personnes sont décédées en une journée dans le pays et 1 131 nouveaux cas de la maladie ont été détectés. EFE

    Infobae, 22/07/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Fete_du_trone

  • Maroc : Près de 1000 migrants sont morts en 6 mois

    Maroc, Ceuta, Melilla, Espagne, migration, AMDH,

    Près de 1 000 migrants sont morts en tentant de rejoindre l’Espagne au cours du premier semestre 2022 : ONG

    Au moins 978 migrants sont morts ou ont disparu en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des six premiers mois de 2022, soit une moyenne d’environ cinq par jour, a indiqué mercredi une association de défense des droits des migrants.

    C’est moins de la moitié du chiffre de 2 087 enregistré au cours des six premiers mois de 2021, selon l’organisation non gouvernementale espagnole Caminando Fronteras qui suit les données des bateaux en détresse.

    Le groupe suggère que moins de personnes tentent d’atteindre l’Espagne parce que le Maroc a intensifié sa répression des traversées de migrants depuis que Rabat et Madrid ont renoué des liens diplomatiques en mars.

    L’association souligne également que 2021 a été une année particulièrement meurtrière pour les tentatives de traversée de migrants vers l’Espagne, avec plus de 4 000 décès ou disparitions.

    Plus de 80 % des décès ou disparitions survenus au cours des six premiers mois de l’année ont eu lieu lors de tentatives pour atteindre les îles Canaries, situées dans l’Atlantique.

    La route vers les Canaries est particulièrement dangereuse en raison des forts courants, et les voyages dans des bateaux souvent surchargés et sans eau potable suffisante prennent plus d’une semaine pour atteindre l’archipel.

    De nombreux départs se font depuis des ports éloignés du Sahara occidental, de la Mauritanie ou même du Sénégal, à quelque 1 500 kilomètres (900 miles) au sud.

    L’Espagne a longtemps été un point d’entrée clé pour les migrants en quête d’une vie meilleure en Europe.

    Mais le nombre de migrants entrés en Espagne par la mer a diminué de 35,7 % au deuxième trimestre 2022 par rapport au premier trimestre, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres du ministère de l’Intérieur.

    #Maroc #Ceuta #Melilla #Migration

  • Le roi du Maroc a vendu Al Qods et la Palestine.

    Maroc, Comité Al Qods, Palestine, Israël,

    Les attaques lancées par les colons contre la mosquée Al Aqsa, en Palestine occupée, sont quotidiens.

    Les colons ne sont pas motivés par seules leurs, mais par la connivence du Maroc dont le roi préside le Comité Al Qods et qui interdit une réunion pour débattre des attaques menées par les colons.

    Ce jeudi, les forces de l’occupation israélienne ont tiré intensivement leurs balles en direction des terres agricoles à l’est de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, selon des sources locales palestiniennes.

    Les mêmes sources ont révélé que les soldats de l’occupation qui se trouvent dans les tours militaires à l’est de Khan Yunis, ont ouvert le feu sur les terres agricoles à l’est de Khan Yunis, obligeant les agriculteurs à quitter les terres.

    Ce jeudi, les colons ont fait une descente dans un site archéologique dans la ville de Jéricho dans la Vallée du Jourdain, selon des sources locales palestiniennes.

    Sous une haute escorte de l’armée de l’occupation israélienne, des dizaines de colons ont envahi un site archéologique dans la ville de Jéricho.

    Les colons attaquent quotidiennement la mosquée d’Al Aqsa et Al Qods.

    Maroc a refusé la tenue de la réunion du Comité El-Qods que le roi Mohammed VI préside, à la suite de la proposition formulée par l’Algérie d’inviter le Comité à se réunir sans délai afin d’assumer ses responsabilités et faire face aux graves violations commises par les forces d’occupation sionistes à l’encontre des Palestiniens.

    Voilà que le masque tombe et le vrai visage hideux du Maroc se découvre, urbi et orbi, dans toute sa splendeur crasseuse à l’opinion publique internationale.

