Catégorie : sélection articles illustrés

  • Transsaharien: l’Algérie abrite ce jeudi une importante réunion

    Algérie, Nigeria, Niger, gazoduc, gaz, Transaharien,

    L’Algérie abrite ce jeudi la 3e réunion interministérielle consacrée au projet du Gazoduc transsaharien , a annoncé le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué.

    Les ministres de l’Algérie, du Nigeria et du Niger se réuniront à Alger pour la 3e fois en quelques mois pour discuter des avancées de ce projet stratégique, devant relier les 3 pays sur une longueur de 4.000 km et permettre le transport de « plusieurs milliards » de m³ de gaz.

    Cette rencontre « sera l’occasion d’examiner l’ensemble des aspects du projet, notamment, l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route arrêtée à Abuja et ce, dans le cadre des travaux de la Task Force composées des experts des trois pays », explique le ministère dans son communiqué.

    Les trois parties avaient convenu lors de la dernière réunion organisée dans la capitale Abuja de poser les «premiers jalons», à travers une étude technique de faisabilité du projet dans le cadre de l’intensification des efforts des pays concernés, pour la concrétisation les «plus brefs délais», pour un coût de 13 milliards de dollars.

    Selon les premières estimations la durée de réalisation de ce projet serait de 36 mois (03 ans). La future structure permettrait de transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz depuis le Nigeria.

    Un timing inespéré

    Ce sérieux coup d’accélérateur au projet du gazoduc transsaharien intervient dans un contexte d’envolée des prix du gaz en Europe, suite aux restrictions russes de 20 % sur les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream. Une situation qui pousse les Etats membre de l’UE à chercher d’autres solutions viables pour satisfaire leurs besoins en gaz naturel.

    Le ministre du Pétrole du Nigeria, Timber Silva, avait d’ailleurs révélé vendredi dernier qu’il se rendrait en Algérie pour discuter du projet de gazoduc transsaharien (TSGP). Une annonce faite alors qu’il recevait une délégation de l’UE, composée de membres du département de l’énergie de la Commission européenne.

    Un représentant de l’UE avait déclaré que sa visite au Nigeria s’inscrivait dans le cadre d’un effort visant à établir un nouveau partenariat durable et une nouvelle campagne d’investissement dans le pays, en réitérant l’engagement de l’UE à «faire des projets gaziers en cours une réalité».

    L’Algérie aujourd’hui, 28/07/2022

    #Algérie #Nigeria #Niger #Gazoduc_transaharien #Gaz



  • Ce qui fait courir les puissants en Afrique

    Afrique, Occident, France, Emmanuel Macron, Françafrique, colonisation,

    Emmanuel Macron s’est lancé dans une tournée africaine lundi. Le fait que celle-ci intervienne deux jours à peine après le début du pèlerinage du chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, sur le continent noir est loin d’être un hasard du calendrier. L’offensive diplomatique russe finit par acter le déclin de l’influence de la France sur un continent duquel elle est en train de se faire éjecter en bonne et due forme.

    En plus de la Chine, de la Turquie et même de Washington qui si livrent une bataille d’influence sur un continent où se joue l’avenir du monde, l’Hexagone fait face à l’avancée du rayonnement russe. Une pénétration véhiculée par les enjeux de sécurité alimentaire d’abord. La visite du président de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, à Moscou au mois de juin dernier a été annonciatrice d’un rapprochement russo-africain motivé par des intérêts stratégiques liés au commerce des céréales.

    Un rapprochement acté par Lavrov, grâce à une conjoncture marquée par les tensions sur le marché des céréales, alimentées par la guerre en Ukraine, mais surtout la sécheresse qui affecte les récoltes en Inde, en Europe et en Amérique en sus des pressions inflationnistes. Moscou a d’ailleurs été clair. Ses céréales seront destinées en priorité aux « amis ». Mais, le Kremlin va plus loin et entend capitaliser sur cette conjoncture pour s’implanter en Afrique, continent qu’il avait négligé lors de la Guerre froide et de la Guerre fraiche.

