Catégorie : Maroc

  • Reprise imminente du trafic maritime entre le Maroc et l’Espagne?

    Reprise imminente du trafic maritime entre le Maroc et l’Espagne?

    Reprise imminente du trafic maritime entre le Maroc et l’Espagne? – Sahara Occidental, autonomie, Ceuta, Melilla,

    Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, prévoit la réouverture imminente de la frontière avec le Maroc et la reprise du trafic maritime entre les deux pays.

    Selon la presse espagnole, la position de Madrid pour soutenir l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara marocain a été favorable à une reprise normale du trafic passagers entre les deux pays.

    Des discussions sont en cours entre les deux gouvernements pour rétablir les liaisons maritimes ainsi que la réouverture du passage Sebta et Mellilia, ajoutent les mêmes sources. Selon les prévisions, cette réouverture est prévue à la fin du mois de ramadan et concernera dans un premier temps les personnes ayant un contrat de travail.

    Les deux ports de l’Autorité portuaire de la baie d’Algésiras préparent depuis des semaines le retour de l’opération Marhaba, dont les dates pourraient être connues sous peu.

    Le Maroc a suspendu le trafic de passagers avec l’Espagne par mesure de précaution en raison de la pandémie de coronavirus le 12 mars 2020.

    Le lendemain, il annonce la fermeture des frontières de Sebta et Melilla. Quelques mois plus tard, l’opération Marhaba est annulée et l’année suivante elle exclut les ports espagnols, dont Algésiras et Tarifa.

    Tout cela, alors que l’incidence de la pandémie a fluctué et que la crise diplomatique s’est aggravée en raison de l’accueil en Espagne du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, et du refus du gouvernement de reconnaître la souveraineté du Sahara.

    Début février, le gouvernement marocain a décidé de maintenir fermé le trafic maritime de passagers malgré la réouverture de son espace aérien.

    Morocco latest news, 23/03/2022

    #Maroc #Espagne #SaharaOccidental #Ceuta #Melilla #TraficMaritime

  • France-Algérie : Manœuvre imprudente de Paris

    France-Algérie : Manœuvre imprudente de Paris

    France-Algérie : Manœuvre imprudente de Paris – Maroc, Exercices militaires franco-marocains, Chergui 2022, Errachidia, FAR,

    Exercices militaires franco-marocains dans l’est du royaume alaouite – Manœuvre imprudente de Paris – Comment expliquer ce genre d’opération inopportune à un moment où Alger et Rabat sont en situation de quasi-guerre froide?

    Les armées française et marocaine ont effectué des manœuvres dans l’est du royaume à quelque 600 kilomètres des frontières algériennes. Annoncés récemment par voie de communiqué par les Forces armées royales, ces exercices d’ampleur ont eu comme théâtre d’opération, la nouvelle région militaire, frontalière de l’Algérie, instituée par Rabat tout en assumant des visées belliqueuses. Le ton du communiqué annonçant la création de cette région militaire insinuait une probable escalade entre les deux pays. L’absence de toute réaction d’Alger a rendu la démarche marocaine presque insignifiante, n’était-ce ces dernières manœuvres franco-marocaines. Celles-ci qui ont député le 1er mars dernier et ne prendront fin que demain, ont lieu dans la région marocaine d’Errachidia.

    Dénommé, «Chergui 2022», cet exercice est «mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, visant à consolider les capacités de planification et le développement de l’interopérabilité technique et opérationnelle», rapporte un communiqué des FAR.

    Lancées dans un contexte trouble et chargé d’électricité entre l’Algérie et le Maroc, les simulations de guerre auraient également pu passer inaperçues. Seulement, les Marocains y ont associé un allié et pas n’importe lequel. Et pour cause, la France que le sens du bon voisinage, en pareilles circonstances, aurait dû l’obliger à rester à équidistante des deux pays, lance un mauvais signal à l’Algérie. Comment expliquer ce genre d’opérations inopportunes à un moment où Alger et Rabat sont en situation de quasi-guerre froide?

