Catégorie : Maroc

  • Le DG de Naturgy enterre le projet de gazoduc Nigeria-Maroc

    Le DG de Naturgy enterre le projet de gazoduc Nigeria-Maroc

    Maroc, Espagne, Algérie, Naturgy, Francisco Reynés, gazoduc Nigeria-Maroc, Gaz,

    L’Espagne traverse une crise énergétique et doit trouver des solutions à court et long terme pour garantir la disponibilité du gaz. Pour cela, le premier responsable de Naturgy, compagnie espagnole de distribution du gaz, Francisco Reynés, a jugé important de garder des «relations privilégiées» avec la partie algérienne qui a démontré sa «fiabilité» en respectant le contenu des contrats d’approvisionnement signés entre les deux pays.

    «Le plus important est de garantir des contrats d’approvisionnement à long terme»

    Revenant sur la possibilité de la réalisation d’un gazoduc liant le Nigeria à l’Espagne en passant par le Maroc, le premier responsable à la tête de Naturgy s’est montré sceptique et ne croit pas en ce projet qui exige non seulement des sommes importantes qui frôlent les 30 milliards de dollars, mais aussi un espace-temps de 20 ans au minimum pour le parachèvement du projet, et cela sans évoquer les problèmes technique qui se posent.

    «Penser à court terme que les interconnexions résoudront une partie importante de notre problème n’est pas très réaliste. Ensuite, il y a les problèmes techniques, la capacité à aborder ces gros travaux», affirme-t-il avant d’enchainer : «J’étais avec le Président du Nigeria, en visite en Espagne, et je lui posais des questions sur les deux grands projets qu’ils ont pour acheminer le gaz nigérian et l’amener en Europe. L’un, en surface, qui traverserait 13 pays de l’Afrique sub-saharienne et qui va jusqu’au Maroc, et de là, il se connecterait avec l’Espagne. Cela fait plus de 2.000 kilomètres de long, traversant des pays connaissant de graves problèmes politiques, le terrorisme…

    L’autre est un gazoduc marin de 5.800 kilomètres. Il me parlait d’investissements de 30 milliards d’euros… Ce sont des projets de longue haleine, 20 ans minimum». De ce fait, l’Espagne possède deux solutions à court terme, d’après le directeur général de Naturgy Francisco Reynés : «Nous avons quelques avantages en Espagne. L’un est un important potentiel de regazéification, l’autre une liaison privilégiée avec l’Algérie. Le plus important est de garantir des contrats d’approvisionnement à long terme».

    Abdallah A.

    L’Algérie aujourd’hui, 05/06/2022

    #Maroc #Espagne #Algérie #Gaz #Gazoduc_nigeria_maroc #Francisco_Reynés #Naturgy

  • Maroc: Une Armée marginalisée et inefficace

    Maroc: Une Armée marginalisée et inefficace

    Maroc, armée, Wikileaks, corruption, intégrisme, islamisme,


    Les Forces Armées Marocaines « sont toujours éclaboussées par la corruption, l’inefficience bureaucratique, leur bas niveau d’éducation, certains de leur soldats courent le risque de tomber dans le radicalisme, elles sont politiquement marginalisées et le gros de leurs effectifs sont déployés au Sahara Occidental ». « Elles se modernisent mais elles continuent à être lestées par de vieux problèmes ». L’ambassadeur des États Unis au Maroc, Thomas Riley, a élaboré, en août 2008, un rapport exhaustif et confidentiel de neuf feuillets sur l’armée marocaine avec l’aide des attachés de défense et de sécurité. C’est une véritable radiographie des Forces Armées Royales aujourd’hui encore très mal connues.

    Les effectifs des trois armées s’élèvent à 218.000 hommes -10.000 de moins que ceux qui sont sous les drapeaux en Espagne- dont la moitié, voire même 70%, se trouvent au Sahara. Seules 40% de ces unités déployées dans cette ancienne colonie espagnole, un pourcentage assez bas, sont réellement opérationnelles. Les jeunes qui s’enrôlent comme soldats touchent 2.000 dirhams par mois (180 euros) et les officiers en début de carrière 6.000 dirhams (540 euros). A cela il faut ajouter un logement de fonction ce qui les place « dans une situation relativement confortable dans le contexte marocain ».

    Auteurs de deux coups d’État malheureux au début des années soixante dix, les militaires marocains sont encore étroitement surveillés. « Nous pensons que la monarchie estime toujours qu’ils représentent la plus grande menace pour la couronne ». « Les officiers continuent à être écartés de la prise de décisions politiques et même leur participation à des débats sur la force militaire du Maroc est restreinte ». Leurs relations avec les officiers des armées étrangères, y compris les attachés militaires américains, son aussi réduites. Du coup la qualité de l’information sur les Forces Armées Royales laisse à désirer.

    L’approbation du roi

    Ce manque de confiance royal à pour conséquence « qu’il n’y a pas de mouvements de troupes, de man½uvres ni de voyages officiels, à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, sans l’approbation du roi ». Au Maroc il n’y a pas de Ministère de la Défense mais une petite administration civile, qui dépend du premier ministre, dont le rôle est de contrôler la gestion. Le Ministère des Affaires Étrangères s’occupe, quant à lui, de la participation marocaine dans des opérations de maintien de la paix. « Toutes les autres questions en rapport avec la défense se décident au palais royal », précise Riley.

