Catégorie : Sahara Occidental

  • Sahara Occidental: L’ONU sur le voyage de Mistura à Tindouf

    Sahara Occidental: L’ONU sur le voyage de Mistura à Tindouf

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura,

    Dans un point de presse organisé vendredi 2 septembre, le porte parole s’est prononcé sur le déplacement de l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental à Tindouf en vue de s’entretenir avec les responsables du Front Polisario.

    « Nous avons été interrogés sur les déplacements de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental. Je peux vous dire que, dans le cadre d’une phase continue de visites à tous les interlocuteurs concernés dans la région, l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, se rend aujourd’hui à Tindouf pour rencontrer les dirigeants du Front POLISARIO », a-t-il déclaré.

    Il a indiqué que « d’autres visites régionales seront annoncées en temps utile. Comme il l’a indiqué au début de ces visites, l’Envoyé personnel continue de se réjouir d’approfondir les consultations avec toutes les parties concernées sur les perspectives de faire progresser de manière constructive le processus politique sur le Sahara occidental. Ce faisant, il entend rester guidé par les précédents clairs établis par ses prédécesseurs ».

    « Nous sommes prêts à coopérer avec l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable basée sur le plein respect du droit inaliénable et non négociable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance », a déclaré le représentant du Polisario auprès des Nations unies, Sidi Omar.

    « Le résultat des contacts de l’envoyé personnel avec les deux parties – le Maroc et le Front Polisario – fera partie de son briefing qui sera présenté au Conseil de sécurité en octobre prochain », a-t-il précisé.

    Le Conseil de Sécurité des Nations Unies se réunira le 31 octobre en vue de renouveler le mandat de la MINURSO, la mission onusienne au Sahara Occidental.

    #Sahara_Occidental #Maroc #Staffan_de_Mistura #ONU

  • Sahara: Une femme du Honduras à la tête de la MINURSO à Mahbes

    Sahara: Une femme du Honduras à la tête de la MINURSO à Mahbes

    Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, ONU, Mahbes, Dinora Elizabeth Molina,

    Le Honduras prend le commandement de la mission de paix au Sahara occidental

    Pour la première fois dans l’histoire des contingents qui se rendent au Sahara Occidental, une femme prend le commandement de l’équipe de Mahbes.

    Il s’agit du lieutenant-colonel de matériel de guerre, DEM, Dinora Elizabeth Molina, qui a assumé le TS opérationnel et administratif, une responsabilité qui fait la fierté des Forces armées honduriennes dans la mission de maintien de la paix à la demande des Nations Unies au Sahara occidental.

    Le lieutenant-colonel Molina a été sélectionné pour ses capacités, son leadership, son ancienneté et son professionnalisme dans cette mission internationale.

    Molina est la première officier hondurienne à occuper ce poste, elle fait partie de la classe numéro 38 de l’Académie militaire général Francisco Morazán du Honduras (AMHGFM).

    En tant que commandant de site d’équipe, elle sera aux commandes officielles de différents pays, avec lesquels elle devra préparer, planifier, diriger et exécuter des missions pour maintenir la paix, l’harmonie et l’équilibre dans le monde.

    Pour les Forces armées honduriennes, le premier septembre marque une page de l’histoire lorsqu’une femme militaire hondurienne occupe le poste honorable de commandant de cette mission.

    Canal 6, 02/09/2022

    #Sahara_Occidental #Maroc #MINURSO #ONU #Mahbes

  • Sahara Occidental: Zapatero soutient Sanchez

    Sahara Occidental: Zapatero soutient Sanchez

    Sahara Occidental, Maroc, Espagne, José Luis Rodríguez Zapatero, Pedro Sanchez,

    Zapatero soutient Sánchez sur le Sahara, une « responsabilité » de l’Espagne
    Rabat, 2 sept (EFE) – L’ancien Premier ministre espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a réitéré vendredi son soutien au gouvernement actuel, Pedro Sánchez, dans son revirement sur le Sahara occidental, un conflit dans lequel l’Espagne, a-t-il souligné, « a une responsabilité et un engagement particuliers ».

    Dans son discours d’ouverture de la conférence « Relations entre le Maroc et l’Espagne, hier et aujourd’hui », organisée par l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan, M. Zapatero a fait l’éloge de la position de M. Sánchez, qui soutient l’autonomie proposée par le Maroc sur ce territoire, en litige entre le pays maghrébin et le Front Polisario.

    Pour l’ancien dirigeant espagnol, qui a déjà soutenu à plusieurs reprises en avril le changement de position de Sánchez sur l’ancienne colonie espagnole, ce changement « n’a pas seulement sa valeur dans les relations entre l’Espagne et le Maroc, mais dans toute la communauté internationale » car « l’Espagne est un pays qui a une responsabilité et un engagement particuliers dans ce domaine ».

    En ce qui concerne les relations entre les deux pays, M. Zapatero a déclaré que « les sociétés espagnole et marocaine ont besoin de plus de compréhension, de dialogue et de rapprochement, et de moins de stéréotypes, afin de pouvoir bénéficier l’une de l’autre ».

    Bien que, a-t-il souligné, il y ait eu au cours des deux dernières décennies des « moments difficiles » dans ces relations, ils étaient « très limités dans le temps » et il n’y avait « aucune volonté de confrontation ». « C’est pourquoi les eaux reprennent rapidement leur cours et nous sommes face à un horizon positif, de compréhension et de bonnes relations, a-t-il ajouté.

    Et il a fait référence à la dernière crise entre les deux pays, qui a commencé en avril 2021 avec le voyage en Espagne du leader du Front Polisario, Brahim Gali, pour être soigné dans un hôpital, et qui s’est terminée en avril dernier avec le revirement de Sánchez concernant le Sahara occidental.

    « Malgré les dernières difficultés survenues récemment, le commerce a continué à se développer, les importations et les exportations ayant augmenté plus qu’avant la pandémie », a-t-il déclaré.

    Pour M. Zapatero, l’Espagne et le Maroc sont « des pays géographiquement proches qui entretiennent des relations étroites et peuvent contribuer à la construction de la communauté internationale pour atteindre le développement et la paix ».