    Les autorités françaises peuvent toujours invoquer des exercices techniques. Sauf qu’il faut être aveugle et sourd pour ne pas y voir une manœuvre marocaine pour impliquer un pays tiers dans sa discorde avec l’Algérie, et entendre des bruits de bottes dans une région militaire spécialement créée pour faire face à l’Algérie. Ce n’est peut-être pas, à proprement parler, une immixtion dans la brouille algéro-marocaine, mais ces manœuvres disent des messages pas du tout réconfortants de la part de Paris. Surtout que le contexte géopolitique prévalant dans la région devrait inciter l’ensemble des partenaires de l’Algérie et du Maroc à éviter toute action susceptible d’être mal interprétée. En l’espèce, on ne peut pas avoir une autre interprétation que celle qui s’impose, à savoir que la France consolide son alliance avec le Maroc à un niveau tel qu’elle prend le risque de susciter de sérieuses interrogations de l’Algérie. Cette interprétation est tout à fait recevable, lorsqu’on la soupèse aux initiatives brutales du Maroc à l’endroit de ses voisins algérien et espagnol.

    La diplomatie française, dont personne n’ignore la finesse et le savoir-faire international, ne saurait passer à côté de pareilles manœuvres militaires sans en évaluer les impacts et les conséquences sur l’état des relations stratégiques avec les partenaires de Paris dans la région. L’ambassade de France au Maroc a affirmé que «ces manœuvres sont conduites régulièrement dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays». Sauf que le lieu et le timing ne relèvent pas du hasard.

    Il serait exagéré de parler d’un alignement français aux thèses que le Maroc développent, ces derniers mois, mais il y a tout de même dans l’attitude de la France, soit une légèreté incompréhensible compte tenu des enjeux régionaux, soit une incompétence dans la lecture de la géopolitique régionale. Dans les deux cas, la participation de l’armée française à ces manœuvres posent question.

    L’Expression, 24/03/2022

    #Algérie #Maroc #France #Chergui2022 #ExercicesMilitaires




    Saïd BOUCETTA


  • L’économie de l’Algérie en temps de conflit russo-ukrainien

    L’économie de l’Algérie en temps de conflit russo-ukrainien – prix des produits de large consommation, inflation mondiale,

    Autant les mesures à caractère social déployées sous ordre du président de la république en vue d’atténuer les effets de l’inflation mondiale sur les prix des produits de large consommation, ont permis de maintenir le pouvoir d’achat, le choc d’offre crée une désorganisation du secteur productif qui pourrait se répercuter sur les prix.

    Ainsi, face à la montée vertigineuse des prix des matières premières et leur rareté sur les marchés, l’état a décidé d’adopter une stratégie de secours « exceptionnelle » afin de soutenir la demande le plus en amont possible. Les pouvoirs publics se sont ainsi empressés notamment de rééchelonner les redevances des entreprises en difficultés et leur effacement pour certains projets de jeunes en extrême difficulté financière en difficulté et d’augmenter la dépense publique, notamment sous forme de transferts qui vont prendre la forme de pensions au bénéfice des jeunes en chômage provisoire.

    Cependant ce qui rend singulière la situation économique de notre pays c’est bien la conjonction d’une baisse de demande classique avec un fort choc d’offre qui lui se propage et s’intensifie au fur et à mesure où la demande de biens se renforce

    Sous l’impact de la crise sanitaire, la capacité du secteur productif à fournir des biens et services s’est dégradée principalement en raison d’une perte sévère en productivité dans les opérations physiques, et le redéploiement de nombreuses ressources vers des activités à faible niveau de production

    Depuis fin 2019 les entreprises nationales qu’elle soit publique ou privées, n’ont eu de cesse d’essuyer des pertes sèches de capacité de production qui au vue de la conjoncture mondiale ne vont faire que s’intensifier.

    Jusque-là, l’argent public réussi à maintenir à flot des activités solvables, mais parfois insolvables, mais les flux de la mondialisation commencent leur recomposition. Les blocages locaux, les pénuries naissantes dans la construction ou des intrants à l’industrie, les problèmes associés aux transports maritimes et aux conteneurs, entre autres ont précipité un ralentissement qui s’observait déjà avant la crise sanitaire.