    L’ambassadeur est cependant de l’avis que « certains symptômes montrent que la confiance du roi dans les Forces Armées s’accroît ». Pour preuve « la hausse significative des dépenses militaires » avec, par exemple, l’achat de 24 chasseurs bombardiers américains F-16. « Récemment le roi a autorisé les vols militaires au nord de Ben Guérir [la plus grande base militaire marocaine à 200 kilomètres au sud de Rabat], ce qui n’était pas permis jusqu’à présent car le souverain souhaitait que les militaires restent éloignés du palais de Rabat ».

    Le principal défi auquel doivent faire face les Forces Armées c’est la corruption, d’après Riley. Elle touche surtout les niveaux supérieurs de la hiérarchie militaire. Elle a une origine historique car, après les deux coups d’État frustrés, Hassan II déclara aux militaires : « Soyez loyaux et vous pourrez en tirer profit ». « Des rapports dignes de foi signalent que le lieutenant général Benanni tire justement profit de son poste de commandant en chef du secteur sud ». Il en tire « des revenus des contrats militaires et exerce son influence sur les décisions du monde des affaires ». « Une rumeur très répandue veut qu’il soit le propriétaire d’une bonne partie des pêcheries au Sahara Occidental ». « Comme d’autres officiers vétérans Benanni possède une fastueuse résidence familiale qui fut probablement construite avec l’argent recouvré des pots de vin ».

    Pénétration islamiste dans les armées

    « Une position de leader dans une région est, pour la hiérarchie militaire, une source importante de revenus non légaux », affirme l’ambassadeur. « Il y a même des rapports sur les élèves de l’académie militaire marocaine qui soudoient pour améliorer leur classement scolaire et obtenir ainsi [à leur sortie d’école] des postes militaires lucratifs ». « Des postes de commandement dans le secteur sud, c’est-à-dire au Sahara Occidental, sont considérés parmi les plus lucratif étant donnée la concentration, là bas, de l’activité militaire (…) ». « Le Gouvernement du Maroc semble chercher des formules pour freiner la corruption dans les rangs des militaires en formation, en commençant par les colonels et jusqu’au bas de la hiérarchie ».

    Un problème mineur, comparé à la corruption, est la pénétration islamiste dans les armées. Certaines informations « suggèrent qu’un petit nombre de soldats sont susceptibles de tomber dans l’islamisme radical ». Après les attentats de 2003 à Casablanca, qui firent 45 morts, les enquêteurs « ont identifié des militaires » faisant partie de la conspiration. Plus tard la police arrêta « plusieurs militaires et gendarmes faisant partie d’autres cellules terroristes dont l’une vola des armes dans une base (…) ».

    Parmi les mesures préventives prises pour empêcher la propagation de l’islamisme radical dans l’armée figurent « l’élimination des mosquées dans toutes les casernes (…) et le déploiement de la contre intelligence militaire, appelée le Cinquième Bureau, avec ses agents secrets pour surveiller les activités radicales dans les mosquées » proches des bases militaires.

    El Pais, 02/10/2010

    #Maroc #Armée #Wikileaks #EtatsUnis

  • Lobby marocain: auteurs dans le livre de Moulay Ahmed Alaoui

    Lobby marocain: auteurs dans le livre de Moulay Ahmed Alaoui

    Maroc, Moulay Ahmed Alaoui, Abdelmalek Alaoui, Assia Alaoui,

    Liste des Auteurs
    ABOUYOUB Hassan ( ambassadeur Itinérant, ancien Ministre) OK AR &FR : 2p.1/2
    AHARDANE Elmahjoubi ( Ancien Ministre, Secrétaire général du Mouvement Populaire ) 2p
    ALAOUI MDAGHRI Moulay Driss ( Ancien Ministre) OK AR &FR 8p.
    BENHIMA Driss ( PDG de la RAM) OK AR &FR 2p.1/2
    BENNOUNA Mehdi ( Premier directeur de la MAP) OK AR &FR 1p
    BENSALAH Anas ( Professeur Université OK AR &FR 3p.
    BENSAYAH Boualam ( Présdent de l’Assemblée Nationale Algérienne ) OK AR &FR 1 p
    BENYAHMED Béchir ( Président du groupe Jeune Afrique) OK AR &FR
    BERDUGO Serge ( Ambassadeur Itinérant, Président de la Communauté Israélite Marocaine ) OK AR &FR ( 2p.)

