Catégorie : Maroc

  • Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc !

    Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc !

    Des anciens bus de la Stib remis en circulation au Maroc ! – Belgique, transport public, transport en commun,

    Il s’agit de 179 bus qui ne pouvaient plus rouler dans la zone de basses émissions bruxelloise…
    Des anciens bus de la Stib ont récemment été filmés à Oujda et, puis, photographiés à Berkane, au Maroc ! Il s’agit d’anciens bus diesel de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles qui ne peuvent plus rouler dans la zone de basses émissions bruxelloise ; vraisemblablement : des euro3 !

    Questionnée, la porte-parole de la Stib, Cindy Arents, confirme l’information : ses explications !

    « Si ces vieux bus sont trop polluants pour rouler dans la capitale de l’Europe, pourquoi peuvent-ils continuer à polluer ailleurs sur la planète, et notamment en Afrique du Nord ? », commente une source stibienne bien informée.

    Sud Info (Belgique), 08/12/2021

    #Maroc #belgique #Bus #STIB #Transport_public

  • Maroc : Profs poursuivis pour « sexe contre bonnes notes »

    Maroc : Profs poursuivis pour « sexe contre bonnes notes » – Université, notes, sextorsion, sexe,

    L’affaire a été relayée en septembre par des médias marocains, après la diffusion sur les réseaux de messages échangés entre un des enseignants universitaires impliqués et ses étudiantes.
    Quatre professeurs d’université ont comparu mardi devant la justice marocaine accusés de chantage sexuel sur des étudiantes en échange de bonnes notes, un scandale inédit qui éclabousse l’institution universitaire, a-t-on appris de source proche du dossier.

    «Violence contre des femmes»
    L’affaire dite du «sexe contre des bonnes notes» a été relayée en septembre par des médias locaux après la diffusion sur les réseaux sociaux de messages échangés entre un des professeurs poursuivis et ses étudiantes.

    Depuis, trois universitaires ont été incarcérés. Les deux autres ont été laissés en liberté provisoire.

    Quatre des accusés, enseignants à l’université Hassan Ier de Settat, ville proche de Casablanca, font face à de lourdes charges: «incitation à la débauche», «discrimination fondée sur le genre», «violence contre des femmes», a indiqué à l’AFP la même source. Leur procès a été ajourné au 14 décembre, selon les médias.

    Le cinquième, qui est en état d’arrestation, est poursuivi pour «attentat à la pudeur avec violence», un chef d’accusation plus grave.

    Il doit comparaître mercredi en première instance devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Settat, a précisé la source proche du dossier.

    Plusieurs cas de harcèlement sexuel
    Ces dernières années, plusieurs cas de harcèlement sexuel subi par des étudiantes de la part de leurs professeurs au sein des universités marocaines ont été médiatisés mais souvent sans que des plaintes ne soient déposées. Et quand elles l’ont été, la plupart sont restées sans suite.

    Porter plainte contre son agresseur est une démarche très rare dans une société conservatrice qui pousse le plus souvent les victimes de violences sexuelles à se taire, par peur de représailles, du regard des autres ou pour sauvegarder la réputation de la famille.

    Les associations de défense des droits humains et les médias tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur les violences infligées aux femmes marocaines.

    En 2018, après des années de vifs débats, une loi est entrée en vigueur. Pour la première fois, elle rend passible de peines de prison des actes «considérés comme des formes de harcèlement, d’agression, d’exploitation sexuelle ou de mauvais traitement».

    Le texte a toutefois été jugé «insuffisant» par les mouvements de défense des droits des femmes qui appellent à plus de sévérité face à ce fléau.

