Catégorie : sélection articles illustrés

  • La France perd pied même en territoires francophones

    La France perd pied même en territoires francophones

    France, Afrique, Françafrique, Sahel, Mali, Emmanuel Macron, Cameroun, Russie,

    27 juillet 2022, un geste inattendu du chef de la diplomatie béninoise envers le président français est immortalisé dans une vidéo qui inonde sans tarder la toile. Du bout des doigts, le MAE vient de repousser la main paternaliste qu’Emmanuel Macron vient de poser sur son épaule.

    Les scènes qui se sont déroulées au Burkina Faso en novembre dernier restent vives dans les esprits. Durant plusieurs jours, un convoi militaire français devant se rendre au Niger a été bloqué par des manifestants burkinabés en colère. Hostiles à la présence (militaire) française dans leur pays, ces derniers ont érigé des barrages sur tout le parcours des camions. Un fort sentiment de méfiance pousse la foule à accuser y compris leurs otages de transporter des armes destinées à être livrées aux groupes terroristes qui frappent le territoire.

    La manifestation a été organisée par la Coalition des patriotes du Burkina Faso (Copa-BF). Dans une déclaration publique livrée à l’heure où se déroulaient ces évènements, une des responsables fustige « le pillage des ressources, l’exploitation monétaire (le CFA) », et lance cette phrase lourde de sens : « Les Français peuvent voyager librement vers le Burkina Faso mais pas le contraire. » Les promesses d’un partenariat gagnant-gagnant, nouvelle phrase fétiche, destinée à rassurer l’Afrique, ne sont pas prises au sérieux.

    Six mois plus tard, c’est vers le Tchad que se tournent les regards. Le 14 mai, des milliers de personnes prennent part à une immense manifestation contre la France, accusée de soutenir la junte militaire. Sept stations d’essence du groupe pétrolier Total sont attaquées, d’autres symboles français subissent de sérieuses dégradations, l’emblème tricolore est foulé au sol, les manifestants mettent le feu dans certaines villes, la tension est à son comble, accentuée par des rumeurs faisant état de l’installation de nouvelles bases militaires françaises au Tchad.

    À N’Djamena, l’ambassade de France dément et observe impuissante les manifestants défiler avec le drapeau russe puis le hisser en plein centre-ville. L’acte est lourd de sens, il symbolise le passage d’une époque à une autre, le dos tourné à Paris et l’ouverture vers les promesses de Moscou.

    L’élite africaine draine les foules

    « La Russie », un leitmotiv dans le discours d’Emmanuel Macron durant sa tournée africaine de juillet dernier avance rapidement sur des territoires très longtemps conquis, acquis mais désormais en proie à un très fort sentiment anti-français. L’élite africaine qui se rebiffe, exprime publiquement ce sentiment depuis plusieurs années, a désormais le pouvoir d’influencer, de drainer les foules. C’est ce qui s’est passé en Centre Afrique où l’idée selon laquelle Paris a conduit le pays au chaos s’est ancrée tellement fortement qu’elle a, ici, généré une campagne anti-France d’une telle puissance, qu’elle a fini par lui ôter toute chance de se repositionner et qui limite son influence actuelle à… l’aide humanitaire. Paris est supplantée par Moscou qui renforce notamment ses liens militaires et axe ses efforts sur la mise en place d’une stratégie et une aide à même de permettre aux Centrafricains de lutter contre le terrorisme. Aigri par la perte d’un territoire stratégique (une ancienne colonie aussi), le régime français accuse régulièrement le régime en place de laisser les Russes piller leurs ressources pour s’assurer de leur soutien militaire.

    L’histoire récente qui a modifié la donne en Centre-Afrique risque cependant de se répéter sur un autre territoire longtemps resté sous tutelle française, le Cameroun. En avril dernier, un accord militaire signé avec la Russie crée la panique à Paris qui tente alors de réagir très vite pour éviter la réédition du scénario de Bangui (CentreAfrique). Le Quai d’Orsay dépêche son directeur pour l’Afrique à Yaoundé, mais les accords militaires signés avec Moscou ont déjà tracé ce qui semble être l’avenir proche. Ces derniers prévoient des formations militaires aux soldats camerounais, des exercices militaires conjoints, des échanges de renseignements et laissent sous-entendre un probable passage vers l’achat d’armements russes à l’avenir.

    Devant l’ONU, l’Afrique lâche Paris en pleine crise dans le dossier Ukraine

    Avec le Burkina Faso, la Guinée, la Guinée-Bissau, Eswatini, l’Ethiopie, et le Togo, le Cameroun fait partie des pays africains qui se sont abstenus de voter contre l’expulsion de la Russie du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en avril 2022. Cette fois, l’heure est grave. La France se fait ainsi de nouveau humilier, alors que résonne encore la gifle de Bamako.

    Les troupes Serval puis Barkhane, restées neuf longues années stationnées au Nord, ont quitté le Mali sans gloire, laissant de surcroît derrière elles un terrain où ont, au contraire, avancé les groupes terroristes et un sentiment anti-français plus renforcé que jamais. Il débouche sur une rupture des accords de défense entre les deux pays et l’expulsion de l’ambassadeur français.

    Le 17 mars dernier, le gouvernement de transition annonce carrément la suspension définitive de deux médias lourds français, RFI et France 24. Le pouvoir en place leur reproche d’avoir évoqué des exactions commises par les militaires. Comme au Mali, la perte de l’influence française en Afrique devient une évidence.

