Catégorie : Sahara Occidental

  • MINURSO : Arguments contre la proposition de John Kerry

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, droits de l’homme,

    La suggestion de M. Kerry d’étendre le rôle de la MINURSO pour inclure la surveillance des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc et dans les camps sahraouis sous contrôle algérien doit être perçue comme une décision hâtive et une atteinte manifeste à la souveraineté du Maroc sur ses territoires. Cette suggestion est, en termes diplomatiques, « hâtive et mal informée ».

    Cette décision a été fortement critiquée par l’ensemble de l’échiquier politique marocain, notamment parce que le Maroc a fait preuve d’un engagement réel et sérieux dans le traitement de cette question, sur TOUTES les parties de son territoire, en établissant un organisme solide de défense des droits de l’homme (CNDH) qui travaille en consultation étroite avec plusieurs organismes internationaux de défense des droits de l’homme, tels que le Conseil des droits de l’homme et le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, afin d’améliorer son bilan en matière de droits de l’homme.

    La revendication du Maroc est encore légitimée par le manque d’impartialité dans cette affaire, puisque la MINURSO a rapporté la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc sans évaluer correctement le manque de liberté de mouvement dans ces camps, où la création d’associations est interdite (inscrite dans la constitution de la pseudo RASD) et où l’oppression de toutes sortes de dissidence est flagrante – Abdelaziz est probablement la dernière personne à être élue quatre fois avec un résultat de 96% des voix aux dernières élections.

    Le principal défaut de la suggestion de M. Kerry reste cependant d’essayer de demander que cela soit fait pour les deux parties, comme si les deux étaient égaux en termes de structure et de reconnaissance de l’État. Il devrait être clairement indiqué que le Maroc est un État souverain, qu’il a signé toutes les conventions des droits de l’homme et qu’il adhère pleinement à la charte des droits de l’homme de l’ONU, contrairement à ce pseudo-État qui n’a aucune existence légitime. En outre, le Maroc a récupéré ce territoire pacifiquement et au cours des 37 dernières années, aucune rébellion armée n’a eu lieu dans cette région, la raison étant que 1) les citoyens de ces provinces reconnaissent le droit du Maroc sur ce territoire, et 2) (sans aucun doute) l’absence de moyens d’oppression systématique dans ces régions n’a pas poussé le peuple sahraoui à recourir à la violence.

    Le gouvernement marocain réitère à chaque occasion possible son engagement à atteindre une solution mutuellement acceptable et juste pour ce conflit, mais il ne ménagera aucun effort pour défendre sa souveraineté, son unité nationale et son intégration territoriale.

    Les États-Unis devraient être mieux informés des violations des droits de l’homme à Tindouf. L’envoyé des Nations Unies au Sahara Occidental devrait avoir le même courage pour exposer à la communauté internationale les conditions économiques difficiles et les restrictions imposées aux libertés civiles dans ces camps.

    L’ONU, par le biais de son Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR), devrait envoyer une partie indépendante, pour un recensement et un processus d’identification (le seul camp de « réfugiés » dans le monde à ne pas être passé par ce processus) et pour collecter, enquêter et rapporter les cas de violations des droits de l’homme dans les camps de réfugiés.

    Démarches et actions à entreprendre par la diplomatie marocaine, la société civile et les partis politiques

    L’opinion publique marocaine doit être sensibilisée à cette question et la diplomatie marocaine doit faire prendre conscience à la communauté internationale que la proposition d’étendre la surveillance des droits de l’homme par la MINURSO dans les provinces du sud du Maroc est futile et inutile.

    La société civile et les partis politiques doivent lancer une pétition d’un million d’exemplaires à l’attention du Secrétaire général de l’ONU et mener une vaste campagne médiatique et sociale pour dénoncer la proposition américaine hâtive d’étendre le rôle de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme dans les provinces du sud du Maroc.

    La société civile et les partis politiques doivent adresser une pétition d’un million de personnes au secrétaire général de l’ONU et mener une vaste campagne dans les médias et les médias sociaux pour dénoncer l’État et demander la liberté de nos frères et sœurs marocains séquestrés dans les camps de Tindouf – les camps de la honte.

    Une marche d’un million de personnes doit être organisée à Rabat et autour du siège de l’ONU à New York le jour et à l’heure où la résolution est discutée afin de donner de l’élan à notre délégation marocaine à l’ONU.

    Ouverture de canaux de communication avec les médias internationaux entre la période de soumission de l’envoyé de l’ONU le 22 avril et l’adoption de la résolution. Une documentation commune et bien préparée des arguments doit être fournie en anglais, français, espagnol et arabe aux orateurs contrôlés qui seront autorisés à apparaître sur ces programmes.

    Demander à la diaspora marocaine de faire pression et de manifester de manière pacifique (les Américains sont en effet nos alliés) son mécontentement face à la décision hâtive des Américains et de sensibiliser les gens sur la revendication juste et équitable du droit du Maroc à défendre l’intégrité totale de ses territoires, et la situation désastreuse endurée par les personnes vivant dans ces camps. Le rythme devrait être intensifié à partir de la période de publication du rapport de l’envoyé de l’ONU jusqu’à l’adoption de la résolution.

    #Maroc #ONU #MINURSO #John_Kerry

  • The main arguments against Kerry’s suggestions

    The main arguments against Kerry’s suggestions

    Tags : Morocco, Western Sahara, John Kerry, MINURSO, Human rights,

    Mr. Kerry’s suggestion to expand the role of the MINURSO to include human rights monitoring in the Moroccan southern provinces and the Algerian controlled Sahrawi camps should be perceived as a hasty decision and a clear infringement of Moroccan sovereignty over its territories. This suggestion is, in diplomatic terms, “hasty and ill informed”.

    This move was strongly criticized across the Moroccan political spectrum, not least because Morocco has shown a genuine and serious commitment in dealing with this issue, over ALL the parts of its territory, by establishing a solid human rights body (CNDH) that works in closer consultation with several international human rights bodies, such as the Human Rights Council and the United Nations High Commissioner for Human rights, in order to improve its human rights records.

    Morocco’s claim is further legitimized because of the lack of impartiality in this matter, since The MINURSO has been reporting on the human rights situation on the Moroccan southern provinces without assessing properly the lack of freedom of movement in those camps, where creation of associations is forbidden (written in the constitution of the pseudo RASD) and where oppression of all kinds of dissidence is flagrant – Abdelaziz is probably the last person to get elected four times with a last election result win of 96% of the votes.

    The main flaw however in Mr Kerry’s suggestion remains in trying to request it to be done for both sides, as if both are equal in terms of state structure and state recognition. It should be clearly spelled out that Morocco is a sovereign state, and has signed to all Human Rights conventions and adheres fully to the UN human rights charter, contrary to that pseudo state that has no legitimate existence. Furthermore, Morocco has regained that territory peacefully and in the last 37 years no armed rebellion took place in that area, the reason being is that 1) citizens of those provinces acknowledge Morocco’s right to that territory, and 2) (undoubtedly) the absence of systematic oppressive means of ruling in those regions didn’t urge the Sahrawi people to resort to violence.

    The Moroccan government reiterates at every possible occasion its commitment to reach a mutually agreed and a just solution for this conflict, but it will spare no efforts in defending its sovereignty, national unity and territorial integration.