    Dans leurs relations, a-t-il ajouté, « la résolution des conflits, la coopération entre les peuples et les nations et le respect de la diversité, de l’égalité et de la souveraineté des pays » devraient être primordiaux.

    « Il n’y a pas une culture supérieure à une autre, pas une nation supérieure à une autre, pas une religion supérieure à une autre, elles existent toutes pour se comprendre », a-t-il ajouté.

    Accompagné de l’ambassadeur d’Espagne au Maroc, Ricardo Díez-Hochleitner, et de l’ancienne ministre du logement, María Antonia Trujillo, qui vit dans le pays du Maghreb, M. Zapatero a loué dans son discours le traitement qu’il a toujours reçu au Maroc.

    « Les mots d’affection que j’ai toujours entendus pour moi au Maroc, depuis mon premier voyage, et je voudrais réitérer cette gratitude », a-t-il déclaré. EFE

    Swissinfo, 02 septembre 2022 – 13:1302 septembre 2022

    #Maroc #Espagne #Sahara_Occidental #Zapatero

  • Le conflit du Sahara conduira-t-il le Maroc à sa perte?

    Le conflit du Sahara conduira-t-il le Maroc à sa perte?

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Espagne, Algérie, Mauritanie, MINURSO,

    Lhoucine BENLAIL

    Depuis l’organisation en 1975 de la fameuse Marche verte par Hassan II, marche à laquelle participèrent pas moins de 350.000 marocains, la monarchie qui a fait de ce dossier un champ privé, s’est conduite d’une manière pour le moins curieuse pour ne pas dire amateure.

    – Déjà en 1975, le défunt roi Hassan II qui avait pris les devants au moment où le régime franquiste était à l’agonie, décida de partager avec la Mauritanie, ce territoire revendiqué par le Front Populaire de la Seghia Hamra et le Rio de Oro (P.O.L.I.S.A.R.I.O)

    L’etat mauritanien n’était demandeur d’aucun pouce du Sahara occidental.

    Ce partage fut acté par le traité tripartite de Madrid (Maroc, Espagne, Mauritanie)

    Les guérilleros du F.Polisario qui étaient déjà engagés depuis 1973, date de la création de leur mouvement, dans la lutte armée contre les troupes espagnoles présentes au Sahara occidental, dénoncèrent ce traité et décidèrent de retourner leurs armes contre les troupes marocaines qui avaient remplacé les militaires espagnols à l’issue de la Marche verte et de la signature des accords de Madrid.

    – La Mauritanie qui ne disposait guère d’une force militaire apte à faire face aux attaques du Polisario contre sa très modeste armée, dut se résoudre quelques années plus tard, à renoncer à ce cadeau empoisonné que lui avait offert Hassan II.

    – Le retrait de la Mauritanie en 1979 de ce conflit armé l’opposant à un Polisario armé par l’Algérie, obligea le Maroc à se déployer sur les territoires abandonnés par les militaires mauritaniens.

    – Ce retrait mairitanien fut accompagné de la reconnaissance de la RASD (République arabe sahraouie democratique) proclamée en 1976 par la direction du F.POLISARIO.

    – Vu l’immensité et l’étendue du Sahara occidental, le redéploiement marocain ne put couvrir l’ensemble du territoire sahraoui et seule la partie considérée par le Maroc comme utile pour son économie fut investie par l’armée royale marocaine.

    Cette partie couvrant essentiellement les zones (voir carte ci-dessus) comprenant les gisements phosphatiers et les côtes atlantiques donnant accès aux eaux de l’océan riches en ressources halieutiques.

    – L’accentuation des attaques du Front Polisario contre les troupes marocaines présentes au Sahara pour assurer la sécurité de ces gisements, conduit le roi Hassan II à décider l’érection d’un immense mur de sable, séparant de facto, la partie riche en minerais du Sahara de celle sur laquelle s’installèrent les combattants du Polisario, la considérant comme libérée.

    Ce mur appelé par les uns (Polisario) Mur de la honte et par les autres (Maroc) Mur de défense fut construit entre 1980 et 1987.

    – En 1984, pour protester contre la présence du Front Polisario au sein de l’OUA (Organisation de l’unité Africaine, Hassan II se retire de cette instance africaine. Ceci constituera une grave erreur, car le départ du Maroc permit à l’Algérie et au Polisario de prendre une influence considérable au sein de l’OUA et plus tard, dans les instances de l’UA (Unité africaine).

    RASD fut, en l’absence du Maroc, l’un des etats fondateur de la nouvelle structure africaine.

    A noter que, se rendant compte de l’erreur commise par son père par le retrait de l’OUA, l’actuel monarque marocain reviendra sur cette décision et demandera l’adhésion du Maroc à l’UA.

    Ce faisant, il fut obligé de ratifier la charte de l’instance africaine, laquelle charte contraint le Maroc à respecter les frontières des États membres de l’unité africaine en cela celles compris la RASD.

    – les instances internationales qui considéraient les affrontements militaires au Sahara comme un conflit de basse intensité ne s’étaient guère préoccupées de cette guerre larvée opposant le Maroc au Polisario.

    – Néanmoins, plusieurs batailles d’importance se déroulèrent sur ce territoire contesté.

    Déjà en 1976, des affrontements violents opposeront dans la région d’Amghala, l’armée marocaine aux combattants du F.Polisario soutenus par l’armée algérienne.

    – Ces affrontements prirent de l’intensité et amenèrent les Nations unies en 1991, à proposer un cessez le feu entre les belligérants.

    Cet armistice qui est accepté par les deux parties en conflit est assorti d’un accord signé tant par le Maroc que le F.Polisario, accord préconisant la nécessité de l’organisation d’un référendum d’autodetermination à travers lequel, les populations sahraouies devront choisir entre l’indépendance de leur patrie ou le rattachement au Maroc.