    En effet, le Maroc vient de marquer officiellement à travers son Représentant permanent à New York son opposition au sein des groupes de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des Pays non alignés, pour la tenue de la réunion du Comité El-Qods que le roi Mohammed VI préside et ce, à la suite de la proposition formulée par la Mission algérienne d’inviter le Comité à se réunir sans délai afin d’assumer ses responsabilités et faire face aux graves violations commises par les forces d’occupation sionistes à l’encontre des Palestiniens, en particulier, dans la Mosquée d’Al-Aqsa.

    L’opposition marocaine à la réunion du Comité El-Qods a mis doublement à nu le régime du Makhzen, qui continue à prendre en otage le Comité au profit de ses calculs étriqués, et a dévoilé, également, sa manipulation de la cause palestinienne et des lieux saints.

    Comble de l’ignominie, le Maroc a montré aussi qu’il n’était même pas capable de s’assumer dignement, puisqu’il s’est opposé, en meute avec ses amis les Comores, Djibouti, la Côte d’Ivoire et le Gabon, à l’inclusion dans la mouture finale d’un paragraphe appelant le Comité El-Qods à assumer pleinement ses responsabilités et les tâches qui lui sont dévolues dans la défense de la ville d’El-Qods et des lieux saints, confirmant ainsi qu’il s’est, non seulement, dérobé de ses responsabilités de président du Comité El-Qods, dans ce contexte difficile, mais aussi, qu’il était habité d’une impotence caractérisée l’empêchant de regarder ses adversaires en face et de défendre chevaleresquement ses vues et ses positions.

    Le Maroc a, cette fois-ci, puisé dans son manuel de fourberie pour le seul but de dévoyer et, in fine, dévitaliser l’initiative de la partie palestinienne, en collaboration avec le Bureau de coordination du Mouvement des Pays non-alignés à New York, la Mission permanente de l’Azerbaïdjan, président du Mouvement des Pays non-alignés, par le biais de laquelle il a été circulé un projet de déclaration, devant être prononcé au nom des pays du Mouvement au cours du débat ouvert du Conseil de sécurité des Nations unies sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la Question palestinienne », qui se tiendra le 25 avril.

    Comme à l’accoutumé, et désireux de saisir toute opportunité pour embellir l’image ternie, et c’est un pléonasme, de son pays, notamment depuis la normalisation de ses relations avec l’entité sioniste, le Représentant du Maroc a sollicité l’inclusion d’un paragraphe faisant l’éloge des efforts chimériques de son roi, en sa qualité de président du Comité El-Qods, dans la défense de la ville et des lieux saints.

    Ce rôle, que visiblement seul le Représentant du Maroc reconnaît dans ses hallucinations puisque le projet initial élaboré par la présidence azerbaïdjanaise en collaboration avec la partie palestinienne, ne faisait aucunement référence aux efforts du président du Comité, confirmant ainsi que même les premiers concernés, les Palestiniens, ne reconnaissent plus les efforts du président de ce Comité qui n’hésite pas à l’instrumentaliser à des fins politiciennes mesquines et conjoncturelles.

    Ces piètres manœuvres ne sauraient rester sans réaction de la partie algérienne qui a, une fois de plus, exprimé ses réserves quant aux flatteries et aux indues louanges dithyrambiques que le Maroc voulait attribuer au président du Comité El-Qods, pour qui la Ville-Sainte est la dernière de ses préoccupations qui, au passage, ne sont pas vraiment nombreuses dans le domaine des combats nobles.

    Par conséquent, la mission de l’Algérie à New York n’a pas manqué de confirmer que cette proposition ne correspondait en rien à la réalité, étant donné que le Comité El-Qods, créé par l’Organisation de la coopération islamique en 1975, ne s’est réuni que deux fois au cours des vingt dernières années, dont la dernière remonte à 2014.

    Aujourd’hui, le Maroc accueille le chef d’Etat major de l’armée sioniste, Aviv Kochavi, qui a dirigé les guerres contre le Liban et Ghaza.

    Le roi du Maroc a vendu Al Qods et la Palestine.