    BONNIER Henry ( Ecrivain) OK AR &FR 3 p.1/4
    BOUCETTA M’hammed ( Ancien Secrétaire général du parti de l’Istiqlal) 2 p
    BOUTEFLIKA Abdelaziz ( Président de la République Algérienne ) OK AR &FR 9p
    CHANCEL, Jaques A TRADUIRE EN ARABE 2p1/2
    CUVILLIER Philippe ( Ambassadeur de France) OK AR &FR 2p.
    DADI SQUALLI Zahia ( Députée ) OK AR &FR 5p
    DANIEL Jean, ( Ecrivain , directeur du Nouvel Observateur, France ) OK AR &FR 1p1/2
    DE BOISMILON Anne( Réalisatrice de télévision) OK AR &FR 2p.1/4

    DIOUF Abdou ( Président de L’OIF, Ancien Président du Sénégal ) OK AR &FR 2p.1/4
    EL KOUHEN Abderrahman ( Ancien Ministre, président du Parti ?) OK AR &FR 3p.
    EMBAREK WARZAZI Halima ( Ancien Ambassadeur; member du CCDH) 3p.
    OK AR &FR
    FILALI Abdellatif ( Ancien Premier Ministre du Maroc) OK AR &FR 3p.1/2
    FILALI Baba, Abderrahim ( Ancien Président du Conseil Municipal de la ville de Fès) Arabe à écourter 2p1/2

    GUIGOU Elisabeth ( Ancien Ministre, Député de la Seine Saint Denis, France) OK 1p.
    JALAL Amal ( Ancien Wali de Fès ) Arabe à écourter) 3 p
    JOBERT Michel ( Ancien Ministre, France) OK AR &FR
    KABBAJ Abdelilah ( Député) Arabe à écourter) 5p1/2
    KABBAJ Mohammed ( Ancien Ministre, Wali de Casablanca ) Arabe à écourter) 1p
    LACOUTURE Jean ( Journaliste, Ecrivain, France) OK AR &FR ¾ p
    MALKA Gabriel ( Chef du Service de Chirurgie maxillo-faciale de l’Hôpital de Dijon, 2p. France) OK AR &FR
    MAZEL Jean ( Ethno-historien, écrivain, cineaste) OK AR &FR 5p.1/2
    MBOW Mahtar ( Ancien Ministre de l’2ducation et de la culture du Sénégal; Ancien Directeur Général de l’UNESCO) OK AR &FR 4p.1/4

    M’JID Mohammed ( OK AR &FR 5p.
    NIASSE Moustapha ( Ancien Premier Ministre du Sénégal ) OK AR &FR 2p.
    OSMANE Ahmed ( Ancien Premier Ministre, Maroc ) ; Arabe à écourter) 3p
    OULD BAH Almokhtar ( écrivain, Mauritanie) Arabe à écourter) 3p.
    SAR PRINCE Hassan BINTALAL ( Jordanie) 2 p
    QOTBI Mehdi ( Artiste Peintre; Arabe à écourter) 2p
    RAYMOND Jean Bernard ( Ancien Ministre , France ) OK AR &FR 1p
    SADDIKI Taieb (Homme de théâtre ) ¼

    SERGHOUCHNI Aziz (Homme de lettres et de théâtre) Arabe à écourter) 4p
    SINASSER Mohammed Allal Arabe à écourter) 5p
    SKALLI Faouzi ( Anthropologue) OK AR &FR 3p.
    SNOUSSI Ahmed (Ancien ministre ; ancien représentant du Maroc ONU)OK AR &FR 3p.1/4
    TAZI Abdelhadi A VERIFIER ; 3p
    TAJMOUTI Sid El Hadi Arabe à écourter) 2p1/2
    YATA Ali ( Ancien Secrétaire Général du PPS) 1p
    ZHIRI Kacem Arabe à écourter) 3p

    Nombre de pages en Français : = 145 pages [ 128 p. Textes  Nvx : 66 p.
    Emission  : 15p.
    Fès Sais : 44p.]
    [ Fil directeur and mine : 15.p.]
    A peu prés autant en Arabe [ André +Malek : 10p. ? ? ]

    • photos 50 ?
      Le 19 Décembre 2008 :
      Textes manquants en français et Arabe : André 5p ; Malek 5p ; Assia 15 en tout ?
      A traduire en Arabe : Chancel 2p1/2
      Arabe( original) à écourter et vérifier : Fès Sais + TAZI et TR Qotbi
      Choix photos

    #Maroc #Moulay_Ahmed_Alaoui

  • Filtre médiatique

    Maroc, Front social, inflation, prix,

    Le Maroc s’enfonce dans une crise sociale aiguë. Le pari de pouvoir échapper aux effets de l’inflation et la hausse des prix tous azimuts, et dans le prolongement à la fronde sociale, a buté contre les dures réalités du vécu quotidien d’une population arrivée à bout de patience. Le Front social, un mouvement composé de formations politiques et d’organisations de gauche, a appelé à une marche nationale, dimanche 29 mai, à Casablanca.

    Dans un appel publié sur sa page Facebook, le mouvement a expliqué que cette forme de protestation intervient «contre la flambée des prix, l’oppression et la normalisation». Serait-ce un acte de naissance d’un mouvement populaire similaire au ‘Hirak’ algérien, ou le Makhzen arrivera-t-il à le réprimer, comme il a pu le faire jusque-là, en étouffant les contestations qui éclataient d’une manière cyclique ces derniers mois, particulièrement en avril dernier, mois durant lequel ce mouvement populaire marocain a organisé plusieurs sit-in dans des villes marocaines « contre la flambée des prix et la répression systématique des voix libres » ? On voit bien que le mot d’ordre de la marche n’est pas seulement social, il aspire à la démocratie. Car, ce mot d’ordre porte sur des questions sociales et sur des demandes hautement politiques, qui dérangent le Makhzen, notamment l’exigence de l’annulation de la normalisation des relations avec l’Etat sioniste et la dénonciation de la répression qui s’abat contre les Marocains à chaque fois qu’ils expriment leur colère contre les dures conditions de vie.

