Catégorie : Maroc

  • Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen

    Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen

    Pedro Sanchez espionné via Pegasus : L’ombre du Makhzen – Maroc, Espagne, Margarita Robles, Gonzalez Laya, Emmanuel Macron, Sahara Occidental, Brahim Ghali,

    Le scandale Pegasus connaît un nouveau rebondissement. Les autorités espagnoles ont annoncé lundi que les téléphones portables du premier ministre Pedro Sanchez et de la ministre de la défense Margarita Robles ont fait l’objet d’intrusions à l’aide du Logiciel espion de l’israélien NSO, Pegasus.

    Une annonce qui laisse à penser implicitement, à une fort probable responsabilité du Makhzen, lequel est impliqué dans le ciblage de 50.000 numéros de téléphone appartenant à des militants des droits de l’Homme marocains, sahraouis, algériens, espagnoles et Français, en sus du ciblage de chefs d’États, don notamment le président français Emmanuel Macron.

    Le ministre de la Présidence espagnole, Félix Bolaños a tenu une conférence de presse en urgence à Madrid à travers laquelle il a dénoncé «des faits d’une énorme gravité», soulignant que «le gouvernement n’avait pas simplement des soupçons mais des certitudes». Il a expliqué que «les téléphones portables de Pedro Sanchez et de Margarita Robles avaient été infectés l’an dernier par ce logiciel conçu par la société israélienne NSO et qui fait déjà l’objet de multiples enquêtes dans le monde». La même source a ajouté que «deux intrusions ont eu lieu dans le portable de Pedro Sanchez en mai 2021 et une dans celui de Margarita Robles en juin 2021 », selon Félix Bolaños, soulignant que ces intrusion «permis d’extraire un volume déterminé de données».

    «Nous avons la certitude absolue qu’il s’agit d’une attaque externe, parce qu’en Espagne, dans une démocratie comme la nôtre, toutes les interventions sont effectuées par des organismes officiels et avec une autorisation judiciaire», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «dans le cas présent, aucune de ces deux circonstances ne s’est produite», poursuivant que «nous n’avons pas le moindre doute qu’il s’agit d’une intervention externe».

    Afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire, le Gouvernement se remet à l’Audience nationale, a-t-il précisé, annonçant le dépôt de plainte auprès de cette juridiction chargée des dossiers d’importance nationale ou internationale, comme les affaires de terrorisme. «Les vérifications se poursuivent pour savoir si d’autres membres du gouvernement espagnol ont également été espionnés avec Pegasus», a annoncé Félix Bolaños. Le quotidien espagnol, El Pais, a révélé qu’à l’aide du logiciel Pegasus, «les hackers ont extrait 2,6 gigas de données du téléphone de Pedro Sanchez et neuf mégas de celui de Margarita Robles». «Le gouvernement ignore encore la nature de l’information volée et son degré de sensibilité. Il s’agit de leurs téléphones officiels, mis à leur disposition par l’État, et non privés », a poursuivi le quotidien.

    Si certains médias mainstream affidés au Makhzen tentent de détourner les regards vers les indépendantistes catalans, il est difficile de ne pas penser à la fort probable implication du régime marocain dans cette affaire, d’autant que les autorités espagnoles ont évoqué une « intervention externe ». Ceci d’autant plus que ces intrusions ont eu lieu au plus haut de la crise diplomatique entre Rabat et Madrid. Une crise que le Makhzen avait provoqué en lâchant 10.000 migrants à la mi-mai 2021 sur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, après que l’Espagne ait reçu le président Sahraoui Brahim Ghali pour des soins. Le président sahraoui était d’ailleurs arrivé en Espagne le 18 avril 2021 avant de la quitter en juin.

    L’implication du Makhzen est d’autant plus plausible qu’Amnesty international avait mis à nu, l’été dernier, la compromission du Makhzen dans l’affaire de l’espionnage à grande échelle de 50.000 numéros de téléphones appartenant non seulement à des militants des droits de l’Homme, mais aussi des hommes politiques et des chefs d’État, en Algérie, en Espagne et en France. En France d’ailleurs, les numéros du président français Emmanuel Macron et de l’ancien premier ministre Edouard Phillipe s’est retrouvé sur la liste des numéros sélectionnés « par un service de sécurité marocain utilisateur de Pegasus » pour espionnage. Une question demeure cependant. Dans quelle mesure cette affaire d’espionnage risque-t-elle d’affecter la nouvelle lune de miel entre Rabat et Madrid. Pour l’heure, le gouvernement Sanchez hésite à fâcher son allié et refuse de citer l’hypothèse Makhzen. Or, Sanchez, déjà en mauvaise posture en raison d’une abdication caractérisée face au régime marocain et vertement critiquée en Espagne, ne peut ignorer cette possibilité longtemps.