    AL24News, 21/07/2022

    #Maroc #Palestine #Alqods #MohammedVI #Comité_alqods

  • Maroc: Le Makhzen pointé du doigt dans le drame de Melilla

    Maroc, Melilla, migrants africains, AMDH,

    Drame de Melilla : un nouveau rapport d’une ONG marocaine pointe la responsabilité du Makhzen

    L’Association marocaine des droits humains (AMDH) a indiqué que 27 migrants africains ont perdu la vie lors des violences policières ayant accompagné la tentative de traversée de la clôture de Melilla, le 24 juin, par près de 2000 d’entre eux, mettant en cause la responsabilité du Makhzen dans cette tragédie.
    « La tragédie du 24 juin a coûté la vie à 27 migrants à cause d’une répression sans précédent des autorités marocaines », a dénoncé Omar Naji, de l’AMDH, qui présentait mercredi un rapport de cette ONG sur le drame de Melilla lors d’une conférence de presse à Rabat, réfutant le bilan officiel de 23 morts communiqué par les autorités marocaines.

    « Il s’agit d’un crime ignoble, résultat de politiques migratoires mortifères », a dénoncé Naji, soulignant que le bilan de l’association « repose sur des sources dignes de confiance ».

    Le rapport de l’AMDH précise que « la décision d’attaquer violemment les demandeurs d’asile une fois arrivés à la barrière (séparant la ville marocaine de Nador et l’enclave espagnole de Melilla) est sans doute la cause principale derrière le bilan très lourd ».

    « Pour la première fois lors d’une tentative de passage frontalier à Melilla, les forces marocaines ont cerné les migrants, sans leur laisser d’issue pour leur donner la possibilité de revenir en arrière et regagner leurs campements, comme cela s’est toujours fait », a ajouté la même source.

    Faisant état de 64 migrants africains toujours portés disparus, la principale association indépendante de défense des droits humains au royaume a fustigé « l’usage excessif de gaz lacrymogène » par la police marocaine, ainsi que « l’encerclement des ressortissants sur une superficie étroite au pied de la clôture » qui a provoqué un effet de bousculade et d’asphyxie, ayant conduit à la mort des premières victimes.

    L’AMDH a, en outre, rejeté le « nouveau discours de criminalisation » des migrants. Quand ces derniers tentent une traversée terrestre en escaladant des clôtures barbelées, ils « le font sans rien payer, contrairement à ceux qui la tentent par voie maritime », argue Naji.

    Concernant la tentative d’enterrement au cimetière de Sidi-Salem, à la suite du drame du 24 juin, l’AMDH a indiqué que sa section locale avait alerté contre une initiative « des autorités sans identification et sans autopsie » des corps.

    L’ONG a indiqué avoir « constaté une présence inhabituelle d’agents d’autorités en train de superviser le creusement de 21 tombes dans le carré réservé aux migrants ».

    « L’un des responsables du cimetière a déclaré à l’AMDH-Nador en avoir reçu l’ordre », précise le rapport. Celui-ci ajoute que la publication de photos et la mobilisation qui a suivi « ont sans doute poussé les autorités à abandonner cette action, après avoir finalisé le creusement de 16 tombes seulement ».

    D’autre part, l’AMDH a estimé à presque 100 le nombre de demandeurs d’asile refoulés à chaud de l’autre côté de la clôture de Melilla, au cours des événements du 24 juin.

    Elle a dénoncé, dans ce sens, des violences de la part des agents espagnols et marocains, lesquels « ont pénétré au-delà de la barrière pour les récupérer ».

    « La responsabilité des autorités espagnoles est totale concernant le non-respect du droit d’asile et les violences subies par les 100 demandeurs d’asile refoulés », a souligné le rapport de l’AMDH, déplorant l’absence d’une enquête indépendante afin de « définir clairement les responsabilités ».

