Catégorie : Maroc

  • Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël »

    Djoudi: « Le Maroc est devenu un protectorat d’Israël » – Algérie, Palestine, Moyen Orient, Al Qods,

    L’ancien diplomate et ancien secrétaire général adjoint de l’Organisation de l’unité africaine (actuellement Union africaine), Noureddine Djoudi, a mis en avant, dans cet entretien, le danger que représente la présence des sionistes chez notre voisin du Maroc. Fin analyste, Djoudi a recommandé de faire une nette distinction entre le Makhzen belliciste et pro-sioniste et le peuple marocain qui partage tout avec le peuple algérien.

    L’Expression: Le président de l’Autorité palestinienne est depuis avant-hier à Alger. Le contexte de cette visite est hautement symbolique, en ce sens qu’il intervient au moment où le Maroc fait parader les sionistes sur son territoire. Un mot là-dessus?
    Noureddine Djoudi: Oui bien évidemment. Il faut se référer à l’évolution de ce problème depuis le temps où le sionisme faisait la démonstration de son expansionnisme, puisqu’il parlait du grand Israël qui allait de l’Euphrate jusqu’au Nil et qui pensait en termes d’expansion, prendre jusqu’à la péninsule Arabique. Par la suite, le régime sioniste a continué à étendre son influence et il ne faut pas oublier que plusieurs responsables israéliens ont toujours déclaré publiquement que leur problème, leur priorité c’était l’Algérie. Il s’est trouvé malheureusement un complice à nos frontières, le Makhzen. Si ce dernier s’était limité à établir des relations diplomatiques comme l’ont fait d’autres pays arabes, à l’extrême limite, ça pourrait être compris. Mais qu’il soit en tant qu’Etat arabe, musulman en plus de tous les titres que s’est accordés le roi, président de la Fondation El Qods, prince des Croyants etc…. et qui se permet de signer des accords de défense, c’est très grave, parce que c’est amener le sionisme avec armes et bagages à notre frontières. À ce moment-là c’est tout l’équilibre du Maghreb qui est en cause, pas seulement l’Algérie.

    On a l’impression qu’il y a un transfert du conflit du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord. N’est-ce pas?

    Ce n’est pas un transfert, mais c’est plutôt une extension. Le but du sionisme est d’avoir une domination sur l’ensemble de la planète. L’influence commençait d’abord par l’Afrique, avant de l’étendre partout ailleurs à travers le monde. Ils sont déjà influents au niveau des médias dans des pays européens et aux Etats-Unis. Par ailleurs, il ne faut pas oublier aussi, qu’il y a une conjoncture d’intérêts entre certaines sectes américaines très influentes qui parlent du retour du Christ et qu’au préalable de ce retour, il faut qu’il y ait l’extension de l’anti-Christ. Ainsi ces sectes soutiennent que pour que le Christ revienne, il faut d’abord qu’Israël domine le monde. Il y a une incroyable identité de vues dans cette histoire. En tout cas, la certitude est qu’Israël n’a jamais cessé d’étendre son influence sur le continent africain et l’Algérie constitue pour lui un obstacle majeur.

    Du coup, l’Algérie devient la cible privilégiée, une sorte de verrou à sauter pour entrer de plain-pied dans le continent africain…

    Absolument, absolument! J’ai donné une conférence au ministère des Affaires étrangères sur la guerre de 4e génération, j’ai attiré l’attention sur le fait qu’Israël ne lésinera sur aucun moyen et elle usera de mille et une manières pour déstabiliser l’Algérie qui est l’objectif prioritaire. Il se trouve que les Israéliens ont un plein appui dans la région de la part de notre voisin de l’Ouest. Je vais jusqu’à ajouter, qu’actuellement, le Maroc n’est plus qu’un protectorat d’Israël.

    Le peuple marocain a eu un sursaut de dignité en manifestant dans plusieurs villes du royaume pour dénoncer la normalisation avec Israël. Quelle lecture en faites-vous?

