Catégorie : Sahara Occidental

  • Sahara occidental :  peu d’optimisme face au conflit gelé

    Sahara occidental : peu d’optimisme face au conflit gelé

    Sahara occidental : peu d’optimisme face au conflit gelé – Front Polisario, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, peuple sahraoui,

    TINDOUF, Algérie, 20 janvier (Reuters) – Depuis les camps du désert profond en Algérie près de la frontière avec le Maroc où les réfugiés sahraouis vivent depuis des décennies, les dernières mesures diplomatiques pour résoudre le conflit gelé depuis longtemps sur leur territoire semblent loin d’être résolues .

    Alors que le nouvel envoyé des Nations Unies pour le Sahara occidental est arrivé pour une récente visite à Tindouf en Algérie, où le Front Polisario fonde sa lutte pour l’indépendance du territoire vis-à-vis du Maroc, les enfants sont allés pieds nus malgré le froid de janvier.

    « La vie est dure ici. Nous sommes très pauvres et tout est cher… nous passons la journée à boire du thé et à rêver de temps meilleurs », a déclaré Bouna Mohamed, une mère de deux enfants née dans le camp de Boujdour près de Tindouf.

    Le conflit entre le Polisario et le Maroc, interrompu depuis 1991, s’est à nouveau aggravé en 2020 avec l’annonce par le groupe de la reprise de la lutte armée, bien qu’il n’y ait aucun signe de combats sérieux.

    La question est au cœur des frictions accrues entre le Maroc et l’Algérie, puissances régionales et voisins dont les relations glaciales ont maintenu la frontière entre eux fermée pendant des décennies.

    L’année dernière, l’Algérie a coupé tous ses liens avec le Maroc et a mis en garde contre des représailles suite à un incident dans le désert au cours duquel, selon elle, trois de ses citoyens ont été tués. Le Maroc a déclaré que l’Algérie n’était pas justifiée de rompre les liens.

    Les diplomates et les analystes ne voient encore que peu de signes de cette escalade en conflit armé, mais la tension accrue a suscité des inquiétudes et ravivé l’intérêt pour le différend.

    Staffan de Mistura, le nouvel envoyé de l’ONU, s’est rendu ce mois-ci au Maroc, en Algérie, en Mauritanie et dans les camps de Tindouf, où le Polisario a établi ce qu’il appelle un gouvernement du Sahara Occidental.

    CONDITIONS MISÉRABLES

    Les journalistes autorisés à accéder à Tindouf par l’Algérie et le Polisario pour la visite de de Mistura ont vu des conditions misérables dans les camps, où les tentes ont été remplacées par des huttes en béton avec une faible alimentation électrique.

    « Comme les autres envoyés de l’ONU, il est impuissant. La clé d’une solution est entre les mains des États du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré Mohamed.

    Le Maroc considère le Sahara occidental, une colonie espagnole jusqu’au milieu des années 1970, comme faisant partie de son propre territoire, affirme qu’il n’offrira rien de plus qu’une autonomie régionale aux habitants et considère le Polisario comme une force par procuration pour l’Algérie.

    Le Polisario, qui a combattu l’armée espagnole avant le Maroc, dit se battre pour l’autodétermination du peuple sahraoui, une lutte que l’Algérie dit soutenir.

    Pendant des années, la plupart des pays avaient soutenu l’idée d’un référendum pour résoudre le problème – convenu dans le cadre d’un cessez-le-feu de 1991 entre le Maroc et le Polisario.

    Cependant, il n’y a jamais eu d’accord sur la manière dont cela se déroulerait et ces dernières années, même l’ONU a cessé de se référer à l’idée d’un vote, parlant au lieu de rechercher une solution réaliste, mutuellement acceptable, basée sur un compromis.

    Fin 2020, Washington a accepté de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, mais les pays européens n’ont pas emboîté le pas.

    Dans les camps de Tindouf, les gens disaient qu’ils espéraient toujours un référendum.

    « Pourquoi est-il en visite s’il ne s’agit pas du référendum », a déclaré Saydet Hmida, 24 ans, qui est né là-bas.

    Selon l’Algérie, 165 000 réfugiés sahraouis se trouvent à Tindouf. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a déclaré qu’elle fournissait une assistance à environ 90 000 réfugiés.

    Le Maroc discute des deux chiffres, affirmant que le chiffre réel est beaucoup plus petit et accusant le Polisario et l’Algérie de garder les Sahraouis dans les camps contre leur gré en tant que pions politiques et dit qu’ils empêchent un décompte dans les camps.

    Mohamed et d’autres avec qui Reuters s’est entretenu dans le camp, sans aucune escorte du Polisario, ont déclaré qu’ils soutenaient l’indépendance.

    « Je ne veux pas que mes enfants vivent dans le camp comme moi et comme ma mère », a déclaré Mohamed.

    Reportage de Lamine Chikhi, écrit par Angus McDowall

    Reuters

    #Sahara Occidental #FrontPolisario #Maroc #ONU #Staffan_de_Mistura

  • Albares lance un appel au groupe des amis du Sahara occidental

    Albares lance un appel au groupe des amis du Sahara occidental – Espagne, Maroc, ONU, Front Polisario,

    -Albares soutient que le conflit du Sahara occidental ne peut être autorisé à se poursuivre pendant une autre décennie et que travailler dans ce sens est un impératif moral aussi bien que politique.
    -Il appelle à une solution politique mutuellement acceptable pour les parties, dans le cadre des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité.
    -Le ministre des Affaires étrangères affirme que l’Espagne et le Maroc sont sur la même longueur d’onde et sont deux partenaires stratégiques condamnés à se comprendre.

    Alfonso Lafarga

    Le ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération, José Manuel Albares, a appelé les pays du « groupe d’amis du Sahara » à débloquer un conflit qui « dure depuis des décennies et laisse, génération après génération, des milliers de personnes, beaucoup de jeunes, sans espoir ».

    Le chef de la diplomatie espagnole a déclaré que les pays membres du groupe des amis du Sahara au sein des Nations unies (Espagne, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) ne peuvent pas permettre que ce conflit dure « une autre décennie ».

    Concernant la crise avec le Maroc, M. Albares a déclaré qu’il souhaitait le retour de l’ambassadrice Karima Benyaich, ajoutant que l’Espagne et le Maroc sont sur la même longueur d’onde et sont des partenaires stratégiques condamnés à se comprendre.

    S’exprimant dans l’émission Hora 25, sur la station de radio SER, depuis Washington, où il a rencontré mardi le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avec lequel il a convenu d’unir ses forces pour trouver une solution au conflit du Sahara occidental, José Manuel Albares a déclaré que travailler dans cette direction est « un impératif presque moral, ainsi qu’un impératif politique ».