    Au Caire, Lavrov a affirmé samedi que la Russie aidera ses partenaires à achever le processus de décolonisation. Il est vrai que Moscou affiche depuis quelques semaines des positions qui s’alignent sur les principes défendus par le Mouvement des non-alignés, dans une posture qui plaide pour un nouvel ordre mondial qui bannirait le système hégémonique en place et renforcé par la chute de l’URSS. Or, le propos de Lavrov a un double langage. Celui de l’engagement du Kremlin à accompagner ses partenaires à parachever les processus de décolonisation en éjectant les puissances coloniales et néocoloniales du continent. C’est cela qui fait courir Macron qui craint pour une Françafrique qui n’a plus de place dans une Afrique qui s’émancipe.

    La Sentinelle, 27/07/2022

    #Afrique #France #Françafrique #Colonisation #Spoliation

  • Economie mondiale : Les prévisions sombres du FMI

    FMI, économie, croissance, Russie, Ukraine, Allemagne, France, Espagne,

    L’économie mondiale est en berne et l’avenir s’annonce sombre. Le diagnostic est signé du Fonds monétaire international qui révise à la baisse ses prévisions de croissance et alerte sur le risque d’une récession mondiale. Ainsi cette année, il ne faudra pas s’attendre à une croissance supérieur à 3,2% , soit 0,4 point de moins que les dernières prévisions.

    « L’économie mondiale est encore sous le choc de la pandémie et de l’invasion russe de l’Ukraine. Nous sommes maintenant confrontés à des perspectives de plus en plus sombres et incertaines. La croissance de la production mondiale a été révisée à la baisse à 3,2 % cette année et à 2,9 % l’année prochaine, tandis que l’inflation a été révisée à la hausse à 6,6 % dans les économies avancées et à 9,5 % dans les économies émergentes et en développement. Les trois plus grandes économies du monde, les États-Unis, la Chine et l’Europe sont au point mort » explique Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef au FMI.
    La prévision de croissance des Etats-Unis pour cette année est abaissée de 1,4 point par rapport à avril, à 2,3%.

    Et la probabilité que la première économie du monde échappe à la récession est désormais faible, a averti M. Gourinchas lors d’une conférence de presse: « l’environnement actuel suggère que la possibilité que les Etats-Unis échappent à la récession est mince en effet (…) C’est un chemin très étroit ».

    La Chine a, elle, enregistré « un ralentissement pire que prévu », avec 3,3% de croissance projetée (-1,1 point) à cause des fermetures liées au Covid-19 et de « l’aggravation de la crise immobilière ».

    Quant à la zone euro, la prévision de croissance est abaissée de 0,2 point, à 2,6%, plombée par l’Allemagne, la France et l’Espagne, en conséquence, entre autres, de la guerre en Ukraine.

    La Russie en revanche, qui fait face à une vague de sanctions internationales, devrait s’en sortir mieux que prévu en 2022, enregistrant un plongeon de son PIB de 6%, et non de 8,5% comme anticipé il y a trois mois, ce qui reste « une récession très sévère », a commenté le chef économiste.

    Les prix ne cessent de grimper, partout dans le monde. L’inflation devrait atteindre 8,3% cette année à l’échelle mondiale. La guerre en Ukraine fait flamber les coûts de l’alimentation et de l’énergie. Des prix qui pourraient encore augmenter ; » l’arrêt complet des exportations de gaz russe vers les économies européennes en 2022 ferait largement augmenter l’inflation dans le monde » prévient le FMI.

    Face à cela, les Banques centrales, dont la Fed aux Etats-Unis et la BCE en Europe, ont commencé à refermer le robinet des liquidités pour restreindre la consommation et desserrer la pression sur les prix.

    Et elles doivent continuer, « parce qu’il est nécessaire de planter les graines de la stabilité macro-économique future », a commenté Pierre-Olivier Gourinchas.

    Mais cela ne se fera pas sans mal: « une politique monétaire plus stricte aura inévitablement des coûts économiques, mais tout retard ne fera que les exacerber ».

