Catégorie : Maroc

  • Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle-

    Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle-

    Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle- Etats-Unis, Parti Démocrate, Administration Obama,

    Dans cette note du 15/10/2013, le Maroc souligne les conséquences du départ de Hillary Clinton sur les relations avec les Etats-Unis, notamment avec le Parti Démocrate. Il remarque aussi l’importance des visites au Maroc des responsables américains.

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    L’établissement du dialogue stratégique, le 13 septembre 2012, entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, a permis de donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, concrétisée par le renforcement de la coordination entre les deux pays sur de nombreuses questions régionales d’intérêt commun. Ce dialogue couvrant tous les aspects des relations bilatérales historiques et profondes, est décliné en quatre axes mejeures de coopération, politique, sécuritaire, économique et culturel, a également permis le raffermissement des relations économiques à travers la tenue de la première Conférence maroco-américaine sur le Développement des Affaires.

    Or, les changements qu’a connus l’administration américaine, notamment le départ de l’ancienne Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, allié important du Royaume au sein de l’administration Obama, et le nomination de John Kerry, qui n’a jamais visité le Maroc, et a tenu à certaines occasions des positions qui n’étaient pas toujours favorables à notre pays, a eu une certaine incidence sur le développement des relations bilatérales, notamment en ce qui concerne notre cause nationale.

    La suite:

    Source : Marocleaks, 16/12/2021

    #Maroc #Amérique_Latine #EtatsUnis #HillaryClinton

  • 100e de la catastrophe d’Anoual et du colonialisme espagnol

    100e de la catastrophe d’Anoual et du colonialisme espagnol

    100e de la catastrophe d’Anoual et du colonialisme espagnol – Rif, Maroc, Kabyles, Sultanat, protectorat,

    Lorenzo Silva dit, et je suis tout à fait d’accord, que pour comprendre l’histoire de l’Espagne au XXe siècle, dont nous sommes encore convalescents, il faut connaître en détail l’histoire du XIXe siècle, en particulier l’horreur vécue il y a cent ans dans les montagnes du Rif. Rien n’aurait été pareil – pas même la dictature primordiale, la chute d’Alphonse XIII, la guerre civile – si nous n’avions pas accepté le partage du Maroc par les Français dans lequel nous avons eu le sort empoisonné de couvrir la partie nord du royaume alaouite d’un colonialisme déguisé par le mot protectorat. D’une certaine manière, ce qui a suivi est une conséquence directe de cet événement.

    Dans la région du Rif, les Kabyles ont toujours été irrécupérables. Ni le sultanat du Maroc n’a pu les vaincre, ni la monarchie actuelle, car les Rifs sont la seule opposition à Mohammed V. Dès le début, ils étaient indépendants et belliqueux. Dans les temps anciens, ils refusaient de payer le tribut et lorsque le sultan envoyait des collecteurs d’impôts pour affirmer son pouvoir, ils étaient presque toujours lynchés. Les Rifains étaient des tribus indépendantes dotées d’une forte conscience nationale qui ne pouvaient jamais être soumises ; une histoire qui laissait présager un échec cuisant sous la tutelle espagnole. Bien des années auparavant, Angel Ganivet avait prévu les maux qui nous assailliraient, en tant que pays, si nous nous emparions du cadeau empoisonné que nous offrait le colonialisme français. Il serait intéressant de jeter un coup d’œil à ses écrits sur le sujet. Eh bien, il serait intéressant de se pencher sur Ganivet en particulier, et plus encore sur les magnifiques dialogues épistolaires qu’il a eus avec Unamuno.

    Au début du XXe siècle, l’Espagne est en convalescence après la perte de son empire, encore sous le choc de la récente défaite à Cuba et de l’indépendance subséquente de l’île. L’empire dans lequel le soleil ne s’est jamais couché a connu une fin peu glorieuse. Il est possible que la domination du nord du Maroc ait légèrement cautérisé la blessure dont souffrait l’orgueil espagnol… Ou, comme c’est toujours le cas, les intérêts économiques ont pris le pas sur les intérêts patriotiques. Lorsque nous entendons l’appel des grands mots : patrie, défense de la nation… ce que nous voulons en réalité, c’est défendre les intérêts économiques des particuliers. Des individus puissants, bien sûr, car le peuple part à la guerre comme main-d’œuvre, mais l’or ne reste jamais dans leurs poches. C’est le cas du Protectorat du Maroc. En plus des intérêts de la Couronne espagnole et de la proverbiale rapacité des Bourbons, le Comte de Romanones (une des plus grandes fortunes de l’époque) avait des intérêts dans les mines de fer d’Uixán, et il était nécessaire de le transporter jusqu’à la péninsule, pour cela il devait construire un chemin de fer à travers le territoire rifain, et l’armée espagnole, toujours prête à défendre les « intérêts » personnels de l’oligarchie, entreprit de vaincre les tribus kabyles en aidant à construire le chemin de fer si nécessaire à la poche du Comte.