    Une force onusienne d’interposition entre les troupes marocaines et sahraouies (M.I.N.U.R.S.O) Mission des Nations unies pour un Référendum au Sahara occidental, prend ses quartiers sur ce territoire et entame les démarches en vue d’organiser cette grande consultation des sahraouis concernant leur avenir.

    Tant le Maroc que le Polisario signeront cet accord en 1991.

    – Depuis cette date, l’ONU, par le truchement de la MINURSO, s’emploie à favoriser des contacts directs entre le Maroc et le Polisario en vue de procéder à un recensement des populations sahraouies dont la majeure partie s’était réfugiée à Tindouf (Algérie).

    Le temps s’écoulant sans que les parties en conflit ne parvinrent à un accord au sujet de ce recensement indispensable pour l’organisation du référendum d’autodérmination au Sahara occidental.

    Si le Polisario estime que seuls les sahraouis recensés par l’Espagne avant 1975 sont éligibles pour participer à cette consultation, le Maroc, lui, exige la participation au référendum de toutes les personnes présentes sur ce territoire, en cela compris, celles établies au Sahara occidental après la Marche verte de 1975.

    Et c’est l’enlisement.

    – Pour donner une chance à ses efforts, l’ONU désignera un délégué du Conseil de sécurité pour le Sahara occidental dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

    – Un deuxième puis un troisième et un quatrième représentant onusien sont envoyés vers les parties en conflit sans parvenir à dégager un consensus sur l’organisation du référendum d’autodetermination au Sahara.

    – Chaque partie accusant l’autre de saboter les efforts des envoyés spéciaux du Conseil de sécurité de l’ONU en vue d’avancer vers la réalisation des objectifs préconisés par les Nations unies.

    – En 2007, radicalisant sa position et rejetant de facto le contenu de la résolution onusienne proposant un référendum d’autodetermination, l’état marocain estimera que le Sahara occidental est un territoire marocain non négociable avec qui que soit.

    Dans le même temps, il informe les différents états membres de l’ONU de sa décision d’accorder aux sahraouis un statut d’autonomie sous souveraineté marocaine.

    Il allait de soit que ce plan appelé « Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie de la région du Sahara », fut rejeté tant par le Polisario que par l’Algérie.

    – Depuis cette initiative prise par le Maroc, c’est le blocage total.

    Et même si le Maroc hésite encore à se retirer du processus décidé par l’ONU en 1991, l’état marocain fait tout pour s’éloigner des résolutions des Nations unies, leur substituant son plan d’autonomie qu’il peine à « vendre » aux puissances occidentales.

    – Fin 2020, Donald Trump, soumis à rude pression par le lobby sioniste et l’AIPAC pro israélien, prend l’initiative de proposer au Maroc, une reconnaissance de la souveraineté de ce pays sur le Sahara occidental, reconnaissance conditionnée par la normalisation des Relations entre le Maroc et Israël.

    – Cette normalisation va nettement plus loin que ce qu’espéraient les USA et Israël puisque le roi Mohammed VI a ouvert tous les secteurs névralgiques de l’état marocain (armée, police, économie, etc) à la pénétration israélienne.

    – S’appuyant sur cette reconnaissance US qui reste aléatoire, le roi Mohammed VI durcit sa position et exerce un chantage très dur sur son voisin espagnol à travers l’encouragement par le Maroc de l’émigration clandestine.

    Ainsi, en mai 2021, des milliers de jeunes et d’adolescents marocains envahissent la ville espagnole de Ceuta dans une passivité flagrante des forces de sécurité marocaines.

    – Augmentant sa pression sur le gouvernement espagnol pour l’obliger à reconnaître la marocanité du Sahara, le monarque marocain autorisa ses services d’espionnage à mettre sur écoute le premier ministre espagnol via le dispositif logiciel Pegasus.

    La pression est tellement forte sur Pedro Sanchez, que celui ci n’a d’autre option que de faire les louanges du plan marocain d’autonomie. Un projet catégoriquement rejeté par le Polisario et son parrain algérien.

    – Convaincu que le chantage, la menace et les opérations d’espionnage paient et constituent la voie « royale » pour amener les pays occidentaux à manifester leur soutien à la thèse marocaine au sujet du Sahara occidental, Mohammed VI a lancé dans son discours du 20 août 2022, un avertissement clair aux pays qui hésitent à reconnaître le caractère marocain du Sahara occidental.

    Désormais, a dit le roi, nous conditionnerons notre amitié et notre partenariat avec les autres pays, en fonction de la seule attitude de ces états en rapport avec notre souveraineté sur le Sahara occidental.

    – Considérant ses rapports à l’Algérie et fort de l’appui israélien à sa politique militaire dans la région, le roi ne cesse d’acquérir des armements de plus en plus sophistiqués pour se mettre à l’abri de toute supériorité algérienne dans ce domaine.

    – Il n’est pas sûr que ce chantage et ces menaces exercés par Mohammed VI à l’encontre des pays européens produira les effets espérés par le roi du Maroc.

    Les relations internationales ont leurs règles, dont le chantage ne fait pas forcément partie.

    Sawt El hakika, 22/08/2022

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Espagne #Mauritanie #Algérie #MINURSO #ONU

  • La crise entre le Maroc et la Tunisie n’augure rien de bon

    La crise entre le Maroc et la Tunisie n’augure rien de bon

    Maroc, Tunisie, Algérie, Sahara Occidental, Maghreb, Union Européenne, Espagne, Union Africaine, TICAD 8,

    Ali Lmrabet

    Le Maroc a déjà un ennemi irréconciliable dans la région, l’Algérie honnie. S’il faut ajouter la Tunisie, Rabat va se retrouver totalement isolé au Maghreb

    Un malheur, dit-on, n’arrive jamais seul. Et le régime marocain en a eu son lot la semaine dernière. Plusieurs, d’un seul coup, et d’une espèce qui ébranle certains fondements vite établis.

    Lors de son discours radio-télévisé du 20 août, le roi Mohammed VI s’était voulu explicite et même menaçant. « Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara [occidental] est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit. »

    En résumé, le souverain alaouite expliquait qu’il ne pouvait y avoir de demi-mesure dans le conflit du Sahara occidental et que les États étrangers devaient prendre leur parti : pour ou contre le Maroc.

