Maroc, Sahara Occidental, ONU, Sahara Occidental, Christopher Ross, Lakome, John Kerry, MINURSO, droits de l’homme,
Dans un article mis en ligne le 18 avril 2013, le site Lakome prétend que l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross aurait conseillé John Kerry, le chef de la diplomatie américains à l’époque, de proposer l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme.
Mis au parfum, Ross a contacté le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, pour démentir l’information diffusée par le site marocain dirigé par Ali Anouzla. Voici les courriers interchangés entre Ross et Bourita:
De : Christopher Ross [rossc@un.org] Date d’envoi : vendredi 19 avril 2013 00:27 À : bourita; mloulichki@hotmail.com Objet : Lakome répand de fausses rumeurs sur Ross
Chers Nasser :
L’édition du 18 avril de Lakome contient un article faisant un certain nombre de fausses déclarations à mon sujet :
Je n’ai jamais rencontré ni été en contact avec le secrétaire d’État Kerry sur aucune question. Et Ban Ki Moon ne m’a pas demandé de modifier mon prochain briefing au Conseil de sécurité.
Étant donné que cet article pourrait être le début d’une campagne de presse mal informée contre moi, je vous demande de faire ce que vous pouvez pour corriger le dossier et arrêter les reportages calomnieux de ce genre.
Meilleures salutations,
Christophe Ross
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De : bourita Date d’envoi : vendredi 19 avril 2013 15:33 À : Christopher Ross Objet : RE : Lakome répand de fausses rumeurs sur Ross
Cher Chris,
J’espère que cette note vous trouve bien l.
J’ai reçu votre dernier mail concernant l’article publié par Lakome hier.
Lakome et son éditeur sont connus pour avoir toujours défendu et défendu des positions bien différentes de celles des autorités officielles du Royaume du Maroc en la matière.
Une simple vérification de leurs comptes et articles antérieurs ne peut que confirmer la nature de leur stand et la position qu’ils promeuvent.
Donc, il n’y a pas de « campagne contre vous qui se prépare », et si elle existe, ce n’est pas l’œuvre de la partie marocaine.
J’espère que mon courrier aidera à éclaircir le problème et à corriger ce qui doit être corrigé.
Dans l’attente de votre exposé tant attendu devant le Conseil de sécurité, ce lundi sincèrement
Nasser. En savoir plus sur ce texte sourceVous devez indiquer le texte source pour obtenir des informations supplémentaires
Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Allemagne, Mohammed VI,
Sahara occidental : Alger-Berlin dans le mauvais jeu du Maroc
La ministre des Affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, a appelé hier au téléphone le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra. Un coup de fil pour le moins intriguant quand on le replace dans le contexte des dernières déclarations du roi du Maroc sur les pays qui sont, comme l’Allemagne, dans un «processus constructif» avec Rabat et ses thèses sur le Sahara occidental.
Par Halim Midouni
Le roi du Maroc a-t-il lâché une bombe en déclarant lors de son discours du 20 août que l’Allemagne faisait partie des pays «influents» qui ne sont pas hostiles à son plan pour le Sahara occidental, c’est-à-dire celui d’une large autonomie sous la souveraineté de Rabat ?
A ce stade, la question vaut la peine d’être posée pour deux raisons essentiellement. Dans son intervention, Mohamed VI a évoqué un certain nombre de pays qu’il considère comme amis et favorables aux thèses de son pays pour la résolution du conflit au Sahara occidental.
Le souverain chérifien a cité ces pays par catégories, ceux qui, à l’exemple de l’Espagne récemment et des monarchies du Golfe traditionnellement, sont clairement favorables aux thèses du Maroc sur le Sahara occidental et ceux franchement hostiles – c’est particulièrement vrai pour les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – aux indépendantistes sahraouis qui réclament, selon les résolutions des Nations unies, un référendum d’autodétermination. Mohamed VI a mentionné de grands pays comme les Etats-Unis où l’administration démocrate du président Biden, a-t-il dit, n’a pas modifié les lignes instaurées par son prédécesseur le républicain Donald Trump qui, dans le cadre des accords d’Abraham et la normalisation des relations avec Israël, a reconnu la pleine souveraineté du royaume sur le territoire éligible à un processus de décolonisation.
Enfin, il a signalé un autre ensemble de pays qui sont vis-à-vis du Maroc et de la domination contestée qu’il exerce sur le Sahara occidental dans une posture bienveillante de souplesse et d’ouverture qui plaide, selon lui, pour une évolution vers le soutien. Dans ce lot, le discours royal nomme les Pays-Bas, la Serbie, la Hongrie, Chypre, la Roumanie et… l’Allemagne qui sont, a souligné Mohamed VI, dans un «processus constructif». En langage diplomatique, cela voudrait dire que les Etats de ces pays ne seraient pas dans une position susceptible de gêner l’action extérieure du Maroc à poursuivre son forcing pour l’autonomie contre les indépendantistes sahraouis et leurs soutiens – l’Algérie en premier lieu – sur les scènes internationales et au niveau des différentes instances concernées des Nations unies dans les situations de consultation et de vote.
Ce terme de «processus constructif» n’a sans doute pas échappé à la diplomatie algérienne, d’autant que l’Allemagne, officiellement, s’est toujours déclarée alignée sur le travail et les décisions de l’ONU pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Berlin n’a, jusqu’ici, jamais fait état de sa préférence pour les thèses marocaines concernant le territoire disputé aux indépendantistes sahraouis. A moins d’une erreur grossière, l’Allemagne, même s’il existe dans son paysage politique et diplomatique des avis et des opinions géopolitiques plutôt sceptiques quant à l’action du Polisario et à l’idée de voir émerger un Etat souverain à la frontière sud du Maroc, s’est toujours gardée de sortir d’une posture qui consiste, comme la France et d’autres pays de l’Union européenne et de Bruxelles elle-même, à soutenir les actions des Nations unies et de son Envoyé spécial pour trouver une solution au conflit. C’est d’ailleurs cette posture qui, depuis des décennies, permet à Berlin d’avoir de bonnes relations avec Alger. Une relation qui s’est davantage accrue après, entre autres, le séjour médical du président Tebboune fin 2020, début 2021. Et qui devrait s’intensifier sur le plan énergétique directement par le biais d’autres pays européens auxquels l’Algérie fournit du gaz, notre pays étant devenu pour bon nombre d’entre eux une alternative d’approvisionnement stratégique en ces temps de crise ouverte avec la Russie…
Pression du Palais sur Berlin ?
Persuasion ? Pression ? Manipulation de la part du Maroc de partenaires européens importants comme l’Allemagne sur un sujet ultrasensible en Algérie ? Le rappel précédent ainsi que ces interrogations nous amènent à la deuxième raison de la question posée en début de cet article : l’échange téléphonique, pour le moins intriguant, hier entre le chef de la diplomatie Ramtane Lamamra et la ministre allemande des Affaires étrangères. Un appel que M. Lamamra a reçu de Mme Annalena Baerbock et au cours duquel la ministre allemande a «de prime abord, tenu à exprimer les condoléances et la solidarité de son pays avec l’Algérie suite aux feux de forêt enregistrés dans des wilayas du nord-est du pays et qui ont fait plusieurs victimes». L’entretien entre les deux ministres diplomates, indique sans aucune précision le communiqué du MAE algérien, a été l’occasion de passer en revue l’état des relations bilatérales et d’examiner les perspectives de leur renforcement à la faveur de la volonté politique qui anime les dirigeants des deux pays».
Les deux responsables ont «convenu d’insuffler une nouvelle dynamique aux mécanismes de la coopération bilatérale et d’œuvrer au raffermissement du partenariat économique dans les secteurs traditionnels et nouveaux, y compris celui des énergies renouvelables». Plus intéressant à relever même si sur cet aspect, le communiqué de la diplomatie algérienne est resté comme de tradition pauvre en détail, les deux ministres qui ont abordé «les questions d’actualité aux niveaux régional et international (…) se sont mis d’accord pour intensifier le dialogue politique à tous les niveaux et favoriser l’échange de visites dans l’objectif de consolider davantage les convergences des positions de principe adoptées par les deux pays».
Alger et Berlin, selon le communiqué du MAE, devraient «mettre à profit les prochaines échéances bilatérales et multilatérales en vue de maintenir la concertation et la coordination sur l’ensemble des questions d’intérêt mutuel». A suivre, donc.
Maintenir des observateurs militaires au milieu du désert du Sahara occidental : un défi logistique Julio Cesar do Amaral Junior1 ; Raphaël de Almeida Leitão2 ; Dr. Murillo de Oliveira Dias3 École de commandement et d’état-major général de l’armée de l’air – UNIF1 ; Université de l’Armée de l’Air, PPGCA-UNIFA, Brésil2 ; Fundação Getulio Vargas, Brésil3 Correspondance : Murillo de Oliveira Dias3, e-mail : agenda.murillo@gmail.
Résumé : La logistique joue un rôle décisif dans toute campagne militaire, y compris les missions de maintien de la paix. Dans cet article, nous avons étudié comment le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a surmonté les défis environnementaux pour soutenir ses observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur les sites d’équipe (ST) en 2017. Combiner l’expérience de terrain avec une analyse à grande échelle des sources pertinentes, les principales conclusions ont souligné trois facteurs critiques : (a) l’intégration unique entre civils et militaires pour fournir un soutien logistique malgré le nombre réduit de logisticiens militaires au quartier général (QG) ; (b) l’emploi de l’aviation tactique pour fournir le TS, et (c) l’utilisation du soutien contractuel opérationnel (OCS) pour couvrir un manque de capacités dans la zone de la mission. Ce travail donne un aperçu des leçons apprises sur les efforts logistiques expéditionnaires pour les troupes isolées. En outre, il élargira les connaissances sur le soutien des forces sur le terrain dans des environnements difficiles.
INTRODUCTION Le désert du Sahara en Afrique du Nord est un endroit unique sur terre avec des conditions environnementales difficiles, le plus grand désert chaud du monde. L’ONU a dû faire face à de nombreux défis compliqués pour maintenir une mission d’observation militaire dans le territoire contesté du Sahara occidental sur la côte nord-ouest du continent africain. Le Sahara occidental est une région désertique bordée par l’océan Atlantique, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. Sa caractéristique géographique est un terrain plat avec quelques collines offrant des conditions pour la formation de rivières temporaires pendant la courte saison des pluies. L’eau est rare et le sol est rocheux et sablonneux avec des dunes. Le climat a des hivers froids et secs, mais les étés sont étouffants (au-dessus de 122oF même à l’ombre). La pluviométrie moyenne est de 45 mm, et l’autre problème important est les vents forts qui déplacent le sable et dans les tempêtes de sable (fig. 1). Certaines tribus vivent près de l’océan dans ces conditions inhospitalières, et certains Bédouins vivent dans le désert. Le terrain et le climat n’étaient pas les seuls défis auxquels la MINURSO était confrontée ; il y a aussi un manque d’infrastructures (villes et leurs installations) pour soutenir les UNMO au milieu du désert, comme illustré à la figure 1, comme suit :
Figure 1- Tempête de sable approchant TS Smara
II. MÉTHODOLOGIE Cet article a abordé le système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) concernant les défis environnementaux liés au soutien des observateurs militaires des Nations Unies (UNMO), déployés sur des sites d’équipe (TS), en tant qu’unité d’analyse (Yin, 1988). Dans cette recherche, nous avons combiné la participation directe, une étude descriptive de cas unique et une recherche archivistique. Nous avons suivi une logique inductive et une démarche interprétative. Les données primaires ont été collectées de janvier à décembre 2017.
III. CONTEXTE Pour répondre aux besoins opérationnels, l’ONU a établi la plupart des TS dans la région en conflit, les exposant à la présence de champs minés et les isolant car il n’y avait pas de villes suffisamment proches pour fournir tout type de soutien, un autre défi pour sa logistique. La région faisait partie de l’Espagne, mais en 1976, le Maroc l’a revendiquée comme faisant partie de son royaume. Les Sahraouis se sont battus pour leur indépendance du Maroc. Les hostilités ont duré jusqu’en 1991, date à laquelle ils ont accepté une mission de l’ONU pour négocier la paix. Cependant, les Marocains ont construit un mur de sable (une berme) divisant la région en conflit avec les zones minées à l’extérieur de la berme, l’un des dangers de la mission. Ils occupaient la partie ouest et isolaient les Sahraouis à l’est. L’ONU a dû déployer des observateurs militaires des deux côtés pour assurer le cessez-le-feu. Lors de la planification des postes TS, ils ont pris en compte les conditions opérationnelles telles que la position, la sécurité et la taille des unités militaires pour la zone de responsabilité. Enfin, ils ont établi le quartier général de la MINURSO (MHQ) dans la ville de Laayoune, quatre TS à l’ouest (Mahbas, Smara, Oum Driega et Awsard) et cinq TS à l’est (Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek et Agwanit) comme le montre la figure 2. Le plus grand défi pour la logistique était de déployer TS dans le désert sans villes/installations dans le voisinage, résultant en une absence totale d’infrastructure pour fournir un soutien (routes goudronnées, carburant, énergie électrique, eau, alimentation, hôpitaux, etc.). Smara, une petite ville de 57 035 habitants en 2014, était située à proximité de l’un des TS. La présence d’engins non explosés (UXO) en raison de la guerre aérienne et des champs minés qui changeaient de position en raison des inondations annuelles augmentait le défi de déployer des observateurs dans une zone de conflit. Ces conditions, combinées auxquelles l’ONU a été confrontée, étaient suffisantes pour caractériser le système logistique qu’elles ont mis en œuvre en tant que logistique expéditionnaire., Comme le montre la figure 2, comme suit :
Figure 2 MINURSO map. Source: UN, 2017
Notez sur la figure 2 que le système logistique de la MINURSO avait une caractéristique expéditionnaire car il offrait des conditions de vie et de travail à des observateurs militaires de différentes nationalités déployés dans une région aride de conflit. Depuis l’Antiquité, les résultats d’une force militaire reposent sur ses capacités logistiques. Certains chefs militaires exceptionnels de l’histoire étaient célèbres pour leurs compétences à soutenir correctement les troupes. Les érudits ont reconnu Alexandre le Grand comme le premier chef à développer un système logistique pour garder son armée. Sa logistique a si bien fonctionné qu’elle n’a pas affecté ses décisions stratégiques.