    Salim Abdenour

    La Sentinelle, 04/05/2022

    #Maroc #Espagne #Pegasus #Espionnage #PedroSanchez #MargaritaRobles #GonzalezLaya

  • Sanchez espionné via Pegasus : Le Maroc suspect principal

    Sanchez espionné via Pegasus : Le Maroc suspect principal – Espagne, Pedro Sanchez, Margarita Robles, Gonzalez Laya,

    Il y a une année, les téléphones portables de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, et de sa ministre de la Défense Margarita Roblès ont fait l’objet d’écoutes « illégales » et « externes », via l’utilisation du logiciel espion israélien Pegasus.

    Le gouvernement a annoncé avoir reçu deux alertes du centre de cryptologie l’informant de ces attaques qui se sont déroulées successivement en mai et en juin 2021 et durant lesquelles près de 11 GO (2,6 gigas de données du téléphone de Pedro Sanchez et neuf mégas de celui de Margarita Robles) d’informations ont été extraites. Le ministre de la Présidence, Félix Bolanos, a parlé de faits « d’ »énorme gravité » et a affirmé avoir «la certitude absolue qu’il s’agit d’une attaque externe» (…) en expliquant qu’elle n’est pas le fait d’organismes d’Etat et qu’elle n’a pas été autorisée par la justice. L’espionnage du téléphone portable du Premier ministre, Pedro Sanchez, avec Pegasus s’est produit à deux reprises, les 19 et 31 mai 2021. L’espionnage du ministre de la Défense, Margarita Robles, a été infecté en juin, selon des informations du Centre national de cryptologie espagnol.

    Au plus fort de la tension avec le Maroc

    Aux dates où l’espionnage a eu lieu, l’Espagne vivait l’un de ses plus grands moments de tension avec le Maroc lorsque, les 17 et 18 mai, deux jours après que plus de 8.000 mineurs marocains, eurent franchi la frontière avec Ceuta en raison de la passivité du royaume alaouite. C’était la réponse du Maroc à l’admission dans un hôpital espagnol du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, avant le virage à 180 degrés de la politique sur le conflit du Sahara menée par Sanchez ce même 2022, acceptant les plans d’autonomie marocains et refusant le référendum d’autodétermination aux Sahraouis. Les observateurs relèvent, dans ce sens, que cette affaire d’espionnage du PM Sanchez intervient au fort de la crise avec le Maroc, selon un rapport d’Amnesty International qui assure que Rabat a utilisé le logiciel espion pour surveiller les politiciens et les journalistes en mai et juin 2021.

    L’implication possible du Maroc dans l’espionnage sur les téléphones portables de Pedro Sanchez et Margarita Robles est dénoncée par le bureau du procureur de l’État, selon des sources juridiques et de renseignements consultés par le journal espagnol El Debate. Et s’il se confirme que l’espionnage a été ordonné par le royaume alaouite dirigé par Mohamed VI, l’image du Premier ministre sera fortement compromise, un mois et demi seulement après que Sanchez a reconnu le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental.

    Sanchez a-t-il fait diversion ?

    Pour le moment, le gouvernement préfère rester prudent avant de lancer un doigt accusateur, et s’en tenir aux procédures qui seront désormais ouvertes devant le tribunal numéro 4 de l’Audience nationale, où une plainte a été déposée. Mais on relève qu’il s’agit d’un pays étranger, puisque le système Pegasus n’est commercialisé qu’entre États souverains. Certes, cette affaire affaiblit le gouvernement mais profite aussi aux Catalans. Les indépendantistes espagnols doutent de la véracité de ces informations en accusant Sanchez de faire diversion pour faire oublier le scandale «Catalan Gate». «Il s’agit d’un mensonge», estime-t-on, qu’alors que le président régional catalan, Pere Aragonés Garcia, accuse Madrid de doubles standards. «Quand l’espionnage massif est à l’encontre des institutions catalanes et de l’indépendantisme, c’est silence et excuses », a tweeté le président du gouvernement régional catalan, Pere Aragonés. « Le deux poids deux mesures est évident. Contre l’indépendantisme, tout est bon ».

    Lundi, le principal parti politique de Catalogne et allié du gouvernement a, en rappelant que le gouvernement est lui-même impliqué dans une affaire d’espionnage présumée de 65 dirigeants indépendantistes catalans, appelé à la démission de Mme Robles, la ministre de la Défense, alors que d’autres séparatistes plus radicaux, appellent à mettre fin au soutien à la coalition gauche-centre de M. Sanchez au Parlement. Et ce, au moment où le gouvernement minoritaire de gauche de Pedro Sanchez a besoin du soutien du parti de Pere Aragonés pour rester au pouvoir jusqu’au terme de la législature, fin 2023.