    The US should be better informed about human rights abuses in Tindouf. The United Nations envoy to the Western Sahara should have an equal courage to expose to the international community the harsh economic conditions and the imposed civil liberties restrictions faced while living in those camps.

    The UN under its High Commission for Refugees (HCR) ought to dispatch an independent party, for a census and identification process (The only “refugee” camp in the world not to have gone through this process) and to collect, investigate and report on instances of human rights abuses in the refugee Camps.


    Steps and actions to be taken by the Moroccan diplomacy, civil society and political parties

    The Moroccan public opinion needs to be sensitized about the this issue and the Moroccan diplomacy should make the international community aware that the proposition of expanding the MINURSO monitoring on human rights in the Moroccan southern provinces is futile and unnecessary.

    Civil society and the political parties have to raise a ONE million petition letter to the UN secretary General and lead a large media and social media campaign to denounce the hasty US proposition to expand the role of the MINURSO to include human rights monitoring in the Moroccan Southern provinces

    Civil society and political parties have to raise a ONE million petition letter to the UN secretary General and lead a large media and social media campaign to denounce the state and request the freedom of our Moroccan sequestered brothers and sisters in the camps of Tindouf – The camps of shame.

    A ONE million March needs to be organized in Rabat, and around the UN Headquarters in New York on the day and the hours the resolution is being discussed to give momentum to our Moroccan delegation at the UN.

    Opening of channels of communication with International media outlets between the period of the submission of the UN envoy on the 22nd of April until the passing of the resolution. A common and well prepared documentation of arguments need to be provided in the English, French, Spanish and Arabic languages to controlled speakers who will be allowed to appear on those programs.

    Request the Moroccan Diaspora to lobby and demonstrate in a peaceful manner (Americans are indeed our allies) its discontent with the American hasty decision and raise awareness on the fair and just claim of Morocco’s right to defend the total integrity of its territories, and the disastrous situation endured by the people living in those camps. The tempo should be intensified from the period of the release of the UN envoy report till the passing of the resolution.

    #Morocco #Western_Sahara #MINURSO #John_Kerry #Human_rights


  • Saint Vincent-et-les Grenadines gèle sa reconnaissance de la RASD

    Tags : Maroc, Saint Vincent-et-les Grenadines, Sahara Occidental, RASD, Trinidad-et-Tobago, Suriname, Jamaïque,

    1. Saint Vincent-et-les Grenadines devrait, en principe, confirmer, ce jour, sa décision de « geler sa reconnaissance de la « rasd » et de rompre toute relation diplomatique avec cette entité »;

    2. Le communiqué conjoint, qui sera signé par le Premier Ministre de ce pays M. Ralph Gonçalves devrait également « appeler toutes les parties à renforcer le momentum créé par l’Initiative marocaine d’autonomie et à s’engager dans des négociations substantielles sur la base du réalisme et de l’esprit du compromis ;

    3. Cette décision est le résultat de tractations qui ont duré cinq jours et que le Premier Ministre M. Gonçalves a tenu à mener en personne et en toute confidentialité ;

    4. Outre les arguments liés à l’évolution du dossier depuis la soumission de l’Initiative d’Autonomie, le Premier Ministre a sollicité une aide financière immédiate et une autre étalée sur trois ans, pour financer des projets de développement. De même, et à l’instar des autres pays de la région, Saint Vincent-et-les Grenadines bénéficiera d’une coopération technique, de bourses de formation et d’une dotation de fertilisants .

    5. La décision de Saint Vincent-et-les Grenadines de geler sa reconnaissance de la pseudo «rasd » tient son importance des éléments ci-après :

    C’est le dernier pays des Caraïbes à avoir reconnu l’entité fantoche (en 2002) ;

    Le Premier Ministre M. Ralph Gonçalves est un personnage central de la politique caribéenne ;
    Proche de la tendance « castro-chaviste » , il gère d’une main de fer ce pays, depuis plus de 16 ans ;

    Il compte se présenter à un 5ème mandat en 2014, avant de passer le relais à son fils, actuel RP du pays auprès de l’ONU à New York ;

    Malgré son âge avancé (plus de 70 ans), le Premier Ministre jouit d’une grande popularité auprès de la population, pour ses efforts pour le développement du pays. il souhaite faire de son pays une plateforme touristique importante de la région. A cette fin, il a entrepris, en 2009, la construction du premier aéroport international du pays, un ouvrage pharaonique, qui a nécessité un budget colossal en raison du terrain montagneux. Cet ouvrage, qu’il fait financer par divers moyens.

    Il dispose d’une influence certaine, qu’il a promis de mettre au service de notre pays, sur Trinidad-et-Tobago, Suriname et la Jamaïque, des pays qui continuent de reconnaitre la république fantoche.

    Avec cette décision de Saint Vincent-et-les Grenadines, notre pays conforte son offensive dans cette région, puisque 8 pays (comparés à 13, il y a deux ans) sur les 14 membres du CARICOM ont cessé de reconnaitre la « rasd ».

    Nasser Bourita

    Secrétaire Général

    MAED

    #Maroc #Saint_Vincent_Grenadines #Sahara_Occidental #RASD

  • Rapport de la « Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples » -Aide mémoire-

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Rapport de la mission d’enquête en République Arabe Sahraouie Démocratique,

    Introduction :

    1. En décembre 2012, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de l’Union Africaine a rendu public un document intitulé « Rapport de la mission d’enquête en République Arabe Sahraouie Démocratique » suite à une visite des membres de la Commission à Tindouf et Alger, du 24 au 28 septembre 2012.

    2. Ce rapport donne une lecture politisée des droits de l’homme au Sahara. Il révèle un net biais dans son approche ainsi que dans son objet, son contenu et ses conclusions.

    3. Il exprime la volonté d’exploiter des pans des organes de l’UA pour soutenir ces obsolètes, loin de la réalité du terrain et à contre-courant de l’évolution de la question du Sahara aux Nations Unies depuis plus d’une décennie.

    I Un rapport basé sur de fausses prémisses :

    4. Le Maroc n’est ni signataire ni partie à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. De plus, elle n’a pas été officiellement saisie d’une telle initiative.

    5. Le titre du rapport indique qu’il s’agit d’une « mission d’enquête en République arabe sahraouie démocratique ». Cependant, il fait référence à une entité qui n’a pas d’attributs étatiques en vertu du droit international et de la Charte des Nations Unies. Près des ¾ des États membres des Nations Unies  aucun Conseil de sécurité permanent des Nations Unies ou de l’UE ne reconnaît cette entité fictive. En outre, plusieurs avis juridiques d’organisations, dont l’UE et le gouvernement comme récemment la Suède, considèrent qu’une telle entité ne remplit pas les critères de reconnaissance en tant qu’Etat indépendant.

    II Une approche politiquement motivée :

    6. L’approche adoptée dans le rapport déroge aux normes les plus élémentaires d’objectivité, de rigueur et d’impartialité qui doivent prévaloir sur les missions des mécanismes des droits de l’homme.

    7. En effet, les sources manquent de crédibilité, les témoignages sont douteux et les engagements politiques d’un membre de la Commission (requérant à la quatrième Commission pour le Polisario) jettent un doute sur l’objectivité de cette mission et de son rapport.

    8. L’approche adoptée au cours de la mission de la CADHP est, en fait, politiquement motivée et reflète une volonté claire de défendre les conclusions et recommandations qui confortent les vues du polisario et servent son agenda politique.