MINURSO: Expeditionary Forces Le département américain de la Défense l’a utilisé de la même manière pour définir les forces expéditionnaires comme des troupes déployées pour accomplir des tâches à l’étranger. Les troupes de soutien dans ces conditions nécessitaient des compétences logistiques pour assurer certaines fonctions par ailleurs typiques face à un environnement dangereux. Les fonctions de positionnement des troupes au sol, d’ouverture des aérodromes et d’établissement et de maintien des opérations dans des environnements menacés nécessitaient certaines compétences en logistique expéditionnaire. Il est donc possible d’affirmer que la logistique de la MINURSO est expéditionnaire. L’affirmation est fondée parce que la MINURSO a déployé et soutenu l’opération d’un contingent militaire multinational dans une région de conflit dans des conditions de menace, y compris l’isolement, la présence d’UXO, d’éventuelles violations du cessez-le-feu et des conditions de vie désertiques inhospitalières.
L’un des objectifs les plus importants de la logistique de la MINURSO était de maintenir tous les TS opérationnels malgré l’absence fréquente de spécialistes militaires sur le terrain (TS) et un nombre réduit d’entre eux au MHQ. Théoriquement, chaque TS devrait avoir dix-sept à vingt-quatre UNMO non armés à pleine puissance. La réalité en 2017 était qu’il y avait en moyenne quatre hommes de moins que nécessaire sur le terrain dans chaque TS. Les principales tâches de ces UNMO consistaient à effectuer des patrouilles quotidiennes pour assurer le respect des accords militaires et à effectuer simultanément des tâches complémentaires pour maintenir le TS opérationnel, comme la logistique (G4). Le G4 sur TS compte sept postes subordonnés pour gérer toutes les questions logistiques telles que le matériel en général, les véhicules, la nourriture, la prévention des incendies et les générateurs. En raison de restrictions personnelles telles que les observateurs en congé, certaines absences en service et d’autres raisons, il n’était pas facile de mener une gestion logistique sur TS. Ce défi est devenu plus grand parce que le G4 sur TS n’était souvent pas un expert en logistique. Cela s’est produit parce qu’il n’y avait pas d’exigences particulières en matière d’antécédents pour devenir UNMO. Sur MHQ, les choses n’étaient pas significativement différentes.
Surmonter les défis De toutes les nominations dans la structure du MHQ, un poste a été nommé conseiller spécial en logistique militaire (SMLA – U4). Ce poste était le seul rendez-vous avec un expert en logistique, un lieutenant-colonel égyptien. Sous son commandement, il y avait trois postes de soutien : Projet et ingénierie (Proj/Eng), Approvisionnements et transport (Sup/Tpt) et Rations (nourriture et eau). Ces trois UNMO l’ont aidé à effectuer toutes les tâches logistiques militaires. Habituellement, pour les sélectionner, la SMLA interrogeait des UNMO volontaires travaillant sur des postes liés au G4 sur TS et en choisissait un. Il a pris en compte ses antécédents, son expérience sur TS et son profil qui correspondaient à la tâche pour sa décision. Pour améliorer l’efficacité du système, le MHQ a organisé une fois par semestre une formation G4 (nominations connexes en tant qu’agent de l’alimentation) pour les UNMO afin d’améliorer leurs compétences dans l’exécution de ces nominations sur TS. Cette formation de routine a aidé à remédier mais n’a pas complètement résolu la lacune. Pour combler ce manque de logisticiens militaires, la base de la structure logistique de la MINURSO au MHQ reposait sur une composante civile.
L’intégration entre civils et militaires, travaillant pour soutenir le TS isolé dans des endroits inhospitaliers du désert, a rendu le système logistique de la MINURSO unique et a été un facteur critique pour son efficacité. Comme la structure de la mission ne prévoyait pas d’unité logistique militaire, la composante civile était responsable de la logistique de la mission. Ils ont traité directement tous les besoins logistiques de TS tels que les rations, l’approvisionnement général, le carburant, la gestion des contrats, l’infrastructure en général et le soutien logistique. Reconnaissant l’importance de l’intégration de l’effort, la MINURSO a uni la composante civile et militaire travaillant sur les tâches logistiques au MHQ, créant le Centre opérationnel logistique conjoint (JLOC). Le concept de travail opérationnel pour les interactions TS et MHQ avec JLOC devait être simple pour améliorer l’efficacité. La MINURSO a reconnu que la plupart des militaires n’étaient pas des experts en logistique et que la logistique était un sujet spécialisé jouant un rôle essentiel dans le succès de la mission. Conformément à ces idées, le chapitre huit des procédures opérationnelles standard (SOP) détaille les attributions logistiques de base pour tous les militaires du système (TS et MHQ). Le MHQ a surveillé les problèmes logistiques, les rapports et les niveaux d’approvisionnement des TS sur tous les TS. Ils recevaient également toutes les demandes, les compilaient, les envoyaient à la composante civile et surveillaient les livraisons. Les civils étaient responsables de tous les travaux complexes. Ils recevaient la demande consolidée des militaires et géraient les acquisitions, les contrats, la maintenance, le contrôle budgétaire, etc., et la liaison avec l’ONU pour traiter ces questions. Ils étaient également responsables des améliorations apportées au cours de trente années de mission, comme l’installation de conteneurs pour remplacer les anciennes tentes comme installations (bureaux, cuisine, logement). La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. La bonne coordination des militaires et des civils a amélioré l’efficacité du système et a permis à TS de fonctionner de manière autonome. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Cela a si bien fonctionné qu’en 2017, il n’y a pas eu d’impact grave sur TS en raison des restrictions logistiques. Même lorsque l’un des hélicoptères qui effectuaient la distribution de ravitaillement une fois par semaine rencontrait des problèmes techniques et restait au sol pendant deux semaines, TS gérait ses ravitaillements et les surmontait. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert. Les facteurs critiques pour l’efficacité du système logistique de la MINURSO étaient la communication, l’intégration et la coordination des efforts entre TS et JLOC et le dépassement du manque d’experts militaires. Un autre facteur qui a contribué à ce succès a été le mode logistique aérien pour livrer des fournitures dans le désert.
Soutenir les observateurs Le soutien aérien tactique était le principal système logistique utilisé par la MINURSO pour soutenir ses observateurs déployés sur TS. C’était tactique parce que la zone de la mission était une zone de conflit, désormais sous le coup d’un accord de cessez-le-feu. La situation était calme mais imprévisible. Les chercheurs ont de nombreuses définitions du concept de tactique, mais cette compréhension est alignée sur l’intention que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a utilisée dans ses documents. Le transport aérien tactique consiste à déplacer des personnes ou des marchandises par le biais d’un soutien logistique aérien ou d’opérations d’évacuation sanitaire aérienne. Encore plus difficile pour ces opérations était que les équipages devaient voler à vue au-dessus du désert du Sahara sans cartes aéronautiques détaillées. Ils ont également été confrontés à l’absence de contrôle du trafic aérien, atterrissant sur des pistes sablonneuses improvisées ou des héliports sans support au sol spécialisé. L’isolement de TS et le manque d’infrastructures étaient responsables de ces défis. Pour atténuer ces risques, la MINURSO a mis en place l’obligation pour un observateur de vérifier les conditions d’atterrissage avant l’arrivée de l’appui aérien. Cette tâche militaire consistait à dégager l’emballement et à envoyer des informations météorologiques (température, vitesse du vent, direction, etc.) au MHQ. La bonne exécution de cette tâche était essentielle pour la sécurité aérienne puisque l’équipage n’avait aucun moyen de connaître les conditions TS. Dans certains cas, des vols ont été annulés ou leur destination modifiée en raison de conditions météorologiques difficiles. Les vols de ravitaillement s’arrêtaient souvent en raison de conditions météorologiques extrêmes (tempêtes de sable ou températures supérieures à 50 degrés Celsius en permanence). Communication et intégration entre l’équipage civil, TS dans le désert, et la section aviation sur MHQ ont été cruciales pour le succès des vols. Tous les avions de soutien utilisés n’étaient pas militaires. L’ONU a engagé deux compagnies civiles pour fournir un soutien aérien à la mission. La MINURSO a engagé Air Urga pour déployer deux aéronefs à voilure fixe (Antonov-26), accompagnés de deux équipages complets et d’un ensemble de maintenance. Ils étaient établis à Laayoune et faisaient la liaison pour charger les hélicoptères à Smara (Nord) et Award (Sud). Le deuxième contrat était avec Abakan Air qui a affrété deux hélicoptères (Mi-8) avec trois équipages complets et un forfait de maintenance. Ils étaient établis à Smara (nord) et Awsard (sud) et volaient principalement pour atteindre les quatre TS où les AN-26 ne pouvaient pas atterrir.
L’emploi de l’aviation tactique était crucial pour soutenir les sites d’équipe en raison de leur emplacement dans le désert et des risques d’y arriver par voie terrestre. Tous les TS, sauf un, étaient isolés au milieu du désert. Il n’y avait pas d’infrastructure pour fournir des fournitures complémentaires ou des articles manquants à proximité, donc TS devait travailler de manière autonome. Planifier un convoi par voie terrestre impliquait de parcourir de longues distances, principalement sur des routes non goudronnées, traversant certaines zones sablonneuses, où même des conducteurs expérimentés dans des véhicules 6 × 6 peuvent rester bloqués. En plus des défis de la route, il y avait des menaces climatiques et des risques d’UXO le long du chemin. Le transport des fournitures n’était pas facile car, dans le désert, seules quelques routes étaient goudronnées ou en bon état, aggravées par de longues distances; par conséquent, les vivres ont été principalement livrés aux bases d’opérations par voie aérienne. Les aéronefs à voilure fixe et les hélicoptères étaient la principale ligne d’approvisionnement modal pour TS car l’envoi de convois terrestres hebdomadaires serait trop dangereux. L’exception était le carburant, les marchandises dangereuses et les articles lourds qui ne pouvaient pas être acheminés par voie aérienne en raison de restrictions de taille / poids, ils sont donc allés, si nécessaire, par convois terrestres. Une autre justification principale de l’appui aérien était d’offrir des avions et des hélicoptères de secours pour fournir une aide médicale au personnel de la MINURSO car il n’y avait pas d’installation médicale à proximité de TS. Par conséquent, en cas d’accident évoluant des UNMO dans le désert, TS pourrait demander une évacuation des blessés (CASEVAC) pour transporter les blessés de leur position vers une installation médicale adéquate. Tous les observateurs apprennent et s’entraînent à demander un CASEVAC car c’est le moyen le plus rapide, et généralement le seul moyen, de sauver la vie d’autres observateurs. Effectuer des patrouilles de reconnaissance aérienne, au moins deux par mois pour tous les TS, était une troisième utilisation des moyens aériens. Finalement, TS a effectué des patrouilles de reconnaissance d’itinéraire aérien pour s’assurer que le chemin entre des points TS spécifiques était sûr pour qu’un convoi terrestre puisse traverser. Enfin, l’utilisation d’avions s’est avérée essentielle sur la mission dans le cadre des efforts logistiques. C’était un autre facteur critique pour maintenir efficacement le TS opérationnel dans le désert, tout comme les services contractuels.