    Or, quelques jours plus tard, alors qu’il était interviewé par la télévision publique espagnole, TVE, le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne (UE), l’Espagnol Josep Borrell, déclarait que « la position du gouvernement espagnol était et reste celle de l’UE, c’est-à-dire défendre la tenue d’une consultation pour que le peuple sahraoui puisse décider de la manière dont il souhaite son avenir ».

    Incompréhension et grosse colère à Rabat, dont le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annulé dans la foulée une rencontre prévue avec le diplomate européen au mois de septembre.

    Le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne étant espagnol, du même parti que celui de Pedro Sánchez (PSOE), et de plus l’un de ses proches, parlait-il au nom du gouvernement espagnol ?, se demandèrent les Marocains.

    Selon la presse espagnole, Bourita a appelé directement Josep Borrel pour exiger de lui qu’il rectifie sa déclaration. Le diplomate européen s’est exécuté non sans quelques contorsions linguistiques indéchiffrables. Puis il a fait de même avec le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, obligé d’aller à la radio pour réaffirmer le soutien officiel espagnol à la proposition d’autonomie marocaine considérée comme la « plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le conflit le conflit.

    Punition
    Mais ce à quoi le Maroc ne s’attendait pas, c’est d’avoir à croiser le fer avec un pays du Maghreb autre que l’Algérie. Et c’est pourtant ce qui a eu lieu la même semaine.

    En déroulant littéralement le tapis rouge au président de la République arabe démocratique sahraouie (RASD) et du Front Polisario, Brahim Ghali, venu participer à Tunis à la huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui s’est tenue à Tunis les 27 et 28 août, la Tunisie a provoqué la colère du Maroc sur le même sujet que celui de l’Espagne.

    Le président Kais Saied ne s’est pas contenté de recevoir personnellement M. Ghali à l’aéroport, comme il le fait d’ailleurs avec le reste des délégations invitées, il l’a reçu comme un chef d’État.

    Au grand dam de Rabat, qui n’a pas tardé à réagir en faisant publier par son ministre des affaires étrangères un dur communiqué contre cette Tunisie qui aurait « multiplié récemment les positions et actes négatifs à l’égard du Royaume du Maroc et de ses intérêts supérieurs ».

    La presse alaouite s’est chargée de rappeler que la Tunisie s’était abstenue, le 29 octobre 2021, lors du vote du Conseil de sécurité des Nations unies sur la résolution onusienne sur le Sahara occidental.

    En guise de punition, le Maroc a décidé d’annuler sa participation à la TICAD et de rappeler pour consultation son ambassadeur à Tunis.

    Selon certains observateurs, c’est le traitement de chef d’État réservé à Brahim Ghali plus que son invitation qui a fâché les Marocains.

    Que le Mozambique traite M. Ghali comme un chef d’État, comme ce fut le cas en 2017 lors de la même conférence TICAD, qui a provoqué tout de même une foire d’empoigne entre diplomates marocains et policiers mozambicains, peut être surmonté, mais la Tunisie est un État maghrébin dit « frère » avec lequel le Maroc a des relations étroites et historiques.

    Pour résoudre ses conflits diplomatiques, le Maroc parie souvent sur la traditionnelle position de la vierge effarouchée : on se fâche, on menace, voire on coupe quelques ponts, et on attend que l’autre partie fasse le premier pas pour résoudre la crise. Cette tactique lui réussit bien en Europe, habituée à ses mouvements brusques en raison de sa position de gendarme musclé, et sans pitié comme on l’a vu à la frontière de Melilla.

    Avec la Tunisie, autrefois gouvernée par « l’ami » et obligé Moncef Marzouki, dont le père est enterré au Maroc, Rabat est tombé sur un os. En fait, sur un régime qui lui ressemble, dans les domaines de l’autoritarisme et des susceptibilités.

    Dans sa réponse, le ministère des Affaires étrangères tunisien a rejeté catégoriquement le contenu du communiqué marocain, qu’il a accusé de « porter préjudice à la République tunisienne », rappelé l’historique des rencontres de la TICAD où la présence de Brahim Ghali n’a pas posé des problèmes insurmontables, et réaffirmé avec insistance la position de « neutralité » adoptée par la Tunisie quant à la question du Sahara occidental. Le communiqué se termine par le rappel pour consultation de l’ambassadeur tunisien à Rabat. Œil pour œil.

    Une certaine forme de désarroi

    La coutumière campagne de presse marocaine qui s’est déclenchée depuis contre la Tunisie exprime certainement un dépit, mais également une certaine forme de désarroi. Comme si le Maroc prenait conscience qu’il risquait de se retrouver isolé internationalement.

    Avec l’Espagne, en dépit de quelques gestes de bonne volonté de part et d’autre, Rabat n’a toujours pas finalisé sa réconciliation. Madrid soupçonne le Maroc de laisser traîner certaines décisions pour obtenir plus de concessions.

    Les relations avec l’Algérie sont totalement coupées et au moindre faux pas, la région risque de se retrouver embourbée dans un conflit armé que personne ne souhaite.

    Avec la France, dont le président a paradé pendant trois jours en Algérie sous les applaudissements de ses hôtes, les accointances passées ne sont plus ce qu’elles étaient.

    Le refus de visa à des élites marocaines, dont des anciens ministres, prouve que l’Élysée n’a pas encore pardonné au royaume chérifien d’avoir espionné son président et la moitié de son gouvernement via le logiciel espion israélien Pegasus.

    Enfin, en remettant en cause l’existence de la Mauritanie, l’érudit musulman marocain Ahmed Raïssouni, qui, contrairement à ce que débite la presse algérienne, n’est pas un proche du Makhzen (Palais royal), a provoqué une inopportune secousse diplomatique avec Nouakchott. Une fâcheuse sortie qui a fini par coûter à ce alem (savant) respecté la présidence de l’Union internationale des savants musulmans.


