Catégorie : Sahara Occidental

  • ONU: Il faut avancer dans le « processus de paix » au Sahara

    Jean-Pierre Lacroix, ONU, Opérations de Paix, Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, Mali, Ukraine,

    Le secrétaire général des Nations unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, considère qu’il est « extrêmement important » d’obtenir des « progrès » dans le « processus de paix » au Sahara occidental, où une guerre de basse intensité s’est intensifiée ces derniers mois. Dans une interview accordée à Efe lors de sa visite à Madrid, où il a rencontré des représentants du gouvernement espagnol pour analyser la participation de Madrid aux missions de maintien de la paix de l’ONU, le diplomate français a évoqué la situation actuelle dans cette ancienne province espagnole du nord de l’Afrique occupée par le Maroc depuis 1975. « Depuis un an et demi, nous avons constaté une plus grande tension sur le territoire, en partie à cause de cette impression qu’il n’y a pas eu de progrès et d’effort », reconnaît le fonctionnaire de l’ONU, réticent à entrer dans de nombreux détails de la mission. Selon lui, la nomination de Staffan de Mistura au poste de Représentant du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental a permis de « diminuer cette tension sur le territoire », même s’il rappelle que la situation « reste fragile et a un impact sur la mission ».

    Restrictions de mobilité pour la MINURSO

    Jean-Pierre Lacroix regrette que la MINURSO rencontre des « limitations » à sa liberté de mouvement sur le territoire, mais assure qu’ils « font tout leur possible pour réduire l’impact sur la mission ». Malgré cela, ils continuent « à avoir de bonnes relations avec les parties (Maroc et POLISARIO), des interactions régulières ». Cependant, il indique que « la situation de la MINURSO reflète une situation plus générale dans presque toutes les missions de maintien de la paix, où ils ont un environnement politique et sécuritaire qui s’est détérioré au cours des deux dernières années. » Quelque chose qui rend ces missions « plus importantes que jamais car les situations sont plus fragiles et plus tendues. »

    Lacroix évite de commenter le récent changement de position de l’Espagne avec lequel il est allé soutenir le Maroc dans son projet de transformer le territoire en une province autonome au sein du pays et de ne pas poursuivre sur la voie de l’organisation d’un référendum d’indépendance. « Hier, j’ai parlé avec le FM José Manuel Albares et il a confirmé que l’Espagne continue de soutenir les efforts de paix menés par l’ONU et le PESG, il est extrêmement important de poursuivre dans cette voie », dit-il. Ainsi, il fait allusion au fait que les résolutions approuvées par l’organisation internationale « sont très claires » : « nous avons une opération pour surveiller la situation sécuritaire au Sahara Occidental et nous allons mettre en œuvre le mandat ». « Il est extrêmement important d’avoir un mandat de paix qui avance, car lorsqu’il n’y a pas de progrès et que les efforts de paix s’arrêtent ou qu’il y a cette perception que ces efforts ne bougent pas, cela a un impact sur la situation sécuritaire du territoire, nous l’avons vu l’année dernière », a-t-il déclaré.

    Situation « fragile » au Liban et au Mali

    L’USG analyse la situation « fragile » actuelle au Liban et au Mali, où travaillent respectivement la FINUL et la MINUSMA, et assure qu’ »aujourd’hui plus que jamais, elles sont nécessaires » dans les deux territoires. Lacroix apprécie la « contribution et le soutien » de l’Espagne, notamment dans son travail au commandement de la mission libanaise « en temps de guerre en Europe » avec le conflit en Ukraine et apprécie que ces professionnels « maintiennent le lien avec des parties qui ne se parlent pas directement », le Liban et Israël. « Il est très important d’éviter toute escalade des incidents qui se produisent souvent, chaque jour ou chaque semaine, et qui peuvent dégénérer très rapidement s’il n’y a pas de capacité de réaction de la FINUL », affirme-t-il.