    El Khabar, 26/07/2022

    #FMI #Economie #Croissance

  • Danger dans l’espace: Une fusée chinoise perdue

    Chine, espace, fusée,

    L’étage central d’une fusée chinoise, qui a servi à lancer un module de la station Tiangong, va faire une rentrée incontrôlée. Les restes du lanceur, dont la masse est estimée entre 5 et 9 tonnes de matériel, pourraient revenir sur Terre.

    Un imposant débris spatial devrait retomber sur la Terre le 31 juillet 2022. Comme l’ont relevé plusieurs médias anglophones, dont le Washington Post le 25 juillet, l’endroit où devrait tomber cet objet n’est pas bien identifié.

    En revanche, l’origine de ce gros débris est connue : il s’agit d’une fusée chinoise, une Longue Marche 5B. Ce lanceur a quitté le sud de la Chine le 24 juillet, afin de lancer dans l’espace le module secondaire de la station spatiale Tiangong

    L’Evénement, 27/07/2022

    #Chine #Fusée #Espace

  • Pour Biden, l’ennemi principal c’est toujours Donald Trump

    Etats-Unis, Joe Biden, Donald Trump,

    Mohamed Habili

    Les démocrates américains ont soutenu sans désemparer pendant tout le mandat de Donald Trump, cette chose dont il est possible de mesurer aujourd’hui toute l’absurdité, à savoir que ce sont les Russes qui par leur immixtion dans le processus électoral l’ont fait élire président des Etats-Unis. Il s’en est même trouvé ensuite un chef du FBI, James Comey, pour vouloir en apporter la preuve, ce qui n’a pas manqué de provoquer son limogeage. Il est probable que sans cette volonté forcenée de leur part de délégitimer son élection, Trump aurait accepté plus facilement sa défaite lors de la présidentielle suivante. Il n’y aurait eu selon toute vraisemblance ni refus par lui de sa défaite devant Joe Biden ni violation du Capitole par ses partisans. Ce sont eux qui ont déclenché l’espèce de guerre civile qui se poursuit encore, dont personne ne peut voir le terme. Dans ce climat délétère persistant, l’administration Biden a visiblement plus à craindre d’une défaite aux élections de mi-mandat, qui approchent inexorablement, face aux républicains que d’une défaite militaire dans la guerre par procuration qu’elle mène contre la Russie en Ukraine.

    On sait que lors du sommet de juin de l’Otan, tenu à Madrid, celle-ci a changé d’ennemi principal, jusque-là la Chine, pour donner cette qualité à la Russie, pour prix de son invasion de l’Ukraine. Or, pour l’administration américaine en particulier, ce titre n’a pas changé d’attribution, il appartient toujours à Trump. Le seul ex-président resté le chef de son camp après une défaite électorale, et qui menace de se représenter en 2024, c’est-à-dire dans deux ans, qui plus est avec des chances qui ne sont pas nulles de redevenir président. Les démocrates n’avaient déjà pas accepté sa première élection alors qu’elle était irréprochable au point de vue de la forme. Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que ce cauchemar se réalise à nouveau.

    La meilleure façon de s’y prendre, c’est de le traîner devant un tribunal criminel et d’obtenir sa condamnation. Ainsi seulement, ils seront certains qu’il ne se représentera pas. Ces dernières 24 heures, justement, l’information a filtré que le Département de la Justice a ordonné une enquête criminelle sur son rôle avant et pendant les événements du 6 janvier. Un développement que tout à vrai dire annonçait et depuis des mois, bien qu’il ait contre sa réalisation quelque chose qui en principe est rédhibitoire : le deuxième procès en destitution organisé alors que Trump n’était plus président, et qui l’avait innocenté, certes seulement parce qu’il avait manqué des voix pour le faire condamner.

    Les démocrates ont intérêt à faire vite, parce que le temps presse, et que les républicains ont fait savoir qu’ils mettraient fin à tout cela s’ils gagnaient les élections de novembre. Trump, pour sa part, continue de mener sa campagne, qui ne s’est pratiquement jamais interrompue. Quand ce n’est pas pour lui-même, c’est pour soutenir la candidature de ceux des républicains se réclamant le plus de lui. Ce que les démocrates se soucient le plus de mesurer dans ce genre de circonstances, c’est de savoir si son influence joue encore ou si elle a diminué, ou si elle tend seulement à diminuer. Bref, ils vivent encore les yeux braqués sur lui.