    A. R.

    L’Algérie aujourd’hui, 04/05/2022

    #Maroc #Espagne #Espionnage #Pegasus #PedroSanchez #MargaritaRobles #GonzalezLaya

  • Le Maroc veut devenir un hub de maintenance pour les F-16 et les C-130

    Le Maroc veut devenir un hub de maintenance pour les F-16 et les C-130

    Le Maroc veut devenir un hub de maintenance pour les F-16 et les C-130 – Sabca, Sabena Aerospace, Lockheed Martin, Maintenance Aero Maroc,

    Une nouvelle installation de maintenance pourrait commencer à travailler sur les flottes régionales de C-130 avant la fin de l’année.

    Dans le but de devenir un centre de maintenance d’avions militaires pour les nations africaines voisines, le Maroc a signé un partenariat stratégique avec les sociétés belges Sabca et Sabena Aerospace, ainsi qu’avec le géant américain Lockheed Martin, pour la maintenance et le soutien des avions F-16 et C-130 Hercules.

    L’accord, signé le 14 avril, conduira à la création de Maintenance Aero Maroc (MAM), une installation de maintenance d’aéronefs à l’aéroport militaire de Benslimane pour « les besoins de soutien de l’armée de l’air royale marocaine et apportera des emplois de haute technologie et des compétences techniques dans le pays », selon un communiqué de presse de Sabca. Le communiqué indique que les « premières activités de maintenance » sur les C-130 pourraient commencer dans les installations d’environ 15 000 pieds carrés avant la fin de l’année.

    Ce partenariat « permettra au Royaume du Maroc de bénéficier des meilleures installations industrielles, des meilleurs équipements, de la meilleure formation et de la meilleure certification possibles pour répondre aux besoins de maintenance de l’Armée de l’air royale marocaine et d’autres clients internationaux », a déclaré Danya Trent, vice-présidente des programmes F-16 chez Lockheed, citée dans le communiqué de presse.

    L’Armée de l’air royale marocaine « attend la livraison de nouveaux avions, dont le F-16 Block 72, qui entreront en service entre fin 2025 et 2027. C’est là que réside l’importance de l’installation, car elle permettra au Maroc de développer localement sa flotte actuelle d’avions F-16 au niveau du plus avancé des F-16 Viper Block 72 », a déclaré Abdel Hamid Harfi, un expert militaire marocain, à Breaking Defense.

    L’armée de l’air marocaine exploite déjà 23 avions de combat F-16, qui, selon Harfi, devraient être mis à niveau vers le Block 72 au sein de l’installation ; ceux-ci sont complétés par une flotte de chasseurs F5 améliorés localement qui sont utilisés spécifiquement pour les opérations d’appui-feu pour les forces terrestres, ainsi que des avions Mirage F-1 et ALPHA-JET qui sont maintenus à l’intérieur de la base militaire de Meknès. Le Maroc exploite également une flotte de 17 transports C-130H, et a cherché à accroître cette flotte par le biais du programme Excess Defense Articles.

    Le Maroc « s’attend à maintenir les F-16 et les C-130 Hercules non seulement pour son armée de l’air, mais aussi pour les pays africains voisins qui exploitent ces appareils », a déclaré Harfi.

    La Tunisie voisine exploite une flotte de six C-130B/H Hercules et deux C-130J-30 Super Hercules. En outre, elle doit recevoir deux C-130H supplémentaires des États-Unis après une demande en 2019. Parmi les autres opérateurs régionaux de C-130H figurent la Libye, le Niger, le Tchad et l’Égypte, cette dernière ayant reçu l’approbation de l’administration Biden en janvier de cette année pour l’achat de douze appareils C-130J Super Hercules. L’Égypte possède également la quatrième plus grande flotte de F-16 au monde, avec 220 avions de combat F-16 en service dans le pays, ce qui en fait une cible potentielle évidente pour la nouvelle installation.

    En 2020, le Maroc a publié la loi 10.20, qui fixe le cadre de la production locale de systèmes militaires. Selon la loi, trois catégories de production militaire sont autorisées dans le Royaume : les armes et les munitions de défense, y compris le système d’information connexe et les équipements de communication et de surveillance ; les équipements militaires de sécurité ; et les systèmes de chasse et de sniper.

    « En accord avec cette loi, le Maroc renforce la localisation de sa production militaire et la nouvelle installation est l’une de ces étapes. Le Royaume aspire à atteindre l’autosuffisance dans le domaine de l’industrialisation militaire et à être une plateforme régionale pour l’industrie militaire pour le marché local ainsi que pour l’exportation vers les pays africains voisins ». a déclaré M. Harfi.