    Conscient de la réalité au Mali, le fonctionnaire regrette son récent départ du G5-Sahel, une organisation intergouvernementale dans laquelle le pays était avec le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie et le Niger pour générer des politiques de développement et de sécurité. « Nous pensons que le G5-Sahel a été une initiative très positive dans le sens où les pays les plus touchés par la sécurité ont décidé de prendre en main leur réponse avec le soutien international et avec la certitude qu’il s’agit de problèmes régionaux », explique-t-il. Pour cette raison, il espère que l’organisation « peut se réinventer et qu’elle a un avenir » : « Nous continuerons à soutenir tous les efforts des pays de la région pour répondre non seulement avec des moyens militaires mais aussi pour résoudre les causes et les racines de la situation, qui Elle a à voir avec le développement et l’impact du changement climatique ou du terrorisme mondial », souligne-t-il.

    « Très prématuré » de savoir s’il y aura une mission de maintien de la paix en Ukraine

    L’ONU compte actuellement quatorze missions de maintien de la paix déployées dans le monde, dont deux seulement sont encore actives en Europe, au Kosovo et à Chypre. Face à l’éventuelle nécessité d’en générer une nouvelle pour l’Ukraine, le fonctionnaire appelle à la prudence, compte tenu de la situation actuelle du conflit et estime qu’il serait encore « très prématuré de spéculer sur une opération quelconque » dans le pays. « Dans le cas d’une opération de maintien de la paix ou de cessez-le-feu, il doit y avoir un accord de paix à respecter, malheureusement ce n’est pas ce que nous voyons », ajoute-t-il.

    La Voz de Galicia, 01 juin 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #JeanPierreLacroix

  • Sahara Occ.: Le Maroc veut la peau du chef de la Minurso

    Sahara Occ.: Le Maroc veut la peau du chef de la Minurso

    Sahara Occidental, MINURSO, Maroc, Alexander Ivanko, ONU, maison à Laayoune,

    Insolite, anecdotique et hautement suggestive, a été une question posée ce vendredi au porte-parole du SG de l’ONU, Stéphane Dujaric lors de son briefing quotidien. En effet, un journaliste activant à New-York et dont le nom ne nous a pas été révélé, a posé une question à tout le moins explosive. En s’appesantissant sur les minutes de cet échange, on se rend compte que le journaliste est un habitué des travées de l’ONU et qu’il doit connaître fort bien Stéphane Dujaric pour se permettre de l’appeler par son prénom. : « Stéphane, au Sahara Occidental, Alexander Ivanko, le SRSG [Représentant Spécial du Secrétaire Général] aurait acheté une propriété à Laayoune. Est-ce éthique ou légal selon les règles de l’ONU ? », sic.

    La réponse du porte-parole d’Antonio Gutterres a été lapidaire et relativement évasive. Pour Dujaric, en effet, il n’a jamais entendu parler d’une pareille transaction immobilière, qu’elle soit éthique ou pas. Il ajoute que tous les membres du personnel de l’ONU peuvent en théorie où bon leur semble. En théorie oui, mais pas dans certains cas de figures précis. D’abord, le chef de la MINURSO (mission des Nations unies pour le référendum. au Sahara occidental), le russe Alexander Ivanko, deviendrait juge et partie s’il était propriétaire d’un bien immobilier au niveau de la ville occupée d’EL Ayoun. Ensuite, un employé de l’ONU se départirait de son maladif et théorique respect de la légalité internationale, si d’aventure il devait acquérir un bien dans un territoire classé « non-autonome » par l’ONU, et dont le statut n’a toujours pas été définitivement arrêté en attendant la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Voilà précisément où réside la subtilité et le caractère suggestif de cette question loin d’être innocente.

    Renseignements pris, des sources qui suivent de très près ce genre de questions sensibles nous indiquent que « c’est le Maroc lui-même qui a soufflé cette question ainsi posée à Dujaric ». La situation des droits de l’Homme s’est très gravement détériorée dans les territoires occupés depuis la reprise du conflit armé en date du 13 novembre 2001, tel que nous l’a rappelé la militante sahraouie El Ghalia Jimmy. l’objectif recherché est de battre en brèche la crédibilité d’Alexander Ivanko afin de s’en débarrasser définitivement. Chef d’état-major de la MINURSO depuis 2009, M. Ivanko a plus de 30 ans d’expérience dans les affaires internationales, le maintien de la paix et le journalisme. Il a précédemment été directeur de l’information publique pour la Mission des Nations Unies au Kosovo (2006-2009) et porte-parole des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (1994-1998).

