Catégorie : Maroc

  • CAN 2022 de Handball: Cuisant camouflet pour le Maroc

    CAN 2022 de Handball: Cuisant camouflet pour le Maroc – Algérie, Sahara Occidental, Laayoune,

    LA CAHB REPORTE LA CAN 2022 DE HANDBALL : Cuisant camouflet pour le Maroc
    Le Maroc n’accueillera pas la 25e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball 2022 du 13 au 23 janvier prochain à Guelmim. Et pour cause, l’instance africaine régissant cette discipline sportive a énoncé, jeudi, le report du rendez-vous à une date ultérieure. Il s’agit là d’un sérieux camouflet infligé au royaume marocain qui exploite un événement sportif par excellence pour promouvoir davantage sa honteuse politique expansionniste au Sahara occidental. D’ailleurs, et à ce titre, l’Algérie a boycotté à juste titre cette manifestation et l’a officiellement formulé à la CAHB.

    Selon la Confédération africaine de handball, qui a rendu public un communiqué, cet ajournement est motivé par les recours introduits par plusieurs pays. Même si la CAHB n’a pas précisé la nature des recours soumis à son autorité, le motif a trait, fort à parier, au lieu du déroulement de la manifestation continentale, notamment Guelmim et Laâyoune, qui sont des territoires sahraouis occupés.

    « Suite aux recours enregistrés au secrétariat de la Confédération africaine de handball (CAHB) après le tirage au sort, le Comité exécutif, réuni en session extraordinaire, ce jeudi 9 décembre 2021, par visioconférence, a pris une mesure de report de la 25ème Coupe d’Afrique des nations seniors hommes, au– delà du mois de janvier 2022 », indique l’instance africaine sur son site web.

    Des recours suite à quoi, la confédération « procèdera à un examen approfondi du dossier, au cours de sa session prévue le 28 décembre 2021, en vue d’une suite diligente », précise la CAHB. Il convient enfin de noter que la décision du report a été prise au lendemain du tirage au sort, effectué à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. et la CAHB l’explique par des recours des pays participants.
    F.G.

    Le Courrier d’Algérie, 11/12/2021

    #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Handball #Laayoune #CAN2022

  • Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen

    Maroc: L’AMDH dénonce la répression du Makhzen – Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme

    RABAT – Une association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » visant les défenseurs des droits de l’homme au Maroc.

    Dans un communiqué publié jeudi à l’occasion de Journée internationale des défenseurs des droits de l’homme, célébrée le 9 décembre de chaque année, l’Association marocaine des droits de l’homme a dénoncé ce qu’elle qualifie de « politique de répression et de siège » contre les militants des droits de l’homme.

    L’association a confirmé que la situation des droits de l’homme au Maroc dans son ensemble a connu « des déclins flagrants à tous les niveaux, et un déséquilibre des pouvoirs en faveur du régime et des forces opposées aux droits et libertés ».

    La même source a relevé que « ce déclin se manifeste à travers de nombreux indicateurs concernant la liberté de la presse et d’expression, le niveau de qualité de la justice et de respect de la loi, au niveau de la gouvernance et de la transparence, ainsi qu’au niveau de nombreux aspects économiques, sociaux , les droits culturels et environnementaux et les droits des groupes ».

    Au Maroc, les violations des droits de l’Homme au Maroc continuent de susciter les inquiétudes des organisations à travers le monde. En juillet, le département d’Etat des Etats-Unis a accablé le Royaume qui persiste dans ses pratiques répressives dans le but de faire taire les voix critiques envers le régime en place.

    Le 19 octobre dernier, l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme a alerté sur les violations des droits de l’Homme au Maroc sous le nouveau gouvernement, l’appelant notamment à abandonner « les solutions sécuritaires » dans le traitement de la question des enseignants contractuels qui continuent de subir la répression.

    Pour rappel, le Maroc est le seul pays à ne pas avoir ratifié la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

    APS.dz

    #Maroc #AMDH #Droitsdelhomme

  • Selon Riyad, l’économie du Maroc repose sur la prostitution

    Selon Riyad, l’économie du Maroc repose sur la prostitution – Arabie Saoudite, Fahid Al Shamri, Maghreb, sexe, tourisme sexuel

    Un journaliste saoudien, dans une vidéo, affirme que le Maroc vit avec les fonds provenant de la prostitution des Marocaines à l’étranger.