    Le Soir d’Algérie, 10/08/2022

    #France #Afrique #Macron #Françafrique #Barkhane #Sahel #Russie

  • Pétrole: Prévisions contradictoires entre l’OPEP et l’AIE

    Pétrole: Prévisions contradictoires entre l’OPEP et l’AIE

    Pétrole, prévisions sur la demande, OPEP, AIE,

    Contrairement aux prévisions de l’AIE, L’OPEP abaisse sa prévision sur la demande du pétrole.

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a rendu public Ce jeudi 11 août son rapport mensuel sur l’état du marché pétrolier dans le monde.

    Dans son rapport, l’Organisation a revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2022.

    L’OPEP Justifie cette baisse par l’impact économique du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine ainsi que l’inflation de la Covid-19 et les mesures pour contrer sa propagation, rapporte l’agence Reuters.

    l’Organisation estime que les marchés pétroliers mondiaux vont devenir excédentaires en 2022 avec une demande de pétrole appelée à augmenter de 3,1 millions de barils par jour (mbpj), soit 260 000 bpj de moins que la précédente prévision.

    Par ailleurs, l’OPEP abaissé sa prévision de croissance économique de 3,5% à 3,1% pour cette année et à 3,1% également pour 2023.

    «Il s’agit toutefois d’une croissance encore solide, si on la compare aux niveaux de croissance d’avant la pandémie, qui n’étaient que légèrement supérieurs à la moyenne et qui n’étaient pas grevés par les problèmes actuels potentiellement impactant», a indiqué l’OPEP.

    L’OPEP réduit également ses prévisions liées à la quantité de brut qu’elle devra pomper au troisième trimestre de 1,24 million de barils par jour, pour atteindre 28,27 millions de barils par jour (soit 570 000 barils par jour de moins que ce que les 13 membres du groupe ont pompé en juillet).

    Dans ce même contexte, Notons que les prévisions de l’OPEP contredisent celles de l’Agence internationale de l’énergie l’AIE qui a annoncé plus tôt dans la journée un relèvement de sa prévision de demande pour cette année de 380 000 barils par jour pour atteindre 2,1 millions de barils .

    Un Baril qui a frôlé les 100 dollars ce 11 août, 2022( Le prix du panier de treize bruts de l’OPEP s’est établi à 101,29 dollars le baril mercredi, contre 100,92 dollars la veille, selon les calculs du Secrétariat de l’OPEP).

    Synthèse : Nadi K.

    ABNews, 13/08/2022

  • Salman Rushdi, sacrifié par ses amis américains

    Salman Rushdi, sacrifié par ses amis américains

    Etats-Unis, Salman Rushdi, Occident,

    Selmane Rushdie a été rappelé aujourd’hui pour reprendre place dans l’actualité, après qu’il fut devenu un objet médiatique de peu de valeur…

    C’est le sort que réserve l’Occident à tous ceux qui s’affublent du masque blanc sur leur peau noire…

    Il les exploite à outrance quand ils sont au sommet de la gloire qu’il leur fabrique, et quand leur étoile se ternit, il la redore en leur donnant un bon coup de fouet médiatique en la forme d’un attentat raté.

    Et quand il sent que leur exploitation ne peut plus rien donner, il leur donne le coup fatal en les aidant à passer de vie à trépas pour en faire des martyrs de leurs causes et maintenir ainsi ces causes vivantes sous les cendres afin que leur feu puisse être ranime quand la nécessité se présentera…

    Tous ceux des nôtres (et ils sont nombreux) qui croient que l’Occident leur fait les yeux doux pour leurs beaux yeux doivent comprendre qu’on ne les tolère pas comme caniches mais comme béliers et que le jour où ils ne pourront plus jouer ce rôle, ils seront immolés eux aussi sur l’autel de ses intérêts…

    Mohamed Adjou

    Source: Facebook, 12/08/2022

    #Etats_Unis #Salman_Rushdi

  • Les enjeux du voyage de Macron à Alger

    Les enjeux du voyage de Macron à Alger

    France, Algérie, Emmanuel Macron, gaz, Mali, Libye,

    Le président français Emmanuel Macron est attendu le 25 août à Alger, dans le cadre des tentatives françaises de regagner la confiance de la Nouvelle Algérie, qui avait à maintes reprises, exprimé par le biais de sa haute autorité, sa rupture avec l’attitude des anciens dirigeants au sujet des relations algéro-françaises.

    La souveraineté nationale, avant tout

    Le président Tebboune, intronisé à la magistrature suprême, à l’issue des élections démocratiques et libres du 12 décembre 2019, post-hirak béni, avait exprimé à ses interlocuteurs français, que l’Algérie nouvelle ne badine pas à sa souveraineté nationale, et l’interdiction du survol de l’espace aérien algérien par les avions français en activité au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane, signe la première action digne de nom de remettre les pendules à l’heure au sujet de la souveraineté nationale, chèrement acquise et legs des sacrifices de nos glorieux martyrs. Cette action avait été d’ailleurs accompagnée par un rappel à l’ordre de l’ancien ambassadeur français à Alger, Xavier Driencourt, qui se comportait à l’instar de ses prédécesseurs Bernard Bajolet et Bernard Emié, comme si l’Algérie était un « département » d’outre-mer. Ces diplomates bénéficiaient durant les dernières décennies de toutes les largesses et facilités leur permettant de foutre leurs nez dans les activités politiques, économiques, culturelles, sportives, médiatiques et société civile, soutenus, il faut bien le préciser par les néocolonisés de la 5ème colonne. L’establishment français était impliqué dans toutes les tentatives de déstabilisation du pays visant à maintenir son tutorat. La volonté politique des nouveaux dirigeants du pays et la détermination de tout un Peuple, en ont décidé autrement. Le retour à l’ordre constitutionnel via des élections législatives, locales et d’un amendement de la constitution permettant la séparation du pouvoir politique de celui de l’argent, et la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de développement des capacités intrinsèques du pays, devançaient les plans concoctés et élaborés dans les officines néocoloniales et des nostalgiques de l’Algérie française.

