Catégorie : Maroc

  • Le Maroc, de plus en plus menacé par la faillite financière

    Le Maroc, de plus en plus menacé par la faillite financière

    Le Maroc, de plus en plus menacé par la faillite financière – Aziz Akhanouch, Mohamed VI, Algérie, gaz, GME, Sahara Occidental,

    Le royaume du Maroc pourrait être le second pays arabe par la faillite financière après le Liban. Le chef du gouvernement marocain le libéral Aziz Akhanouch ne cache pas cette éventualité.

    Dans un post publié sur son compte Facebook, le chef du gouvernement de Mohamed VI évoque les retombées négatives de la crise ukrainienne sur l’économie de son pays, allusion faite à la hausse des prix des produits alimentaires, en particulier les produits céréaliers que Rabat importe de l’Ukraine et la Russie. Mais Aziz Akhanouch ne dire rien sur les effets néfastes de la rupture de l’approvisionnement en gaz algérien via le GME, décidée par Alger pour répondre à la politique hostile et d’agression du régime du Makhzen et sa stratégie expansionniste, comme l’attestent la violation du cessez-le feu au Sahara Occidental et l’alliance avec l’entité sioniste visant l’Algérie.

    La faillite financière de plus en plus d’actualité

    A en croire les experts économiques, le Maroc se dirige vers une faillite financière et économique, comme l’indiquent les indicateurs macroéconomiques. Ainsi la dette marocaine a dépassé en 2021, le seuil des 100 milliards de dollars à quelques encablures du PIB de l’ordre de 113 milliards. Dans le même sillage, la balance commerciale a atteint les 3,3 milliards de dollars, incitant le royaume a s’endetter davantage via la recherche de nouveaux prêts.

    Tous ces indicateurs interviennent dans une conjoncture défavorable, marquée par les effets préjudiciables du Covid-19 sur les secteurs stratégiques de l’économie marocaine comme le tourisme, la hausse des prix des matières premières, la hausse des produits alimentaires et énergétiques, et qui s’ajoutent à la sécheresse qui frappe le Maroc et l’effort de guerre au Maroc. Ce qui augure une imminente explosion sociale.

    Après les femmes-mulets, baise-main et baise-pied pour un couffin

    Après les reportages réalisés par les télévisions occidentales sur l’humiliation que subissent les femmes mulets qui font la desserte entre le Maroc et Ceuta et Mellilla; une vidéo de distribution de denrées alimentaires à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, fait le buzz sur les réseaux sociaux et  illustre bien l’humiliation humaine que réserve les nantis du Makhzen à l’égard du peuple marocain, en particulier cette frange populaire vulnérable, ou un couffin de Ramadhan exige une baise-main ou une baise-pied.

    Cette vidéo nous rappelle les images de l’année écoulée avec la distribution de couffins du Ramadhan dans une synagogue.

    D’ailleurs, le commandeur des croyants choisit justement le mois sacré du Ramadhan pour exercer son sport favori, humilier son peuple.

    https://algerie54.dz/2022/04/10/maroc-faillite-2/

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #Economie #Dette

  • Sanchez n’a pas obtenu de reconnaissance sur Ceuta et Melilla

    Sanchez n’a pas obtenu de reconnaissance sur Ceuta et Melilla

    Sanchez n’a pas obtenu de reconnaissance sur Ceuta et Melilla – Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Algérie,

    En soutenant le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, le président du gouvernement espagnol aura finalement fait une grande concession diplomatique pour rien. Il n’a récolté en retour ni reconnaissance de la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla, ni l’engagement à arrêter le flux des migrants, une arme dont se sert le royaume chérifien pour affaiblir son voisin du nord.

    Désavoué par la Chambre des députés espagnols et mis en difficulté y compris dans son propre parti, Pedro Sanchez est allé, durant le week-end écoulé, chercher du soutien auprès du roi M6 qui l’a invité à un iftar pour sceller la réconciliation entre les deux pays qui devrait clore la crise diplomatique déclenchée par le Maroc, en décembre 2020. Ce dernier, à force d’utiliser la carte de l’émigration clandestine comme moyen de pression, a fini par contraindre l’Espagne à reconnaitre le plan d’autonomie sur le Sahara occidental conçu par le Maroc en 2007.

    Le revirement dénoncé par la classe politique

    Cependant, cette décision a été dénoncée par la classe politique espagnole, et qui ne fait pas consensus au sein même du parti du chef du gouvernement, qui a pesé sur le vote du parlement d’une motion qui, tout en rejetant catégoriquement le revirement de Sanchez, exhorte l’exécutif à «ratifier son soutien aux résolutions de l’ONU» qui reconnaissent, toutes, le droit à l’autodétermination des Sahraouis.

    Échec au parlement

    L’initiative a recueilli le soutien de toutes les forces parlementaires, à l’exception du PSOE, qui a été laissé seul dans son vote contre, indique le journal El Mundo, ajoutant que tous les alliés du gouvernement et même le partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale, ont décidé de tourner le dos au président et le premier parti d’opposition, le PP, les a rejoints. Pour leur part, les nationalistes basques ont proposé que le Congrès exprime ouvertement son «désaccord» avec le changement de position du gouvernement, le qualifiant de «radical et unilatéral». Certes, il s’agit d’un désaveu par le parlement, mais cette motion non contraignante n’est pas de nature à mettre en difficulté la stabilité du gouvernement de Pedro Sanchez, notent des observateurs mais, estiment que cela pourrait raviver encore plus les tensions qui existent au sein de la coalition du gouvernement qui est composée du parti socialiste d’extrême gauche Podemos, dont les ministres ont manifesté leur désaccord avec cette décision.

    Podemos veut accorder la nationalité espagnole aux Sahraouis

    Le parti Podemos d’extrême gauche, a présenté un projet de loi pour accorder la nationalité espagnole et ainsi permettre la naturalisation aux Sahraouis et à ceux nés au Sahara Occidental sous la souveraineté de l’Espagne. Comme expliqué dans une déclaration du groupe Podemos au Congrès, cette initiative prévoit que les Sahraouis nés avant le 26 février 1976, ainsi que leurs descendants directs, puissent obtenir la nationalité espagnole, comme le font déjà d’autres groupes historiquement liés à l’Espagne, comme le cas des Juifs séfarades. Aussi, la période réduite de résidence légale en Espagne de deux ans leur sera appliquée, comme cela est déjà envisagé pour le reste des personnes originaires de pays ou de communautés ayant un lien historique ou culturel particulier avec l’Espagne.

    Au demeurant, le gouvernement espagnol qui a fait une grande concession diplomatique n’aura, in fine, pas engrangé beaucoup de dividendes du reniement de sa position historique vis-à-vis de son ancienne colonie, le Sahara occidental, comme le prouve le communiqué commun rendu public à la suite à l’iftar.

