Catégorie : sélection articles illustrés

  • Volotea saute sur le vide laissé par Aigle Azur dans le marché algérien

    par James Pearson

    Volotea va ajouter huit liaisons vers l’Algérie en septembre, sept aéroports algériens rejoignant son réseau. Alors que toutes les liaisons sauf une seront confrontées à une concurrence directe, Volotea exploite le vide laissé par Aigle Azur, qui était le deuxième transporteur entre la France et l’Algérie.


    Les détails de l’itinéraire sont:

    -Bordeaux-Alger: à partir du 16 septembre, deux fois par semaine
    -Lyon-Sétif: débute le 17 septembre, toutes les trois semaines
    Marseille-Annaba: à partir du 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Béjaïa: débute le 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Constantine: débute le 18 septembre, deux fois par semaine
    -Marseille-Oran: à partir du 16 septembre, toutes les quatre semaines
    -Marseille-Sétif: débute le 16 septembre, toutes les trois semaines
    -Marseille-Tlemcen: débute le 17 septembre, deux fois par semaine

    Forte concurrence d’Air Algérie
    Toutes les liaisons sauf une auront une concurrence directe avec Air Algerie dans la semaine où Volotea commencera, mais Volotea pourra très facilement saper le transporteur national. La scène compétitive sera:

    -Bordeaux-Alger: départs 3 semaines avec Air Algerie
    -Lyon-Sétif: cinq semaines
    -Marseille-Annaba: quatre semaines
    -Marseille-Béjaïa: 2 fois par semaine
    -Marseille-Constantine: toutes les six semaines
    -Marseille-Oran: sept fois par semaine
    -Marseille-Tlemcen: une fois par semaine

    Air Algerie assurera 28 vols hebdomadaires sur ces routes. Le seul sur lequel Volotea ne fera pas face à une concurrence directe est Marseille-Sétif, qu’Air Algérie a exploité jusqu’au début de 2020, indique OAG.

    Volotea conduit par la fin d’Aigle Azur

    Les huit routes étaient autrefois desservies par Aigle Azur aux côtés d’Air Algérie, indiquent les données de l’OAG, mais Aigle Azur a cessé ses activités en 2019. Le transporteur français était le deuxième plus grand entre la France et l’Algérie lorsqu’il a cessé ses activités ; il avait 1,2 million de sièges et une part de marché de 21 %. À son apogée, il comptait plus de deux millions de sièges par an et une part de 40 %.

    La compagnie aérienne était cruciale pour le marché. Depuis lors, Air France et sa filiale à bas prix, Transavia France, ont pris une partie du relais, avec de multiples nouvelles liaisons et la capacité la plus élevée à ce jour. Mais le fossé qui subsiste est encore important.

    Aigle Azur a mis fin à toutes les liaisons à venir de Volotea en 2019, sauf deux, tandis que Marseille-Annaba s’est arrêtée en 2018 et Bordeaux-Alger en 2017.

    Une demande VFR massive, mais des problèmes

    Jusqu’à cinq millions de personnes d’ascendance ou de nationalité algérienne vivent en France, une diaspora phénoménale. La demande de visites de parents et amis (VFR) est donc énorme. Ce segment de marché est exceptionnellement sensible aux prix et est généralement considéré comme le plus bas du bas en termes de rendement. Il est donc parfait pour les compagnies à bas prix comme Volotea qui peuvent, dans un environnement approprié, stimuler fortement la demande et développer le marché.

    Mais certains problèmes rendent l’Algérie beaucoup plus compliquée et son développement aérien beaucoup moins simple ou certain que celui du Maroc, par exemple. Alors que le Maroc et l’UE ont un ciel ouvert, ce qui a entraîné une croissance énorme des compagnies aériennes à bas prix de France et d’ailleurs, l’Algérie a toujours les (vieux) droits de trafic bilatéraux en place.

    L’Algérie s’ouvrira-t-elle davantage ?

    C’est en partie pour cette raison que la liaison France-Algérie est toujours dominée par Air Algérie, dont la part de marché est passée à près de sept sièges sur dix. Les compagnies à bas prix, qui ouvrent les marchés grâce à de nouvelles routes et à des tarifs plus bas, ne détiennent que 16% du marché, contre 52% pour le Maroc-France.