    Dans son post publié sur sa page Facebook, le Front a expliqué que cette marche est destinée à faire entendre la voix des manifestants appelant à «faire baisser les prix des carburants et transférer les actifs de la société La Samir à l’État marocain». Le Front a appelé aussi à «rendre les 17 milliards de dirhams volés par le lobby des carburants». L’appel évoque plusieurs autres revendications, dont l’arrêt de la spoliation immobilière, mettre fin au recrutement par contrat dans le secteur public et à garantir le droit au travail et aux indemnités au chômage. Non sans plaider pour le «respect des libertés» et appeler à «libérer tous les détenus politiques» et à «annuler les accords de normalisation avec l’Etat sioniste». C’est le climat social, tendu à l’extrême, qui imprègne l’atmosphère au Maroc. Pourtant, la presse étrangère reste, étrangement, muette face aux souffrances du peuple marocain. On s’attache plutôt à faire ressortir les titres en gras les solutions du gouvernement pour faire baisser la tension, comme l’accord signé le 30 avril entre le gouvernement et les syndicats, en y associant le patronat, qui prévoit une revalorisation du salaire minimum de 10% sur deux ans dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des services, ainsi que les aides débloquées notamment au profit du secteur agricole (près d’un milliard d’euros) et des transporteurs routiers (200 millions d’euros).

    Hélas, rien ne marche comme on le voudrait, et ces actions se sont avérées impuissantes devant l’ampleur des dégâts qui affectent de larges pans de la société marocaine. La protesta ne faiblit pas. Même si on tente de l’ignorer, la grogne des Marocains se fait entendre, notamment grâce aux réseaux sociaux. C’est à se demander pourquoi toute cette délicatesse de la presse internationale face à la crise qui secoue le Maroc, alors qu’ailleurs le moindre bruissement de la rue est relayé à outrance ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 25 mai 2022

    #Maroc #Inflation #Prix #Crise_sociale

  • Maroc : Un régime aux abois

    Maroc : Un régime aux abois

    Maroc, Palestine, Israël, normalisation, Sahara Occidental, Donald trump,

    La sortie médiatique de l’ambassadeur palestinien à Dakar, de part sa pertinence, sa franchise et sa sincérité, a fait très mal au Makhzen, qui piqué au vif et mis devant ses lâchetés et des trahisons, a intimé ordre à son ambassadeur à Dakar de réagir. Une réaction pleine d’approximation, de contre vérités, et à la limite de l’injure et de l’insulte à l’égard du diplomate palestinien, qui n’a fait que défendre son pays, mettant en lumière l’hypocrisie d’un régime qui a vendu la première cause des Arabes pour de basses visées de marchandage.

    Des points clairement martelés par l’ambassadeur de Palestine, Safwat Ibraghith, qui a assuré que l’alliance tripartite entité sioniste/Etats-Unis/Maroc «a été l’objet d’un marchandage orchestré par l’Administration Trump», un lâche deal qui a conduit à normaliser les relations entre le Maroc et l’entité sioniste en contrepartie de la prétendue «reconnaissance» de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Ils ne peuvent pas le nier. Cela a été un marchandage», a fermement dénoncé le diplomate palestinien.

    Dans sa réponse, frisant le ridicule, l’ambassadeur marocain à Dakar, se mêle les pinceaux, se contredit, ment (le mensonge, une marque de fabrique de la diplomatie du Makhzen), manque d’élégance et tombe même dans la limite de l’insulte envers un officiel palestinien qui n’a fait que défendre son peuple et son pays.

    Les justificatifs sont brouillons et ne tiennent pas la route. Le ridicule n’a pas son pareil en mettant sur le même pied d’égalité la noble cause palestinienne et la barbare colonisation du Sahara occidental par son pays. «En effet, la question du Sahara marocain, n’en déplaise à ce polémiste en herbe, constitue de tout temps la priorité nationale absolue pour l’ensemble du peuple marocain. Cette question dont la sacralité est aussi incontestable que celle de la question palestinienne dans la conscience collective du peuple marocain’. Autrement dit, le Maroc soutient Israël contre les Palestiniens, et les Israéliens soutiennent le Maroc contre les Sahraouis. Un ridicule affligeant pour cet ambassadeur qui au fond ne défend que la légitimité supposée de deux entités colonisatrices contre les peuples sahraoui et palestinien. Jouant avec les mots, il prétend aussi qu’il s’agit d’une «reprise des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et Israël, et non d’une normalisation des relations». Continuant dans son délire, il explique cette trahison par le fait de défendre les «plus d’un million d’Israéliens qui revendiquent leur origine marocaine et le Maroc ne les a jamais reniés.»

    Enfin ce fut là un chapelet d’insanités, de justifications fallacieuses, d’insultes gratuites envers le diplomate palestinien, d’errements et de mensonges éhontées d’une diplomatie de canniveaux, bien représentée par un Nacer Bourita maître-chanteur qui a osé qualifié la résistance palestinienne de terrorisme, un Omar Hilale roublard et limité, et enfin cet ambassadeur marocain à Dakar amateur qui aurait bien fait de se taire au lieu de se couvrir de ridicule.