    Nos sources expliquent au passage que la diplomatie marocaine s’irrite régulièrement des centaines de rapports confidentiels dressé par la MINURSO et envoyé à Antonio Gutteres ainsi qu’au conseil de sécurité de l’ONU. La MINURSO, qui dispose de nombreux bureaux au niveau des territoires occupés, assiste impuissante à la terrible répression dont est systématiquement victime le peuple sahraoui. Il est même question d’étendre la question des droits de l’Homme aux prérogatives de la MINURSO, ce qui a le don de rendre fou de rage le Makhzen.

    Le trublion Omar Hilal, représentant du Maroc auprès de l’ONU , semble avoir recouru au sport favori de son royaume, à savoir le mensonge, la corruption et la manipulation. D’autant qu’il est attendu que la prochaine résolution du conseil de sécurité sur le Sahara Occidental soit formulée en des termes autrement plus fermes à l’endroit du Maroc. Il n’est plus question en effet de renvoyer dos-à-dos agresseurs et agressés. Le Maroc cherche ainsi à anticiper sur la suite des évènements en cherchant à s’adjuger les services d’une personne plus conciliante à la tête de la Minurso. Peine perdue, attendu que ce subtil stratagème est désormais éventé…

    Ali Oussi

    La patrie news, 01 juin 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko

  • ONU : Ivanko n’a pas acheté une maison à Laayoune

    ONU, Sahara Occidental, MINURSO, Maroc, Alexander Ivanko, maison à El Aaiun, Laayoune,

    L’ONU a démenti officiellement l’info sur la prétendue maison achetée par le Chef de la MINURSO à El Aaiun, chef-lieu du territoire sahraoui occupée par le Maroc.

    Dans un point de presse organisé mardi, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stephane Dujarric a indiqué que l’information « a été rapporté par erreur par un certain nombre de médias ».

    « Je voulais corriger une chose, qui a été rapportée par erreur par certains médias la semaine dernière. Le représentant spécial de la mission de l’ONU au Sahara Occidental (MINURSO) n’a pas acheté une maison à Laayoune, comme cela a été erronément rapporté par un certain nombre de médias », a-t-il déclaré.

    #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko #Laayoune #SaharaOccidental #WesternSahara

  • Sahara : Le Maroc laisse Sultana Khaya se rendre en Europe

    Sahara : Le Maroc laisse Sultana Khaya se rendre en Europe

    Maroc, Sahara Occidental, Sultana Khaya, Boujdour,

    Après 550 jours d’assignation à résidence à son domicile dans la ville de Boujdour, au Sahara Occidental, les autorités marocaines ont laissé Sultana Khaya sortir pour se rendre en Europe pour suivre un traitement médical. Elle promet de poursuivre la lutte contre « l’occupation marocaine ».

    La militante sahraouie et sa famille ont subi de manière répété viols et tortures par les forces de répression marocaines. Son enfermement derrière les murs de sa maison est devenu comme un cailloux dans le pied des autorités marocaines qui ont préféré la laisser partir pour mettre fin à la vague de solidarité suscitée par sa résistance. Dernièrement, plusieurs activistes américains se sonr rendus chez elle en vue de contribuer à sa libération.

    Pour le milieu des activistes sahraouis, Sultana Khaya a gagné son pari. Le signe de la victoire est affiché pendant son déplacement en direction de la ville d’El Aaiun d’où elle embarquera vers Las Palmas de Grande Canarie.