    L’Algérie serait prête à être stimulée si elle était plus ouverte. Et aussi si elle était plus orientée vers les LCC, le pays n’étant actuellement pas particulièrement adapté aux rotations rapides. C’est pourquoi Volotea prévoit 40 minutes de vol au sol contre 25 habituellement, mais cela montre les progrès réalisés jusqu’à présent : d’autres, comme Transavia France, prévoient actuellement une heure.

    James Pearson
    Analyste du développement des routes – James vit et respire le développement des routes. Formé en gestion du transport aérien à Loughborough et Cranfield, James a été analyste des opportunités de marché à l’aéroport de Londres Luton et analyste en chef chez anna.aero. Il rédige maintenant des analyses axées sur les données pour Simple Flying. Basé près de Londres, Royaume-Uni

    Simple Flying, 12 mars 2021

    Tags : Algérie, France, vols, Volotea, Aigle Azur, Air Algérie, voyages low coast,










  • Transport aérien: Une nouvelle compagnie pour relier la France à l’Algérie

    par Houari Barti


    La compagnie aérienne «Low Coast Volotea» lancera à partir de la mi-septembre, huit nouvelles liaisons entre l’Algérie et la France, comblant ainsi une part de marché importante laissé par la défunte «Aigle Azur» qui a cessé ses activités en 2019.

    Avec sept villes algériennes (Alger, Oran, Annaba, Constantine, Sétif, Béjaïa et Tlemcen) qui viennent d’intégrer son réseau international à destination des aéroports de Marseille, Bordeaux et Lyon, représentant un total de 20 départs hebdomadaires, la compagnie ‘Low Coast’ espagnole devient ainsi le nouveau grand concurrent de la compagnie nationale Air Algérie.

    Sur les huit lignes retenues, sept seront en concurrence directe avec Air Algérie, la semaine où Volotea débutera. Air Algérie, pour sa part, assurera 28 vols hebdomadaires sur ces lignes. La seule liaison sur laquelle Volotea n’aura pas de concurrence directe est Marseille-Sétif, exploitée par Air Algérie jusqu’au début de 2020, selon OAG (Official Airline Guide), fournisseur mondial de données de voyages dont le siège se trouve au Royaume-Uni.

    Le programme arrêté prévoit donc, une exploitation à partir du 16 septembre avec des liaisons entre Bordeaux et Alger, Lyon et Setif, Marseille et Annaba, Marseille et Bejaïa, Marseille et Constantine, Marseille et Oran, Marseille et Setif et Marseille et Tlemcen.

    Ces huit lignes étaient desservies par ‘Aigle Azur’ aux côtés d’Air Algérie, indiquent les données d’OAG, mais ‘Aigle Azur’ a cessé ses activités en 2019. Le transporteur français était le deuxième plus grand entre la France et l’Algérie lorsqu’il a cessé ses activités. Il avait 1,2 million de sièges et une part de marché de 21%. À son apogée, il comptait plus de deux millions de sièges par an et une part de 40%.

    Rappelons que ‘Volotea’ est devenue un transporteur 100% Airbus, après le départ de ses derniers Boeing 717 en janvier dernier. La compagnie aérienne, qui avait programmé l’uniformisation de sa flotte pour 2023, a accéléré cette transformation «afin d’améliorer ses coûts dans les 3 prochaines années ainsi que son réseau grâce à des appareils plus performants et avec une plus grande autonomie de vol», en l’occurrence des A320. La compagnie aérienne prévoit d’exploiter une flotte de 35 à 39 appareils, à l’été 2021 (contre 36 durant l’été 2019).

    ‘Volotea’ a vu son trafic reculer de moitié à 3,8 millions de passagers en 2020, mais avec un coefficient d’occupation supérieur à 90%. Elle est basée dans «16 capitales régionales européennes» : Asturies (Oviedo), Athènes, Bilbao, Bordeaux, Cagliari, Gênes, Hambourg, Lyon (ouverture en 2021), Marseille, Nantes, Naples, Palerme, Strasbourg, Toulouse, Venise et Vérone.