    Lorsqu’il parle du Maroc, le journaliste saoudien, Fahid Al Shamri, n’y va pas avec le dos de la cuillère. En parlant de la crise, le journaliste revient sur la chute du secteur du tourisme dans plusieurs pays. « Je voudrais aborder l’effondrement du tourisme dans les pays des ‘chapeaux’. Les pays des chapeaux sont les Etats où les gens portaient autrefois des chapeaux », affirme Al Shamri qui évoque l’effondrement économique de ces pays au beau milieu de la pandémie du coronavirus. Pour le Saoudien, les pays notamment méditerranéens ont mis tous leurs œufs dans le même panier, là où ils auraient dû se concentrer sur le développement de l’agriculture. Parmi les pays cité, la Grèce qui est devenue « l’un des pays les plus pauvres du monde ». Al Shamri égratigne également la Jordanie et l’Egypte, touchés de plein fouet par la crise du Covid-19 après avoir « construit des stations balnéaires pour attirer les touristes européens qui leur ‘pissent dessus’ ».

    Une diatribe énervée. Mais le journaliste saoudien s’intéresse également aux pays du Maghreb. S’il est un pays de la zone nord-africaine qui a misé sur le tourisme, c’est bien le Maroc. Fahid Al Shamri rappelle que le royaume vit notamment de sa diaspora, qui préfère travailler à l’étranger. Pour lui, les fonds envoyés par la diaspora proviennent de la prostitution : le Maroc, dit-il, « envoie ses femmes à l’étranger pour se prostituer ». Devant le tollé provoqué par sa sortie médiatique, le journaliste saoudien a dû s’excuser : « Je ne ressens aucune haine envers le Maroc, ni pour le gouvernement marocain. J’ai du respect pour les honorables Marocains », dit-il avant d’assurer que sa critique se dirigeait plutôt vers « tous les pays qui ont été colonisés par les Turco-Mongoles ».

    Maghreb-info, 13/05/2020

    #Maroc #Arabie_Saoudite #Fahid_al_shamri #Prostitution #Tourisme_sexuel #Sexe

  • Algérie-Maroc. Wakha Moulay !

    Algérie-Maroc. Wakha Moulay ! – Israël Mohammed VI, Palestine, Al Qods, Commandeur des Croyants, normalisation,

    Destins (terriblement) croisés pour les deux grands pays du Maghreb. Alors que la monarchie marocaine dont le souverain qui s’est auto-proclamé «président du comité Al Qods», a commis le forfait de Judas, en se prosternant devant le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, qu’il a reçu à Rabat, l’Algérie elle, a accueilli hier le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour une visite d’Etat de trois jours. Notre pays sait pertinemment qu’il n’a absolument aucun gain économique et même politique à tirer de l’arrivée du président de la Palestine. Mais, pour le principe, c’est un accueil hautement significatif à savoir que l’Algérie ne marchandera jamais le sang et la terre des Palestiniens spoliés écrasés, et massacrés par l’entité sioniste. Vue sous cet angle, la visite d’Etat du président Abbas en Algérie s’apparente à une vive réprobation à l’endroit du royaume de M6 qui a déroulé le tapis rouge voilà seulement une dizaine de jours au ministre de la guerre d’Israël au nez et à la barbe de ses sujets réduits à crier dans la rue leur courroux sous les bastonnades de la flicaille du makhzen. Et plus indigne encore, en snobant le peuple palestinien !

    Plutôt que de suivre la meute des «normalisateurs» à la queue leu leu, l’Algérie est restée fidèle à ses principes et sa à position historique de défendre le droit du peuple palestinien à disposer de son Etat selon les frontières de 1967 conformément aux résolutions des Nations Unis.