    Il faut absolument dissocier le peuple marocain du Makhzen. Ce sont deux entités totalement séparées. En fait, le peuple marocain est la première victime du Makhzen. La situation économique et sociale est terrible. Actuellement, un Marocain ne peut plus s’acheter un bout de terrain, parce que les prix ont été flambés par les Français et les Britanniques qui accaparent ces terrains. Il y a cet appauvrissement du peuple marocain, face à une caste du Makhzen qui s’enrichit de plus en plus. Ceci étant, n’oublions pas que la politique du Makhzen a été répressive à l’égard du peuple. Je connais bien le peuple marocain pour avoir vécu au Maroc. Il est profondément musulman, il a tout en commun avec le peuple algérien, mais il est férocement brimé par le régime de Rabat. Durant notre guerre de libération, le peuple marocain appuyait notre lutte de manière systématique, mais nous avions beaucoup de difficultés avec l’autorité du Makhzen. Je citerai un fait connu: celui de la visite du président du Gpra à Rabat, le défunt Ferhat Abbas. Lors de son séjour au Maroc, il a subi d’énormes pressions pour lui faire signer un document à l’effet que Tindouf est un territoire marocain. Il y a d’autres faits beaucoup plus graves que je ne peux citer par obligation de réserve.

    Le Sommet de la Ligue arabe est prévu en mars prochain à Alger. Pensez-vous, Excellence, qu’il est encore possible de recoller les morceaux entre les pays arabes profondément divisés?

    Je crois que l’approche de notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, est très intelligente. Lamamra est en train de veiller à ce que ce sommet soit une réussite, au moment où le Maroc active ses relais pour contrer la tenue de ce sommet. Mais je pense, qu’avec la manière avec laquelle Lamamra traite les choses, le sommet se tiendra et on pourra en faire quelque chose de positif. Même les pays arabes qui ont reconnu Israël, n’iront pas à mon avis jusqu’à boycotter ce rendez-vous. Alger est un pays important, et ils ne peuvent pas négliger cet aspect.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 07/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #AlQods #Jérusalem #Makhzen

  • Maroc/Campagne oléicole: baisse attendue de 30%

    Maroc/Campagne oléicole: baisse attendue de 30%

    Maroc/Campagne oléicole: baisse attendue de 30% – sécheresse, agriculture, huile d’olive,

    Les producteurs marocains d’olives de table et de l’huile d’olive se préparent cette année à de faibles rendements, prévoyant une baisse de 30% par rapport à leurs prévisions.

    « C’est une année très particulière en termes de conditions climatiques puisqu’elle a été très marquée par la sécheresse, causant un problème dans la production des olives et donc de l’huile d’olive », a regretté le responsable de l’agropole « Olivier ENA Meknès », Noureddine Ouazzani, cité samedi par le site d’information « SRNTnews ».

    Le responsable a fait savoir que « le manque de précipitations cette année a fait perdre aux agriculteurs et professionnels du secteur, environ 30% de leurs estimations ».

    Selon M. Ouazzani « les agriculteurs devraient produire uniquement entre 80.000 et 90.000 tonnes, alors qu’avec les précipitations la production pouvait atteindre 120.000 tonne ».

    Le même responsable a relevé que « la qualité des olives est très moyenne cette année », surtout dans les zones agricoles dites « bour » (pluviales).

    « Durant la campagne 2019-2020, la production nationale des olives a dépassé 1,9 million de tonnes. Lors de cette même campagne, la production de l’huile d’olive s’est établie à près de 145.000 tonnes, et celle des olives de table à 130.000 tonnes. Mais cette campagne ainsi que sa précédente s’avèrent un peu particulières », a-t-il regretté.

    Concernant le prix du litre de l’huile d’olive qui a enregistré une nette augmentation cette année, M. Ouazzani a noté que le coût du produit a connu une légère hausse à l’international, passant de 2 euros en 2019 à 3,60 euros en 2021.

    #Maroc #Agriculture #Huile_olive #Production #Sécheresse

  • Voici les voitures les plus vendues au Maroc en 2021

    Voici les voitures les plus vendues au Maroc en 2021 – Dacia, Hyundai, Renault, Peugeot,

    C’est ce que révèlent les statistiques mensuelles de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (AIVAM) liées au secteur. Ainsi, pour le mois de novembre, le nombre de nouvelles immatriculations était de 12 953 unités, soit une baisse de 2,67% par rapport au même mois en 2019.

    Selon l’AIVAM, la marque Dacia continue de dominer les ventes sur le segment des voitures particulières (VP), avec une part de marché de 28,19 % (38 780 nouvelles immatriculations depuis le début de l’année). Il s’agit d’une augmentation de 0,36 %. Il est suivi par Renault qui a vendu 17 749 unités neuves (12,9% de part de marché), Hyundai (11 301 unités et 8,22 % de part de marché) et Peugeot (10 368 voitures et 7,54 % de part de marché).