IV. DISCUSSION Le manque d’infrastructures dans la zone de responsabilité de la mission et les lacunes de la force militaire déployée ont rendu l’appui aux contrats opérationnels (OCS) crucial pour la survie de la MINURSO. Les forces conjointes américaines ont défini l’OCS comme les procédures de planification et d’acquisition de fournitures, de services et de construction auprès de fournisseurs commerciaux. Pour remplir ces tâches, l’emploi d’OCS couvrant les lacunes logistiques militaires est considéré comme faisant partie de la capacité de combat d’une force armée. Son utilisation est devenue une réalité même pour les grandes puissances telles que les États-Unis (US). Ce type de soutien logistique a joué et continuera de jouer un rôle vital dans la capacité des États-Unis à se déployer, à combattre et à gagner des guerres. Compte tenu de cela, il devient évident que l’évolution de l’utilisation de l’OCS remodèle la façon dont les forces armées conduisent la logistique. Il a amélioré les capacités logistiques expéditionnaires et a gagné en importance au cours des dernières années. Les principaux avantages que l’OCS peut fournir sont un soutien adéquat, un impact économique et social positif sur la population locale, la minimisation de l’empreinte militaire, etc. Reconnaissant ces avantages que l’OCS pourrait apporter, le système logistique de la MINURSO a également utilisé l’OCS pour combler les lacunes existantes. La mission avait des sous-traitants externes travaillant dans la logistique et d’autres services. Deux devaient obtenir un soutien aérien, essentiel à des fins logistiques et opérationnelles. Le manque d’avions était dû au fait que le contingent militaire prévu n’avait pas envisagé le besoin d’avions. La solution retenue a été l’affrètement d’avions (voilures tournantes et fixes) auprès de compagnies civiles pour voler au service de la mission. La sous-traitance d’avions était un OCS réussi utilisé dans la tâche,
La localisation et la neutralisation des restes explosifs de guerre (ERW) étaient une autre lacune de la mission que le système logistique a surmontée en utilisant l’OCS. La présence de mines terrestres et d’UXO constituait un danger important pour la sécurité dans la zone de mission de l’accord de la MINURSO. Ces risques d’explosion menaçaient la vie des UNMO surveillant le cessez-le-feu, des travailleurs humanitaires et des nomades locaux. Ces artefacts étaient présents des deux côtés de la berme. Un objectif secondaire de la mission de surveillance de l’ONU était de minimiser ce risque. Les parties belligérantes et la MINURSO ont signé les accords militaires numéros 2 et 3 pour régler cette question. Ils ont fait des compromis pour réduire le danger des engins explosifs dans la zone de responsabilité de la mission. Les parties belligérantes et la MINURSO devraient partager des informations sur les mines terrestres et la position et les incidents des UXO pour atteindre cet objectif, détruire toute mine terrestre ou UXO dans les endroits identifiés, et dégager ou marquer son voisinage. Pour mener ces activités en toute sécurité, il a fallu du personnel et de l’équipement spécialisés. Du côté ouest de la berme, l’armée royale marocaine était une force armée traditionnelle présente sur le terrain et était en mesure de le faire. Il y avait une lacune dans cette capacité du côté est de la berme parce que les forces armées du Front Polisario étaient des unités organisées par la guérilla. Par conséquent, ils n’avaient ni le personnel ni le matériel pour mener ces activités. La MINURSO disposait d’un petit contingent militaire axé sur les activités de surveillance du cessez-le-feu, et non sur les tâches de déminage. L’ONU a passé un contrat avec une société civile internationale et a envoyé le Service d’action contre les mines des Nations Unies (UNMAS) pour coordonner leurs efforts afin de combler cette lacune. Les entrepreneurs ont nettoyé des zones contaminées par des champs de mines, des munitions en grappe et d’autres UXO, vérifié les UNMO et les convois traversant les routes et détruit des milliers d’artefacts. Depuis 2008, ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. ils ont prouvé plus de neuf mille kilomètres de routes et détruit avec succès près de quarante mille mines terrestres, explosifs et sous-munitions. Il a permis à l’UNMOS de patrouiller et de surveiller le cessez-le-feu et a réduit la menace pour la population locale. En d’autres termes, cet emploi de l’OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique. cet emploi OCS a représenté un facteur clé dans le succès de la MINURSO dans l’accomplissement de son mandat, et il a également apporté une contribution humanitaire aux Bédouins locaux vulnérables. L’utilisation d’OCS a couvert un manque de capacités essentielles sur la mission, contribuant à sa logistique expéditionnaire unique.
En réfléchissant aux points fournis par cet essai, il devient clair que le système logistique de la MINURSO a surmonté les défis environnementaux du désert du Sahara pour soutenir son ST dans le désert en 2017. L’analyse des sources montre que la MINURSO a utilisé avec succès un système logistique expéditionnaire unique. Trois facteurs complémentaires l’ont rendu possible. Malgré le manque de logisticiens militaires, l’une de ces composantes a utilisé une intégration unique et efficace entre civils et militaires pour fournir une assistance complète et durable à TS. Un autre facteur était l’utilisation de l’aviation tactique pour envoyer des fournitures à TS en toute sécurité, efficacement et rapidement. Enfin, le contrat d’appui opérationnel a complété les lacunes logistiques de la mission. En termes simples, la logistique expéditionnaire unique de la MINURSO a efficacement soutenu TS. Cela s’est produit en raison de l’intégration entre les logisticiens civils et militaires, du soutien vital de l’aviation tactique et du rôle clé de l’OCS dans les lacunes de couverture. Les leçons abordées dans cette étude peuvent fournir une base précieuse aux plans et au soutien des logisticiens militaires pour les futures opérations militaires ou de maintien de la paix.
V. IMPLICATIONS ET LIMITES DE LA RECHERCHE Dans les sections précédentes, nous avons présenté les résultats et l’analyse du contenu des données brutes, en soulignant les effets néfastes de la violation de la confiance et ses implications dans d’autres domaines de recherche, tels que (i) l’orientation des valeurs sociales (Dias, 2016 ; Balliet, D., & Van Lange, 2013) ; (ii) négociations contractuelles (Dias, M., Lopes, R., Cavalcanti, G., Golfetto, V., 2020 ; Dias, 2012 ; Dias, M. ; Silva, L., 2021 ; Dias, M. ; Pereira , L ; Vieira, 2022 ; Dias, M. et al. 2022 ; Dias, M., Lopes, R., 2020 ; Dias, M. Navarro, R., 2020 ; Dias, M., 2020a ; Dias, M., Lopes, R., Duzert, Y., 2020 ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021a) ; (iii) gestion de projet (Soares, C. ; Magalhães, M. ; Barroca, J. ; Dias, M., 2020 ; Dias, M., 2021) ; (iv) les activités périphériques, pour n’en citer que quelques-unes. Cet article se limite au système logistique de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surmonter les défis environnementaux afin de soutenir leurs observateurs militaires des Nations Unies (UNMO) déployés sur des sites d’équipe (ST) dans la région du Sahara. D’autres pays et lieux peuvent véhiculer des interprétations erronées et doivent faire l’objet d’études distinctes.
VI. RECHERCHE FUTURE Les études futures sont encouragées à étudier les contributions du Maroc et du Sahara occidental (pays hôtes) au maintien de la TS ou le rôle de la composante civile pour le soutien de la mission ; les deux élargiront la compréhension de la logistique expéditionnaire de la MINURSO. De plus, les études universitaires sur les opérations militaires ont établi l’adjectif expéditionnaire pour qualifier les procédures, les forces, les forces aériennes et la logistique opérant à l’étranger.
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Western Sahara, Morocco, UN, MINURSO, Pecekeeping,
Maintaining Military Observers in the Middle of the Western Sahara Desert: A Logistic Challenge
Julio Cesar do Amaral Junior1; Raphael de Almeida Leitão2; Dr. Murillo de Oliveira Dias3 Escola de Comando e Estado-Maior da Aeronáutica- UNIF1; Universidade da Força Aérea, PPGCA-UNIFA, Brasil2; Fundação Getulio Vargas, Brazil3 Correspondence: Murillo de Oliveira Dias3, e-mail: agenda.murillo@gmail.
Abstract: Logistics plays a decisive role in any military campaign, including peacekeeping missions. In this article, we investigated how the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system overcome the environmental challenges to support their United Nations Military Observers (UNMOs) deployed on Team Sites (TS) in 2017. Combining field experience with a wide-range analysis of relevant sources, key findings pointed out three critical factors: (a) the unique integration between civilian and military to provide logistic support despite the reduced number of military logisticians at the headquarter (HQ); (b) tactical aviation employment to supply TS, and (c) the use of operational contract support (OCS) to cover a lack of capabilities in the mission area. This work provides an overview of lessons learned about expeditionary logistical efforts for isolated troops. Furthermore, it will broaden the knowledge about supporting forces on the ground in challenging environments.
Keywords: Logistics, Military Campaign; Peacekeeping Missions; Environmental Challenges
I. INTRODUCTION The Sahara Desert in North Africa is a unique place on earth with harsh environmental conditions, the world’s largest hot desert. The UN faced many complicated challenges in maintaining a military observer mission in the disputed territory of Western Sahara on the northwest coast of the African continent. Western Sahara is a desert region having borders with the Atlantic Ocean, Morocco, Algeria, and Mauritania. Its geographical characteristic is a flat terrain with some hills providing conditions for forming temporary rivers during the short rainy season. Water is scarce, and the soil is rocky and sandy with dunes. The climate has cold and dry winters, but summers are sweltering (above 122oF even in the shadow). The average rainfall is 45mm, and the other significant problem is the strong winds that move sand and in sandstorms (fig. 1). Some tribes live close to the ocean in these inhospitable conditions, and some Bedouins live in the desert. The terrain and climate were not the only challenges that MINURSO faced; there is also a lack of infrastructure (cities and their facilities) to support UNMOs in the middle of the desert, as illustrated in Figure 1, as follows:
Figure 1- Sandstorm approaching TS Smara
II. METHODOLOGY This article addressed the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system regarding the environmental challenges in supporting the United Nations Military Observers (UNMOs), deployed on Team Sites (TS), as the unit of analysis (Yin, 1988). In this research, we combined direct participation, a descriptive single case study, and archival research. We followed an inductive rationale and an interpretive approach. The primary data were collected from January to December 2017.
III. BACKGROUND To accomplish operational requirements, the UN established most TS in the conflicted region, exposing them to the presence of mined fields and isolating them as there were no cities close enough to provide any kind of support, another challenge to its Logistics. The region was part of Spain, but in 1976, Morocco claimed it as part of their kingdom. Saharans fought for their independence from Morocco. The hostilities lasted until 1991 when they accepted a UN mission to mediate the peace. However, the Moroccans built a sand wall (a Berm) dividing the region in conflict with mined areas outside the Berm, one of the mission dangers. They occupied the west part and isolated Saharans on the east. The UN had to deploy military observers on both sides to ensure the ceasefire. When planning TS positions, they considered operational requisites such as military units’ position, security, and size for the area of responsibility. Finally, they established the MINURSO Headquarters (MHQ) in the city of Laayoune, four TS on the west (Mahbas, Smara, Oum Driega, and Awsard), and five TS on the east (Bir Lahlou, Tifariti, Mehaires, Mijek, and Agwanit) as seen in figure 2. The biggest challenge for logistics was to deploy TS in the desert with no cities/facilities in the neighborhood, resulting in a complete absence of infrastructure to provide support (paved roads, fuel, electric energy, water, food, hospitals, etc.). Smara, a small city with a population of 57,035 in 2014, was located near one of TS. Increasing the challenge to deploy observers in a conflict zone was the presence of Unexploded ordinances (UXO) due to the air war and mined fields that changed positions due to annual flooding. These conditions, combined the UN faced, were enough to characterize the logistic system they implemented as an expeditionary logistic., as depicted in Figure 2, as follows:
Figure 2 MINURSO map. Source: UN, 2017
Note in Figure 2 that the MINURSO logistic system had an expeditionary characteristic because it provided living and working conditions to military observers from different nationalities deployed to an arid region of conflict. Since ancient times, an army force’s outcomes rely on its logistic capabilities. Some outstanding military leaders from history were famous for their skills in supporting troops properly. Scholars recognized Alexander the Great as the first leader to develop a logistic system to keep his army. His logistics worked so well that it did not affect his strategic decisions.
MINURSO: Expeditionary Forces The US Department of Defense used it similarly when defining expeditionary forces as troops deployed to accomplish tasks abroad. Support troops under these conditions required logistical skills to provide some otherwise typical functions in the face of a dangerous environment. The duties of positioning troops on the ground, opening airfields, and establishing and maintaining operations under threat environments required some expeditionary logistics skills. Therefore, it is possible to claim that MINURSO’s logistics are expeditionary. The claim is sound because MINURSO deployed and supported a multinational military contingent’s operation in a conflict region under threat conditions, including isolation, presence of UXOs, possible ceasefire violations, and inhospitable desertic living conditions. The efficient way the MINURSO logistics system provided complete and sustainable support to its TS, operating in 2017, made it expeditionary and unique.
One of the most significant aims of MINURSO logistics was to keep all TS operational despite the frequent absence of military specialists on the ground (TS) and a reduced number of them on MHQ. Theoretically, every TS should have seventeen to twenty-four unarmed UNMOs at full strength. The reality in 2017 was that, on average there were four fewer men than required on the ground in each TS. The main tasks of these UNMOs were to conduct daily patrols to ensure fulfillment of the military agreements and simultaneously conduct complementary duties to keep TS operational, such as logistics (G4). The G4 on TS counts seven subordinated positions to conduct all logistic matters such as material in general, vehicles, food, fire prevention, and generators. Due to personal restrictions such as observers on leave, some absences on duty, and other reasons, it was not easy to conduct logistic management on TS. This challenge became bigger because the G4 on TS was often not a logistician expert. This occurred because there were no specific background requirements to become a UNMO. On MHQ, things were not significantly different.