    Dans l’immédiat, il n’est pas à exclure que ces pénuries conduisent à une forte hausse des prix producteurs, et par ricochet, à de fortes hausses des prix à la consommation. Au mois de mars, les prix à la production ont augmenté de 5,5% . Le taux d’inflation a fait un bond spectaculaire, de 1,7% en février à 2,6% en mars.

    Le scénario que nous dessinons est donc un scénario pessimiste, qui réunira des pénuries nombreuses sur les produits et une inflation ranimée. Cette conjonction aura tendance à s’inscrire dans la durée, les opérateurs en place tirant parti de ces pénuries et n’ayant aucun intérêt, du fait des conséquences de l’inflation, de s’endetter et d’augmenter significativement leur potentiel productif.

    Les entreprises doivent prendre en compte ce changement de modèle, pour revoir leur management des opérations et leurs stratégies, dans un monde où le principal frein au développement de l’activité sera la pénurie de certains facteurs de production, et pas la demande.

    L’Express, 23/03/2022

    #Algérie #Inflation #Ukraine #Prix

  • Le Maroc menacé par la faillite financière

    Le Maroc menacé par la faillite financière

    Le Maroc menacé par la faillite financière – défaut de paiement, prix énergétiques, crise ukrainienne, produits céréaliers, Sahara Occidental, Algérie,

    Des sources marocaines, citant des experts financiers, font état d’une éventuelle banqueroute financière d’ici trois mois, compte tenu de la gravité de la menace qui pèse sur la trésorerie de la royauté.

    Comme nous l’avons révélé dans une de nos précédentes livraisons (Économie marocaine: les clignotants au rouge), le Maroc est menacé par le défaut de paiement compte tenu du poids des hausses des prix énergétiques dont la facture a doublé atteignant les 18 milliards de dollars au même titre que la facture des produits céréaliers qui a augmenté, dans le sillage de la crise ukrainienne, et qui s’ajoute à la sécheresse qui frappe le pays et qui augure une saison agricole catastrophique.

    Cette situation a contraint le gouvernement libéral d’Aziz Akhannouch à baisser les subventions accordées aux produits énergétiques, faisant exploser la colère des transporteurs et agriculteurs marocains, affectés déjà par les effets néfastes de deux années de Covid-19 et de restrictions sanitaires drastiques imposées par le roitelet et son Makhzen, pour étouffer la voix du peuple marocain, opposé aux mesures sanitaires, et socioéconomiques et qui s’ajoutent à son opposition à la normalisation avec l’entité sioniste, ainsi qu’à la reprise des hostilités militaires dans les territoires du Sahara Occidental, et à la politique d’hostilité manifeste à l’égard de l’Algérie . Comme nous l’avons souligné, l’économie marocaine n’est pas loin de la faillite, comme le confirme le poids de la dette extérieure qui vient de franchir la barre des 90 milliards de dollars. Une hausse du taux de l’endettement public du Maroc, qui suscite l’inquiétude des agences de notation internationales, notamment les trois principales agences américaines : Standard&Poors, Fitch et Moody’s. Et les derniers développements affectant sérieusement l’économie marocaine, pèsent certainement dans la notation de ces agences, qui vont certainement tenir compte de ces indices; Le Maroc risque de voir un taux d’intérêt frôlant les 15% en ce qui concerne toute opération d’attribution de prêt ou crédit.

    Des tentatives pour « mendier » le gaz algérien
    Pour réduire l’impact négatif de la fermeture du robinet du gaz algérien, décidé par les autorités algériennes, dès le 31 octobre 2021 ( décision algérienne de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement en gaz via le GME) le Maroc a été rattrapé par sa sournoise propagande mensongère destinée à endormir son peuple, en diffusant des Fakenews sur des prétendues découvertes énergétiques ou sur la réalisation d’un prétendu gazoduc reliant le Nigeria au Maroc. Se résignant à la réalité, Rabat aurait selon certaines sources inféodées au Makhzen sollicité la médiation de la Chine et les USA pour convaincre Alger de revenir sur sa décision à savoir la levée de l’embargo énergétique. Alger, l’entendra-t-telle de cette oreille?