    APS

    #Maroc #Melilla #Migrants_africains

  • Marzouki dénonce la visite d’Aviv Kokhavi au Maroc

    Maroc, Israël, Aviv Kokhavi, normalisation, Moncef Marzouki,

    IL DÉNONCE LA VISITE DU CHEF DE L’ARMÉE SIONISTE : Moncef Marzouki dézingue le Makhzen

    La visite de trois jours au Maroc du chef d’état-major de l’armée sioniste, Aviv Kokhavi, une première du genre encouragée par le processus de normalisation officielle des relations entre Rabat et Tel-Aviv, continue à susciter la colère et l’indignation, aussi bien de la part du peuple marocain que les personnalités représentant le soutien à la cause palestinienne et opposées au rapprochement arabe avec Israël.

    Dans la foulée, l’ancien président de la Tunisie (décembre 2011 – décembre 2014), Moncef Merzouki qui, habituellement prend le parti du Maroc contre le Sahara occidental, s’en est pris au régime du Makhzen pour avoir dérouler le tapis rouge au chef de l’armée sioniste. Au-delà de la dénonciation de la visite d’un militaire qui incarne la machine de guerre contre le peuple palestinien, dont les récentes et récurrentes incursions dans la mosquée d’Al-Qods démontrent la nature violente de l’Etat sioniste, Merzouki prend la défense de l’Algérie qu’il présente, malgré le fossé le séparant du Maroc, comme un pays « voisin » et « frère ».

    L’ancien chef d’État tunisien, qui fait allusion à la rupture des relations décidée par l’Algérie en août 2021, n’est pas sans savoir qu’elle continue, n’en déplaise à l’État sioniste et son allié marocain, à défendre bec et ongles les droits du peuple palestinien à l’indépendance.

    De ce fait, la visite du chef de l’armée israélienne à Rabat passe pour une « provocation », sinon une énième, contre l’Algérie.

    Ainsi, dans une publication sur son compte des réseaux sociaux, Merzouki écrit que « rien ne pourrait justifier la visite » du chef d’état-major sioniste au Maroc pour tout ce qu’il représente au niveau sécuritaire le régime sioniste qui « occupe la Cisjordanie et la démembre quotidiennement avec des colonies ». Ce même régime qui continue « à confisquer le droit des Palestiniens de Ghaza occupée à une vie normale depuis plus d’une décennie» et à « violer le caractère sacré de la mosquée El-Aqsa ».

    Et du jour au lendemain, alors que le Maroc prétend défendre ce même droit des Palestiniens, il accueille, à bras ouverts, « l’invité d’un pays arabe, comme s’il prend le pouvoir en s’appuyant sur cette armée (sioniste, ndlr) sur un autre pays arabe (l’Algérie, ndlr) », qui « reste, quels que soient les enjeux, le pays voisin et le pays frère ».

    Farid G.

    Le Courrier d’Algérie, 21/07/2022

    #Maroc #Israël #Moncef_Marzouki #Aviv_Kokhavi

  • Maroc : Une imminente implosion sociale à l’horizon

    Maroc, Makhzen, droits de l’homme, La Voie démocratique, Ennahdj Eddimocrati, répression,

    Maroc : La régression sans précèdent des libertés augure une imminente implosion sociale

    La régression sans précèdent des droits humains et des libertés au Maroc, corolaire de la politique répressive du Makhzen dans le but de cacher la triste réalité du pays, augure une imminente implosion sociale au royaume, s’accordent à dire des partis politiques et des défenseurs des droits humains.

    Selon le parti politique Ennahdj Eddimocrati (La Voie démocratique, ndlr), dont les militants ont été brutalement réprimés lundi par les services de sécurité marocains lors d’un rassemblement pour dénoncer l’interdiction de la tenue de leur congrès, la brutalité du régime du Makhzen renseigne sur la peur qui le ronge et son statut policier.

