Catégorie : Maroc

  • Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande

    Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande

    Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande – Sahara Occidental, Bilal Wahib, Tyjani Beztati,

    Le royaume d’Allaoui est en plein essor pour vendre des activités de propagande sur l’annexion du Sahara occidental en Europe. Beaucoup d’argent a été investi dans ce domaine. Le « journaliste de l’ ambassade» Hassan Rakkaz a rendu compte de cette activité footballistique coûteuse à Amsterdam.

    Dans le cadre du premier anniversaire de l’« accord de paix d’Abraham » (normalisation des liens entre Rabat et Israël), le consulat du Maroc à Amsterdam a organisé un match de football. Athlètes, artistes et influenceurs ont pris part à cette compétition. Parmi eux, on retrouve les YouTubers du Creators FC, le champion du monde de kickboxing Tyjani Beztati, l’ancien international d’Orange Glenn Helder, le chanteur et acteur Bilal Wahib et l’entraîneur de football Fouad Afallah .

    Le concours était animé par le consul général du Maroc à Amsterdam, Mohamed El Moutaouakil . Il a prononcé un discours où il a dit; « Ce concours commémore le premier anniversaire de la signature de l’Accord de paix d’Abraham, qui a été signé après que les États-Unis d’Amérique ont reconnu le Sahara marocain, et également dans le cadre de la Journée internationale des migrants.

    Il a également remis la Coupe de la Paix à l’équipe gagnante. De Makhzen a donné la parole à plusieurs grands noms pour souligner la sportivité. L’international néerlandais Glenn Helder déclare dans cette interview : « C’était un match magnifique et intéressant, et les deux équipes ont joué dur pour remporter ce titre ». Il a souhaité que le prochain match entre les deux équipes se joue au Maroc.

    À son tour, l’homme d’affaires Bilal Yekhlef a déclaré: « Aujourd’hui, nous avons joué un match de football contre Creators FC, la célèbre équipe YouTube, l’un des influenceurs ici aux Pays-Bas. » Il a ajouté : « Nous sommes très heureux de commémorer la reconnaissance américaine du Sahara marocain. Nous allons avec cette équipe au Maroc, plus précisément au Sahara marocain. Nous visiterons également la ville de Dakhla pour présenter les Pays-Bas au Maroc.

    L’un des invités d’honneur du match était le fasciste marocain Mohamed Diba . Le consulat et les médias marocains n’ont pas précisé combien cet événement a coûté aux contribuables marocains.

    Rabat a récemment tout mis en œuvre pour mobiliser et tromper à la fois sa propre diaspora et les Européens . Il semble que le régime marocain ait intensifié ses activités aux Pays-Bas depuis que La Haye a conclu un nouvel accord avec le royaume alaouite.

    Arif News, 20/12/2021

    #Maroc #PaysBas #Consulat #Lobbying

  • L’Espagne fâchée contre le Maroc

    L’Espagne fâchée contre le Maroc – covid19, contrôles sanitaires, pandémie, coronavirus,

    – Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué mardi soir le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, après que Rabat ait accusé les autorités espagnoles de ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports, déclenchant une nouvelle brouille entre les deux pays, selon les médias espagnols.

    Les autorités marocaines ont indiqué avoir décidé d’organiser des vols spéciaux de rapatriement à partir du Portugal en raison de « l’absence de respect des protocoles sanitaires » par les autorités espagnoles, selon un communiqué du ministère marocain de la Santé publié lundi.

    « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », a précisé le ministère marocain.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », a-t-il accusé.

    Le chef de la diplomatie espagnole a vivement dénoncé la décision de Rabat, et ordonné la convocation du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, auprès duquel une protestation a été formulée contre cette déclaration, selon le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques.

    « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité », a réagi José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse mardi à Madrid.

    « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a assuré M. Albares.

    En mai dernier, une crise majeure avait envenimé les relations entre Rabat et Madrid après l’hospitalisation, à la suite d’une infection au Covid-19, du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, en Espagne.

    Le débarquement aussi en mai dernier de plus de 8.000 migrants marocains, dont de nombreux enfants, dans l’enclave espagnole de Ceuta, sous l’œil passif des autorités marocaines, avait provoqué une vive tension entre Madrid et Rabat.