    L’Espagne travaillera avec les résolutions du Conseil de sécurité

    A la question de savoir si le déblocage du conflit pourrait passer par l’acceptation de l’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, le ministre a répondu qu’ils peuvent aider l’envoyé spécial des Nations unies, Staffan de Mistura, et agir en marge des Nations unies, avec de multiples résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara. Il a ajouté qu’il y a des options sur la table, des « efforts crédibles et raisonnables », et que c’est aux parties de décider. « Ce que nous devons faire, en tant que groupe d’amis, c’est travailler à une solution politique et mutuellement acceptable », a-t-il déclaré.

    Lorsque l’interviewer, Aimar Bretos, a demandé si l’Espagne considérait que l’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine serait une solution acceptable, « presque comme un moindre mal », le ministre a insisté : « L’important est que cette solution soit politique, mutuellement acceptable par les parties dans le cadre de l’ONU. Il y a les résolutions du Conseil de sécurité, et c’est là que l’Espagne va utiliser son capital politique, car ce qui est nécessaire, c’est de trouver une solution ».

    « Nous parlons de décennies, d’un conflit qui est pratiquement gelé, voulons-nous d’autres décennies de ce conflit gelé ? Voulons-nous d’autres générations sans aucun espoir, sans aucun horizon ? Je ne me résigne pas à cela », a insisté M. Albares, exprimant son souhait que Staffan de Mistura, qu’il rencontrera vendredi à Madrid, soit « le dernier envoyé spécial pour le Sahara parce qu’il a trouvé une solution ».

    Le ministre a affirmé qu’il souhaitait le retour de l’ambassadrice du Maroc en Espagne, Karima Benyaich, que Rabat a rappelée pour consultations le 18 mai dernier en prétextant la décision du gouvernement d’accueillir le chef du Front Polisario, Brahim Gali, dans un hôpital de Logroño, après l’échec de la tentative du ministre marocain des affaires étrangères, Naser Burita, d’amener l’Espagne à suivre l’exemple de Donald Trump et à reconnaître le Sahara occidental comme marocain.

    M. Albares a souligné que la relation de l’ambassade du Maroc à Madrid, qui est dirigée par le chargé d’affaires, avec le ministère des Affaires étrangères est « tout à fait normale et très fluide », tout comme celle de l’Espagne à Rabat avec le ministère marocain des Affaires étrangères.

    Le ministre Albares a fait allusion aux paroles prononcées par le roi Felipe VI lors de la réception du corps diplomatique le 17 janvier au Palais royal de Madrid, faisant référence à la crise entre le Maroc et l’Espagne et affirmant que les deux nations doivent « marcher ensemble » dans une nouvelle relation, Mohamed VI, le 20 août 2021, « qui a parlé très clairement », dans le même sens que ceux prononcés ensuite par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, sur la base de Torrejón de Ardoz, flanqué du président du Conseil européen et du président de la Commission.

    « Je pense que nous sommes tous sur la même ligne et en phase les uns avec les autres. Nous sommes deux partenaires stratégiques, qui sont condamnés à se comprendre dans le meilleur sens du terme », a-t-il conclu.

    Contramutis, 20/01/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #Espagne #ONU

  • Sahara : Staffan de Mistura achève sa visite dans la région

    Sahara : Staffan de Mistura achève sa visite dans la région

    Sahara : Staffan de Mistura achève sa visite dans la région – Sahara Occidental, Maroc, ONU, Staffan de Mistura, Algérie,

    Conflit sahraoui: Staffan de Mistura achève sa visite dans la région avec l’espoir de « relancer le processus politique »

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura a achevé, ce mercredi, sa première visite dans la région, entamée depuis le 12 janvier dernier. Pour la dernière étape de son périple, l’émissaire onusien a atterri à Alger où il s’est entretenu avec l’envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

    Staffan de Mistura a présenté, au cours de cet entretien, « les contours de son mandat visant à relancer le processus politique », qui se trouve dans l’impasse depuis plusieurs années, a indiqué la même source.

    Le responsable algérien « a rappelé, de son côté, le contexte de guerre dans lequel se déroule la mission de l’envoyé spécial suite à la rupture du cessez-le-feu (…) depuis le 13 novembre 2020 ».

    Amar Belani, a, en outre,  » mis l’accent sur la position de principe de l’Algérie, aussi bien sur la question de fond que sur les aspects liés au format », précise le communiqué ajoutant que le responsable algérien a insisté sur la nécessité « d’engager, lorsque les conditions seront réunies, des négociations directes, de bonne foi et surtout sans conditions préalables entre les deux parties au conflit, c’est à dire le Front Polisario et le Royaume du Maroc ».

    L’Algérie demande aussi « la réactivation et la revitalisation du plan de règlement conjoint de 1991 (ONU-OUA), en tant que seul accord accepté par les deux parties au conflit et endossé, à deux reprises, par le Conseil de Sécurité ».

    Alger estime, selon le même communiqué, que « quels que soient les processus envisagés, il faut prendre en compte l’impératif incontournable du libre exercice par le peuple sahraoui de son droit imprescriptible à l’autodétermination ».

    Le diplomate italo-suédois, nommé en octobre 2021 comme envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, s’était rendu, le 12 et 13 janvier en cours, au Maroc où il s’est entretenu avec des responsables du pays, dont le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

    Ce dernier, selon les comptes rendus de la presse locale, « a réaffirmé à l’occasion que la position du royaume demeure la même sur la question du Sahara occidental à l’issue de l’entretien ». Le Maroc, rappelons-le, réclame « des négociations autour de son plan d’autonomie du Sahara ».

    Le périple de Staffan de Mistura l’a conduit, samedi 15 janvier, au camp des réfugiés Sahraoui de Tindouf, au sud-ouest algérien, où il est resté deux jours. Sur place, le représentant de l’ONU s’est entretenu avec plusieurs responsables du Front Polisario, dont son président Ibrahim Ghali. Ces derniers ont exprimé à l’envoyé spécial de l’Instance onusienne leur « attachement à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».

    L’avant dernière étape de cette visite l’a conduit à Nouakchott, en Mauritanie où il rencontré les responsables locaux.

    Anadolou

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #Staffan_de_mistura

  • Réfugiés sahraouis : La gifle de l’ONU au Makhzen

    Réfugiés sahraouis : La gifle de l’ONU au Makhzen

    Réfugies sahraouis : La gifle de l’ONU au Makhzen – Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Staffan de Mistura,

    Dans une mauvaise posture en raison du bouillonnement social qui gagne en intensité au Maroc et de la ferme opposition des Marocains aux politique de normalisation avec l’entité sioniste, le Makhzen n’a plus pour recours que la propagande et le mensonge qu’il tente d’imposer dans des tentatives vaines de détourner l’attention. Des tentatives qui ne font que renforcer la conviction quant à la faiblesse et le peu de crédibilité du régime marocain.