Overcoming Challenges Of all the appointments in the MHQ structure, one position was named Special Military Logistic Advisor (SMLA – U4). This position was the only appointment with a logistics expert, a lieutenant colonel from Egypt. Under his command, there were three supporting appointments: Project and Engineering (Proj/Eng), Supplies and Transport (Sup/Tpt), and Rations (food and water). These three UNMOs assisted him in conducting all military logistical tasks. Usually, to select them, the SMLA interviewed volunteer UNMOs working on G4-related positions on TS and chose one. He considered his previous background, experience on TS, and profile that fit the task for his decision. To improve system efficiency, MHQ conducted G4 (related appointments as food officer) training once per semester for UNMOs to enhance their skills in performing these appointments on TS. This routine training helped to remediate but did not completely solve the deficiency. To solve this gap of military logisticians, the basis of MINURSO’s logistics structure on MHQ relied on a civilian component.
The integration between the civilian and military, working to support the TS isolated in inhospitable places of the desert, made the MINURSO logistic system unique and was a critical factor for its efficiency. As the mission’s structure did not contemplate a military logistic unit, the civilian component was responsible for the mission’s logistics. They dealt directly with all logistic needs for TS such as ration, general supply, fuel, contract management, infrastructure in general, and logistic support. Recognizing the importance of the effort’s integration, MINURSO united the civilian component and the military working on logistics tasks in MHQ, creating the Joint Logistics Operational Centre (JLOC). The operational working concept for TS and MHQ interactions with JLOC needed to be simple to enhance efficiency. MINURSO recognized that most military were not logistical experts and logistics was a specialized subject playing an essential role in mission success. Aligned with these ideas, chapter eight of Standard Operating Procedures (SOP) detailed basic logistics attributions for all military in the system (TS and MHQ). MHQ monitored TS logistic issues, reports, and supply levels on all TS. They also received all requests, compiled them, sent them to the civilian component, and monitored the deliveries. The civilians were responsible for all complex jobs. They received the consolidated demand from the military and managed acquisitions, contracts, maintenance, budget control, etc., and liaison with the UN to deal with these matters. They were also responsible for improvements made over thirty years of mission, such as installing containers to replace old tents as installations (offices, kitchen, lodging). The military and civilians’ proper coordination improved the system’s efficiency and allowed TS to operate autonomously. It worked so well that in 2017 there was no severe impact on TS due to logistics restrictions. Even when one of the helicopters that made the supply distribution once a week faced technical problems and stayed on the ground for two weeks, TS managed their supplies and overcame them. The critical factors for MINURSO logistic system efficiency were communication, integration, and coordination of efforts between TS and JLOC and overcoming the gap of military experts. Another contributing factor to this success was the aerial logistical modal to deliver supplies in the desert.
Supporting the Observers The tactical aviation support was the primary logistical system used by MINURSO to support their observers deployed on TS. It was tactical because the mission area was a conflict zone, now under a ceasefire agreement. The situation was calm but unpredictable. Scholars have many definitions for the concept of tactical, but this understanding is aligned with the intent that the North Atlantic Treaty Organization used in its documents. Tactical air transport is moving persons or cargo by air logistic support or aeromedical evacuation operations. Even more challenging for these operations was that crews had to fly visual over the Sahara Desert with no detailed aeronautical charts. They also faced the absence of air traffic control, landing on sandy improvised runaways or heliports with no specialized ground support. TS isolation and the lack of infrastructure were responsible for these challenges. To mitigate these risks, MINURSO implemented the duty for one observer to check the landing conditions before the arrival of the air support. This military task was to clear the runaway and send meteorological information (temperature, wind speed, direction, etc.) to MHQ. The correct performance of this task was essential for air safety since the crew had no way to know TS conditions. In some cases, flights were canceled or their destination changed because of harsh weather conditions. The resupply flights often stopped because of extreme weather conditions (sandstorms or temperatures permanently above 50 degrees Celsius). Communication and integration between the civilian crew, TS in the desert, and the aviation section on MHQ were crucial for the success of the flights. All supporting aircraft used were not military. The UN contracted two civilian companies to provide air support for the mission. MINURSO contracted Air Urga to deploy two fixed-wing aircraft (Antonov-26), accompanied by two complete crews and a maintenance package. They were established in Laayoune and made the liaison to load helicopters in Smara (North) and Award (South). The second contract was with Abakan Air which chartered two helicopters (Mi-8) with three complete crews and a maintenance package. They were established in Smara (north) and Awsard (south) and flew mainly to reach the four TS where the AN-26 could not land. This integration between airplanes and helicopters was essential to support all TS properly because their position in the desert made it hard to accomplish with ground convoys.
Tactical aviation employment was crucial to support Team Sites because of their location in the desert and the risks of arriving there by ground. All TS, except one, were isolated in the middle of the desert. There was no infrastructure to provide complimentary supplies or missing items nearby, so TS needed to work autonomously. Planning a convoy by ground meant driving long distances, mainly on unpaved roads, crossing some sandy areas, where even experienced drivers in 6×6 vehicles can get stuck. In addition to the route’s challenges, there were climatic threats and UXO’s risks along the way. Moving supplies was not easy because, in the desert, only a few roads were paved or in good condition, compounded by long distances; therefore, the food was mainly delivered to the team sites via air support. The fixed-wing aircraft and helicopters were the main modal supply line for TS because sending weekly land convoys would be too dangerous. The exception was fuel, hazardous goods, and heavy items that could not go by air due to size/weight restrictions, so they went, when necessary, by ground convoys. Another primary justification for the air support was offering standby aircraft and helicopters to provide medical aid to MINURSO personnel because there was no medical facility close to TS. Therefore, in case of an accident evolving UNMOs in the desert, TS could request a casualty evacuation (CASEVAC) to transport the injured from their position to an adequate medical facility. All observers learn and train how to ask a CASEVAC because this is the quickest way, and generally the only way, to save other observers’ lives. Conducting aerial reconnaissance patrols, at least two per month for all TS, was a third use for the air assets. Eventually, TS conducted aerial route reconnaissance patrols to ensure that the way between specific TS points was safe for a ground convoy to cross. Finally, aircraft use proved essential on the mission as part of logistical efforts. It was another critical factor in efficiently maintaining TS operational in the desert, just like contracted services.
IV. DISCUSSION The lack of infrastructure in the mission area of responsibility and gaps in the military force deployed made operational contract support (OCS) crucial to MINURSO survival. The US Joint Forces defined OCS as the procedures of planning for and acquiring provisions, services, and construction from commercial providers. Fulfilling these tasks, the employment of OCS covering military logistic gaps is considered part of the warfighting capability of an armed force. Its use became a reality even for Great Powers such as the United States (US). This kind of logistical support played and shall continue to play, a vital role in the US’s ability to deploy, fight, and win wars. Considering this, it becomes evident that the evolution of OCS use is reshaping how armed forces conduct logistics. It has been improving expeditionary logistics capabilities and growing in importance over the last few years. The main benefits OCS can provide are adequate support, positive economic and social impact on the local populace, minimizing the military footprint, and others. Recognizing these benefits that OCS could bring, the MINURSO logistic system also used OCS to fill existent gaps. The mission had external contractors working in logistics and other services. Two were to get air support, essential for logistical and operational purposes. The lack of aircraft was because the planned military contingent had not contemplated the aircraft requirement. The solution adopted was chartering aircraft (rotary and fixed wings) from civilian companies to fly for the mission. Contracting aircraft was one successful OCS used in the task, but there were other gaps and other OCS.
Localizing and neutralizing explosive remnants of war (ERW) was another mission gap that the logistic system overcame by using OCS. The presence of landmines and UXOs was a significant security danger in the mission area of the MINURSO deal. These explosive hazards threatened the lives of UNMOs monitoring the ceasefire, humanitarian aid workers, and local nomads. These artifacts were present on both sides of the Berm. A secondary objective of the UN’s monitoring mission was to minimize this risk. The belligerent parts and MINURSO signed Military Agreements number 2 and 3 to deal with this issue. They compromised to reduce the danger of explosive devices in the mission area of responsibility. The belligerent parts and MINURSO should share information about landmines and UXO’s position and incidents to achieve this goal, destroy any landmine or UXO in identified locations, and clear or mark its vicinity. To safely conduct these activities, it demanded specialized personnel and equipment. On the west side of the Berm, the Royal Moroccan Army was a traditional armed force present on the ground and was able to do it. There was a gap in this capability on the east side of the Berm because Frente Polisario Armed Forces were guerrilla organized units. Therefore, they had neither the personnel nor material to conduct these activities. MINURSO had a small military contingent focused on operating ceasefire monitoring activities, not conducting demining tasks. The UN contracted an international civilian company and sent the United Nations Mine Action Service (UNMAS) to coordinate their efforts to fill this gap. The contractors cleared areas contaminated with minefields, cluster ammunition, and other UXOs, verified UNMOs and convoys crossing routes, and destroyed thousands of artifacts. Since 2008, they proved more than nine thousand kilometers of roads and successfully destroyed almost forty thousand landmines, explosives, and sub-ammunitions. It granted UNMOS safety to patrol and monitor the ceasefire and reduced the threat to the local population. In other words, this OCS employment represented a key factor in MINURSO’s success in fulfilling its mandate, and it also made a humanitarian contribution to vulnerable local Bedouins. The use of OCS covered a lack of essential capabilities on the mission, contributing to its unique expeditionary logistic.
Reflecting on the points this essay provides, it becomes clear that the MINURSO logistic system overcame the environmental challenges of the Sahara Desert to support its TS in the desert in 2017. The sources analysis illustrates that MINURSO successfully used a unique expeditionary logistics system. Three complementary factors made it possible. Despite the lack of military logisticians, one of these components employed a unique and efficient integration between civilian and military to provide complete and sustainable assistance to TS. Another factor was the use of tactical aviation to send supplies to TS safely, efficiently, and quickly. Finally, the operational contract support supplemented mission logistic gaps. In simple words, MINURSO’s unique expeditionary logistics effectively supported TS. It occurred because of the integration between civil and military logisticians, the vital tactical aviation support, and OCS’s key role in coverage gaps. The lessons discussed in this study can provide a valuable background to military logisticians’ plans and support for future military or peacekeeping operations.
V. IMPLICATIONS AND RESEARCH LIMITATIONS In previous sections, we presented the results and content analysis of the raw data, pointing out adverse outcomes of trust violation and its implications in other fields of research, such as (i) Social Value Orientation (Dias, 2016; Balliet, D., & Van Lange, 2013); (ii) contract negotiations (Dias, M., Lopes, R., Cavalcanti, G., Golfetto, V., 2020; Dias, 2012; Dias, M.; Silva, L., 2021; Dias, M.; Pereira, L; Vieira, 2022; Dias, M et al. 2022; Dias, M., Lopes, R., 2020; Dias, M. Navarro, R., 2020; Dias, M., 2020a; Dias, M., Lopes, R., Duzert, Y., 2020; Dias, M., 2020; Dias, M., 2021a); (iii) project management (Soares, C.; Magalhães, M.; Barroca, J.; Dias, M., 2020; Dias, M., 2021); (iv) peripheral business, to name a few. This article is limited to the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) logistic system to overcome the environmental challenges to support their United Nations Military Observers (UNMOs) deployed on Team Sites (TS) in the Sahara region. Other countries and locations may convey incorrect understandings and should be investigated in separate studies.
VI. FUTURE RESEARCH Future studies are encouraged to investigate Moroccan and Western Saharan (host countries) contributions to maintaining TS or the role of the civilian component for mission support; both will broaden the comprehension of MINURSO expeditionary logistics. Further, academic studies on military operations established the adjective expeditionary to qualify procedures, forces, air forces, and logistics operating abroad.
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Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, droit à l’autodétermination,
La région de la Méditerranée occidentale a récemment connu une intensification des affrontements diplomatiques et économiques entre les voisins du Maroc, de l’Algérie et de l’Espagne.
En 2021, Alger a complètement rompu ses relations déjà fracturées avec Rabat, puis stoppé les exportations de gaz via le gazoduc Maghreb-Europe qui traverse le Maroc.
Plus récemment, l’Algérie a lancé un certain nombre de protestations diplomatiques contre l’Espagne et a gelé certaines de ses relations commerciales. Il a également laissé entendre qu’il ne considérait plus Madrid comme un partenaire politique et économique fiable .
Au centre de ces tensions se trouve le territoire contesté du Sahara occidental , un pays de 266 000 km² légèrement plus grand que l’ensemble du Royaume-Uni. Il est situé en face des îles Canaries espagnoles le long de la côte atlantique de l’Afrique, principalement entre la Mauritanie et le Maroc.
Pendant longtemps, le conflit du Sahara occidental a été considéré comme un conflit gelé. Mais il a repris vie fin 2020 lorsque le mouvement nationaliste sahraoui soutenu par l’Algérie, le Frente Polisario (Front Polisario), a repris sa lutte armée. Le front, qui réclame un État indépendant, adhère à un cessez-le-feu des Nations Unies depuis 1991.
Le Maroc occupe illégalement le Sahara Occidental avec la bénédiction tacite des Européens et des Américains depuis 1975. Il contrôle environ les trois quarts du territoire, y compris ses principales villes et ses ressources économiques. Les plus importants d’ entre eux sont la pêche et le phosphate naturel .