    Le Quotidien d’Algérie, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, France, voyages, vols, Low Coast Volotea, Air Algérie,

  • Pour que l’Algérie demeure en permanence, sûre, stable, forte est grande

    Par B. Chellali

    L’ objectif prioritaire du Haut commandement de l’ANP est de convertir le passé douloureux vécu par la Nation pendant deux décennies de suite en aisance politique, économique, sociale à travers un processus démocratique en continu visant l’instauration de l’Etat de droit ayant un impact significatif sur la population au présent et au futur. L’un des effets de cette position militaire est celui de son accompagnement des revendications populaires pour le changement.

    Dans son désir pressant d’édification d’une nouvelle Algérie, forte, sans corruption ni haine, en nourrissant l’aspiration, avec tous les Algériens d’une Algérie souveraine et forte, capable, gr‚ce à la volonté de ses loyaux et honorables patriotes, hommes et femmes, de surmonter les difficultés de cette période sensible dans la vie de la Nation, le Haut commandement de l’ANP est convaincu que cette volonté nationale saura triompher, les attentes du vaillant peuple algérien se concrétiseront et l’Algérie aura la place qui lui sied dans le concert des nations émergentes.

    L’Edito de la revue El-Djeich dans sa livraison du mois de Mars, revenant sur les dernières mesures et décisions annoncées par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, historiques, courageuses dans l’intérêt du citoyen et de la Nation, comme la dissolution de l’APN, en vue de l’organisation d’élections législatives anticipées, le remaniement de l’Exécutif, l’intérêt porté aux zones d’ombre pour remédier aux problèmes que vivent les populations et la promotion de 10 circonscriptions administratives du Sud en wilayas à part entière, rappelle que c’est  » des mesures qui n’ont pas été, comme d’habitude, du goût des professionnels du mensonge et de la désinformation. Fussent-ils des Etats, des gangs ou des individus. Ces parties sont à l’image des chauves-souris, préférant l’obscurité et le noir, investissant même dans le Hirak et les pandémies pour en faire une arme qui sème la discorde et la division, avec pour projet de rompre les liens de cohésion entre le peuple et son armée et imposer ainsi une remise en question de toutes les constantes de la Nation, à leur tête la voie novembriste.

    La position constante de l’Algérie sur les questions régionales et internationales, tel son soutien aux peuples malien et libyen en vue d’une solution pacifique de leurs problèmes, à l’abri de toute ingérence étrangère et son soutien indéfectible au peuple sahraoui afin qu’il puisse exercer son droit à l’autodétermination et son rejet catégorique de toute normalisation avec l’entité sioniste ainsi que ses positions de principe par rapport à la question palestinienne embrasse et gêne de nombreuses parties qui avaient mobilisé leurs pions, leurs mercenaires et leurs médias dans une vraie tentative d’atténuer le choc et de sauver la face, en essayant de jeter le discrédit sur les positions immuables de l’Algérie « . Des positions que l’ANP s’est jurée d’enraciner dans l’esprit et le cœur de chacun de ses éléments qui, à leur tour, ont fait le serment, avec toute l’ardeur de leur foi, de consentir le sacrifice au service de la Patrie, comme l’a affirmé, le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Saïd Chengriha lors des travaux sur le séminaire sur les  » Guerres de nouvelle génération « , en mettant l’accent sur la nécessité de placer l’intérêt suprême de la Nation au titre des priorités et renforcer le front contre toutes les campagnes tendancieuses visant à dessein, à saper les fondements de notre unité nationale, notre souveraineté et notre stabilité. Il nous appartient donc à tous d’œuvrer avec dévouement et loyauté au service de la Patrie, par fidélité au serment fait aux Chouhada que l’Algérie demeure en permanence sûre, stable, forte et grande.

    Le Maghreb, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, ANP, Hirak,

  • Libye-Tunisie : L’investissement, la pêche, l’agriculture et la construction identifiés comme des domaines de coopération accrue lors de la conférence de Sfax

    S’exprimant lors du Forum économique tuniso-libyen de Sfax (11 mars), le ministre libyen sortant du Travail, Al-Mehdi Al-Amin, a souligné la profondeur des relations libyo-tunisiennes et les liens conjoints entre les deux pays dans tous les domaines, que ce soit en les domaines politique, culturel, social ou économique.