    La nomination récente de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, lequel effectue une tournée, dans la région depuis le week-end dernier ne fait qu’ajouter à la nervosité du Makhzen, confronté aujourd’hui à la relance du processus onusien du règlement du conflit au Sahara occidental, lequel doit aboutir à l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui qui est incontournable. Et c’est dans l’une de ces tentatives que le Makhzen a tenté par le biais de ses médias affidés de propager des mensonges sur une prétendue présence d’enfants soldats dans les camps de réfugiés sahraouis, lors de la visite de Staffan de Mistura, dans l’espoir vain de discréditer l’initiative onusienne. La réaction de l’ONU ne s’est pas faite attendre, les Nations unis ayant donné une véritable gifle au régime marocain.

    Dans ce sens, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stephane Dujarric, a catégoriquement démenti, lundi, ces informations mensongères relayées par des médias marocains. « On m’a demandé ce qu’il (Staffan de Mistura, ndlr) avait vu lors de sa visite à Tindouf et je peux dire qu’il y avait une grande foule présente lorsque l’Envoyé personnel a visité le camp. Il n’a pas vu tout le monde mais n’a certainement identifié aucun enfant soldat, comme le rapportent certains », a indiqué M. Dujarric lors d’un point de presse quotidien au siège de l’ONU à New York.

    Rappelons que l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental a entamé jeudi une tournée dans la région pour relancer le processus de règlement du conflit.

    Après sa visite au Maroc, jeudi et vendredi, en tant que partie au conflit, le diplomate italo-suédois s’était rendu samedi et dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis. Il s’est ensuite rendu dans les pays voisins et observateurs. Il était lundi en Mauritanie et était attendu hier en Algérie. Dans ce contexte, le militant des droits de l’Homme et des peuples, Mahrez Lamari a appelé Staffan de Mistura, à agir pour garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelant la position constante de l’Algérie en faveur de la défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. « Vous (Staffan de Mistura, ndlr) avez une mission noble, vous devez agir en toute conscience et responsabilité pour relever les défis et faire prévaloir la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a écrit Mahrez Lamari dans une contributio.

    L’ancien président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) assure, en outre, que « le peuple sahraoui est en droit d’attendre de la communauté internationale un soutien plus ferme et une action plus résolue en vue de l’exercice de son droit à l’autodétermination ». « Le SG de l’ONU, vous-même Monsieur De Mistura (…) (et) le Conseil desécurité de l’ONU, vous devez tous faire de cet objectif une priorité de votre action », a-t-il souligné. Le militant des droits de l’homme et des peuples a notamment appelé Staffan de Mistura à ne pas « compromettre » sa crédibilité et altérer son image de prestige, relevant que « tout regard silencieux et complaisant ne fera que nourrir l’injustice et l’impunité ».

    A cet égard, Mahrez Lamari n’a pas manqué de dénoncer la politique d’ »obstruction » menée par le Maroc en vue de bloquer le processus d’autodétermination au Sahara occidental. S’adressant toujours à De Mistura, M. Lamari a indiqué que son statut de diplomate chevronné le renseigne « sur la position inchangée de l’Algérie dans ce conflit, à savoir une position conforme à la légalité internationale, celle permettant au peuple sahraoui de jouir de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination ». La position de principe de l’Algérie, poursuit le militant, « est constante, claire, cohérente et sans ambiguïté. Elle est basée sur la défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

    Dans une mauvaise posture en raison du bouillonnement social qui gagne en intensité au Maroc et de la ferme opposition des Marocains aux politique de normalisation avec l’entité sioniste, le Makhzen n’a plus pour recours que la propagande et le mensonge qu’il tente d’imposer dans des tentatives vaines de détourner l’attention. Des tentatives qui ne font que renforcer la conviction quant à la faiblesse et le peu de crédibilité du régime marocain.

    La nomination récente de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, lequel effectue une tournée, dans la région depuis le week-end dernier ne fait qu’ajouter à la nervosité du Makhzen, confronté aujourd’hui à la relance du processus onusien du règlement du conflit au Sahara occidental, lequel doit aboutir à l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui qui est incontournable. Et c’est dans l’une de ces tentatives que le Makhzen a tenté par le biais de ses médias affidés de propager des mensonges sur une prétendue présence d’enfants soldats dans les camps de réfugiés sahraouis, lors de la visite de Staffan de Mistura, dans l’espoir vain de discréditer l’initiative onusienne. La réaction de l’ONU ne s’est pas faite attendre, les Nations unis ayant donné une véritable gifle au régime marocain.

    Dans ce sens, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stephane Dujarric, a catégoriquement démenti, lundi, ces informations mensongères relayées par des médias marocains. « On m’a demandé ce qu’il (Staffan de Mistura, ndlr) avait vu lors de sa visite à Tindouf et je peux dire qu’il y avait une grande foule présente lorsque l’Envoyé personnel a visité le camp. Il n’a pas vu tout le monde mais n’a certainement identifié aucun enfant soldat, comme le rapportent certains », a indiqué M. Dujarric lors d’un point de presse quotidien au siège de l’ONU à New York.

    Rappelons que l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental a entamé jeudi une tournée dans la région pour relancer le processus de règlement du conflit.

    Après sa visite au Maroc, jeudi et vendredi, en tant que partie au conflit, le diplomate italo-suédois s’était rendu samedi et dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis. Il s’est ensuite rendu dans les pays voisins et observateurs. Il était lundi en Mauritanie et était attendu hier en Algérie. Dans ce contexte, le militant des droits de l’Homme et des peuples, Mahrez Lamari a appelé Staffan de Mistura, à agir pour garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, rappelant la position constante de l’Algérie en faveur de la défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. « Vous (Staffan de Mistura, ndlr) avez une mission noble, vous devez agir en toute conscience et responsabilité pour relever les défis et faire prévaloir la légalité internationale consacrant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », a écrit Mahrez Lamari dans une contributio.

    L’ancien président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) assure, en outre, que « le peuple sahraoui est en droit d’attendre de la communauté internationale un soutien plus ferme et une action plus résolue en vue de l’exercice de son droit à l’autodétermination ». « Le SG de l’ONU, vous-même Monsieur De Mistura (…) (et) le Conseil desécurité de l’ONU, vous devez tous faire de cet objectif une priorité de votre action », a-t-il souligné. Le militant des droits de l’homme et des peuples a notamment appelé Staffan de Mistura à ne pas « compromettre » sa crédibilité et altérer son image de prestige, relevant que « tout regard silencieux et complaisant ne fera que nourrir l’injustice et l’impunité ».

    A cet égard, Mahrez Lamari n’a pas manqué de dénoncer la politique d’ »obstruction » menée par le Maroc en vue de bloquer le processus d’autodétermination au Sahara occidental. S’adressant toujours à De Mistura, M. Lamari a indiqué que son statut de diplomate chevronné le renseigne « sur la position inchangée de l’Algérie dans ce conflit, à savoir une position conforme à la légalité internationale, celle permettant au peuple sahraoui de jouir de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination ». La position de principe de l’Algérie, poursuit le militant, « est constante, claire, cohérente et sans ambiguïté. Elle est basée sur la défense des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes ».