    Le Matin (Suisse), 07/12/2021

    #Maroc #Université #Examens #Notes #sextorsion #Sexe

  • Le Maroc « normalise » son football avec Israël

    Le Maroc « normalise » son football avec Israël

    Le Maroc « normalise » son football avec Israël – Normalisation, accords d’Abraham, sport,

    Des sources médiatiques israéliennes font état d’une signature à Rabat d’une convention entre la Fédération marocaine de football et celle de l’occupant sioniste. Cette convention porte le nom de «Football for Hope, Humanity and Peace». On évoque même la prochaine tournée au Maroc de l’équipe israélienne de football des moins de 17 ans. Les détails dans l’article suivant de Morocco World News :

    Le Maroc et Israël signent le premier accord de coopération dans le football

    L’accord de coopération s’inscrit dans la volonté des deux pays de travailler ensemble dans différents domaines pour renforcer les relations bilatérales.

    Rabat – L’Association israélienne de football (IFA) a signé un accord de coopération avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

    Le média israélien YNet a qualifié l’accord d’« historique », notant qu’il s’agit du premier du genre entre les deux pays.

    Le média a déclaré que l’accord, qui a été signé lors d’une cérémonie tenue à Rabat la semaine dernière, couvre la tenue de matches amicaux entre le Maroc et Israël.

    Appelé « Football pour l’espoir, l’humanité et la paix », l’accord est soutenu par la FFA et d’autres organisations internationales, a ajouté le rapport. 

    Un autre rapport sur l’ accord a indiqué qu’il comprend également une « éventuelle visite historique de l’équipe israélienne des moins de 17 ans au Maroc dans les semaines à venir » et couvre l’échange d’arbitres entre les deux fédérations.

    Aux termes de l’accord, les deux pays s’engagent à investir dans la promotion des jeunes footballeurs et à permettre des échanges de visites, notamment de joueurs israéliens, à l’Académie Mohammed VI de Football à Salé, la ville jumelle de Rabat.

    L’accord s’inscrit dans le cadre de la détermination des deux pays à approfondir leur coopération à tous les niveaux.

    Israël et le Maroc ont annoncé le rétablissement des relations en décembre 2020, et les deux gouvernements ont depuis convenu de renforcer la coopération dans différents secteurs, notamment la technologie, la politique et la défense.

    Plus récemment, le ministre israélien de la Défense Benny Gantz s’est rendu au Maroc pour signer un accord militaire très attendu avec son homologue marocain Abdellatif Loudyi. 

    L’accord comprend la réglementation de la coopération en matière de renseignement, des achats de sécurité et des exercices d’entraînement conjoints.

    En termes de commerce, les relations israélo-marocaines ont connu une augmentation notable au cours de l’année écoulée.

    En septembre, le Bureau central des statistiques d’Israël a déclaré que le commerce entre le Maroc et Israël est passé de 14,9 millions de dollars en janvier-juillet 2020 à 20,8 millions de dollars au cours de la même période en 2021.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Football

  • Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation

    Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation

    Benkirane tente de faire passer la pilule de la normalisation – Maroc, Algérie, Israël, Palestine,

    Apparemment, les volutes du chanvre indien cultivé dans la région de Ketama, sont montées à la tête de Abdallah Benkirane, le président du Parti islamiste justice et développement (PLJ). Sinon comment expliquer sa sortie inattendue sur l’Algérie qu’il considère être la principale cause de la normalisation des relations diplomatiques de son pays avec l’entité sioniste. Décidément, les électeurs marocains n’ont pas eu tort en lui infligeant un cuisant revers lors des dernières législatives qui ont vu son parti perdre la chefferie du gouvernement.

    Ce pantin politique, agité à satiété par le Makhzen et M6, et utilisé pour avaliser les accords de normalisation avec Israël, est définitivement hors course. Car si la politique sociale de son gouvernement qui a creusé le fossé entre pauvres et riches au Maroc lui a valu de perdre le gouvernement, sa majorité au parlement et probablement son statut de parti majoritaire dans les assemblées locales, sa signature des accords scellant le rapprochement avec l’entité sioniste, lui vaudra, selon plusieurs observateurs, les remontrances de ses parrains moyen orientaux qui n’ont pas apprécié que le PJD dévoile sa véritable nature de parti entretenant la chose et son contraire.