    L’arrivée à Alger de Mahmoud Abbas est donc à la fois un rappel utile que notre pays ne reniera jamais ce qui fait partie des fondamentaux de sa politique étrangère héritée de la guerre de libération nationale, et dans le même temps une grosse pierre jetée dans le jardin fleuri de compromissions, de lâchetés et de servilités de la monarchie marocaine.

    Symboliquement, l’Algérie a assené un violent coup au makhzen qui a perdu la tête au point de s’acoquiner avec l’ennemi sioniste pour sauver un trône chancelant près à toutes vilénies pour se maintenir y compris en se mettant sous le parapluie de Tel Aviv. Signe de ce grand égarement du «commandeur des croyants» qu’on ne croit plus au Maroc, les barbouzes de sa majesté ont sauvagement réprimé les manifestants qui criaient leur douleur face à la «vente de la cause palestinienne», dans plusieurs villes du royaume.

    Sans doute que la honte ne fait que commencer pour le makhzen. Le roi et sa Cour vont subir inexorablement les dommages collatéraux de cette liaison dangereuse qui a violé tous les interdits. Mohamed VI aura fait reculer les limites de l’indécence et de l’immoralité diplomatiques. «Wakha Moulay !», devrait lui lancer le président Mahmoud Abbas à partir d’Alger !

    Par Imane B

    L’Est Républicain, 06/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #Palestine #AlQods #Jérusalem #MohammedVI #Commandeursdescroyants

  • Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison

    Benkirane s’attaque à l’Algérie pour justifier sa trahison – Maroc, Israël, PJD, normalisation, Palestine,

    Il y a quatre jours, au cours d’une réunion en interne du Parti de la justice et du développement (PJD), organisé à Rabat, le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a cherché à recoller les morceaux après la déconvenue sans pareille aux dernières élections, échec qui a mis le PJD à terre.

    Cette réunion l’avait mis en confrontation directe avec les membres de la Commission nationale, du secrétariat général et de l’administration générale du PJD. A cette occasion, il a prononcé un long discours pour répondre aux interventions des participants et réinitier un nouveau cap de la relance du parti.

    L’Algérie a été longuement abordée par Benkirane qu’il a accusé de gaspiller l’argent du pétrole pour s’attaquer au Maroc. Mêlant le discours politique au prêche religieux, il a appelé à revenir à meilleurs sentiments avec les Marocains, mais en mettant en garde que son parti, « en cas de guerre, se mettrait résolument aux cotés de son roi ». Voilà, en fait, où Benkirane voulait en venir et s’y arrêter : « être avec son roi ».

    Pourtant, le roi l’avait rabaissé et Sali comme jamais ne l’avait été auparavant le parti ; lui tout autant que Saad Dine El Otmani, autre leader du PJD, devenu, comme Benkirane, chef du gouvernement du roi. Les deux chefs du part ont été trainé dans la boue, contraint à accepter la « normalisation avec Israël, qui allait pourtant à l’encontre des principes fondateurs du parti, pour finaliser s’en débarrasser comme d’un vieux chiffon et faire en sorte de plébisciter un homme d’affaires réputé proche du Palais et de la DGED, Aziz Akhennouch.

    Concernant la Palestine, il dira, toute honte bue, que « la Palestine n’est pas uniquement une constante du parti », mais qu’elle « fait partie des références religieuses et spirituelles fondamentales du PJD », et que le parti portait cette cause « dans son cœur ».

    Triste fin de cycle pour Benkirane, qui devrait se retirer de la scène publique. Les Marocains eux-mêmes l’ont sévèrement jugé comme un « vendu », un « félon » et un « opportuniste ». Le score réalisé par le parti lors des dernières législatives marocaines du 8 septembre 2021 qui ont sonné comme une « fin de cycle » et un désastre pour le PJD, qui passe du premier parti du Maroc au 8e, perdant 90 % de ses sièges de députés. Pour un parti « islamiste », la chute avait été brutale et la sanction sans appel.