    Tout le monde le sait à Rabat. La crise maroco-tunisienne n’augure rien de bon. Le Maroc a déjà un ennemi irréconciliable dans la région, l’Algérie honnie. S’il faut ajouter la Tunisie, taxée par la presse marocaine de nouvelle alliée d’Alger, Rabat va se retrouver totalement isolé au Maghreb.

    Et le Maghreb, ce n’est pas l’Europe ni l’Occident. C’est l’essence même de l’être marocain.

    Middle East Eye, 29/08/2022

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Espagne #UE #Maghreb #Sahara_Occidental

  • Le Maroc et le Sommet de l’UA à Malabo -juin 2014-

    Le Maroc et le Sommet de l’UA à Malabo -juin 2014-

    Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Afrique, Lobbying, Sahara Occidental, RASD,

    Honneur porter votre connaissance qu’en prévision du Sommet de l’Union Africaine la situation se présente comme suit :

    -Le travail de lobbying qui a été effectué tant à Addis Abeba qu’à Rabat auprès des ambassadeurs des pays membres du Conseil de Sécurité et de l’Espagne a donné ses fruits.

    – La question du Sahara ne figure pas à l’Ordre du Jour du Sommet

    -Le Rapport sur la question du Sahara a été différé à plus tard (Janvier 2015)

    -Le Conseil de la Paix et de la Sécurité de l’UA (CPS) aborde la question et reprend comme on pouvait s’y attendre les points du dernier rapport du SG des NU qui sont favorables aux thèses de l’autre partie

    -Le CPS dans son rapport essaie d’introduire la question du Sahara comme une question de décolonisation et de façon pernicieuse essaie de faire valider par les Chefs d’État les initiatives de Madame Zuma tendant à interférer dans le processus de règlement .

    Malgré qu’il n y a pas de risque de voir le Sommet traiter de la question il serait souhaitable de maintenir la pression et les contacts avec les pays amis .

    Sur un plan pratique il est recommandé de réduire la voilure de la délégation et la limiter au strict minimum .

    Des questions intéressant hautement notre pays seront également abordées au cours ou en marge du Sommet :
    -Partenariats USA/Afrique
    -Désignation du futur Secrétaire Général de l’OIF
    -Situation au MALI et dans le SAHEL
    -Situation dans le Nord du Nigeria

    Au plan bilatéral le Gouvernement Equato-Guinéen ne cesse de faire des relances concernant la visite de Monsieur le Ministre pour la tenue de la Commission Mixte

    – D’autres dossiers sont en instance : Partenariat dans le Transport Aérien, Partenariat dans le domaine portuaire, Projet de Visite Privée du Président de la République

    Conformément à vos instructions je me rendrai à Malabo dès le 19 Juin pour maintenir le contact avec les pays amis et pour veiller à ce qu’il n’y ait pas de surprise de dernière minute.

    —————————————————-

    Honneur porter votre attention que le Sommet de Malabo sera l’occasion de consultations sur les sujets les plus importants de l’agenda international du moment.

    C’est ainsi que l’Union Européenne compte organiser des consultations sur la Centrafrique et demande que notre pays qui préside la Task Force sur la RCA au niveau de New York puisse participer a ces entretiens.

    Le Mali sera également au centre des sujets qui feront l’objet de consultations en marge du Sommet. Le moment est crucial pour IBK qui faute de soutien international risque de se retrouver affaibli et isolé .

    Des consultations auront lieu également au sujet de la désignation du Président de l’OIF.

    Les États Unis comptent profiter du Sommet pour finaliser l’outcome du Sommet USA/Afrique.

    L’Egypte fera son retour a l’UA ainsi que la Guinee Bissau.

    Par ailleurs les pays membres attendent que notre pays annonce les dates de la tenue du Sommet CENSAD pour qu’ils puissent organiser leur agenda.

    Les relations bilatérales avec la Guinee Équatoriale …..

    Aussi serait-il souhaitable que Monsieur le Ministre fasse le déplacement pour prendre part à ces consultations, rencontrer quelques chefs d’Etat ainsi que le Président Obiang pour continuer a positionner notre pays sur les sujets de l’agenda africain multilatéral et bilatéral.

    ————————————————————–

    Comme annoncé précédemment, les travaux tant du COREP que du Conseil Exécutif n’ont apporté aucun changement par rapport a ce qui a été adopté a Addis au niveau du COREP et du CPS concernant la question nationale.

    Nos amis confirment que les dispositions relatives a ce sujet tels qu’elles ont été adoptées n’ont pas été modifiées ici a Malabo.

    Au cours des débats du Conseil Exécutif relatifs a l’Agenda 2063 de l’UA la Tanzanie seule est intervenue pour dire que la question du Sahara devrait être solutionnée et que des efforts devraient être faits dans ce sens. Cette déclaration n’a pas suscité de débats .

    Le Rapport du CPS sera adopté demain pour être soumis aux Chefs d’Etat . Il n’y aura pas de changement dans le contenu déjà adopté a Addis. Le CPS commémore ses dix ans et tiendra à cette occasion une session élargie et ouverte aux États non membres. On ne s’attend pas à ce qu’il y ait de décision spécifique sur la question du Sahara.

    En marge du Sommet, la CEEAC tiendra une réunion sur la Centrafrique. La Présidente intérimaire de RCA a effectué une visite de travail en Guinee Équatoriale a la veille du Sommet mais n’a pas été invitée a prendre part a cette réunion .
    Des consultations intenses ont lieu aussi au sujet du Mali .

    L’Egypte a fait son retour au sein de l’UA et le Président Sissi effectuera demain sa 1ère sortie à l’étranger en tant que Chef d’Etat élu.

    Une réunion du NEPAD aura également lieu sous la présidence du Senegal.
    Plusieurs Chefs d’Etat sont attendus: Afrique du Sud-Gabon-Sénégal-Niger-Cameroun-Tchad-Égypte –

    Cette expérience démontre le bien fondé de la mission de préparation entreprise il y a deux semaines en amont au niveau d’Addis Abeba.

    C’est au niveau du siège et de façon permanente que les efforts devraient être poursuivis.