    Pendant le protectorat espagnol, on estime que plus de 40 000 Espagnols sont originaires de la région. Et comme il arrive dans toute colonie, les personnes touchées par la crise de la métropole et les escrocs de toutes sortes y affluent.

    Les stratèges militaires ont été plusieurs fois avertis que la mission de colonisation était impossible, surtout au vu de l’état de l’armée à l’époque. Ils ont ignoré ou négligé les avertissements préalables et se sont lancés avec une ardeur guerrière dans la soumission des cabanes rifaines avec les maigres moyens dont ils disposaient. On sait très peu de choses sur les batailles et les campagnes qui se sont déroulées dans cette partie de l’Afrique et pendant les premières années du 20e siècle, juste quelques vagues notes dans l’histoire officielle (il est très difficile de parler des défaites) et de mauvais, très mauvais souvenirs de ceux qui ont subi la guerre en Afrique.

    L’une des causes de la désinformation est peut-être qu’une loi promulguée en 1912 a défini le rachat en espèces. Le service militaire pouvait être compensé en payant entre 1 500 et 2 000 pesetas de l’époque par les familles qui dispensaient ainsi leurs jeunes hommes de partir au Maroc. Pour donner une idée, ce montant pourrait bien représenter le salaire d’un professionnel qualifié pendant un an. En raison de la loi, il était impossible pour la majeure partie de la population espagnole, pauvre et appauvrie, de payer cette somme. L’armée espagnole était donc composée de bataillons de personnes pauvres, illettrées, affamées, sortant pour la première fois de leur vie de villages reculés, mal nourries et sans formation. Peu, très peu, ont raconté leur expérience dans le Protectorat marocain, pour la simple raison qu’ils ne savaient ni lire ni écrire. Les bourgeois et les aristocrates, qui savaient écrire, restaient chez eux, dans la chaleur de leur foyer, sans souffrir des privations ou de la guerre.

    La Leva fut terrible pour les jeunes hommes qui restèrent pendant 3 à 5 ans dans le monde perdu de l’Afrique du Nord, entre la barbarie des cabilas remplies de haine du colonisateur, le désir de se libérer et les privations que la corruption endémique plongeait dans l’armée : la faim et le peu de ravitaillement les condamnaient à une mort très probable ou à un retour mutilé qui les laissait démunis pour le reste de leur vie.

    Les hommes qui ont marché vers l’Afrique l’ont fait en espadrilles, sans vêtements adéquats, avec des armes archaïques – des mitrailleuses Cok inefficaces et de vieux et inutiles fusils Mauser, pour beaucoup d’entre eux – et avec pratiquement aucun entraînement. Indalecio Prieto, dans son livre Con el rey o contra el rey (Avec le roi ou contre le roi), dénonce le fait que les soldats espagnols partent au combat avec seulement un mois d’entraînement alors qu’il est obligatoire d’avoir au moins trois mois d’entraînement, sans vaccinations et dans des conditions physiques épouvantables. Il y a eu des dénonciations étouffées par les pouvoirs en place de terribles corruptions qui ont montré comment les fonds destinés à la nourriture et à l’habillement ont été détournés dans les poches des généraux au détriment des soldats.

    Déjà, les années précédentes, les prélèvements successifs avaient produit du désordre. Les femmes se prosternent sur les voies ferrées pour empêcher leurs fils de partir, en signe de protestation contre l’élection injuste des cinquièmes – les jeunes hommes qui n’ont pas payé sont inscrits à une loterie, et un cinquième d’entre eux partent pour l’Afrique, d’où le nom de « cinquièmes ». En 1909, à Barcelone, le désespoir causé par les taxes et les prélèvements élevés a provoqué les protestations qui ont déclenché la Semaine tragique avec les conséquences que l’on sait.

    Entre le 22 juillet et le 9 août, le gros de l’armée espagnole se concentre dans la zone de l’Annuel, située entre la baie d’Al Hoceima et Melilla, soit quelque 11 500 hommes répartis entre 9 000 Espagnols et 2 500 Rifains dépendants de l’Espagne (soi-disant parce que beaucoup ont participé à la bataille, et ont même été infiltrés, informant à tout moment Abdelkrim des mouvements et de l’état de l’armée espagnole). À la tête de cette armée se trouvait le général Silvestre, un général inepte, orgueilleux et tyrannique qui a fait fi des conseils et des écrits des experts et a décidé d’entrer dans le Rif. Un autre effet secondaire de la guerre en Afrique a été le militarisme qui a émergé dans ces campagnes. Les commandants militaires ont été formés aux campagnes africanistes, donnant naissance à des commandants turbulents, éduqués dans l’impunité et la barbarie d’un ennemi loin de tout contrôle et prêt à tous les méfaits. Les africanistes qui, quelques années plus tard, traverseront le détroit à bord du Dragon Rapide… mais ceci est une autre histoire.