    Le régime du Makhzen marocain mène une politique « hostile » contre les pays qui soutiennent l’application de la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et qui refusent de reconnaître sa prétendue « souveraineté » sur ce territoire non-autonome.

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Coronavirus #Contrôles_sanitaires

  • Maroc: 38 villes mobilisées contre la normalisation avec Israël

    Maroc: 38 villes mobilisées contre la normalisation avec Israël – Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne

    RABAT – Le Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’entité sioniste a annoncé l’organisation de sit-in de protestation mercredi après-midi, à travers 38 villes marocaines sous le slogan « notre bataille continuera jusqu’à annulation des accords de normalisation et de coopération militaire ».

    Cette organisation a indiqué que les sit-in de contestation ont pour objectif principal d’exprimer le rejet du peuple marocain de la politique de normalisation avec l’entité sioniste.

    Le Front marocain pour le soutien à la cause palestinienne et contre la normalisation a lancé un appel pour une participation massive à ces actions de protestation dans différentes villes marocaines, dans le cadre de la quatrième journée de contestation contre l’accord de normalisation avec l’entité sioniste conclu il y a une année.

    Parmi les 38 villes marocaines qui ont annoncé leur participation à cette action de protestation figurent Rabat, Marakech, Meknes, Casablanca, Fes, Agadir, Taroudant, Beni Mellal, Taza, Titouan, Oujda, Tanger, Hanifra, Sidi Kassem, El Khemissat, Djarssif, el Araich, Ben Sliman, Ouzan, Safrou, Asfi et Zakoura.

    Le Front marocain organisera également une action de protestation mercredi devant le parlement à Rabat en débit de la répression qui a marqué ses précédentes actions dénonçant la visite du ministre de la Guerre de l’entité sioniste.

    Face au black-out médiatique imposé par le Makhzen contre les mouvements de protestation, le Front marocain pour le soutien de la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’Entité sioniste a décidé de rendre publiques ses actions en direct sur Facebook, ce mercredi à partir de 19 heures.

    Le Front s’est attardé, dans son appel au peuple marocain, sur le contexte de recrudescence de la « tyrannie sioniste » (dans les territoires palestiniens) ainsi que le déferlement d’un dangereux  » tsunami de normalisation ». Il a dénoncé le fait que le Maroc se jette dans les bras de l’Entité sioniste, à travers la multiplication et la consolidation de leurs relations dans divers domaines.

    Il a considéré cette normalisation comme un « outrage à la souveraineté nationale », particulièrement « à travers la signature d’accords militaire et de renseignements ».

    L’organisation a décidé de proclamer la journée du 22 décembre comme  » la journée nationale contre la normalisation, dans toutes les villes du royaume » sous le slogan  » notre lutte continuera jusqu’à annulation des accords militaires et de normalisation avec l’occupant israélien ».

    Le Front marocain pour le soutien de la cause palestinienne et contre la normalisation avec l’Entité sioniste a été fondé le 28 février dernier pour contester les accords de normalisation du régime marocain avec l’Entité sioniste. Ce front est composé d’une quinzaine d’organisations politiques, syndicales, et d’associations.

    APS

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc

    Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc

    Nouvelle brouille entre l’Espagne et le Maroc – covid19, Omicron, contrôles sanitaires,

    Madrid convoque le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc
    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué mardi soir le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, après que Rabat ait accusé les autorités espagnoles de ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports, déclenchant une nouvelle brouille entre les deux pays, selon les médias espagnols.
    Les autorités marocaines ont indiqué avoir décidé d’organiser des vols spéciaux de rapatriement à partir du Portugal en raison de «l’absence de respect des protocoles sanitaires» par les autorités espagnoles, selon un communiqué du ministère marocain de la Santé publié lundi dernier.

    «Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues», a précisé le ministère marocain. «Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports», a-t-il accusé.

    Le chef de la diplomatie espagnole a vivement dénoncé la décision de Rabat, et ordonné la convocation du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, auprès duquel une protestation a été formulée contre cette déclaration, selon le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques.
    «Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité», a réagi José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse mardi à Madrid. «L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche», a assuré M. Albares.
    En mai dernier, une crise majeure avait envenimé les relations entre Rabat et Madrid après l’hospitalisation, à la suite d’une infection au Covid-19, du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, en Espagne.