    Le PJD avait notamment déçu une partie de ses sympathisants en signant, en décembre 2020, l’accord tripartite relatif à la normalisation des relations avec Israël, puis en validant le projet de loi légalisant l’usage thérapeutique du cannabis. Après les élections, plusieurs dirigeants du parti démissionnent de leurs responsabilités et des tensions internes conduisent à la suspension de trois députés. Si on garde en mémoire toute cette déconvenue, on comprend dès lors la « danse du ventre » initiée par Benkirane à l’attention de Sa Majesté…

    L’Express, 10/12/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Normalisation #PJD #Benkirane #Palestine

  • Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi

    Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi

    Maroc: Sit-in de solidarité avec le journaliste Omar Radi – presse, répression, Soulaiman Raïssouni, Taoufik Bouachrine

    Le procès en appel du journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison ferme par les autorités marocaines, s’ouvre « ce jeudi à la Cour d’appel de Casablanca devant laquelle un sit-in de solidarité est prévu pour appeler à la libération immédiate du militant et de tous les journalistes emprisonnés dans le pays, a annoncé son père », cité par des médias.

    Condamné arbitrairement Omar Radi, journaliste d’investigation et militant des droits humains a été primé pour ses publications sur l’accaparement de terres publiques par des spéculateurs.

    Il est également à l’origine de l’éclatement du scandale de corruption dit des « serviteurs de l’Etat » qui a éclaboussé près de cent personnes, notamment des officiels de haut rang, qui auraient acquis des terrains publics pour une fraction de leur valeur sur le marché.

    En juillet 2020, il a été arrêté pour une supposée affaire de « viol » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Des accusations que le journaliste de 35 ans ne cesse de réfuter.

    « La détention d’Omar Radi est injuste et contraire à la loi en vigueur, assure la défense. Dans le droit marocain, la détention préventive est une mesure exceptionnelle », selon l’un de ses s avocats.

    La patrie news, 10/12/2021

    #Maroc #Presse #Journalistes #Omar_Radi #Soulaimane_Raissouni #Taoufik_Bouachrine

  • Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

    Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie

    Maroc: 83% des jeunes mécontents de leurs conditions de vie – ONDH, PNUD, chômage, enseignement, éducation,

    Plus de 83 % des jeunes marocains ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, et 70 % d’entre eux sont tenté par l’émigration, constate un rapport de l’Observatoire national du développement humain (ONDH) du Maroc en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

    Le rapport sur le développement humain au Maroc intitulé « Etre jeune au Maroc de nos jours », présenté mardi dernier, estime que 83,3% des jeunes marocains (15-29 ans) ne sont pas ou peu satisfaits de leur vie, 71,3% de leurs conditions de logement et 81,6% de leur travail ».

    En parallèle, la jeunesse marocaine affiche fortement son projet d’émigration, selon le rapport, qui précise que 7 jeunes sur 10 sont tentés par l’émigration, ce qui représente le taux le plus élevé de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

    La jeunesse marocaine participe faiblement à la création de la richesse et au développement du pays, regrette-t-on.

    Cela s’explique par « la faiblesse de la population active — le taux d’activité est de 35,1% en 2019 — et une grande partie d’entre eux souffre du chômage, du sous-emploi et du travail informel.

    Selon le même document largement relaté par la presse locale, la difficile transition des jeunes à la vie active et au marché du travail s’explique par une demande d’emploi relativement faible en raison, en partie, du manque d’opportunités d’emploi et des modestes performances en matière de l’éducation.

    La baisse tendancielle du taux d’activité des jeunes marocains pourrait entraîner une perte de création de richesses, une dépréciation de leurs connaissances et de leurs compétences et l’apparition de comportements à risque compliquant leur intégration économique et sociale, met en garde les rédacteurs du rapport.

    « La mobilisation des jeunes dans le processus de prise de décision est l’un des déterminants de succès des programmes et des politiques publiques, et ce, à travers l’institutionnalisation du dialogue entre les jeunes et les pouvoirs publics », concluent l’ONDH et le PNUD.