    Le Royaume travaille également sur un programme de modernisation plus large qui comprend 36 hélicoptères AH-64E Apache, qui devraient être reçus d’ici 2025, et 22 hélicoptères T-129 ATAK de fabrication turque dont la date d’arrivée n’est pas claire.

    « Les opérations de maintenance prévues par le nouvel accord ne seront pas les premières activités de MRR à avoir lieu dans le Royaume. Les chasseurs d’interception français Mirage F1 ont été entretenus localement dans le cadre d’un partenariat antérieur entre l’armée de l’air marocaine et Sabena Aerospace. De même, l’avion F-5 a été développé localement au début de l’année 2000 en partenariat avec Israël », a déclaré M. Harfi.

    Le Maroc a de nombreuses préoccupations en matière de sécurité, y compris l’Algérie voisine avec des flottes de forces aériennes avancées, que le Royaume accuse d’armer le groupe rebelle du Front Polisario au Sahara occidental. En outre, des tensions subsistent avec l’Espagne au sujet de Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles que le Maroc considère comme des villes occupées.

    Harfi a ajouté que la recherche par le Maroc d’un transfert de technologie est importante pour que la Royal Air Force soit indépendante et capable de maintenir ses flottes dans des situations critiques.

    « Il est à noter que la maintenance des avions de transport et de combat jusqu’au troisième et quatrième niveau est effectuée localement au Maroc alors que cette capacité n’existe pas dans 80-90% des pays arabes », a-t-il conclu.

    Breaking Defense, 29/04/2022

    #Maroc #Défense #Armée_de_lair #F16 #C130_Hercules #Maintenance

  • FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc

    FMI: Turbulences économiques annoncées au Maroc – agriculture, tourisme, prix, matières premières, croissance,

    Le faible rendement de l’agriculture ainsi que les perturbations du tourisme auxquels s’ajoute la flambée des matières premières au niveau mondial, expliquent les difficultés annoncées dans ce pays.

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022, à 1,1% contre 3% selon les estimations précédentes.

    La croissance du PIB réel marocain devrait passer de 7,2% en 2021 à 1,1% en 2022, selon le dernier rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale, alors que le chef de mission du Fonds au Maroc, Reberto Cardarelli s’attendait lors d’une conférence virtuelle le 10 décembre dernier, à une croissance de 3% cette année.

    L’institution de Bretton Woods a révisé ainsi ses projections pour l’économie marocaine de 1,9 point, en raison notamment de la faiblesse persistante des secteurs du tourisme et agriculture.

    Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 11,7% en 2022, selon le même rapport.

    Le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale (MOAC) du FMI, Jihad Azour, a indiqué dans un point de presse à l’issue des réunions de printemps du FMI, qui « se sont déroulées dans un climat d’incertitude », que plusieurs facteurs expliquent cette révision à la baisse de la croissance marocaine, évoquant notamment l’impact de la sécheresse sur le rendement agricole du pays, la hausse des prix des matières premières et du pétrole, ainsi que les retombées économiques des tensions géopolitiques sur les marchés partenaires du Maroc, en particulier le marché européen.

    Parallèlement, le taux de croissance économique dans la région MENA devrait augmenter de 0,9 point en 2022 par rapport aux prévisions du FMI d’octobre dernier, pour atteindre 5%, enregistrant de grandes disparités entre les pays de la région, selon M. Azour.

    « En effet, les pays exportateurs de pétrole bénéficient d’une révision à la hausse sous l’effet d’une augmentation des prix de l’énergie et de la production conformément à l’accord des pays de l’Opep+, tandis que les pays émergents, les pays à revenu intermédiaire — dont fait partie le Maroc — et les pays à faible revenu pâtissent pour la plupart d’une révision à la baisse », a précisé le même responsable.

    Dans un communiqué le mois de mars dernier, Bank Al-Maghrib (la banque centrale marocaine) a prévu une baisse sensible de la croissance économique pour l’année 2022 avec un taux qui ne devrait pas dépasser 0,7%.

    AB News, 01/05/2022

    #Maroc #FMI #Economie #Croissance #Agriculture #Tourisme

  • Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence

    Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence

    Espionnage du téléphone de Sanchez: Une étrange coïncidence – Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, Emmanuel Macron, Pegasus,

    Selon les informations officielles, le téléphone portable du président Pedro Sanchez a été espionné en mai 2021, une date qui ne peut être hasardeuse puisqu’elle comporte toute une série d’événements d’une gravité extrême.