    ———————————————–

    Maroc: Rapport de mission -sommet UA de Malabo, 2014-

    Conformément au plan d’action et à la feuille de route découlant de la stratégie pour s’opposer aux manœuvres de l’UA d’interférer et de s’impliquer dans le processus onusien de règlement de la  » question du Sahara », nous nous sommes rendus M. Kadmiri et moi-même à Malabo dès le 19 courant afin de suivre les travaux du 23eme sommet de l’UA (20-27juin2014).

    L’objectif étant d’assurer le suivi du travail déjà initié par la même délégation à Addis Abeba, une quinzaine de jours auparavant.

    En effet, grâce à l’appui du noyau dur de nos amis (les représentants permanents des pays amis accrédités auprès de l’UA) avec le Sénégal comme chef de file et grâce à notre présence effective au sein du centre de conférences, les résultats suivants ont été atteints:

    -Les dispositions contenues dans le « rapport du conseil de paix et de sécurité sur le Sahara « élaboré et adopté à Addis Abeba n’ont pas été amendées a Malabo.

    – Le Sommet n’a pas été saisi d’une décision spécifique sur le Sahara

    – La Commission de l’UA n’a pas reçu de mandat pour interférer dans le processus onusien de règlement de la question du Sahara,

    – Le Rapport de la présidente de la commission de l’UA sur le Sahara a été reporté au prochain Sommet.

    Néanmoins, à l’instigation de la présidence ougandaise du CPS, le qualificatif « illégales » a été ajoute a l’expression « l’exploitation des ressources naturelles » dans le texte qui a été soumis aux chefs d’États.

    Ce préjudice est le résultat de la présence majoritaire de nos adversaires au sein du CPS, lesquels sont : l’Ouganda, l’Algérie, l’Afrique du sud, la Tanzanie, le Mozambique, la Namibie contre seulement la présence du Niger ….

    Des démarches seront entreprises auprès des délégations amies pour tenter de rejeter cet ajout.

    Il est à souligner que, bien que la question du Sahara n’ait pas figuré, officiellement, dans l’ordre du jour du sommet, la Tanzanie dans son intervention lors de l’examen du point relatif a l’Agenda 2063, a évoqué la question comme étant « une affaire de décolonisation à laquelle il faudrait trouver une solution sans délai. »

    Par ailleurs, des contacts ont été principalement entrepris au sein de l’enceinte du palais abritant le sommet de l’UA, avec les Ministres et les membres des délégations des pays suivants : le Sénégal, le Niger, le Kenya, la Gambie, la Mauritanie et surtout avec le chef du cabinet Mme Zuma, le burkinabé Jean Baptiste Natama.

    Ce dernier nous a été d’un grand apport notamment en nous remettant à l’avance toute la documentation afférente aux travaux du sommet. A ce titre, je suggère, Monsieur le Ministre, de remettre au Burkinabé 2500 dollars à titre de prime d’encouragement, afin de l’amener à poursuivre sa collaboration avec nous.

    Aussi peut-il être avancé que la mission a atteint ses objectifs .

    Néanmoins des efforts accrus doivent être entrepris par la consolidation des relations et des rapports avec les pays traditionnellement amis et par une ouverture sur ceux de l’Afrique australe qui constituent la base des soutiens des adversaires de l’intégrité territoriale de notre pays.

    Moha Ouali Tagma, Directeur des Affaires africaines au MAEC

    #Maroc #Union_Africaine #Lobbying #Sommet_de_Malabo #Afrique #Sahara_Occidental #RASD


  • Sahara: L’Espagne se démarque de Pedro Sanchez

    Sahara: L’Espagne se démarque de Pedro Sanchez

    Maroc, Espagne, Union Européenne, Sahara Occidental,

    La porte-parole du gouvernement espagnol, Isabel Rodriguez a déclaré au micro de la chaîne TV publique que l’Espagne appuie le plan de règlement du dossier du Sahara Occidental dans le cadre mis en place par les Nations-Unies sans citer le plan d’autonomie marocain tout en souhaitant que le processus onusien aboutisse rapidement à un règlement définitif de ce contentieux. Une déclaration officielle qui revêt un caractère extrêmement important pour deux raisons.

    Elle contredit, en premier lieu, de manière flagrante, la position du Premier ministre qui s’est distingué par un revirement de la position historique espagnole vers un soutien au plan d’autonomie que Rabat tente d’imposer à la communauté internationale.

    Isabel Rodriguez est la porte-parole du gouvernement que dirige Pedro Sanchez et elle est normalement tenue de défendre la même position ou, dans une moindre mesure, de tenir des propos nuancés ou encore carrément garder le silence pour faire face à la contestation des Espagnols sur cette question sensible. Face aux caméras de TVE, elle a pourtant soutenu l’inverse, faisant carrément basculer la position officielle espagnole sur le Sahara Occidental.

    Cette sortie expliquerait peut-être le ton menaçant du roi du Maroc dans son dernier discours. Grâce aux écoutes des téléphones portables des responsables espagnols, le royaume de Mohammed VI est au parfum de tout ce qui se passe à La Moncloa.

    A cela s’ajoute la déclaration du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la sécurité, Josep Borrell dans laquelle il a réitéré la position constante de l’Union sur la question du Sahara Occidental et qui est de poursuivre la quête des voies et moyens permettant la reprise des négociations afin que le peuple sahraoui puisse décider de son propre sort. Des propos rapidement condamnés par des députés marocains les qualifiant «d’incohérents et déphasés avec les développements qu’a connus ce dossier». C’est une manière ouverte de reconnaître qu’il y a eu marche arrière et que le soutien au plan d’autonomie n’est plus en vigueur.