    APS

    #Maroc #Jeunesse #ONDH #PNUD #Chômage #travail #Education #Enseignement

  • Maroc, le refuge du rabbin Yoshiyanu Pinto

    Maroc, le refuge du rabbin Yoshiyanu Pinto

    Maroc, le refuge du rabbin Yoshiyanu Pinto – Lobby juif, looby israélite, Etats-Unis, Israël, Mohammed VI,

    Il était une fois le rabbin Pinto
    Les images des réseaux sociaux, montrant, à Rabat, le ministre de la Défense sioniste, tanguant au milieu de juifs marocains en incantations pour «protéger l’Etat hébreu», ont choqué beaucoup de monde. Pourtant, de notoriété «biblique», le royaume du Maroc est le char d’un puissant lobby israélite et ses relations avec l’entité sioniste ne datent nullement de la «normalisation». Du temps de Hassan II, André Azoulay, son conseiller, faisait et défaisait, à sa guise, la politique du royaume. Il poursuit son oeuvre, à ce jour. Il n’y a pas que lui. Yoshiyanu Pinto, un rabbin superstar, a atteint les sommets, dans son «second pays».

    En avril dernier, il déclarait à un média sur Mohamed VI. «En le voyant, j’ai vu une lumière divine sur son visage. Je n’ai jamais ressenti cette lumière divine, jusque-là. Je n’ai jamais vécu un moment spirituel aussi intense.» Et Mohamed VI qui perçoit la même lumière céleste sur le visage de Pinto l’a investi «chef de la communauté juive marocaine» (4000 fidèles), sans compter l’importante diaspora bi-nationale en Israël, et Guide du culte du Makhzen. Il se murmure que Mohamed VI, malade et sujet à une mélancolie dépressive (le spleen du «hacic», tant pleuré par Baudelaire), trouve dans les talismans du rabbin Pinto un remède plus efficace que la médecine ordinaire.

    Prêtre et mage, Pinto est le chef d’une puissante loge de 1500 personnalités dans le monde, depuis le Congrès US au…Kremlin, en passant par la Commission européenne. Dans son carnet d’adresses éclectique, figure le milliardaire franco-maroco-israélien, Patrick Drahi, propriétaire de SFR, Libération, l’Express etc, dont le groupe Alice avoue 5 milliards d’euros en Bourse. Idem pour le n°1 de l’immobilier en Argentine, Eduardo Elsztain, qui traverse les océans pour recevoir la bénédiction de son «rab».

    Les élus américains, démocrates et républicains, se bousculent. Toute cette agitation finit, bien sûr, par des donations conséquentes qui profitent, en proportions inégales, au Makhzen et à Israël. Car Pinto ne «choisit pas» entre ses deux «patries»: «Israël, tout comme le Maroc, sont des terres saintes qui sont incomparables», assure-t-il.

    Depuis 2010, ils sont plusieurs rabbins, appelés «babas» par les adeptes, à rejeter l’austérité et séduire les foules, non par l’interprétation de la Torah mais par des «pouvoirs» censés guérir les misères psychophysiologiques et par un rôle de «conseillers», au plus haut niveau des États.

    Puissants et redoutés, leur marché, estimé par Forbes à des centaines de millions de dollars, cachés mais cashers, a alerté le FBI, au point de pousser Pinto, réfugié aux Etats-Unis en 2014, à courir, toutes voiles dehors, vers la «terre sainte» de Mohamed VI dont il est, depuis, le père très spirituel…

    Chaabane BENSACI

    L’Expression, 09/12/2021

    #Maroc #Israël #Lobby_juif #lobby_israélite #MohammedVI #André_Azoulay # Yoshiyanu_Pinto

  • Une fondation allemande réagi à un rapport sur le Maroc

    Une fondation allemande réagi à un rapport sur le Maroc

    Une fondation allemande réagi à un rapport sur le Maroc – Allemagne, rapport, Maghreb, SWP, Isabelle Werenfels,

    La Fondation Science et Politique/Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité a réagi à un rapport sur le Maroc.