    Dans l’une de ses dernières fonctions officielles avant la cérémonie officielle de serment de lundi du nouveau gouvernement entrant, le ministre a souligné la nécessité de revitaliser et de poursuivre les relations commerciales entre les deux pays, notamment en ce qui concerne:

    -investissements industriels
    – pêche
    -soutien au partenariat dans le secteur agricole
    -construction pour développer le secteur des travaux publics et de la voirie
    -ainsi que les autres activités commerciales

    De son côté, le ministre tunisien du Logement et des Infrastructures, Kamel Eddoukh a déclaré lors d’un atelier consacré à la question de la reconstruction, de la co-construction, du développement du secteur des travaux publics, des routes et de l’ouverture des portes vers l’Afrique subsaharienne, Eddoukh a déclaré que le forum ouvre des opportunités d’investissement aux deux pays.

    Il a souligné l’importance du forum pour faire progresser les relations économiques entre la Tunisie et la Libye, notant que l’expérience des compétences et des entreprises tunisiennes sera investie dans la bonne reconstruction de la Libye et soutiendra la coopération entre les deux pays dans un certain nombre de secteurs, tels que la secteur des travaux publics.

    Il a indiqué que cette réunion représente un champ ouvert pour explorer les opportunités d’investissement dans les pays africains pour les hommes d’affaires et les investisseurs tunisiens et libyens.

    Libya Herlad, 14 mars 2021

    Tags : Tunisie, Libye, Forum de Sfax,

  • Abir Moussi : Le parti du Destourien libre se bat pour débarrasser la Tunisie de l’islam politique

    Le Parti du Destourien Libre a accusé les partis d’opposition tunisiens, à savoir le mouvement de gauche, d’abandonner leur combat contre «l’islam politique», appelant les dirigeants à soutenir la formation d’un front politique fort contre les partis qui menacent l’État civil.

    Dans une lettre adressée au président Kais Saied, le chef du Destourien libre Abir Moussi a exhorté le Conseil national de sécurité à tenir une réunion d’urgence pour prendre les mesures nécessaires et protéger la nation des dangers de l’Union internationale des savants musulmans (IUMS) et des Frères musulmans. , qui sont actifs en Tunisie à travers le mouvement Ennahda.

    Moussi a présenté des preuves à l’appui des allégations selon lesquelles l’IUMS aurait violé la constitution tunisienne, les accords internationaux sur les droits des femmes et de la famille et la loi sur le statut personnel.

    Le gouvernement de Hichem Mechichi a délibérément facilité les attaques de groupes sous son couvert, affiliés aux Frères musulmans, contre le sit-in du Destourien libre devant le siège de l’Union à Tunis, selon Moussi.

    Pendant ce temps, Mohsen Marzouk, le chef de Machrouu Tounes, a annoncé la formation d’une alliance politique avec Moussi, à la condition de s’abstenir de faire des déclarations qui sont contre Ennahda ou contribuent à diviser les Tunisiens.

    Marzouk a accusé la coalition Karama, qui soutient le mouvement Ennahda, d’avoir mené une guerre par procuration au nom de Rached Ghannouchi, qui est devenu «le bras politique du terrorisme».

    De plus, l’activiste Olfa Youssef, qui est un opposant connu à l’islam politique, a déclaré que les partis de gauche soutiennent le parti Nidaa Tounes et son défunt chef Beji Caid Essebsi, tout en s’abstenant de soutenir le Free Destourian et son chef, même si les deux partis ont la même orientation politique.

    Asharq Al-awsat, 14 mars 2021

    Tags : Tunisie, Parti Destourien Libre, Abir Moussi, partis islamistes,

  • Maroc / Algérie: les forces armées derrière le conflit du Sahara Occidental (The Africa Report)

    Par Etienne Copel – Général de l’armée de l’air française

    Les armées algérienne et marocaine, respectivement deuxième et cinquième en Afrique, dépensent des sommes vertigineuses pour acquérir les équipements les plus récents. Rabat se tourne vers les fournisseurs américains et français, tandis qu’Alger s’en tient aux produits militaires de fabrication russe.