    « Le traitement brutal qu’ont subi les militants du parti Ennahdj Eddimocrati lundi confirme une fois de plus la cruauté et la sauvagerie du régime du Makhzen et sa nature policière », a indiqué le parti dans un communiqué, soulignant que « ces méthodes renseignent sur la peur qu’a le régime des partis politiques et de leur force »

    Affirmant qu’il allait tenir tête au régime jusqu’à la tenue de son congrès, qui est un droit légitime, Ennahdj Eddimocrati a regretté que « les dépassements et le mépris du Makhzen ne s’arrêtent pas à la répression des Marocains et la spoliation de leurs libertés, mais vont jusqu’à les entraîner désormais dans ses projets qui ne les concernent pas, à l’instar de la normalisation avec l’entité sioniste dans tous les domaines ». Il a condamné, dans ce sens, notamment « l’accueil réservé par les autorités marocaines au chef d’état-major de l’armée de l’entité sioniste ».

    « Ce criminel de guerre et tueur d’enfants n’a rien à faire au Maroc et n’est pas le bienvenu. Le peuple marocain ne le reconnaît pas et ne veut pas de lui. Notre position est depuis toujours aux côtés des Palestiniens et de leur juste cause », a ajouté le parti.

    Exprimant, de son côté, sa solidarité avec le parti Ennahdj Eddimocrati, la Fédération de Gauche a indiqué que « la tenue d’un congrès est un droit légitime pour les militants et par conséquent, tout empêchement pour l’exercice de ce droit est condamnable », appelant « tous les défenseurs des droits de l’Homme au Maroc à se tenir aux côtés des militants du parti ». Condamnant, à son tour, la venue du militaire sioniste sur le sol marocain, la Fédération de Gauche a qualifié la visite de « provocation de plus à l’endroit des Marocains ».

    « Que ce Makhzen sache que l’invitation de ce criminel ne représente rien pour les Marocains. Un criminel de guerre reste un criminel de guerre ! », s’est révoltée la Fédération, soulignant que « cette visite pèsera négativement sur les intérêts stratégiques du Maroc et sur sa stabilité ».

    Pour rappel, la Coordination nationale de défense du droit de rassemblement pacifique au Maroc avait dénoncé, mardi, la répression et les abus subis par les militants du parti « La Voie démocratique », lors de leur sit-in et appelé à une « position ferme » contre les reculs sans précédent des libertés dans le royaume.

    Dans un communiqué, la Coordination, qui regroupe plus de 20 organisations de défense des droits de l’Homme, a indiqué « suivre les évènements survenus lors du sit-in pacifique organisé par le parti devant le siège du ministère marocain de l’Intérieur pour protester contre l’obstruction par les autorités de la tenue de son cinquième congrès en le privant d’avoir une salle à cet effet ».

    Horizons, 20/07/2022

  • Etats-Unis: Rapport 2021 sur la traite des personnes au Maroc

    Etats-Unis, Maroc, droits de l’homme, Département d’Etat, trafic, traite humaine,

    MAROC : Niveau 2
    Le gouvernement du Maroc ne respecte pas pleinement les normes minimales pour l’élimination de la traite, mais déploie des efforts considérables pour y parvenir. Le gouvernement a fait preuve d’efforts globalement croissants par rapport à la période de référence précédente, compte tenu de l’impact de la pandémie de COVID-19 sur sa capacité de lutte contre la traite ; le Maroc est donc resté au niveau 2. Ces efforts comprenaient l’identification et l’orientation vers les soins de 441 victimes de la traite ; la mise en place d’unités d’appui dans chaque antenne de la Direction de la sûreté nationale (DGSN) pour venir en aide aux femmes victimes de la criminalité, y compris la traite ; la condamnation de deux Casques bleus marocains pour exploitation sexuelle ; la mise en œuvre d’une initiative de 2019 pour lutter contre la mendicité forcée des enfants ; et le lancement d’un portail en ligne détaillant les ressources disponibles pour les victimes de la traite et permettant aux personnes de soumettre des allégations de traite.

    Cependant, le gouvernement n’a pas respecté les normes minimales dans plusieurs domaines clés. Les enquêtes, les poursuites et les condamnations pour affaires de traite ont diminué, le gouvernement signalant qu’il a enquêté sur 79 affaires de traite présumées impliquant 138 trafiquants présumés et poursuivi 69 affaires en 2020. Les autorités ont continué de confondre la traite avec d’autres crimes tels que le trafic de migrants. Le manque de mesures proactives de dépistage et d’identification a continué de laisser les populations vulnérables telles que les migrants vulnérables à la pénalisation pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligés à commettre, tels que les violations de l’immigration. le gouvernement signalant qu’il a enquêté sur 79 cas présumés de traite impliquant 138 trafiquants présumés et poursuivi 69 cas en 2020.

