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  • Bruxelles entre dans le champ de mines politique : plus de migration légale en raison du manque de personnel

    Bruxelles entre dans le champ de mines politique : plus de migration légale en raison du manque de personnel

    La Commission européenne veut ouvrir plus largement la porte aux travailleurs migrants d’Egypte, du Maroc et de Tunisie dès la fin de cette année. Il faut davantage de migration légale de main-d’œuvre pour réduire les pénuries sur le marché du travail européen et lutter contre la migration illégale.

    Marc Peeperkorn

    Le projet de proposition « Apporter des compétences et des talents à l’UE », que la Commission européenne devrait présenter mercredi, stipule que des « partenariats de talents » doivent alors également être conclus avec le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. La Commission ne commentera pas le nombre de travailleurs migrants que l’Union européenne devrait admettre dans les années à venir. C’est une compétence nationale. Ce serait un « suicide politique » pour n’en citer que quelques-uns, déclare un responsable européen inquiet. « L’enthousiasme parmi les États membres pour parler de migration légale n’est déjà pas grand maintenant qu’il y a des millions de réfugiés ukrainiens en Europe. »

    La Commission souhaite créer un vivier de talents pour ce dernier groupe cet été. Les réfugiés ukrainiens peuvent lister leurs diplômes, compétences, expériences et souhaits, afin que les États membres et les employeurs puissent mieux voir qui ils accueillent. Les pays de l’UE ont convenu en mars que tous les réfugiés ukrainiens pouvaient travailler ici.

    La proposition tant attendue de la Commission sur la migration légale souligne l’importance des travailleurs migrants. Pour l’UE, car il y a déjà des pénuries de personnel dans d’innombrables secteurs : soins, transports, tourisme, construction, TIC. Le vieillissement de la population accroît encore le besoin de travailleurs migrants. De plus, la promesse d’une migration légale est un moyen de pression pour lutter contre la migration illégale. Bien que le nombre d’immigrants illégaux qui arrivent en Europe (entre 125 et 200 000 par an) soit bien inférieur au nombre de migrants légaux (2,2 à 3 millions par an), le premier groupe reçoit plus d’attention des médias et provoque des troubles politiques et sociaux .

    Pour les pays africains et asiatiques, la migration est positive car elle offre aux citoyens des opportunités, une éducation, une expérience de travail et des revenus. La Commission souhaite que la migration légale s’accompagne d’une aide au développement dans les pays d’origine pour éviter que tous les travailleurs qualifiés ne partent. Pas une «fuite des cerveaux», mais un «gain de cerveaux», selon la proposition de conception. La Commission adoptera les plans mercredi, les responsables concernés ne s’attendent pas à des changements majeurs.

    Volontairement

    Les « partenariats de talents » que la Commission entend mettre en place, à commencer par l’Egypte, la Tunisie et le Maroc, énoncent des souhaits et des obligations réciproques. Les États membres participent sur une base volontaire. La Commission souligne qu’il ne s’agit pas seulement de migrants bien formés. Ce n’est pas un hasard si ces trois pays sont en première ligne : certains États membres ont déjà des accords migratoires avec ces pays, et de nombreux migrants illégaux viennent de ou via ces trois pays vers l’Europe.

    Outre les partenariats, la Commission a l’intention de créer une réserve de talents de l’UE. Les futurs migrants intéressés peuvent enregistrer leurs qualifications ici, ce qui permet aux employeurs de recruter plus facilement du personnel. Cette plateforme internet devrait être opérationnelle à partir de mi-2023. Un pool de talents similaire pour les réfugiés ukrainiens doit être lancé un an plus tôt.

    La Commission souhaite également que les permis de travail soient obtenus plus rapidement et plus facilement. Selon les règles actuelles, le permis pour un court séjour de travail doit être délivré dans un délai de quatre mois, mais ce délai n’est souvent pas respecté en raison de la lenteur des procédures dans les États membres. Cela laisse aux employeurs des postes vacants supplémentaires non pourvus. Outre plus de rapidité, la Commission souhaite que le travailleur migrant puisse travailler pour plusieurs employeurs.

    Le titre de séjour de longue durée devrait pouvoir être utilisé dans plusieurs États membres. La Commission ne répond pas à la demande du Parlement européen d’accorder ce permis après trois ans de résidence dans l’UE au lieu de cinq ans.