    III. Un signalement sélectif des fraudes avec omissions et mensonges :

    9. Le rapport qui présente une lecture étroite du principe d’autodétermination, cache des aspects volontaires et essentiels, en particulier l’évolution récente de la question du Sahara :

    un. Faits historiques : le rapport ignore les aspects fondamentaux du différend sur le Sahara :

    *La question du Sahara n’est pas une affaire de décolonisation, telle qu’elle est présentée par ce rapport. la genèse du différend et son évolution, notamment les fondements historiques et juridiques des revendications du Maroc, la restauration progressive de l’intégrité territoriale du Maroc, etc. ;

    * l’inapplicabilité du Plan de règlement tel qu’établi par le Secrétaire général des Nations Unies en 2000 ; (rapport S/2000/131, 23 février 2000)

    * les efforts du Secrétaire général des Nations Unies et ceux de son Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, à travers l’Accord-cadre de 2001 rejeté par le polisario et le Plan de paix présenté en 2003 par James Baker, ancien envoyé personnel de le Secrétaire général des Nations Unies;

    * les appels contenus dans les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies depuis 2004 demandant aux parties et aux Etats de la région de coopérer avec les Nations unies pour parvenir à une « solution politique négociée » ;

    * les négociations lancées en 2007 sur la base de l’Initiative marocaine d’autonomie largement soutenue par la communauté internationale et que le Conseil de sécurité a qualifiées de « sérieuses et crédibles » ;

    * les appels contenus dans les résolutions adoptées depuis 2007 par le Conseil de sécurité des Nations unies demandant aux parties de « faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis ».

    b) Statistiques : le rapport contient des informations statistiques erronées qui contredisent les statistiques de l’ONU :

    * il mentionne « 165 000 réfugiés sahraouis vivant dans des camps en Algérie » alors que le HCR et le PAM estimaient conjointement en 2005 qu’il y avait 90 000 personnes dans les camps.

    * le rapport affirme que « 4 500 Sahraouis ont été victimes de disparitions forcées et que 500 ont été portés disparus ». Pourtant, ni les Nations Unies ni le CICR n’ont jamais fait de telles allégations. Par ailleurs, le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires qui s’est rendu au Maroc en 2009 a établi dans son rapport de 2012 que le nombre d’allégations de cas de disparitions forcées au Maroc, y compris au Sahara, était de 61.

    * Le rapport parle de « 5 millions de mines antipersonnel » alors que ce chiffre ne se trouve nulle part dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU, de l’UN Mine Action Unit ou de l’ONG « Land Mine Monitor ». A cet égard, le Maroc mène une coopération fructueuse et responsable avec l’ONU dans le cadre de son programme de déminage.

    c) Allégations de violations des droits de l’homme au Sahara :

    * Le rapport soulève des allégations de violations des droits de l’homme au Sahara sur la base de récits donnés par des personnes dans les camps de Tindouf, sans vérifier leur véracité auprès de sources fiables et crédibles telles que des organisations internationales et des mécanismes des droits de l’homme de l’ONU.

    * Le rapport énumère un certain nombre de violations des droits de l’homme sans établir leur ampleur. Ce sont des erreurs. En effet, les libertés fondamentales au Sahara sont garanties par la Constitution marocaine, qualifiée de véritable charte des droits de l’homme par la communauté internationale.

    * Le rapport ne mentionne nulle part la pleine coopération du Maroc avec les mécanismes onusiens et internationaux des droits de l’homme, notamment les visites au Sahara des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, parmi lesquelles le rapporteur spécial sur la torture (2012) et celle de l’expert indépendant sur la torture. Droits culturels (2011). En revanche, aucune procédure spéciale des Nations Unies n’a été autorisée par l’Algérie à Tindouf.

    * Le Sahara est ouvert aux visites d’organismes internationaux et de délégations s’intéressant aux droits de l’homme. Rien qu’en 2012, 22 délégations étrangères se sont rendues au Sahara, notamment des ONG internationales, des journalistes, des diplomates, des ambassadeurs africains et des parlementaires étrangers.

    * Le rapport affirme que les ressources naturelles du Sahara sont exploitées illégalement. Cette allégation est totalement infondée puisque les populations locales jouissent pleinement de ces ressources naturelles, conformément aux conseils juridiques fournis par Hans Correll, conseiller juridique des Nations Unies.

    * Le rapport affirme que le Maroc fait obstacle à un référendum et que le processus d’identification est terminé. Cette double assertion est fausse puisque :

    – c’est le Maroc, en 1982, qui proposa d’organiser un référendum pour régler le différend sur le Sahara. Par ailleurs, l’article 27 de l’Initiative marocaine d’autonomie de 2007 prévoit un « référendum libre » des populations concernées ;

    – le processus d’identification n’a pu être achevé en raison de difficultés liées à l’identification des électeurs. Cela a conduit le Secrétaire général des Nations Unies à déclarer en 2000 que le Plan de règlement était inapplicable.

    d) La situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf :

    * Le rapport est partial et complaisant en ce qui concerne la situation des droits de l’homme à Tindouf. Il occulte les violations des droits de l’homme commises dans ces camps et confirmées par plusieurs ONG internationales et Think Tanks dans leurs rapports (Human Rights Watch, Fédération internationale des droits de l’homme, Amnesty International, Comité américain pour les réfugiés et les migrants, etc.)

    * Le rapport prétend « examiner les conséquences de l’occupation du Sahara par le Maroc sur les droits humains des Sahraouis dans les camps de réfugiés » alors que la situation dans les camps de Tindouf est la conséquence directe du blocus qui affecte ces populations et les prive droits.

    * Le rapport oublie de mentionner que le polisario et l’Algérie enferment les populations des camps depuis 1976, empêchant toute liberté de mouvement et l’exercice de leur droit au rapatriement volontaire tel que prévu par le droit international humanitaire. Malgré ce bouclage des camps, plus de 10 000 personnes ont risqué leur vie pour fuir les camps pour se rendre au Maroc.

    * Le rapport évite de mentionner que le polisario refuse d’autoriser le Haut-Commissariat aux réfugiés à procéder à un recensement des populations dans les camps, malgré le droit international humanitaire et les innombrables appels dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU et dans le résolutions du Conseil de sécurité.

    * Le rapport passe sous silence l’absence de liberté d’expression visible dans les persécutions contre les dissidents politiques du polisario (l’artiste Najem Maalainin a été persécuté pour ses chansons appelant au « printemps arabe » dans les camps de Tindouf ; Mr Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été arrêté, torturé et empêché de retrouver sa famille à Tindouf après avoir exprimé publiquement son soutien à l’Initiative marocaine d’autonomie) ;

    * Le rapport dissimule le chantage exercé par le polisario à l’encontre des bénéficiaires du programme de visites familiales mis en place par le Haut Commissariat aux Réfugiés dans le cadre des mesures de confiance. Le Polisario a en effet retenu des membres des familles d’accueil pour s’assurer qu’ils retourneraient dans les camps.

    III. Des réalisations du Royaume du Maroc dissimulées dans le rapport

    10. Les populations du Sahara participent pleinement à la vie publique et politique de la région, ainsi qu’à son développement économique et culturel à travers leurs représentants élus au Parlement et dans les instances régionales et locales.

    11. Comme toutes les autres provinces du Royaume, le Sahara a bénéficié de réformes structurelles audacieuses menées pour consolider l’Etat de droit et la démocratie et assurer une plus grande liberté individuelle dans toutes les régions du Royaume.