    Le débarquement aussi en mai dernier de plus de 8.000 migrants marocains, dont de nombreux enfants, dans l’enclave espagnole de Ceuta, sous l’œil passif des autorités marocaines, avait provoqué une vive tension entre Madrid et Rabat.
    Le régime du Makhzen marocain mène une politique «hostile» contre les pays qui soutiennent l’application de la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et qui refusent de reconnaître sa prétendue «souveraineté» sur ce territoire non-autonome.

    #Espagne #Maroc #covid19 #coronavirus #Omicron #c ontroles_sanitaires

  • Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes

    Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes

    Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes – Algérie, Coupe Arabe, football,

    RABAT – L’ancien footballeur international marocain Abdeslam Ouaddou continue de faire l’objet d’attaques racistes sur les réseaux sociaux de la part d’un mouvement « nationaliste » proche du régime du Makhzen, lui reprochant notamment son stage dans le staff technique de la sélection algérienne pour l’obtention d’une licence professionnelle.

    Sur sa page Twitter, Ouaddou a partagé mardi « quelques florilèges de leur ignominie », avec notamment une de ses photos publiée avec celle d’un bébé singe en couche, chacun tenant un micro.

    « Tu n’es pas un vrai Marocain, et tu ne le seras jamais (…) », ou encore « Je pensais que tu es devenu un Algérien (…) Tu n’as plus le droit de te comporter comme un Marocain », sont parmi les publications sur son profil, sans parler des insultes tous azimuts.

    « Le mouvement Moorish raciste et xénophobe continue sans relâche et chaque jour son harcèlement lâche. La justice sera saisie bien évidemment ! Ils se prétendent défenseurs de la territorialité du Maroc et du Roi », a réagi l’ancien défenseur de Rennes, Nancy et Valenciennes (France) entre autres.

    « Furieuses attaques xénophobes contre @AbdesOuaddou en provenance des milices du mouvement raciste (…) Moorish. Je ne vais pas essayer de vous convaincre que ce mouvement est étroitement lié à @MarocDiplomatie (ministère des Affaires étrangères marocain, ndlr), donc à la DGED (Direction générale des études et de la documentation, ndlr) et à d’autres officines », a tweeté pour sa part le journaliste et écrivain marocain Ali Lmrabet.

    L’ancien capitaine de l’équipe nationale du Maroc fait l’objet depuis quelque temps d’une campagne haineuse sur les réseaux sociaux, notamment après avoir été accepté en 2020 dans le staff technique des « Verts » par le sélectionneur Djamel Belmadi pour terminer la dernière étape d’une licence Pro.

     »C’est vrai qu’on ne fait pas entrer n’importe qui, mais là c’est une personne que je connais très bien. C’est un frère et un ancien partenaire à moi qui m’a déjà aidé », avait expliqué Belmadi.

    #Maroc #Abdeslam_Ouaddou #Coupe_arabe #Moorish

  • Maroc: le taux des travailleurs domestiques déclarés ne dépasse pas 0,5%

    Maroc: le taux des travailleurs domestiques déclarés ne dépasse pas 0,5%

    Maroc: le taux des travailleurs domestiques déclarés ne dépasse pas 0,5% – chauffeurs, jardiniers, bonnes,

    RABAT – Le nombre de travailleurs domestiques déclarés à la Caisse marocaine de sécurité sociale ne dépasse pas à l’heure actuelle 4500 personnes, soit 0,45% des travailleurs appartenant à cette catégorie qui compte plus d’un million de personnes, indique une étude élaborée par la Confédération démocratique marocaine du travail (CDT).

    Intitulée « Promotion du travail décent au Maroc à travers la protection et l’organisation des travailleuses et travailleurs domestiques », cette étude relève que le nombre de travailleurs appartenant à cette catégorie s’élève, selon les chiffres officiels, à 200.000 personnes seulement, un chiffre démenti par la CDT qui fait état de près d’un million de travailleurs domestiques, âgés entre 30 et 50 ans, et composés de femmes à hauteur de 90%.

    Le travail domestique comprenant principalement les métiers de chauffeur, jardinier ou travailleuse domestique « n’est pas structuré au Maroc », selon la même étude qui pointe du doigt « l’absence de données exactes en la matière ».

    Ne disposant guère de protection sociale, un bon nombre de travailleurs domestiques ignorent l’existence même d’une loi les protégeant et un cadre juridique régulant ce domaine, indique le document.