    Fin janvier 2021, l’administration du commerce international des États-Unis a annoncé que le Maroc avait acheté un système de défense aérienne Patriot de fabrication américaine. Mondialement connu depuis la deuxième guerre du Golfe, le produit en question est un système de missiles sol-air (SAM) de moyenne portée conçu pour neutraliser les menaces aériennes ennemies.

    Bien qu’aucun détail n’ait été divulgué quant aux conditions de l’achat, la dernière dépense du Maroc permettra à ses forces armées d’être en meilleure position et peut-être même de combler le seul écart militaire majeur du pays par rapport à l’Algérie, dont les forces sont équipées de systèmes SAM russes S-300.

    Les radars de Thales
    Mais cela ne fait qu’effleurer la surface des équipements dont un pays a besoin pour assurer ses défenses aériennes.

    Les radars de surveillance sont également essentiels. C’est pourquoi l’armée marocaine a commandé deux systèmes radar Ground Master 400 au fabricant français Thales, ce qui lui permet de disposer de cinq systèmes de ce type au total.

    En outre, le Maroc devrait acquérir sept radars AN/TPS-77 auprès de la société américaine Lockheed Martin. Ces derniers achats permettront au pays de bénéficier d’une couverture multicouche en matière de défense aérienne grâce à des radars capables de détecter des cibles ayant une faible signature radar – comme les avions furtifs – et volant à très basse altitude.

    L’Algérie, pour sa part, dispose d’une large gamme de systèmes radar de haute qualité, tels que le Rezonans-NE de fabrication russe et le YLC-8B de Chine.

    En matière d’avions de combat, l’armée algérienne fait confiance aux jets russes depuis des décennies. Elle apprécie particulièrement ceux fabriqués par Sukhoi, connus pour laisser les pilotes de chasse du monde entier bouche bée, car leur manœuvrabilité est inégalée, si l’on en croit les démonstrations en vol. Mais sont-ils aussi efficaces en situation réelle ? C’est tout à fait possible, mais personne ne peut en être sûr, car ils n’ont tout simplement pas été beaucoup utilisés au combat.

    En revanche, l’avion de combat F-16 de fabrication américaine, que le Maroc a choisi d’acheter, a une longue histoire d’utilisation dans le monde entier. Sa dernière variante, le Viper (F-16V), est dotée d’un système radar intégré et d’une panoplie d’armes, ce qui lui confère une rentabilité exceptionnelle.

    The Africa Report, 4 mars 2021

    Tags : Maroc, Algérie, armée, Sahara Occidental, défense, forces armées,

  • Les accusations contre l’ancien président mauritanien sont politiques, selon sa défense

    Nouakchott, 13 mars (EFE) – Les accusations d’enrichissement illicite portées par le procureur général contre l’ancien président mauritanien Mohamed uld Abdel Aziz (2008-2019) sont illégales et politiques, a dénoncé son équipe de défense.

    « Le déluge d’accusations dirigées contre notre client n’a rien à voir avec la loi ni avec la réalité », a expliqué l’équipe de défense dans un communiqué, tout en qualifiant ces accusations de « politiques » et en affirmant qu’elles « ont été concoctées dans les coulisses de la politique et des services de renseignement. »

    Mis en examen jeudi dernier pour plusieurs délits de « détournement de fonds, blanchiment d’argent et enrichissement illicite », Abdel Aziz a été placé sous contrôle judiciaire sans être incarcéré.

    Une douzaine de hauts fonctionnaires sous les mandats d’Aziz ont également été inculpés pour les mêmes crimes, dont deux de ses premiers ministres, Yahya uld Hademine et Mohamed Salem uld Bechir, ainsi que plusieurs autres ministres.

    Selon la note des avocats, l’acte d’accusation vise à « porter atteinte à la réputation du président Mohamed uld Abdel Aziz et de ses compagnons ainsi qu’à son mandat, une période patriotique et progressiste ».

    La même source a ajouté que les accusations ont également un autre objectif qui est d’empêcher Abdel Aziz de faire de la politique, et a souligné que ces accusations affectent la réputation du système judiciaire mauritanien.