    Les autorités ont continué de confondre la traite avec d’autres crimes tels que le trafic de migrants. Le manque de mesures proactives de dépistage et d’identification a continué de laisser les populations vulnérables telles que les migrants vulnérables à la pénalisation pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligés à commettre, tels que les violations de l’immigration. le gouvernement signalant qu’il a enquêté sur 79 cas présumés de traite impliquant 138 trafiquants présumés et poursuivi 69 cas en 2020. Les autorités ont continué de confondre la traite avec d’autres crimes tels que le trafic de migrants. Le manque de mesures proactives de dépistage et d’identification a continué de laisser les populations vulnérables telles que les migrants vulnérables à la pénalisation pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligés à commettre, tels que les violations de l’immigration.

    RECOMMANDATIONS PRIORITAIRES :

    Adopter et mettre en œuvre systématiquement des procédures pour identifier de manière proactive les victimes de la traite, en particulier parmi les migrants en situation irrégulière, auprès des services de protection appropriés. • Créer et mettre en œuvre un mécanisme national d’orientation des victimes et former les autorités judiciaires et répressives à son application. • Enquêter, poursuivre et condamner les trafiquants en utilisant la loi anti-traite et condamner les trafiquants condamnés à des peines de prison importantes. • Former les responsables de l’application des lois et les autorités judiciaires, les inspecteurs du travail des enfants et le personnel de santé à la sensibilisation à la loi anti-traite, à l’identification des victimes, à la non-pénalisation des victimes et aux meilleures pratiques d’orientation en utilisant les mécanismes actuels avec la communauté des ONG, afin d’accroître la capacité des responsables identifier les cas de traite interne, ainsi que les affaires de traite transfrontalière par opposition aux crimes de trafic de migrants. • Fournir des services de protection adéquats aux victimes de toutes les formes de traite, y compris, mais sans s’y limiter, un abri, des services psychosociaux, une aide juridique et une assistance au rapatriement. • Désagréger les données d’application de la loi sur la traite des êtres humains et les crimes liés au trafic de migrants. • Accroître la fourniture de services spécialisés pour les populations vulnérables à la traite et/ou le soutien financier ou en nature aux ONG qui fournissent ces services. • Veiller à ce que les victimes ne soient pas punies pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre, tels que des infractions en matière d’immigration et de prostitution. • Mettre en œuvre des campagnes nationales de sensibilisation à la lutte contre la traite. les services psycho-sociaux, l’aide juridique et l’assistance au rapatriement. • Désagréger les données d’application de la loi sur la traite des êtres humains et les crimes liés au trafic de migrants. • Accroître la fourniture de services spécialisés pour les populations vulnérables à la traite et/ou le soutien financier ou en nature aux ONG qui fournissent ces services. • Veiller à ce que les victimes ne soient pas punies pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre, tels que des infractions en matière d’immigration et de prostitution. • Mettre en œuvre des campagnes nationales de sensibilisation à la lutte contre la traite. les services psycho-sociaux, l’aide juridique et l’assistance au rapatriement. • Désagréger les données d’application de la loi sur la traite des êtres humains et les crimes liés au trafic de migrants. • Accroître la fourniture de services spécialisés pour les populations vulnérables à la traite et/ou le soutien financier ou en nature aux ONG qui fournissent ces services. • Veiller à ce que les victimes ne soient pas punies pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre, tels que des infractions en matière d’immigration et de prostitution. • Mettre en œuvre des campagnes nationales de sensibilisation à la lutte contre la traite. • Veiller à ce que les victimes ne soient pas punies pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre, tels que des infractions en matière d’immigration et de prostitution. • Mettre en œuvre des campagnes nationales de sensibilisation à la lutte contre la traite. • Veiller à ce que les victimes ne soient pas punies pour des actes illégaux que les trafiquants les ont obligées à commettre, tels que des infractions en matière d’immigration et de prostitution. • Mettre en œuvre des campagnes nationales de sensibilisation à la lutte contre la traite.