    Les deux parties ont convenu de mettre en place des groupes de travail pour résoudre les contentieux entre les deux pays, notamment la question de l’immigration clandestine, que le Maroc était accusé l’an passé d’utiliser comme arme pour faire pression sur les autorités espagnoles. Mais, point de reconnaissance de la part du Maroc de la souveraineté de l’Espagne sur les enclaves de Ceuta et Melilla. Il y a eu juste l’accord du Maroc pour l’ouverture d’un poste de douanes commerciales à Ceuta pour l’exportation de marchandises à partir de cette ville et l’ouverture du poste existant à Melilla et qui est fermé depuis 2018.

    Sanchez se met à dos ses alliés

    Finalement, Sanchez a bien tenté de clore une crise avec le Maroc, mais il en a ouvert plusieurs. Avec ses alliés de gauche qui jugent cette décision comme une «trahison» et avec ses partenaires étrangers aussi, notamment l’Algérie, qui, en sus d’avoir rappelé son ambassadeur a Madrid, le 19 mars dernier, a pris d’autres mesures de rétorsion notamment celle qui a consisté à suspendre le rapatriement des immigrés arrivés clandestinement en Espagne, à signifier une fin de recevoir à la compagnie aérienne Iberia d’augmenter les fréquences de ses dessertes vers les aéroports algériens, et de parier sur l’Italie pour approfondir ses relations énergétiques et à augmenter le prix du gaz vendu à l’Espagne.

    A. R.

    https://lalgerieaujourdhui.dz/sanchez-na-pas-obtenu-de-reconnaissance-sur-ceuta-et-melilla-une-grande-concession-pour-rien/

    #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #Algérie #Ceuta #Melilla

  • Israël annonce un accord d’exemption de visa avec le Maroc

    Israël annonce un accord d’exemption de visa avec le Maroc

    Israël annonce un accord d’exemption de visa avec le Maroc

    Israël déclare que l’accord d’exemption de visa avec le Maroc est entré en vigueur

    Un accord d’exemption de visa entre Israël et le Maroc est entré en vigueur, a indiqué samedi un diplomate israélien.

    « J’ai le plaisir de vous informer qu’un accord a été signé entre l’État d’Israël et le Royaume du Maroc concernant l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et officiels », a déclaré l’ambassadeur israélien à Rabat, David Govrin, sur Twitter.

    Il a ajouté que cette mesure est « entrée en vigueur à la fin du mois dernier ».

    L’envoyé israélien n’a pas fourni d’autres détails tandis que les autorités marocaines n’ont pas encore commenté l’annonce.

    Le Maroc est le quatrième pays arabe à accepter de normaliser ses liens avec Israël en 2020, après les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan.

    Anadolou

  • Ceuta-Melilla: Des sentiments libérés

    Ceuta-Melilla: Des sentiments libérés

    Ceuta-Melilla: Des sentiments libérés – Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, visite de Pedro Sanchez,

    Le pouvoir de ceux qui gouvernent ne peut jamais intimider les désirs et les sentiments de ceux qui sont soumis à une décision qui les prive de ce à quoi ils aspirent tant ; au contraire, il les renforce et les augmente.

    Le nord du Maroc ne sait pas vivre sans Ceuta. Il y a un sentiment de sympathie envers la ville que rien ni personne ne pourra réprimer, simplement parce qu’il est vrai, parce qu’il existe et parce qu’il se maintient malgré les nombreux désagréments et conditions difficiles auxquels il a été contraint de résister.

    C’est ainsi, et à l’exception de quelques « patriotes » peu influents, la majorité des citoyens marocains du nord aspirent à passer leurs journées à Ceuta, que ce soit pour faire du shopping, manger, rencontrer des amis ou simplement se promener dans la ville. Depuis un peu plus de deux ans, la tristesse domine les villes du nord adjacentes à Ceuta. La fermeture, pour beaucoup, a généré l’effet d’un mur placé dans leurs sentiments les plus profonds et les plus sincères.

    Loin d’évaluer ce que l’Espagne a réalisé et ce que le Maroc a obtenu, la visite de Sánchez et les accords conclus ont une composante essentielle : la stabilité et la sécurité, éléments sans lesquels rien ne pourrait être fait. Les accords relancent la coopération sécuritaire en établissant des cadres d’une importance énorme pour les deux pays, inexistants au cours des deux dernières années. Désormais, une pleine collaboration en matière de sécurité est promise, faisant de cet accord de sécurité l’une des réalisations les plus importantes pour les deux pays dans cette nouvelle ère qui s’approche après la visite du président espagnol.

    Ceuta, en raison de sa situation géographique, nécessite des niveaux de sécurité particuliers, c’est pourquoi le président et le ministre des Affaires étrangères ont eu un impact détaillé sur le volet sécuritaire contenu dans les accords conclus.

    Indépendamment de tout cela, les citoyens marocains vivent avec une joie insolite l’annonce de la réouverture des frontières d’El Tarajal et de Bab Sebta, non pas parce qu’ils veulent accéder à la ville dès son ouverture, mais parce qu’ils se sont sentis libérés de ce sentiment que s’était installé en lui-même sous la forme d’un amour entravé.

    Non loin de cette situation, des milliers et des milliers de personnes de Ceuta souffrent de la même situation, mais en sens inverse, car elles aspirent à leurs visites au Maroc, familiales, touristiques, commerciales, etc. C’est donc un sentiment et une clameur qui depuis deux ans sont restés dans une impasse silencieuse, mais toujours vivants et passionnément convaincus que les deux sentiments sont complémentaires, ainsi que nécessaires pour composer un quartier basé sur la confiance et le respect mutuels.

    La visite de Sánchez a – extraordinairement – renforcé la sensibilité des citoyens marocains envers l’Espagne et les Espagnols, augmentant considérablement leur affection envers eux. Sánchez a rendu ce Ramadan plus doux pour tout le monde.

    A Ceuta, cependant, les choses sont vécues différemment. Les politiciens ont à peine parlé, faisant comme si ce n’était pas avec eux. Certains journaux numériques, dans leur façon particulière de lire et de comprendre les événements qui se déroulent, ont publié des informations sur les coutumes commerciales, un excès qui n’est pas pertinent et qui plonge dans la fragilité de certains médias lorsqu’il s’agit de peser et de mesurer les conséquences de son manque de vérité.

    Il est maintenant temps de parler des gens, de favoriser les liens, de promouvoir des actions visant à améliorer les conditions des quartiers, à les renforcer sous toutes leurs facettes, sans oublier l’objectif central : la stabilité et la confiance. Sans ces ingrédients, rien ne peut être fait dans des conditions de réalisme et d’équité. Le flux coule mieux s’il le fait sereinement.

    El Faro de Ceuta, 10/04/2022

    #Maroc #Espagne #Ceuta #Melilla

  • Le défi du Maroc est l’opportunité de la technologie israélienne

    Le défi du Maroc est l’opportunité de la technologie israélienne – Afrique, industrie high-tech,

    Comment l’industrie high-tech israélienne peut-elle devenir un acteur géopolitique primordial en Afrique?