    Premièrement, c’est au mois de mai 2021 que l’Elysée a annoncé que le portable du président français Emmnauel Macron a été espionné. Selon l’équipe « Project Pegasus », le Maroc se trouve derrière l’opération. Depuis lors, les relations entre Paris et Rabat sont au froid même si l’on tente de sauver les apparences.

    Deuxièmement. Le 17 mai 2021, le Maroc a ouvert les vannes de l’émigration laissant plus de 10.000 personnes entrer illégalement à la nage au conclave espagnol de Ceuta laissant lieu à une grave crise diplomatique avec Madrid. Une décision motivée par la présence du président sahraoui Brahim Ghali dans un hôpital espagnol pour se soigner du coronavirus. Est-ce de la sorte que les autorités marocaines ont appris que Ghali se trouvait à Logroño? Très probable.

    La question pertinente est : Qui pourrait donc être à l’origine de l’espionnage de Sánchez et Robles ? A qui profite le crime?

    En outre, les rapports de l’époque indiquaient également que d’autres dirigeants mondiaux importants avaient été espionnés depuis le Maroc ces dernières années, comme Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ainsi que Charles Michel, président du Conseil européen, lorsqu’il était Premier ministre belge.

    Manolo Martín, Malaga (Espagne)

    #Espagne #PedroSanchez #Pegasus #Maroc #SaharaOccidental #BrahimGhali #Ceuta

  • 14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus

    14 chefs d’État ont été espionnés avec le logiciel Pegasus – Emmanuel Macron, Mohammed VI, Pedro Sanchez, Maroc, NSO Group, Israël, Saad-Eddine El Othmani, Jamal Khashoggi,

    Macron et Mohammed VI font partie des personnes qui ont été espionnées par un logiciel israélien créé par NSO Group.

    Les dirigeants indépendantistes n’ont pas été espionnés avec cet outil. Le Premier ministre, Pedro Sánchez, et la ministre de la Défense, Margarita Robles, ont été les seuls dirigeants espionnés avec Pegasus, l’outil controversé de la firme israélienne NSO Group.

    L’année dernière, avec l’enquête « Project Pegasus » – à laquelle des dizaines de journalistes ont participé avec le soutien d’Amnesty International – on a appris que la liste des personnes susceptibles d’être touchées par le programme d’espionnage comprenait environ 50 000 numéros de téléphone, dont ceux de quatorze chefs d’État, qui avaient été sélectionnés par des clients du groupe NSO comme des personnes d’intérêt. Les pays concernés sont l’Azerbaïdjan, le Bahreïn, le Kazakhstan, le Mexique, le Maroc, le Rwanda, l’Arabie saoudite, la Hongrie, l’Inde et les Émirats arabes unis.

    Au total, la liste contenait les numéros de téléphone de plus de 600 hauts fonctionnaires et hommes politiques de 34 pays. Parmi les dirigeants internationaux espionnés figurent le président français Emmanuel Macron – qui aurait été surveillé par le Maroc -, le président irakien Barham Salih, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et l’ancien président marocain Saad-Eddine El Othmani.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et président actuel du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    Le programme « Pegasus » a également espionné le roi du Maroc, Mohamed VI, les premiers ministres du Pakistan, Imran Khan, les anciens premiers ministres de l’Égypte, Mostafa Madbouly, du Liban, Saad Hariri, de l’Ouganda, Ruhakana Rugunda, et de la Belgique et actuel président du Conseil européen, Charles Michel. Il a également servi de chien de garde à l’ancien président du Parti du Congrès national indien, Rahul Gandhi.

    En outre, il est apparu cette année qu’un logiciel israélien a été utilisé pour espionner la résidence officielle du Premier ministre britannique Boris Johnson dans une attaque qui aurait été perpétrée par les Émirats arabes unis, selon l’enquête du Citizen Lab.

    Espionnage de la famille de Khashoggi

    Des logiciels espions ont également été utilisés pour cibler les téléphones des militants et des journalistes. Amnesty International a constaté que l’utilisation du programme « Pegasus » a « facilité la commission de violations des droits de l’homme à grande échelle dans le monde entier ».

    L’enquête journalistique a également révélé qu’avant et après le meurtre du Saoudien Jamal Khashoggi en octobre 2018 aux mains d’agents saoudiens, le logiciel espion a ciblé des membres de la famille du journaliste. Plus précisément, « Pegasus » avait été installé sur le téléphone de Hatice Cengiz, la fiancée de Khashoggi, quatre jours après son assassinat.

    Pegasus a également espionné le personnel diplomatique américain, ce qui a conduit l’administration Biden à mettre sur liste noire NSO Group, le fabricant du logiciel.