    12. La création en 2011 de deux commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme, habilitées à enquêter sur toutes les allégations de violation des droits de l’homme. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a salué cette décision dans les résolutions 1979 et 2044.

    13. Sur la période 2004-2010, le Royaume a alloué un milliard de dollars pour la mise à niveau socio-économique du Sahara, en plus des 50 millions de dollars alloués au développement humain de la région. Cela a permis de ramener le taux de pauvreté dans la région à 6% aujourd’hui, contre 30% en 1975.

    14. En vue de stimuler le développement humain au Sahara, le Conseil économique, social et environnemental a élaboré en décembre 2012 un mémorandum cadre sur un modèle de développement régional pour le Sahara afin de :

    * opérationnaliser les principes constitutionnels sur le respect et la promotion des droits humains fondamentaux fondés sur la responsabilité civique, en faisant de la garantie des droits humains un principe fondamental de la gouvernance économique et sociale ;

    * définir et mettre en œuvre un modèle de développement intégré et rigoureux pour la région du Sahara, qui place les citoyens au cœur des politiques publiques ;

    * consolider l’action de l’Etat et sa gestion locale démocratique pour créer une économie locale durable ;

    * mettre en place un système de gouvernance qui respecte pleinement les droits fondamentaux des populations et garantit leurs libertés individuelles.

    V. Conclusions anachroniques et recommandations contre-productives :

    15. Compte tenu de ce qui précède, les conclusions du rapport sont en porte-à-faux par rapport à la dynamique en cours et n’ont aucun avantage tangible pour la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara.

    16. Les recommandations de ce rapport pourraient être contre-productives car elles reposent sur une analyse tronquée de la réalité du terrain, une vision ancrée dans le passé, sans valeur ajoutée et en totale contradiction avec tous les mécanismes onusiens des droits de l’homme.

    17. Dans ce contexte, le Maroc appelle les pays africains frères à se mobiliser pour qu’aucune suite ne soit donnée au rapport, à l’esprit de sagesse et de pervaillance, afin de préserver le capital de crédibilité du continent africain et la pertinence de ses institutions.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • Pourquoi le Modèle de Développement Régional pour les Provinces du Sud constitue une amélioration du modèle actuel de développement humain ?

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, développement régional, CESE,

    1 – Contexte Général :

    -La Note de Cadrage présentée à Sa Majesté le Roi le 02 janvier 2013 par le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) constitue la première étape dans le processus d’élaboration du nouveau modèle de développement des provinces du Sud;

    -La conception du nouveau modèle de développement régional pour les provinces du Sud s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations contenues dans le discours adressé par SM le Roi à la Nation, le 6 Novembre 2012, à l’occasion du 37ème anniversaire de la Marche Verte ;

    -Le CESE, qui représente toutes les catégories sociales, s’est appuyé, dans l’élaboration de cette Note de cadrage, sur l’analyse des principales études réalisées, sur les discussions avec le Gouvernement et une première série d’auditions des acteurs institutionnels des provinces du Sud du Royaume;

    -La note de cadrage a fait l’objet d’un large débat entre les membres de la Commission ad hoc créée par le CESE. Cette Commission propose d’analyser le modèle de développement en vigueur et les inflexions appropriées à y introduire pour atteindre les objectifs fixés par SM le Roi. Elle identifiera également les scénaris possibles de développement et les principaux projets pouvant leur donner corps, les modalités de réalisation du scénario recommandé, ainsi que les mécanismes de gouvernance dudit modèle de développement régional.

    -Le CESE s’est fixé comme objectif de produire la rapport final avant la fin du mois d’octobre 2013, avec un rapport intermédiaire à la fin du mois de Mars 2013.

    2- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud est conforme au projet de régionalisation avancée :

    -Le CESE a inscrit ses travaux dans le cadre du projet de régionalisation avancée et s’intéressera à l’ensemble des provinces du Sud, avec une attention particulière aux provinces récupérées. L’objectif étant de constituer une plateforme facilitant la mobilisation des acteurs autour d’un projet de développement fédérateur qui recueille la confiance et l’adhésion de l’ensemble de la population;

    -Les premières réflexions du CESE soulignent que le Conseil préconisent une réforme progressive, mais profonde des conceptions et approches du développement des provinces du sud. Ces conceptions et approches seront articulées autour de cinq volets :

    1- Créer les conditions de l’émergence et la pérennité d’un secteur productif ;

    2- Jeter les bases d’une économie sociale et solidaire appuyée sur les traditions et le savoir faire local ;

    3- Définir des modalités transparentes pour une gestion transparente et rationnelle des ressources naturelles ;

    4- Faciliter le recours aux Investissements Directs Etrangers (IDE) dans le domaine de l’exploration et de valorisation de ces ressources pour contribuer au développement de la région ;

    5- Impacter le développement et les conditions de vie des populations locales.

    3- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud découle d’une démarche participative pour une gestion transparente et optimale des ressources naturelles:

    -Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud découlera d’une démarche participative pour favoriser l’émergence d’une culture partagée du développement de la région et une forte implication des acteurs concernés et créer les conditions nécessaires d’une cohérence des politiques mises en œuvre;

    -La démarche participative envisage de faire des travaux relatives au nouveau modèle de développement régional une plate forme facilitant la mobilisation des acteurs autour d’un projet fédérateur, pouvant être mis en œuvre dans un horizon temporel de 10 à 15 ans, avec des premiers résultats dès son démarrage;

    -Le CESE accordera une importance particulière au domaine de la gouvernance à travers des politiques publiques cohérentes aux provinces du Sud, en proposant des mécanismes de pilotage institutionnel et de conduite des projets de développement qui s’appuient sur la participation effective des populations et la mobilisation des forces vives de la région;

    -L’amélioration des indicateurs du développement humain en termes d’éducation , de formation , de santé, ainsi que des politiques de lutte contre la pauvreté , l’exclusion , la marginalité , et la vulnérabilité pour garantir la dignité des populations locales, seraient au cœur des inflexions majeures du modèle de développement actuel ;

    -La garantie de cette approche participative se déclinera par l’organisation, tant au niveau national que régional, de plus d’une cinquantaine de réunions, ateliers et forums avec les institutions concernés, et recueillera les contributions des citoyens et des experts.

    4- Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud vise in fine la création des conditions adéquates pour l’intégration sociale :

    -Le volet social et culturel du modèle de développement régional pour les provinces du Sud consiste à :

    a- favoriser la mixité entre les différents segments de la population, définir des filets de sécurité pour les plus vulnérables,

    b- proposer des mesures positives en faveur des populations locales dans le domaine économique et social,

    c- favoriser un retour digne et une intégration réussie des populations sahraouies actuellement dans les camps de Tindouf.

    d- valoriser le patrimoine culturel de la région comme composante structurante de son identité et de levier de création de richesses ;

    e- mettre en œuvre une politique des villes qui prend en compte les exigences de l’aménagement du territoire et de la durabilité et sauvegarder les écosystèmes en péril, avec une priorité à la baie de Dakhla.