    En termes de nouvelles immatriculations, il y avait 137 544 unités, soit une augmentation de 7,44 %. La même source a indiqué que les véhicules utilitaires légers représentaient 19 376 unités, soit une augmentation de 21,32 %.

    Ça dit : Melilla : les voitures immatriculées au Maroc sont difficiles à vendre

    En ce qui concerne les véhicules utilitaires légers (VUL), Dongfeng Sokon (DFSK) domine le marché. La marque a augmenté ses ventes de 138,39 % à 3 800 unités, tandis que Renault et Dacia ont enregistré respectivement 2 813 et 1 970 nouvelles immatriculations. Pour la marque Mahindra, les ventes ont augmenté de 500 % à 132 unités.

    Dans la catégorie des voitures de luxe, Audi a vendu 3 287 unités à fin novembre 2021, soit une part de marché de 2,39 %, suivie par BMW (3 037 voitures, 2,21 % de part) et Mercedes (2 364 unités, 1,72 % de part). Parallèlement, les ventes de la marque allemande Porsche ont augmenté de 93,23 % à 257 voitures. En revanche, ils sont passés de 53,93% de Jaguar à seulement 123 unités.

    Kontrast1, 04/12/2021

    #Maroc #Voitures #Autos #Marché_automobile #Dacia #Renault #Hyundai #Peugeot

  • Maroc : le rappeur ElGrandeToto numéro 1 sur Spotify

    Maroc : le rappeur ElGrandeToto numéro 1 sur Spotify

    Maroc : le rappeur ElGrandeToto numéro 1 sur Spotify – Musique, Rap, Taha Fahsi, classement,

    Le rappeur de Casablanca ElGrandeToto a été l’artiste le plus écouté en 2021 au Maroc et dans le monde arabe sur la plateforme musicale Spotify. Le premier album créé par ce chanteur marocain de 25 ans, Caméléon, est sorti en mars dernier et a depuis dominé les charts Spotify, dépassant aujourd’hui les 50 millions de streams.

    ElGrandeToto – surnom artistique de Taha Fahssi – est en tête du classement avec la chanson Mghayer, suivi par d’autres artistes du même genre musical. À la deuxième place se trouve le nigérian CKay et son « Love nwantiti (feat. ElGrandeToto) – North African Remix », et le troisième marocain Tagne avec « Nadi Canadi ».

    Africa Rivista, 05/12/2021

    #Maroc #ElGrandeToto #MUsique #Rap #Spotify #Caméléon #TahaFahsi

  • L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch

    L’Algérie livre encore du gaz à la compagnie d’Akhannouch- Maroc, Afriquia, Aziz Akhannouch, Sonatrach,

    Un tanker de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach a livré du gaz de pétrole liquéfié (GPL) au Maroc. Le client n’est autre qu’Afriquia Gaz, la société de distribution de gaz et de carburants d’Aziz Akhannouch, le Premier ministre marocain. Comment expliquer cela alors qu’Alger multiplie les mesures coercitives économiques contre Rabat?
    Un mois après la décision du Président algérien d’arrêter les livraisons de gaz naturel au Maroc, la compagnie nationale d’hydrocarbure Sonatrach continue pourtant de fournir du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à un opérateur marocain. Le tanker Alrar, navire de la compagnie algérienne battant pavillon libérien, a procédé à des opérations de dépotage dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia entre le 21 novembre et le 1er décembre. Sa présence a été dévoilée par le journaliste algérien Akram Kharief sur la base d’informations fournies par des sites de tracking maritime.

    Pression énergétique
    Cette livraison, qui s’est déroulée dans un contexte marqué par de très fortes tensions entre les deux pays, peut paraître surprenante. Depuis l’annonce de la rupture des relations avec le Maroc, le 24 août, l’Algérie a pris plusieurs mesures coercitives à caractère économiques à l’encontre de son voisin, notamment la fermeture de l’espace aérien aux appareils marocains et, surtout, le refus de poursuivre les livraisons de gaz via le gazoduc Gaz Maghreb Europe.