    #Maroc #SaharaOccidental #SultanaKhaya

  • Feijóo dissociates himself from Sánchez’s « clandestine letter »

    Feijóo dissociates himself from Sánchez’s « clandestine letter »

    Spain, Morocco, Western Sahara, Alberto Núñez Feijóo, PP, Pedro Sanchez,

    Feijóo holds surprise meeting with Morocco’s prime minister and dissociates himself from Sánchez’s « clandestine letter » on the Sahara

    The president of the Popular Party (PP) takes advantage of a congress in the Netherlands to transfer to Rabat that, if he governs, he will not assume Sánchez’s commitments without consensus

    The president of the PP, Alberto Núñez Feijóo, has arranged a surprise meeting with the PM of Morocco, Aziz Ajanuch, in Rotterdam, as confirmed by himself upon his arrival in the Dutch city. In a highly unusual bilateral meeting on the sidelines of the Congress of the European People’s Party, Feijóo has assured that his intention is for Rabat to know what his position will be if he reaches the Government and is to address the issue of the Sahara within the resolutions of the UN and with the consensus that the PM, Pedro Sánchez, has not sought. Does not assume the Sánchez letter announced by Mohamed VI.

    Feijóo stands out from the letter in this way: « The problem of Western Sahara cannot be solved with a clandestine letter. We must put light on the problem of the Western Sahara, stenographers, transparency, and international agreements. That is exactly the opposite of what he [Sánchez] has done the Government. The only thing that the secrecy to solve an international problem causes more problems, more tensions, more uncertainty and less responsibility towards the Saharawi people, towards Morocco and towards the UN ».

    In exchange for not handing over the Western Sahara like Sánchez, Feijóo assumes a commitment and that is not to hide actions with POLISARIO from Morocco. « The first thing we have is to return again to seriousness in foreign policy. Foreign policy is not an occurrence. Foreign policy is not a necessity due to a breach, such as not notifying Morocco of an action with the leader of POLISARIO that enters Spain illegally, sponsored by the government. A government cannot introduce a citizen illegally into its territory, » he reproached.

    The fact that the leader of the opposition does not assume the commitments that Mohamed VI took for granted after receiving Sánchez’s letter may have future consequences both in relations with Morocco and with Algeria during an energy crisis. This meeting marks the international premiere of the PP leader who has filled his agenda in Rotterdam with other prime ministers from his political force and with the President of the European Commission, Ursula Von der Leyen.

    « Power and counters »

    Feijóo has thus described what his policy with Morocco would be if he is PM: « What I can assure the Moroccan PM, first, that I am not going to deceive him, nor am I going to deceive my country. Second, that everything I am going to try to reach a consensus so that it has a vocation for permanence in the relations between Morocco and Spain, Spain, and Morocco, which are not the relations of a government that is there for a time, but rather the relations of two States. Third, to tell him very clearly that in the field of UN resolutions we can agree on many things ». On the other hand, « outside the UN resolutions, the pacts are not going to produce international effects. »

    « I am convinced that the Moroccan PM will understand me, because the important thing between two countries is that there are no deceptions, that there are no disloyalties and that there are no clandestine letters. We are going to do this clearly and with power and counters. And in the Lower Chamber », assured the head of the opposition.

    PP sources have assured at the end of the meeting that the Moroccan PM has extended an invitation to Feijóo to visit Morocco. « The president Feijóo has accepted and will try to include this visit on his agenda throughout this year, » they say in his surroundings.

    El Mundo, 31 mai 2022

    #Morocco #Spain #WesternSahara #PedroSanchez #Feijoo

  • Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

    Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko, corruption,

    La question a été soulevée vendredi dernier par une journaliste basée à New York lors du briefing quotidien du porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU Stephane Dujarric. Voici la transcription de la question:

    Question : Stéphane, au Sahara Occidental, Alexander Ivanko, le SRSG [Représentant Spécial du Secrétaire Général] aurait acheté une propriété à Laayoune. Est-ce éthique ou légal selon les règles de l’ONU ?

    Porte-parole : Je n’en ai littéralement aucune idée. Je veux dire… C’est la première fois que j’en entends parler. Je ne vais pas commencer à commenter sur… sur les gens… ce que les gens achètent.