    En mai prochain, des entrepreneurs et des investisseurs de l’industrie high-tech israélienne et marocaine participeront à une conférence unique en son genre à Casablanca, au Maroc. Bien que l’objectif officiel de la conférence soit la « promotion de la collaboration entre les industries des deux pays », comme cela sera évident pour tous les participants à la conférence, c’est l’industrie marocaine de haute technologie qui cherche à attirer les investissements internationaux dans ce domaine. secteur en difficulté, et ses dirigeants sont ceux qui espèrent apprendre des entrepreneurs israéliens comment y parvenir. Mais l’industrie high-tech israélienne peut-elle jouer un rôle dans ce processus géopolitique ? Peut-elle prendre sous son égide l’industrie marocaine de haute technologie et aussi des gains nets pour elle-même dans le processus ?

    Dans un premier temps, bien sûr, la combinaison des mots «industrie» et «haute technologie» dans le contexte du Maroc peut, au premier abord, sembler un peu prétentieuse étant donné que nous avons affaire à un pays d’Afrique du Nord dans lequel les start-ups n’ont levé que (environ…) 29 millions de dollars en 2021. Cependant, étant donné qu’en 2020, 11,2 dollars ont été levés au Maroc et qu’en 2019, les start-up technologiques marocaines ont levé 617 000 dollars, on peut certainement dire que « l’industrie marocaine de haute technologie affiche une croissance impressionnante. » Si l’on considère également que le nombre de start-ups technologiques qui ont réussi à obtenir un financement est passé de deux en 2019 à 15 en 2021, le tableau devient encore plus clair : il semble qu’il y ait ici une opportunité. La scène marocaine des start-up montre des signes prometteurs de développement et de croissance. Néanmoins, Les start-up marocaines sont encore en retard par rapport à leurs homologues africaines pour attirer l’attention des investisseurs. Même l’Egypte a réussi à lever 100 millions de dollars pour ses start-up technologiques.

    Alors qu’est-ce qui empêche la haute technologie marocaine de s’épanouir ? Un rapport de TechCabal, une plateforme d’information et de recherche axée sur les industries technologiques en Afrique, publié en janvier de cette année, a analysé les facteurs qui posent des difficultés à la haute technologie marocaine. Voici les points saillants du rapport :

    Obstacles bureaucratiques : Malgré des efforts continus pour rationaliser les formalités administratives pour les start-ups au Maroc, les procédures restent difficiles et lourdes et affectent donc la capacité des jeunes entreprises à se développer et à mener des activités. Même obtenir l’accès à des services mondiaux tels que les notifications Google et Facebook n’est pas facile. Ainsi, par exemple, les start-up sont tenues de payer des taxes spéciales ou de déposer des demandes d’agrément spéciales si elles cherchent à accéder à des services situés en dehors de leurs marchés immédiats.

    Relations complexes entre pays voisins :Selon le rapport, les pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye) maintiennent entre eux une politique de fermeture des frontières qui restreint le commerce intrarégional, notamment entre le Maroc et l’Algérie. En raison d’une culture de commerce intrarégional hostile, les start-up régionales ont du mal à se développer et à se développer dans cette zone géographique. Ainsi, par exemple, lorsque Chari, une entreprise marocaine qui propose des services de commande et de livraison en ligne à partir de petites entreprises, a souhaité s’étendre en Tunisie, elle a d’abord dû créer une nouvelle société sans aucun lien commercial – autre qu’un nom commun et un modèle d’opérations – avec sa maison mère marocaine. Les relations d’Israël avec l’Europe et les États-Unis permettent aux entreprises de se développer sur d’autres marchés sans tracas. En revanche, en Afrique,

    Manque de confiance de la part de l’industrie traditionnelle : Contrairement à l’Occident, où il est courant de voir des banques traditionnelles qui soutiennent les entreprises fintech ainsi que des entreprises alimentaires qui investissent dans des entreprises de la foodtech, en Afrique du Nord, ce n’est tout simplement pas accepté. Les grandes entreprises locales ne font pas confiance aux start-ups car elles craignent la facilité avec laquelle elles peuvent se replier (entre autres conséquences fréquentes). Un jour, vous avez du travail et le lendemain, vous n’en avez pas. Et, si les investisseurs locaux ne sont pas prêts à investir dans une entreprise qui n’a pas de partenaires locaux, que diront les investisseurs étrangers ? Selon les auteurs du rapport, « c’est un cercle vicieux qui met les start-up dans une situation très difficile car il semble que tout soit mis en place pour les tuer ».

    Manque d’innovation fintech : Parmi les quatre plus grands centres technologiques, la fintech est celle qui attire le plus de financements au Nigeria, au Kenya, en Afrique du Sud et en Égypte. Cependant, plus nous voyageons vers l’ouest, plus il devient clair que la fintech existe à peine. Selon le rapport, à ce jour, il n’existe pas de solutions fintech au Maroc (comme en Algérie), même si les investisseurs locaux et étrangers sont considérés comme très actifs dans le domaine, notamment en Afrique.

    Barrière linguistique : Comme d’autres pays d’Afrique du Nord, le Maroc fait partie de l’Afrique francophone (locuteurs du dialecte africain du français). Parce que la plupart des investisseurs étrangers sont anglophones, trouver des investisseurs pour les start-ups qui parlent franco-africain devient d’autant plus difficile.Comment la haute technologie israélienne peut-elle bénéficier de son homologue marocain ?

    D’abord par son offre de main-d’œuvre qualifiée.

    Le Maroc peut fournir à la haute technologie locale la ressource dont elle est la plus déficiente. Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (l’organisation faîtière qui représente 90 000 entreprises marocaines) a déclaré au cours de la première délégation commerciale du Maroc en Israël à la mi-mars, que le Maroc regorge d’ingénieurs diplômés des universités locales, dont certains sont également diplômés d’universités européennes. Les représentants de la délégation ont expliqué qu’étant donné que l’industrie marocaine locale est encore assez petite, la possibilité d’employer des ingénieurs marocains dans des entreprises israéliennes semble être une solution qui servirait les intérêts des deux parties. En même temps, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le lancement d’un programme de formation technologique conjoint pour les étudiants de l’Université d’ingénierie du Maroc et de l’Université Reichman. Si les entreprises israéliennes ont compris comment employer des ingénieurs ukrainiens, le modèle du travail à distance semble plus pertinent que jamais pour les travailleurs de haute technologie et les ingénieurs marocains également.

    Deuxièmement, le Maroc offre un écosystème d’affaires favorable et un pont vers l’Afrique.Déjà en 2013, le Maroc a mis en place un parc dédié à la haute technologie à Casablanca qui abrite plus d’une centaine d’entreprises multinationales. Parallèlement, des géants de la technologie tels que Microsoft, Oracle, Cisco, Google et Meta ont déjà établi des bureaux à Rabat, la capitale du Maroc. Pourquoi ont-ils fait ça? Sans aucun doute, l’accès à du personnel de qualité à des prix attractifs a joué son rôle. Dans le même temps, selon l’indice Doing Business 2020 de l’ONU, le Maroc est mieux classé qu’Israël (à la 43e place) pour l’ouverture d’entreprises, et il ne faut que neuf jours pour ouvrir une nouvelle entreprise au Maroc. Les entreprises israéliennes peuvent facilement créer une succursale, participer au nouvel écosystème international qui se dessine au Maroc et, à travers lui, approfondir leur pénétration de marchés supplémentaires en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest et centrale.