    Mais le Maroc aujourd’hui, n’est rien d’autre que cela, la médiocrité, la traîtrise et l’impuissance d’un régime aux abois.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 25 mai 2022

    #Maroc #Palestine #Israël #Normalisation #SaharaOccidental

  • Maroc: Des femmes victimes de viol dénoncent la collusion justice-barons de drogue

    Maroc: Des femmes victimes de viol dénoncent la collusion justice-barons de drogue

    Maroc, viol, femmes, justice, barons de drogue,

    L’affaire des « filles de Sale violées », qui avait défrayé la chronique en 2020, est revenue au devant de la scène pour éclabousser la justice marocaine et le palais royal.

    C’est à la faveur d’une vidéo mise en ligne par l’une des victimes, où elle a dénoncé les peines prononcées par la justice en appel, qu’elle a qualifiées de légères, que le scandale est arrivé. Cette dernière, qui a relaté les faits dans la vidéo, a non seulement dénoncé des vices dans la procédure d’enquête menée par la justice et des complicités des services de la gendarmerie marocaine pour couvrir certains accusés. Dans la vidéo, relayée sur les réseaux sociaux, une des victimes qualifie de partiale le tribunal d’appel de Rabat, affirmant qu’elle a été surprise par la légèreté des peines prononcées à l’égard des mis en cause, par rapport aux faits qui leur sont reprochés (viol avec violence, séquestration, non dénonciation de crime et non-assistance à personne en danger).

    Dans son récit, elle raconte les faits en indiquant qu’en 2020, des individus, cagoulés et armés de sabres, se sont introduits chez eux, dans la région de Bouknadel, par effraction, au milieu de la nuit, à 2h du matin. Ils ont violenté la mère de famille, et deux de ses filles, avant de kidnapper les deux plus jeunes filles pour les conduire dans un endroit isolé. La benjamine a été ensuite violée par quatre des individus, tandis que sa sœur a été agressée sexuellement et atrocement torturée avec une arme blanche. Dans son récit, elle a affirmé avoir été violée par 17 individus alors qu’au terme de l’enquête, seuls cinq ont été inculpés et présentés à la justice » pour bénéficier, au terme du procès en appel, de peines légères par rapport à leur crime abject », a-t-elle précisé.

    Citant cette victime, le site « Essouah news » indique que le chef de la bande, un baron de drogue, a été lavé des charges de constitution d’associations de malfaiteurs, trafic de drogue, viol avec violence, enlèvement et séquestration. Il y a lieu de rappeler que dans son édition du 19 mai 2021, le quotidien El-akhbar, citant des sources proches de l’enquête avait affirmé qu’un des mis en cause avait affirmé avoir reçu une sommes d’argent de ce baron pour mener une expédition punitive contre la famille des victimes, qui aurait, avant les faits, déposé une plainte pour menace contre lui. La victime cite des personnes qui n’ont pas été inquiétées par la justice à l’instar d’une femme qui a participé activement aux faits mais dont le nom a disparu de l’arrêt de renvoi.

    Cette affaire qui est en train de susciter la mobilisation de l’opinion publique marocaine et des associations de défense des droits humains et des femmes, ne semble pas émouvoir le procureur général représentant du Roi qui, au lieu de se ranger du côté des victimes et défendre le droit des parties civiles, s’est rangé du côté des bourreaux en remettant en cause les accusations des victimes. Il a démenti que le viol ait été perpétré par 17 personnes comme l’affirment les victimes, une façon pour lui d’éloigner le concepteur de l’expédition punitive (le baron), du crime de constitution d’associations de malfaiteurs. Il va jusqu’à prendre la défense du greffe du tribunal en affirmant que les victimes et leur défense ont été avisées de la programmation de l’audience en appel pour le mois de juin, mais que pour des motifs propres à l’administration judiciaire, elle a été programmée le 19 mai dernier. « Il tentera, dans ses déclarations, de disculper la gendarmerie royale, et la justice des accusations de collusion avec l’auteur des faits ».

    Cette affaire, et bien d’autres, montrent la puissance du lobby des trafiquants de drogue qui s’est offert, grâce à ses accointances avec le Makhzen et le palais royal, la servilité des services de la gendarmerie et même de la justice qui se dressent comme paravent pour l’absoudre de toutes ses crasses. D’ailleurs, la justice marocaine est souvent citée comme exemple d’institution où les droits des justiciables sont bafoués. Et la vidéo relatant le supplice des femmes violées de Salé n’est qu’une infime partie visible de l’iceberg de la corruption instituée comme mode de fonctionnement de l’administration du commandeur des croyants, sa majesté M6.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 25 mai 2022

    #Maroc #Viol #Justice #Trafic_de_drogue


  • Maroc: Soulaimane Raissouni est en prison depuis 2 ans

    Maroc: Soulaimane Raissouni est en prison depuis 2 ans

    Maroc, Soulaïmane Raïssouni, presse, journalistes, répression, Omar Radi, Tawfiq Bouachrine,

    C’est un bien triste anniversaire que l’on a fêté hier. Cela fait maintenant deux années que Soulaimane Raissouni est en prison. Une opportunité pour revenir sur les circonstances qui m’ont amené à le connaitre, le respecter et l’admirer.