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario #ONU #Staffandemistura

  • Sahara occidental : La politique de la France passe au crible

    Sahara occidental : La politique de la France passe au crible

    Sahara occidental : La politique de la France passe au crible – Maroc, Front Polisario, Jean-Paul Lecoq, Parti Communiste français,

    Le député communiste de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq, vient à nouveau de prendre une initiative remarquée dans le cadre de la « semaine de contrôle » de l’Assemblée nationale. Il s’agissait d’établir le bilan des actions de la France pour faire respecter le droit international sur la question du Sahara occidental. Une présence fournie de députés de différents horizons politiques traduit l’inquiétude face à la dégradation de la situation.

    Les interventions de Claude Mangin, militante des droits humains et épouse de Naama Asfari prisonnier politique sahraoui, de Gilles Devers, avocat du Front Polisario, et d’Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario à Bruxelles, ainsi que les questions des parlementaires ont permis d’éclairer les enjeux.

    Cette séance a offert, pour la première fois, l’espace aux Sahraouis et à leurs soutiens de faire entendre leurs arguments à la majorité présidentielle ainsi qu’au ministre présent. En effet, le refus systématique opposé à l’’audition des représentants du peuple sahraoui ou même à l’évocation du sujet en commission des Affaires étrangères empêche un débat parlementaire éclairé et alimente l’idée, en dépit du droit international, que le Sahara occidental serait déjà marocain.

    Cette audition a démontré que la cause sahraouie a toute sa place dans d’autres enceintes internationales comme l’Union africaine (UA) ou l’Union européenne (UE).

    Cette séance de deux heures a encouragé les échanges très riches et formateurs pour quelques députés de la majorité qui poursuit une ligne de fort soutien au régime marocain dans sa volonté d’intégrer définitivement les territoires appartenant au peuple sahraoui.

    Ce que dit le droit international

    Inscrit sur la liste des territoires à décoloniser de l’ONU, le Sahara occidental doit voir son peuple bénéficier du principe du droit à disposer de lui-même et du pouvoir de s’exprimer sur la question de sa souveraineté par la voie d’un référendum d’autodétermination. Or, depuis 1976, cet ancien protectorat espagnol est sous occupation marocaine. La colonisation de 80 % du territoire sahraouie, condamnée par l’ONU, a provoqué un conflit armé avec le Front Polisario, représentant reconnu du peuple sahraoui.

    À la fin des années 1980, le Front Polisario a accepté un cessez-le-feu pour permettre l’établissement de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). Depuis, le Maroc ne cesse, en toute impunité, de défier la communauté internationale en refusant la résolution du conflit sur la base du droit. Le roi Mohammed VI a encore récemment déclaré que « rien n’était négociable », bafouant ouvertement les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le Front Polisario n’a pourtant pas ménagé ses efforts, acceptant le plan de J. Becker (2003) ou bien en faisant une offre en sept points donnant des garanties au Maroc dans le cas où le référendum aboutirait à l’indépendance (2007). Rabat a balayé d’un revers de main ces propositions, portant l’entière responsabilité de l’échec du processus de paix.

    À la suite de la brutale intervention de l’armée marocaine au poste de frontière de Guerguerat, le 13 novembre 2021, le cessez-le-feu a volé en éclats après 30 ans d’attente de l’organisation du référendum d’autodétermination, provoquant un retour à la case départ et à un accroissement de l’instabilité régionale.

    Comme l’a souligné Oubi Bouchraya Bachir, représentant du Front Polisario à Bruxelles, « l’arrogance, l’intransigeance, l’extrémisme et l’attitude belliqueuse » du Maroc résultent également de la complicité ancienne que Rabat entretient avec la France et les États-Unis.

    Les responsabilités particulières de la France

    Paris porte une très lourde responsabilité dans la situation actuelle, ayant cautionné l’invasion marocaine et encouragé le Maroc dans son opposition à la légalité internationale. Désormais, au Conseil de sécurité de l’ONU, le gouvernement français rejette toute perspective de référendum et a même brandi la menace d’utiliser son droit de veto. Sur le même registre, Paris s’est employé à saboter les initiatives de la Minurso et à torpiller toutes les initiatives de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Horst Kohler, qui a dû démissionner en 2019.

    Paris a pesé de tout son poids pour empêcher d’étendre les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits humains. Cette obstruction a de lourdes conséquences que la rupture du cessez-le-feu a aggravées.

    À l’échelle de l’UE, la France agit en meneur de tout ce qui vise à contourner les différentes décisions de la Cour européenne de justice qui a annulé, en septembre 2021, plusieurs accords de partenariat entre le Maroc et l’UE, accordant des préférences tarifaires aux produits issus des territoires sahraouis occupés. Il en va de même s’agissant des accords relatifs à la pêche qui entérinaient le pillage colonial marocain.

    De plus, Paris s’enferre à défendre la proposition unilatérale et illégale du Maroc à l’autonomie qui n’est en aucune manière une solution dans la mesure où il consacre la souveraineté du Maroc et en opposition frontale avec le droit international. Or la seule et unique solution de compromis, conforme au droit et à la démocratie, est l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    Contrairement à son affirmation de tenir une « position d’équilibre », Paris prend fait et cause pour le régime de Rabat, allant jusqu’à rompre totalement ses liens avec le Front Polisario, et parvenant ainsi à ramener le conflit aux affrontements militaires et à mécontenter les pays voisins de la région. Un tel aveuglement nourrit les tensions avec des conséquences qui peuvent être irréparables.

    Répression et violations des droits humains

    Les violations des droits humains sont une constante de l’occupation marocaine dans les territoires sahraouis occupés, mais elles se sont renforcées avec la reprise des hostilités. Cette escalade inquiétante frappe tout à la fois les activités des défenseurs des droits humains, leurs associations, leurs organisations sociales, leurs syndicats, les militants sahraouis, ainsi que les familles de prisonniers qui subissent les violences des forces de sécurité, d’agents en civil et de groupes para-policiers, dans une atmosphère de militarisation accrue.

    En un an, 160 violations des droits humains ont été répertoriées, nombre très en-deçà de la réalité dans la mesure où l’ensemble du territoire est interdit aux ONG et aux journalistes étrangers. Les villes, comme les zones rurales, vivent sous cette chape de plomb.

    Les atteintes aux droits civils et politiques concernent les interdictions de circuler, de se rassembler, de se réunir, de s’exprimer, mais aussi les assignations à résidence. Les attaques contre les médias et les journalistes locaux sont d’une brutalité inouïe.

    Le Maroc est passé maître en matière de raids illégaux, de destructions de biens ou bétails des nomades, de déplacements forcés de population, d’intrusions dans les domiciles – avec des coupures d’eau, d’électricité ou des jets de produits chimiques !

    Tous les témoignages convergent pour affirmer que les prisonniers, y compris les femmes et les mineurs, sont victimes de traitements dégradants et inhumains, de châtiments corporels, de mutilations, de violences sexuelles et de torture.