    L’inepte général Silvestre est confronté à un chef de guerre du Rif, ancien collaborateur de l’Espagne, journaliste et homme de valeur, convaincu de la nécessité de l’indépendance du Rif. Abdelkrim El Jatabi convainc les différentes cabilas de s’unir sous son commandement. Les Rifains se sont battus pour leur terre, dans leur pays qu’ils connaissaient comme le fond de leur poche… avec l’idée claire de l’indépendance vis-à-vis de l’envahisseur espagnol qui pillait leurs richesses et maltraitait leur peuple. Comme cela s’est produit des années plus tard au Vietnam, envahir n’est pas la même chose qu’être envahi. Les Rifains, qui connaissent le terrain et sont armés depuis leur enfance, font partie de leur vie. Les cabilas étaient confrontés à de pauvres diables qui ne savaient même pas comment charger un fusil, et encore moins viser, au cas où le fusil espagnol tirerait quelque chose de mortel, en plus d’être affamés et démotivés. Le fils du peuple perdu d’une Espagne appauvrie n’avait rien perdu dans les montagnes du Rif, tandis que les troupes des Kabyles unis sous le commandement d’Abdelkrim avaient leur vie en jeu.

    Dans le magnifique livre d’Arturo Barea, La forja de un rebelde, au deuxième volume, le protagoniste se demande comment eux, qui ne savent ni lire ni écrire, qui mangent des oignons avec du pain et vivent brutalisés par la faim dans des villages perdus de l’Espagne profonde, vont civiliser les habitants du Rif.

    Le général Silvestre a avancé rapidement au début de la bataille, a étendu l’armée avec l’idée d’atteindre Al Hoceima, mais a fait d’énormes erreurs de stratégie militaire. Les soldats espagnols s’abritaient dans des Blocaos, qui étaient de simples constructions facilement pénétrables par les balles… C’était l’été, la température dans la région atteignait 47 degrés et l’eau devait arriver quotidiennement dans des mules avec un front allongé de manière absurde par Silvestre. Depuis les positions rifaines, ils n’ont même pas pris la peine d’engager le combat, les troupes espagnoles étaient épuisées à force de tirer sur les animaux équipés de l’eau qui attendait les soldats assoiffés dans les blockhaus. Ils étaient nourris avec des légumineuses et des boîtes de sardines… des aliments susceptibles de les rendre plus assoiffés. Pendant un certain temps, la seule eau qu’ils recevaient était celle que leur jetait la maigre aviation dans des blocs de glace. Le typhus a fait des ravages dans presque tous les cas en raison de la contamination du rare liquide qui leur parvenait. Le désespoir et la misère s’installent avec le découragement.

    Abdelkrim El Jatabi connaissait bien les faiblesses de l’armée espagnole ; il avait servi de traducteur pendant un certain temps et manœuvrait en prévision des échecs stratégiques de Silvestre. Du 17 au 22 juillet, avec seulement 5 000 hommes dans l’armée espagnole décimée, Abdelkrim décide d’attaquer avec les 18 000 hommes sous son commandement. Les Rifains étaient frais, habitués à la chaleur, sur leur propre territoire et bien armés. Le désastre était prévisible.

    La défaite est absolue, les Espagnols courent dans le désarroi en étant anéantis par les Rifains. Les troupes espagnoles se sont rendues, sous le commandement du général Navarro, car on pense que Silvestre s’est suicidé ou est mort au combat, acceptant de respecter la vie des soldats. Le pacte n’a pas été honoré par l’armée rifaine, et une fois les vaincus capturés, ils ont été impitoyablement assassinés et horriblement torturés. Des mois plus tard, lorsque les corps ont été retrouvés, la terrible mort qui avait frappé les fils du peuple espagnol a été révélée. Les troupes d’Abdelkrim ont épargné la vie de quelques soldats et de certains commandants militaires afin de les rançonner auprès du gouvernement espagnol.

    La rançon, qui n’a pas été versée par le gouvernement, a été payée par un homme d’affaires basque et s’élève à plus de quatre millions de pesetas. Le roi Alphonse XIII, qui avait personnellement encouragé l’attaque et, comme cela a été amplement démontré, avait des affaires dans la région, a prononcé une phrase que certains monarchistes nient mais qui a l’apparence de la réalité. Lorsqu’on lui a annoncé le montant de la rançon, il a déclaré : « la chair d’oie se vend très cher », en faisant référence aux prisonniers. Comme on peut le voir, la génétique des Bourbons a toujours été méchante et abjecte.