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    #Maroc #Traite_humaine #Droits_de_lhomme #Département_dEtat

  • Armes israéliennes au Maroc: De Pegasus aux drones kamikazes

    Maroc, Israël, Algérie, Guerre des sables, Sahara Occidental, Pegasus, drones, espionnage,


    Le lieutenant-général Aviv Kochavi est arrivé au Maroc lundi. Il s’agit de la toute première visite d’un chef d’état-major israélien depuis la normalisation des relations entre les deux pays en 2020. Mais leurs relations remontent à loin : Israël et le Maroc ont entretenu des liens militaires secrets au cours des dernières décennies, et les touristes israéliens pouvaient se rendre au Maroc. Les relations se sont resserrées après la signature des accords d’Oslo, ont été rompues avec le déclenchement de la deuxième Intifada et ont repris fin 2020 lorsque le Maroc est devenu le quatrième pays à rejoindre les accords d’Abraham.

    Israël et le Maroc ont une longue histoire de coopération sécuritaire et diplomatique. Le Mossad a exploité une station à Rabat. Après la guerre des Six Jours, Israël a vendu au Maroc ses surplus d’armes françaises, principalement des chars et de l’artillerie. Des conseillers militaires israéliens sont venus au Maroc pour aider le gouvernement à combattre le Front Polisario séparatiste qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental.

    Voici quelques-uns des systèmes d’armes qu’Israël a vendus au Maroc au fil des ans – des drones aux cyber-armes.

    Air
    Heron
    Drone israélien de type ‘Heron-1’.
    Drone israélien de type ‘Heron-1’ Crédit : Aerial industry
    En 2014, le Maroc a acheté trois drones Heron fabriqués par Israël Aerospace Industries pour 50 millions de dollars. Le Heron, qui est apparu sur le marché en 2000, peut rester en l’air pendant 45 heures et atteindre une altitude de 35 000 pieds. Selon des informations accessibles au public, l’accord ne portait pas sur des drones armés, mais sur le Heron 1, qui est équipé de capteurs qui, selon le site web d’IAI, permettent « la collecte de renseignements complexes, la surveillance, la patrouille et l’identification de cibles et la conduite de missions sur des terrains différents. »

    Le Heron comprend, entre autres, des systèmes photographiques qui lui permettent d’opérer de nuit, en capturant des images par la chaleur qu’ils dégagent, par exemple des véhicules ; un radar qui crée des images tridimensionnelles du terrain et des objets au sol ; ainsi que des équipements pour la collecte de renseignements électroniques et l’interception de transmissions.

    Les drones, entrés en service dans l’armée marocaine il y a trois ans, seraient utilisés pour combattre le Front Polisario, qui lutte pour l’indépendance du Sahara occidental. Les groupes de défense des droits de l’homme ont accusé le Maroc d’une liste de violations dans cette guerre.

    De l’air au sol
    Harops

    En novembre dernier, Chaim Levinson de Haaretz a rapporté que IAI avait vendu des drones Harop au Maroc. Contrairement aux drones développés pour la surveillance ou les attaques, qui sont conçus pour rentrer chez eux une fois leur mission terminée, le Harop de l’IAI est un drone « munitionnaire », mieux connu sous le nom de « drone suicide ». En d’autres termes, il s’autodétruit lorsqu’il attaque une cible.

    S’il n’en trouve pas, il peut être ramené à sa base d’origine.

    Le Harop a une longueur de 2,5 mètres (environ 8 pieds) et une envergure de 3 mètres. Il transporte une ogive de 15 kilogrammes et peut rester en l’air pendant six heures, et dans certains cas jusqu’à neuf heures, selon le site Web de l’IAI. Il est équipé d’un système photographique avancé qui lui permet d’identifier ses cibles sur la base de critères établis avant son envoi. Il attaque sa cible en s’écrasant sur elle et en explosant, mais seulement après que son opérateur (qui peut se trouver jusqu’à 200 kilomètres de distance) lui en ait donné l’autorisation.