    Lors d’une session de la commission nationale de son parti, tenue au lendemain de son échec électoral, Benkirane s’est permis de critiquer l’Algérie en affirmant que depuis 40 ans, elle a tout tenté pour déstabiliser son voisin en utilisant ses rentrées du pétrole. Une cécité politique et une surdité qui laisse supposer qu’il n’a pas encore compris que depuis le conflit de 1963, le Maroc a tout fait pour entraver le développement de son voisin de l’Est. Il a, durant la décennie noire servi de base arrière pour certains chefs terroristes, il a servi de voie de passage des armes qui ont alimenté les maquis terroristes, et il a toujours joué la carte de la guerre de la drogue en noyant notre pays de quantités industrielles de kif produit au Maroc.

    L’œuvre de déstabilisation c’est l’Algérie qui en a été la victime bien avant son indépendance et cela Benkirane ne devrait pas l’ignorer, lui dont le parti a été aux commandes des destinées du Maroc durant la période 2016-2021 avant qu’il ne soit sanctionné par les électeurs. Le PJD, parti islamiste qui se reconnait dans la doctrine des frères musulmans, un pur produit des labos anglais, a toujours cultivé de bons rapports avec les milieux des affaires israéliens et le fait d’avoir, négocié, signé et annoncé les accords de normalisation avec l’Etat hébreu ne pourra pas l’offusquer outre mesure.

    Au moment où le peuple marocain manifeste son rejet du processus de normalisation avec l’Etat hébreu, le président du PJD estime que par sa politique hostile, l’Algérie a poussé son pays dans les bras de Satan, rien que ça ! Au lieu de se ranger aux côtés de son peuple et de dénoncer les accords de normalisation les membres influents du PJD Benkirane et l’ancien chef du gouvernement El-Othmani, font du pied à Israël quémandant une petite rétribution qui pourrait prendre les formes d’une nationalité qui ferait d’eux des israéliens et non des sujets de sa majesté ou tout simplement de futurs hommes d’affaires faisant de la sous-traitance pour les grands groupes israéliens, de la finance.
    Benkirane reconnait que les relations entre son pays et Israël datent depuis des lustres et cela veut dire, en un mot comme en mille, que notre pays n’est pas à l’origine de la déculottée qu’il s’est infligée en se mettant sous la botte des assassins des enfants de Ghaza et des territoires occupés.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 08/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Normalisation #Benkirane

  • ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey

    ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey

    ARTE.TV: Le Maroc, chantier personnel du maréchal Lyautey – Protectorat, colonialisme, Hubert Lyautey, France

    Si le maréchal Lyautey est une figure historique complexe, force est de constater que le Maroc n’aurait pas le même visage sans lui. À travers de grands projets architecturaux conduits entre 1912 et 1925, il marqua à jamais les grandes villes du pays. Considéré comme l’un des grands artisans de l’histoire de la colonisation française, il a tenté de préserver le Maroc traditionnel, tout en le faisant entrer dans la modernité.

    Le Maroc n’aurait pas le même visage sans celui qu’on décrit « né avec les yeux ouverts ». Comme pour parler de ces hommes qui voient les choses telles qu’elles sont et en souffrent toute leur vie.

    Figure historique complexe, le Maréchale Lyautey apparaît comme l’un des grands artisans de l’histoire colonisatrice brutale et tragique mais empreinte, sous son influence, d’un humanisme sincère et d’un réel souci du peuple marocain de ses traditions et de sa religion.

    Après l’Indochine, Madagascar et l’Algérie, Hubert Lyautey arrive au Maroc à l’âge de 57 ans en soldat expérimenté avec la vision éclairée d’un homme qui ne veut pas reproduire les erreurs du passé.