    #Maroc #Sahara_Occidental

  • What the Moroccans wanted from Hillary Clinton

    What the Moroccans wanted from Hillary Clinton

    Topics : Morocco, Western Sahara, USA, Hillary Clinton,

    Background

    Hillary Clinton’s scheduled February 26 visit to Morocco will very likely be her last trip to Morocco as US Secretary of State. She has made clear that she will not remain in her current position should President Obama win re-election in November. Consequently, her visit later this month will likely represent our best opportunity to secure a commitment from her to make significant progress on several important objectives that we have hoped to achieve during her tenure at the State Department. The visit will offer a good opportunity to consolidate progress made during Foreign Minister Fassi Fihri’s meeting with Secretary Clinton in Washington in March of last year, as well as a new opportunity to take an important step forward in consolidating US support for Morocco’s initiative to resolve the issue in Western Sahara.

    Objectives for the Visit

    -Secure a public statement of support from the Secretary for Morocco’s reforms and the importance that the US attaches to working with Morocco as a partner in promoting progress in the Middle East and North Africa. In this regard, seek assurance of the Secretary to formally inaugurate the Strategic Dialogue announced one year ago.

    -Gain Clinton’s support for committing US development resources to improving the lives of those living in the Southern Provinces as authorized in the December 2011 Omnibus Appropriations Bill that gives the Obama Administration a green light to use US funds in the Sahara provinces.

    -Receive a commitment from the Secretary that the Department will respond to the Leahy language in a strong positively worded answer, in order to put this issue to rest, once and for all.

    -Encourage the Secretary to reiterate US support for the Moroccan autonomy initiative as “serious, credible and realistic” and to state publicly that events in the region make a resolution of the Western Sahara issue through a political compromise a necessity in order to promote regional cooperation and integration, as well as combat the growing influence and activities of regional terrorist and criminal elements that seek to profit from the uncertainties of Arab Spring developments in the region.

    Suggested Points on Western Sahara

    -Describe steps Morocco has taken in an effort to improve relations with Algeria and foster a better climate for regional cooperation and resolution of the Sahara. Explain Moroccan perception of the results of these efforts.

    -Give Secretary Clinton a full understanding of Morocco’s commitment to resolving this issue as quickly as possible and explain the dangers of continued stalemate, especially as AQIM and other criminal groups seek to destabilize the region.

    -Express Morocco’s appreciation for Congress’ authorization for the Obama Administration to use US development assistance funds to help improve the lives of those living in the Southern Provinces. Explain how such actions could help create a better climate for resolving the larger problem in the Sahara. Express willingness to work closely with the State Department and US development agencies to identify programs that could be implemented and suggest that a working level meeting in the near future should be arranged to address this opportunity to enhance US/Morocco efforts on this issue. This will be the one and only signal during her tenure that moves the WS issue incrementally forward. She should see it accomplished before she leaves office. This is one of the two most impactful items Clinton can do with Morocco before leaving office.

    -The other issue that would leave an indelible Clinton signature is the US-Moroccan Strategic Dialogue. She should make sure that this Dialogue is established as an on-going process, and that the first meeting is held prior to her leaving office.

    -Encourage Secretary Clinton to make a strong public statement of support for the need to resolve the Sahara problem and reiterate the need for compromise as she again expresses the US view of Morocco’s initiative as “serious, credible and realistic.” Anything less will be perceived as the State Department “walking back” previous commitments.

    -In this regard reiterate Morocco’s commitment that the refugees in the Algerian camps are welcome to come home and will be assisted in building a new life for themselves and their families.

    -Explain the consequences of the Leahy language to the bilateral relations and the perception by the Moroccan population. Specifically explain the importance of an unequivocal and strong positive response from the State Department in this regard in order to lay this issue to rest, once and for all.

    #Morocco #Western_Sahara #Hillary_Clinton

  • Ce que le Maroc voulait de la secrétaire d’Etat Clinton

    Ce que le Maroc voulait de la secrétaire d’Etat Clinton

    Topics : Maroc, Sahara Occidental, Etats-Unis, Hillary Clinton,

    Contexte

    La visite d’Hillary Clinton prévue le 26 février au Maroc sera très probablement son dernier voyage au Maroc en tant que secrétaire d’État américaine. Elle a clairement indiqué qu’elle ne resterait pas à son poste actuel si le président Obama était réélu en novembre. Par conséquent, sa visite plus tard ce mois-ci représentera probablement notre meilleure occasion d’obtenir de sa part un engagement à faire des progrès significatifs sur plusieurs objectifs importants que nous espérions atteindre pendant son mandat au Département d’État. La visite offrira une bonne occasion de consolider les progrès réalisés lors de la rencontre du ministre des Affaires étrangères Fassi Fihri avec la secrétaire d’État Clinton à Washington en mars de l’année dernière, ainsi qu’une nouvelle occasion de faire un pas en avant important dans la consolidation du soutien américain à l’initiative du Maroc visant à résoudre le problème au Sahara Occidental.

    Objectifs de la visite

    -Obtenir une déclaration publique de soutien du secrétaire aux réformes du Maroc et de l’importance que les États-Unis attachent à travailler avec le Maroc en tant que partenaire dans la promotion du progrès au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. À cet égard, demander au Secrétaire l’assurance d’inaugurer officiellement le dialogue stratégique annoncé il y a un an.

    -Obtenir le soutien de Clinton pour engager des ressources de développement américaines dans l’amélioration de la vie des personnes vivant dans les provinces du Sud, comme l’autorise le projet de loi de crédits omnibus de décembre 2011 qui donne à l’administration Obama le feu vert pour utiliser les fonds américains dans les provinces du Sahara.

    -Recevoir un engagement du Secrétaire que le Département répondra à la langue Leahy dans une réponse forte et positive, afin de régler ce problème une fois pour toutes.

    -Encourager le secrétaire à réitérer le soutien américain à l’initiative marocaine d’autonomie comme « sérieux, crédible et réaliste » et à déclarer publiquement que les événements dans la région font de la résolution de la question du Sahara occidental par un compromis politique une nécessité afin de promouvoir la coopération régionale et l’intégration, ainsi que de lutter contre l’influence et les activités croissantes des éléments terroristes et criminels régionaux qui cherchent à profiter des incertitudes des développements du printemps arabe dans la région.

    Points suggérés sur le Sahara Occidental

    -Décriver les mesures prises par le Maroc dans le but d’améliorer les relations avec l’Algérie et de favoriser un meilleur climat pour la coopération régionale et la résolution du Sahara. Expliquez la perception marocaine des résultats de ces efforts.

    -Donner à la secrétaire Clinton une pleine compréhension de l’engagement du Maroc à résoudre ce problème le plus rapidement possible et expliquez les dangers d’une impasse persistante, d’autant plus qu’AQMI et d’autres groupes criminels cherchent à déstabiliser la région.

    -Exprimer l’appréciation du Maroc pour l’autorisation du Congrès à l’administration Obama d’utiliser les fonds américains d’aide au développement pour aider à améliorer la vie des personnes vivant dans les provinces du Sud. Expliquez comment de telles actions pourraient contribuer à créer un meilleur climat pour résoudre le problème plus vaste du Sahara. Exprimer sa volonté de travailler en étroite collaboration avec le Département d’État et les agences de développement américaines pour identifier les programmes qui pourraient être mis en œuvre et suggérer qu’une réunion de travail dans un avenir proche soit organisée pour saisir cette opportunité de renforcer les efforts des États-Unis et du Maroc sur cette question. Ce sera le seul et unique signal pendant son mandat qui fera avancer progressivement la question du WS. Elle devrait le voir accompli avant de quitter ses fonctions. C’est l’une des deux choses les plus percutantes que Clinton puisse faire avec le Maroc avant de quitter ses fonctions.