    La souffrance des quelques personnes qui ont survécu en tant que prisonniers est terrible. Il existe des livres dont je recommande la lecture et qui nous fournissent des informations plus horribles sur le désastre, parmi lesquels le livre d’Indalecio Pietro cité plus haut, Imán de Ramón J. Sender, La forja de un rebelde de Barea… Peut-être que la connaissance de la souffrance absurde de certains compatriotes ne les dédommagera jamais d’être morts dans leur jeunesse, mais elle nous apprend que l’histoire est écrite avec le sang populaire pour l’enrichissement d’une monarchie corrompue et de ses complices de palais.

    Malgré la stricte censure de la presse, la nouvelle de la catastrophe atteint la péninsule, entraînant la chute du gouvernement de Maura et le coup d’État de Miguel Primo de Rivera. Le scandale national a pris des proportions considérables, à tel point que le général José Picasso (l’oncle de Pablo) a été chargé d’enquêter sur ce qui s’était passé à Annual.

    L’honorable général Picasso a écrit plus de 2 500 pages détaillant les corruptions, les erreurs et les détournements de fonds des commandants militaires, y compris de la Couronne. Primo de Rivera et le monarque, devant l’ampleur du rapport, décident de le supprimer. Le rapport Picasso n’a jamais vu la lumière du jour. Sur les 2 500 pages du rapport, un peu moins de 700 ont survécu, donnant une idée du crime commis par un pouvoir militaire et des commandants ineptes et voleurs. Une fois le coup d’État de Miguel Primo de Rivera consommé, les condamnés du désastre annuel ont été graciés, laissant le tout recouvert de la poussière de l’oubli.

    Abdelkrim El Jatabi a formé la république indépendante du Rif avec le reste des Kabyles et a maintenu pendant cinq ans un gouvernement qui a été vaincu par les troupes espagnoles et françaises qui ont en quelque sorte pansé les blessures de la grande humiliation de l’Annuel. Ils ont été bombardés avec des armes chimiques – les premières jamais utilisées dans une guerre – et aujourd’hui encore, il y a des séquelles de ces bombes, la population rifaine souffre de dix fois plus de cancers que les autres régions du pays. La brutalité de la victoire des Rifains est apprise par les troupes espagnoles et françaises et elles ripostent avec encore plus de violence. La guerre menée par Abdelkrim a été prise comme exemple pour les luttes ultérieures telles que celle de Ho Chi Minh ou de Che Guevara.

    Dans la bataille menée conjointement par les troupes espagnoles et françaises, il y avait le général Sanjurjo et quelques commandants qui entreront peu après dans l’histoire noire de l’Espagne, Franco, Millán Astray, Emilio Mola, Varela, Queipo de Llano, Berenguer… Tous des africanistes récalcitrants entraînés entre l’humiliation et la victoire suivante où a lieu l’atroce bain de sang en réponse à celui perpétré par les troupes d’Abdelkrim.

    Le chef rifain a été capturé par les Français et a vécu des années plus tard en exil en Égypte. Il est considéré comme le père de l’irrédentisme arabe. C’était un homme cultivé, épris de liberté, pas du tout fondamentaliste bien qu’éduqué dans l’islam, qui a su unifier et diriger un peuple qui, aujourd’hui encore, continue à poser de nombreux problèmes à la monarchie alaouite. Confirmant que le peuple rifain ne se soumet pas.

    Comme nous l’avons vu précédemment, la défaite d’Annual a conduit au coup d’État de Miguel Primo de Rivera, qui a été mis en scène pour sauver la face du monarque mesquin et querelleur, Alfonso XIII, et pour dissimuler les graves conséquences de ses erreurs et de celles de l’establishment militaire. Le discrédit de la monarchie, la contrainte des temps qui ont suivi ont produit le triomphe républicain du 14 avril… et le reste est déjà bien connu.

    Lorsque, des années plus tard, le général et directeur de la Guardia Civil, Sebastián Pozas, en juillet 1936, fidèle à la République, a distribué 15 000 fusils à la population de Madrid, ces hommes savaient quoi faire avec les fusils. Ils savaient très bien comment charger et tirer avec un fusil d’assaut. Avec eux, les vétérans marocains marchent jusqu’au Cuartel de la Montaña et défendent Madrid contre l’assaut des soldats africanistes, qui cette fois n’envahissent pas le Rif mais leur propre pays.

    Je termine comme j’ai commencé. Il est probable que si nous n’avions pas reçu le « cadeau » de la dernière trace de colonialisme au Maroc, que la rapacité colonialiste de l’oligarchie et de la monarchie espagnoles, les événements du 20ème siècle, avec la guerre civile comme point culminant, ne se seraient pas produits. Il est possible que l’histoire aurait été différente.