    De Volkskrant, 26 avril 2022

  • Accusations de pédophilie : des témoins étayent les déclarations de Luc Ferry

    Plusieurs personnes ont raconté aux policiers que leurs vacances au Maroc avaient été perturbées par des affaires d’agressions sur mineurs.
    Stéphane Sellami | Publié le 24.06.2011, 07h00
    Alors que beaucoup la pensaient déjà terminée, l’« affaire » Luc Ferry connaît un prolongement inattendu. Selon nos informations, plusieurs personnes se sont présentées, ces dernières semaines, dans les locaux de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire de Paris, après les déclarations de l’ancien ministre de l’Education nationale (2002-2004) sur des actes de pédophilie dont se serait rendu coupable un ancien ministre de la République au Maroc.
    Ces témoins ont livré des éléments « concrets » aux enquêteurs, notamment sur les dates et les lieux des faits relayés par Luc Ferry, le 30 mai sur les plateaux de Canal +.
    A l’époque, le philosophe avait déclaré avoir eu connaissance de l’histoire d’un ministre qui se serait fait « poisser » avec de jeunes garçons, il y a quelques années, alors qu’il se trouvait dans un hôtel à Marrakech. Luc Ferry avait assuré tenir cela des « plus hautes autorités de l’Etat » et notamment d’un Premier ministre, sans en préciser le nom.
    « A la suite de ces déclarations et de l’audition de l’ancien ministre de l’Education nationale par les policiers, le 3 juin, différentes personnes ont décidé de témoigner spontanément, confie une source proche de l’affaire. Plusieurs ont notamment relaté s’être retrouvés bloquées, pendant plusieurs heures, dans leur hôtel par la police marocaine au cours de leur séjour à Marrakech. Elles ont ensuite été informées qu’elles avaient été retenues après la découverte de faits criminels commis sur des mineurs dans leur hôtel. »
    Toujours selon nos informations, plusieurs des personnes entendues ont fourni des précisions sur leur période de présence dans le royaume chérifien. Les policiers de la BPM ont ainsi pu « resserrer » leurs investigations sur les années 2001 et 2004.
    « Ces témoignages ont été recueillis avec beaucoup d’attention par les enquêteurs, poursuit la même source. Des vérifications sont en cours, notamment sur la liste des clients des hôtels désignés aux dates précisées par ces témoins. D’autres auditions sont à venir pour étayer ces informations. » A commencer par celles de diplomates français en poste au Maroc à l’époque des faits présumés. Le ministère des Affaires étrangères a été saisi, à ce sujet, d’une demande par les policiers de la brigade des mineurs.
    Egalement entendu par les policiers de la BPM, le 10 juin, Yves Bertrand, l’ancien patron des renseignements généraux (1994-2002) — dont le nom avait été évoqué par Luc Ferry lors de son audition — avait assuré avoir « fait état », en 2001, auprès des « autorités de tutelle » de rumeurs d’actes pédophiles par un ex-ministre au Maroc. Dans ses célèbres carnets saisis par la justice dans l’affaire Clearstream, Yves Bertrand évoque une affaire de pédophilie au Maroc, qu’il date de novembre 2001, impliquant un ancien ministre. De son côté, Luc Ferry avait indiqué que ces faits supposés étaient « bien antérieurs » à 2002.
    Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/accusations-de-pedophilie-des-temoins-etayent-les-declarations-de-luc-ferry-24-06-2011-1506187.php

  • Macron, était-il une victime de la pédophilie?

    On vit dans un monde ou le mensonge règne et la vérité ridiculisé et censurée ou l’âge de la majorité sexuelle est passé à 13 ans légalisation de la pédophilie comme je le dis depuis des années c’était un de leur but et ils l’ont fait.

    Il ne fallait pas s’attendre à mieux avec une personne victime elle même de pédophilie et qui plus est en couple avec son agresseur. C’est devenu une normalité pour lui. Les pédo se frottent les mains

  • Pedophilie Dans Le Sport Un Cruel Manque De Moyens Pour Lutter En Faits

    A l’image des affaires de pédophilies dans l’eglise, les violences sexuelles dans le sport restent un sujet tabou alimenté par deux constats : la protection des coupables par le milieu sportif et la non crédibilité de la parole des victimes une loi du silence qui contribue à augmenter la souffrance psychologique des enfants déjà largement fragilisés par les comportements. Pédophilie dans le sport : un cruel manque de moyens pour lutter la parole commence tout juste à se libérer, dans le monde du sport. et l’omerta concernant les abus sexuels sur mineurs de rompre, après de nombreuses révélations ces derniers mois, dans le patinage artistique, l’athlétisme, ou la natation. Sébastien boueilh a été victime de pédophilie pendant sa jeunesse. depuis 2013, il fait de la prévention partout en france. ce jeudi, il était invité à laval par l’entreprise de transports. Enquête. pédophilie dans le sport : un cruel manque de moyens pour lutter; le fléau des arnaques à la location; protégé : les carrières souterraines du nord, un danger pour les habitants ? « esport » : riot games a organisé le seul tournoi sur place depuis mars. Un enfant n’a pas les armes nécessaires pour lutter contre un pédophile averti. précise le ministère. manque de moyens et de formation des français arrêtés dans un bordel en espagne.