    Le Jour d’Algérie, 27/07/2022

    #Etats_Unis #Joe_Biden #Donald_Trump

  • Le prix du pétrole se maintient, celui du gaz s’envole

    Hydrocarbures, pétrole, gaz, Russie, Ukraine, prix,

    Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine continue d’avoir d’importantes répercussions sur le marché mondial de l’énergie. Sur fond de réduction des livraisons russes en Europe, les prix du pétrole se maintiennent alors que ceux du gaz s’envolent. Dans un contexte de craintes, les prix du Brent et du West Texas Intermediate (WTI) tentent de se maintenir.

    Hier 27 juillet, le site OilPrice a indiqué que le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a augmenté de 0.90 % pour atteindre les 105.34 dollars le baril. Tandis que le baril de WTI américain pour livraison le même mois a gagné 1.12 % pour s’établir à 95.59 dollars le baril. D’après l’analyste Stephen Brennock de PVM Energy, « le spectre d’une pénurie d’approvisionnement découlant des limites imposées par la Russie aux livraisons de gaz en Europe contribue à renforcer le potentiel de hausse du pétrole ». Toutefois, l’analyste est revenu sur les estimations du Fonds monétaire international (FMI) concernant la probable récession aux États-Unis dans les mois à venir.

    De son côté, le pétrole algérien, le Sahara Blend, se maintient à 117.77 dollars le baril. Et ce, après un mois de juin exceptionnel, marqué par un record frôlant les 130 dollars le baril. Gaz : les prix s’envolent en Europe à cause de la réduction des livraisons russes, les prix des contrats à terme de fourniture de gaz se sont envolés pour atteindre les plus hauts niveaux depuis le mois de mars. En effet, le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe, a augmenté de 9.11 % pour atteindre les 218.130 euros le mégawattheure (MWh). Lundi dernier, le géant gazier russe Gazprom avait annoncé la réduction des livraisons quotidiennes via le gazoduc Nord Stream dès mercredi, en raison d’une opération de maintenance sur une turbine. D’ailleurs, les membres de l’Union européenne (UE) se sont accordés, hier, sur un plan prévoyant la réduction de la consommation de gaz entre août 2022 et mars 2023.

    Dans ce même contexte, il convient de rappeler que l’Algérie avait signé un contrat de près de 4 milliards de dollars avec l’américain Occidental Petroleum, l’italien Eni et le français Total Energies. Portant sur le développement et l’exploitation du périmètre contractuel de Berkine, au Sud-Est de Hassi Messaoud (Ouargla). En outre, l’Algérie avait augmenté le volume de ses livraisons de gaz vers l’Italie avec quatre (4) milliards de m3 de gaz supplémentaires, que Sonatrach livrera au Groupe ENI et à ses autres partenaires italiens.

    Le Midi libre, 28/07/2022

    #Pétrole #Gaz #Hydrocrbures #Prix #Algérie #UE

  • Le rôle de l’Afrique dans la politique de la Russie va croître

    Afrique, Russie, Sergeï Lavrov, Occident,

    Le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov en tournée en Afrique a souligné que le poids de l’Occident est en baisse et que le rôle de l’Afrique dans la politique étrangère de la Russie va fortement augmenter, tandis que le leadership occidental est  » aboli « , a déclaré Sergueï Lavrov.  » Je peux dire sans crainte de me tromper que le rôle du continent africain dans la conception de notre politique étrangère va augmenter, et de manière significative. Cela se produirait indépendamment de ce qui se passe dans la direction Ouest. La direction occidentale, comme vous le savez est annulée « , a déclaré Lavrov après avoir remontré le président ougandais Yoweri Muselvenis.

     » Etre en raison de nos intérêts de principe, à long terme et non conjoncturels l’importance de l’Afrique augmentera ; à cause de ce que l’Occident est en train de faire par rapport à notre pays, cela augmentera objectivement de la part du leadership africain dans notre travail « , a-t-il ajouté.