    C’est à ce titre que le Président Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la cessation des relations commerciales entre Sonatrach et l’Office marocain de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
    Dans ce conflit, le gouvernement algérien a clairement fait le choix d’utiliser le levier énergétique comme moyen de pression face à des autorités marocaines qui ont signé une alliance stratégique avec Israël. Durant la dernière semaine du mois de novembre, alors qu’Alger s’estimait visée par la visite au Maroc du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, un navire de Sonatrach livrait du GPL.

    Contactée par Sputnik, l’administration de Sonatrach n’a pas souhaité commenter la présence de l’Alrar dans les ports de Djrof Lasfar et de Mohammadia. Pour sa part, Toufik Hakkar, le PDG de la compagnie algérienne n’a pas donné suite aux messages adressés par Sputnik sur la question de savoir qui est le client de Sonatrach. Une source interne à la compagnie, qui a requis l’anonymat, a toutefois précisé à notre micro « que la cargaison de gaz de pétrole liquéfié était destinée à Afriquia Gaz ». La compagnie marocaine, spécialisée dans le stockage, l’enfûtage et la distribution de gaz propane et butane, est une filiale du groupe Akwa dont le propriétaire n’est autre que le businessman et chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch et homme de confiance du roi Mohamed VI, nommé à ce poste le 7 octobre 2021. « Les relations entre Afriquia Gaz et Sonatrach remontent à plusieurs années. L’Algérie est devenue un des principaux fournisseurs de GPL de la compagnie marocaine. Le contrat court jusqu’au 25 décembre 2021 », assure la source de Sputnik. Une relation contractuelle qui nous a été confirmée par Taoufik Hammoumi, le directeur général d’Afriquia Gaz.
    « L’Algérie a un contrat et elle doit le respecter jusqu’à la fin du mois de décembre, elle est obligée de l’honorer. Je ne suis pas au courant de tous les détails sur cette livraison, il se peut que ce soit pour la clôture d’un contrat commercial qui est en cours. Mondialement, on est tenu d’honorer ses engagements, surtout pour une grande entreprise comme Sonatrach. Sinon c’est son image de marque qui en prend un coup. C’est tout ce que je peux dire ».

    Sonatrach, qui appartient à l’État algérien, a donc opté pour le respect des dispositions contractuelles qui la lient à la compagnie du Chef du gouvernement marocain. Dès 2022, Afriquia Gaz devrait vraisemblablement s’approvisionner en gaz de pétrole liquéfié auprès d’autres producteurs pour assurer la mise sur le marché de propane, de butane ainsi que du GPL-c pour les véhicules. Le Maroc consomme annuellement entre 2,5 et 3 millions de tonnes de GPL.

    Sputnik France, 03/12/2021

    #Maroc #Algérie #Afriquia #Gaz #Aziz_Akhannouch #GME #Gazoduc_Maghreb_europe #Sonatrach

  • Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine – suspension de vols, fermeture des frontières, covid

    RABAT – La Confédération nationale du tourisme (CNT) au Maroc prévoit une perte de d’un milliard de dirhams (environ 100 millions de dollars) pour la seule dernière semaine de décembre, suite à la fermeture des frontières aériennes et maritimes du royaume devant la menace du variant Omicron du Covid-19.

    La CNT, citée samedi par le quotidien français Le Monde, prévoit « une perte de 1 milliard de dirhams pour la seule dernière semaine de décembre. Semaine durant laquelle 100.000 touristes étrangers étaient attendus ».

    De son coté, Zoubir Bouhoute, président du Conseil du tourisme provincial à Ouarzazate, dans le sud du pays, dresse un constat amer: « C’est fini. Il n’y aura pas de reprise à la fin de l’année et sans doute pas non plus dans les premiers mois de 2022 ».

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche dernier de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi, en raison de « la propagation rapide du nouveau variant Omicron du Covid-19 ». Le Makhzen avait également décidé, le même jour (dimanche 28 novembre) de suspendre les liaisons maritimes avec l’Europe « jusqu’à nouvel ordre ».

    Ces décisions ont poussé, d’ores et déjà, « un bon nombre d’établissements touristiques à fermer pour l’hiver » après une année de faillite avec un taux d’occupation pour les hôtels variant entre 15 et 30 % en novembre.