    “Je souhaiterais réaliser un entretien sur l’histoire du Journal Hebdomadaire” C’est par cette requête que j’ai connu Soulaimane Raissouni. Il était encore à Al Massae. J’ai commencé par refuser. Je ne le connaissais pas vraiment, mais son journal, oui. J’avais du mal avec cette presse qui usait de pugnacité avec tout le monde sauf avec ceux qui la méritaient le plus -le complexe de rentiers et de sécuritaires qui tient le pays. Je doutais de sa promesse de publier mes réponses fidèlement. Pour me convaincre de son intérêt, il offrait de se déplacer en Tunisie où je me trouvais pour une conférence.

    Comme souvent dans ces circonstances, je recourt à mon père. Son nez pour le makhzénisé ou, plus utile encore, le makzanizable, lui faisait rarement défaut. Je n’ai pas pu finir ma question qu’il me disait d’y aller les yeux fermés. Selon Si Khalid, Soulaimane était un “vrai”.

    Mon admiration pour sa probité et son courage n’ont cessé de grandir depuis. J’en suis venu à le considérer comme le meilleur éditorialiste marocain de ces dernières années. Son travail de militant des droits de l’homme et son expérience de journaliste lui ont forgé la capacité d’analyse et l’intelligence nécessaire pour écrire comme les marocains ont besoin qu’on leur écrive. Avec une plume courageuse et respectueuse de leur intelligence. C’est, je crois, la raison de ces malheurs.

    Contre vents et marées, il a cru qu’une presse indépendante était possible au Maroc. Quand on lance un nouveau média, comme il l’a fait à un moment, et qu’on a les engagements éditoriaux sans compromis comme les siens, c’est qu’on a la foi. Il a été jusqu’au bout de ses convictions. Certains diraient son engagement déraisonnable. Critiquer les puissants lorsque ceux-ci ne rechignent devant rien ou presque pour vous faire taire, n’est ce pas là le signe de l’inconscience ? Peut être. Mais rien n’a jamais changé sans cette inconscience là.

    Soulaimane est-il innocent des crimes dont l’accuse l’Etat? J’en suis persuadé. Mais ma conviction n’a aucune importance. Ce qui en a, c’est le comportement du complexe Judiciaro-Policier à son égard. En l’occurrence, La vindicte de l’Etat n’est pas seulement évidente, elle est ostentatoire.

    Les tenants de notre ordre policier et judiciaire veulent que vous le sachiez : Les principes élémentaires du droit ne vous protégent pas lorsque vous les fâchez. l’injustice décomplexée de l’Etat n’est pas seulement un moyen pour condamner les critiques du régime. Elle en est aussi une fin.

    Le traitement inique des affaires Soulaimane Raissouni, Omar Radi, Nacer Zefzafi est un message en soi.

    S’élever contre le sort fait à ces éclaireurs de la liberté signifie notre rejet de ce message. Notre refus que la Loi soit un outil de répression aux bénéfices des puissants plutôt qu’un instrument de Justice équitable.

    Aboubakr Jamaï

    Source : Facebook, 23 mai 2022

    #Maroc #Presse #Journalistes #Soulaimane_Raissouni

  • GB: Le Maroc détrône l’Espagne comme 2e fournisseur de tomates

    Royaume Uni, Maroc, Espagne, tomates, exportations,

    Entre 2019 et 2021, l’Espagne a perdu 43,07 % de ses ventes de tomates au Royaume-Uni. Les Pays-Bas ont cédé 22,03 %, tandis que le Maroc a pu vendre 63,44 % de tomates en plus sur le marché britannique, a calculé le service de presse espagnol Hortoinfo sur la base des données de Comtrade, le département des statistiques des Nations unies.

    Les importateurs britanniques ont acheté un total de 120,21 millions de kilos de tomates en Espagne en 2019. En 2021, les importations sont tombées à 68,43 millions de kilos.

    Les importations britanniques de tomates néerlandaises sont passées de 163,24 millions de kilos en 2019 à 127,27 millions de kilos l’an dernier.

    Alors que le Royaume-Uni ne s’approvisionnait qu’à hauteur de 67,82 millions de kilos de tomates en provenance du Maroc en 2019, ce chiffre est passé à 110,85 millions de kilos en 2021. Elle a ainsi supplanté l’Espagne comme deuxième plus grand fournisseur de tomates sur le marché britannique.

    Les Pays-Bas, le Maroc et l’Espagne représentent 91,61% de l’approvisionnement en tomates du marché britannique.

    Source : hortoinfo.es via groentenniews, 24 mai 2022

  • Maroc: Les syndicats du transport menacent de recourir à une grève

    Maroc: Les syndicats du transport menacent de recourir à une grève

    Maroc, syndicats du transport des marchandises, prix des carburants,

    Les syndicats du transport des marchandises au Maroc ont dénoncé la énième flambée des prix des carburants qui leur a causé des pertes incommensurables, menaçant de recourir à une grève nationale « pour faire entendre leur mécontentement et dénoncer l’inaction du gouvernement face à leurs doléances ».

    « Les professionnels vivent une crise que le gouvernement néglige. Nous avons donc décidé de prendre des mesures préliminaires par lesquelles nous dénoncerons la situation. Si le gouvernement ne répond pas à notre cri de détresse, nous aurons recours à l’escalade, notamment à travers une grève nationale dont la date sera annoncée prochainement », a indiqué aux médias locaux, le SG national des professionnels du transport routier, Mounir Benazzouz.