    La nouvelle Algérie n’est plus la vache à traire

    La Française a été le grand bénéficiaire sur le plan économique des deux dernières décennies, via ses entreprises et son Medef, qui ratissé large en matière d’octroi de projets, et via un accord d’association avec l’Union Européenne qui a légitimé le bradage des richesses nationales et favorisait le transfert à la limite de la légalité de l’argent des algériens issu des revenus des hydrocarbures. Les lois adoptés par les différents gouvernements étaient faites conformément aux plans de pillage règlementé, mis en service au profit des entreprises françaises et des cabinets de consulting et d’expertises.

    Aujourd’hui, l’Algérie revient en force sur la scène internationale, grâce à son engagement pour un nouvel ordre mondial multipolaire, et les partenaires se bousculent pour conclure des accords de partenariat avec l’Algérie. Compte tenu de l’expérience vécue avec la France, Paris a peu de chance de réussir la conclusion de faramineux contrats pour sauver les entreprises françaises. Paris n’inspire plus confiance, car les expériences vécues nous révélaient que la France veut maintenir l’Algérie comme un marché pour écouler ses produits, et n’est jamais prêtes à aller bâtir un partenariat économique gagnant-gagnant. La redynamisation de l’appareil propagandiste, du lobby très actif au niveau des administrations et le lancement de l’offensive culturelle maquillée en activités littéraires et artistiques pour ressusciter les symboles de la colonisation, comme Yves Saint-Laurent et Albert Camus, ont peu de chance d’aboutir devant la détermination des nouveaux dirigeants algériens soucieux de mettre l’Algérie, dans la place qu’elle lui sied dans le concert des nations, conformément à la fidélité du serment de nos glorieux martyrs.

    Les engagements non tenus de Macron

    Comme l’ont bien souligné les ukrainiens, Macron promet la chose et fait son contraire.Et pour mieux illustrer cela, ils viennent d’enrichir la langue française par le verbe « macroner ». Emmanuel Macron s’est rendu deux fois en Algérie, une fois en tant que candidat de la présidentielle française de 2017 et une autre en tant que locataire de l’Elysée. Et à chaque fois, il déçoit les Algériens, sa promesse de proclamer la colonisation française de l’Algérie comme un crime contre l’humanité, n’était qu’une chimère et de la poudre aux yeux, démentie par sa déclaration d’effacer l’histoire d’une nation appelée l’Algérie.

    Le dossier de l’énergie sur la table

    Il n’est pas exclu, que le président français abordera avec les dirigeants Algériens, le dossier énergétique lié à l’approvisionnement de l’Europe en gaz Algérien. Si rien n’a été dit sur les dossiers qui seront mis sur la table des discussions et négociations entre les deux parties, il en demeure que certains indices plaident pour la reprise de l’approvisionnement via le GME, desservant l’Espagne, via le Maroc. Une reprise indispensable pour la relance du gazoduc Midcat, reliant l’Espagne à la France et qui intéresse en premier lieu l’Allemagne dont le chancelier Olaf Scholz, en a fait allusion, il y a quelques jours, en évoquant la stratégie à court terme de son pays, pour faire face à la dépendance de Berlin au gaz russe.

    Pour s’affranchir du gaz russe, comme le souhaite L’Union Européenne, Bruxelles est favorable à la relance du projet MidCat (Midi-Catalogne), ce gazoduc reliant l’Espagne à la France, lancé en 2013 et abandonné en 2019. Il prévoit un tuyau de 230 kilomètres partant d’Hostalric, au nord de Barcelone, pour rejoindre Barbaira, à l’est de Carcassonne, en traversant les Pyrénées. L’Espagne pousse à fond le projet. À la faveur de la crise ukrainienne, le pays s’imagine devenir un grand « hub gazier » reliant le sud et le nord de l’Europe. Les infrastructures sont déjà là, avec sept terminaux de GNL, soit un quart des capacités de l’UE, où accostent des méthaniers en provenance d’une quinzaine de pays, et deux gazoducs reliés à l’Algérie, dont l’un a toutefois été arrêté en novembre par le gouvernement algérien, en raison des tensions avec le Maroc.

    Mais l’Espagne manque d’interconnexions avec la France, au point que 60 % de la capacité disponible dans les terminaux espagnols n’est pas utilisée. Aujourd’hui, l’Espagne peut représenter jusqu’à 6 % de l’alimentation en gaz de la France. Avec cette nouvelle infrastructure, les volumes de transit seraient doublés, permettant de réduire significativement la dépendance de la France au gaz russe Début 2019, les régulateurs français et espagnols avaient pourtant contribué à l’enterrement du projet. Évalué à 440 millions d’euros, il était alors jugé à la fois trop cher et non indispensable.

    A priori, les algériens sont peu intéressés par les soucis franco-espagnols d’approvisionnement en gaz, préférant renforcer leur partenariat stratégique avec l’Italie, un partenariat loin des alliances de connivence comme ce fût le cas avec Madrid, dont le gouvernement de Pedro Sanchez avait trahi la confiance d’Alger et des intérêts de son peuple pour s’aligner sur la position coloniale du Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Sur ce registre, il est clair que Paris s’aligne aussi sur la position marocaine, comme l’illustre bien son véto pérennisé au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, évitant à Rabat des sanctions internationales et privant un peuple de bénéficier du droit d’autodétermination.