    -L’autre question qui laisserait une signature indélébile de Clinton est le dialogue stratégique américano-marocain. Elle doit s’assurer que ce dialogue est établi comme un processus continu et que la première réunion a lieu avant son départ.

    -Encourager la Secrétaire Clinton à faire une déclaration publique forte de soutien à la nécessité de résoudre le problème du Sahara et réitérer la nécessité d’un compromis alors qu’elle exprime à nouveau la vision américaine de l’initiative du Maroc comme étant « sérieuse, crédible et réaliste ». Rien de moins sera perçu comme un « retour en arrière » des engagements antérieurs du Département d’État.

    -À cet égard, réitérer l’engagement du Maroc à ce que les réfugiés dans les camps algériens soient les bienvenus et soient aidés à construire une nouvelle vie pour eux-mêmes et leurs familles.

    -Expliquer les conséquences de la langue de bois sur les relations bilatérales et la perception par la population marocaine. Expliquez précisément l’importance d’une réponse positive sans équivoque et forte du Département d’État à cet égard afin de régler ce problème une fois pour toutes.

    #Sahara_Occidental #Maroc #Etats_Unis #Hillary_Clinton

  • 13ème Congrès du « Polisario »: Analyse du contexte et des enjeux

    13ème Congrès du « Polisario »: Analyse du contexte et des enjeux

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario,

    A la veille de la tenue du treizième Congrès du polisario, prévu du 15 au 20 courant, j’ai l’honneur de vous soumettre la présente note qui analysera le contexte et les enjeux de ce Congrès et fera part de quelques appréciations d’ordre général.

    1) Contexte :

    Quatre ans après la tenue de leur 12ème Congrès, les séparatistes s’apprêtent à organiser leur 13ème Congrès, sous le thème provocateur de : « L’Etat sahraoui indépendant est la seule solution».

    Le Contexte de la tenue du Congrès peut être analysé à trois niveaux : interne, régional et international.

    Sur le plan interne : Les trente huit années d’existence du polisario ont démontré l’usure d’une « cause » chimérique, en raison de la rigidité idéologique et politique de la direction actuelle et sa volonté de perpétuer le statu quo, malgré les changements survenus aussi bien au niveau du traitement de la question du Sahara marocain au sein des Nations Unies, que sur les plans régional et international.

    Le 13ème Congrès se tient dans un climat marqué par la persistance des troubles et dissensions internes qui secouent le polisario depuis plusieurs années. En effet, le 12ème Congrès, tenue en 2007, avait mis en évidence l’existence d’une ligne d’opposition visant à dénoncer le manque de légitimité de la direction du polisario.

    Depuis lors, le polisario est ouvertement critiqué pour le manque de démocratie interne, l’inamovibilité de ses responsables et les contradictions qui marquent ses positions.

    Les contestations organisées à l’intérieur même des camps de Tindouf durant les événements survenus en Afrique du Nord et dans le monde arabe, ont affirmé les lignes de rupture existantes entre la Direction et les populations des camps.

    Au niveau régional, l’Afrique du nord a connu plusieurs changements qui auront un impact sur le polisario.

    En effet, la chute du régime Khaddafi est considérée ressentie une perte majeure d’un allié stratégique à un soutien à la thèse séparatiste.

    Les changements survenus en Tunisie et en Libye sont perçus avec beaucoup d’appréhensions de la part des séparatistes, qui y voient des facteurs pouvant mener à redessiner l’ordre sous régional, à leur défaveur, et à relancer la construction maghrébine entre les cinq Etats de la région.

    L’intérêt croissant porté par les grandes puissances à la dimension sécuritaire dans la région sahélo- saharienne et la prise de conscience de la connexion avérée entre les groupuscules de l’AQMI et le polisario, ont porté un coup dur aux séparatistes.

    Au niveau international : Le 13ème congrès se déroulera dans un contexte marqué par le blocage que connaît le processus de négociations, après la tenue de 4 rounds formels et 8 réunions informelles sous l’égide des Nations Unies.

    Il se tient également à la veille de la reprise des réunions informelles sous l’égide des Nations Unies et à environ 4 mois et demi de l’échéance d’avril 2012.

    II- Enjeux du congrès :

    A l’instar du 12ème Congrès, le treizième n’apporterait pas de nouveauté. Les principaux enjeux de cet événement peuvent se résumer comme suit :

    La recherche d’une nouvelle « légitimation » de la part de la direction actuelle. Le dénommé Abdelaziz serait vraisemblablement reconduit dans ses fonctions au Secrétariat national, ce qui expliquerait l’absence de tout changement dans les positions du polisario, concernant la question du Sahara marocain. Le thème choisi pour le Congrès dévoile les vrais dessins du polisario ;

    La volonté de consacrer le caractère « démocratique » du mouvement, à l’heure où la région connaît des changements politiques et démocratiques majeures ;

    La volonté de mettre la pression sur l’Envoyé Personnel Christopher Ross et les Nations Unies, en affirmant que l’indépendance est la seule solution au différend sur le Sahara marocain ;

    III- Appréciations générales :

    Le 13ème Congrès, présenté par les séparatistes comme étant une phase décisive, se tient à l’heure où le polisario connaît un affaiblissement sans précédent et une sclérose continue, manifestée par son rejet du plan d’autonomie marocain et son attachement à l’indépendance. Il est intéressant de relever que depuis le dernier congrès, 12 pays ont retiré et gelé leur reconnaissance de la pseudo « rasd » ;

    La thématique choisie pour le 13ème congrès met le polisario en porte à faux par rapport aux résolutions du Conseil de sécurité qui ont déterminé, de manière claire et répétée les paramètres de la solution politique. Le Maroc devrait saisir cette opportunité pour démontrer à l’ONU et aux pays influents que le polisario veut maintenir le blocage ;

    La possibilité de reprise des armes, prônée par les radicaux du polisario, semble être beaucoup plus une simple agitation qu’à une véritable menace ;

    La tenue du congrès à Tifariti, constitue une nouvelle violation de l’Accord militaire No.1, ce qui devrait nous interpeller pour saisir officiellement le Secrétaire général de l’ONU ;

    Le Congrès se prononcerait en faveur de la mobilisation dans les provinces sahariennes et en Europe pour poursuivre la stratégie d’instrumentalisation de la question des droits de l’Homme, en perspective de l’échéance d’avril 2012 ;

    Le maintien de la direction actuelle du polisario bénéficie de tout l’appui algérien et démontre que le polisario ne dispose d’aucune stratégie à l’exception de la volonté de bloquer le processus de négociations et de maintenir le statu quo.