    Même situation de crise a été signalée dans le transport touristique: « Nos 1.670 entreprises, dont 95% sont des TPE-PME, sont à l’arrêt depuis le début de la crise sanitaire due au nouveaux coronavirus. Elles n’ont plus les moyens de payer leurs charges ni leurs crédits. La situation est catastrophique », s’est alarmé Mounir Chami, de la Fédération nationale du transport touristique, citée par le quotidien français.

    « Quelque 80% des agences de voyages sont déjà à l’arrêt », déplore Mohamed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), cité par l’agence AFP.

    L’impact social des décisions du Makhzen de fermer ses frontières aériennes et maritimes, est « dévastateur », selon Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), précisant que « entre 20% et 30% des emplois du secteur du tourisme ont déjà été détruits ».

    Le secteur du tourisme représente 7% du PIB du Maroc et totalise plus de 500.000 poste d’emploi.

    En 2019 les recettes du secteur touristique avoisinaient 80 milliards de dirhams (8 milliards de dollars) pour 13 millions de touristes. Elles avaient chuté de 65% début 2021, à 28 milliards de dirhams (2,8 mds USD), selon les chiffres officiels.

    APS

    #Maroc #Covid #suspension_vols #Fermeture_frontières #Pandémie

  • Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy

    Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy

    Maroc: Le gazoduc GME sera exploitée par Sound Energy – Algérie, gazoduc Maghreb-Europe, gaz,

    Abandonnée par l’Algérie, la partie marocaine du GME sera exploitée par la société britannique Sound Energy
    Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) ne restera pas à sec pour longtemps. Abandonné par l’Algérie qui a refusé, depuis le 30 octobre dernier, de renouveler son contrat avec le Maroc, en choisissant d’acheminer son gaz via le gazoduc la liant directement à l’Espagne, MEDGaz, le pipeline profitera finalement à la société britannique, Sound Energy.

    En effet, cette dernière a annoncé dans un communiqué rendu public jeudi la signature d’un accord avec le royaume marocain pour l’achat du gaz. L’entreprise fournira, selon le communiqué, du gaz au Maroc depuis un gisement qu’elle exploite dans l’est du pays. L’accord a été signé avec l’établissement public marocain ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable). Il porte sur la vente du gaz naturel de la concession de Tendrara à l’est du Maroc, une partie du territoire marocain proche de l’Algérie.

    Conformément à ce contrat, Sound Energy, dont le siège est situé au Royaume-Uni, s’engage à produire et à livrer à l’ONEE jusqu’à 350 millions de mètres cubes de gaz naturel liquéfié par an, sur une durée de 10 ans. Ce gaz transitera par la partie marocaine de GME, selon le communiqué, ce qui doit permettre le redémarrage de ce gazoduc traversant le Maroc et qui livrait le gaz algérien à la péninsule ibérique avant qu’Alger ne mette fin à son contrat.

    Pour rappel, l’abandon du GME par l’Algérie est intervenu sur fond de grave crise diplomatique avec le Maroc. Cette tension, qui a commencé au début de l’été dernier, s’est accentuée avec la rupture par Alger de ses relations diplomatiques avec Rabat le 24 août.

    Après avoir fait durer le suspens sur l’avenir du contrat du GME en refusant de donner une réponse claire au souhait marocain de le voir reconduit, au-delà du 31 octobre 2021, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a tranché à la veille de l’expiration de ce bail. Il avait alors ordonné à la compagnie algérienne des hydrocarbures, Sonatrach, de ne pas signer de nouveau contrat avec la partie marocaine.

    Le GME, rappelons-le, permettait à l’Algérie, depuis 1996, d’expédier vers l’Espagne et le Portugal environ 10 milliards de m3 de gaz naturel. En contrepartie du transit du gazoduc, Rabat recevait annuellement près d’un milliard de mètres cubes de gaz naturel, soit 97% de ses besoins.

    En 2020, la redevance pour le transit du gaz algérien avait rapporté au Maroc environ 50 millions de dollars, selon un expert marocain.

    Anadolou, 04/12/2021

    #Maroc #GME #Gaz #Gazoduc #SoundEnergy #Algérie


  • Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne

    Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne

    Clarté et réciprocité exige le Maroc de l’Allemagne – Sahara Occidental, Nasser Bourita, Union Européenne, UE,

    – Selon un rapport parlementaire, dans lequel le ministre marocain des Affaires étrangères a évoqué les liens qu’entretient son pays avec les pays européens, en 2021.
    Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a déclaré que les relations de son pays avec l’Allemagne devraient se baser sur la clarté et la réciprocité. C’est ce qui ressort d’une réunion tenue entre le ministre et les conseillers parlementaires (membres de la deuxième chambre du Parlement marocain), selon un rapport présenté samedi aux députés et consulté par l’Agence Anadolu.