    Journaliste : Oui, mais il peut acheter, mais je veux savoir si c’est légal.

    Porte-parole : Je veux dire, je… je ne peux pas parler de ce cas particulier, mais il est légal pour les membres du personnel de l’ONU d’acheter des biens.

    Commentaire :

    S’agit-il d’une tentative de corrompre le responsable onusien ou juste une tentative marocaine de discréditer le chef russe de la MINURSO?

    Depuis l’admission de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), proclamée par le Front Polisario en 1976, à l’OUA en 1984, l’ONU a assumé la responsabilité de trouver un règlement pacifique au différend entre le Front Polisario et le Maroc concernant le statut du Sahara occidental.

    Le plan de paix de l’ONU, approuvé par la résolution 658 (1990) du Conseil de sécurité, prévoyait l’application d’un cessez-le-feu, suivi en janvier 1992 d’un référendum sous les auspices de l’ONU, au cours duquel les Sahraouis pourraient voter pour l’indépendance ou l’intégration au Maroc. En 1991, la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) a été créée. Cependant, le référendum lui-même n’a, à ce jour, pas encore eu lieu, et de graves allégations de corruption concernant la Minurso sont apparues.

    Selon plusieurs observateurs, l’ONU devrait adopter une approche plus énergique à l’égard du Maroc, qui entrave l’effort de l’ONU et contrecarre l’exercice du droit à l’autodétermination.

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #AlexanderIvanko


  • Espagne : Levée de boucliers contre Pedro Sanchez

    Espagne : Levée de boucliers contre Pedro Sanchez

    Espagne, Maroc, Sahara Occidental, Parlement espagnol, Pedro Sanchez,

    Las Cortes, le parlement espagnol est vent debout contre la décision prise par le chef du gouvernement de ce pays de reconnaitre une pseudo marocanité du territoire sahraoui. La droite et les centres ont été unanimes pour rejeter en bloc cette décision. Il y a même au sein du PSOE (parti socialiste dont le chef de file n’est autre que Sanchez) des voix qui se sont élevées contre une telle décision.

    C’est donc une majorité des voix qui exprime aujourd’hui son désaccord et réclame la stricte obligation de l’Espagne de s’en tenir aux résolutions onusiennes qui exigent l’autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc voit ses ambitions revenir à la baisse.

    Hocine KEDADRIA

    Aujourd’hui l’entreprise, 29 mai 2022

    #Espagne #Maroc #SaharaOccidental #LasCortes

  • Ghali: Le Maroc m’a ciblé avec le programme Pegasus

    Ghali: Le Maroc m’a ciblé avec le programme Pegasus

    Maroc, Sahara Occidental, Brahim Ghali, Front Polisario, Pegasus, espionnage,


    Le président de la République arabe sahraouie, Brahim Ghali, a révélé qu’il était visé par le programme Pegasus du régime marocain.

    Dans une interview accordée à l’émission « Anna Rosa » diffusée sur la chaîne espagnole « Telecinco » (Channel 5), Ghali a évoqué le scandale d’espionnage à travers l’émission sioniste Pegasus, soulignant qu’ « il était également visé par le régime du Makhzen ».

    Le président Ghali a également qualifié, lors de l’interview, la dernière position du gouvernement espagnol dirigé par Pedro Sanchez sur le conflit au Sahara occidental et son acquiescement aux termes du régime du Makhzen de « trahison », soulignant que « Madrid a des dettes qui auront à verser un jour au peuple sahraoui.

    Au cours de la même interview, le président de la République arabe sahraouie démocratique s’est interrogé sur ce qui se cache derrière cette décision du président exécutif du gouvernement espagnol, soulignant que ce changement de position a conduit à « un changement complet de la politique de l’Espagne à l’égard de la question sahraouie, contrairement à ce qu’il a été pendant des décennies », a-t-il poursuivi. En disant : « Nos relations officielles sont rompues ».

    Le président sahraoui s’est également adressé aux autorités madrilènes en disant : « Il y a des responsabilités historiques sur l’Espagne qui devront être reconnues devant l’histoire et le peuple sahraoui ».