    A noter que cette étude est le fruit d’un partenariat entre la Confédération démocratique du travail (CDT) et le Centre d’études et de recherches en sciences sociales (CERSS), avec l’appui du Gouvernement de la RIOJA (Espagne) et en partenariat avec l’Institut syndical de coopération international au développement (ISCOD).

    #Maroc #Travailleurs_domestiques #Bonnes

  • ONU: Comité contre la torture demande au Maroc de suspendre l’extradition d’Idris Hasan

    ONU: Comité contre la torture demande au Maroc de suspendre l’extradition d’Idris Hasan – Chine, droits de l’homme,

    Immédiatement après la décision de la Cour de cassation marocaine en faveur de la demande d’extradition d’Idris Hasan (Yidireshi Aishan) par la Chine, le 15 décembre, Safeguard Defenders et Mena Rights Group ont déposé une plainte urgente auprès du Comité des Nations Unies contre la torture.

    Le 20 décembre, Safeguard Defenders et Mena Rights Group ont reçu la confirmation directe que le Comité a émis des mesures provisoires demandant au Maroc de ne pas extrader Idris Hasan vers la Chine pendant que la plainte est entièrement examinée par le Comité. En tant qu’État partie ayant déclaré la compétence du Comité en vertu de l’article 22 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le Maroc est tenu par ses obligations internationales de respecter ces mesures.

    Le 16 décembre 2021, quatre procédures spéciales de l’ONU (Nils Melzer, rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ; Fionnuala Ní Aoláin, rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme ; Mary Lawler, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme ; Fernand de Varennes RP, rapporteur spécial sur les questions relatives aux minorités) avait également appelé le gouvernement marocain à suspendre l’extradition d’Idris Hasan vers la Chine, citant le risque de « violations graves des droits de l’homme, y compris la détention arbitraire , disparition forcée, ou torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

    Les experts des droits de l’homme ont réaffirmé qu’ « aucun État n’a le droit d’expulser, de renvoyer ou d’éloigner de toute autre manière une personne de son territoire dès lors qu’il existe des « raisons substantielles » de croire que la personne risquerait d’être soumise à la torture dans l’État de destination. , y compris, le cas échéant, l’existence dans l’État concerné d’un ensemble constant de violations flagrantes, flagrantes ou massives des droits de l’homme.

    Les experts ont également rappelé l’annulation de la notice rouge d’Interpol 2017 publiée en août 2021, après de nombreux reportages médiatiques sur l’arrestation d’Idris Hasan à l’aéroport de Casablanca fin juillet. À la suite d’une révision, Interpol a reconnu aux autorités marocaines que l’avis avait été jugé « non conforme » notamment pour sa violation de l’article 3 de la Constitution de l’Organisation, interdisant strictement à Interpol d’entreprendre toute intervention ou activité d’ordre politique, militaire, religieux ou racial. personnage. Malgré des demandes répétées, Interpol n’a pas encore fourni à la défense d’Idris Hasan les « nouvelles informations » qui l’ont amenée à confirmer que la persécution de ce défenseur des droits humains ouïghour est fondée sur des motifs politiques, militaires, religieux ou raciaux.

    ***

    16 décembre 2021 – Après des mois d’incertitude, le 15 décembre, la Cour de cassation marocaine a statué en faveur de la demande d’extradition de la République populaire de Chine pour l’Ouïghour Idris Hasan (article complet sur la détention et les procédures d’Idris Hasan ici ).

    Idris a été arrêté le 19 juillet à l’aéroport de Casablanca sur la base d’une notice rouge d’Interpol publiée en 2017 que le même Interpol s’est retirée à la suite de nombreux reportages médiatiques sur l’affaire, car la notice a été jugée « non conforme » à la constitution de l’organisation interdisant la persécution à des fins politiques. , des motifs religieux ou ethniques ( l’historique complet de l’annulation de la notice rouge par Interpol ici ).