    María Toca Cañedo

    La Pajarera Magazine, 30/07/2021

    #Espagne #Maroc #Sultanat #Protectorat #Franco #Rif #Kabyles #Abdelkrim_El_Khattabi

  • Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence

    Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence

    Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence- Algérie, Maroc, Sahara Occidental, DGED, services secrets,

    Encore une fois, le site « Sahel Intelligence » connu pour être affilié aux renseignements marocains, verse dans le mensonge et la manipulation.

    En effet, dans un article mis en ligne mardi, cet instrument du Makhzen, avance que l’Algérie a installé des militaires iraniens et des combattants du Hezbollah « dans des bases de l’armée algérienne situées à quelques kilomètres des camps de Tindouf pour combattre l’armée marocaine. »

    L’envoyé spécial auprès du ministre des Affaires étrangères pour le Sahara Occidental et les pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié « les assertions de « Sahel Intelligence », incubateur de fake news concoctées par la DGED d’hollywoodiennes et de risibles. »

    Comme de coutume, tous les moyens sont utilisés par le makhzen pour jeter le doute et de tenter de manipuler l’opinion internationale au profit du perfide monarque, prêt à s’allier au diable pour arriver à ses fins.

    Hakim G.

    L’Espoir libéré, 15/12/2021

    #Algérie #Maroc #Sahel_Intelligence #DGED #Sahara_Occidental

  • Le Mossad et le Shin Beth au Maroc

    Le Mossad et le Shin Beth au Maroc

    Le Mossad et le Shin Beth au Maroc – Israël, Algérie, NSO Group, Pegasus, espionnage,

    L’accord de cybersécurité signé entre le Maroc et Israël ne va pas servir seulement à protéger le Maroc contre des malveillances étrangères.
    Sa finalité ultime est de surveiller plus de 40 millions de Marocains.
    Ceux du Maroc et ceux de l’étranger.

    L’Etat hébreu qui est déjà expert en la matière, pas pour sa population juive, plutôt pour la palestinienne, va mener grâce à son allié du Makhzen, une opération à très grande échelle pour tester sa belle machine de surveillance systématique des populations civiles.
    Nous allons devenir, si nous ne le sommes pas déjà, des poules en cage sur qui le Shin Beth, le Mossad et ses nouveaux pions régionaux, la DST et la DGED, vont diriger des caméras et des applis de reconnaissance faciale et de contrôle des mouvements.

    Normaliser les relations avec Israël pour permettre aux Israéliens d’origine marocaine de reprendre le chemin du pays de leurs ancêtres, pourquoi pas. Signer des accords militaires pour faire la guerre à ses voisins et nous soumettre à des expériences étrangères, non Monsieur.

    Ali Lmrabet

    Source : Facebook, 15/12/2021

    #Maroc #Mossad #Shin_bet #Espionnage #Mossad #Pegasus #NSOGroup

  • Des mirages 2000-9 émiratis pour le Maroc

    Des mirages 2000-9 émiratis pour le Maroc – Sahara Occidental, Israël, Emirats Arabes Unis, EAU,

    Le Maroc va recevoir des mirage 2000-9 émiratis en échange de sa normalisation : Le prix de la trahison !
    Le journal ibérique El Español vient de rapporter que le richissime Emirat Arabe Uni, qui n’achète à profusion des armements que pour financer cette industrie occidentale, décidé de faire don au Maroc des 68 Mirage 2000-9, bientôt mis au rébus après la récente annonce par Mohamed Ben Zayed (MBZ) de l’acquisition de pas moins de 80 Rafale français. Ce don émirati est un cadeau providentiel pour le Maroc, dont les dépenses militaires ont certes explosé mais qui éprouve le plus grand mal à gérer à moindres coûts son conflit armé avec le front Polisario.

    Son recours aux drones tueurs, fournis par la Turquie et l’entité sioniste a en effet montré toutes ses limites à la suites de la multiplication des bavures commises par les FAR forces armées royales) dans les territoires libérés sahraouis. Ce constat avait poussé beaucoup d’observateurs à se demander si les soldats marocains ne maitrisent pas la technologie de pointe des drones, ou si ces derniers font exprès de s’en prendre à des civils désarmés, et dûment identifiés.

    Toujours est-il que ce don providentiel émirati s’annonce comme une véritable prime à la trahison. Le journal espagnol qui révèle cette information précise en effet que c’est en échange de sa normalisation avec l’entité sioniste que le royaume chérifien va recevoir des chasseurs toujours en service.

    Le plus cocasse et le plus aberrant dans cette sombre affaire de vases communicants, c’est que Mohamed VI, devenu meilleur allié et plus grand ami des sionistes sanguinaires bourreaux du peuple palestinien continue, toute honte bue, de s’affubler des pompeux et usurpés titres de « commandeur des croyants » et de « président de la commission Al Qods ».