Le Maroc a également encouragé la migration massive de ses propres citoyens, qui sont désormais probablement égaux au nombre de Sahraouis natifs sur le territoire.
Rabat revendique un titre historique sur le Sahara occidental depuis les années 1950. Mais le droit du territoire à l’indépendance a été inscrit dans la loi de décolonisation de l’ONU .
Un avis historique de 1975 de la Cour internationale de justice a conclu que les juges n’étaient pas convaincus que le territoire appartenait à qui que ce soit d’autre qu’au peuple sahraoui d’origine.
L’ Espagne a d’abord pris le contrôle de la terre en 1885 .
Les avis ultérieurs de l’ONU et les décisions de la Cour de justice de l’Union européenne ont confirmé le droit du Sahara occidental à l’indépendance. Le Sahara occidental reste sur la liste des Nations Unies des territoires non autonomes. Mais c’est le seul à ne pas avoir de pouvoir administrant clairement désigné.
Le Sahara occidental est important en raison des principes juridiques en jeu. Il s’agit notamment de l’expansion du territoire marocain par la force. Un autre est le droit des territoires non autonomes comme le Sahara occidental de choisir leur statut souverain.
Les experts avertissent depuis longtemps que la réticence des puissances de l’Atlantique Nord à faire pression sur le Maroc pour résoudre le conflit conduira inévitablement à une série de crises encore plus compliquées et enchevêtrées.
Ceci est maintenant arrivé. L’incapacité à résoudre le problème a un effet négatif sur la sécurité et les relations commerciales à travers la Méditerranée occidentale.
L’histoire En octobre 1975, sachant que l’Espagne avait l’intention d’accorder son indépendance au Sahara occidental, le Maroc a annoncé son intention de prendre le territoire par la force. À cette fin, il a lancé une invasion militaire secrète .
Dans le chaos de la transition qui a suivi de la domination espagnole à la domination conjointe maroco-mauritanienne, près de 40% de la population sahraouie a fui vers l’Algérie voisine. Aujourd’hui, plus de 170 000 continuent de vivre dans ces camps de réfugiés.
La guerre froide a fortement influencé la guerre de 1975-1991 entre le Maroc et le Polisario. Rabat a reçu un soutien substantiel des États-Unis, de la France et de l’Arabie saoudite. Pour sa part, le mouvement nationaliste du Sahara occidental a reçu un large soutien de l’Algérie et d’autres membres influents du Mouvement des non-alignés.
Cette aide a permis au Polisario d’éjecter rapidement la Mauritanie du territoire. Néanmoins, les forces marocaines se sont installées avec succès derrière une barrière de 2 700 km fortement minée qui divise le territoire en deux à ce jour.
Au moment où l’ONU a pu organiser un cessez-le-feu au début des années 1990, le Sahara occidental avait été reconnu comme son propre État par des dizaines de pays et l’Union africaine.
Espoirs déçus La Mission de l’ONU pour le référendum au Sahara occidental (Minurso, son acronyme français) a également été créée en 1991. Elle visait à sonder la population sahraouie indigène sur la simple question de savoir s’il fallait rejoindre le Maroc ou former un État indépendant.
Malgré l’élégance de cette solution, le Maroc et le Polisario ont maintenu des compréhensions très différentes de la manière dont l’ONU devrait procéder pour identifier l’électorat sahraoui pour le vote.
Ces critères ont finalement été solidifiés dans une série d’ accords négociés par l’ ancien secrétaire d’ État américain James Baker dans les accords de Houston de 1997 .
Juste au moment où la Minurso finalisait la liste électorale provisoire, deux développements critiques ont fait dérailler l’effort de référendum de l’ONU. Le monarque au long règne du Maroc, Hassan II , est décédé à l’été 1999, cédant son royaume à un jeune et inexpérimenté Mohammed VI.
Puis, au Timor oriental, un référendum similaire de l’ONU a vu les forces de sécurité indonésiennes se déchaîner violemment lorsque les Timorais ont voté pour l’indépendance.
Les alliés du Maroc au Conseil de sécurité, principalement la France et les États-Unis, ont réalisé que le référendum au Sahara occidental se dirigeait vers un résultat similaire. La crainte était que les gens votent pour l’indépendance mais que la puissance occupante refuse de la reconnaître.
Depuis 2000, le Conseil de sécurité a pressé le Maroc et le Polisario de développer un accord politique plus global entre eux. Le Conseil de sécurité voulait un accord qui satisferait le droit légal du Sahara occidental à l’autodétermination. Cela s’est avéré être la course d’un imbécile.
Sous Mohammed VI, la politique du Maroc s’est déplacée pour s’opposer avec véhémence à tout processus ou proposition qui pourrait conduire à un Sahara occidental indépendant. Le Maroc a plutôt avancé une proposition visant à offrir au Sahara occidental une autonomie limitée sous contrôle marocain ultime.
De nouvelles tensions se sont ajoutées au mélange en 2022 lorsque le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a approuvé la proposition du Maroc. L’approbation reflétait un changement important dans la politique de Madrid envers le Sahara occidental, son ancienne colonie, qui avait été officiellement neutre sur la question du statut final.
Cette déclaration a précipité la rupture récente des relations algéro-espagnoles.
Une position encore plus extrême avait été prise par Donald Trump. Au cours de ses derniers jours de mandat fin 2020, l’ancien président américain a prolongé la reconnaissance officielle américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Aucune autre puissance de l’Atlantique Nord ne l’a fait.
Et ensuite ? Le Polisario, citant le droit international, continue d’exiger un vote sur le statut final avec une option d’indépendance.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU se concentre continuellement sur des crises plus urgentes, la question du Sahara occidental s’est estompée, maintenant à peine le processus de paix comateux sous assistance respiratoire.
Le cinquième d’une série d’envoyés de l’ONU a tenté de se rendre au Sahara Occidental occupé par le Maroc pour la première fois en juillet 2022, mais s’est vu refuser l’accès par Rabat.
Ainsi, les développements récents entre le Maroc, l’Espagne et l’Algérie doivent être compris comme une posture plus agressive de la part d’Alger pour défendre ses intérêts stratégiques vis-à-vis du Sahara Occidental.
Ce qui rend le revirement politique de l’Algérie d’autant plus extraordinaire, c’est le refus traditionnel d’Alger de mélanger politique (Sahara occidental) et économique (pétrole).
La crise énergétique mondiale issue de la guerre en Ukraine semble renforcer sa position, l’Algérie étant le premier exportateur de gaz d’Afrique.
Reste à savoir si Madrid, Paris, Bruxelles et Washington ont encore compris le message.
Jacob Mundy,
Chercheur invité au Conseil européen des relations étrangères. Il a précédemment reçu des financements de l’American Institute for Maghreb Studies (AIMS), du Project on Middle East Political Science, du Social Science Research Council, de la Century Foundation, de Security in Context et du programme Fulbright. Il est membre du conseil d’administration d’AIMS et du comité éditorial de Middle East Report.
Une délégation marocaine participe, les 2 et 3 juillet 2013 à Genève, à la 4ème réunion d’évaluation des mesures de confiances (CBM).
Cette réunion, organisée sous les auspices du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), se tient en présence des délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du polisario.
Elle vise l’évaluation des deux composantes de ce programme humanitaire, à savoir les visites familiales par voie aérienne et les séminaires apolitiques, sur la base du plan d’action actualisé et agréé en janvier 2012.
Il est à rappeler que les CBM s’inscrivent dans le cadre du mandat global de protection humanitaire du HCR à l’égard des populations des camps de Tindouf et ce conformément aux Conventions internationales afférentes, aux pratiques et aux décisions du HCR.
La délégation marocaine à cette rencontre qui sera conduite par M. Nasser Bourita, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération comprend M. Omar Hilal, Ambassadeur Représentant permanent du Royaume du Maroc à Genève et M. El Arbi Mrabet, Gouverneur chargé de la coordination avec la MINURSO ainsi que des représentants du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération et du Ministère de l’Intérieur.
الاثنين, 09 أيلول/سبتمبر 2013 ترجمة: موقع « لكم. كوم » في الوقت الذي تتداول فيه مصادر إعلامية الحديث عن وجود صعوبات في المفاوضات التي يديرها كريستوفر روس، المبعوث الشخصي للأمين للأمم المتحدة، المكلف بقضية الصحراء، ينشر موقع « لكم. كوم » نص حوار- وثيقة مع المبعوث الأممي سبق أن أجري معه مطلع عام 2012، ولم يسبق له أن نشر في أية وسيلة إعلام، كما أنها المرة الأولى التي يترجم فيها إلى العربية، وفيه يطرح كريستوفر روس وجهة نظر من الصراع: كيف وجده، مقاربته لإدارة التفاوض، رؤيته للمستقبل.
وبالرغم من مضي سنة وثمانية أشهر على الحوار الذي أجري يوم 25 يناير من عام 2012 (نص الحوار موجود بالموقع الإعلامي للأمم المتحدة) فإنه ما زال يمتلك راهنيته السياسية، سيما انه تنبأ بما يقع في دول جنوب الصحراء والساحل. لكن الميزة الكبرى للحوار هي أنه يضع قضية الصحراء في مسارها الحقيقي بعيدا عن الآراء والآراء المضادة … ولا شك أن القارئ المتابع للملابسات السياسية والدبلوماسية للملف تجعله يقف على صلب الخلاف والمؤشرات الحقيقية للتسوية السياسية العادلة.
سياق إعادة نشر هذا الحوار يأتي في الوقت الذي تسربت فيه أنباء عن كون الأمم المتحدة تدرس صيغة جديدة لتحريك مفاوضات السلام للبحث عن حل لنزاع الصحراء، وقد تكون بتولي أو مشاركة الأمين العام لهذه المنظمة بان كيمون جلسة المفاوضات المقبلة، وذلك بعدما يروج حول فشل مبعوثه الشخصي في النزاع كريستوفر روس الجمع بين الأطراف المعنية بالنزاع والخوف من انفلاته من السيطرة السياسية إلى المسلح.
وفيما يلي نص الحوار الوثيقة:
ما هي بنظركم أسباب الخلاف في إقليم الصحراء الغربية؟ كما تعلمون، فإن الصحراء الغربية – التي تقارب مساحتها مساحة بريطانيا العظمى وتتوفر على سكان لا يتراوح عددهم بعض مئات الآلاف من السكان – كانت في السابق مستعمرة إسبانية. أما وضعها القانوني فقد ظل مثار خلاف حتى قبل الانسحاب الإسباني في العام 1975/1976. وأن طرفي النزاع في هذا الصراع هما المملكة المغربية وجبهة البوليساريو. فالمغرب الذي سيطر على أغلب أراضي الصحراء الغربية منذ 1970 يشدد عل أن الصحراء الغربية يجب أن تحظى باستقلال ذاتي تحت إمرة السلطة المغربية وخلال المفاوضات مع البوليساريو كان يعتمد صيغة نعم/ لا للاستفتاء.
أما بالنسبة للبوليساريو فإنها تشدد على أن شعب الصحراء الغربية يجب أن يمنح حرية اختيار مستقبله الخاص عبر استفتاء يتضمن من بين ما يتضمن خيار الاستقلال. فمنذ 1975 إلى 1991 كانت هناك مواجهات مسلحة مفتوحة وقوية بين الطرفيين. لكن في عام 1991 تم التوصل إلى اتفاق لوقف إطلاق النار بين الطرفين ضمن جهود الأمم المتحدة الرامية للتوصل إلى حل لهذه القضية. لكن يجب التذكير هنا أنه في الوقت الذي لم يعد الأمر يتعلق بحرب مسلحة فإننا مازلنا نواجه مرحلة تتسم بكثير من القلق والخطورة. فالأمم المتحدة تواصل جهودها لحث الطرفيين للتوصل لاتفاق والعمل على تحسين أوضاع الناس الذين تضررت حياتهم بهذه الوضع المأساوي.
– إذن، ماذا يمكن للأمم المتحدة أن تقوم به في هذا الباب؟
– منذ منتصف 1980 اعتمدت الأمم المتحدة تحت وصاية مجلس الأمن مقاربتين مختلفتين لهذا الصراع . المقاربة الأولى والتي استمرت لغاية متم 2004 كانت تقوم على مجموعة اتفاقات إطار تم وضعها أمام الطرفين للمصادقة عليها. لكن كل هذه الاتفاقات الإطار لم تحقق ما كان مرجوا منها. فكل الاتفاقات كانت تدعو لاعتماد الاستفتاء كحل . لكن طرفي النزاع لم يتوصلا قط إلى اتفاق لمن له الصفة القانونية للتصويت في هذا الاستفتاء .وفي العام 2004 تم اعتماد مرحلة ثانية ، وهي المقاربة التي مازالت مستمرة حتى يومنا هذا، وتقوم على مفاوضات مباشرة بين الطرفين. وكان مجلس الأمن في قراراته السنوية يدعو الأطراف إلى التوصل الى ما أسماه بـ « الحل السياسي الدائم والمقبول من الطرفيين لتمكين شعب الصحراء الغربية من تقرير مصيره » وقد عين الأمين العام للأمم المتحدة ممثلا شخصيا ووسيطا لتحقيق نوع من التقدم وتدليل الخلافات بين الطرفين.