    #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Maroc

  • 13ème congrès du Front Polisario-Synthèse du rapport moral et financier

    13ème congrès du Front Polisario-Synthèse du rapport moral et financier

    Topics : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, 13ème Congrès,

    A
    Monsieur le Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales

    Objet : 13ème congrès du Front Polisario/Synthèse du rapport moral et financier

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le leader de la pseudo rasd, Mohamed Abdelaziz a présenté, à l’ouverture des travaux du 13ème congrès du Front Polisario, un rapport moral sur son action durant les 4 années écoulées. Ci après les principaux éléments de ce document :

    I- Positions constantes du polisario :

    Le polisario réitère sa position en faveur des mouvements populaires qui se sont produits dans la région arabe ;

    Le polisario appelle la Tunisie, la Libye et l’Egypte à soutenir le combat du “peuple sahraoui“ ;

    Le Front Polisario appelle l’ONU à assumer pleinement sa responsabilité dans la décolonisation ;

    Le polisario demeure attaché à son droit à lutter par tous les moyens légitimes pour arracher son indépendance ;

    Le polisario réitère son appui aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Représentant personnel, afin de parvenir à une solution juste et régulière au conflit permettant au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination ;

    Le polisario appelle l’ONU, en vue d’arrêter le pillage par le Maroc des ressources naturelles sahraouies ;

    Le polisario réitère son appel à l’ONU pour démanteler le mur d’agression marocain ;

    Le polisario réitère son appel à l’ONU pour libérer tous les prisonniers politiques sahraouis y compris ceux de Gdeim Izik ainsi que Mohamed el Hafed Izza, condamné à 15 ans de prison;

    Le polisario renouvelle son appel à l’ONU pour la création de mécanismes de défense des droits de l’homme au sein de la MINURSO.

    II- Défis du polisario :

    La redynamisation du polisario à travers la révision et la modernisation du discours politique de façon à renforcer l’image et la crédibilité du mouvement et de l’Etat ;

    Le renforcement des capacités de l’armée de libération ;

    Le soutien nécessaire à la résistance pacifique à travers l’Intifada de l’indépendance ;

    l’accompagnement de l’Intifada par la création de conditions matérielles et morales favorables, par l’invention de méthodes créatives capables de lever le blocus imposer par l’occupant et permettre par là l’accès au territoire aux journalistes et observateurs indépendants afin d’être témoins de la résistance pacifique et des répressions féroces des autorités marocaines ;

    Le Renforcement des actions tendant à réhabiliter les territoires libérés ;

    La Consolidation des positions dans les négociations en cours notamment par le renforcement des capacités militaires ;

    La Consolidation des appareils de sûreté afin de faire face au défis et danger qui touchent à “notre crédibilité, notre stabilité et nos intérêts tels les problèmes du terrorisme, des narcotrafiquants “ ;

    L’augmentation des ressources matérielles et du personnel qualifié pour redynamiser le secteur des relations extérieures et accentuer son action pour soutenir l’Intifada.

    L’Etablissement d’un plan clair, rigoureux et contraignant pour la gestion des ressources humaines et matérielle du mouvement qui garantisse la transparence, le bon contrôle et gestion ;

    Le renforcement l’enseignement et la santé, assurer la protection de la famille et préserver son identité religieuse et morale ;

    La Consolidation du secteur de l’information et de la culture en tant que moyens de lutte contre l’ennemi ;

    Le soutien de la diaspora et de sa participation à l’Intifada ;

    L’intégration et le soutien des efforts qui servent la cause nationale et contrecarrer toutes les actions qui visent à détruire le projet national ;

    La sensibilisation autour de la nécessité de l’évolution afin de garantir l’adhésion populaire.

    Le document a également souligné les faiblesses du polisario :

    Au niveau de l’organisation politique : une faiblesse a été constatée au niveau de la coordination entre les différents secteurs ; le discours politique n’est pas toujours en adéquation avec la réalité ce qui porte atteinte à sa crédibilité et réduit sa capacité mobilisatrice ; la faiblesse du recrutement et des formations des cadres ont été un obstacle devant les compétences.

    Au niveau de la défense :

    – Difficultés dans les préparatifs militaires pour contrecarrer l’escalade de l’ennemi et relever les défis qui s’imposent,

    – Le comportement de certains cadres qui encourage la corruption et la mauvaise gestion sans qu’ils soient sanctionnés. La non application des critères d’évaluation des cadres a influencé leur rendement et fragilisé leur protection.

    Au niveau économique : les années de sécheresses et à la crise économique mondiale ont poussé les pays à réduire l’aide humanitaire.

    Au niveau diplomatique :

    – Manque de compétences ce qui a affaiblit les résultats des actions. Des difficultés objectives ont empêché le déploiement diplomatique tel qu’il était prévu initialement.

    – Certains militants, agissent avec une mentalité de fonctionnaires d’un Etat indépendant, oubliant qu’ils sont davantage des militants au sein d’un mouvement de libération encore impliqué dans la guerre pour l’indépendance.

    Au niveau démographique : le polisario constate que le problème le plus grave pour le peuple sahraoui reste la croissance démographique qui est en recul ;

    Le contenu de ce document appelle de la parts de cette direction les commentaires et observations suivantes :

    Le document ressemble plus à un discours qu’à un rapport, en l’absence de structure claire ;

    Le document dresse le bilan ’’d’évolutions réalisées“ par le polisario depuis 2007, au niveau politique (international, régional, et sous-régional) économique et culturel ;

    Le polisario veut “obstinément“ s’identifier comme “population opprimée“ afin de se donné une place dans le printemps arabe;

    Le polisario appelle le soutien de la Libye, alors qu’il avait soutenu le régime déchu de Kaddafi ;

    L’utilisation d’expressions forte comme (Intifada de l’Indépendance, l’épopée, la bataille de Gdim ezik, martyres sahraouis), afin de donner une légitimité et une résonance aux allégations du polisario

    #Sahara_Occidental #Maroc #Front_Polisario #13eCongrès

  • Thione Niang mission report

    Thione Niang mission report

    Tags : Morocco, United States, USA, Western Sahara, Young Democrats of America, lobbying,

    Executive Summary

    Upon my return to Tindouf I set up some meetings in DC to talk to key people to inform them about the situation in the Camps and my recommendations from a young American leader.

    Conference Call with YDA National Executive board
    The week of our return in DC Chris Anderson and I held a conference call briefing of the Trip and steps to take toward resolution with YDA (Young Democrats of America) national executive board.

    Outcome: This again continues to bring awareness to the young leaders across the country whom knew nothing about the Sahara issue prior to our involvement.

    Letters to the State Department
    Upon my return to Tindouf I send a meeting request letter to inform the US State Department and the White House about my trip in both Tindouf and Morocco and share my thoughts with them. My main concern with them will be the need for the US to act for our security. I had was with Tashea Brodgins who is helping me set up the meeting in Washington with the young Moroccans and the Young people from the Camps.

    Meeting with Congressman Payne

    Background on Conyers:

    Congressman Conyers is the chair of the Black Caucus. He wrote the letter to President Obama to pressure Morocco to investigate the recent issues in Layoone. He is an important person on this issue in DC.

    In this meeting I gave a report of our trips in Tindouf and Morocco, what we have seen on both sides and the need for the United States to act quickly.

    I also stressed the need for the Black Caucus to investigate all information it receives from all parties very carefully. Because when I arrived to the meeting there was impressions that the other side has gotten to them by their grassroots work on the recent events in Layoone. In result to that Payne’s office delivered a letter to the President to pressure Morocco to investigate the death of a young boy.

    I have informed them that in my very recent trip in Morocco last week that those photos was not real and stressed the need to take time to investigate.

    I have also indicated that it will be for the best interest our country and our reputation take a look at both sides to have a better picture of the situation like I just did which they promised to so.

    Issue: In this matter I have learnt that the grassroots of the other side has been very strong in DC and was successfully able to put Morocco against the defense mode.