    Les dossiers du Mali et la Libye

    Les deux présidents évoqueront certainement les questions des crises au Mali et la Libye. Sur ce plan, il est clair que la France tente de trouver une sortie honorable du bourbier malien, dont les dirigeants sont déterminés à mettre fin à l’influence française. Les derniers actes terroristes n’ont que renforcer la conviction des maliens, à chasser la France de leur territoire. La relance du processus d’Alger via l’intégration de 26000 combattants rebelles au sein des Fama, et la redynamisation du processus politique pour se doter d’institutions élues au cours de l’année 2024, ont mis fin aux velléités néocoloniales de la France de maintenir le Mali sous son joug. Le dossier libyen sera aussi sur la table et la France est pointée du doigt comme la première puissance ayant organisé la chute et l’assassinat du leader libyen Mouammar El Gueddafi. Comme à l’accoutumée, l’Algérie réclame la fin de la présence étrangère et le départ des milices étrangères, comme condition première favorisant le dialogue inter-libyen, pour une solution libo-libyenne, allant dans le sens de la tenue d’élections présidentielles et législatives permettant à la Libye de se doter d’institutions élues et libres, conformément aux résolutions onusiennes.

    Algérie54, 13/08/2022

    #France #Algérie #Mali #Libye #Sahel #Maroc #Gaz

  • Les peuples exigeront des comptes

    Les peuples exigeront des comptes

    Ghaza, Palestine, Israël, Maroc, normalisation, Cisjordanie,

    Deux jours après les raids meurtriers sur Ghaza qui ont fait 47 morts, dont 16 enfants,l’armée israélienne a mené une autre opération en Cisjordanie tuant trois Palestiniens et faisant plus de 60 blessés parmi les civils. Les sionistes se permettent ainsi tous les dépassements contre les Palestiniens, tuant sans distinction et spoliant les terres palestiniennes où sont édifiées de nouvelles colonies juives, alors que les prisons ne désemplissent pas et souvent sans aucun jugement.

    L’impunité dont jouit l’entité sioniste ne semble désormais avoir aucune limite. Toutes les lignes rouges ont été dépassées face au silence assourdissant de la fameuse communauté internationale. C’est même plus qu’un silence mais une complicité tacite qui ne dit pas son nom. Pour preuve la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU n’a accouché sur rien de tangible. Car comme à chaque fois qu’il s’agit des brutalité de l’entité sioniste, rien de concret ne sort de ces réunions qui sont plus faits pour la forme que pour un vrai travail permettant de changer les choses.

    La Palestine et les Palestiniens sont tout simplement livrés à eux-mêmes, et il est clair qu’Israël ne sera jamais inquiété de quelque manière que ce soit. Mais comment peut -il en être autrement quand les régimes arabes eux-mêmes jouent des coudes et font la course vers la normalisation avec Israël. Ils le font au moment où Israël n’a jamais été aussi agressif envers les Palestiniens. Au moment où les sionistes clament haut et fort qu’ils ne céderont rien aux Palestiniens et qu’ils n’accepteront jamais la solution à deux États, ni ne reconnaîtront les frontières d’avant juin 1967.

    Et en celà, ils sont grandement encouragés et appuyés par la capitulation de capitales arabes à l’image de Rabat où le régime du Makhzen a fait clairement son choix en appuyant sans contrepartie toutes les thèses sionistes et en livrant et la Palestine et le Maroc aux premiers ennemis de la nation arabe.

    La cause palestinienne connaît sans doute l’une de ses pires périodes. Mais cela n’est pas dû uniquement à la barbarie des sionistes, mais surtout à la lâcheté de ces régimes arabes qui ont monnayé la première cause arabe pour sauver leurs régimes pourris, traîtres et honnis. Ces capitales ont fait le choix de s’allier à Israël et décidé que la Palestine n’est plus leur cause, mais la cause des seuls Palestiniens. Une grave erreur stratégique, car un jour ils devront bien rendre compte à leurs peuples qui ne leur pardonneront jamais leur trahison et leur traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 13/08/2022

    Lire aussi : Le roi du Maroc évite d’évoquer la normalisation avec Israël

    Lire aussi : Maroc : La normalisation atteint sa vitesse maximale

    #Palestine #Ghaza #Cisjordanie #Israël #Maroc #Normalisation

  • Un gazoduc Espagne-Italie pour acheminer du gaz vers l’Europe

    Un gazoduc Espagne-Italie pour acheminer du gaz vers l’Europe

    Union Européenne, Espagne, Italie, Portugal, Gazoduc, gaz, France,

    LISBONNE, Portugal (AP) – Les autorités européennes envisagent un gazoduc de gaz naturel liquéfié entre l’Espagne et l’Italie comme moyen de contourner l’opposition de la France à une liaison gazière à travers les Pyrénées entre la péninsule ibérique et l’Europe centrale, a déclaré vendredi le Premier ministre portugais. .

    Le Portugal et l’Espagne pourraient envoyer une grande partie du gaz naturel liquéfié, ou GNL, qu’ils reçoivent du monde entier vers d’autres pays de l’Union européenne, a déclaré le Premier ministre Antonio Costa. Il n’a donné aucun autre détail, mais un tel pipeline sous-marin prendrait probablement des années à être achevé.