    Une justice aux ordres permet les détentions arbitraires et des simulacres de procès condamnant les militants sahraouis à de très lourdes peines et, tout particulièrement, ceux de Gdeim Izik, qui ont été emprisonnés à la suite d’une révolte en 2010. À l’isolement, privé de soins et de visites, nombreux sont les prisonniers qui sont désormais entre la vie et la mort. Ces violations des droits humains, les exécutions sommaires de civils, relèvent de crimes de guerre.

    Le sort des sœurs Sultana et Al-Waara Khaya ainsi que de leur mère, mais aussi celui de Mina Baati et de son fils, qui subissent un harcèlement continuel, suscitent une immense émotion. Combien de temps la France continuera-t-elle à rester sourde aux appels de ce peuple pacifique, respectueux du droit et de la démocratie ?

    Les communistes appellent à un changement radical de la politique de la France. Le soutien unilatéral à Rabat envenime le conflit, contribue au recul du droit international et alimente des mécanismes d’instabilité de longue portée. Le référendum est la seule issue.

    Pascal Torre

    responsable adjoint du secteur international du PCF

    chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

    Source : PCF, 18/01/2022

    #SaharaOccidental #Maroc #FrontPolisario

  • 1ère tournée de terrain et test de crédibilité pour de Mistura

    1ère tournée de terrain et test de crédibilité pour de Mistura

    Première tournée de terrain et test de crédibilité pour de Mistura – Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Staffan de Mistura,

    L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies et coordinateur de la mission onusienne au Sahara occidental (Minurso) a achevé hier soir sa première visite des camps de réfugiés sahraouis à Tindouf par un entretien officiel avec le président sahraoui et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali.

    Depuis sa nomination le 6 octobre 2021, Staffan de Mistura clôt ainsi sa première mission de terrain, qui l’a d’abord menée au Maroc, et de contact avec les parties marocaine et sahraouie en conflit.
    A partir d’aujourd’hui, l’envoyé spécial d’Antonio Guterres prévoit de rencontrer des responsables algériens et mauritaniens, Alger et Nouakchott étant considérés par l’ONU comme des pays observateurs dans l’épineux dossier de décolonisation du Sahara occidental. Ainsi, il aura achevé sa tournée inaugurale dans la sous-région avant de s’attacher à trouver des points de rencontre entre les parties en conflit, le Maroc considéré comme puissance occupante et le Polisario comme représentant unique et légitime des Sahraouis pour leur indépendance. Un périple qui a fait dire à l’ambassadeur sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, son « optimisme », espérant toutefois que Staffan de Mistura « trouvera une solution à même de relancer le processus de paix ».

    Dans la réalité, le diplomate onusien, contrairement à ses prédécesseurs, intervient dans le dossier sahraoui alors que le conflit est redevenu armé après que le Maroc ait rompu les accords de cessez-le-feu de 1991, en s’attaquant à des manifestants sahraouis dans la zone tampon de Guerguerat, le 13 novembre 2020. Pour résumer cette situation, le négociateur en chef, responsable du secrétariat de l’organisation politique du Front Polisario Khatri Addouh, a rappelé samedi 15 janvier que « la visite de De Mistura intervient à un moment important où la situation est complètement différente de ce qu’elle était il y a deux ans ». « Nous sommes actuellement, a-t-il précisé, dans une situation de confrontation militaire et de blocage du processus de règlement pacifique du conflit ».

    Ce qui n’a pas changé, c’est la position du Polisario à revendiquer la solution d’un référendum d’autodétermination comme seule issue possible au conflit, par ailleurs conforme aux résolutions des Nations unies. « L’échec de toutes les entreprises par le passé est dû à l’entêtement du régime marocain et à son refus de respecter la légitimité internationale et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, en connivence avec des pays influents au sein du Conseil de sécurité de l’ONU », a commenté, à ce sujet, le responsable sahraoui Khatri Addouh. « Les Sahraouis acceptent le référendum comme solution médiane entre leur revendication légitime à travers leur lutte pour asseoir la souveraineté sur l’ensemble du territoire de la République sahraouie, d’une part, et la proposition marocaine illégitime d’annexion des territoires sahraouis, d’autre part », avait déclaré avant lui, et avant l’arrivée de Staffan de Mistura dans les camps sahraouis, le représentant du Front Polisario à l’ONU et coordonnateur avec la MINURSO, Sidi Mohamed Omar.

    Entêtement marocain et refus de respecter la légitimité internationale

    En Face, le Maroc ne parle de que de son « initiative d’autonomie ». Selon un communiqué de la diplomatie marocaine publié jeudi 13 janvier à l’issue d’une rencontre entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et Staffan de Mistura, Rabat a déclaré réaffirmer son attachement « à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, dans le cadre du processus des tables rondes, en présence des quatre parties (le Maroc, l’Algérie, le Front Polisario et la Mauritanie) ». Une solution qui ne cadre pas avec toutes les résolutions onusiennes sur le territoire du Sahara occidental, considéré comme éligible à la décolonisation, mais qui est soutenue par de nombreux pays membres du Conseil de sécurité dont la France et les Etats-Unis qui, d’ailleurs, ne sont pas encore clairement exprimés sur la remise en cause ou non de la décision prise par l’ancienne administration Trump d’ouvrir une représentation consulaire dans les territoires sahraouis dans le sillage de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    La première tournée de Mistura dans la région s’inscrit dans le cadre de « la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de sécurité, adoptée le 29 octobre 2021, dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel à toutes les parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable basée sur le compromis », lit-on dans le communiqué d’annonce de la visite de l’envoyé spécial par l’ONU.

    Un « compromis » difficile à trouver dès lors que les Sahraouis restent déterminés à ne pas monnayer la solution du référendum de l’autodétermination et dès lors que l’Algérie a déjà déclaré qu’elle n’acceptait pas en tant que pays observateur le principe des « tables rondes », un procédé qui ferait oublier que les négociations concernent avant tout les parties belligérantes, occupant marocain et indépendantistes sahraouis.

    Pour rester dans le discours de la diplomatie, le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, avait déclaré, lors d’une conférence de presse tenue mercredi 12 janvier, que Staffan de Mistura « avait l’intention d’entendre les points de vue de toutes les parties concernées sur les moyens d’avancer vers une reprise constructive du processus politique sur la région du Sahara». C’est désormais presque fait. Attendons la suite.

    Par Kahina Terki

    Reporters, 17/01/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #FrontPolisario #ONU #Staffan_de_Mistura

  • Secretary Clinton Visit to Morocco (*)

    Secretary Clinton Visit to Morocco (*)

    Secretary Clinton Visit to Morocco (*) – USA, Strategic Dialogue, Hillary Clinton, Lobbying, Edward Gabriel, Robert M. Holley, Western Sahara, Polisario Frente,

    Background
    Hillary Clinton’s scheduled February 26 visit to Morocco will very likely be her last trip to Morocco as US Secretary of State. She has made clear that she will not remain in her current position should President Obama win re-election in November. Consequently, her visit later this month will likely represent our best opportunity to secure a commitment from her to make significant progress on several important objectives that we have hoped to achieve during her tenure at the State Department. The visit will offer a good opportunity to consolidate progress made during Foreign Minister Fassi Fihri’s meeting with Secretary Clinton in Washington in March of last year, as well as a new opportunity to take an important step forward in consolidating US support for Morocco’s initiative to resolve the issue in Western Sahara.