    « La barre des 15 dirhams (1,41 euro) le litre d’essence a été franchie dans plusieurs villes du Royaume. Face à cette flambée qui ne prendra pas fin de sitôt d’après les prévisions des experts, les syndicats du transport des marchandises ont demandé au gouvernement de trouver une solution urgente à la crise des professionnels concernant le gasoil, qui constitue désormais plus de 80% du coût total des transports », a-t-il ajouté.

    Selon le syndicaliste, le recours des transporteurs de marchandises à la grève nationale a aussi pour motif la faiblesse et les irrégularités ayant entaché les mesures de soutien décidées par le gouvernement au profit des professionnels du secteur.

    « En plus de son approbation sans consultation des professionnels, le soutien alloué par le gouvernement aux professionnels du transport routier était entaché de plusieurs déséquilibres. En effet, le soutien accordé a été décidé à un moment où le prix de l’essence ne dépassait pas les 12 dirhams/litre (1,13 euro), alors qu’il a atteint aujourd’hui les 15,13 dirhams (1,43 euro) », a expliqué le syndicaliste.

    Par ailleurs, les syndicats du secteur du transport des marchandises ont dénoncé fermement l’incapacité du gouvernement à mettre en place des mesures à même de plafonner le prix du carburant.

    « Le gouvernement n’a pas été en mesure, jusqu’à présent, de prendre des mesures visant à plafonner le prix du carburant à un niveau raisonnable au profit de tous les professionnels du secteur », ont dénoncé les syndicats dans un communiqué conjoint, soulignant « la nécessité de revoir la composition du prix exagéré et d’ouvrir une enquête sur le marché des carburants au Maroc ».

    A noter que le Maroc reste l’un des pays du continent africain les plus touchés par l’inflation des prix, notamment alimentaires, selon l’Oxford Economics Group, l’un des plus grands cabinets de conseil à l’échelle mondiale, dans un récent rapport.

  • Maroc : Lalla Salma, espionnée via Pegasus puis assassinée?

    Maroc : Lalla Salma, espionnée via Pegasus puis assassinée?

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    Fin 2017, la prince Lalla Salma, l’épouse du roi du Maroc, Mohammed VI, a subitement disparu de la vie publique. La mère du prince héritier, Moulay El Hassan, a cessé de participer aux événements caritatifs, activité dont elle est pourtant coutumière, elle qui dirige une fondation consacrée à la lutte contre le cancer. Du jour au lendemain, Salma Bennani, de son nom de jeune fille, s’est éclipsée de la scène publique. Près de 4 ans après, son nom apparaît dans les listes des victimes du programme d’espionnage Pegasus. La question est alors sur tous les lèvres: Mohammed VI a-t-il fait espionner son épouse? Nous savons que pour Mohammed VI la famille royale est une ligne rouge. Son beau-père, Mohamed Mediouri en sait quelque chose. Il a été agressé en plein cœur de la ville de Rabat pour avoir osé se rendre au Maroc. Mohammed VI n’a jamais avalé la pilule du mariage de sa mère avec le garde du corps de son père, Hassan II.

    Le 6 octobre 2019, le New Zealand Herald évoquait, dans un article détaillé, l’histoire de sa disparition dont voici le texte intégral:



    Une « princesse fantôme » : le mystère de l’épouse disparue du roi du Maroc

    C’est une princesse et une mère qui a défié le statu quo royal depuis qu’elle est tombée amoureuse d’un membre riche d’une famille royale. Avec son style caractéristique et son esprit indépendant, l’humanitaire déclarée a entrepris de moderniser le rôle des femmes à la cour royale.

    Vous pensez que je parle de Meghan, duchesse de Sussex ? Détrompez-vous. Rencontrez la princesse Lalla Salma, épouse du roi du Maroc et mère du prince héritier qui est aimé dans son pays.

    Cependant, le mystère l’entoure, ayant été surnommée la « princesse fantôme » après avoir disparu de la vue du public il y a près de deux ans, rapporte news.com.au.

    Il y a des photos Instagram floues, des rumeurs tourbillonnantes et des théories concurrentes. La question persistante est, où est la princesse « disparue » du Maroc ?

    Tradition bloquante

    C’est une histoire aussi ancienne que le temps : un garçon rencontre une fille, le garçon se révèle être le futur roi, le couple tombe amoureux et se marie avec le mariage massif requis. La Salma Bennani de l’époque a rencontré son futur mari, le roi Mohammed, en 1999 lors d’une fête. Elle était une étudiante en génie informatique qui avait été élevée par sa grand-mère. Il avait été couronné après avoir succédé à son père autocratique après un règne despotique de 38 ans.

    Après s’être mariés en 2002, la nouvelle princesse Lalla Salma et son mari ont rompu avec la tradition marocaine de longue date qui excluait les épouses royales de la vue du public. (Leurs photographies et même leurs noms n’avaient jamais été révélés publiquement auparavant.)

    Au lieu de cela, Lalla Salma a adopté une approche beaucoup plus moderne de la vie, œuvrant pour la prévention du VIH/sida en Afrique, fondant sa propre association caritative contre le cancer et devenant ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la santé. En 2016, lorsque Michelle Obama s’est rendue en Afrique, elle a rencontré Lalla Salma pour discuter de l’éducation des femmes.