    En Israël, où l’outil a été créé, l’utilisation de « Pegasus » a également fait scandale, après qu’il est apparu, au début de l’année 2022, que la police avait suivi et écouté plusieurs personnalités publiques, dont le fils de l’ancien premier ministre et actuel chef de l’opposition, Binyamin Netanyahou, et des membres de son cercle proche. Ils ont également espionné des directeurs généraux de ministères, des maires, des responsables de manifestations, des activistes, des journalistes et même un témoin dans l’une des affaires de corruption contre Netanyahou.

    Córdoba, 02/05/2022

    #pegasus #maroc #macron #pedrosanchez #espionnage

  • Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu

    Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu

    Maroc : La croissance devrait reculer plus que prévu – FMI, croissance du PIB, Perspectives de l’économie mondiale, économie marocaine, tourisme, agriculture, chômage,

    Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022, à 1,1% contre 3% selon les estimations précédentes.

    La croissance du PIB réel marocain devrait passer de 7,2% en 2021 à 1,1% en 2022, selon le dernier rapport du FMI sur les Perspectives de l’économie mondiale, alors que le chef de mission du Fonds au Maroc, Reberto Cardarelli s’attendait lors d’une conférence virtuelle le 10 décembre dernier, à une croissance de 3% cette année.

    L »institution de Bretton Woods a révisé ainsi ses projections pour l’économie marocaine de 1,9 point, en raisons notamment de la faiblesse persistante des secteurs du tourisme et agriculture.

    Pour ce qui est du taux de chômage, il devrait atteindre 11,7% en 2022, selon le même rapport.

  • Algérie-Maroc: La guerre du gaz et ses répercussions sur l’Espagne

    Algérie-Maroc: La guerre du gaz et ses répercussions sur l’Espagne – Sahara Occidental, gazoduc Maghreb-Europe, UE,

    Le conflit maghrébin découlant de l’occupation du Sahara occidental est périodiquement renouvelé, ce qui tend les relations entre le Maroc et l’Algérie. Le dernier épisode en date, le conflit du gaz, déborde sur l’Espagne. Avec le soutien des États-Unis et d’Israël, Rabat est sur le point d’obtenir la reconnaissance internationale de sa souveraineté sur le Sahara avec l’assentiment d’une Europe de plus en plus malavisée, informe et sans leader.


    Eugenio García Gascón


    Les livraisons de gaz de l’Espagne au Maroc par le gazoduc partant d’Algérie ont cessé. a exacerbé les divergences entre Madrid et l’Algérie et menace d’instaurer un conflit généralisé entre les deux capitales, sans oublier la tension constante entre Algériens et Marocains due à l’occupation du Sahara occidental .

    La décision de Pedro Sanchez de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara représente un pas en arrière qui a déjà commencé à avoir de lourdes conséquences. Avec cette décision, Sanchez cherche à « normaliser » les relations avec Rabat, malgré le fait que les Marocains à travers l’histoire ont activement et passivement démontré qu’ils ne sont pas des partenaires fiables contrairement à l’Algérie.

    La décision de Pedro Sanchez de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara

    Le Maroc a importé du gaz algérien dans le cadre des bénéfices correspondants, puisqu’un gazoduc entre l’Algérie et l’Espagne traverse son territoire. Cette situation s’est poursuivie de 1996 jusqu’à l’année dernière, lorsque l’Algérie a décidé de rompre ses relations avec Rabat et de fermer le robinet.

    La fermeture de l’oléoduc a mis le Maroc dans une position difficile pour deux raisons. Tout d’abord, besoin de gaz juste à un moment international délicat en raison de la guerre en ukraine ; et deuxièmement, parce que, contrairement à l’Espagne, elle ne dispose pas de ports capables de recevoir du gaz liquéfié et de le transformer en gaz naturel.

    Dans ces circonstances, Pedro Sanchez a une nouvelle fois tendu la main au Maroc. Le problème est que Madrid ne le fait pas pour la première ou la deuxième fois et trouve toujours des réponses hostiles du Maroc, un pays avec lequel la réalité quotidienne montre qu’il est impossible de maintenir une relation chaleureuse et stable tout le temps comme dans le cas de l’Algérie .

    Le processus d’envoi de gaz au Maroc, qui a débuté cette semaine, a provoqué une vive réaction de l’Algérie. Le ministère algérien de l’énergie a averti le gouvernement espagnol qu’il couperait les approvisionnements si l’Espagne en cédait une partie à des pays tiers, faisant clairement référence au Maroc.

    Les Algériens ont annoncé qu’ils se comporteraient désormais de manière hostile envers l’Espagne.