    Objectives for the Visit
    Secure a public statement of support from the Secretary for Morocco’s reforms and the importance that the US attaches to working with Morocco as a partner in promoting progress in the Middle East and North Africa. In this regard, seek assurance of the Secretary to formally inaugurate the Strategic Dialogue announced one year ago.

    Gain Clinton’s support for committing US development resources to improving the lives of those living in the Southern Provinces as authorized in the December 2011 Omnibus Appropriations Bill that gives the Obama Administration a green light to use US funds in the Sahara provinces.
    Receive a commitment from the Secretary that the Department will respond to the Leahy language in a strong positively worded answer, in order to put this issue to rest, once and for all.

    Encourage the Secretary to reiterate US support for the Moroccan autonomy initiative as “serious, credible and realistic” and to state publicly that events in the region make a resolution of the Western Sahara issue through a political compromise a necessity in order to promote regional cooperation and integration, as well as combat the growing influence and activities of regional terrorist and criminal elements that seek to profit from the uncertainties of Arab Spring developments in the region.

    Suggested Points on Western Sahara
    Describe steps Morocco has taken in an effort to improve relations with Algeria and foster a better climate for regional cooperation and resolution of the Sahara. Explain Moroccan perception of the results of these efforts.
    Give Secretary Clinton a full understanding of Morocco’s commitment to resolving this issue as quickly as possible and explain the dangers of continued stalemate, especially as AQIM and other criminal groups seek to destabilize the region.

    Express Morocco’s appreciation for Congress’ authorization for the Obama Administration to use US development assistance funds to help improve the lives of those living in the Southern Provinces. Explain how such actions could help create a better climate for resolving the larger problem in the Sahara. Express willingness to work closely with the State Department and US development agencies to identify programs that could be implemented and suggest that a working level meeting in the near future should be arranged to address this opportunity to enhance US/Morocco efforts on this issue. This will be the one and only signal during her tenure that moves the WS issue incrementally forward. She should see it accomplished before she leaves office. This is one of the two most impactful items Clinton can do with Morocco before leaving office.

    The other issue that would leave an indelible Clinton signature is the US-Moroccan Strategic Dialogue. She should make sure that this Dialogue is established as an on-going process, and that the first meeting is held prior to her leaving office.

    Encourage Secretary Clinton to make a strong public statement of support for the need to resolve the Sahara problem and reiterate the need for compromise as she again expresses the US view of Morocco’s initiative as “serious, credible and realistic.” Anything less will be perceived as the State Department “walking back” previous commitments.
    In this regard reiterate Morocco’s commitment that the refugees in the Algerian camps are welcome to come home and will be assisted in building a new life for themselves and their families.

    Explain the consequences of the Leahy language to the bilateral relations and the perception by the Moroccan population. Specifically explain the importance of an unequivocal and strong positive response from the State Department in this regard in order to lay this issue to rest, once and for all.

    (*) Document elaborated by the former ambassador to Morocco, Edward Gabriel (just appointed by Joe Biden as a member of the U.S. Institute of Peace, pending Senate confirmation) and Robert M. Holley, member of the Moroccan lobby group in Washington.

    #Morocco #WesternSahara #FrentePolisatio #HillaryClinton #Lobbying #EdwardGabriel #RobertHolley #StrategicDialogue

  • Entregando a Faysal, España viola convenios internacionales

    Tags : España, Faysal Bahlouli, Marruecos, Sahara Occidental – Entregando a Faysal, España viola convenios internacionales

    -La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis denuncia que España ha violado la IV Convención de Ginebra y la Convención contra la Tortura.

    La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) afirma que España ha violado la IV Convención de Ginebra y la Convención contra la Tortura con la entrega a Marruecos del activista saharaui Faisal Bahloul, que se encontraba detenido desde el 30 de marzo de 2021.

    La asociación detalla en un comunicado que Faisal Bahloul, de 44 años, natural de El Aaiún, con residencia legal en España hasta 2024, era conocido por sus posturas hostiles a la ocupación marroquí y por la defensa del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, particularmente desde la reanudación de la lucha armada por el Frente Polisario, el 13 de noviembre de 2020. Fue detenido por la Policía Nacional en Basauri (Vizcaya), pasó a disposición de la Audiencia Nacional y estuvo preso primero en Madrid y después en Murcia.

    En primer lugar, AFAPREDESA considera que con este “grave acto” España ha violado sus obligaciones como potencia administradora del territorio del Sáhara, contempladas en los artículos 73 y 74 de la Carta de Naciones.

    En apoyo de esta afirmación cita el auto 4 de julio de 2014 de la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional, presidida entonces por el actual ministro del Interior, Fernando Grande Marlaska, que determina que España, de acuerdo a las resoluciones de las Naciones Unidas, sigue siendo de iure, aunque no de facto, la potencia administradora del Sáhara Occidental, y hasta que finalice la descolonización tiene las obligaciones recogidas en los artículos 73 y 74 de la Carta de Naciones Unidas, entre ellas dar protección, incluso jurisdiccional, a sus ciudadanos.

    AFAPREDESA considera que la entrega del activista saharaui, realizada por policías españoles el 16 de noviembre en el aeropuerto de Casablanca, es una violación grave de la IV Convención de Ginebra, que prohíbe el traslado fuera del territorio ocupado a las personas protegidas.

    Para la asociación saharaui el Gobierno español ha incumplido, también, el artículo 3 de la Convención contra la Tortura, que prohíbe “la expulsión, devolución o extradición de una persona a otro Estado cuando haya razones fundadas para creer que estaría en peligro de ser sometida a tortura”.

    Señala que el Ejecutivo tiene conocimiento de la existencia de “violaciones manifiestas, patentes o masivas de los derechos humanos por el reino de Marruecos contra el pueblo saharaui, tanto en el pasado como en el presente”, y concreta el caso del genocidio, “verdad jurídica reconocida por el Auto nº 1/2015 de procesamiento de 11 altos mandos civiles y militares marroquíes dictado el 19 de abril de 2015 por el juez Pablo Ruz”.

    Reseña en esta linea la resolución del Comité contra la Tortura de NNUU sobre el preso Naama Asfari, por el que fue condenado Marruecos, y decisiones del Grupo de Trabajo sobre detenciones arbitrarias, como una de agosto de 1996 sobre 10 jóvenes saharauis condenados a penas de 18 meses a 10 años de cárcel “por participar en el ejercicio pacífico de su derecho a la libertad de opinión y expresión”; otra de 1996 referente a le detención de cinco jóvenes por manifestarse, y una de febrero de 2021 sobre el periodista Walid El Batal, privado de libertad arbitrariamente en contra de la Declaración Universal de Derechos Humanos y del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos.