    Interpol s’est commodément essuyé les mains de l’affaire – et n’a pas fourni la défense juridique préconisée avec les « nouvelles informations » qu’il aurait reçues à la suite de la détention d’Idris Hasan qui l’ont conduit à évaluer le « non-respect » – en déclarant aux autorités marocaines que suite à l’émission d’un mandat d’arrêt bilatéral provisoire de la RPC, l’affaire pourrait néanmoins avancer selon les termes du traité bilatéral d’extradition entre les deux pays qui n’est entré en vigueur qu’après sa ratification par Pékin le 22 janvier de cette année. Signalant la pression de la RPC pour de tels traités bilatéraux ces dernières années, le traité a été signé en mai 2016, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le Maroc et la RPC avec pas moins de quinze accords signés le même jour par le Roi Mohammed VI et Xi Jinping au Palais du Peuple à Pékin, portant notamment sur les aspects économiques, financiers, industriels, culturels, domaines du tourisme, de l’énergie, des infrastructures et consulaire. Le Maroc avait ratifié le traité en 2017.

    Le cas d’Idris Hasan – accusé de « terrorisme » et « d’incitation au terrorisme » par les autorités de la RPC – était le tout premier aux termes du nouveau traité, exacerbant les inquiétudes quant à la nature politique des procédures judiciaires au Maroc. La Cour de cassation chargée de statuer sur la demande d’extradition sans entrer dans le fond des accusations a été convoquée six fois avant son arrêt d’hier. Le jugement écrit n’a pas encore été mis à la disposition des avocats de la défense, mais la décision de la Cour sera désormais transférée au chef de l’État marocain qui signera la décision en décret, après quoi le ministère de la Justice sera chargé de son exécution en coordination avec ses homologues de la RPC. .

    Il n’existe pas au Maroc de voies de recours internes pour contester la décision. Safeguard Defenders et Mena Rights Group, en consultation avec l’équipe juridique d’Idris Hasan au Maroc, ont donc immédiatement déposé un recours demandant des mesures provisoires auprès du Comité des Nations Unies contre la torture, qui peut examiner des plaintes individuelles alléguant des violations des droits énoncés dans la Convention contre la torture et Autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants par les États parties qui ont fait la déclaration nécessaire en vertu de l’article 22 de la Convention. Le Royaume du Maroc a fait une telle déclaration, permettant le dépôt d’une telle plainte demandant la suspension de l’exécution du jugement d’extradition sur la base du principe universel de non-refoulement.

    En attendant la décision du Comité des Nations Unies contre la torture et en remerciant les nombreux acteurs saisis d’avoir pris toutes les mesures possibles et d’élever la voix pour empêcher cette extradition d’aller de l’avant, à ce stade, Safeguard Defenders fait la déclaration intérimaire suivante :

    **

    « Nous sommes profondément déçus que la Cour de cassation marocaine ait décidé d’ignorer les nombreuses preuves fournies par l’avocat de la défense de la torture, du procès inéquitable et du risque élevé de disparition forcée auxquels Idris Hasan est exposé s’il est extradé vers la RPC, en particulier après le retrait de la La notice rouge d’Interpol a mis en évidence les motifs politiques de sa persécution.

    Comme il n’y a pas de recours juridiques internes disponibles, Safeguard Defenders et Mena Rights Group ont immédiatement soumis un appel urgent au Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) demandant des mesures provisoires pour arrêter l’exécution de cette extradition. Le Maroc serait lié par une telle décision de la CAT et nous espérons qu’ils prendront ces mesures provisoires de toute urgence.

    Nous appelons également tous les gouvernements démocratiques du monde à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter cette extradition, qui interviendrait quelques jours seulement après que le tribunal indépendant ouïghour a établi qu’un génocide a été commis par les autorités du PCC au Xinjiang, une évaluation faite précédemment par les gouvernements et Parlements du monde entier.

    Les membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine ont déjà écrit à leurs ambassades marocaines locales pour réitérer leur grave préoccupation et demander aux autorités marocaines de se conformer à son obligation internationale de non-refoulement.

    En août de cette année, quatre procédures spéciales de l’ONU ont envoyé une lettre au gouvernement marocain soulignant leur extrême préoccupation et les violations en cours au Xinjiang. La semaine dernière encore, la Rapporteuse spéciale des Nations Unies pour les défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, a appelé expressément à la libération d’Idris Hasan. Nous faisons écho à cet appel et réitérons l’urgence de faire mieux pour protéger ces personnes les plus à risque.