    La tournée du chef de la diplomatie russe en Afrique et sa rencontre avec les responsables de la Ligue des Etats arabes au Caire se veut donc de transmettre la version russe des événements concernant l’invasion de l’Ukraine et la crise alimentaire mondiale, ainsi que pour préparer le Sommet Russie-Afrique de 2023, Lavrov a affirmé que les objectifs de l’invasion russe ne se limitaient plus au Dombas, soulignant que la Russie  » est déterminée à aider la population de l’est de l’Ukraine à se libérer du fardeau de ce régime inacceptable -le gouvernement ukrainien). Il a expliqué que les accusations selon lesquelles la Russie était responsable de la crise alimentaire n’étaient rien d’autre que des  » fake news « . En effet,  » dans certains pays africains, jusqu’à 😯 % du blé venaient de la Russie et d’Ukraine. Avec les perturbations qui se produisent maintenant, il y a une situation urgente qui se matérialise, a alerté en mai dernier le sous-secrétaire générale des Nations unies, Ahunna Eziakonw « . L’ONU parle d’une crise sans précédent en Afrique, tant sur le plan alimentaire, énergétique qu’économique. En mars dernier, le président du Sénégal, président de l’Union africaine avait interpellé le président Vladimir Poutine à Sotchi en déplorant le fait que les Etats africains soient  » des victimes de cette crise au plan économique « . La flambée des cours des matières premières a en effet compliqué une situation alimentaire déjà très tendue sur une partie du continent africain.

    Au Caire en présence des ambassadeurs arabes apurés de la Ligue arabe le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov a rejeté les accusations selon lesquelles Moscou serait à l’origine de la crise alimentaire mondiale, accusant les Occidentaux de déformer la réalité.  » Si quelqu’un peut être objectif, il n’a qu’à lire les conclusions du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations unies « , a-t-il déclaré. Cela décrit bien les difficultés du marché alimentaire à partir de la pandémie de Coronavirus, lorsque les chaînes d’approvisionnement ont été affectées « .

    Des observateurs estiment que Sergueï Lavrov a programmé sa tournée après la signature la semaine dernière à Istanbul d’un accord entre Turcs, Russes et Ukrainiens qui doit garantir l’exploration, à destination notamment de l’Afrique et du Monde arabe, de 25 millions de tonnes de blé bloquées jusqu’ici par l’armée russe dans les ports ukrainiens.

    B.C.

    Lemaghreb.dz, 28/07/2022

    #Russie #Afrique Ukraine #Turquie

  • Enfants réfugiés et migrants en Europe: aperçu des tendances (01-12/2021)

    Maroc, Algérie, Europe, enfants réfugiés, mineurs non accompagnés, Côte d’Ivoire, Mali,

    Arrivées en Europe en 2021

    En 2021, 24 147 enfants sont arrivés en Bulgarie, à Chypre, en Grèce, en Italie, à Malte et en Espagne. Parmi ceux-ci, 17 185 (71 %) étaient des enfants non accompagnés ou séparés (ENAS). Les arrivées d’enfants ont augmenté de 44 % en 2021 par rapport à 2020 (16 700).

    Grèce

    Quelque 2 258 enfants sont arrivés par voie terrestre et maritime en 20213, soit 51 % de moins que l’année précédente (4 602), ce qui correspond à une baisse plus importante du nombre total d’arrivées par rapport à 2020. Parmi ceux-ci, 638 étaient des ENAS (28 %), soit 29 % de moins que en 2020 (895). La plupart des enfants, y compris l’UASC, venaient d’Afghanistan, de République arabe syrienne, de
    Somalie et d’Irak.

    Bulgarie

    Quelque 3 730 enfants ont déposé une demande d’asile en 2021, dont 85 % étaient des ENA (3 172). La plupart de ces enfants demandeurs d’asile sont originaires d’Afghanistan, d’Iraq et de la République arabe syrienne6.