    E incluye una Acción Urgente adoptada en junio de 2021 por mandato de un grupo de Relatores Especiales de NNUU por denuncias de agresión física y sexual, hostigamiento, amenazas y redadas a periodistas y defensores de los derechos humanos y a integrantes de ISACOM (Instancia Saharaui Contra la Ocupación Marroquí) entre las que se encuentran las hermanas Sultana y Luaara Jaya, bajo asedio domiciliario y objeto de agresiones físicas sexuales e intimidaciones.

    Contramutis, 18/11/2021

    #Sahara_Occidental #Frente_Polisario #Faysal_Bahlouli #Marruecos

  • Axel Alvarez: Le Maroc essaie de nier le fait de la guerre

    Axel Alvarez: Le Maroc essaie de nier le fait de la guerre

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario – Axel Alvarez: Le Maroc essaie de nier le fait de la guerre

    LE JOURNALISTE AXEL ALVAREZ MET À MAL LE SILENCE MAROCAIN : « La guerre est un fait établi, entre l’armée sahraouie et le Maroc qui essaye de le nier »

    Le journaliste espagnol indépendant, Axel Alvarez, a confirmé au terme de sa visite dans les territoires sahraouis libérés, l’état de guerre qui prévaut dans la région, affirmant que « la guerre est un fait établi, entre l’armée de libération du peuple sahraoui et le Maroc qui essaye de le nier. » Le journaliste Axel Alvarez a appelé les Nations unies (ONU), à intervenir et mettre un terme à ce conflit entre le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, territoire soumis à un processus de décolonisation sur l’agenda onusien. Lors de son témoignage, le journaliste espagnol indépendant qui a fait le déplacement, avec d’autres collègues de la presse internationale, aux camps des réfugiés sahraouis, puis à la région de Mehbes, dans les territoires libérés du Sahara occidental a fait savoir qu’il avait « assisté à la chute d’un obus marocain près de leur emplacement dans la région de Mahbes », obligeant, indique-t-il,
    « l’équipe des médias à quitter les lieux pour leur sécurité ». Poursuivant son témoignage, il dira que «j’ai visité avec la presse internationale, les camps de réfugiés sahraouis et je me suis déplacé dans la région de Mahbes où nous avons vécu et suivi directement de véritables affrontements militaires entre les unités de l’armée sahraouie et les forces marocaines » qui répondaient, poursuit-il « aux bombardements des forces sahraouies tout au long du mur de sable séparant les territoires occupés des territoires libérés du Sahara occidental ».

    Faisant l’éloge des combattants de l’armée de libération du peuple sahraoui, indiquant qu’il a vu « leur détermination à vaincre l’occupant marocain » dira-t-il, il relève que « depuis la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre 2020, une grande ambiguïté entoure les informations qui circulent en Espagne sur la réalité du retour à la guerre au Sahara occidental , d’où la nécessité de briser le black-out médiatique sur ce conflit et la guerre qui s’y déroule » a indiqué le journaliste espagnol dans ses déclarations aux médias sahraouis, à l’issue de sa visite dans les camps de réfugiés sahraouis et les territoires sahraouis libérés.

    Par ailleurs, dans son témoignage de retour de zones de combat entre l’armée sahraouie et l’armée de l’occupant marocain, le journaliste espagnol a évoqué « le bon état d’esprit qu’il a ressenti chez le peuple sahraoui, en particulier ses soldats sur la ligne de front » de combat qui se déroulent depuis le 13 novembre de l’année dernière. « J’ai rencontré des soldats sahraouis sur la ligne de front, armés d’un très bon moral et d’une forte conviction en l’inéluctabilité de la victoire de leur lutte » ajoutant que « j’ai senti lors de mes échanges avec eux une forte conviction selon laquelle les causes justes finissent toujours par vaincre », a-t-il déclaré lors de son témoignage.

    Appelant l’ONU à intervenir pour mettre fin au conflit au Sahara occidental, il dira à la communauté internationale que «ces affrontements doivent forcer les Nations unies à intervenir pour régler le conflit », a-t-il signalé, relevant que « le fait d’attendre 30 ans n’est pas facile et n’a laissé au peuple sahraoui d’autre choix que de reprendre sa guerre de libération ».

    Le journaliste espagnol a publié sur son compte « Instagram » des photos mettant en lumière certains aspects de la guerre qu’il a eu l’occasion de couvrir et de voir de plus près, dont l’une de ses illustrations photographiques on peut voir les soldats de l’armée de libération du peuple sahraoui attaquant un poste militaire marocain situé derrière le mur de sable séparant les territoires libérés des territoires sous occupation marocaine, dans la région de Mahbes.

    Il est à rappeler que le mur de la honte ‘de sable : NDLR) a été errigé par le Maroc dans les années 80, avec l’aide et l’assistance de l’entité sioniste, avant que celle-ci procède à la construction du même mur pour séparer les territoires palestiniens.

    Concluant son témoignage que c’est la première fois depuis le 14 octobre 2020, que la presse internationale a pu se rendre aux territoires sahraouis libérés pour témoigner de l’existence réelle de la guerre que mène l’armée du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine et surtout « retransmettre en son et en image les affrontements armés qui s’y déroulent depuis un an », suite à la violation par le Maroc des Accords de cessez-le-feu 1991 qu’il a conclu sous l’égide de l’ONU, avec le Front Polisario, en prévision de la tenue du référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
    K. B.

    Le Courrier d’Algérie, 18/11/2021

    #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Maroc #Guerre #Axel_Alvarez

  • Sahara Occidental : Comunicado de Prensa de AFAPREDESA

    Tags : Sahara Occidental, AFAPREDESA, Faysal Bahlouli – Sahara Occidental : Comunicado de Prensa de AFAPREDESA

    La Asociación de Familiares de Presos y Desaparecidos Saharauis (AFAPREDESA) ha tenido conocimiento de la extradición del ciudadano saharaui Faysal Ali Salem Bhaia Bahloul, el 16 de noviembre de 2021, por parte de las autoridades españolas al Reino Marruecos. El Sr. Faysal Bahlaoul es un ciudadano saharaui, nacido el 15 de diciembre de 1976 en el Aaiun. Residía legalmente en España con residencia en vigor hasta 2024 y era conocido por sus posturas hostiles a la ocupación marroquí y por la defensa del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación, particularmente desde la reanudación de la lucha armada por el Frente Polisario, el pasado 13 de noviembre de 2020. Fue detenido por la Policía Española Basauri y puesto a disposición judicial de la Audiencia Nacional de España quien mando su ingreso en la cárcel de Murcia 2 hasta el día de su entrega al reino de Marruecos. Se le asigno un abogado de oficio sin poder contactar en ningún momento con sus familiares, tanto aquellos residentes en España como los que se encuentran en los territorios ocupados del Sahara Occidental.