    « Ce qui se passe s’inscrit dans le cadre de l’arbitraire et constitue une violation de la Constitution et de la loi », a conclu l’équipe de défense.

    La persécution judiciaire d’Abdel Aziz a commencé en décembre 2019 après la formation d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur les crimes économiques commis entre 2008 et 2019, ce qui correspond au mandat présidentiel d’Abdel Aziz. EFE

    Swissinfo, 13 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption,

  • L’ex-président mauritanien va subir des contrôles de police réguliers après une accusation de corruption

    L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz doit se présenter à la police trois fois par semaine après avoir été inculpé de corruption, ont déclaré vendredi des responsables de la justice.

    Il doit également adresser une requête à un juge pour pouvoir quitter la capitale Nouakchott, a déclaré un responsable qui a demandé l’anonymat, en raison d’une affaire de corruption présumée pendant le règne d’Aziz dans la vaste nation saharienne.

    Taleb Khyar Ould Mohamed Mouloud, l’un des avocats de l’ancien président, a déclaré que cette décision était inconstitutionnelle et menaçait «l’avenir de la démocratie et de la paix sociale dans le pays».

    Les restrictions imposées à Aziz sont intervenues après qu’un juge l’a inculpé, ainsi qu’une dizaine d’autres hauts responsables, de corruption jeudi, mettant fin à une enquête d’un an sur de prétendus méfaits financiers.

    Le juge a également placé Aziz, l’un de ses gendres, deux anciens premiers ministres, cinq anciens ministres du gouvernement et quatre hommes d’affaires sous contrôle judiciaire.

    Aziz, 64 ans, a lancé un coup d’État militaire en 2008 et a servi deux mandats en tant que président avant d’être remplacé en août 2019 par Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son ancien bras droit et ancien ministre de la Défense.

    Cependant, Ghazouani a tenu Aziz à distance depuis son arrivée au pouvoir.

    L’année dernière, le parlement mauritanien a créé une commission chargée d’enquêter sur les soupçons de détournement de fonds sous Aziz.

    Entre autres questions, l’enquête a sondé la gestion des revenus pétroliers, la vente de propriétés publiques, la liquidation d’une entreprise de distribution alimentaire publique et les activités d’une entreprise de pêche chinoise.

    La police a ensuite détenu Aziz en août pour un interrogatoire sur l’affaire, avant de lui retirer son passeport.

    «Je suis victime d’un règlement de comptes anciens, mais je vais me défendre», a déclaré Aziz après sa libération de détention en août.

    L’ancien général a jusqu’à présent refusé de répondre aux questions des enquêteurs, invoquant l’immunité constitutionnelle accordée aux ex-présidents.

    Jeudi, les partisans d’Aziz se sont regroupés autour de son domicile dans la capitale alors qu’il revenait du juge, brandissant des pancartes demandant justice pour l’ancien président.

    Un procureur de la République impliqué dans l’enquête a déclaré cette semaine que des espèces et des actifs – y compris des entreprises, des appartements et des véhicules – d’une valeur de l’équivalent d’environ 96 millions d’euros (115 millions de dollars) avaient déjà été saisis dans le cadre de l’enquête.

    Sur cette somme, l’équivalent d’environ 67 millions d’euros (80 millions de dollars) appartenait à l’un des suspects, que le procureur n’a pas nommé.

    The Guardian, 12 mars 2021

    Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, corruption,

  • La prochaine élection législative, un rendez vous crucial pour l’avenir de l’Algérie

    Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, a affirmé, jeudi soir depuis Ouargla, que la prochaine élection législative constituait « un rendez-vous crucial pour connaitre le destin et l’avenir de l’Algérie ».

    Animant une conférence de presse au siège de wilaya du parti, M. Makri a indiqué qu’après la signature par le Président de la République du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le 12 juin prochain en vue d’élire les membres de l’Assemblée populaire nationale, « le compte à rebours a commencé pour cette importante échéance, la première législative après le Hirak populaire ».