    Alors que de plus en plus de personnes tentent d’échapper au régime cruel de la RPC ces dernières années, le nombre de moyens légaux et illégaux employés par la RPC pour les traquer et les ramener en Chine « par tous les moyens » augmente rapidement. La semaine dernière encore, Deutsche Welle a rapporté que 90% des Ouïghours à l’étranger ont été harcelés ou intimidés par la RPC, tandis que les militants pro-démocratie de Hong Kong en exil sont confrontés à des menaces croissantes.

    Safeguard Defenders réitère donc son appel à la suspension immédiate des traités d’extradition bilatéraux avec la RPC comme demandé par le Parlement européen et à l’émission de mesures spéciales de protection et de signalement pour ces communautés à risque. Nous ne pouvons pas rester debout pendant que leurs droits fondamentaux sont bafoués dans le monde entier.

    Le cas d’Idris Hasan le démontre tragiquement. Nos pensées et nos actions vont maintenant d’abord et avant tout avec lui, ainsi qu’avec sa femme et ses trois enfants qui traversent un enfer, sachant qu’ils ne se reverront peut-être plus jamais. Cela doit être arrêté et un refuge doit leur être fourni de toute urgence. »

    Safeguard Defenders, 20/12/2021

    #Maroc #Chine #Aishan_Yidiresi #Extradition #ONU #CHDH

  • Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc – pandémie, covid19, crise sociale, pauvreté, FMI, PIB, tourisme,

    Les sommes colossales que le Maroc dépense pour soigner son image et se vendre auprès de l’opinion internationale comme destination de rêve ne pouvaient pas occulter indéfiniment la réalité socio-économique et politique de ce pays. Force est de souligner que le Maroc va mal sur tous les plans.

    C’est l’un des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui a le plus souffert des conséquences de la pandémie. Et ce n’est pas l’Algérie qui le dit. Ce constat est celui des experts en la matière. Ainsi, selon le FMI, «en 2020, le PIB s’est contracté de 7% en raison du confinement sanitaire qui s’est superposé à la mauvaise campagne céréalière due à une sècheresse récurrente». Mais l’agriculture n’est pas le seul secteur touché. L’économie a été affectée par l’effondrement de l’activité du secteur touristique et la baisse de la demande européenne (environ 70% des exportations). Preuve aussi que ce n’est pas de la propagande anti-marocaine, le Haut-Commissariat marocain au plan a indiqué, dans une étude sur l’impact immédiat de la crise sanitaire, que près de 142.000 entreprises, soit 57 % du tissu économique, ont arrêté définitivement ou temporairement leurs activités. Résultat des courses, le Maroc a connu sa plus importante récession en 25 ans. Les agences S&P et Fitch ont enfoncé le clou en reléguant le pays en catégorie «spéculative ». Le pays fait face aussi à une fronde sociale qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’incapacité du Royaume à répondre aux besoins de sa population, en termes d’emploi notamment, exacerbe la fracture sociale. La photo d’Achref, un jeune migrant tentant de traverser à la nage et à l’aide de bouteilles en plastique, la distance qui sépare les côtes marocaines de Sebta est révélatrice du marasme.

    Sélectionnée par l’agence Reuters comme photo de l’année 2021, elle illustre la situation des Marocains dans un pays qui produit 80% de la résine de cannabis consommée à travers le monde.

    Le taux de chômage est estimé à près de 12%. Au plan politique, la normalisation par le Makhzen de sa relation avec l’entité sioniste et les visites officielles qui s‘en sont suivies, dont celle du ministre de la Défense israélien, conclue par la signature d’accords militaires et de renseignement, n’ont pas manqué de susciter auprès de la population un sentiment de rejet de la politique considérée comme une haute trahison à l’égard de la cause palestinienne.

    Les manifestations organisées à l’appel de partis politiques et de la société civile, dont celles de demain 22 décembre à travers l’ensemble du pays, prouvent si besoin est que le Makhzen est sur une rive et que la majorité du peuple marocain est sur une autre, le Royaume ne peut plus dicter sa loi. Les nombreux camouflets diplomatiques s’agissant, entre autres, de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, le démontrent.

    Le soutien international à la lutte du peuple sahraoui est un revers incontestable pour le Maroc en dépit de son large activisme, de son lobbying et de l’appui inconditionnel de son allié français au Conseil de sécurité.

    L’annulation d’accords commerciaux avec l’UE par le Tribunal de l’Union européenne, la nomination de l’émissaire onusien Stafan de Mistura, sont autant de défaites que le Maroc a encore du mal à digérer et qui sonnent le glas d’une puissance occupante.