    Este grave acto viola las obligaciones del Reino de España, como potencia administradora del territorio del Sahara Occidental en cuando a la protección del pueblo saharaui contempladas en los artículos 73 y 74 de la Carta de Naciones. Esta expulsión es una violación grave de la IV convención de Ginebra que prohíbe el traslado fuera del territorio ocupado a las personas protegidas. El Estado Español incumplió igualmente sus obligaciones contempladas en el artículo 3 de la Convención contra la Tortura que prohíbe “la expulsión, devolución o extradición de una persona a otro Estado cuando haya razones fundadas para creer que estaría en peligro de ser sometida a tortura”.

    Además, el Gobierno Español tiene conocimiento de numerosas razones fundadas de la existencia de un cuadro persistente de violaciones manifiestas, patentes o masivas de los derechos humanos por el Reino de Marruecos contra el pueblo saharaui, tanto en el pasado como en el presente. Es el caso del genocidio, verdad jurídica reconocida por el Auto nº 1/2015 de procesamiento de 11 altos mandos civiles y militares marroquíes dictado, el 19 de abril de 2015, por el Juez Pablo Ruz. Además, el Gobierno Español tiene amplio conocimiento de las decisiones del Comité contra la Tortura y de otros titulares de mandatos de Naciones, entre otras:

    • Decisión CAT/C/59/D/606/2014 adoptada el 12 de diciembre de 2016 por el Comité contra la Tortura de Naciones en virtud del artículo 22 de la Convención contra la Tortura, relativa a la comunicación Nº 606/2014 sobre el caso de Ennaâma Asfari, ciudadano saharaui y defensor de los derechos humanos. La Decisión condena el Reino de Marruecos por la violación de los artículos 1, 12; 13; 14; 15 y 16 de la Convención.

    • Las numerosas decisiones del Grupo de Trabajo sobre detenciones arbitrarias, entre otras:

    – La decisión No. 39/1996 del 2 de agosto de 1996 que concierne 10 jovenes saharauis (Andala Cheikh Abilil, Abdellah Ouali Lekhfaouni, Salek Leghdat Bambari, Abdellah Dafa Mohamed, Mohamed M’barek Kharchi, Saleh Mohamed-Lamin Baiba, Abdellah Mustapha Sid-Ahmed, Sid-Ahmed Ahmed Mustafa, Ahmed Nabt Ahmed, Mansour Ali Sid-Ahmed et Driss Houssein Khatari El Fakraou) detenidos arbitrariamente por Maruecos y condenados a penas de 18 meses a 10 años de cárcel por haber enaborado la bandera de la Republica Arabe Saharaui Democratica (RASD). Los detenidos denuncian malos tratos durante los interrogatorios en una prisión secreta. Un undécimo joven saharaui fue detenido en su casa y condenado a ocho años de prisión por cargos desconocidos. El gobierno marroquí no proporcionó información sobre ninguna de las detenciones. El Grupo de Trabajo señaló que no hubo informes de violencia por parte de los manifestantes y que el gobierno tiene un historial de encarcelamiento de manifestantes pro-RASD simplemente por participar en el ejercicio pacífico de su derecho a la libertad de opinión y expresión. El Grupo de Trabajo considera que el gobierno contraviene los artículos 9 y 19 de la Declaración Universal de Derechos Humanos y los artículos 9 y 19 del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos, incluidos en la categoría II.

    – La Decisión 4/1996 del Grupo relativa al caso de cinco jóvenes saharauis (Saaba Bent Ahmed, El Mokhtar Ould Saheb, El Ansari Mohamed Salem, Khadidjatou Bent Aij et Malaenin Ould Abdenabi) detenidos detenidos sin cargos ni juicio tras haber organizado una manifestación de apoyo al Frente Polisario. Posteriormente han sido procesados por « atentar contra la seguridad exterior del Estado y la unidad territorial de Marruecos », por manifestarse, distribuir panfletos y gritar consignas a favor de un Estado saharaui independiente. Los detenidos alegan que uno de los detenidos murió como consecuencia de las torturas infligidas durante su encarcelamiento. El Grupo de Trabajo considera que el gobierno contraviene los artículos 8 y 9 de la Declaración Universal de Derechos Humanos y los artículos 9 (3) y 14 del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos, incluidos en la categoría III.

    -La decisión nº 68/2020 adoptada el 2 de febrero de 2021 por Grupo de Trabajo sobre el caso del periodista y defensor de derechos humanos saharaui Walid El Batal. El Grupo de Trabajo concluye en la parte dispositiva que “la privación de libertad de Walid El Batal es arbitraria en cuanto contraria a los artículos 2, 3, 7, 9, 10, 11 (párr.1) y 19 de la Declaración Universal de Derechos Humanos y a los artículos 2 (párr.1 ), 9, 14, 19 y 26 del Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos y se incluye en las categorías I, II, III y V.”

    -La Acción Urgente MAR 5/2021, adoptada el 10 de junio de 2021, por los Mandatos del Relator Especial sobre ejecuciones extrajudiciales, sumarias o arbitrarias; el Relator Especial sobre la promoción y protección del derecho a la libertad de opinión y expresión; el Relator Especial sobre el derecho de reunión pacífica y la libertad de asociación; el Relator Especial sobre la situación de los defensores de derechos humanos; la Relatora Especial sobre la tortura y otros tratos o penas crueles, inhumanos o degradantes, y el Grupo de Trabajo sobre Discriminación contra Mujeres y Niñas. La Acción Urgente se refiere a las denuncias de agresión física y sexual, hostigamiento, amenazas y redadas a periodistas y defensores de los derechos humanos que defienden el derecho a la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental, y miembros de la organización ISACOM (Instancia Saharaui Contra la Ocupación Marroquí) han sufrido desde noviembre de 2020, y que se han intensificado significativamente desde entonces. Dicha acción concierne 24 defensores de derechos humanos: Sultana Khaya, Luara Khaya (dos defensoras de derechos bajo asedio y agresiones físicas sexuales e intimidaciones desde el 19 de noviembre de 2021) , Babouzeid Mohamed Said Labbihi, Essalek Baber, Khalid Boufrayoua, Elghalia Djimi, Hassanna Abba, Lahcen Dalil, Mina Baali, Salha Boutinguiza, Laaroussi Lafqir, M’birkatte Abdelkrim, Hmad Hammad et Maâti Monjib.

    -Los numerosos informes de organizaciones españolas e internacionales que no dejan lugar a dudas en cuanto la práctica de tortura y de violaciones sistemáticas contra el pueblo saharaui por la potencia ocupante Marruecos.
    AFAPREDESA condena enérgicamente la extradición del ciudadano saharaui Faisal Ali Salem Bhaia Bahlaoul y hace responsable al gobierno de España por las posibles y previsibles violaciones a su integridad física y psíquica que pudiera sufrir a manos de las autoridades de ocupación marroquíes.

    Campamentos de refugiados saharauis, a 18 de noviembre de 2021

    AFAPREDESA

    #Sahara_Occidental #Marruecos #Faysal_Bahlouli