    La prochaine élection législative est « cruciale et décisive » et constitue « l’amorce de la mutation vers l’avenir de l’Algérie qui pose ainsi les premiers jalons de sa démarche de sortie de l’ensemble de ses crises », a-t-il estimé. « Le MSP participera à ces législatives pour l’intérêt du pays », a assuré son premier responsable, en affirmant « aller à cette consultation pour préserver l’intérêt du pays et concrétiser les aspirations du peuple ». Pour le chef du MSP, « refuser la logique démocratique et la véritable compétition électorale serait une culture annihilant et compromettant toute chance d’évolution et de progrès du pays ».

    Et d’ajouter que « l’administration se doit de rester neutre et favoriser les conditions légales et réglementaires assurant la saine et loyale concurrence », soulignant, à ce titre, le rôle de l’administration, à échelles centrale et locale, dans la garantie de l’intégrité des élections. Il a attiré, par ailleurs, l’attention sur l’existence de tentatives d’interférence dans la scène concurrentielle politique et partisane, estimant que la réédition des erreurs du passé conduirait aux mêmes résultats. « Le citoyen a le droit d’exprimer sa volonté par la voie des urnes », a soutenu M. Makri, ajoutant qu’il « appartient de développer une culture civilisée à même de convaincre l’Algérien de la possibilité d’opérer le changement à travers les urnes ».

    Au volet international, le président du MSP a indiqué que la question palestinienne concernait le peuple algérien, et que « plus qu’une question de territoire, la question palestinienne est une question doctrinaire et de religion’’. Et de conclure : « ceux qui s’empressent à la normalisation sont des régimes sans légitimité et ne méritent pas d’appartenir à cette Nation ».

    Le Maghreb, 14 mars 2021

    Tags : Algérie, élections législatives, Hirak, MSP, Abderrazak Makri,

  • Mosaic : Le Maroc et la Russie soumis à des droits d’importation d’engrais phosphatés

    TAMPA, FL / ACCESSWIRE / 11 mars 2021 / Aujourd’hui, la Commission du commerce international des États-Unis a annoncé qu’elle avait terminé son enquête et déterminé que les importations subventionnées d’engrais phosphatés en provenance du Maroc et de la Russie avaient causé un préjudice important à l’industrie américaine du phosphate.

    À la suite de cette décision, le ministère américain du commerce émettra des ordonnances de droits compensatoires sur les engrais phosphatés en provenance de Russie et du Maroc, qui resteront en vigueur pendant au moins cinq ans. Les taux de dépôt en espèces pour ces importations devraient être d’environ 20 % pour le producteur marocain OCP, de 9 % et 47 % pour les producteurs russes PhosAgro et EuroChem, respectivement, et de 17 % pour tous les autres producteurs russes.

    Les employés de Mosaic sont fiers de soutenir les agriculteurs américains en produisant des engrais fiables et de haute qualité », a déclaré Joc O’Rourke, président-directeur général de Mosaic. La décision d’aujourd’hui confirme notre conviction que le commerce équitable est la pierre angulaire d’une économie américaine saine, et que les agriculteurs américains bénéficieront d’une industrie des engrais américaine plus compétitive ».

    À propos de The Mosaic Company

    The Mosaic Company est l’un des principaux producteurs et distributeurs mondiaux d’engrais concentrés à base de phosphate et de potasse. Mosaic est un fournisseur unique d’engrais phosphatés et potassiques et d’ingrédients d’aliments pour animaux pour l’industrie agricole mondiale. Pour plus d’informations sur l’entreprise, consultez le site www.mosaicco.com.

    Le présent communiqué contient des énoncés prospectifs au sens de la Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations comprennent, sans s’y limiter, des déclarations sur les taux de dépôt prévus et les avantages anticipés ou les plans stratégiques pour nos produits. Ces déclarations sont basées sur les croyances et les attentes actuelles de la direction de The Mosaic Company et sont soumises à des risques et des incertitudes significatifs, comme indiqué de temps à autre dans les rapports de The Mosaic Company déposés auprès de la Securities and Exchange Commission.

    Médias

    Ben Pratt
    The Mosaic Company
    813-775-4206
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    Investisseurs

    Laura Gagnon
    The Mosaic Company
    763-577-8213
    investor@mosaicco.com

    SOURCE : The Mosaic Company

    Market Screener, 11 mars 2021

    Tags : Etats-Unis, Maroc, Russie, Phosphates, fertilisants, engrais,