    La ministre de l’Energie Teresa Ribera a envoyé mercredi une lettre à son homologue algérienne confirmant que l’Espagne envoie du gaz au Maroc via un gazoduc, mais niant que le gaz fait partie du gaz que l’Espagne reçoit d’Algérie.

    Le zigzag de Pedro Sanchez vers le Sahara a agité les Algériens, qui ont annoncé qu’ils adopteraient désormais un comportement hostile envers l’Espagne . En fait, l’une des premières conséquences a été que l’Algérie, qui était jusqu’alors un partenaire solide de Madrid, a choisi l’Italie comme pays intermédiaire pour exporter son gaz vers l’Europe.

    Cela nous amène à une confirmation de la triste situation de l’Union européenne, où chaque pays tire où il est le plus confortable et ne prête aucune attention aux intérêts communs de l’Europe, une attitude observée depuis de nombreuses années par Emmanuel Macron, Angela Merkel. et d’autres dirigeants qui crient publiquement pour l’Europe mais font ensuite ce qui est le mieux pour eux.

    Un reportage du magazine français Jeune Afrique souligne que les relations entre l’Algérie et le Maroc se sont encore détériorées depuis le zigzag de Sanchez et qu’il y a en fait une guerre dans le désert entre les deux pays qui reprend périodiquement les actions de l’armée marocaine dans le sud de l’ancienne colonie espagnole.

    Il y a une guerre de facto entre deux pays dans le désert

    L’agence de presse du Front POLISARIO a récemment fait état de « nouveaux raids marocains contre les biens de civils sans défense dans les territoires libérés de la République saharienne », des attaques qui ont fait des morts par intermittence depuis l’année dernière.

    Les médias algériens ont rapporté que le 10 avril, des avions marocains ont effectué huit raids sur « des camions et des marchands » dans le sud du Sahara. Le gouvernement algérien a critiqué les « objectifs expansionnistes du Royaume de [de Marruecos] et le « terrorisme d’État », ainsi que « la brutalité contre les civils et les meurtres délibérés ».

    Trois jours plus tard, le gouvernement mauritanien a confirmé qu’il y avait eu des victimes civiles mauritaniennes lors des raids du 10 avril et, dans une deuxième déclaration, a confirmé la mort d’une femme mauritanienne et de son neveu. première fois que des citoyens mauritaniens meurent dans des attaques marocaines . Rabat n’a fait aucun commentaire.

    Le 10 avril, des citoyens mauritaniens ont été tués pour la première fois à la suite d’une attaque de Marocains.

    En pratique, les choses se sont compliquées pour les Sahraouis depuis que le président Donald Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara en échange de la normalisation des relations de Rabat avec Israël fin 2020. Et la situation est exacerbée par la présence croissante d’Israël au Maroc. jour après jour n’augure rien de bon.

    Les autorités marocaines disent qu’elles ne veulent pas entrer en guerre, mais la réalité est qu’elles y sont déjà, et tout indique qu’elles sont en pleine course aux armements avec l’acquisition d’équipements militaires des États-Unis et d’Israël, une circonstance cela inquiète l’Espagne.

    Tout cela signifie que le Maroc se sent plus fort par rapport à tous ses voisins avec lesquels il entretient des relations tendues, et l’Union européenne devient une entité non fonctionnelle précisément parce que, comme déjà indiqué, le fait qu’elle n’ait pas et ne veuille pas avoir politique commune dans l’intérêt de l’Europe dans son ensemble.

    Source : Publico.es, 01/05/2022

    #Espagne #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #Gaz

  • Vox demande l’abrogation du Traité de bon voisinage avec le Maroc

    Vox demande l’abrogation du Traité de bon voisinage avec le Maroc

    Vox demande l’abrogation du Traité de bon voisinage avec le Maroc – nationalité espagnole, Melilla,

    Le parti espagnol Vox a demandé, samedi, aux autorités de son pays de mettre fin à l’accord de bon voisinage avec le Maroc après le démantèlement d’un réseau de falsification de documents officiels, permettant d’accorder la nationalité espagnole à des enfants marocains nés dans un hôpital à Melilla.

    « C’est une erreur de plus (…) vis-à-vis d’un ennemi de la nation. Cet accord (de bon voisinage) n’a été respecté que par la partie espagnole, étant toujours à la merci des décisions unilatérales et caprices arbitraires des autorités du Royaume du Maroc », dénonce Vox dans un communiqué.

    Ainsi, le parti assure que cette situation est la conséquence de l’exemption de visa accordée aux Marocains de Tétouan et à l’accord de bon voisinage entre Madrid et Rabat, car c’est grâce à ces facilités que les femmes marocaines en état de grossesse avancé ont pu accéder à Melilla.