    L’Evénement, 29 mai 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #Front_Polisario #Brahim_Ghali #Pegasus #Espionnage

  • Sahara Occidental: La crise ukrainienne a faussé les calculs du Maroc

    Sahara Occidental: La crise ukrainienne a faussé les calculs du Maroc

    Sahara Occidental, Maroc, Martin Jay, The Strategic Culture Foundation, Ukraine, UJSARIO,

    La crise de l’Ukraine a faussé les calculs du Maroc concernant la question du Sahara occidental, notamment suite à l’intérêt grandissant de l’Occident qui a focalisé toute son attention sur l’Ukraine, relève le journaliste britannique Martin Jay dans une contribution au Think Thank « The Strategic Culture Foundation », estimant dans ce sens, que les Etats-Unis ne peuvent rien faire pour aider le Maroc dans sa quête à rallier le maximum de soutien à sa thèse de colonisation.

    Le conflit en Ukraine « a fait ressurgir la question de la ‘non colonisation’ qui somnolait aux Nations unies », écrit le journaliste, soulignant que « plus l’Occident verse de l’argent à l’Ukraine (…) plus l’ONU et ses Etats membres soutiennent cette tendance, ce qui représente le pire revers que le Maroc puisse imaginer sur le sujet du Sahara occidental ». L’auteur de l’article considère, en outre, que « ni le président américain Joe Biden, ni son secrétaire d’Etat, Anthony Blinken, ne peuvent faire quoi que ce soit pour apporter leurs soutiens au Maroc, qui espère le retour de l’ancien président américain, Donald Trump, aux affaires en 2024 ». « La pire chose possible pour Rabat, qui espérait exploiter la décision de Trump (qui a exprimé son soutien à la proposition marocaine concernant l’octroi d’une pseudo autonomie au Sahara Occidental contre la normalisation avec l’entité sioniste), s’est produite », affirme le journaliste, considérant qu’un éventuel retour de Trump constitue le « plus grand souhait » du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et du Palais royal.

    L’actuel locataire de la Maison Blanche « s’est toujours opposé à la décision de Trump » concernant le Sahara Occidental, « mais se trouve limité pour remédier à cette situation », affirme encore Martin Jay, qui estime que les opinions politiques de Biden « sont en contradiction avec l’idée qu’un pays colonise un autre » et s’aligne, de ce fait, sur les résolutions des Nations unies qui prévoient une solution démocratique prévoyant un référendum d’autodétermination du peuple Sahraoui.

    Le journaliste Martin Jay est correspondant pour The Daily Mail (Royaume-Uni) qui a travaillé pour plusieurs médias internationaux sur les questions du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Europe.

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    Les délégations étrangères s’engagent à transmettre le message du peuple sahraoui
    Les participants à la conférence internationale de solidarité avec la jeunesse sahraouie, représentant des organisations étrangères, se sont engagés dimanche à Boudjedour (camp des réfugiés sahraouis), à transmettre le message du peuple sahraoui et à faire connaître ses souffrances dans les fora internationaux. Cette conférence, organisée en marge du 10ème congrès de l’UJSARIO et à laquelle ont pris part près de 150 participants étrangers, a été mise à profit par les délégations pour dénoncer et condamner les « violations flagrantes » perpétrées dans les territoires occupés contre les citoyens sahraouis sans défense par les forces coloniales marocaines.

    Approché par l’APS en marge de la conférence, Salah Thouabta, représentant de la délégation palestinienne, a exprimé, au nom du groupe de la bande de Ghaza, sa solidarité « inconditionnelle et absolue » avec le peuple sahraoui et sa lutte pour la liberté et l’indépendance. Il a affirmé être « solidaire avec les militants sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc qui sont exposés à différentes exactions, violations et arrestations arbitraires par les forces coloniales marocaines ».