    El MOUDJAHID, 21/12/2021

    #Maroc #Pandémie #Covid19 #Tourisme #crise_sociale #Sahara_Occidental #UE

  • Maroc : le cannabis renforce le secteur textile

    Maroc : le cannabis renforce le secteur textile

    Maroc : le cannabis renforce le secteur textile – Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement, AMITH,

    Le cannabis est l’un des futurs produits les plus importants du secteur textile marocain et contribuera à renforcer sa compétitivité.
    Les entreprises textiles ont souvent demandé de l’aide au gouvernement, surtout après la crise sanitaire. Le secteur nécessite de lourds investissements. « Les économies émergentes telles que la Chine et la Turquie doivent leur croissance à une forte intervention gouvernementale. Le Maroc ne devrait pas faire exception. Le secteur textile ne peut pas croître si l’État ne nous soutient pas et ne nous guide pas. Fatima-Zohra Alaoui, directrice de l’ Association marocaine de l’industrie textile et de l’habillement (AMITH) , l’a déclaré lors du lancement de la nouvelle vision du secteur jusqu’en 2035.

    Alaoui prône l’utilisation de ressources naturelles telles que le chanvre (cannabis) et la laine pour renforcer l’industrie textile, remplaçant progressivement le coton et le polyester. La légalisation du cannabis au Maroc est une opportunité pour l’industrie textile marocaine. Les fibres peuvent être utilisées et les graines peuvent être utilisées dans le secteur pharmaceutique. « Nous pouvons proposer un produit 100% marocain. C’est une fibre textile biologique qui peut être cultivée rapidement et nécessite très peu », précise le directeur de l’AMITH.

    Cela permettra au Maroc de se repositionner sur le marché textile mondial, notamment au vu de la taxe carbone qui entrera en vigueur le 1er janvier 2023 en Europe, principal marché du textile marocain.

    Bladna.nl, 19/12/2021

    #Maroc #Cannabis #secteur_textile

  • Maroc: Société lance une solution de paiement à la livraison

    Maroc: Société lance une solution de paiement à la livraison – Fulfillment Bridge, Kais Khadhraoui, e-paiement,

    « Les acheteurs marocains qui commandent sur des sites de commerce électronique internationaux n’ont plus à se soucier des prépaiements, des retours ou de la fraude. Ils pourront vérifier et payer leurs commandes dans les points de retrait de leur choix au Maroc ». Pour dire le PDG et fondateur de la société de commerce électronique Fulfillment Bridge, Kais Khadhraoui, qui souligne que « c’est un grand pas en avant pour permettre aux clients marocains de vivre une expérience d’achat sans tracas et de leur offrir des choix plus pratiques et plus sûrs. . et conforme lors des achats en ligne internationaux « .

    Au Maroc, le e-commerce affiche un fort potentiel et a continué de croître grâce notamment à l’augmentation de la pénétration d’internet à un taux de 74,7%. Une industrie qui a généré plus de 1 milliard de dollars de revenus en 2020 et beaucoup pensent que la croissance n’a pas encore atteint son plein potentiel. De plus, avec la disponibilité accrue des offres de commerce électronique, la pénétration des cartes de crédit et l’appétit croissant des acheteurs en ligne, de plus en plus de consommateurs au Maroc suivent cette tendance. Cependant, pour maintenir cette croissance, des améliorations continues et des solutions innovantes sont plus que jamais nécessaires.

    Dans ce contexte, Fulfillment Bridge maintient sa mission de s’associer à d’autres entrepreneurs technologiques afin de perturber le paysage du commerce électronique et d’assurer le premier paiement international à la livraison.

    Fulfillment Bridge s’est associé au fournisseur local de services logistiques de commerce électronique, ChronoDiali, ainsi qu’au principal fournisseur de solutions de paiement, Cashplus. Ensemble, ils ont exploité avec succès la technologie pour offrir aux clients marocains la possibilité de faire leurs achats sur des sites de commerce électronique internationaux tout en profitant de la commodité et de la tranquillité d’esprit de ne payer qu’à la livraison. De plus, avec ce nouveau service, Fulfillment Bridge permet aux détaillants internationaux d’accéder facilement au marché marocain et de simplifier le processus de livraison pour les clients marocains.

    Rivista Africa, 20/12/2021

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