    Les pays de l’UE ont eu du mal à trouver un terrain d’entente sur la manière de sevrer le bloc de sa dépendance au gaz naturel russe. Le président russe Vladimir Poutine a militarisé les exportations de gaz pour faire pression sur le bloc afin qu’il réduise ses sanctions contre la guerre en Ukraine. Poutine a déjà interrompu les exportations de gaz vers plus d’une douzaine de pays de l’UE et réduit les exportations vers des puissances industrielles clés comme l’Allemagne. De nombreux responsables européens craignent qu’il ne coupe les exportations de gaz vers la majeure partie de l’Europe au cours de l’hiver, une période de demande clé.

    Les deux pays ibériques reçoivent du GNL par pipeline depuis l’Algérie et le Maroc, ainsi que par bateau depuis des pays comme les États-Unis et le Nigeria. Mais il existe actuellement peu de connexions énergétiques entre l’Espagne et le Portugal et le reste de l’Europe.

    « La péninsule ibérique a la capacité de remplacer une grande partie du gaz naturel liquéfié que l’Europe centrale importe aujourd’hui de Russie », a déclaré Costa aux journalistes.

    Avec six usines de GNL en Espagne – dont la plus grande d’Europe, à Barcelone – et une au Portugal, les voisins ibériques représentent un tiers de la capacité de traitement de GNL en Europe. Les terminaux portuaires transforment des cargaisons de GNL surfondu en gaz qui se déverse ensuite dans les foyers et les entreprises.

    Costa a déclaré que les usines ibériques pourraient également envoyer plus de GNL par bateau vers d’autres ports européens pendant la construction d’un pipeline.

    Costa a déclaré que le gouvernement français était toujours contre un pipeline à travers les Pyrénées, invoquant des préoccupations environnementales, et a ajouté que la Commission européenne évaluait un lien vers l’Italie.

    Les commentaires de Costa sont intervenus après que le chancelier allemand Olaf Scholz, s’exprimant jeudi à Berlin, a déclaré: «J’ai passé beaucoup de temps à gérer un pipeline qui nous manque cruellement, à savoir le pipeline qui aurait dû être construit entre le Portugal, l’Espagne via la France vers l’Europe centrale .”

    Il a ajouté: « Cela contribuerait désormais massivement à soulager et à apaiser la situation de l’approvisionnement. »

    Scholz a déclaré qu’il avait été en pourparlers avec l’Espagne, le Portugal, la France et la Commission européenne au sujet du projet.

    Les propos de la chancelière allemande ont été bien accueillis par le Portugal et l’Espagne, qui pourraient récolter les fruits de leurs investissements dans le GNL.

    « L’Espagne est bien préparée », a déclaré vendredi le ministre espagnol de l’Industrie, Reyes Maroto, à la télévision Antena 3. « Nous espérons que si la proposition de la chancelière allemande aboutit, nous aurons une meilleure gazéification et plus d’interconnexions en Europe afin de ne pas dépendre du gaz russe et d’être autosuffisant énergétiquement. »

    Le gouvernement et les entreprises américaines envisagent depuis longtemps le port atlantique portugais en eau profonde de Sines comme tremplin pour leur expansion. Ils ont identifié Sines comme une porte d’entrée potentielle vers l’Europe pour le gaz de fracturation aux États-Unis, ce qui a permis aux États-Unis de stimuler les exportations de GNL et d’offrir des prix bas.

    AP

    #UE #Gaz #Espagne #Italie #Portugal #Gazoduc

  • Des informations sur le « Président de la France » chez Trump

    Des informations sur le « Président de la France » chez Trump

    Etats-Unis, Donald trump, documents confidentiels, Saisie,

    WASHINGTON (AP) – Le FBI a récupéré des documents « top secrets » et d’autres encore plus sensibles dans la propriété de l’ancien président Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride, selon des documents judiciaires publiés vendredi après qu’un juge fédéral a rendu public le mandat qui a autorisé cette perquisition soudaine et sans précédent cette semaine.

    Un reçu de propriété rendu public par le tribunal montre que les agents du FBI ont pris 11 séries de documents classifiés dans la propriété lors d’une perquisition lundi.

    Parmi les documents saisis, certains portent non seulement la mention « top secret », mais aussi « informations sensibles compartimentées », une catégorie spéciale destinée à protéger les secrets les plus importants de la nation qui, s’ils étaient révélés publiquement, pourraient causer des dommages « exceptionnellement graves » aux intérêts américains. Les dossiers judiciaires ne fournissent pas de détails spécifiques sur les informations que les documents pourraient contenir.

    Le mandat indique que les agents fédéraux enquêtaient sur des violations potentielles de trois lois fédérales différentes, dont une qui régit la collecte, la transmission ou la perte d’informations de défense en vertu de l’Espionage Act. Les autres lois portent sur la dissimulation, la mutilation ou la suppression de documents et sur la destruction, l’altération ou la falsification de documents dans le cadre d’enquêtes fédérales.

    Le reçu de propriété montre également que les agents fédéraux ont collecté d’autres documents présidentiels potentiels, notamment l’ordonnance de grâce de l’allié de Trump Roger Stone, une « boîte de documents reliés en cuir » et des informations sur le « Président de la France ». Un classeur de photos, une note manuscrite, des « documents secrets divers » et des « documents confidentiels divers » ont également été saisis lors de la perquisition.

    L’avocate de M. Trump, Christina Bobb, qui était présente à Mar-a-Lago lorsque les agents ont effectué la perquisition, a signé deux reçus de propriété – l’un de deux pages et l’autre d’une seule page.

    Dans une déclaration faite plus tôt vendredi, M. Trump a affirmé que les documents saisis par les agents étaient « tous déclassifiés » et a fait valoir qu’il les aurait remis si le ministère de la Justice le lui avait demandé.