    Apparemment, l’Algérie a déjà exprimé sa position, via la rupture des relations diplomatiques pour répondre aux actes d’hostilités du voisin de l’Ouest, qui exprima son soutien aux organisations terroristes de Rachad et du MAK, auteur des incendies de forets ayant ravagé plusieurs wilayas du pays dans le cadre d’un plan de déstabilisation et d’atteinte à l’unité territoriale du pays. L’Algérie ne pardonnait jamais au représentant du Maroc à l’ONU,Omar Hilal, ses déclarations, qui n’ont rien à envier aux accusations mensongères de 1994, à l’égard des services de renseignements algériens, à l’origine de la fermeture des frontières terrestres, pour répondre à la décision de Hassan II d’imposer le visa aux Algériens, obéissant au plan concocté par la France, à savoir un embargo non déclaré sur l’Algérie. L’Algérie ne pourrait nullement pardonner les déclarations hostiles des deux responsables de l’entité sioniste Lapid et Gantz, à partir du sol marocain, en violation du traité arabe de défense commune dont le Maroc est signataire. A bon entendeur.

    Algérie54, 23/03/2022

    #Maroc #Algérie #SaharaOccidental #Ukraine #Prix #Carburants #Subventions

  • Maroc-France: Manœuvres militaires à Figuig

    Maroc-France: Manœuvres militaires à Figuig

    Maroc-France: Manœuvres militaires à Figuig – Algérie, Errachidia, Chergui 2022,

    Nous avons rapporté dans la page « confidentiel » d’hier, qu’un exercice interarmées maroco-français est en cours jusqu’au 25 mars dans la région d’Errachidia, dans l’est du Maroc, pas loin du Figuig, donc de la région de Béchar, en Algérie.

    Selon un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR), cette manœuvre militaire dénommée « Chergui 2022 », est un exercice « mené dans le cadre des missions de défense de l’intégrité territoriale, visant à consolider les capacités de planification et le développement des forces armées royales », opéré sur décision du roi Mohammed VI. Il a débuté le 1er mars et prendra fin au soir du 25 mars 2022.

    Curieusement baptisé «Chergui 2022» (un clin d’œil à l’Algérie, le voisin de l’est ?), cet exercice interarmées maroco-français intervient dans un contexte marqué par plusieurs événements qu’il faudrait énumérer pour y voir clair. D’abord, il intervient en plein guerre en Ukraine, qui a fait ses premiers dégâts au sein des pays de l’Union européenne, lesquels se sont vite retrouvés otages des gaz et pétrole russes. Ce qui a généré des réactions en chaînes : sanctions contre la Russie, tentatives d’isoler Moscou et de se faire rallier par les Africains, reconnaissance par l’Espagne du Plan d’autonomie marocain pour les territoires sahraouis occupés, puis de la France, ce qui va bouleverser les fragiles équilibres au Maghreb à grande échelle, puis enfin, le déplacement de militaires marocains en Israël pour des manœuvres conjointes et l’exercice naval de l’OTAN en Méditerranée auquel le Maroc assiste en tant qu’observateur.

    De toute évidence, toutes ces manœuvres militaires font partie de la parade militaire et des « coups de semonce » : chaque partie montrant ses aptitudes à la guerre et livrant des messages codés à ses adversaires. C’est clair comme l’eau de roche. En temps normal, cela aurait pu être décodé de la manière la plus sereine possible, mais en ces temps de guerre, chaque événement est à saisir au vol, comme une pièce du puzzle, et mis à coté des autres événements pour en faire un ensemble cohérent et intelligible.

    Comme nous le disions également, nous vivons un retour aux blocs issus de la guerre froide, à des nuances près. Il est certain qu’au-delà des démonstrations de force, qui, certainement, ne déborderont pas du cadre qui leur est assigné, il y une réinitialisation en cours, une sorte de refonte des blocs et des alliances. Évidemment, l’issue de la guerre sera déterminante sur l’avenir de cette reconstruction politico-militaire, et le Maghreb en sera affecté. Une victoire écrasante de la Russie avec un cessez-le-feu à ses conditions donnera plus de poids au duopole sino-russe au détriment de la curieuse et inégale alliance Usa-UE. Il est certain que la surinstrumentalisation de l’Ukraine par l’Otan et l’Europe va connaître son épilogue dans peu de jours. Zelensky constate sur le terrain l’inanité des alliances qu’il a contracté. La fin de la guerre aboutira de ce fait à beaucoup de surprises.