    Troisièmement, des incitations fiscales pour les investisseurs étrangers. Les sociétés qui se sont établies dans la zone de libre-échange bénéficient, entre autres incitations, d’une exonération fiscale totale pendant leurs cinq premières années, et ces sociétés ont également droit à un taux d’imposition réduit pendant les 20 années suivantes. De même, les impôts qui s’appliquent aux dividendes versés aux actionnaires étrangers ne sont pas retenus à la source.

    Quatrièmement, l’opportunité pour le Maroc découlant de l’invasion russe de l’Ukraine. Parce qu’il importe déjà 90% de ses besoins énergétiques, le Maroc est exposé et extrêmement vulnérable vis-à-vis de ses besoins en carburant. Actuellement, au plus fort du conflit en Ukraine, les Marocains sont confrontés à des prix du diesel de 1,14 $ le litre et de l’essence qui dépasse 1,32 $ le litre (après des années où le prix de l’essence est resté sous la barre du 1 dollar). Bien qu’aujourd’hui 37% de la consommation électrique du pays proviennent des énergies renouvelables, la poursuite de la guerre et des sanctions contre la Russie se traduira par une hausse des prix du carburant et de l’électricité. Tout cela signifie clairement que le Maroc est vulnérable et particulièrement exposé aux prix du pétrole et du charbon et a donc un besoin urgent de solutions d’énergie renouvelable. Plus que quelques entreprises israéliennes trouveront cette nouvelle bienvenue. Coïncidence ou non, au début du mois de mars dernier, le groupe israélien Marom.

    En conclusion, les industries et les investissements israéliens de haute technologie peuvent jouer un rôle géopolitique stratégique en donnant un contexte réel aux accords d’Abraham entre Israël et le Maroc. Qu’il s’agisse de transfert de savoir-faire et de capacités, d’emploi d’ingénieurs ou d’investissements dans des entreprises marocaines, la normalisation des relations diplomatiques avec le Maroc présente des opportunités commerciales exceptionnelles. Serons-nous prêts à relever le défi ?

    Dana Firon, associé de M. Firon & Co., dirige le partenariat international FIRON-UGGC, avec des succursales actives en France, au Maroc et en Afrique de l’Ouest.

    Calcalistech, 10/04/2022

    #Maroc #Israël #Industrie #Technologie

  • Maroc-Israël: Nouvelle coopération dans le secteur de la construction

    Maroc-Israël: Nouvelle coopération dans le secteur de la construction

    Maroc-Israël: Nouvelle coopération dans le secteur de la construction – Fédération des travailleurs de la construction et du bois d’Israël, Isaac Moyal,

    Les syndicats de ce secteur sont impliqués dans des discussions visant à envoyer des travailleurs marocains dans le pays hébreu en raison de l’intérêt qu’ils suscitent.

    Le Maroc et Israël sont de nouveau engagés dans des accords qui témoignent des bonnes relations entre les deux nations. Les territoires seraient en train de conclure de nouveaux accords dans le secteur de la construction. Il semble que le pays hébreu s’intéresse aux travailleurs de cette industrie marocaine pour plusieurs raisons.

    Selon le quotidien Kech24, la Fédération des travailleurs de la construction et du bois d’Israël serait en pourparlers avec les autorités marocaines pour rendre possible ce nouvel accord. Isaac Moyal, président de l’organisation, est en charge du dossier, qu’il met tout son intérêt à concrétiser.

    Israël réfléchit aux professionnels qu’il souhaite attirer sur son territoire. Selon les médias, l’organisation souhaite attirer des plâtriers. Les plâtriers sont l’un des principaux centres d’intérêt d’Israël, mais il ne cherche pas n’importe qui, il essaie de trouver des artisans spécialisés dans la gravure sur plâtre.

    Moyal tente les autorités marocaines avec une série de forfaits pour inciter les travailleurs à se rendre en Israël et à envisager cette opportunité. Le syndicat a annoncé qu’il verserait à ces professionnels de la construction des salaires compris entre 20 000 et 30 000 dirhams par mois. En outre, ils bénéficieront d’un hébergement gratuit et d’indemnités de déplacement afin de rendre leur séjour aussi confortable que possible dans une région qui leur est inconnue.

    Bien que tous les signes indiquent que l’accord sur le secteur de la construction va se concrétiser, un certain nombre d’obstacles ont bloqué le processus. En effet, Israël n’a pas encore pris position sur la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Malgré cette question, un accord devrait être conclu suite aux négociations conclues lors du sommet du Néguev et à l’acceptation par Israël du changement de position de l’Espagne sur cette question.

    Au cours de ce sommet, Nasser Bourita, ministre marocain des affaires étrangères, a commenté les bonnes relations entre les deux pays. Par la suite, le ministre a déclaré à la presse qu’il espérait que la prochaine conférence se tiendrait dans un autre désert, faisant référence au territoire sahraoui.

    La coopération entre les deux territoires se poursuit sans relâche, et de plus en plus d’accords sont conclus pour améliorer les relations bilatérales entre les deux territoires. Le Maroc et Israël ont relancé leurs relations diplomatiques en décembre 2020. Les deux nations, ainsi que d’autres partenaires du traité, ont signé les Accords d’Abraham, dans lesquels elles se sont engagées à renouer le dialogue et à convenir de nouveaux traités pour le renforcement économique.

    Ce traité a été supervisé sous l’administration de l’ancien président américain Donald Trump. Il a fait en sorte que tous ces territoires commencent à tisser des liens et à renforcer la situation dans laquelle ils se trouvent. Deux ans après la signature, les perspectives semblent de plus en plus sereines.

    Depuis, le Maroc et Israël ont vécu l’un de leurs meilleurs moments dans le rétablissement de leurs relations. Les deux nations ont participé à la signature de nombreux accords pour une plus grande coopération économique. Notamment des négociations sur les équipements militaires, dans lesquelles le pays alaouite a montré son intérêt pour l’armement israélien. C’est ainsi qu’a été réalisé le transfert de matériels qui améliorent en tous points le système de défense marocain.

    Un autre des domaines dans lesquels ils ont le plus collaboré est lié à l’économie. Depuis 2020, les diplomates des deux territoires se sont rendus l’un chez l’autre pour conclure des accords importants, respectivement. L’un des derniers plans mis en œuvre est la promotion du tourisme entre les deux zones. Israël et le Maroc prévoient de parrainer les deux destinations comme une opportunité pour leurs citoyens de voyager et de passer un séjour joyeux et sûr.