وباختصار، فإن مجلس الأمن ينتظر اليوم من طرفي النزاع وبمساعدة دول الجوار والمجتمع الدولي أن يتم التفاوض حول حل سياسي بمساعد الأمم المتحدة وذلك بدل تقديم ردود فعال تجاه اتفاقات الإطار السابقة.
وضمن سياق هذه المرحلة الجديدة وفي أبريل من عام 2007، قدم الطرفان لمجلس الأمن مقترحاتهم من أجل التوصل إلى حل للصراع . وعلى ضوئها تم اعتماد أساس المباحثات . وتجدر الإشارة هنا إلى أن هذه الجهود السياسية لدعم التوصل إلى اتفاق لا تمثل الشكل الوحيد لتدخل الأمم المتحدة، فأسرة الأمم المتحدة كانت حاضرة في العديد من الجبهات حيث كان لها دور حيوي في دعم آلاف اللاجئين الذين فروا من الحروب بين المغرب وجبهة البوليساريو في عام 1970.
كما عملت الأمم المتحدة على التوصل إلى اعتماد إجراءات بناء الثقة لتسهيل عودة اللاجئين عندما يتم التوصل إلى اتفاق. هذا إلى جانب المحافظة على عدد محدود من قوى حفظ السلام الأممية لإقامة الاستفتاء في الصحراء الغربية والذين يعرفون تحت مسمى (المينورسو). وأخيرا أولت الأمم المتحدة اهتماما متواصلا بحقوق الإنسان بناء على اتهامات متبادلة بين الطرفين بانتهاكات جسيمة لحقوق الإنسان .
– ماذا عن البعد الإنساني في هذا الصراع المستمر؟
– مع الأسف إن مطالب القضايا الملحة عبر العالم وغياب أزمة حقيقية في الصحراء الغربية كلها عملت على حرمان هذا الصراع من الاهتمام الذي يستحقه من المجتمع الدولي. لكن في واقع الأمر إن هذا الحل الذي يبدو أنه تأخر كثيرا لا يجب أن يكون على حساب الأوضاع الإنسانية. فتأمين عودة اللاجئين الصحراويين من الجزائر إلى بيوتهم في ظروف إنسانية مشرفة تمثل أهم الأهداف التي أسعى لتحقيقها. فقد زرت مخيمات اللاجئين في عام 1970 وعدت هناك في العام 2009 ووجدت حينها أن مؤشرات الخوف والقلق عندي لم تتغير كثيرا. فمن غير المقبول في نظري أن يبقى هؤلاء اللاجئون أكثر منذ 37 سنة في ظروف إنسانية سيئة بسبب خلاف سياسي دخل أطراف الصراع فيه في حرب مفتوحة وغير منتهية على الأرض أولا ثم انتقلوا بعدها إلى مائدة المفاوضات ثانيا. فالمجتمع الدولي وأنا شخصيا لا يجب أن نترك هؤلاء الناس الذين حوصروا في معمعة هذا الصراع عرضة لمزيد من الضياع.
– لماذا يصعب في نظركم التوصل إلى حل لهذه القضية، ولماذا أخذت كل هذا الوقت؟ – الأمر يعود بالأساس إلى أن الطرفيين معا مصران على موقفين متباعدين وأن أي منهما لم يقدم على خطوة واحدة إلى الأمام. فالبوليساريو تواصل تأكيدها على أن الحل النهائي للصحراء الغربية يجب أن يتم تحديده من قبل مواطنيها (الصحراويين) ، في حين أن المغرب يؤكد بدوره أن الحل الوحيد الممكن هو حكم ذاتي متفق عليه وتحت السيادة المغربية.
إن مجلس الأمن يسعى إلى تشجيع الأطراف على التفاوض وينأى بنفسه عن فرض حل ما. ومادامت الأمور على ما هي عليه فإن كل طرف هو حر في رفض مقترح الطرف الآخر وذلك بناء قاعدة ومبدأ المفاوضات المعروف. وهذا الأمر يكشف أن كل طرف يتمسك بموقفه الذي يعتبره قائما على أسس تاريخية قوية، ويعزز طرحه بالقانون الدولي ويستمرئ أي نوع من أشكال الدعم داخلية كانت أم خارجية. وبالتالي فإنهما يكتفيان بالتمسك بموقفهما دون الدخول في مسار مفاوضات حقيقي.
– ماذا يمكنكم القيام به كوسيط للأمم المتحدة للدفع بهذا المسار إلى الأمام؟ – إن دوري كمبعوث شخصي للأمين العام للأمم المتحدة هو البحث عن التوصل لاتفاق ما، وذلك من خلال أولا إيجاد إطار للمفاوضات وثانيا تشجيع الأطراف على تبني مفاوضات حقيقية دون أن أكون صاحب موقف في الموضوع. أنا شخصيا لا يمكنني أن أفرض حلا على الأطراف المعنية، فهم المعنيون بالتوصل إلى الحل، وأنا هنا فقط للمساعدة.
فمنذ اللحظات الأولى لتسلمي لهذه المهام، قمنا بوقف آلية المفاوضات الرسمية السابقة التي كانت تعتمد على أساس وفود كبيرة، وفضلنا بالمقابل عقد مباحثات غير مباشرة بوفود تمثيلية صغيرة نسبيا. وذلك لأن المفاوضات الرسمية السابقة لم تخلف سوى كم هائل من السجالات السياسية الفارغة. فنحن مصرون على خلق جو من الاحترام أثناء المفاوضات حتى نصل إلى نوع من النقاشات الهادئة والمفاوضات السلسة. فقد توالت الجهود تباعا، لكنها لم تكن كافية لكسر حالة الجمود. لأن الطرفان – بكل بساطة – لم يخرجا بعد من إطار مقترحاتهما السابقة. وما قمنا به في الآونة الأخيرة هو محاولة تحطيم هذه المقترحات والانتقال إلى وضع واحد بعينه يمكن للطرفان من البحث فيه دون أحكام مسبقة بصرف النظر عن الوضع النهائي. وقد اتفقوا على أنه يمكن البدء بمناقشة الثروات الطبيعية وإزالة الألغام في الصحراء الغربية وبعدها الانتقال إلى قضايا أخرى .لكن الأمر ما زال في حاجة إلى البحث فيما إذا كانت هذه المقاربة قد تقود إلى القضية الأساس.
– لكن، ماذا سيقع في حال ما لم يتم التوصل إلى حل سياسي؟ – إن عدم التوصل إلى حل سياسي زاد م من حجم الأخطار المتنامية وتكلفتها سواء بالنسبة لطرفي النزاع أو على مستوى المنطقة المغاربية أو حتى على صعيد المجتمع الدولي. فالأخطار المرتبطة بطرفي النزاع تشمل إمكانية العودة إلى المواجهات المسلحة واندلاع الاحتجاجات الاجتماعية وكذا إمكانية انخراط الشباب الصحراوي المحبط والمعطل في تنظيمات إرهابية أو مجموعات إجرامية. أما بالنسبة لتكاليف هذا الوضع فتشمل زيادة محنة اللاجئين الصحراويين المحاصرين، وتنامي الأسئلة المتعلقة بأوضاع حقوق الإنسان إلى جانب استمرار النفقات العسكرية المتزايدة، وعدم القدرة في وضع مخطط لاستثمار الثروات الطبيعية في الصحراء الغربية على الوجه الأكمل.
أما بالنسبة للمنطقة المغاربية والمجتمع الدولي فهناك خطر التصعيد العسكري إلى جانب إمكانية ارتفاع معدلات الإرهاب والأنشطة الإجرامية. أما بالنسبة للتكاليف فتتحدد في فشل الاستفادة من نتائج اندماج اقتصادي كبير وغياب التنسيق الشامل للاستجابة الفورية للإرهاب والجرائم المتوقعة، يبدو أنها تصاعدت بوثيرة كبرى منذ سقوط نظام معمر القذافي وانتشار الأسلحة والمقاتلين إلى عمق منطقة الساحل.
– وهل تعتقدون بإمكانية التوصل إلى حل معين؟
– هناك من يعتقد بأن الصراع في الصحراء الغربية غير ناضج بما فيه الكفاية للوصول إلى حل مقبول بالنسبة للطرفين والمجتمع الدولي. لكن من الواضح أيضا أن المنطقة المغاربية في حاجة إلى اتفاق يدفعها إلى الأمام لمواجهة تحديات القرن الواحد والعشرين.
ومن الواضح أيضا أن التطورات الأخيرة قد تشجع الأطراف لبدء مسلسل جديد من المفاوضات. فالربيع العربي ، وهذا الصعود المتنامي لحالة عدم الرضا لدى الشباب، إلى جانب الانتخابات المزمع إجراؤها في أكثر من مكان، وهذه الرغبة الجامحة في تفعيل هياكل اتحاد المغرب العربي، وكذا الوعي المتزايد بأخطار الإرهاب، كل هذه العناصر إلى جانب تطورات أخرى قد تدفع أطراف النزاع التزام حقيقي وربما تدفع باللاعبين الأساسيين في المنطقة المغاربية والدولية على العمل أكثر في البحث عن حل.
أما من جهتنا نحن، فسنواصل جهودنا لإيجاد مسار مفاوضات حقيقية. والجولة المقبلة ستكون مباحثات غير رسمية وهي مبرمجة في فبراير المقبل.
– وماذا بإمكان المجتمع الدولي أن يقوم به للمساهمة في إيجاد الحل؟
– اعتقد أن هناك أشياء يمكن أن توجه ليس فقط لطرفي النزاع ولكن لدول الجوار وللمجتمع الدولي: فبالنسبة لطرفي النزاع نأمل أن نرى التزاما أكبر حول القضية الأساس المتعلقة بمستقبل وضعية الصحراء وذلك خلال السنة المقبلة، فلا يمكن الاكتفاء بمباحثات مستمرة على أساس مواقف جامدة. فالحل السياسي يجب أن يعكس إرادة سياسية وخطوات حقيقية إلى الأمام. كما نأمل أن يتم تأمين الاحترام الكامل لحقوق الإنسان لدى شعب الصحراء الغربية سواء الموجودين منهم تحت سلطة المغرب أو أولئك الذين يقيمون في مخيمات اللاجئين، بما في ذلك حق حرية التعبير عن آرائهم بشأن مستقبلهم، وسيأخذ المفاوضون هذه الجوانب بعين الاعتبار في جولات التفاوض.
أما بالنسبة لدول المغرب العربي وباقي المجتمع الدولي، فإننا نأمل بأن ينظروا اليوم قبل أي وقت مضى لمصالح كافة الأطراف المعنية والمساهمة بفعالية في يجاد حل مقبول. بعد 37 سنة، فقد حان الوقت لإنهاء الصراع في الصحراء الغربية والمأساة الإنسانية التي خلفتها.
Autriche, Slovénie, Slovaquie, Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc,
le discours officiel :
Dans les trois capitales, la quintessence de la position officielle se résume comme suit :
Les trois pays s’alignent sur la position de l’UE. Ils soutiennent les efforts du SG de l’ONU et de son envoyé personnel en vue d’aider les parties à parvenir à une solution politique de compromis, juste , durable et mutuellement acceptable permettant l’autodétermination de la population du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements négociés parrainés par l’ONU conformément aux principes et aux règles du droit international.
Les trois pays sont conscients du caractère bilatéral du différend. Ils ont, à plusieurs reprises, déploré le manque de dialogue ou de contacts directs entre Alger et Rabat. Ils soutiennent la dynamique de négociation enclenchée par l’initiative marocaine d’autonomie à partir de 2007 et adhérent au contenu de la résolution 1813 (2008) qui renonce à l’option d’indépendance et demande aux parties de «faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis».
Les trois pays partagent l’analyse faite par l’ex -envoyé personnel du SG M. Van Walsum sur le fait qu’un « État sahraoui indépendant » n’est pas une option réaliste pour régler ce différend régional et ils ont soutenu en son temps les résolutions du Conseil de Sécurité notamment la résolution 1813 précitée qui souligne l’abandon définitif du référendum et l’option de l’indépendance.
Ils considèrent le différend comme étant un facteur générateur d’insécurité et de menaces terroristes pour la région du Sahel et admettent que l’Algérie ne facilite pas la tâche de la communauté internationale pour son règlement définitif.
Ils sont conscients de l’importance stratégique de la région Méditerranée pour l’Europe en ce sens que la frontière de l’Europe ne se limite pas à l’Europe continentale mais s’étend au-delà. Il en résulte que plusieurs questions importantes comme le développement économique et social, l’immigration illégale, la paix et la sécurité, représentent des points communs entre les pays européens et ceux de la rive sud de la Méditerranée. Ce qui nécessite une action de coopération renforcée avec les pays de la rive sud de la Méditerranée pour le développement de laquelle le différend du Sahara, qui perdure depuis plus de trois décennies, constitue un obstacle majeur.