    Continuer avec la vidéo :

    ARTE.TV, 07/12/2021

    #Maroc #France #Protectorat #Marécha_Lyautey #Hubert_Lyautey #Colonialisme

  • Après une bonne récolte, le Maroc a besoin de machines agricoles

    Après une bonne récolte, le Maroc a besoin de machines agricoles – production, Agragex, technologie,

    Après deux années de sécheresse, le Maroc a pu récolter une bonne récolte. La demande de technologies agricoles modernes augmente. Cependant, le financement reste un défi.
    En 2021, les importations marocaines de machines agricoles ont sensiblement augmenté. Divers facteurs en parlent, notamment le résultat de récolte très satisfaisant après une longue période. L’association espagnole Agragex fait état d’une croissance de l’activité marocaine d’environ 25 %.

    Au cours des neuf premiers mois de 2021, les exportations allemandes de machines et de pièces détachées agricoles ont même enregistré une augmentation en glissement annuel de 142,7 % à 5,4 millions d’euros. Dans l’ensemble de 2020, l’Allemagne n’a pu exporter que des marchandises du groupe de produits 721 (selon la Classification type du commerce international – SITC) pour une valeur de 2,5 millions d’euros.

    En 2020, les importations marocaines de biens d’équipement pour le secteur agricole ont fortement chuté. Les représentants de l’industrie étaient convaincus que cela était davantage dû aux conditions climatiques qu’à la pandémie de corona.

    Le gouvernement promeut le secteur agricole
    Le secteur agricole du royaume bénéficie du programme Plan Maroc Vert depuis une dizaine d’années. Les ventes dans l’agriculture ont presque doublé depuis 2010. Désormais, le plan de suivi « Génération Verte 2020-2030 » vise à faire progresser davantage le secteur agricole. L’industrie est jusqu’à présent très fragmentée. Les petites exploitations agricoles sont souvent considérées par les banques commerciales comme des demandeurs et ne reçoivent qu’une petite partie des prêts souhaités. Les efforts de mécanisation et de diversification des cultures s’en trouvent ralentis.

    Dans certains cas, l’industrie peut bénéficier de subventions et de programmes de financement internationaux. Le plan « Génération verte » vise à favoriser l’efficacité des agriculteurs. L’utilisation de machines agricoles et de systèmes d’irrigation devrait y contribuer.

    Le programme d’Appui au Développement Inclusif et Durable des Zones Agricoles et Rurales (PADIDZAR) s’inscrit également dans le plan « Génération Verte ». En novembre 2021, la Banque africaine de développement a annoncé qu’elle apporterait environ 114 millions de dollars américains (US $) au programme d’appui au développement durable des régions agricoles.

    Au total, le sous-programme doit être financé à hauteur de près de 300 millions de dollars US pour les six années de 2021 à 2016. Environ 14 000 entreprises pourraient en bénéficier. L’accent est mis sur sept régions : Draa Tafilalet, Béni Mellal Khénifra, Fès Meknès, Marrakech Safi, Oriental, Souss Massa et Tanger Tétouan El Hoceima. Avant tout, les petits exploitants devraient pouvoir moderniser leurs structures de collecte, de stockage et de distribution de l’eau et en construire de nouvelles.

    La dépendance à l’importation demeure
    Le parc de machines agricoles au Maroc reste dominé par les machines d’occasion, notamment espagnoles et italiennes. Par conséquent, le marché secondaire local est florissant. Cependant, les efforts du gouvernement pour intégrer les exploitations agricoles à l’industrie alimentaire en aval ont accru le besoin de nouveaux biens d’équipement plus modernes. Le Maroc est dépendant des importations. Seules quelques entreprises locales produisent des appareils simples, par exemple Les Ateliers Marocains, basés à Rabat.

    Les importations de machines agricoles (CTCI 721) ont chuté d’environ un tiers en glissement annuel pour atteindre environ 50 millions de dollars US en 2020. L’Espagne (part des importations : 22 %), la France (19 %), l’Italie (13 %), les Pays-Bas (12 %) et l’Allemagne (8 %) étaient les principaux pays fournisseurs. Ces dernières années, la Turquie, l’Inde et la Chine en particulier ont pu gagner des parts grâce à leurs niveaux de prix plus bas.