    Si les présidents en exercice ont généralement le pouvoir de déclassifier des informations, ce pouvoir s’éteint dès qu’ils quittent leurs fonctions et il n’était pas clair si les documents en question avaient déjà été déclassifiés. Et même les pouvoirs de déclassification d’un président en exercice peuvent être limités en ce qui concerne les secrets relatifs aux programmes d’armes nucléaires, aux opérations secrètes et aux agents, ainsi que certaines données partagées avec les alliés.

    M. Trump a gardé la possession de ces documents malgré les multiples demandes d’agences, dont les Archives nationales, de remettre les dossiers présidentiels conformément à la loi fédérale.

    Le mandat de perquisition délivré lundi à Mar-a-Lago s’inscrivait dans le cadre d’une enquête en cours du ministère de la justice sur la découverte de documents classifiés de la Maison-Blanche récupérés au domicile de M. Trump plus tôt cette année. Les Archives avaient demandé au ministère d’enquêter après avoir déclaré que 15 boîtes de documents qu’elles avaient récupérées dans la propriété comprenaient des documents classifiés.

    On ne sait toujours pas si le ministère de la Justice a demandé le mandat simplement pour récupérer les documents ou dans le cadre d’une enquête criminelle plus large ou d’une tentative de poursuite de l’ancien président. De multiples lois fédérales régissent le traitement des informations classifiées, avec des sanctions pénales et civiles, ainsi que les documents présidentiels.

    Le juge d’instance Bruce Reinhart, le même juge qui a signé le mandat de perquisition, a levé les scellés sur le mandat et le reçu de propriété vendredi à la demande du ministère de la Justice après que le procureur général Merrick Garland a déclaré qu’il y avait « un intérêt public substantiel dans cette affaire » et que Trump a déclaré qu’il soutenait la publication « immédiate » du mandat. Le ministère de la Justice a indiqué au juge, vendredi après-midi, que les avocats de M. Trump ne s’étaient pas opposés à la proposition de le rendre public.

    Dans des messages publiés sur sa plateforme Truth Social, M. Trump a écrit : « Non seulement je ne m’opposerai pas à la publication des documents […]. Je vais faire un pas de plus en ENCOURAGEant la publication immédiate de ces documents. »

    La demande du ministère de la Justice était frappante car de tels mandats restent traditionnellement scellés pendant une enquête en cours. Mais le ministère a semblé reconnaître que son silence depuis la perquisition avait créé un vide pour les attaques verbales amères de Trump et de ses alliés, et a estimé que le public avait droit à la version du FBI sur ce qui a motivé l’action de lundi au domicile de l’ancien président.

    « L’intérêt clair et puissant du public à comprendre ce qui s’est passé dans ces circonstances pèse lourdement en faveur de la levée des scellés », indique une motion déposée jeudi devant un tribunal fédéral de Floride.

    L’information a été publiée alors que Trump se prépare à une nouvelle course à la Maison Blanche. Pendant sa campagne de 2016, il a souvent fait référence à une enquête du FBI sur son adversaire démocrate, Hillary Clinton, pour savoir si elle avait mal géré des informations classifiées.

    Pour obtenir un mandat de perquisition, les autorités fédérales doivent prouver à un juge qu’il existe une cause probable de croire qu’un crime a été commis. M. Garland a déclaré qu’il avait personnellement approuvé le mandat, une décision que, selon lui, le ministère n’a pas prise à la légère étant donné que la pratique courante consiste, dans la mesure du possible, à choisir des tactiques moins intrusives qu’une perquisition à domicile.

    Dans ce cas, selon une personne connaissant bien l’affaire, il y a eu un engagement substantiel avec M. Trump et ses représentants avant le mandat de perquisition, y compris une assignation à produire des documents et une visite à Mar-a-Lago il y a quelques mois par des fonctionnaires du FBI et du ministère de la Justice pour évaluer comment les documents étaient stockés. La personne n’était pas autorisée à discuter de l’affaire par son nom et a parlé sous couvert d’anonymat.

    La politique du FBI et du ministère de la Justice interdit de discuter des enquêtes en cours, à la fois pour protéger l’intégrité des enquêtes et pour éviter de dénigrer injustement une personne qui fait l’objet d’un examen minutieux mais qui, en fin de compte, n’est pas accusée. C’est particulièrement vrai dans le cas des mandats de perquisition, où les documents judiciaires à l’appui sont généralement gardés secrets au fur et à mesure que l’enquête progresse.

    Dans ce cas, cependant, Garland a cité le fait que Trump lui-même avait fourni la première confirmation publique de la perquisition du FBI, « comme c’est son droit ». Le ministère de la Justice, dans son nouveau dossier, a également déclaré que la divulgation d’informations à ce sujet maintenant ne nuirait pas aux fonctions de la Cour.

    Sous la direction de M. Garland, le ministère de la Justice s’est montré réticent à faire des déclarations publiques sur des enquêtes à caractère politique, ou à confirmer dans quelle mesure il pourrait enquêter sur M. Trump dans le cadre d’une enquête plus large sur l’émeute du 6 janvier au Capitole et sur les efforts visant à renverser les résultats de l’élection de 2020.

    Le ministère a essayé d’éviter d’être perçu comme s’injectant dans la politique présidentielle, comme cela s’est produit en 2016 lorsque le directeur du FBI de l’époque, James Comey, a fait une déclaration publique inhabituelle annonçant que le FBI ne recommanderait pas de poursuites pénales contre Clinton concernant sa gestion des courriels – et lorsqu’il est intervenu à nouveau un peu plus d’une semaine avant l’élection pour informer le Congrès que l’enquête était effectivement rouverte en raison de la découverte de nouveaux courriels.