    Espagne

    En 2021, on estimait que quelque 4 173 enfants étaient arrivés par la mer, soit une augmentation de 7 % par rapport à 2020 (3 890).4 Parmi eux, 2 856 étaient des ENAS (68 %), soit 14 % de moins qu’en 2020 (3 340). Selon les estimations, la plupart des enfants, y compris l’UASC, sont originaires du Maroc, d’Algérie, de Côte d’Ivoire et du Mali.

    Malte

    En 2021, quelque 2487 enfants, dont 205 UASC (83%), sont arrivés à la suite d’opérations de recherche et de sauvetage en mer. Le nombre d’arrivées d’enfants, y compris les ENAS, en 2021 était inférieur de 59 % à celui de 2020 (610). La plupart des enfants, y compris l’UASC, sont originaires d’Égypte, d’Érythrée et de la République arabe syrienne.

    Italie

    Plus du double du nombre d’enfants arrivés en 2021 (13 203) par rapport à 2020 (6 252). Parmi ceux-ci, 76% (10 053) étaient des UASC, une proportion cohérente avec les dernières années.
    La plupart des enfants, y compris les UASC, sont originaires de Tunisie, d’Égypte, du Bangladesh et de Côte d’Ivoire.5

    Chypre

    Quelque 535 enfants sont arrivés par la mer en 2021, dont 261 ENAS. Tous les enfants, y compris l’UASC, qui sont arrivés par la mer étaient originaires de la République arabe syrienne.

    Reliefweb, 21/07/2022

    #Maroc #Algérie #Enfants #Mineurs

  • UE: RT France interdit de rapporter sur la guerre en Ukraine

    RT France, Russia Today, Ukraine, Russie, TJUE, CJUE, Union Européenne,

    La CJUE rejette le recours de RT France contre la décision de l’UE lui interdisant de rendre compte de la guerre en Ukraine sur le territoire de l’UE.

    Communiqués de presse
    N° 132/2022 : 27 juillet 2022
    Arrêt du Tribunal dans l’affaire T-125/22
    RT France / Conseil
    Relations extérieures PESC
    Le Tribunal, en grande chambre, rejette la demande de RT France d’annuler les actes du Conseil, adoptés à la suite du déclenchement de la guerre en Ukraine, lui interdisant temporairement de diffuser des contenus

    N° 131/2022 : 14 juillet 2022
    Conclusions de l’avocat général dans l’affaire C-158/21
    Puig Gordi e.a.
    Espace de liberté, sécurité et justice
    Selon l’avocat général Richard de la Tour, une autorité judiciaire ne peut pas refuser d’exécuter un mandat d’arrêt européen en se fondant sur le risque de violation du droit à un procès équitable de la personne réclamée si l’existence de défaillances systémiques ou généralisées touchant le système judiciaire de l’État membre d’émission n’est pas démontrée

    N° 130/2022 : 14 juillet 2022
    Conclusions de l’Avocat général dans les affaires:
    C-176/19 P & Commission/Servier e.a. et C 201/19 P & Servier e.a./Commission
    Concurrence
    Commercialisation du périndopril : l’avocate générale Kokott propose à la Cour de juger que tous les accords conclus par le groupe Servier avec des sociétés de médicaments génériques constituaient des restrictions de la concurrence par objet et d’annuler les constatations du Tribunal concernant les accords entre Servier et Krka, d’une part, et la définition du marché pertinent aux fins de l’application de l’article 102 TFUE, d’autre part

    N° 129/2022 : 14 juillet 2022
    Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-168/21
    Procureur général près la cour d’appel d’Angers
    DFON
    Mandat d’arrêt européen et condition de la double incrimination du fait : une correspondance parfaite n’est pas requise entre les éléments constitutifs de l’infraction concernée dans l’État membre d’émission et dans l’État membre d’exécution

    N° 128/2022 : 14 juillet 2022
    Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-572/21
    CC (Transfert de la résidence habituelle de l’enfant vers un État tiers)
    Espace de liberté, sécurité et justice
    Une juridiction d’un État membre ne demeure pas compétente pour statuer en matière de garde d’enfant sur la base du règlement Bruxelles II bis lorsque la résidence habituelle de l’enfant a légalement fait l’objet d’un transfert, en cours de procédure, sur le territoire d’un État tiers qui est partie à la convention de La Haye de 1996