    Jorge Ortiz

    Atalayar, 10/04/2022

  • Maroc: Censure numérique et entrave à l’accès à l’information

    Maroc: Censure numérique et entrave à l’accès à l’information

    Maroc: Censure numérique et entrave à l’accès à l’information – Omar Radi, espionnage, vol, Transparency International, pressions, harcèlement,

    Le téléphone du journaliste d’investigation marocain Omar Radi a été piraté à l’aide du logiciel espion Pegasus en juin 2020, après qu’il eut révélé le scandale des « serviteurs de l’État ». Radi avait révélé que près de 100 fonctionnaires marocains avaient acquis des propriétés résidentielles sur des terrains de l’État à une fraction de leur coût réel. En mars de cette année, Radi a été condamné à six ans de prison pour « espionnage » et « viol ».

    Avant la condamnation, et quelques jours seulement après que Radi a publié ses conclusions sur le scandale, le site Web du cadastre du gouvernement, où Radi a obtenu ses informations, a été fermé. Le site a été relancé par la suite, mais avec de nouvelles restrictions au droit d’accès aux dossiers du cadastre, directement ou par l’intermédiaire du site, puisque seuls les propriétaires ou les personnes légalement autorisées peuvent désormais obtenir des informations et des données.

    Restrictions au droit d’accès à l’information

    Les autorités marocaines contrôlent les informations publiées et diffusées sur les différents ministères et administrations publiques. Selon Ahmed Bernoussi, secrétaire général de Transparency International Maroc, les autorités « refusent délibérément de publier ces informations sur les sites officiels du gouvernement afin de dissimuler toute piste liée aux détournements de fonds et à la corruption dans certains secteurs gouvernementaux. »

    La loi marocaine sur le droit d’accès à l’information a été publiée en février 2018 et est entrée en vigueur en mars 2020. Cependant, Bernoussi a déclaré au SMEX que cette loi présente des « défauts fondamentaux » pour plusieurs raisons, principalement « les restrictions injustifiées de l’article 7, qui excluent « toute information liée à la défense nationale ou à la sécurité intérieure et extérieure de l’État. »

    Il a expliqué que « ce dernier point peut être interprété par le gouvernement en fonction de ses intérêts et de ses caprices ». De plus, l’article 29 permet de poursuivre pénalement toute personne qui utilise ou réutilise des informations officielles pour ‘porter atteinte à l’intérêt public’ ».

    Malgré les nombreuses restrictions, la loi sur le droit d’accès à l’information « n’est pas appliquée, même avec ses inconvénients », selon Bernoussi. Par exemple, l’article 10 exige que toutes les institutions gouvernementales publient les informations en leur possession – à l’exception de celles mentionnées dans la section « exceptions » – via toutes les plateformes de diffusion électronique.

    Cependant, plusieurs institutions ne respectent pas cette exigence, comme le ministère de la Santé, qui n’a publié aucune information sur son site web concernant les contrats publics qu’il avait signés avec des entreprises privées pendant les mesures d’urgence COVID-19. Cela a incité Transparency International et l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à porter plainte contre le ministère de la Santé.

    D’autres institutions gouvernementales ne disposent pas de sites web, comme le ministère de l’Intérieur, qui n’exploite un site web que pour l’une de ses filiales, la Direction générale des collectivités territoriales.

    Le dilemme de l’accès à l’information et de la liberté d’expression
    Les exceptions et les restrictions imposées par la loi sur l’accès à l’information ne sont pas les seules obstructions auxquelles sont confrontés les journalistes et les chercheurs, car nombre d’entre eux « ne disposent pas de l’expertise technique nécessaire pour accéder aux informations et aux données disponibles en ligne, car cela nécessite des recherches intensives », selon le journaliste et expert en datajournalisme Salaheddine Lemaizi. Dans une interview accordée à SMEX, Lemaizi a déclaré que « l’autocensure joue un rôle crucial en empêchant de nombreux journalistes d’approfondir des sujets liés aux secteurs sécuritaire et militaire et de remettre en question le régime royal. »

    Mohamed El-Aouni, ancien coordinateur du Réseau marocain pour le droit d’accès à l’information et actuel président de l’Organisation pour la liberté des médias et de l’expression, estime que l’exercice du « droit d’accès à l’information dépend essentiellement de la liberté d’opinion et d’expression. »

    Afin d’éviter une confrontation avec les autorités, El-Aouni explique que « les journalistes ou les auteurs peuvent s’abstenir de publier certaines des informations sensibles dont ils disposent, liées à des questions politiques. » Malheureusement, de nombreux journalistes au Maroc craignent de faire l’objet de pressions et de harcèlement, qui pourraient aboutir à des poursuites judiciaires ou à l’emprisonnement.

    Selon Bernoussi, le véritable respect de la liberté d’opinion, d’expression et de la presse est ce qui garantit véritablement le droit d’accès à l’information, « ce qui n’est pas le cas au Maroc. » Alors que les autorités marocaines prétendent respecter la loi sur l’accès à l’information, « elles détiennent également des journalistes qui révèlent la corruption politique et économique et poursuivent certains d’entre eux en justice pour créer un environnement d’intimidation. »

    Des journalistes accusés de publier des « informations exactes »

    En décembre 2019, la Cour d’appel de Rabat a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis et infligé une amende de 10 000 dirhams (environ 1 000 USD) pour publication d’ »informations exactes » à l’encontre de quatre journalistes qui avaient publié des extraits d’un rapport ayant fait l’objet d’une fuite de la Commission d’enquête de la Chambre des conseillers sur la faillite de la Caisse marocaine de retraite.

    Un incident similaire s’est produit lorsque le journal Akhbar Alyoum, qui n’est plus en circulation, a publié un rapport le 13 juin 2012, révélant des primes financières illégales accordées par l’ancien ministre des Finances Salaheddine Mezouar à Noureddine Bensouda, trésorier général du Royaume. Plutôt que d’ouvrir une enquête administrative ou judiciaire sur les bonus illégaux découverts par le journal, la justice a accusé deux employés du ministère des Finances de « fuite de documents ». Le tribunal a acquitté l’un d’entre eux et prononcé une peine de deux mois de prison avec sursis à l’encontre de l’autre.

    Les organisations de la société civile demandent toujours la levée des restrictions imposées au droit d’accès à l’information, en appelant à la promulgation d’une nouvelle loi. Pendant ce temps, les journalistes, les blogueurs et les lanceurs d’alerte continuent de contester les restrictions qui limitent leur droit d’accéder à l’information et de dénoncer la corruption, malgré les difficultés et les risques auxquels ils sont confrontés, notamment les poursuites judiciaires et l’emprisonnement.

    Selon El-Aouni, cependant, la corruption politique, économique et administrative rampante au Maroc finira par succomber à « la persistance des citoyens et des journalistes à revendiquer et à exercer leur droit d’accès à l’information, malgré le harcèlement et les intimidations auxquels ils peuvent être confrontés. »

    Des journalistes accusés de publier des « informations exactes »

    En décembre 2019, la Cour d’appel de Rabat a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis et infligé une amende de 10 000 dirhams (environ 1 000 USD) pour publication d’ »informations exactes » à l’encontre de quatre journalistes qui avaient publié des extraits d’un rapport ayant fait l’objet d’une fuite de la Commission d’enquête de la Chambre des conseillers sur la faillite de la Caisse marocaine de retraite.