    Parmi les pays qui ont acheté des Harop figure l’Azerbaïdjan, qui les a utilisés pour attaquer les systèmes de missiles sol-air S-300 exploités par l’armée arménienne lorsque les deux pays sont entrés en guerre en 2021.

    Surface-air
    Système de défense antimissile Barak MX

    En février dernier, il a été signalé qu’IAI fournissait au Maroc le Barak MX, un système intégré permettant de contrer un large éventail de menaces aériennes allant des hélicoptères et des avions aux drones et aux missiles de croisière. Les pays du Golfe Persique sont intéressés par l’acquisition du système dans le cadre du système de défense régional émergeant avec Israël.

    Le système a été développé à l’origine pour être déployé sur des navires et a récemment été utilisé pour abattre des drones du Hezbollah qui menaçaient la plate-forme de gaz naturel de Karish en mer Méditerranée. Barak MX a été adapté pour une utilisation terrestre. Il est construit autour de l’intégration des différents types de missiles qui lui permettent de faire face à des menaces pouvant aller jusqu’à 150 kilomètres.

    Le contrat de vente du Barak MX au Maroc, dont la valeur est estimée à plusieurs centaines de millions de dollars, a été conclu lors d’une visite du ministre israélien de la défense, Benny Gantz, dans le pays. L’accord comprend la vente de systèmes radar fabriqués par la filiale IAI Elta Systems et un système anti-drone fabriqué par Skylock.

    En outre, un projet de modernisation des avions de combat F-5 de l’armée de l’air marocaine est en cours. Ces avions, qui ont été mis en service par l’armée de l’air américaine pendant la guerre du Vietnam, sont arrivés au Maroc dans les années 1970. Ces jets vieillissants ont été utilisés depuis lors et doivent être modernisés.

    Cyberware
    Pegasus

    Les outils développés par le groupe israélien NSO sont devenus un symbole problématique de l’industrie de la cyberguerre du pays. Le logiciel espion Pegasus, qui n’est vendu qu’aux organismes gouvernementaux de défense et de renseignement avec l’approbation de l’Agence de contrôle des exportations de défense du ministère de la défense, permet à l’utilisateur de balayer toutes les informations contenues dans un smartphone ciblé et d’actionner à distance son microphone et sa caméra, sans que la victime s’en rende compte. Dans certains cas, les téléphones ciblés peuvent être piratés sans aucune action de l’utilisateur, comme le fait de cliquer sur un lien malveillant.

    La vente de Pegasus au Maroc, qui avait été signalée par Amnesty International, Citizen Lab et Forbidden Stories, a entraîné des complications diplomatiques avec la France après qu’il est apparu que parmi les cibles du Maroc figuraient des ministres du gouvernement d’Emmanuel Macron. Les services de renseignement français ont confirmé le piratage.

    Des rapports antérieurs ont révélé que Pegasus avait été utilisé contre des journalistes et des militants des droits de l’homme au Maroc.

    Terre
    Coopération et tavors

    En juillet 2021, un avion cargo Hercules marocain transportant des commandos des forces spéciales a atterri sur la base aérienne israélienne de Hazor dans le cadre d’un exercice international de lutte contre le terrorisme auquel les deux pays participaient avec les États-Unis.

    Trois ans auparavant, le site web menadefense.net avait mis en ligne une vidéo montrant des policiers marocains armés de Tavor (X95) en version 9 millimètres.

    Le Maroc a nié avoir acquis ces armes auprès d’Israël. Selon certains rapports, les armes auraient été achetées à des sociétés ukrainiennes fabriquant les armes sous licence, mais l’Ukraine a nié être impliquée dans une telle transaction. En tout cas, l’Ukraine ne produit pas cette version spécifique du Tavor.

    Haaretz, 19/07/2022

    #Maroc #Israël #Sahara_Occidental #Algérie #Guerre_des_sables