    N° 127/2022 : 14 juillet 2022
    Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-110/21 P
    Universität Bremen / REA
    Principes du droit communautaire
    Un professeur de droit peut représenter sa propre université devant le Tribunal et la Cour de justice de l’Union européenne

    N° 126/2022 : 14 juillet 2021
    Arrêt de la Cour de justice dans les affaires jointes :
    C-59/18 & Italie/Conseil et C-182/18 & Comune di Milano/Conseil, dans les affaires jointes C-106/19 & Italie/Conseil et Parlement et C-232/19 & Comune di Milano/Parlement et Conseil, et dans l’affaire C-743/19 & Parlement/Conseil
    Droit institutionnel
    Fixation du siège de l’EMA et de l’ELA : la compétence pour en décider appartient au législateur de l’Union et non aux États membres

    N° 125/2022 : 14 juillet 2022
    Arrêt de la Cour de justice dans l’affaire C-159/20
    Commission / Danemark (AOP Feta)
    Agriculture
    Le Danemark a manqué à ses obligations en ne cessant pas d’utiliser l’appellation « Feta » pour des fromages destinés à l’exportation vers des pays tiers

    N° 124/2022 : 14 juillet 2022
    Arrêts de la Cour de justice dans les affaires:
    C 128/20 GSMB Invest, C-134/20 Volkswagen et C 145/20 Porsche Inter Auto et Volkswagen
    Rapprochement des législations
    Un logiciel, équipant des véhicules Diesel, qui réduit l’efficacité du système de contrôle des émissions lors de températures habituelles et durant la majeure partie de l’année, constitue un dispositif d’invalidation interdit

    N° 123/2022 : 13 juillet 2022
    Arrêt du Tribunal dans l’affaire T-227/21
    Illumina / Commission
    Concurrence
    Le Tribunal confirme les décisions de la Commission acceptant une requête de renvoi de la France, à laquelle se sont joints d’autres États membres, lui demandant d’évaluer le projet d’acquisition de Grail par Illumina
    Concurrence
    Le Tribunal confirme les décisions de la Commission acceptant une requête de renvoi de la France, à laquelle se sont joints d’autres États membres, lui demandant d’évaluer le projet d’acquisition de Grail par Illumina

    Source : CJUE, 27/07/2022

    #UE #Russia_Today #RT_France #Ukraine #Russie

  • L’ONU reconnaît les « dysfonctionnements » dans l’armée malienne

    Mali, ONU, MINUSMA, Côte d’Ivoire, armée malienne, FAMA,

    La mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali a reconnu qu’il y avait des « dysfonctionnements » qui ont précédé une querelle avec les autorités maliennes déclenchée par l’arrivée des troupes ivoiriennes à l’aéroport de Bamako ce mois-ci. Le gouvernement malien dirigé par l’armée affirme que 49 soldats ivoiriens ont été arrêtés après avoir atterri sur un vol spécial le 10 juillet sans pièces justificatives et les a qualifiés de « mercenaires ». Mais la Côte d’Ivoire affirme qu’ils ont été envoyés pour fournir des fonctions de renfort de routine au contingent ivoirien de l’opération de maintien de la paix de la MINUSMA, et demande leur libération.

    Invitée par le gouvernement à s’expliquer sur la situation, la MINUSMA a déclaré dans une réponse vue par l’AFP « qu’il semble que certaines mesures n’aient pas été prises ». « La Mission essaie de comprendre comment ces dysfonctionnements ont pu se produire afin d’éviter qu’ils ne se reproduisent à l’avenir », a-t-elle déclaré.

    Le message adressé au ministère malien des Affaires étrangères, connu sous le nom de note verbale, a été confirmé lundi par les autorités maliennes comme étant authentique. Il n’y a pas eu de réponse immédiate de la MINUSMA à une demande de commentaire.

    La dispute se déroule sur fond de problèmes au Mali, l’un des pays les plus pauvres et les plus instables d’Afrique.

    Daily Times, 26/07/2022

    #Mali #ONU #MINUSMA #Côte_d_Ivoire #Armée_malienne