Toutefois, les trois pays affirment avec plus ou moins de nuances ne pas vouloir choisir entre les parties ; et les déclarations publiques concernant la question nationale, exprimées dans les trois capitales, sont marquées du sceau de l’ambivalence, la flexibilité et la prudence que commande le pragmatisme anglo-saxon pour servir une posture prétendument neutre. Il en résulte un partage des rôles sophistiqué entre les mass-médias, les partis politiques, les parlementaires et les ONG étant précisé que la question nationale ne mobilise guère le grand public et concerne surtout le microcosme politique à Vienne et à Ljubljana . Deux exemples ci- après en est l’illustration ;
En février dernier, trois partis politiques autrichiens, à savoir le parti social-démocrate (SPO), le parti du peuple (OVP) de la coalition gouvernementale et les Verts (opposition) ont présenté devant la commission des Affaires Etrangères du Parlement autrichien, une recommandation demandant au Ministre des Affaires Etrangères « de faire pression, au niveau européen, sur le gouvernement marocain pour respecter les droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et rendre le territoire accessible aux organisations internationales et aux médias ». Le Ministère des Affaires Etrangères, suite à une démarche entreprise à ce sujet, a fait savoir que la recommandation parlementaire dont il s’agit procède d’une action individuelle entreprise par des députés et par conséquent, elle n’engage en aucune manière le gouvernement autrichien ;
A Ljubljana, Le Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de la Slovénie, M Bozo Cerar a affirmé le 20 avril 2013, le soutien de son pays au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination lors de la session du Comité du Parlement slovène du 17 avril 2013 en réponse au député socio-démocrate, Samo Bevk concernant les derniers développements de la question du « Sahara occidental ». Interrogée à ce sujet, le Ministère des Affaires Etrangères slovène a indiqué que le Ministre plaide pour l’application du principe de l’autodétermination sur la base des conditions négociées établies d’un commun accord par les parties.
Au niveau des parlements, les députés et sénateurs qui abordant le sujet s’expriment à titre personnel et n’engagent ni les partis ni les gouvernements. La Presse relate rarement et se limite quand elle le fait à reproduire dans les pages intérieures de courts extraits de dépêches des grandes agences internationales sans commentaires à l’exception du journal Autrichien DER Standard rend compte dans sa version électronique qui traite périodiquement de l’activité des séparatistes.
De manière générale, les partis politiques, à l’exclusion des partis socialistes autrichien et slovène, n’ont pas d’agenda international. Il en est de même pour les mass media qui se mobilisent modérément pour les questions régionales à l’exclusion de celles concernant les Balkans, l’Europe et les relations euro-atlantiques. Le pragmatisme et la prudence observées à l’égard de la question nationale a été également de mise lors des passages des trois pays dans le conseil de sécurité durant les deux dernières décennie et au moment de votes des deux résolutions présentées par l’Algérie en 2004 et en 2006 ( cf. tableau ci-après) comme tentative visant à faire survivre une thèse tronquée et irréaliste du principe de l’autodétermination en le réduisant à l’indépendance.
Initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie :
A l’instar de l’immense majorité des membres de la Communauté internationale, les trois pays considèrent que la solution du différend du Sahara nécessite des concessions réciproques dans le cadre d’une négociation de bonne foi. Ils Reconnaissent et saluent à cet égard le courage et les efforts louables consentis par notre pays pour sortir le différend de l’impasse. Ils admettent que l’initiative marocaine peut constituer une base de négociation sérieuse et constructive pour aboutir à une voie d’application de l’autodétermination qui rencontre l’agrément de toutes les parties.
Dans un tel contexte, les diplomaties dans les trois pays ont estimé que l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc constitue un momentum significatif à saisir et ont fait part en son temps de leur adhésion à la résolution 1754 du Conseil de Sécurité adoptée à l’unanimité le 31/10/2007 laquelle prend note de l’Initiative marocaine tout en saluant les efforts sérieux et crédibles du Maroc et en demandant aux parties d’engager des négociations sans conditions préalables en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.
Les éléments essentiels de l’initiative marocaine qui ont emporté l’adhésion dans les trois capitales sont les suivants :
L’accueil favorable et consensuel réservé par la communauté internationale à l’initiative marocaine ;
L’initiative constitue une réelle opportunité à même de favoriser des négociations en vue d’une solution définitive au différend dans le cadre de la légalité internationale et sur la base d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte de l’ONU ;
La présence de l’identité Sahraouie dans le projet d’autonomie et son incorporation dans la nouvelle constitution ; ce qui est considéré comme gage de sa stabilité et d’engagement irréversible du Royaume ;
La soumission du statut d’autonomie, résultat des négociations, à une consultation référendaire des populations concernées. Ce référendum, constitue le libre exercice, par ces populations, de leur droit à l’autodétermination conformément à la légalité internationale.
Par ailleurs il ya lieu de noter que l’Autriche, alors membre non-permanent du Conseil de Sécurité, s’était proposé avec insistance pour abriter un ou plusieurs rounds de négociations informels engagées sous l’égide des Nations Unies, sur la question nationale. Le 1er round des pourparlers informels a eu lieu DURNSTEIN prés de Vienne en 2009. L’Autriche avait proposé également d’offrir sa coopération et son expérience pour la mise en œuvre du principe d’autonomie.
La thématique des droits de l’homme :
La question des droits de l’homme figure dans l’agenda et les priorités de la politique étrangère des trois pays. les trois diplomaties reconnaissent les efforts de notre pays en matière de réformes et de la promotion de la démocratie des droits de l’homme. Dans les trois capitales l’on admet volontiers que la question des droits de l’homme fait l’objet de manipulation de part est d’autre comme c’est le cas dans tout conflit. De ce fait, la thématique des droits de l’homme ne devraient pas faire partie du mandat de la MINURSO et le mécanisme onusien préconisé pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara est considéré dans les trois capitales comme non pertinent; les analyses et le point de vue de notre pays en l’objet sont largement partagés. Par conséquent, les trois pays sont réceptifs à notre argumentaire au sujet de l’élargissement du mandat de la MINURSO et font part de leur réserve à l’égard de toute initiative ou amendement du mandat de la MINURSO qui pourrait bloquer ou nuire un processus de négociations en cours;
Le cas des activistes des événements de Gdim IZIK et de Aminatou Haider :
La propagande des séparatistes et de leurs relais à travers l’Europe, conscients qu’ils sont du bénéfice politique qu’ils peuvent tirer des prétendues exactions et violations des droits de l’homme fallacieusement imputées aux forces marocaines, a fonctionné à plein régime pour les deux cas d’espèce , d’autant plus que les deux affaires -ceci expliquant cela- ont été suivies avec intérêt dans les trois capitales et particulièrement à Vienne. Comme à l’accoutumée, la propagande a ciblé notamment les parlementaires, les partis politiques, les mass-médias et la société civile. Elle a été axée sur plusieurs accusations dont notamment « des arrestations arbitraires, torture, traitement inhumain et dégradant, une justice militaire partiale et expéditive pour un procès civil « …..etc.
En résumée, malgré toutes les explications et les arguments réfutant les allégations des séparatistes et démontrant la manipulation par les services militaires et de sécurité algériens, les trois pays ont estimé – avec plus ou moins de nuance- que ces deux affaires ont in fine affecté l’image positive dont jouit notre pays dans le registre des droits de l’homme et dans ses relations avec l’Union Européenne. Dans ce contexte il ya lieu de noter que A.Haidar a été reçue en mars 2010, par la Mission Permanente de l’Autriche à New York. D’un autre côté, M.Ernst Strasser, eurodéputé autrichien appartenant au parti du peuple (OVP), et ancien Ministre de l’Intérieur, était parmi les parlementaires ayant plaidé pour introduire des éléments d’équilibre en faveur de notre pays dans le contenu de la résolution adoptée par le parlement européen suite aux événements de Laayoune.
S’agissant des camps de Tindouf, les trois capitales, conscientes de la gravité de la situation atypique des populations séquestrées dans les camps de avec un encadrement militaire, sans liberté de mouvement, sans droits fondamentaux et sans perspectives, sont réceptives aux points de vue de notre pays et admettent clairement la nécessité de l’établissement par le HCR d’un recensement dans les camps et ne s’expliquent pas la pusillanimité du HCR à cet égard. Ils admettent la singularité de la situation des camps de Tindouf au regard du droit humanitaire et pointe la responsabilité de l’Algérie.
4-Les trois pays partagent les points de vue et les analyses de notre pays sur la situation au Maghreb et au Sahel. Dans les trois capitales, et tout particulièrement à Vienne, les relations euro- méditerranéennes et particulièrement la problématique sécuritaire sont suivis avec grand intérêt. Les trois pays font part à des degrés divers de leur préoccupation au sujet de menaces globales dont notamment, l’immigration illégale, le terrorisme, le radicalisme religieux, les menaces sécuritaires et surtout le phénomène de la criminalité transnationale organisée qui sévit dans le Sahel ou la persistance du différend qui perdure depuis plus de 30ans constitue une menace réelle pour la sécurité et la stabilité dans la région.
II -Le statut de la représentation du Polisario
L’Autriche, la Slovénie et la Slovaquie ne reconnaissent pas la «RASD ». Toutefois, le Polisario est représenté en Autriche et en Slovénie. Il n’a pas jusqu’à présent de représentant en Slovaquie. Les séparatistes en visite dans les trois pays sont reçus généralement à un niveau administratif au Ministère des Affaires Etrangères. Les innombrables tentatives pour ouvrir des bureaux de représentation ont- jusqu’à présent- échoué. Dans les trois capitales les demandes formulées à ce sujet par le Polisario ont été rejetées.
Les différents responsables et dirigeants du Polisario en visite dans les trois capitales, n’ont pas pu être reçus à un haut niveau. Leurs contacts demeurent au niveau administratif et limités aux quelques parlementaires qui agissent à titre personnel dans le cadre de ce que les règles constitutionnelles appellent dans les trois pays le « mandat libre des députés ».
A Vienne comme à Ljubljana, la représentation est selon les Ministère des Affaires Etrangères respectifs des deux pays est assimilée à une ONG. Elle est assurée par une seule personne, en l’occurrence, la dénommée Najat Hamdi à Vienne et Mohammed Malainin Bagadah à Ljubljana. L’un et l’autre ne font pas partie du corps diplomatique et ne sont pas reçus au Ministère des Affaires Etrangères qu’au niveau le plus bas de l’échelle des responsables, en l’occurrence, le ( desk officer ).
Appuis et soutiens
Autriche :
Le gouvernement : Le gouvernement autrichien accorde une aide humanitaire annuelle de 600.000 euros aux camps de Tindouf à travers l’office européen de l’aide humanitaire. Il a également participé dans le passé à la MINURSO.
Les députés :
Mme Barbara Prammer, parlementaire, Elle est membre influent du Parti socialiste « SPÖ » . Elle a été reconduite à la tête du Conseil National de l’Autriche, suite aux résultats des élections législatives du 28 septembre 2008.
Mme Ulrike Lunacek, eurodéputée autrichienne, du Parti des Verts : Parlementaire autrichienne, Parti socio-démocrate (SPÖ).
Mme Petra Bayr, parlementaire autrichienne, porte parole du parti socio-démocrate (SPÖ) pour le développement international et membre de la Commission parlementaire des droits de l’homme au sein du Conseil National d’Autriche, affiche un appui personnel à nos adversaires.
Les parlementaires précités affichent un soutien permanent et ostentatoire aux séparatistes. Elles nourrissent une hostilité totalement irrationnelle -et depuis toujours -à l’égard de notre pays. Elles expriment leur soutien soit par des postures politiques partiales, soit par l’organisation d’actions et d’activités en faveur des thèses des séparatistes.
Les personnalités politiques :
M. Erwin Lanc, ancien ministre autrichien des Affaires Etrangères, ancien président de l’Institut international pour la paix, et fondateur de «l’association Autriche-Sahara »,
M. Frischenschlager, ancien Ministre de la Défense et ancien eurodéputé, Président «des européens fédéralistes- Autriche ».