    Ils vivent en retrait, ou jouent le rôle de « tête de turc » des autres membres du groupe ils doivent faire seuls beaucoup de trajets, passent beaucoup de moments seuls chez eux ou dans la rue. les parents ayant peu de temps pour s’en occuper, ils se débrouillent souvent par eux mêmes ;. Un contexte en évolution 14 le respect de l’enfant 14 le développement des sciences humaines 15 en présence de faits précis : informer la justice 37 solennelle de l’assemblée plénière, à mettre tout en œuvre pour lutter contre la pédophilie et à briser le silence qui entourait ces actes. Le sport a le pouvoir de changer des vies. en enseignant aux femmes et aux filles le travail d’équipe, l’autonomie, la résilience et la confiance en soi, le sport est l’un des principaux moteurs de l’égalité des sexes. les femmes dans le sport bravent les stéréotypes de genre et les normes sociales, offrent des exemples à suivre et font apparaître les hommes et les femmes de. En planche à roulette, en trottinette, en patins à roues alignées ou en vélo, un casque bien ajusté peut réduire de 85% le risque de lésion cérébrale. le casque a une durée de vie de 5 ans et ce, pour tous les types d’activités. Permanences de conseils et soutien aux personnes concernées par la maltraitance sexuelle sur enfants. prévention contre le passage à l\’acte pédosexuel. sensibilisation et information au public pédophilie ne touchez pas à nos enfants médias journal journaux magazine magazines presse pédophilie touchez enfants citadine 1er 01 novembre 2008 société civile état marocain endiguer.

    Mais cette attirance pour les enfants ne fait pas de tout pédophile un agresseur. dans un article publié en août par le journaliste américain luke malone, un jeune homme raconte le moment où. Pour répondre à la question qui nous préoccupe, le dr tommy boone, physiologiste du sport, a fait grimper les sportifs sur un tapis de course 12 h après avoir eu une relation sexuelle, ou non. Un « éveil ». pour le lecteur, cela donne l’impression d’une rationalisation produite dans le but de justifier un tel acte. ou si vous préférez parce que vous êtes dans l’impossibilité de concevoir qu’il y ait pu y avoir des actes réellement pédophiles dans le mouvement et que cet acte puisse lui même être. «Être dans un espace de thérapie et d’aide en étant dans une lettre adressée au ministre de la santé en 2007 et publiée dans le car l’ange bleu manque de moyens pour former des. La loi française ne connaît pas le terme « pédophilie » mais utilise les termes « attentats à la pudeur », « agressions sexuelles et viol » à l’encontre des moins de 15 ans (pour la loi, un jeune de moins de 15 ans n’est jamais consentant : il est victime). le pédophile est un narcissique qui désire érotiquement les enfants.

    Dans ce cas, le détenu est tenu de suivre une thérapie qui, dans l’idéal, devrait démarrer pendant l’incarcération et se poursuivre à la sortie. le pivot du dispositif est un médecin coordinateur ou un psychologue. mais, cette loi est très mal appliquée, essentiellement par manque de moyens. en 2002, moins de 8 % des délinquants. Historique de la prévention en faveur des enfants dans le domaine du sport et du développement chaque jour, dans le monde entier, des enfants prennent part à des activités sportives. ces activités peuvent avoir un cadre social ou de compétition, se dérouler dans des écoles, des clubs, des organisations sportives ou dans la rue. Le coach fizzup a mené une enquête exclusive auprès de 1547 utilisateurs et 1705 utilisatrices, afin de confirmer son intuition : le sport améliorerait votre libido. voyez plutôt ! sport et sexe : qu’en pensent ils ? le coach en était persuadé, il en obtient aujourd’hui la confirmation : le sport est un atout charme incontestable. 2 en cas de faits précis • pour des faits commis par un membre des foyers de charité (prêtre ou laïc), ou par une. personne intervenant résidant dans un foyer de charité • en cas de dénonciation de faits, même très anciens. 3 l’accueil des victimes est toujours prioritaire. C’est un homme « tout ce qu’il y a de plus banal », selon Éric bérot, chef de l’office central pour la répression des violences aux personnes (ocrvp).un père de famille de 40 ans.