    Le 6 mai, le Maroc avait convoqué son ambassadrice à Berlin, Zohour Alaoui, en raison de la « position négative de l’Allemagne » au sujet de la question du Sahara et de la « tentative d’exclure Rabat des réunions régionales sur la Libye ».

    Deux mois avant la convocation de l’ambassadrice, le Maroc avait annoncé début mars, avoir rompu ses relations avec l’ambassade d’Allemagne dans la capitale Rabat, en raison de « divergences profondes sur des questions cruciales », qui n’avaient pas été clarifiées à ce moment-là.

    Selon le rapport parlementaire, Il faut fournir des efforts pour rétablir les relations entre les deux pays, selon une logique qui respecte la clarté et la réciprocité.

    Le ministre a affirmé, lors de la présentation du projet de Budget de son ministère pour l’année 2022, que les relations du Royaume avec les pays européens avaient connu, en 2021, une évolution remarquable, d’après la même source.

    Bourita a également estimé que les contacts du Royaume établis avec les partenaires européens au cours de 2021 avaient permis une réévaluation globale des relations bilatérales avec la plupart des pays européens, en vue de la phase post-Covid-19.

    Le Royaume du Maroc a maintenu, d’une manière positive, ses échanges commerciaux avec ses différents partenaires européens, pariant sur la confiance dont il bénéficie en tant que partenaire économique distingué de l’Union européenne (UE).

    Rabat insiste sur son droit à la région du Sahara et propose une autonomie étendue sous sa souveraineté, tandis que le « Front Polisario » appelle à un référendum d’autodétermination, une proposition soutenue par l’Algérie, qui accueille des réfugiés de la région.

    Anadolou

    #Maroc #Allemagne #Sahara_Occidental #Front_Polisario #UE

  • Le Maroc en « quête immédiate » de sources énergétiques

    Le Maroc en « quête immédiate » de sources énergétiques

    Le Maroc en « quête immédiate » de sources énergétiques – Gaz, Gazoduc, Algérie, Sound Energie, Akhannouch

    Ni les Accords faussement dits « d’Abraham » ni le rapprochement avec l’entité sioniste n’ont été salutaire pour le Maroc ; encore moins les drones furtifs et les « geeks » de Tsahal pour mener des opérations de sous-sol. En fait, il y a la consommation quotidienne du petit peuple, celui-là, qui, seul, peut maintenir ou faire déboulonner par ses fondements la monarchie, qui est juge des actes et faits du Palais royal.

    Le comportement belliqueux du Maroc à l’encontre de l’Algérie, dans une guerre de basse intensité dont le principal bénéficiaire n’est autre que l’entité sioniste, a couté beaucoup à ses propres citoyens. Aujourd’hui, le Maroc en est arrivé à contracter un partenariat couteux et sans grands effets dans l’immédiat pour se doter en gaz via une société britannique depuis un gisement qu’elle exploite dans l’est du pays, un mois après la décision d’Alger de ne pas reconduire le contrat d’un gazoduc desservant l’Espagne via le royaume.

    Bien que le Maroc ait obtenu son indépendance depuis soixante-cinq ans, le secteur énergétique est resté dépendant des combustibles fossiles et du secteur privé. Sur la période 2017-2020, les importations de combustibles fossiles ont représenté environ 90 % de l’approvisionnement total en énergie primaire et 80 % de l’approvisionnement en électricité, tandis que le secteur privé (dont l’actuel chef du gouvernement, l’archi-milliardaire Akhannouche, en est un des barons) contrôle actuellement la majorité de la production d’électricité (84 %) et la quasi-totalité de la distribution d’énergie.

    Aujourd’hui encore, alors que le monde se relève d’une périlleuse pandémie planétaire qui a mis à terre les économies les plus puissantes, le Maroc persiste à donner du crédit aux lobbys sionistes, très influents dans tous les cercles décisionnels, pour satisfaire un expansionnisme coupable dont il ne s’est jamais départi depuis la dynastie des Saadiens. Les turbulences socioéconomiques qui commencent à agiter la monarchie ne sont que le prélude d’une lame de fond qui menace plus que jamais le Palais. Aux Marocains de tirer les conclusions d’une série de concessions qui leur sera préjudiciable plus encore à l’avenir.