    Kamel Zaidi

    La patrie news, 11/12/2021

    #Sahara_Occidental #Maroc #EAU #Emirats_Arabes_Unis #Mirage2000_9

  • Accords UE-Maroc: l’appel soumis à la CJUE ne pourra pas aboutir

    Accords UE-Maroc: l’appel soumis à la CJUE ne pourra pas aboutir – Sahara Occidental, accord de pêche,

    LAS PALMAS (Espagne) – L’appel soumis par le Conseil de l’Union européenne (UE) au niveau de la Cour de justice de l’union (CJUE) concernant les accords de pêche et d’agriculture UE-Maroc ne pourra pas aboutir car les juges formant le premier tribunal n’ont omis aucun détail, a affirmé vendredi Pierre Galand, président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO).

    « Le Front Polisario gagnera. Les juges qui ont prononcé le premier arrêt ont travaillé pendant des mois. Ils ont fait un arrêt de 73 pages », signale M. Galand dans une déclaration à l’APS, peu avant l’ouverture de la 45ème conférence de l’EUCOCO dont les travaux se déroulent vendredi et samedi à Las Palmas (Grande Canarie, Espagne).

    L’arrêt en question était « extrêmement détaillé » et « a été fait par quatre juges qui savaient bien que l’Europe allait faire appel », a-t-il soutenu.

    M. Galand signale, en outre, que le fait que l’Europe ait décidé de se référer à la Cour, dans cette affaire, représente un véritable « bouleversement » dans le fonctionnement de l’UE. Ceci veut dire que « l’Europe admet que c’est la Cour de justice qui doit décider comment un accord (économique) doit être passé ( ) C’est tout à fait nouveau », soutient-il.

    Ce serait aussi, de son point de vue, une « contradiction » si la Cour venait à annuler cette décision car, la Cour elle-même avait décidé, en 2016 et en 2018, que le Sahara occidental et le Maroc étaient des territoires distincts. Il a rappelé que l’Europe avait reproché, récemment, à la Pologne de ne pas respecter les décisions de la Cour européenne. Chose qui devrait être valable pour tous, a-t-il soutenu.

    Le 29 septembre dernier le Tribunal de l’Union européenne avait annulé des accords relatifs à la pêche et à l’agriculture conclus entre le Maroc et l’UE et étendu aux territoires sahraouis.

    Le même tribunal considère aussi désormais le Front Polisario comme l’unique représentant du peuple sahraoui.

    #Sahara_Occidental #Maroc #UE #CJUE #TJUE #Accord_de_pêche #Accord_agricole

  • Maroc: Appel à libérer les prisonniers politiques du Rif

    Maroc: Appel à libérer les prisonniers politiques du Rif – Hirak, Parlement Européen,

    BRUXELLES – Des membres du Parlement européen ont appelé le gouvernement marocain à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers politiques du Rif et de garantir leurs sécurité et bien-être.

    Dans une lettre adressée vendredi au gouvernement marocain, 30 membres du Parlement européen ont exprimé leur « plus grande préoccupation concernant la situation des droits de l’homme au Royaume du Maroc et en particulier dans la région du Rif ».

    « Depuis 2016, lorsque le mouvement du Hirak dans le Rif a éclaté après la mort du poissonnier Mohcine Fikri, la région a malheureusement été le témoin d’un large éventail de violations des droits de l’homme, selon des organisations internationales et locales de la société civile », a révélé le document.

    Le Parlement européen a précisé que « la liberté d’expression est particulièrement soumise à de fortes pressions. Les journalistes et les citoyens qui critiquent ouvertement les autorités au sujet de la corruption généralisée et de l’absence des droits de l’homme fondamentaux dans le pays encourent le risque d’être poursuivis ».

    Il a indiqué que « de nombreux militants du Hirak, tels que le finaliste du Prix Sakharov, Nasser Zefzafi, Mohamed Jelloul et Nabil Ahamjik, sont toujours emprisonnés pour des raisons politiques. Des journalistes comme Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Imad Stitou ont été condamnés à l’issue de procès douteux, selon des rapports d’observateurs crédibles comme ceux de la Commission européenne et d’Amnesty International ».

    L’instance européenne a rappelé Rabat de sa précédente correspondance du 4 septembre 2020, adressée à l’ancien gouvernement et qui insiste sur la nécessité de « respecter toutes les conventions des Nations unies relatives aux droits de l’homme auxquelles le Maroc a adhéré ainsi que les dispositions essentielles en matière de droits de l’homme, des accords conclus entre le Royaume et l’Union européenne, et de prendre note des appels répétés de diverses ONG telles que l’Organisation Liberté et Droits de l’Homme ».