    Cependant, les livraisons en provenance de Chine en particulier ont chuté à la suite de la pandémie de corona. La Turquie et l’Inde ont regagné du terrain notamment en tracteurs (SITC 722). En 2019, leurs parts d’importation de tracteurs pour l’agriculture ont grimpé à un peu moins de 30 et environ 14%, respectivement. L’exportation allemande de tracteurs a atteint une valeur de 0,7 million d’euros en 2020 dans son ensemble. Au cours des neuf premiers mois, seuls des tracteurs d’une valeur de 0,4 million d’euros ont été exportés vers le Maroc.

    Le marché est sensible aux prix
    Les fournisseurs étrangers peuvent entrer sur le marché par l’intermédiaire de revendeurs ou d’importateurs locaux. Cependant, cela ne garantit pas que les biens d’équipement seront commercialisés de manière optimale localement – sur le marché très sensible aux prix. Amima est une association marocaine d’importation spécialisée dans le machinisme agricole. Il liste entre autres les sociétés commerciales Cogepra, Comicom, Socopim, Somma ou Stokvis Nord-Afrique comme sociétés membres.

    Un robot local aide à la récolte
    L’utilisation de la technologie numérique dans la récolte ne devrait devenir un problème au Maroc que lentement. Cependant, l’intérêt pour ce domaine prometteur ne cesse de croître. De plus, un robot agricole commercialement utilisable a déjà été entièrement fabriqué au Maroc. Le robot à usage agricole désherbera, récoltera et utilisera l’intelligence artificielle pour créer des analyses de sol.

    L’assistant de récolte automatisé a été conçu et construit dans le cadre du programme de financement d’Al Khawarizmi. L’Agence de Développement du Numérique (ADD) et le Ministère de l’Industrie y sont entre autres impliqués. L’Université Cadi Ayyad de Marrakech a joué un rôle de premier plan dans le développement sur trois ans – en coopération avec l’Université polytechnique Mohammed VI et le Centre de recherche Mascir.

    GTAI, 06/12/2021

    #Maroc #Récolte #Agriculture #Technologie #Sécheresse #Machines_Agricoles

  • Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution

    Maroc: la répression provoquera une révolution – Saida Eulmi, Fatima Zahra uld Belaid, arrestation d’activistes

    MAROC: L’ARRESTATION DES MILITANTS PROVOQUERA UNE RÉVOLUTION CONTRE LE RÉGIME CORROMPU

    La militante marocaine des droits de l’Homme, Saida Eulmi a affirmé que la peur ressentie par le Makhzen face au danger et à l’émergence de nouveaux mouvements qui tentent d’arracher la démocratie, pousserait le régime marocain à lancer une campagne pour faire avorter les forces vives, soulignant que « l’arrestation d’activistes civils et politiques n’arrêtera pas la révolution qui renversera, à coup sûr, ce régime autoritaire oppressif et corrompu ».

    Dans une publication postée, samedi, sur sa page Facebook, la militante a expliqué que la véritable raison derrière « l’établissement de PV contre Fatima Zahra uld Belaid, et son arrestation arbitraire », s’expliquait par son adhésion aux rangs des forces vives réagissant contre l’injustice sociale, la détention politique et la dégradation économique au Maroc.

    Une telle arrestation intervient au moment où la jeune femme attendait sa lettre de nomination et son droit constitutionnel au travail, précise Mme Eulmi.

    Les militants, a-t-elle écrit, « se rendent compte que le Maroc a été pillé par une poignée de citoyens puissants et des lobbies de la corruption, et qu’il ne leur reste que la prison… ».