    Le démantèlement du réseau de falsification de documents officiels « n’est qu’un exemple de plus de la situation désastreuse que cette exemption de visa et l’accord (de 1991), toujours en vigueur, ont créée à Melilla », assure Vox, relevant que le Traité d’amitié et de bon voisinage avec Rabat « n’a pas bénéficié à l’Espagne ».

    « Il nous a ramené la criminalité, l’immigration clandestine, les mineurs non-accompagnés et de graves problèmes de sécurité pour les citoyens », a-t-il déploré.

    Le 22 avril, la police espagnole a mis la main sur un réseau de falsification de documents officiels, permettant d’accorder la nationalité espagnole à des enfants marocains nés à l’hôpital Comarcal de Melilla.

    L’opération a permis, jusqu’à présent, l’arrestation de 51 personnes à Melilla et 28 dans la péninsule ibérique, alors que des avis de recherches ont été lancés contre 38 autres suspects, avait rapporté le journal espagnol El Pais.

    Les mères, célibataires ou mariées au Maroc, sont toutes des Marocaines avec résidence à Nador, entrées sans visa à Melilla dans un état de grossesse avancé pour y donner naissance à leurs bébés.

    Dès leur arrivée dans l’enclave espagnole, des intermédiaires se chargent de persuader des hommes, souvent d’origine marocaine détenteurs de la nationalité espagnole, de reconnaître les nouveaux nés comme étant leurs enfants biologiques dans le registre de l’état civil de Melilla, en échange de sommes oscillant entre 1.500 et 3.000 euros.

    En tout, 78 bébés marocains, selon la police, ont été ainsi inscrits dans le registre d’état civil de la ville autonome en tant qu’Espagnols, fait savoir El Faro de Melilla.

    « Que va-t-il se passer lorsque la frontière (avec le Maroc) rouvrira ? Quelles mesures sanitaires et sécuritaires sont prévues pour contrôler les entrées dans notre ville ? », se demande le parti qui dit ne pas comprendre les raisons de ce « secret d’Etat » autour de ces mesures.

    #Espagne #Maroc #Melilla #Ceuta #Nationalité_espagnole

  • Droits de l’Homme au Maroc : De pire en pire

    Droits de l’Homme au Maroc : De pire en pire – Driss Radi, Omar Radi, Hirak, Rif, Rabia Al Ablaq,

    La situation des droits de l’Homme « ne cesse de se détériorer au Maroc » et « les services sécuritaires et judiciaires fonctionnent à plein régime », selon Idriss Radi, père du journaliste marocain Omar Radi, arbitrairement détenu en raison de ses opinions.

    Dans une lettre adressée à son fils Omar Radi, qu’il a publiée sur sa page Facebook, Radi le père a affirmé que « les tribunaux du Maroc, en particulier ceux de Casablanca, distribuent désormais des années d’emprisonnement ferme à tous ceux qui y entreront ».

    Dans ce sillage, il a évoqué la condamnation, vendredi, de la blogueuse et militante des droits humains Saida Al-Alami à deux ans de prison, assortis d’une amende, et la condamnation du militant Rabie Al-Ablaq à quatre ans de prison en lien avec le Hirak du Rif.

    Cette dégradation de la situation des droits de l’Homme, a dit Idriss Radi, « a incité nombre d’associations marocaines et internationales de défense des droits de l’Homme et de nombreuses personnalités politiques et universitaires à exprimer leur solidarité avec les prisonniers d’opinion et leur condamnation des arrestations arbitraires et des peines injustes prononcées contre des journalistes, blogueurs et militants indépendants », réclamant la fin de l’emprisonnement de ces innocents, condamnés pour des motifs « montés de toutes pièces ».

    Il a également mis en garde contre le recours à l’accusation de chaque personne osant exprimer sa solidarité avec les détenus, de « trahison, de servir des agendas étrangers, de viol, de blanchiment d’argent, d’injures aux institutions et de menace à la sécurité intérieure et extérieure du pays (…) », notant que ces agissements « ont atteint leur paroxysme ».

    Dans sa lettre, Idriss Radi a écrit : « Arrêtez et donnez du répit aux officiers de police judiciaire, aux juges et au personnel pénitentiaire », avant de poursuivre : « Mais à qui dois-je m’adresser puisqu’un ministre nous apprend que le gouvernement a programmé la construction de 11 nouvelles prisons au moment où un autre ministre (du gouvernement marocain) annonçait la fermeture d’universités? ».

    Par Mehdi Messaoudi -1 mai 2022

    Algérie54, 01/05/2022

    #Maroc #OmarRadi #RabiaAlablaq #Hirak #Rif