    Un incident similaire s’est produit lorsque le journal Akhbar Alyoum, qui n’est plus en circulation, a publié un rapport le 13 juin 2012, révélant des primes financières illégales accordées par l’ancien ministre des Finances Salaheddine Mezouar à Noureddine Bensouda, trésorier général du Royaume. Plutôt que d’ouvrir une enquête administrative ou judiciaire sur les bonus illégaux découverts par le journal, la justice a accusé deux employés du ministère des Finances de « fuite de documents ». Le tribunal a acquitté l’un d’entre eux et prononcé une peine de deux mois de prison avec sursis à l’encontre de l’autre.

    Les organisations de la société civile demandent toujours la levée des restrictions imposées au droit d’accès à l’information, en appelant à la promulgation d’une nouvelle loi. Pendant ce temps, les journalistes, les blogueurs et les lanceurs d’alerte continuent de contester les restrictions qui limitent leur droit d’accéder à l’information et de dénoncer la corruption, malgré les difficultés et les risques auxquels ils sont confrontés, notamment les poursuites judiciaires et l’emprisonnement.

    Selon El-Aouni, cependant, la corruption politique, économique et administrative rampante au Maroc finira par succomber à « la persistance des citoyens et des journalistes à revendiquer et à exercer leur droit d’accès à l’information, malgré le harcèlement et les intimidations auxquels ils peuvent être confrontés. »

    SMEX, 05/04/2022

    #Maroc #Presse #Journalistes #OmarRadi

  • Maroc: Le luxurieux hôtel du roi Selman

    Maroc: Le luxurieux hôtel du roi Selman

    Maroc: Le luxurieux hôtel du roi Selman – Tourisme, luxe, jet-set, art équestre, chevaux, chevaux pur-sang arabes,

    Maroc: L’art équestre vivant à l’hôtel de luxe Selman de Marrakech

    De nombreux hôtels intègrent la nature dans leurs offres, mais très peu peuvent rivaliser avec ce que le Selman Marrakech possède sur son terrain. Le célèbre hôtel de luxe marocain abrite l’une des plus belles créations de la nature, les chevaux pur-sang arabes.

    Dans ce cadre intemporel, chaque instant est sublimé par la présence de sublimes chevaux pur-sang arabes, symboles de la grandeur d’une civilisation, qui invitent chaque hôte à s’imprégner d’une culture unique.

    Originaires d’Arabie Saoudite, les pur-sang arabes ont été introduits au Maroc au VIIe siècle. Le programme d’élevage privé de Selman est unique, et de nombreux chevaux ont remporté des prix internationaux prestigieux.

    L’hôtel collabore avec l’école d’arts équestres de Marrakech pour offrir une expérience de dressage et de liberté aux étudiants et la participation à des spectacles équestres dans les jardins de l’hôtel.

    L’école a été fondée pour promouvoir les diverses utilisations des races berbère et arabo-berbère, le cheval emblématique du Maroc, et former les jeunes Marocains aux disciplines du dressage classique, de la voltige et du liberty.

    Les clients peuvent visiter les magnifiques écuries conçues par Jacques Garcia, et les palefreniers prennent plaisir à montrer les magnifiques chevaux dans le parc de l’hôtel. Pendant leur séjour, les clients auront également la chance d’assister à l’entraînement de jeunes artistes.

    Luxurious magazine, 16 mars 2022

  • Maroc : Des femmes d’une espèce rare

    Maroc : Des femmes d’une espèce rare

    Maroc : Des femmes d’une espèce rare – Sahara Occidental, Front Polisario, sahraouis,

    Les Marocaines qui défient Mohamed VI : « Le Sahara appartient aux Sahraouis ».
    Trois jeunes femmes marocaines vivant en Espagne rompent leur silence et soutiennent publiquement les revendications des Sahraouis. « La chose la plus éthique serait de leur donner le référendum qu’ils demandent », explique l’un d’eux. Voici les fléchettes puissantes contre l’élite politique de Rabat et le roi Mohammed VI.

    Karima Ziali a pris d’assaut ses réseaux il y a quelques jours pour briser un tabou. Elle ne voulait pas rester silencieuse. Si elle l’avait fait entre les murs de son pays, cela lui aurait coûté deux décennies de prison, peut-être même la répudiation de son propre peuple. Karima est marocaine et est arrivée en Espagne à l’âge de 3 ans. Elle a aujourd’hui 35 ans. Peu après que le gouvernement espagnol ait rompu des décennies de consensus sur le conflit du Sahara occidental, elle a publiquement déclaré son soutien à l’indépendance des Sahraouis.

    « J’ai rarement pris une position politique. Mais cette fois, je ne peux pas m’en empêcher. Je suis un Espagnol d’origine marocaine et il m’est impossible de me voir représenté directement et indirectement sous une monarchie qui continue à évoluer dans le sens de la brutalité convenue avec l’État espagnol depuis plus de quarante ans. Si j’aime ma liberté, j’aime aussi la liberté des autres », a déclaré Karima dans un post sur Facebook et Instagram.

    Un cri plein de courage, contre les lignes rouges de la monarchie marocaine et les silences familiaux, qui a été repris par d’autres camarades marocains vivant en Espagne. Deux semaines après le revirement espagnol sur le Sahara, au milieu de la solitude parlementaire avec laquelle le PSOE a payé ce que beaucoup appellent une « trahison », El Independiente rassemble le témoignage de trois jeunes femmes marocaines qui ont accepté d’enterrer leur silence et de s’exprimer publiquement en faveur du peuple sahraoui.

    Briser un tabou
    « Au Maroc, c’est un sujet complètement tabou, dont on ne parle pas habituellement. J’ai décidé de m’exprimer parce que je voulais donner de la visibilité à un sujet qui n’est pas abordé par les Marocains, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays », explique Karima, qui vit à Grenade. Elle est la seule des trois à accepter d’apparaître avec nom et prénom, en montrant son visage, sans crainte de représailles ou des conséquences de l’omniprésente surveillance marocaine. « Je suis né au Maroc mais j’ai grandi en Catalogne. J’ai étudié la philosophie et l’anthropologie. J’ai compris que cela valait la peine de prendre position », murmure-t-il.

    La population sahraouie était divisée entre l’intérieur et les camps de réfugiés installés dans l’inhospitalière hamada algérienne près de Tindouf. Rabat a torpillé l’organisation du référendum d’autodétermination parrainé par les Nations unies et a présenté en 2007 un plan d’autonomie que le gouvernement de Pedro Sánchez a maintenant approuvé avec enthousiasme.