    Le Citoyen, 06/12/2021

    #Maroc#Makhzen #Répression #SaidaEulmi #FatimaZahraUldBelaid #Corruption #Lobbies #Pillage

  • Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas

    Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas

    Maroc: La mobilisation contre la normalisation ne faiblit pas – Israël, Palestine, manifestations,

    Au moment où le peuple marocain manifeste contre la normalisation, le Makhzen opère une fuite en avant en actionnant ses relais pour faire diversion et créer un épais nuage de fumée derrière lequel pourraient se cacher les véritables motivations du processus de rapprochement engagé par Rabat et Tel Aviv. Et pour ce faire, il n’a pas versé dans la manipulation en mettant sur pied une association d’amitié maroco-israélienne dont le siège social est basé à Dar El-Beida. Présidée par l’ancien conseiller économique et international de Yasser Arafat, Gabriel Banon, elle s’inscrit dans le prolongement des accords Abraham signés le 20 décembre 2020 par les USA, le Maroc et Israël et certaines monarchies du Golfe, a révélé le site israélien I 24 news.tv.

    Pour ses concepteurs, cette association sera un cadre dialogue et d’échanges permettant de développer la coopération, dans les différents domaines entre les deux pays. « Elle vise à renforcer le cadre référentiel des valeurs existentielles pour le rendre conforme aux principes d’une paix durable entre palestiniens et israéliens », notent ses dirigeants qui ne manqueront pas de révéler qu’ils prévoient des rencontres périodiques entre israéliens et marocains pour consolider la dynamique de rapprochement mise en branle depuis le mois de juillet dernier.

    Cela intervient au moment où l’opinion publique marocaine continue de dénoncer la normalisation avec Israël considérée comme une voie vers la soumission à l’ordre de l’entité sioniste et comme une trahison pouvant conduire à la perte de la souveraineté du pays. Il y’a quelques jours, dans le sillage des manifestations quotidiennes dénonçant le rapprochement avec Israël, un front d’opposition est né. Ce dernier qui regroupe des associations de la société civile, des organisations syndicales et estudiantines, veut maintenir la mobilisation dans la société.

    Un de ses animateurs, a appelé la communauté juive du Maroc à se démarquer des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés et à renouveler son allégeance au roi du Maroc pour réaffirmer sa marocanité et son appartenance à la société marocaine. Il faut rappeler dans ce cadre, que les manifestations contre le processus de normalisation ont connu un net regain depuis la visite de Benny Gantz à Rabat. Il ne se passe pas un jour sans qu’une ville ne soit secouée par une manifestation de protestation, appelant les autorités du pays à dénoncer l’accord de normalisation et à se désengager du processus engagé depuis la signature des accords Abraham le 20 décembre 2020.

    Des associations marocaines n’ont pas manqué d’exprimer leur courroux à cause du blackout exercé par certains médias occidentaux qui sont prompts à créer de toutes pièces et à occulter la réalité de la contestation des Marocains qui n’a jamais été évoquée par ces agences de presse, journaux et télévisions occidentales. « Cela intervient au moment où la guerre contre les fake news est devenue planétaire et au moment où la liberté d’expression est agitée par les capitales occidentales.

    Aucun média occidental n’a daigné se faire l’écho des manifestations des marocains contre la normalisation avec Israël. Cela confirme que les grands groupes de presse sont sous la tutelle des lobbies juifs. Nous allons poursuivre nos manifestations et nous n’allons pas cesser nos actions de rues.

    Israël est un corps étranger injecté dans la région du Moyen Orient pour spolier une terre, jeter dans la nature tout un peuple et assassiner ses enfants à coups de bombes larguées de jour comme de nuit sur des cibles civiles », affirment des animateurs du front marocain anti-normalisation.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 07/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Manifestations

  • Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël

    Maroc: Bensalem Himmich dénonce la normalisation avec Israël – Makhzen, Palestine, juifs marocains, accord sécuritaire, accord de défense, sionisme,

    L’ancien ministre marocain de la Culture, Bensalem Himmich, a déclaré que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste constituait une nouvelle forme de colonialisme pour le Royaume, appelant les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une occupation usurpatrice des terres » appartenant aux Palestiniens.