    #Maroc #Espagne #UE #Sahara_Occidental

  • Politique d’impasse à Washington

    Politique d’impasse à Washington

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Etats-Unis, Congrès américain,

    From: « L.A » onecasea@gmail.com
    Date: May 18, 2012 8:33:04 AM GMT
    To: elkhalfi2000@yahoo.fr
    Subject: Fwd: Politique d’Impasse a Washington(2)

    Salam Si Mustapha!
    Please make time to read this policy brief….I think Dr. saad may find it interesting, inshallah!!
    Ali

    ———- Forwarded message ———-
    From: L.A onecasea@gmail.com Date: 2012/2/7
    Subject: Politique d’Impasse a Washington(2)
    To: Mehdi BERRADI mberradi@gmail.com

    Dear Si Berradi,

    Pour la premiere fois depuis la défaite électorale de Novembre 2010, les Démocrates ont une chance de re-capturer le Congress des Etats Unis, Chambre et Senat, et de conserver la Maison Blanche…Le sondage
    réalise la semaine dernière et publié ce matin par le Washington Post/ABC News donne beaucoup d’espoir aux Démocrates:

    1) President Obama est soutenu par 50% des électeurs Américains, ses meilleurs résultats depuis la liquidation de Bin Laden en Avril dernier,

    2) Les candidats Democrates sont génériquement préferés aux candidats Republicains par une majorité des électeurs,

    3) la majorité des electeurs ont une opinion négative des Républicains et surtout de leur leadership au Congress,

    4) L’economie s’améliore et le taux de chomage est en baisse pour la première fois depuis 2007, et

    5) Le fundraising Démocratique est largement superieur à celui des Républicains.

    A tout cela s’ajoute une politique étrangère du Président Obama, largement approuvé par le plus grand nombre des Américains et qui n’a rien de Démocrate sauf sa propre affiliation au parti de John F. Kennedy. En bref, si les élections ont lieu cette semaine, les Démocrates seront victorieux par une grande marge!!!

    LES OPPORTUNITES DE L’IMPASSE:

    Au cours des annees électorales peu se passe a Washington qui exige des efforts exceptionnels ou des initiatives particulières…Tout le monde conserve leur energies pour les élections: présidentielle, sénatoriale et parlementaire. Le Président est rarement à Washington et les membres du Congress sont souvent dans leurs districts pour faire du findraising et du politicking…au Congress, ce sont les Membres partants du Congress et les staffers des autres qui gèrent la plus importante institution législative au monde!! Pour moi, c’est notre opportunité offerte par l’impasse politique et les priorités électorales pour promouvoir et protéger nos intérêts startégiques à Washington. Par des actions coordonnnées, bien elaborées et intelligement exécutés nous pouvons lancer les actions suivantes:

    1) Travailler avec un ou plusieurs Membres partants pour avancer notre agenda au Congress.

    2) Annuler, et éliminer l’Amendement Leahy qui impose des conditions sur une partie de notre aide militaire (S-1601)

    3) Sortir une résolution qui lie le financement Américain de la MINURSO à la résolution du conflit de Sahara sur la base du Plan de l’Autonomie.

    4) Sortir une résolution qui reconnait et soutient la transition démocratique au Maroc.

    A SUIVRE !

    Ali

    #Maroc #Etats_unis #Sahara_Occidental #Congress

  • Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Pour Washington, Ross ne peut pas reussir là où Baker a echoué

    Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, Etats-Unis, Congrès américain, Christopher Ross, James Baker,

    From: « L.A » onecasea@gmail.com
    Date: May 18, 2012 8:38:12 AM GMT
    To: elkhalfi2000@yahoo.fr, elotmani@maec.gov.ma
    Subject: Fwd: Manhasset VIII

    Salam Si Mustapha!

    I was thrilled to hear your words and those of Dr. Saad’s yesterday re C. Ross..Please read the forwraded email and you shall find that your govt. decision on this issue is entirely supported by fact, reason and
    reasoning.

    May Allah Bless You Always!!

    Ali,
    0662-888-266 .

    ———- Forwarded message ———-
    From: L.A onecasea@gmail.com
    Date: 2012/1/30
    Subject: Manhasset VIII
    To: Mehdi BERRADI mberradi@gmail.com

    Dear Si Berradi,
    Selon le journal pan-arabe, Al-Quds Al-Arabi, Christopher Ross demande au Maroc et au Polisario de s’inspirer du Printemps Arabe pour regler definitivement le conflit du Sahara. Amb. Ross fait cette declaration quelques semaines avant de presider Manhasset VIII dans la banlieu new yorkaise. Quel est le vrai message que l’ambassadeur Ross veut envoyer aux parties du conflit? Où est la relation entre le Printemps Arabe et le Conflit du Sahara? Est-ce l’Algérie la destinatiare non-mentionée de M. Ross? Declare-t-il la fin de Manhasset?

    A Washington les attentes sont très modestes quand a l’utilité, l’efficacité et le succès de ce processus Manhasset. Les Américains –et surtout le Congres Républicain- ont peu de respect pour les Nations Unies, ses structures et ses missions à travers le monde. Pour eux, l’ONU contribue à la prolongation de tous les conflits et rarement a leur résolution. Le conflit du Sahara n’en fait pas exception même si Ross est un diplomate Americain. Pour la majorite de Washington, Ross ne peut pas reussir ce que James Baker a echoué!!

    Le Maroc devrait exploiter cette attitude Américaine pour gagner un avantage tactico-stratégique au cours du Manhasset VIII et dans sa quête d’une resolution favorable et permanente. Pour ce faire , je
    propose la strategie suivante pour Washington 2012:

    1) Démontrer aux Américains que le changement que connait le Monde Arabe, le nouvel ordre régional, et la transition démocratique au Maroc rendent la résolution du conflit du Sahara une nécessite stratégique pour la stabilité et le future du Grand Maghreb. Le processus Manhasset, tel qu’il existe, est un processus anachronique qui ne satisfait pas cette nécessite stratégique et géopolitique.