    L’Express, 04/12/2021

  • Le peuple marocain plus que jamais décidé…

    Le peuple marocain plus que jamais décidé…- Maroc, Israël, normalisation, Mohammed VI, Palestine,

    Les manifestations populaires au Maroc contre la normalisation avec Israël se doublent sur le front social par des revendications socioprofessionnelles qui font désormais écho à une situation économique et sociale difficile dans un climat politique sombre, morose et incertaine pour le royaume marocain. Le peuple est bien écrasé par la monarchie qui l’empêche de se développer. Avec l’enlisement du Makhzen dans la guerre contre le peuple sahraoui avec ce qu’elle entraîne comme dépenses militaire prélevées sur le quotidien du citoyen marocain. C’est en fait plus terrible pour la société marocaine prise en otage par le Makhzen. Aussi il est impossible dans ces conditions que le citoyen marocain puisse prétendre à se développer tant il est exposé en continu à cette dictature royale. Et cela entraîne automatiquement la misère généralisée et le mécontentement populaire à l’égard de cette malvie et à la dégradation du tissu social prélude à une mort lente des citoyens marocains, ce qui à la longue, comme c’est le cas de ces manifestations populaires, peut conduire à l’implosion de la cohésion nationale suite à cette série de frustrations dont font l’objet les  » sujets  » du roi.

    Le monarque de Rabat se préoccupe de sauver son trône que de justice sociale et de morale de son peuple.
    Les tensions internes, à cause de l’incapacité du roi Mohamed Vi et de son gouvernement à répondre aux aspirations de larges pans de la société montent crescendo avec le temps à cause de l’absence de perspective d’une embellie économique et sociale dans la situation des engagements actuels du gouvernement. Rien d’étonnant à ce que le peuple marocain se soulève contre la politique interne et externe pratiquée par le roi Mohamed et qui est tout à fait  » satisfaisante  » pour Israël qui semble avoir obtenu ce qu’il voulait : agir les mains libres dans ce pays et à travers lui dans toute la région.

    Faisant le point sur les causes de ces mouvements populaires et leurs revendications, l’économiste marocain Fouad Abdelmoumni, également militant des Droits de l’homme et membre du conseil d’administration de l’ONG Transparency International au Maroc sollicité par Sputnik a expliqué qu’il y a deux types de manifestations populaires au Maroc :  » L’emploi, à cause de contrats léonins et illégitimes « .

    Selon lui :  » il y a d’abord celles initiés par les jeunes candidats à l’embauche dans le secteur de l’éducation nationale, qui contestaient auparavant le type de contrat sur la base duquel sont recrutés les enseignants actuellement », affirme-t-il soulignant qu’en  » ce moment, nous sommes à une moyenne de 15.000 enseignants recrutés par an avec des contrats que ces derniers considèrent comme léonins et illégitimes.

    Il en résulte, qu’actuellement, il y a environ 70.000 enseignants contractuels qui ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique et qui demandent leur intégration « .

    Quid de la normalisation avec Israël ? Par ailleurs, l’interlocuteur de Sputnik explique que  » le second type de manifestations est effectivement lié aux appels contre la normalisation des relations avec Israël, mais surtout contre la visite du 24 novembre au Maroc, du ministre israélien de la Défense Benny Gantz, lors de laquelle un accord-cadre de coopération sécuritaire et militaire a été signé entre les deux pays « .

    Pour cet économiste :  » En signant ces accords avec Israël, il est clair que le royaume perd une partie de son autonomie, à cause de l’implantation des services de renseignement israéliens dans le pays qui auront accès de plus en plus à des informations sensibles le concernant. Ceci en plus des tensions exacerbées dans la région où l’on entend de plus en plus d’appels à la confrontation ouverte avec le Maroc de la part des Sahraouis. Les risques de voir les conflits de basse intensité dans la région se transformer en confrontation de moyenne intensité voire de guerre ouverte sont réels et inquiétants. « 
    B. C.

    Lemaghreb.dz, 05/12/2021

    #Maroc #Israël #Normalisation #Manifestations