    Dans une publication sur son site, la Fondation souligne son indépendance et dément toute relation de Isabelle Werenfels avec les services secrets allemands. Voici le texte intégral de son communiqué :

    Rectification de faux rapports concernant notre chercheur principal Dr Isabelle Werenfels

    Dans un article intitulé « Un rapport des services secrets allemands révèle les ambitions de Berlin en Afrique du Nord » publié le 1er décembre 2021 par Tunisie-Telegraph.com et sous une forme légèrement modifiée le 2 décembre 2021 par rue.20.com et diffusé depuis davantage largement dans les États du Maghreb, il est affirmé que des extraits d’un document des services secrets allemands prétendument écrit par le Dr Isabelle Werenfels ont été publiés dans les médias allemands. Mme Werenfels serait en outre une employée du Service de renseignement étranger d’Allemagne (Bundesnachrichtendienst). Toutes les affirmations et citations des articles initiaux sont fausses.

    La vérité est que le Dr Isabelle Werenfels est une universitaire respectée qui a effectué des recherches sur les États du Maghreb à la Fondation Science et Politique/Institut allemand pour les affaires internationales et de sécurité (SWP) depuis 2001, où elle était à la tête de la Direction du Proche/Moyen Orient de 2014 à 2018.

    Le SWP est une institution de recherche indépendante qui conseille le Bundestag allemand et le gouvernement fédéral ainsi que les institutions et organisations européennes et internationales sur les questions de politique étrangère et de sécurité.

    Il est financé en grande partie par le bureau du chancelier fédéral allemand et est indépendant dans la conduite de ses activités de recherche et de conseil (voir https://www.swp-berlin.org/en/swp/about-us/fundamentals ). Il publie les résultats de ses chercheurs de manière transparente sur son site Web à l’ adresse https: // www.swp-berlin.org .
    Le SWP est très soucieux de s’assurer que la coopération en matière de recherche avec des partenaires importants se poursuit sur une base de confiance.

    #Maroc #Allemagne #Isabelle_Werenfels #Institut_allemand_affaires_internationales_sécurité #SWP

  • Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc

    Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc

    Sahara Occidental: Les 3 « non » américains au Maroc – Etats-Unis, Front Polisario, ONU, processus de paix, normalisation, Israël,

    Lors de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, à Washington, le mois dernier, il a demandé à Anthony Blinken trois cas, qui ont tous été démentis, a rapporté le site d’information espagnol « El Confidencial », sous la plume du spécialiste Maghreb, Ignacio Cambrero.

    Bourita a demandé à Blinken de consolider la reconnaissance par les Allaouites de l’annexion du Sahara occidental en ouvrant un consulat américain à Dakhla. Anthony Blinken a déclaré à Bourita que les États-Unis n’annuleraient pas la décision de Trump, mais qu’il n’y aurait pas non plus de consulat américain au Sahara occidental.

    La deuxième demande de Bourita était la pression américaine sur ses partenaires, notamment européens, pour qu’ils reconnaissent l’annexion du Sahara occidental par les Allaouites. Cette demande a également été refusée par Anthony Blinken, écrit El Confidencial.

    Le troisième non que Nasser Bourita a entendu d’Anthony Blinken était après sa demande d’inviter le Maroc au Sommet virtuel des démocraties qui se tiendra les 9 et 10 décembre.

    Ainsi, comme on le vérifie jour après jour, Rabat ne s’encombre pas de préjugés pour faire entendre sa voix plus haut que celle de la logique politique. Sous les « influences toxiques » de son mauvais génie, Israël, le Maroc se fourvoie dans des impasses qui, à la longue vont lui coûter cher, tant sur le plan politique, militaire et économique que sur le plan social, spirituelle et religieux. Les turbulences qui agitent le Maroc risquent encore de grossir. Le temps ne joue pas en faveur du Palis : on sait que la lame de fond peut prendre des mois pour se former, mais quand elle est là, on ne pourra que constater l’étendue de ses dégâts.

    Ancien spécialiste du Maghreb, polémiste reconnu, Ignacio Cembrero, est devenu depuis quelques années la « bête noire » du Maroc, qu’il épingle très souvent dans ses articles de presse, en s’appuyant sur des sources crédibles et sérieuses, de quoi soulever la colère des officiels marocains plus que de mesure, allant jusqu’à chercher comment lui interdire de publier dans la presse espagnole.

    L’Express, 07/12/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Sahara_Occidental #Front_Polisario #ONU #Processus_de_paix