    There is not enough pressure from Morocco on the grassroots side to do the same or at lest balance things.. In result to that the image of morocco here needs to be protected and I will just be honest.

    Outcome of this meeting:

    The Congressman, his office and many many people including my self receive so many emails every week from the other sides on every little thing that happens in Layoone or Dakhla and for that they get sensitive to the issue. I personally forwarded all of the emails I have been receiving since the Layoone from the other side.

    So I shared with the Congressman what I have heard from Morocco that those pictures the Spanish newspapers are just using them to make Morocco look bad but there more untold stories there. He asked me to share those info Algene and follow up with a meeting with her.

    Another Meeting with Algene Sajery

    Background on Algene: She is the author of the letter that the Congressman wrote and is the point person dealing with this issue at the Africa Subcommittee. As of last week she became the new staff director of the committee. She is also important because her position tends to influence the Payne’s.

    Algene and I met again few days after the initial meeting to talk about the event I am working on to bring the young Moroccans and young people from Tindouf on the table here. But most importantly follow up with her on Payne’s request. In this meeting I have stressed the need for her to go to Tindouf so she can see the difference.

    She is very sensitive about the people on the camps I believe because of the pictures they have been showing them and there is no one up until now that is telling them the opposite and I guess that is what I am doing at this point with her and the rest of the members that I have been meeting.

    Issue:

    She informed me that they were working on another letter for Congress and the White House they are working on and this time for Human Rights issues in Layoone. She also had been received a lot of emails and info from the other side. They are daily sending info where there is nothing from Morocco in return.

    Outcome of this meeting:

    I was able to convince her to take her time to look at both sides because there is obviously some propaganda here when it comes to the info she receives from the other side and I care more than anything about the credibility of our Nation. I showed her the videos that I received from Manelle and pictures, which helped to have her think about things a little different, but there is still a lot of work to be done with her and I am willing to continue to do so.

    Needs:

    To continue to work with the Congressman Payne’s office and keep putting pressure on them to let them know that it is not Ok to take blunt decisions without consequences. The way to do that is to monitor the actions and always follow up with whatever comes up. We cannot wait till things happen to respond, there should be a permanent operation going on non‐stop in DC which I will highlight on my recommendations.

    Meeting with Congressman Conyers and his stuff

    Background on Conyers: He is the founder of the Black Caucus and been serving in Congress since 1965. He is the Chairman of the US Congress Judicial Committee. He is the second longest serving member in the US Congress now.

    In our first trip to Morocco he arranged for the CIA to give us a report on the issue and set up a meeting for our delegation to be received by his friend US Ambassador Kaplan in Rabat.

    Meeting:

    In the meeting I gave him a full report of the rip to Morocco and Tindouf. I have shared with him what I have seen in Layoone, the progress, the development, my meeting with families who came back from the camps, the Cheikhs, the Human Rights Organizations who assured me that all was going well in that matter, etc… I have also shared with him the situation at the camps and how difficult it is for people there, and that our government should do something immediately. Because he is in charge of the security of our nation, CIA, FBI and Homeland security, we discussed the security aspect where I warned him of the potential threat if we don’t move fast because of the vulnerability of the youth in the camps who can be picked up by Al‐aeda if we do nothing.

    I have shared with him pictures of both sides. He asked his staff member Isaac Robinson present in the meeting to note the security part and he will call a meeting to hear from the State Department to see what has been done and we go from there. He has been informed now and he is going to take steps and I will continue to follow up with him cause I am also helping him for a Bill he dearly cares about which is the Water for the World Act that I testified in Congress last Wednesday. I also organized a conference call for him with the National Board of the young Democrats of America. So it is a huge step to work on having him on our side because he is very listened to in Washington DC. I also urged him on the propaganda from the other side in case he receives anything from them or Payne’s office.

    Outcome of this meeting

    In this meeting I gave the Congressman a full report of both of my trips. He instructed his stuff/ advisor Isaac Robinson (Vice President of the Young Democrats of America whom I brought to Morocco with me) and work with me on following up with the State Department and see what have been done and he will take the steps forward. I am willing to follow up with that as well

    Meeting with Congressman Bobby Rush’s staff (Angelle Kwemo)

    Background on Bobby Rush: He is a senior member and also the Chair of the Commerce and trade committee. He is also one of the seniors of the Black Caucus. He is very close to the President. The Congressman signed the first letter sent to the President to pressure Morocco.

    Angelle Kwemo: She is the Legal Counsel for the Congressman and advice the Congressman on this particular issue.

    Once I received the letter that went to the White House, I immediately called a meeting with Angelle Kwemo who is a good friend of mine and we both serve in the Congressional African Staff Association( this association is for all African born staffers or former staffers of US Congress) which she is the President and I am the communication Director. I was able to clarify things with Angelle, to show her the videos that I received from Manele. She was shocked to learn about it from Morocco’s point of view. Few days later she talked to the Congressman and decided the will NOT SIGNED ANOTHER letter and they from now on as I urged them to investigate all of the info that they receive from either side.

    Article

    Upon my return I have written an article sent to the Washington Post and the New York Times, which was not published as of now.

    Concerns:

    I am aware that you stressed importance of this article in your last email but I think that if this article was published Ok it will be good for Morocco for a day or two but the long‐term I will be very limited to what I can do to help bring end to this issue. Many articles have been published about the issue both in New York Times and the Post and/or support letters sometimes by members but situations still did not change if it is not worsen. Therefore I believe we have got to take a different approach. And that approach has to be the grassroots and also for me to be able to navigate around DC having in mind that the end goal is to show that the autonomy plan is the ideal to resolve this issue. I can’t reach that by jumping to conclusion openly this soon. There is a lot of work to be done and it can’t be minimized.

    Morocco is way behind when it comes to the grassroots in the US. Everyone has info from the other side but no office that I went had anything from Morocco on the

    recent events in Layoone. If I openly step forward, the other side will scream to the rest of the people in DC whom can listen to me that I am bought by Morocco so I am not credible to speak. I have to try at least to bring solutions. This is how I have to be seen. And to be honest that’s how I feel because I want to see an end to this.

    So the grassroots work I have been doing is way more important than a published letter or article because I am able to know who is thinking what and I am working on changing the perception toward the situation and specially toward Morocco.

    Note: I am not excluding the support letter but I just want it to be more timely and more effective. Write a letter to just write it will not help.

    Example: The other side agreed to let their youth come meet their counterparts from Morocco and if I do the letter now they will shut all of their doors immediately and we will not have no progress. We will start from zero again. But if I try those steps, I will be able to have the ear of my government afterward when I send a letter or go to Congress and testify which I plan to do. It will be important in Congress when I testify to show that I have taken the steps necessary and I believe after all that Morocco’s Autonomy Plan is the solution. For now it is premature and will not help Morocco at all.

    Recommendations

    What is clearly missing in DC for Morocco is the grassroots aspect I repeat. The other side is way ahead of you guys on this very important issue to you. In result to that Morocco is always on a defense side, which is not very good.

    We ought to create strategic outreach plan to build a grassroots portfolio in DC to target the concerning parties and have a very constant operation. We can help with that, specially with the huge databases that we possess. I am open to discuss that after we clear this item. If needed, we will prepare a proposal for you. This will be with my team, as it will take more teamwork to get the job done.

    Thione NIANG

    Chair, International Affairs Committee
    Young Democrats of America

    #Morocco #Western_Sahara #Thione_Niang #Young_democrats_of-America