    S’exprimant lors d’un colloque sous le thème : « Où va le Maroc? », organisé à Rabat par la Fondation Abed Al-Jabri non-gouvernementale, M. Himmich, professeur de philosophie, a soutenu que la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste équivaut à une nouvelle forme de colonisation du Royaume.

    Fin décembre 2020, un rapprochement entre le Maroc et l’entité sioniste avait été annoncé, suite à quoi le rythme de normalisation s’est accéléré. En effet, après la normalisation diplomatique, les deux parties ont conclu des accords militaires pour enfin arriver à la signature d’un accord sécuritaire lors de la visite d’un ministre israélien à Rabat le 24 novembre dernier.

    L’intervenant, également auteur d’œuvres littéraires et philosophiques, a appelé à l’occasion, les Juifs marocains à reconnaître l’entité sioniste comme une entité usurpatrice des terres palestiniennes.

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine #Makhzen #MohammedVI #Accords_militaires #Accords_sécuritaires

  • France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert… – CFCM, Conseil français du culte musulman, DGED, espionnage, Islam en France,

    Dans l’enquête en cours en France sur les relations de l’agent traitant de la DGED marocaine, l’intriguant Mohamled B., il y a eu, à la source, une mise sous surveillance de la part de la sécurité intérieure française de ce monsieur, ensuite une série de faits liés à la « corruption d’agents publics ». Ce qui est intéressant dans cette récente affaire, c’est la propension marocaine à débourser des caisses d’or pour faire aboutir un projet insaisissable.

    L’information a été donnée par « Le Point », qui n’a donné qu’une tranche de la partition marocaine qui se joue sur le sol français, l’enquête étant toujours en cours. Mais ne nous réjouissons pas, car il est dit qu’elle n’aboutira pas, tout comme l’enquête d’État sur les écoutes Pegasus.

    Les seules bribes disponibles, ou qui ont fuité, concernent les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains en France, avec un appui israélien confirmé, sont loin de dévoiler toute la réalité du « drame marocain » totalement obnubilé par le Sahara occidental, non pas en tant que fondamental de la politique d’Etat marocain, mais en tant que carte maitresse pour maintenir le peuple sous des objectifs communs. Ne perdez pas de vue que le roi Hassan II a programmé la « Marche verte » sur le Sahara occidental, en 1975, au moment où la situation interne tournait à l’anarchie, avec des complots pour l’assassiner et un soulèvement populaire qui prenait de la consistance. La Marche verte du roi a été qualifiée en son temps par les experts de « coup de poker » de Hassan II pour établir la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, dans un contexte de plus en plus défavorable. Aujourd’hui, le contexte, à des nuances près, est le même.

    L’agent secret du Makhzen à travers son rôle présumé d’ «agent traitant » du président du CFCM est un certain Mohamed B, fiché « S03 » (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), a agi par le biais de l’argent. Et tous les réseaux marocains dans l’Hexagone agissent de même. Il n’est que vérifier la quantité de politiciens, comédiens, journalistes et eurodéputés qui passent leurs vacances à Fez, Marrakech ou Rabat pour se rendre à l’évidence : il existe un budget spécial pour corrompre les médias et soudoyer les responsables. « Le Point », à la source de l’information, a été lui-même, il y a quelques années, épinglé pour des faits de conflit d’intérêts : sa corédactrice en chef, Mireille Duteil, a été mise en accusation par WikiLeaks pour avoir rédigé des papiers « sur mesure » au bénéfice du Maroc et au préjudice du Polisario et de l’Algérie moyennant 6 000 euros.

    Le sujet est abondamment sourcé et appelle, de ce fait, à revenir dessus avec des indications précises et des anecdotes à faire tomber de haut.

    L’Express, 06/12/2021

    #France #Maroc #Pegasus #Conseil_français_du-culte_musulman #CFCM #Mohamed_B #Mohamed_Moussaoui #Espionnage #DGED #Islam_en_France