    L’Express, 23/03/2022

    #Maroc #France #Algérie #Chergui2022 #ExercicesMilitaires #Errachidia

  • Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo !

    Maroc: Makhzen, la vengeance pour crédo ! – ignominies, interdictions, AMDH, droits de l’homme,

    Opinion. On le savait, le Makhzen enchaîne depuis toujours ignominies et interdictions. Il vient d’interdire plusieurs manifestations que devait tenir l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH).

    Ce n’est pas une première, le régime marocain est terrorisé par tout ce qui ressemble de près ou de loin, à une organisation des droits de l’homme.

    On se souvient que l’association en constitution, Freedom now avait essuyé le 9, puis le 14 mai dernier, et sans aucune explication, une fin de non recevoir à sa demande d’enregistrement à la wilaya de Rabat. L’association qui compte dans ses rangs des noms prestigieux tels que Ali Anouzla, journaliste, chroniqueur, «héros de médias» décerné par Reporters sans frontières en 2013, Prix Leaders pour la démocratie, en 2014 décerné par l’organisation américaine Pomed en 2013, Khadija Ryadi, Prix de l’ONU des Droits de l’homme, Maâti Mounjib, universitaire, historien, politologue et écrivain, Fatima Ifriki, journaliste, mais également Ahmed Benseddik, le centralien qui avait retiré son allégeance au roi et Rida Benotmane, juriste, injustement condamné, en 2007, à quatre (4) ans de prison, pour une prétendue apologie du terrorisme.

    Les autorités s’en étaient également prises à Freedom now, lorsque celle-ci avait voulu organiser une conférence débat, au club des avocats de Rabat, en faisant pression sur le club en question, obligeant les conférenciers à se rabattre sur le siège de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme, le 10 juillet.

    Revanchard un jour, revanchard toujours, le Makhzen s’est alors retourné contre l’AMDH, en interdisant un certain nombre des réunions qu’elle avait programmées, à travers le territoire marocain, alors même qu’il les avaient autorisées, notamment à Safi, Azrou, Ifrane, Tahla, Kariat Ba Mohamed et El Jadida.

    En interdisant des manifestations qu’il avait autorisé auparavant, le régime marocain se couvre de ridicule et confirme les attendus du juge texan James R. Nowlin, qui avait eu à trancher, il y a quelques semaines, sur la demande de la justice marocaine d’appliquer son jugement qui condamnait John Paul DeJoria et Michael H Gustin, dans l’affaire Talsint.

    Le magistrat avait alors parlé de la propension du régime marocain à la vengeance et aux représailles, contre ceux qui lui déplaisent.

    Salah Elayoubi

    Demain online, 02/09/2014

    #Maroc #Makhzen #AMDH

  • Espagne: contenu du message de Pedro Sanchez au roi du Maroc

    Espagne: contenu du message de Pedro Sanchez au roi du Maroc

    Espagne: contenu du message de Pedro Sanchez au roi du Maroc – Mohammed VI, Sahara Occidental, migration, autonomie,

    Le journal espagnol ” El País” a publié ce mercredi l’intégralité du message envoyé par le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez au roi du Maroc Mohamed VI dans lequel il lui a assuré son appui au plan d’autonomie proposé par Rabat quant a la décolonisation du Sahara occidental.

    Selon le quotidien espagnol, le message qui date du 14 mars 2022, soit quatre jours avant l’annonce faite par le palais royal marocain, Pedro Sanchez a commence d’abord par saluer le roi du Maroc et lui transmettre des idées importantes pour entamer une nouvelle étape dans la relation entre Madrid et Rabat.

    “Nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l’absence d’actions unilatérales et la transparence et la communication permanente”, a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué.

    El País a expliqué que Pedro Sanchez a invité dans son message Rabat a ne pas entreprendre des actions unilatérales en faisant allusion a la fermeture par les autorités marocaines du bureau de douane de Melilla l’été 2018 et son intention d’élargir ses eaux territoriales pour contenir les îles Canaries.

    Pour ce qui est des défis communs entre les deux pays, Sanchez entend par la “la coopération en matière de gestion des flux migratoires en mer Méditerranée et en océan Atlantique”.