    Le Parlement européen a appelé le Maroc à saisir l’opportunité de l’installation du nouveau gouvernement pour « prendre une nouvelle direction en ce qui concerne le respect de ses engagements dans le domaine des droits de l’homme et de la réforme démocratique ».

    #Maroc #ParlementEuropéen #Rif #Hirak

  • Maroc: Peur-panique d’un simple match de foot

    Maroc: Peur-panique d’un simple match de foot

    Maroc: Peur-panique d’un simple match de foot – Maroc, Algérie, Coupe Arabe, CAn,

    Incroyable mais vrai ! Des sources concordantes et dignes de foi rapportent que depuis ce vendredi des policiers et des militaires marocains, accoutrés de vêtements civils pour tenter de passer inaperçus, écument l’ensemble des cafés et restaurants populaires situés dans les territoires occupés sahraouis. Il est demandé aux patrons de l’ensemble de ces établissements de ne pas laisser la télé en marche, ou carrément de fermer boutique durant le déroulement du match de foot prévu ce soir entre les sélections nationales algérienne et marocaine.

    Les gens du Makhzen accordent une telle importance à cette demande instante qu’ils sont allés jusqu’à proposer entre 2500 et 3000 dirhams à chacun de ces gérants. Renseignements pris, le Maroc nourrit une véritable peur-panique que des explosions de joie et des manifestations gigantesques se produisent au Sahara Occidental en cas de victoire de l’Algérie sur son adversaire du jour.

    Dire qu’il ne s’agit là que d’un match de foot relèverait de l’euphémisme. Or, cette peur-panique brouille tout raisonnement logique chez ces providentiels porteurs de sacs d’argent.

    Décidemment, quelle triste époque nous vivons !

    Mohamed Abdoun

    La patrie news, 11/10/2021

    #Maroc #Algérie #Match #CoupeArabe #CAN

  • Neuf personnes ont été condamnées à mort au Maroc en 2020

    Neuf personnes ont été condamnées à mort au Maroc en 2020 – Justice, peine de mort, peine capitale,

    La justice marocaine a condamné neuf personnes à la peine de mort en 2020 et il y avait jusqu’à cette date un total de 76 prisonniers avec cette peine, qui n’a pas été appliquée depuis 1994, selon les données publiées par le procureur général marocain.
    À la fin de 2020, 76 personnes au total se trouvaient dans le « couloir de la mort » au Maroc, dont deux femmes, et 19 ont été reconnues coupables d’actes terroristes ayant fait 63 morts.

    Selon les données du ministère public marocain, rendues publiques cette semaine, deux hommes condamnés à la peine de mort pour les attentats de Casablanca en 2003, qui ont fait 33 morts, figurent également sur cette liste.

    Il y a également 11 personnes reconnues coupables de meurtres de mineurs et d’autres crimes comme le viol ou l’enlèvement, ainsi qu’un homme qui a assassiné sa femme, a rapporté aujourd’hui l’agence EFE.

    Sept autres ont été reconnus coupables de meurtre et de viol et huit de meurtre et de vol.

    Au total, les 76 personnes reconnues coupables de cette peine ont causé la mort de 158 personnes.

    Quant aux juridictions qui ont prononcé ces condamnations, 42 % des affaires étaient des villes de Rabat et de Casablanca.

    Selon des sources judiciaires consultées par l’agence EFE, la plupart des condamnés à mort se trouvent à la prison de La’ouad à Kénitra, près de la capitale marocaine, dans une aile dédiée exclusivement à ces détenus.

    Le nombre de personnes arrêtées dans ces circonstances au Maroc varie en raison de nouvelles décisions de justice ou des grâces que le roi peut accorder, commuant la peine (en 2020 cette mesure s’appliquait à quatre femmes).

    Et aussi parce que les peines sont réduites à la suite d’appels ou parce que ces détenus meurent en prison.

    Il y a actuellement 81 détenus condamnés à la peine de mort dans dix des 77 prisons du Maroc, qui sont soumis par la loi à un régime pénitentiaire de cellules individuelles avec droit à une heure de marche dans la cour, également individuellement.

    Ces détenus ont également un régime alimentaire différent des autres, sans que la loi pénitentiaire marocaine précise en quoi il consiste.

    Plusieurs organisations de défense des droits humains au Maroc exhortent chaque année le gouvernement à accélérer l’abolition de la peine de mort, qui n’a pas été appliquée dans ce pays depuis 1994, date de la dernière exécution.

    Selon les données les plus récentes d’Amnesty International, en 2020, 54 pays au total ont prononcé des condamnations à mort et 18 continuent de les appliquer.

    En avril 2021, 108 pays avaient aboli la peine de mort pour tous les crimes et 144 avaient aboli la loi ou la pratique.