    Le procureur général a également condamné les attaques verbales contre le personnel du FBI et du ministère de la Justice au sujet de la perquisition. Certains alliés républicains de M. Trump ont appelé à la suppression du financement du FBI. Un grand nombre de partisans de M. Trump ont demandé la publication du mandat dans l’espoir qu’il montre que M. Trump a été injustement ciblé.

    « Je ne resterai pas silencieux lorsque leur intégrité est injustement attaquée », a déclaré M. Garland au sujet des agents fédéraux chargés de l’application de la loi, les qualifiant de « fonctionnaires dévoués et patriotiques ».

    Plus tôt jeudi, un homme armé portant un gilet pare-balles a tenté de pénétrer dans une zone de contrôle de sécurité d’un bureau du FBI dans l’Ohio, puis s’est enfui et a été tué après un affrontement avec les forces de l’ordre. Un responsable des forces de l’ordre informé de l’affaire a identifié l’homme comme étant Ricky Shiffer et a déclaré que l’on pense qu’il était à Washington dans les jours qui ont précédé l’attaque du Capitole et qu’il était peut-être là le jour de l’attaque.

    AP

    #Donald_Trump #FBI #Documents_confidentiels #Saisie

  • La  Russie menace de couper les relations avec Washington

    La Russie menace de couper les relations avec Washington

    Russie, Etats_unis, actifs russes, saisie,

    Ce contenu a été produit en Russie où la loi restreint la couverture des opérations militaires russes en Ukraine
    MOSCOU, 13 août (Reuters) – Une éventuelle saisie d’actifs russes par les Etats-Unis détruira complètement les relations bilatérales de Moscou avec Washington, a déclaré samedi le chef du département Amérique du Nord du ministère russe des Affaires étrangères, cité par l’agence TASS.

    Les relations de la Russie avec l’Occident se sont fortement détériorées depuis que Moscou a envoyé des dizaines de milliers de soldats en Ukraine le 24 février, qualifiant cette intervention d’ »opération militaire spéciale ».

    L’Occident a répondu par des sanctions économiques, financières et diplomatiques sans précédent, y compris le gel d’environ la moitié des réserves d’or et de devises étrangères de la Russie, qui s’élevaient à près de 640 milliards de dollars avant le 24 février.

    De hauts responsables occidentaux, dont le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, ont suggéré de saisir les réserves gelées pour aider à financer la future reconstruction de l’Ukraine.

    « Nous avertissons les Américains des conséquences néfastes de telles actions qui endommageront définitivement les relations bilatérales, ce qui n’est ni dans leur intérêt ni dans le nôtre », a déclaré Alexandre Darchiev dans une interview à l’agence TASS.

    Il n’a pas été immédiatement précisé à quels actifs il faisait référence.

    Les États-Unis et leurs alliés européens ont également gelé 30 milliards de dollars d’actifs détenus par de riches individus ayant des liens avec le président russe Vladimir Poutine, notamment des yachts, des hélicoptères, des biens immobiliers et des œuvres d’art, selon l’administration Biden.

    Le ministère américain de la Justice cherche à obtenir du Congrès une autorisation plus large pour saisir les avoirs des oligarques russes comme moyen de pression sur Moscou concernant ses actions en Ukraine, a déclaré un procureur en juillet.

    M. Darchiev a également déclaré que la Russie avait averti les Etats-Unis que les liens diplomatiques seraient gravement endommagés et pourraient même être rompus si la Russie était déclarée Etat sponsor du terrorisme.

    S’exprimant sur la situation en Ukraine, M. Darchiev a déclaré que l’influence des États-Unis sur Kiev avait augmenté au point que « les Américains deviennent de plus en plus une partie directe dans le conflit ».

    M. Darchiev a confirmé que Viktor Bout, un Russe emprisonné que les procureurs américains considèrent comme l’un des trafiquants d’armes les plus prolifiques au monde, ainsi que la star américaine du basket Brittney Griner et l’ancien Marine Paul Whelan, détenus par la Russie, font l’objet de discussions dans le cadre des pourparlers sur l’échange de prisonniers entre Moscou et Washington, selon TASS.

    Reuters

    #Russie #Ukraine #Etats_Unis

  • Sénégal: BBY obtient une majorité à une voix près

    Sénégal: BBY obtient une majorité à une voix près

    Sénégal, élections législatives, BBY, Macky Sall, YAW, Wallu Sénégal, Pape Diop,

    DAKAR, 12 août (Reuters) – La coalition au pouvoir au Sénégal, Benno Bokk Yakaar (BBY), a obtenu une majorité d’une voix au Parlement, après qu’un député de l’opposition a déclaré tard jeudi qu’il s’allierait à BBY pour éviter une impasse après les élections législatives du 31 juillet.

    Les résultats définitifs de jeudi ont confirmé que BBY du Président Macky Sall a remporté 82 des 165 sièges, soit un de moins que les 83 requis pour une majorité absolue, tandis que l’alliance des coalitions d’opposition Yewwi Askane Wi (YAW) et le Wallu Sénégal en a remporté 80.

    Le législateur Pape Diop, de la coalition Bokk Gis Gis Liggeey, qui a remporté l’un des trois sièges restants, a déclaré qu’il allait s’allier à BBY pour éviter une éventuelle crise législative.

    « Nous devons éviter que cette situation (…) ne bloque le fonctionnement de nos institutions », a déclaré M. Diop dans un communiqué.

    L’opposition n’a pas fait de commentaire immédiat sur sa décision.