    En outre, le dirigeant espagnol a appelé a “un retour total a la vie normale concernant la circulation des personnes et de la marchandise au bénéfice des deux peuples et ce pour garantir une stabilité et une paix régionales pour les deux pays”.

    Quant a la paix régionale entre l’Espagne et le Maroc, l’auteur du communiqué paru dans les colonnes El País a précisé que Madrid insistait sur sa souveraineté indiscutable sur les deux enclaves Ceuta et Melilla.

    Sahara Occidental: l’ONU réagit a la déclaration du Premier ministre espagnol

    L’ONU a rappelé ce lundi que le conflit au Sahara Occidental doit être résolu avec un “engagement total (des parties) dans le processus politique facilité par l’ONU”.

    Il s’agit de la première réaction officielle de l’ONU a l’annonce par le gouvernement espagnol de se ranger du côté du Maroc en faveur de l’autonomie du Sahara Occidental.

    Interrogé par l’agence de presse ” EFE”, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric a également exhorté toutes les parties intéressées a soutenir les efforts de l’envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura, “visant a reprendre le processus politique de négociation entre les parties au conflit [Le Front Polisario et le Maroc]”.

    La décision du gouvernement espagnol est “indigne et dangereuse”

    La position du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, qui s’aligne sur la politique colonialiste du Maroc continue de susciter des réactions.

    Saïd Ayachi, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui a dénoncé, ce lundi, une “décision indigne, dangereuse et irresponsable”.

    S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III, Ayachi a condamné vigoureusement ce “revirement contraire a la légalité internationale” qui, selon lui, “conduira a l’isolement de l’Espagne et au renforcement de l’insécurité dans la région”.

    “C’est une décision grave qui perpétue l’instabilité dans la région dans le sens où elle conforte la politique marocaine du fait accompli (…) et déclasse l’Espagne au regard de la communauté internationale”, a-t-il déclaré en saluant, toutefois, le peuple espagnol qui “demeure dans son écrasante majorité solidaire avec le peuple sahraoui”.

    A en croire l’analyse de Ayachi, ce revirement dans la politique de Sanchez, qui a scandalisé une grande partie de la classe politique et de la société civile espagnole, a été imposé, a la fois, par “le chantage marocain qui brandit la menace de l’immigration clandestine, de la drogue et du terrorisme ainsi que par l’interférence des lobbies économiques, de l’entité sioniste et d’une partie de classe politique espagnole corrompue a la Solde du Makhzen”.

    Réitérant sa solidarité avec la revendication du droit a l’autodétermination, l’interlocuteur affirme que l’alignement du gouvernement Sanchez sur la position colonialiste du Maroc n’altérera en rien la détermination du peuple sahraoui.

    Echourouk online, 23/03/2022

    #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #PedroSanchez #MohammedVI

  • Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts

    Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts

    Migration: Africains tabassés, ukrainiens reçus à bras ouverts – Espagne, Maroc, Ukraine, Russie, Ceuta, Melilla Union Européenne, UE,

    Frontière entre le Maroc et l’Espagne : des mauvais traitements choquants infligés aux Africains

    Alors que les Ukrainiens sont accueillis à bras ouverts, les migrants africains sont tabassés par la police espagnole à Melilla
    Au cours de la première semaine de mars, la frontière maroco-espagnole de Melilla (une ville espagnole autonome située en Afrique du Nord), a connu sa plus grande vague de migrants illégaux. Près de 3 700 personnes ont tenté de franchir la clôture de la frontière en seulement deux jours. Environ 891 d’entre eux sont arrivés en Europe.

    Alors que le gouvernement espagnol ouvrait ses portes aux réfugiés ukrainiens, de l’autre côté de la Méditerranée, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne ont été battus à coups de matraque par la police des frontières espagnole.

    Comme on peut le voir dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, un jeune homme escalade le grillage et est sévèrement tabassé par la police une fois qu’il atterrit sur le sol espagnol.

    Alors que nous assistions à des actes d’inhumanité, le ministre de l’Intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska, qui est responsable des forces de sécurité espagnoles, a défendu cet acte comme étant « proportionné ».