    « Ce qu’ils font au peuple sahraoui est vraiment barbare. Même si je suis originaire du Maroc, je ne vais pas me cacher ou défendre ce que fait mon pays, car il me semble que ce sont des actes atroces », répond Nur, le nom fictif d’une autre des jeunes femmes qui défie courageusement et publiquement le récit officiel de sa patrie. Nur vit dans le sud de l’Espagne depuis 23 ans. Elle est âgée de 29 ans. Elle se bat toujours pour obtenir la nationalité espagnole. Sa situation est particulièrement délicate. « Je sais que je prends un gros risque car mon passeport marocain a expiré. Mais je ne vais pas me taire », prévient-il.

    Contre Allah, le roi et le Sahara marocain

    Sa position sur le conflit sahraoui, radicalement opposée à celle du monarque et de l’establishment politique du pays voisin, n’est pas le seul amendement que Nur lance à ceux qui règnent et gouvernent de l’autre côté du détroit. « Je n’ai pas visité le Maroc depuis cinq ou six ans et je n’ai pas l’intention d’y aller. Je suis une lesbienne et une apostate de l’islam. Je dénonce tout ce que le Maroc fait aux Sahraouis parce que je trouve cela tout simplement horrible, dégradant et inhumain. Je le dirai en public pour le reste de ma vie jusqu’à ce que je sois réduit au silence.

    La biographie de Nur est une attaque en règle contre la triade qui maintient l’ordre à Rabat : Dieu, le roi et le Sahara marocain. C’est un coup précis porté à l’échafaudage qui maintient en place des décennies de propagande, de mensonges et de désinformation massive. Layla, la troisième jeune femme dans la mêlée, est également abonnée aux fléchettes. « Je suis une féministe et beaucoup de mes collègues sont des Sahraouis. J’ai appris ma position directement au contact de ces personnes. Il n’y a pas de manière éthique de prendre le parti du Maroc, aussi marocain que l’on soit », répond-elle.

    « Le mouton noir
    Dans son message, Layla n’a laissé personne sans tête. Elle était implacable : « Un gouvernement qui assassine, noie et maltraite son propre peuple est capable de l’inimaginable avec un gouvernement étranger. J’ai vu des vidéos, des viols de femmes, des photos, des témoignages qui m’empêchent de dormir la nuit. « Les terres pour ceux qui les habitent et les chérissent, les terres pour leur peuple. Vive le Sahara libre », a-t-il crié. « La chose la plus éthique serait de leur donner le référendum qu’ils demandent », a-t-elle déclaré lors de la conversation.

    Layla a atterri en Espagne alors qu’elle n’avait que quatre ans. Aujourd’hui, elle a 29 ans. « Je suis une apostate de l’islam. C’est un fait très important car le fait que je sois un apostat me donne aussi la force de prendre position sur le conflit sahraoui, parce qu’en fin de compte ils me fichent dans les réseaux. Si je ne peux pas revenir en arrière, quelle différence cela fait-il pour moi ? Son opinion n’est pas partagée au sein de sa famille. « La mienne est une famille pro-régime marocain », prévient-elle.

    « Je ne suis pas non plus un monarchiste. Je me considère comme un républicain. Vous voyez, je suis le mouton noir. C’est pourquoi je dis que je ne remettrai plus jamais les pieds au Maroc », souligne-t-elle en riant. Elle n’hésite pas à répondre à la question sur Mohammed VI : « Eh bien, je pense qu’ils sont très proches l’un de l’autre. Si vous copinez avec les États-Unis et Israël, il n’est qu’un autre génocidaire, et la seule chose qu’il fait est d’être plus gaucher que son père ».

    Les mots de Karima semblent plus retenus. « Tout Marocain moyen serait incapable de le définir comme un dictateur. Je veux dire, le roi est là parce que le peuple a besoin qu’il soit là aussi. Si vous voulez le définir comme un dictateur, alors la société a besoin d’un dictateur », affirme-t-elle. « C’est une population très démunie, dans un contexte encore assez rural, et il y a beaucoup d’analphabétisme. La situation s’est améliorée ces dernières années, mais la perception est toujours celle d’un monarque qui a encore tous les pouvoirs entre ses mains. Il devrait les lâcher afin d’avancer vers la démocratie », dit-il.

    Dans le domaine des gags
    Ses déclarations révolutionnaires n’ont jamais été entendues dans l’enceinte de Mohammed VI, où règnent la censure et la répression. Selon l’index de Reporters sans frontières, Rabat est classé 135e sur 180 pays. L’organisation cite parmi ses gags le harcèlement judiciaire continu des journalistes qui défient les longues et épaisses lignes rouges. Karima admet que, comme les deux collègues qui ont accepté de parler à ce journal, ils sont « une île ».

    « On a le sentiment que sur la question sahraouie, les Marocains reculent et laissent tout entre les mains des politiques. En tant que société, nous avons aussi quelque chose à dire », souligne-t-il. Et, pour preuve, tous les soutiens qu’il a reçus ces jours-ci sur les réseaux sociaux proviennent de la péninsule. « Ils sont espagnols ou d’origine sahraouie. Jusqu’à présent, aucun d’entre eux n’est ouvertement marocain », confirme-t-il.

    Karima garde un certain espoir que « son grain de sable » contribuera à un changement, comme les dunes qui changent de place et se déplacent dans l’immensité du désert. « Peut-être que c’est un geste qui peut faire que tout le monde commence à se demander pourquoi nous, les Marocains, ne parlons pas de ça », murmure-t-elle. Il s’inquiète du silence qui, à huis clos, entoure l’avenir de l’ancienne colonie, de la présence omniprésente et moyenâgeuse du monarque et de la dalle de la religion. « Ils sont imbriqués et tissés dans la tradition et il est difficile de les remettre en question ou simplement d’ouvrir une réflexion sur leur rôle », dit-il.

    « Sur la religion, il faut trouver une sphère privée où chacun peut trouver son lieu intime pour la pratiquer. Je ne pense pas que la religion dans la sphère publique ou politique soit viable si nous voulons progresser vers la démocratie », prescrit-il. « Et à propos du roi, la vérité est qu’au début de son règne, il semblait que les choses allaient beaucoup changer, mais ces dernières années, il y a eu plusieurs revers.

    Le type de club que le revirement de l’Espagne a provoqué ces dernières semaines est composé exclusivement de femmes marocaines vivant en Espagne. Il n’y a aucune trace d’hommes. « Nous sommes les plus courageux, ceux qui ressentent le plus l’oppression. J’imagine que cela a aussi à voir avec le fait que les femmes sahraouies sont très féministes et très actives dans la lutte pour leurs droits », souligne Layla. « Les hommes ne sont pas là. Je ne trouve pas d’autre explication que l’hypocrisie. Ils sont les premiers à brandir le drapeau de l’islam et les premiers à enfreindre ses commandements », dit-elle.

    « Un pays désireux de se libérer

    Casser le moule, quitter le giron, a son prix. « J’ai perdu les deux seuls Marocains qui me restaient dans les réseaux. Ils ont toléré mon discours athée et féministe, mais ils n’ont pas supporté ma position sur le Sahara », dit-elle.