    La mince majorité de BBY contraste avec les 125 sièges qu’il a remportés lors du dernier scrutin parlementaire en 2017. Sa perte de 43 sièges reflète l’acrimonie croissante de la population à l’égard du président, alimentée en partie par son refus de dire clairement s’il envisage de briguer un troisième mandat en 2024, en violation de la limite des mandats.

    Les frustrations dans ce pays d’Afrique de l’Ouest habituellement stable ont également été alimentées par les difficultés économiques liées à la pandémie de coronavirus et à la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires.

    « Nous devons être fiers et respecter le choix des électeurs qui ont décidé en toute indépendance de rééquilibrer les forces politiques actuelles », a déclaré M. Diop.

    Reuters

  • 12 pays de l’UE ont acheté le logiciel espion Pegasus

    12 pays de l’UE ont acheté le logiciel espion Pegasus

    Union Européenne, Pegasus, logiciel espion, malware, espionnage,

    Pegasus Spyware Maker NSO Group a des contrats dans 12 pays de l’UE : rapport
    Le logiciel espion Pegasus permet d’infecter le téléphone portable de la victime de la surveillance et permet à l’opérateur d’écouter les conversations et de lire des applications avec des messages cryptés.

    Jérusalem : La société technologique israélienne NSO Group, qui a attiré l’attention mondiale, y compris en Inde, au milieu d’allégations d’utilisation abusive de son logiciel espion controversé Pegasus, a apparemment une présence importante dans l’Union européenne avec au moins 22 contrats couvrant 12 des 27 États membres, selon un rapport des médias publié mercredi.

    Les logiciels espions Pegasus et les produits concurrents permettent d’infecter le téléphone portable de la victime de la surveillance, et permettent ensuite à l’opérateur d’écouter les conversations, de lire des applications avec des messages cryptés et de fournir un accès total aux contacts et aux fichiers sur l’appareil.

    Il permet d’écouter en temps réel ce qui se passe autour du téléphone portable en actionnant la caméra et le microphone.

    Des représentants de la commission d’enquête du Parlement européen sur le logiciel espion Pegasus se sont récemment rendus en Israël et ont appris du personnel de l’ONS que la société avait des contrats actifs avec 12 membres de l’Union européenne, a rapporté le quotidien Ha’aretz.

    Les réponses de la société israélienne de cyberguerre aux questions du comité, qui ont été obtenues par le journal, révèlent que la société travaille désormais avec 22 organisations de sécurité et d’application de la loi dans l’UE, a-t-il ajouté.

    Les représentants de la société dans leurs conversations et échanges avec PTI ont soutenu que leur logiciel espion est utilisé par des « clients gouvernementaux » pour cibler des terroristes et d’autres crimes graves.

    Des membres de la commission d’enquête du Parlement européen venus en Israël auraient été surpris de découvrir des contrats avec leur pays d’origine.

    Les représentants du Comité se sont rendus en Israël ces dernières semaines « pour en savoir plus sur l’industrie locale de la cyberguerre » et ont eu des discussions avec des employés de l’ONS, des représentants du ministère israélien de la Défense et des experts locaux.

    Parmi les membres du comité se trouvait un législateur catalan dont le téléphone portable a été piraté par un client de l’ONS, note le rapport.

    « Le comité a été créé après la publication du projet Pegasus l’année dernière, et son objectif est de créer une réglementation paneuropéenne pour l’acquisition, l’importation et l’utilisation de logiciels de cyberguerre tels que Pegasus », indique le rapport.

    « Mais alors que les membres du comité étaient en Israël, et en particulier depuis leur retour à Bruxelles, il a été révélé que l’Europe a également une industrie de la cyberguerre bien développée et que nombre de ses clients sont des pays européens », a-t-il déclaré.

    Les législateurs de l’UE ont été chargés de connaître l’identité des clients de NSO en Europe à l’heure actuelle et ont été surpris de découvrir que la plupart des pays de l’UE avaient des contrats avec l’entreprise : 14 pays ont fait affaire avec NSO dans le passé et au moins 12 utilisent encore Pegasus pour interception légale d’appels mobiles, conformément à la réponse de NSO aux questions du comité.

    En réponse aux questions des législateurs, la société a expliqué qu’à l’heure actuelle, NSO travaille avec 22 organisations de sécurité et de renseignement « utilisateurs finaux » et les autorités chargées de l’application de la loi dans 12 pays européens.

    Dans certains pays, il y a plus d’un client car ils sont avec des organisations d’exploitation, selon le rapport.

    Dans le passé, selon la soumission de NSO, la société a travaillé avec deux autres pays avec lesquels les liens ont maintenant été rompus. NSO n’a pas révélé quels pays sont des clients actifs et avec quels deux pays le contrat a été gelé, a-t-il déclaré.

    NSO n’aurait pas répondu à la demande de commentaire de Haaretz.

    Israël, plus tôt en janvier de cette année, a pris ses distances avec la controverse déclenchée par l’inscription sur la liste noire du groupe NSO après des allégations d’utilisation illégale de son logiciel espion Pegasus pour cibler des responsables gouvernementaux, des militants et des journalistes dans le monde entier, affirmant qu’il s’agit d’une entreprise privée et qu’elle a rien à voir avec la politique du gouvernement israélien.

    « NSO est une entreprise privée, ce n’est pas un projet gouvernemental et donc même s’il est désigné, cela n’a rien à voir avec la politique du gouvernement israélien », avait déclaré à la presse Yair Lapid, alors ministre israélien des Affaires étrangères et aujourd’hui Premier ministre. jours de conférence après que la société a été mise sur liste noire par le département américain du Commerce.

    NDTV, 10/08/2022

    #UE #Pegasus #Logiciel_espion #NSO_Group