    2) Convaincre les Américains que la résolution du conflit du Sahara doit émaner d’un processus compréhensif : un processus qui est a la fois exécutif, législatif, politique et diplomatique. Ce processus exige que : a) L’ administartion Obama(l’Exécutive) change d’attitude vis-à-vis le conflit du Sahara, et appelle les partis concernées a résoudre le conflit immédiatement, b) Le Congres(Le législatif) passe la législation nécessaire qui demande a l’Administration de travailler sérieusement pour la résolution du
    Conflit, et qui établit un lien conditionnel entre la résolution du Conflit du Sahara et le financement Américain des Nations Unies (MINURSO), c) Un nouveau processus pour la résolution politique du
    conflit commence entre le Maroc, le Polisario et l’Algérie, et d) Une fois les partis arrivent à une déclaration de principes pour la résolution du conflit, la diplomatie reprend la balle. Pour en finir
    avec le processus compréhensif, le Conseil de Sécurité passe la Résolution nécessaire et décaler la fin du Conflit du Sahara.

    3) Travailler avec nos amis ou convaincre pour assurer le passage d’une législation qui etablit une liaison conditionnelle entre la résolution du conflit du Sahara sur la base de la proposition Marocaine pour l’autonomie et le soutien financier Américain à la MINURSO. En Septembre 2011, le Polisario/Alger et leurs partenaires ont poussé le passage d’une législation qui a établi un lien conditionnel entre le financement de l’aide militaire Américaine au Maroc et la condition générale des droits de l’homme au Sahara. Nous avons assez de capital politique et diplomatique à Washington pour pousser une législation qui nous est favorable. Puisque quelques 230 membres du Congres sont pour le Plan de l’Autonomie, cette opération de lobbying me semble très faisable et très raisonnable.

    4) Avancer le dossier du Sahara vers une position Américaine plus affirmative, plus active et moins diplomatique. Nous voulons que les Américains prennent des décisions, passent des lois, et fassent des
    déclarations dans une seule direction: La NOTRE!! Le temps est venu pour que la question du Sahara soit réglée sur la base de la proposition Marocaine-Travailler pour la dissémination de la vision royale pour la reforme, la démocratie et le développement humain. L’exécution de la stratégie des Sénateurs Partants qui vise la création d’un centre de pression politique pro-Marocain au sein du Senat des Etats Unis.

    5) L’Organisation des rencontres et des visites du haut niveau à Washington et à New York pour présenter aux Américains cette nouvelle loi suprême et pour mettre en contexte toutes les initiatives diplomatiques Marocaines à savoir le plan de l’autonomie pou le Sahara.

    6) Présenter aux Américains toutes les décisions et les initiatives Marocaines qui reflètent la grande transition démocratique du pays : un nouveau gouvernement démocratique, un Chef du Gouvernemnt issu de la majorite parlementaire, un nouveau Parlement dont les pouvoirs sont renforcés, la création du CNDH, de l’Institution Al Wassit, le renfort du Conseil de la Concurrence, le renfort de l’Instance Supérieure pour la Prévention de la Corruption.

    7) Les publications des articles op-ed (opinion) par des personnalités associées à ces initiatives/institutions restent le meilleur moyen pour l’exécution de cette stratégie.

    A SUIVRE!!

    #Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Algérie #MINURSO

  • Sahara occidental : L’UE désavoue le Roi du Maroc

    Sahara occidental : L’UE désavoue le Roi du Maroc

    Maroc, Union Européenne, Josep Borrell, Sahara Occidental,

    Quelques jours après son éhonté chantage à la communauté internationale, le Roi du Maroc, Mohamed VI, vient de subir un nouveau camouflet de la part de l’Union européenne.

    Dans une interview à la télévision espagnole, diffusé hier, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la sécurité Josep Borrell a affirmé que la position constante de l’Union sur la question du Sahara occidental est de chercher à reprendre les négociations afin que le peuple sahraoui puisse décider de son propre sort.

    Cette déclaration de Borrell est une réponse claire, nette et sans équivoque aux propos irrévérencieux du roi du Maroc, qui avait appelé les Etats partenaires de son pays à soutenir son occupation du territoire sahraoui. Dans son dernier discours, le roi a critiqué ces Etats sur leur position « peu claire » concernant ce qu’il appelle « l’unité territoriale » de son royaume, faisant fi de toutes les résolutions onusiennes sur le dossier sahraoui, considéré comme une question de décolonisation depuis les années soixante du siècle dernier.

    A plusieurs reprises, Borrell a recadré le Makhzen dans ses tentatives désespérées d’arracher des soutiens diplomatiques, non seulement des Etats occidentaux, mais aussi des institutions internationales et continentales. Il y presque quinze jours, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, a déclaré que la position de l’UE sur la question de la décolonisation au Sahara occidental « est connue et n’a pas changé », soulignant son soutien aux efforts de suivi du processus politique dans la région.

    En réponse à une question au Parlement européen, Borrell a souligné que « l’Union européenne soutient pleinement les efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution juste et réaliste, solution politique pratique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara Occidental. »

    Le responsable européen a déclaré qu’une solution à la question du Sahara occidental doit être basée sur une « solution de compromis, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».

    Mieux encore, Borrell a révélé également que l’UE est en contact régulier avec l’envoyé personnel et est prête à soutenir ses efforts pour relancer le processus de négociation ».

    Il faut noter dans ce sens que la dernière tournée de De Mistura dans la région a été marquée par les louvoiements du Makhzen, qui voulait à tout prix empêcher le représentant onusien de rencontrer les populations sahraouies dans les territoires occupés, en lui présentant une liste de colons marocains établis au Sahara occidental.

    Des agissements qui ont poussé De Mistura à annuler sa visite et à noter aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU l’entêtement du Makhzen à imposer son diktat et son refus d’appliquer le droit et la volonté de la communauté internationale.

    Dans une interview à un quotidien algérien, l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental, Amar Belani, a indiqué que Borrell a utilisé dans sa « réponse décisive et directe au discours de Mohammed VI, l’expression le peuple sahraoui au lieu du peuple du Sahara occidental ».

    « Malgré toutes les tentatives du régime marocain, le sort du Sahara occidental restera finalement entre les mains de ce peuple courageux, qui n’abandonnera jamais son droit légitime et inaliénable à l’autodétermination », a déclaré Belani.

    Source

    #Maroc #UE #Josep_Borrell #Sahara_Occidental