Les ONG :
L’Association « austro-sahraouie » : Présidée par Mme Karin SCHEELE, représentante du SPÖ au Gouvernement du Land. Apres avoir été membre du Parlement européen de 1999 à 2008, l’intéressée s’est réinstallée en Basse-Autriche, sa province natale. Elle occupe actuellement les fonctions de conseillère régionale chargée de la Santé, des Affaires sociales et de la jeunesse. Elle visite fréquemment les camps de Tindouf et publient des rapports tendancieux et complètement à charge, à l’attention du Parlement européen sur la question des droits de l’homme. Elle organise périodiquement en Autriche des visites d’enfants sahraouis, dans le cadre d’un programme appelé « vacances en paix ». Site Web de l’Association : http://www.oesg.ws
L’Association « Volkshilfe Österreich » : C’est une alliance internationale de nombreuse ONGs impliquées dans l’action sociale, la coopération internationale, l’aide humanitaire et l’éducation permanente, historiquement liées au mouvement syndical et aux forces progressistes de par le monde.Elle apporte un soutien politique moral et matériel inconditionnel également à l’action aux des séparatistes. Elle était derrière la candidature de la séparatiste Aminatou Haidar pour le prix « Silver Rose Award 2007 ». Site Web: http://www.volkshilfe.at
L’Association « GEZA » : Cette association dite d’intérêt public pour la coopération au développement a pour objet et pour finalité la lutte contre la pauvreté, les droits de l’homme, la démocratie, le développement économique, l’éducation et la santé. Elle gère des projets en Afrique, en Amérique centrale et en Europe. L’agence reçoit des subventions substantielles de la part de l’agence de développement autrichien. Au plan politique, les positions de l’association sont plutôt équilibrées. Elle a rénové une école primaire dans les camps de Tindouf. Elle contribue aux aides humanitaires destinées officiellement à l’amélioration des conditions de vie des populations de Tindouf. Les coordonnées de l’association : Site web: www.geza.at
L’Institut Renner Académie Politique du SPÖ : Cet institut organise périodiquement des activités souvent en collaboration avec l’association austro-sahraouie précitée, en faveur des thèses des séparatistes. Site Web : www.renner-institut.at
L’Institut International pour la paix : Il est présidé par M.Peter SCHIEDER, issu du parti SPÖ et qui a longtemps présidé la commission des Affaires Etrangères au Parlement autrichien. Il a été également président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Très proches des services algériens il organise fréquemment des débats et conférences à la gloire de la diplomatie algérienne, de son rôle en Afrique et son soutien au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Site Web : www.iip.at
Slovénie :
Les députés :
Mr. Ivo Vajgl du parti Zares (Parti libéral) député européen, ancien Ministre des Affaires Etrangères. L’intéressé est membre du groupe parlementaire européen ADLE. Il n’a pas été autorisé au Maroc, le 07 mars 2013, avec trois autres eurodéputés.
Mr. SAMO BEVK du Parti socio-démocrate
M. JANJA kLASNIC, président du comité de la politique étrangère.
M.BOJKO BUKAR, professeur à la faculté des Sciences sociales de Ljubljana.
Les deux parlementaires, et le juriste précités sont réputés proches des services algériens. Ils facilitent les contacts et les activités des différents responsables du Polisario qui visitent fréquemment Ljubljana. Lors de la session du Comité du Parlement slovène, tenue le 17 avril 2013, Mr. SAMO BEVK s’est singularisé en posant une question au Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, Mr. BOZO CERAR, sur les derniers développements de la question du « Sahara occidental ». Le responsable slovène a répondu en soulignant que la Slovénie soutient le droit des peuples à disposer d’eux –même et le principe de l’autodétermination.
Les ONG :
« Društvo za podporo zahodni sahari » (Association pour le soutien du Sahara occidental ». Cette association est connue dans les milieux universitaires européens œuvrant dans le domaine de la défense des droits de l’homme et du droit international comme le belge Pierre Galland, le juriste espagnol Carlos Miguel. Elle organise périodiquement des conférences sur différents thèmes qui lui sont suggérés par ses parrains à Alger. Site web de l’Association est : www.geocities.com/zahodna_sahara
« L’Institut d’études sur le Sahara occidental », présidé par Bliss Wallis Schornsec. Comme son nom le suggère, l’institut a pour objet et pour finalité de sensibiliser le peuple slovène « à la cause des Sahraouis ». Il ne manque pas de moyens pour ce faire. Tout récemment, le centre précité a organisé à Ljubljana, le 10 avril 2013, « la 3ème conférence internationale sur la situation actuelle au Sahara ». Cette conférence a connu la participation des représentants des ONGs locales et de dénommé Mohamed Sidati, soi-disant ministre délégué chargé de l’Europe, ainsi que de la sœur de Said Dembar, décédé lors des événements de démantèlement du camp Gdim Izig.
Les activités :
Les activités du Polisario sont plutôt rares en Autriche et en Slovénie et inexistantes en Slovaquie. Elles sont sans impact médiatique et d’une influence insignifiante sur l’opinion publique. Elles ne mobilisent aucune personnalité gouvernementale, politique ou publique d’envergure, en dehors des députés précités qui s’affichent au demeurant comme des militants pour l’indépendance du Sahara.
La participation du corps diplomatique se limite à des agents administratifs représentant cinq Ambassades, toujours les mêmes, en l’occurrence l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigéria, le Zimbabwe et Cuba. L’assistance ne dépasse jamais une trentaine de personnes émanant essentiellement de la nébuleuse des ONG, des partis des Verts et de la gauche, principalement les socialistes mobilisés par la députée autrichienne Madame Barbara Prammer.
Les activités s’expriment essentiellement à travers les axes ci-après :
Les visites périodiques des responsables de la « RASD » acteurs associatifs du Polisario en Slovénie et en Autriche ;
La collecte des fonds
Les ateliers de stage et de formation en faveur notamment des femmes sahraouis
organisation des voyages d’études et des séjours linguistiques en faveur d’étudiants
Invitation des responsables slovènes et autrichiens à visiter les camps de Tindouf
Conférences et tables rondes qui portent toujours sur les mêmes thèmes à savoir : La décolonisation du Sahara occidental, le principe de l’autodétermination, le droit des peuples à disposer d’eux même, la spoliation des ressources naturelles du peuple sahraoui et la thématique des droits humains.
Intensification des activités de lobbying menée conjointement et ouvertement avec l’Ambassade d’Algérie à la veille de tout débat dans le cadre multilatéral concernant directement ou indirectement la question nationale.
Compagne de propagande basée sur des thématiques récurrentes comme les droits humains, l’autodétermination et le référendum ou à l’occasion des journées mondiales (Droits de l’Homme, contre la torture, la non-violence, la femme, les droits de l’enfant… etc.) ou à l’approche des débats concernant la Question nationale au sein de l’ONU.
Aucune activité- aussi minime soit-elle- ne peut être organisée sans l’appui matériel et logistique fourni par les soutiens locaux. les parlementaires et les acteurs associatifs précités sont mobilisés de manière appropriée par les services algériens. Ces derniers, pour qui la fin justifie les moyens, use de toute une panoplie de méthodes- et de mode opératoires- variant en fonction des interlocuteurs- pour faire admettre, non sans mal, les thèses des séparatistes dans une opinion publique locale généralement rétive, ne se sentant pas concernée par une cause qu’elle ne comprend par un territoire dont elle ignore jusqu’à la localisation sur la carte du monde. Les défenseurs et les soutiens locaux des séparatistes sont souvent conseillés et encadrés dans leur besogne par l’universitaire belge, Pierre Galland et le juriste espagnol, Carlos Miguel. L’un et l’autre se mobilisent sur injonction de leur employeur à Alger pour servir la cause des séparatistes à Vienne et à Ljubljana
A l’approche des débats sur la question nationale au sein de l’Assemblée Générale ou du Conseil de Sécurité, l’Ambassade d’Algérie concentre son action sur le lobbying en faveur des séparatistes. Elle démultiplie les démarches et les visites de sensibilisation et les moyens de pression pour faire admettre le principe de l’autodétermination à l’algérienne, celui du référendum à option unique et exclusive, celle de l’indépendance.
Chaque fois que cette mission apprend le projet ou l’existence d’une activité envisagée par les séparatistes, elle en informe en temps utile le Département et alerte les autorités locales concernées, les partis politiques les parlementaires, ainsi que les mass-médias pour dénoncer la compagne de dénigrement dont fait l’objet notre pays de la par des séparatistes et de leurs soutiens, engagés aveuglément pour l’indépendance du Sahara sur la base d’argumentaire spécieux, partial et notoirement hostile au Maroc.
Maroc, DGED, sahraouis pro-marocains, Mouvement sahraoui pour la paix, Hach Ahmed, Sahara Occidental,
Les renseignements marocains promeuvent une réunion aux îles Canaries pour promouvoir l’occupation du Sahara Occidental
Liés à la trahison du gouvernement de Sánchez contre le peuple sahraoui, les services de renseignement marocains encouragent, avec leurs collaborateurs d’origine sahraouie, une réunion aux îles Canaries pour promouvoir l’occupation marocaine du Sahara Occidental
Le président du dénommé « Mouvement sahraoui pour la paix », Hach Ahmed, poursuit sa croisade contre le peuple sahraoui main dans la main avec le Maroc et portera le plan marocain d’autonomie du Sahara Occidental déguisé en « troisième voie » ‘ à une réunion qui se tiendra dans les prochains mois à Las Palmas de Gran Canarias, a appris ECSAHARAUI auprès de sources proches du dossier.
Le Mouvement, prétendument sahraoui, finalise une réunion à Las Palmas de Gran Canaria pour promouvoir l’occupation marocaine du Sahara Occidental, après avoir reçu l’approbation du gouvernement espagnol. La rencontre intervient également après le coup de Sánchez. La réunion réunira plusieurs membres de l’actuel gouvernement espagnol, une partie de la société civile et politique du Sahara Occidental occupé et des personnalités du PSOE telles que l’ancien Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero et l’ancien ministre de la Défense José Bono. Dans la liste, à laquelle l’ECSAARAUI a eu accès, figurent plusieurs membres de l’exécutif de Sánchez dont l’identité n’a pas encore été révélée.
La réunion, qui a duré environ trois jours, était prévue début septembre 2022, mais a été reportée « sine die » pour coïncider avec le seizième congrès du Front Polisario, qui se tiendra en décembre prochain. L’objectif du report sans date est de créer un Congrès parallèle à celui du Front Polisario.
Le programme des activités de la rencontre est de défendre la marocainité du Sahara Occidental depuis le sol espagnol après le changement de cap de Sánchez. Après la rencontre de Las Palmas, les services de renseignement marocains envisagent d’organiser des réunions similaires en Italie dans le but de faire exploser leurs relations avec l’Algérie.
Les services de renseignement marocains fourniront toutes les ressources matérielles et humaines pour organiser ce qu’ils appellent le « Sommet international de Las Palmas de Gran Canarias », et traitent plus de 200 visas pour un groupe de Sahraouis de Laayoune occupé. La participation des chefs de tribus sahraouies n’est pas prévue à cette rencontre, mais elle inclura des représentants d’associations fictives que le Maroc a créées au Sahara Occidental occupé.
Il n’exclut pas que le Meeting soit destiné à faire de l’ombre au Congrès ordinaire que le Front Polisario organisera fin décembre. Il n’est pas non plus exclu que la tension actuelle dans les relations algéro-espagnoles pousse le gouvernement Sánchez à légaliser le Mouvement sahraoui pour la paix comme interlocuteur officiel. Selon nos informations, le Maroc a contacté plusieurs journalistes, blogueurs et écrivains sahraouis ces derniers jours pour participer en tant qu’invités à l’événement de Las Palmas.
Comment appelle-t-on quand vous avez trouvé un pseudo parti et que, plus tard, le CNI vous trahit en vous qualifiant de simple marionnette aux mains du Maroc ?
En juin dernier, le journal El País révélait un rapport du Centre national de renseignement d’Espagne (CNI) qui avertissait le gouvernement de Sánchez des manœuvres en Espagne du Maroc après l’accueil du dirigeant sahraoui, Brahim Ghali, contre lequel il avait encouragé une offensive « judiciaire et médiatique » pour « harceler » Ghali, « entraver sa mobilité et « créer dans la presse un état d’opinion conforme à ses intérêts ».
Le document du CNI, daté du 24 juin 2021, assure que Rabat a utilisé « pas mal de ressources, y compris financières », pour « réactiver toutes les plaintes et poursuites » déposées devant la justice espagnole contre le Front Polisario et son chef, « en plus à d’autres nouvelles », et à « mobiliser la colonie marocaine » pour manifester contre la décision d’accueillir Gali, dans le but de « faire pression sur le gouvernement espagnol pour qu’il parvienne à une position favorable pour le Maroc dans le différend sur le Sahara Occidental ».
Collaborateurs des services secrets marocains
Selon El País, le document comprend une annexe avec l’identité des personnes et des organisations soupçonnées de collaborer en Espagne avec la DGED, le service de renseignement extérieur des Forces armées marocaines, dont l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’homme (ASADEDH), qui en 2007 a dénoncé Ghali et d’autres dirigeants du Front Polisario pour génocide. Le CNI assure que cette association est dirigée par la DGED à travers son président, Ramdan Mesaud Larbi ».
Un autre des collaborateurs présumés indiqués dans les informations du CNI est Fadel Breica, membre du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), fondé par l’ancien responsable du Polisario Hach Ahmed, que le CNI désigne comme un « écran » des services secrets marocains. Ce mouvement a été décrit par l’ancien Premier ministre José Luis Rodríguez Zapatero -défenseur des thèses marocaines sur le Sahara occidental-, qui a participé par visioconférence à son congrès fondateur en octobre 2020, comme le grand espoir du peuple sahraoui.
Sahara Occidental, RASD, République Arabe Sahraouie Démocratique, Colombie,
Le nouveau gouvernement colombien, dirigé par le président Gustavo Petro, a décidé de rétablir les relations diplomatiques avec la République sahraouie, gelées depuis 2001, a rapporté mercredi le ministère des Affaires étrangères.
« Le gouvernement de la République de Colombie, inspiré par les principes et les buts de la Charte des Nations Unies, réaffirme la validité de la déclaration conjointe signée avec le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique le 27 février 1985 », indique un communiqué publié par le ministère colombien des Affaires étrangères.