    En cours de route, elle a également rempli le devoir d’épouse royale requis de fournir un héritier et un remplaçant, à savoir le fils du prince héritier Moulay et sa fille la princesse Lalla.

    Selon certaines informations, la famille de Mohammed n’a pas été impressionnée par son approche beaucoup plus libérale de la vie royale, notamment en portant des pantalons en public et en évitant le foulard dans le pays musulman.

    Palaces et 2 millions de dollars en nourriture pour animaux

    Bien que la famille royale marocaine ne reçoive pas le même niveau d’attention en Occident que, disons, ses homologues britanniques, elle profite d’une vie beaucoup plus luxueuse. Les estimations placent la valeur nette du roi Mohammed entre 5 milliards de dollars et 29 milliards de dollars, il suffit donc de dire qu’ils jouissent d’une existence décadente.

    En 2005, il a été révélé que le roi et sa famille coûtaient au peuple marocain la somme étonnante de 263 millions de dollars par an, dont 1,8 million de dollars dépensés en nourriture pour animaux de compagnie. Il possède 12 palais à travers le monde, tous perpétuellement maintenus à 17 degrés et entièrement dotés en personnel, et il en visite rarement beaucoup. On pense que sa propriété préférée est un immense château français, et son amour des voitures de luxe est bien connu. (Il a été rapporté qu’il a piloté une fois son Aston Martin de Rabat à Londres, et certains matins, il a une douzaine de ses véhicules les plus chers devant lui afin qu’il puisse choisir celui qu’il veut pour la journée.)

    La dame disparaît

    La princesse Lalla Salma était fréquemment présente sur la scène royale internationale, notamment en assistant au mariage du duc et de la duchesse de Cambridge en 2011. Bien qu’elle soit une figure très populaire dans son pays d’origine et qu’elle voyage régulièrement à l’étranger, la dernière fois qu’elle a été vue en public, c’était fin 2017.

    Et puis… plus rien.

    Pendant près de deux ans, la localisation et le statut de la princesse ont été vivement débattus. Avait-elle bouleversé le roi et était-elle cachée derrière les portes du palais ? Le couple avait-il divorcé ? Vivait-elle en exil aux États-Unis ?

    Même les diplomates étrangers auraient été laissés dans l’ignorance de la situation.

    Lorsque Harry et Meghan, le duc et la duchesse de Sussex, ont visité la nation nord-africaine en février de cette année, ils ont rencontré le roi Mohammed, aujourd’hui âgé de 56 ans, et le prince héritier Moulay. Il n’y avait aucun signe de Lalla Salma, aujourd’hui âgée de 41 ans.

    La belle-mère

    Si Mohammed avait été mécontent de sa femme et avait agi en l’enfermant, il y avait un précédent. Selon un rapport du Times, on pense que le roi a gardé sa mère dans un palais, bien que plus tard, il aurait cédé et lui aurait donné la permission de vivre en exil en France.

    Silence des médias

    Le black-out de la presse s’ajoute au mystère entourant la disparition de Lalla Salma. Contrairement au Royaume-Uni où la couverture du clan Windsor domine les tabloïds, la presse marocaine est impitoyablement réglementée. (Il se classe actuellement au 135e rang mondial pour la liberté de la presse.) Alors qu’il y a eu des murmures sur la disparition notable de Lalla Salma de la vie publique, le palais a refusé de commenter.

    Lorsqu’un site Web marocain a publié un article réprimandant Lalla Salma, l’accusant d’avoir une « attitude trompeuse » et un « ego démesuré », il a été largement admis qu’il l’avait fait avec l’approbation du roi.

    Observations européennes

    Au cours des mois et des années qui ont suivi, la princesse a été aperçue en dehors de son pays d’origine, y compris des informations selon lesquelles elle s’était rendue à Portofino avec sa fille en 2018 et avait navigué autour des îles grecques avec son fils en juillet de cette année dans un yacht qui coûte 1 million de dollars. -par semaine.

    Une théorie qui a fait l’objet de rumeurs est que le couple s’est séparé et se dispute la garde et qu’elle n’a pas été autorisée à voyager avec ses deux enfants, bien que cela ait été réfuté lorsqu’elle a été aperçue avec le jeune prince et la princesse à New York.

    En avril, une image floue prétendant être celle de Lalla Salma et de sa fille en train de dîner à Marrakech a fait surface, bien qu’il n’ait, encore une fois, jamais été confirmé qu’il s’agissait bien d’elle.

    Rumeurs de divorce

    Plus tôt cette année, le magazine espagnol Hola! a affirmé que Lalla Salma et le roi avaient divorcé discrètement, mais toute la situation reste entourée de mystère. Malgré des rapports similaires, sa page Wikipedia la répertorie toujours comme la « princesse consort du Maroc » et comme l’épouse du roi Mohammed.

    Le King est un utilisateur dévoué de Facebook. Bien que son flux soit parsemé de photos franches de lui en train de manger, de travailler et de ses enfants, Lalla Salma est introuvable. Pour une femme qui a résisté à la tradition et tracé sa propre voie, sa disparition dramatique de la vie publique est surprenante, et ce mystère est loin d’être résolu.

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