    Mundo ao minuto, 10/12/2021

  • Maroc: campagne de solidarité suite à l’arrestation d’une activiste

    Maroc: campagne de solidarité suite à l’arrestation d’une activiste

    Maroc: campagne de solidarité suite à l’arrestation d’une activiste – Fatima Zara Ould Belaid, Femmes marocaines contre la détention politique,

    Le Collectif des femmes marocaines contre la détention politique demande la libération de Fatima Zara Ould Belaid, qui, selon elles, a été arrêtée afin de décourager les manifestations dans le pays.
    L’arrestation de la militante Fatima Zara Ould Belaid, 31 ans, le 25 novembre à son domicile à Tanger, a déclenché une campagne de solidarité du collectif Femmes marocaines contre la détention politique. Le collectif exige sa « libération immédiate » et dénonce le fait qu’ »il n’existe aucune base légale pour sa détention ».

    Femmes marocaines contre la détention politique a été créée en 2017, lors des manifestations du Hirak (mouvement, en arabe) dans le Rif, lorsque la chanteuse Silya Ziani, seule femme parmi les plus de 180 détenues dans le nord du pays, a été emprisonnée.

    Aujourd’hui, le collectif a refait surface pour demander la libération de Fatima Zara, comme on l’appelle, membre de l’association ATTAC Maroc. La jeune femme de 30 ans a un long passé dans le mouvement marocain des droits de l’homme, au sein duquel elle est également connue sous le nom de Siman.

    Fatima Zara a été dénoncée pour détournement de fonds présumé en août par l’ONG Hasnouna – dédiée à l’aide aux toxicomanes – où elle travaillait. Elle fait également l’objet d’une autre plainte déposée par le doyen de la faculté de droit et d’économie de Tanger, qui l’accuse d’organiser des manifestations non autorisées au sein de l’université.

    La présidente du Collectif des femmes contre la détention politique, Jadiya Riadi, a déclaré jeudi lors d’une conférence à Rabat que la détention de la militante n’avait aucune base légale. « La plainte de l’ONG avait été déposée depuis août et personne n’y avait prêté attention », a-t-elle déclaré. « Fatima Zara a été licenciée illégalement parce qu’elle défendait les droits syndicaux des travailleurs », a-t-il ajouté.

    En ce qui concerne la deuxième plainte, Riadi explique que Fatima Zara avait organisé plusieurs manifestations à Tanger contre une loi du ministère de l’éducation qui interdit aux personnes âgées de plus de 30 ans de participer aux concours pour les postes d’enseignants. « Beaucoup de gens s’opposent à cette loi », a déclaré M. Riadi : « Il y a beaucoup de diplômés dans ce pays, comme Fatima Zara elle-même, qui ont plus de 30 ans et ne trouvent pas de travail.

    Riadi a affirmé que la police a fait irruption dans la maison de Fatima Zara et a confisqué deux ordinateurs. « Ils ont pris deux appareils. L’un des ordinateurs appartenait à un de ses amis », a critiqué M. Riadi.

    La véritable raison de l’arrestation de Fatima Zara, selon le président du collectif, est l’intention de l’État de freiner les « protestations croissantes » qui ont lieu dans le pays. Riadi explique que ces dernières semaines, des manifestations ont eu lieu contre le passeport covid, imposé par le gouvernement pour endiguer la pandémie. « Les gens protestent également contre les prix élevés des denrées alimentaires. Les prix des denrées alimentaires de base comme l’huile et les lentilles ont fortement augmenté.

    La conférence collective des femmes s’est tenue au siège de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), l’organisation la plus influente du Maroc, basée à Rabat. Parmi les participants figurait Jadiya Menehbi, sœur de Saída Menehbi, féministe historique et militante contre le régime de Hassan II. Menehbi est mort à l’âge de 25 ans, le 11 décembre 1977, après avoir subi des tortures et un isolement en prison et avoir fait une grève de la faim pendant 34 jours. Sa sœur a déclaré que l’État marocain ne fait pas de distinction entre les hommes et les femmes en matière de répression.

    Jadiya Riadi a profité de la présence des journalistes pour rappeler qu’il y a plus de prisonniers politiques au Maroc que Fatima Zara. Elle a mentionné, entre autres, le cas des journalistes Omar Radi, emprisonné depuis juillet 2020, et Suleiman Raisuni, en prison depuis mai 2020. Tous deux sont accusés de délits sexuels. « Aucun des deux n’a eu un procès équitable », a déclaré Riadi. « Leur emprisonnement a pour seul but de museler toutes les autres voix critiques ».

    Les Femmes marocaines contre la détention politique ont appelé les journalistes et les avocats du pays à assister à la première audience du procès contre Fatima Zara lundi prochain.

    Francisco Peregil

    El Pais, 11/12/2021

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