    Le 3 mars à Madrid, Santiago Abascal, le président de Vox, un parti politique national conservateur d’extrême droite en Espagne, a soutenu les actes des gardes-frontières espagnols envers les migrants africains , les comparant à des réfugiés ukrainiens et affirmant que ces derniers sont des réfugiés de guerre et méritent d’être accueillis en Europe, mais pas les autres réfugiés.

    « Tout le monde devrait bien comprendre quelle est la différence entre ce flux de réfugiés qu’il y a aujourd’hui et l’invasion de jeunes hommes en âge de servir et d’origine musulmane qui ont traversé différentes frontières de l’Europe avec l’intention de la déstabiliser et de la coloniser », a déclaré Santiago Abascal. .

    Alors que les vidéos et les images devenaient virales sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes ont dénoncé l’hypocrisie de l’Espagne à l’égard des réfugiés des pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient, par opposition à leur réceptivité immédiate à l’accueil de réfugiés ukrainiens.

    Les clips tournés par RTVE Melilla (ci-dessous) prouvent à quel point les conditions des migrants africains à la frontière maroco-espagnole sont scandaleuses et attristantes.

    De plus, le gouvernement espagnol et certains journaux espagnols ont insisté sur la « brutalité » que certains policiers ont subie sans même évoquer la sauvagerie infligée aux migrants.

    Virginia Álvarez, responsable de la politique interne et experte des réfugiés et des migrations à Amnesty International Espagne , a résumé la situation :

    « Le monde entier est horrifié par les images de la guerre en Ukraine, et l’Union européenne accordera une protection immédiate dans les pays de l’UE aux personnes de nationalité ukrainienne fuyant le conflit dans le pays… Mais pendant ce temps, à nos propres frontières, les migrants sont punis avec une extrême brutalité : est-ce l’image que nous voulons projeter, est-ce ainsi que nous allons recevoir ceux qui viennent aussi d’éventuels conflits ou persécutions ?

    Bien qu’il s’agisse de la plus grande vague de migrants clandestins à Melilla, ce type d’incident n’est pas nouveau à la frontière entre l’Espagne et le Maroc.

    Depuis des années, les mêmes actes de brutalité contre les migrants africains se produisent et sont bien documentés.

    Virginia Álvarez ne mâche pas ses mots :

    « L’Espagne viole le droit international à sa frontière depuis des années, nous avons déjà vu ce traitement cruel à de trop nombreuses reprises. Cependant, personne ne semble faire quoi que ce soit à ce sujet. Nous exigeons une enquête exhaustive et immédiate sur les éventuels cas de retours forcés qui se sont produits, contraires au droit international, ainsi que sur le déplorable recours excessif à la force que les agents utilisent contre les migrants.

    D’autre part, l’ incident des migrants à Melilla a amené le gouvernement espagnol à souligner le rôle que le Maroc a pris dans la vague croissante de migrants en provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne au cours des dernières années.

    Dans un tweet, Santiago Abascal, le leader du parti Vox, accuse le Maroc de « jeter des milliers d’hommes contre la frontière à Melilla » et affirme que l’armée devrait être déployée au plus vite. A noter que ce dernier est en défaveur des militants espagnols des droits de l’homme qui considèrent ses manières comme « à l’ancienne » et l’ont pointé du doigt pour ses discours incendiaires, qui rappellent des airs de colonialisme.

    Ornella Elsé
    Ornella poursuit actuellement une licence en communication et relations publiques à l’EU Business School. Basée à Barcelone, elle est rédactrice de contenu indépendante passionnée par le design et la création de contenu. En tant qu’activiste numérique, ses intérêts incluent les droits des femmes, la politique, les questions sociales, l’éducation et la durabilité.

    Impakter, 22/03/2022

    #Maroc #Espagne #Migration #Ukraine #Russie #Ceuta #Melilla #Afrique

  • Maroc: Taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5%

    Maroc: Taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5% – Banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, politique monétaire, économie, conflit Ukraine-Russie, prix des matières premières, agriculture,

    RABAT, 22 mars (Xinhua) — La Banque centrale du Maroc a décidé mardi de maintenir son taux d’intérêt de référence inchangé à 1,5% à l’issue de sa première réunion trimestrielle de 2022.

    Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir sa politique monétaire accommodante pour soutenir l’économie du pays et atténuer l’impact de l’environnement international défavorable, a indiqué la banque dans un communiqué.

    L’impact du conflit Ukraine-Russie sur les marchés financiers, les prix des matières premières, le commerce et l’activité économique affecterait négativement l’économie marocaine, qui est déjà troublée par un manque de précipitations, l’agriculture étant un pilier majeur, a-t-il déclaré.

    La grave sécheresse se reflétera dans la croissance économique du pays en 2022, qui devrait augmenter de 0,7%, contre 2,9% dans les prévisions précédentes et la croissance de 7,3% en 2021, a indiqué la banque.

    L’inflation au Maroc devrait grimper à 4,7% cette année, tandis que le déficit du compte courant devrait se creuser à 5,5% du PIB annuel, contre 2,6% en 2021, a ajouté la banque.

    Xinhua, 22/03/2022

    #Maroc #taux_intérêt #change

  • Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole

    Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole

    Sahara occidental: Dangereux revirement de la position espagnole – Maroc, Espagne, Algérie, Front Polisario, autonomie,

    L’Algérie a décidé le rappel de son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat, suite aux déclarations des plus hautes autorités espagnoles constituant un « brusque revirement » de position concernant le dossier du Sahara occidental, a indiqué hier, un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    « Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara occidental, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat », souligne le communiqué.

    Cet incident diplomatique intervient dans un mauvais moment, alors que le contexte international, marqué par la guerre russo-ukrainienne, observe avec appréhension les imprévisibles développements du conflit.

    Le revirement espagnol est-il en relation avec ce conflit ? Certainement oui, même indirectement. Le timing indique de lui-même la manœuvre. Même les journalistes espagnols en sont à la fois étonnés et embarrassés. Nous avions hier, tenté d’avoir un commentaire de la part de Rosa Meneses Arenda, responsable Desk Maghreb, au quotidien El Mundo, et grande experte du dossier maghrébin, en vain ; de même nous avions essayé d’arracher un mot à Carla Fibla, ex-journaliste à La Vanguardia, toujours sans succès.

    Le Maroc avait, rappelez-vous, daigné voter contre la Russie au début de la guerre en Ukraine. Rabat tentait par ce coup d’atteindre deux objectifs : montrer à la Russie toute « sa bonne volonté » vis-à-vis des Russes, et c’était là un clin d’œil pour le Plan d’autonomie au Sahara occidental, mais surtout afficher sa colère aux Européens, qui n’ont été à la vitesse souhaitée concernant le même volet, et pis encore, ont montré pour certains un visage bienveillant aux Sahraouis.

    L’Europe, englué dans la guerre qu’elle sous-traite à son corps défendant au profit des Etats Unis, devait prévoir tous les scénarios d’une guerre qui menace de se diluer. De ce fait, le Maroc est un élément de la démarche, du fait de sa position à la pointe de la Méditerranée, à l’embouchure de l’Atlantique. Comme les pays d’Europe, conscients de leur grande fragilité face aux deux blocs Russie-Chine et USA-GB, tentent de trouver la parade.

    Concernant le Maroc, c’est apparemment l’Espagne qui a été envoyée au charbon, pour une question de proximité et d’indécision sur le dossier sahraoui.

    De toute évidence, l’Algérie est comptée parmi les soutiens potentiels de Moscou, malgré la neutralité qu’elle observe depuis le début de la guerre.

    L’Espagne est bel et bien la source du problème du Sahara occidental, en l’abandonnant de la sorte en 1975. Depuis lors, elle a fait des efforts pour rattraper ses erreurs ; elle a eu tantôt des positions honorables, tantôt moins. Mais contribuait certainement à un équilibre dans ce dossier épineux de décolonisation.

    De ce fait, les conséquences peuvent s’avérer désastreuses dans l’avenir. Le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en Espagne en est une. Commis en pleine guerre ukrainienne, l’acte madrilène est préjudiciable autant pour l’Espagne elle-même que pour ses partenaires les plus sérieux. On attendra la réaction officielle de Madrid sur le sujet.

    L’Express, 20/03/2022

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