    « Nous croyons fermement en la lutte légitime du peuple sahraoui pour sa juste cause et nous sommes convaincus qu’un jour le peuple sahraoui arrachera sa liberté et son indépendance sur ses terres », a soutenu le représentant palestinien, avant d’interpeller la communauté internationale sur la nécessaire protection du peuple sahraoui vivant sur ses terres occupées par le Maroc et de responsabiliser les autorités marocaines des crimes commis contre les citoyens sahraouis sans défense. Le représentant de la commission travailliste espagnole, Adriane Gonionne, a porté, de son côté, « l’entière responsabilité à la communauté internationale dans la poursuite des souffrances endurées par le peuple sahraoui », avant d’appeler à « mettre immédiatement un terme à la colonisation ». « Il est de notre devoir aujourd’hui de chasser le colonialisme marocain des terres sahraouies par l’unification des visions des différentes parties solidaires avec les sahraouis et croyant en la justesse de leur cause », a estimé M. Gonionne. « La position officielle espagnole ne pourra en aucun cas influer sur la position du peuple espagnol à l’égard de la question sahraouie qui ne cesse de réitérer sa solidarité, de transmettre le message du peuple sahraoui et de faire écho des souffrances de ce dernier sur la scène internationale ».

    Le représentant du mouvement socialiste et de la liberté de l’Argentine, Robin Zanov, a exprimé, pour sa part, sa position de soutien à la cause et au peuple sahraouis qui, a-t-il dit, « mérite, à l’instar des autres peuples du monde, une vie décente dans la liberté et l’indépendance ». M. Zanov aréitéré, à ce titre, son engagement à continuer de militer aux côtés du peuple sahraoui et d’œuvrer à faire entendre largement sa voix, faire pression sur le royaume marocain et recouvrer le droit spolié du peuple sahraoui. Initiée dans le cadre du 10ème Congrès de l’Union de la jeunesse de Seguia El Hamra et Rio de Oro (UJSARIO), cette conférence a été riche en communications animées par des délégations venues de divers pays, dont l’Espagne, Allemagne, Canada, Etats-Unis d’Amérique (USA), Suède, Ghana, Yémen et Palestine.

    Les communications ont focalisé sur la solidarité internationale avec le peuple sahraoui et sur la dénonciation des violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.

    Les travaux du Congrès se poursuivent pour la troisième journée avec la constitution d’une commission chargée de superviser l’opération électorale du secrétaire général et du bureau exécutif de l’UJSARIO, après adoption, par les participants à la rencontre, des travaux des commissions du Congrès.

    Quelque 500 délégués représentant les différents membres de l’UJSARIO, en plus de près de 150 invités, prennent part au Congrès baptisé au nom du Chahid Othmane Ali Brahim et placé sous le signe « Force mobilisatrice et consciente du triomphe de la lutte décisive ».

    Lemaghreb.dz, 29 mai 2022

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #Ukraine #FrontPolisario #UJSARIO

  • Sahara Occidental : Parfum de scandale à la Minurso

    Sahara Occidental : Parfum de scandale à la Minurso

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Alexander Ivanko, corruption,

    Son responsable est accusé d’être corrompu par le Maroc : Parfum de scandale à la Minurso

    Le premier responsable de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO) fait face à des graves accusations. Le russe Alexander Ivanko, représentant du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental et chef de la MINURSO, aurait acquis un bien immobilier à Laayoune occupée. Est-ce éthique ou légal?

    Interrogé par les journalistes, le porte-parole de l’ONU s’est montré très évasif sur le sujet. Il est légal pour les membres du personnel de l’ONU d’acheter des biens…Je ne poursuivrais pas sur le sujet », a-t-il répondu aux journalistes.

    La crédibilité de la MINURSO en prend un sérieux coup
    Parfum de scandale à la MINURSO. Un article d’Abla Chérif à lire dans la version papier du Soir d’Algérie

    Le Soir d’Algérie, 29 mai 2022

    LIRE AUSSI : Corruption scandaleuse au bureau du HCDH à Genève

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    LIRE AUSSI : Intérêts économiques et géostratégiques empêchant la célébration du référendum au Sahara Occidental

    #SaharaOccidental #Maroc #ONU #MINURSO #Alexander_Ivanko #Corruption