    El Independiente, 02/04/2022

  • Le Maroc, sponsor attitré du crime transfrontalier au Sahel

    Le Maroc, sponsor attitré du crime transfrontalier au Sahel

    Le Maroc, sponsor attitré du crime transfrontalier au Sahel – Algérie, Mali, Sahel, Niger, Tchad, Burkina Faso,

    Narcotrafic et terrorisme: Au bord de la faillite économique, le makhzen sponsor attitré du crime transfrontalier
    Aux prises avec une incertitude interne qui secoue ses frêles structures, le makhzen en déperdition économique établie s’investit à faire de l’Algérie, une cible à déstabiliser, par excellence. Il mobilise pour ce faire le diable et ses alliés pour torpiller tout ce que la diplomatie algérienne a réussi, contre vents et marées à bâtir, notamment au Mali.

    La voix et l’influence de l’Algérie qui signe par la paix son grand retour sur la scène internationale notamment continentale auront surpris aussi bien le Maroc que ses nouveaux partenaires choisis pour la circonstance dans un but tout avoué qui vise à livrer l’Afrique au pire ennemi des causes justes. Le Maroc ne s’embarrasse plus de s’associer aux vils criminels classés et aux narcotrafiquants dont il soustraite les activités et qu’il utilise comme agents de déstabilisation de la région moyennant refuge et couverture. Le jeu trouble du makhzen se précise et prend la forme d’un vaste réseau de narcotrafic entretenu par ses services.

    En proie à de graves ennuis économiques qui annoncent inéluctablement un état de cessation de paiement d’ici quelques mois, avec une lourde dette atteignant les 90 milliards de dollars, le Maroc peine à trouver d’alternative et se hasarde davantage dans une politique suicidaire.

    Économie en sursis, grogne sociale, pénuries et inflation, chômage et montée en puissance de la colère populaire doublement alimentée par la cherté de la vie et l’alliance avec l’Etat sioniste, le pays traverse un malaise sur tous les fronts. La facture d’importation de l’énergie explose à plus de 19 milliards de dollars alors que celle des céréales dépasse les 2 milliards en ces temps de sécheresse. Climatique et financière.

    Ce sont les organisations marocaines elles mêmes qui tirent la sonnette d’alarme à l’instar des professionnels du tourisme qui évoquent quelques 16 milliards de dollars de manque à gagner et des dégâts inédits dans ce secteur jadis source de revenus. La courbe du danger s’accélère au gré d’une faillite économique incontournable. Pour autant le makhzen n’a pu se résoudre à tenter de trouver réponses à cette situation. Il persiste à jouer avec le feu et s’embourber dans un terrain dangereux en tentant de jouer l’embrasement et l’instabilité dans le Sahel.

    Du Mali au Niger, du Tchad au Burkina Faso et la Libye, la main complice et souvent active laisse des empreintes sans failles dans une vaste opération de déstabilisation de la région en réponse à des desseins bien conçus dans les labos des services obscurs d’un makhzen désormais aux abois. L’implication des services du renseignement du makhzen dans la promotion du narcotrafic et son corollaire le terrorisme a été largement mise en évidence par les faits.

    Investis pleinement dans le trafic de drogue ainsi que le blanchiment d’argent lié aux activités terroristes, les services marocains ont montré le vrai visage de cette politique qui prône la déstabilisation au Sahel en allant jusqu’à offrir refuge et repli aux terroristes notoires de la région. Il ne passe plus un jour sans voir les services de sécurité algériens intercepter des quantités de drogue qui se comptent en centaines de kilos émanant du Maroc. Des tentatives répétées d’empoisonnement à travers des opérations à grande échelle auxquelles s’adonnent des trafiquants de drogue activant pour le compte du voisin de l’ouest.

    L’implication des services marocains et la bénédiction du makhzen ont été maintes fois démontrées par les forces de sécurité algériennes qui n’ont eu de cesse de déjouer ce vaste plan à l’évidence tout réfléchi. Et le makhzen qui persiste à nier sa pleine responsabilité par la voix officielle de ses représentants notamment lors de la récente sortie du chef de la police. D’aucuns auront compris le fond caché de cette stratégie qui consiste à inonder le voisin en drogue, entretenir les terroristes et les engager à semer les troubles et l’insécurité notamment dans le nord du Mali . Là où la France a échoué et s’est vue chasser par une prise de conscience locale qui a saisi le sens des enjeux. Finis les faux prétextes de la lutte contre le terrorisme , artifice dépassé qui offrait aux Français le mobile politique pour inscrire sa présence militaire dans ce tableau aujourd’hui dévoilé.

    Les Maliens dans un sursaut inédit ont compris que le salut tant attendu ne pouvait provenir de cette intervention autrement intéressée d’une France plus portée par le gain et la domination que par un autre enjeu. Les chaînes de télévision françaises payeront d’ailleurs le prix de leur désinformation et le traitement orienté des Fake news qu’elles diffusaient. Les Maliens rejetteront au final tout ce qui pouvait provenir de cette France devenue persona non grata. L’échec est total pour la puissance française. En revanche le makhzen de son côté compte sur une vision plus large. Celle qui le pousse à recourir aux services des narcotrafiquants et des terroristes de la région qu’il mobilise afin de faire régner l’insécurité au nord Mali et provoquer le retour du chaos dans la région.

    Le plan du makhzen vise à provoquer l’effervescence et à semer les troubles sur une échelle plus vaste qui englobe le Tchad, Niger , Mali, libye et le Burkina Faso afin de justifier l’intervention de forces étrangères notamment françaises d’une part et de permettre politiquement de frayer un chemin en faveur d’Israël dans l’organisation africaine. Sinon comment expliquer la présence paisible au Maroc qui héberge le dénommé Cherif Ould Tahar ce narcotrafiquant notoire qui fait l’objet d’une recherche active par Interpol et des autorités américaines ?

    Détenant la double nationalité algéro-malienne, ce personnage est connu pour son implication dans le terrorisme et la contrebande également, lui qui loue ses services aux plus offrants. Il est réputé agent à la solde du makhzen qui lui offre refuge et sécurité en contre partie des actions qu’il mène dans la déstabilisation du Mali et de la région. Le makhzen ne s’arrête pas là puisque sa vision diabolique consiste à soutenir ces terroristes notoires en les aidant à gagner les institutions officielles de leurs pays. À l’image de Ghoumnar Boudika que le makhzen a sponsorisé via ses services secrets pour en faire un élu du sénat au Niger. La démarche repose sur l’infiltration de ces pays et le makhzen espère ainsi placer ses hommes dans ces structures officielles et parvenir par la suite à s’en servir comme moyen de pression et de contrôle sur ces gouvernements. L’objectif étant d’avoir la main mise sur la décision politique dans ces pays. C’est dire que le makhzen voit loin. Beaucoup plus loin que le danger qui le guette sur son propre territoire….

    Karim Alem

    Le Jour d’Algérie, 25/03/2022

    #Maroc #Algérie #Mali #Sahel #Tchad #Niger #BurkinaFaso #Barkhane #Terrorisme