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  • Inceste, viol, homosexualité et pédophilie : la boîte de Pandore

    La très juteuse opération médiatique et financière montée par Camille Kouchner autour de la sortie de son livre Familia Grande publié au Seuil – où elle accuse son beau-père Olivier Duhamel d’avoir abusé de son frère jumeau quand ils étaient adolescents, a relancé les débats sur l’inceste.

    Cette « affaire Duhamel », est compliquée de nos jours par l’incontournable question des familles recomposées et, disons-le clairement, certains y associeront une vague teinture d’antisémitisme due d’abord à l’”entourage communautaire” des acteurs de cette histoire qui, s’il éclabousse le monde politique interlope de gôche, interroge surtout la vision talmudique de la pédophilie.

    L’enseignement du Rav Mamouch Fenech à la synagogue KCL de Marseille est sans équivoque. On peut abuser sans interdit d’un enfant :

    de moins de 9 ans pour un garçon ;
    -de moins de 3 ans pour une fille (Talmud, voir dans le traité Niddah folios 44b et 45a) ;
    (Et il évoque même la zoophilie …) ;

    On comprend mieux pourquoi, surtout dans les milieux religieux en Israël, les pédophiles se savent protégés ! 1

    En janvier, Israël vient enfin d’extrader une pédophile australienne, réfugiée là depuis 2008 : Malka Leifer, ex directrice d’un lycée juif de Melbourne, est poursuivie dans son pays pour 74 cas d’atteintes sur mineures. (L’homosexualité et la pédophilie concernent tous les sexes, tous les âges et tous les milieux.)
    Depuis douze ans son dossier d’extradition était bloqué sous des prétextes fallacieux par le rabbin ultra-orthodoxe Yaakov Litzmain, chef du parti «Judaïsme unifié de la Torah » et inamovible ministre de la santé…

    En France, nombres d’écrivains et d’acteurs politiques défendent becs et ongles tant la pédophilie que l’homosexualité. Une supposé “élite de la république” que de Sarkozy à Macron tous les responsables cautionnent depuis vingt ans… et en fait, depuis beaucoup plus longtemps…

    Le créneau s’avérant porteur, cela permet aujourd’hui à des auteurs de se lancer dans une croisade des bons sentiments horrifiés, surtout efficace en termes de récupération de droits d’auteur…

    Car il serait naïf d’imaginer que les dépravations pédophiles sont l’apanage d’une gauche décomplexée par l’héritage de mai 68 et les répugnantes confidences d’un Cohn Bendit, comme le laisse croire l’hypersioniste Yvan Rioufol, aussi partial que mal informé comme à son habitude, dans un texte repris par Tribune juive : « Réduire l’affaire Duhamel à l’inceste évacue la responsabilité de cette gauche auto-satisfaite dans la violence faite aux enfants et adolescents. »

    On renverra donc les lecteurs les plus curieux à ces scandales, un peu oubliés aujourd’hui, qui ont émaillé la IVeme et les débuts de Veme république et qui ont coûté – entre autres – sa carrière présidentielle à Antoine Pinay, connu pour ses appétits éclectiques, tant de nymphettes que d’éphèbes lors de voyages “touristiques” effectués très fréquemment au Maroc, bien avant ceux de Jacques Lang …

    Sans parler des ballets roses de Le troquer, bleus (affaire du Corral) et tous ceux d’autres couleurs …

    En janvier 1977, Bernard Kouchner ainsi que 69 autres personnalités dont Jack Lang, cosignent une lettre écrite par Gabriel Matzneff dans Le Monde où ils présentent comme « scandaleux » la durée de plus de trois ans de détention provisoire de trois hommes accusés de relations sexuelles avec des adolescents de 13 ou 14 ans !

    Bernard Kouchner, paradoxalement, n’hésitera pas à dire plus tard à l’abbé Pierre : « Je pense que les Juifs ont un devoir supplémentaire, un devoir de plus que les autres hommes. Je pense que les Juifs sont chargés d’être justes. Je pense que les Juifs, parce qu’ils ont eu connaissance de ce qui est arrivé aux leurs, ne peuvent pas profiter de la vie comme les autres. » (Abbé Pierre, Bernard Kouchner, Dieu et les Hommes, Ed. Robert Laffont, 1993, p. 168-169.)

    Le tout bien entendu est de savoir ce que l’on appelle « être juste » et ce que l’on entend par « profiter de la vie »…

    La médiatisation de l’affaire Duhamel met aussi en évidence une dramatique confusion entre pédophilie, homosexualité, viol et inceste. La confusion, qui est la grande caractéristique d’une société contemporaine marquée par l’écrasement de la famille “naturelle” ou “traditionnelle”, est une conséquence de l’affaiblissement – sinon de la disparition programmée en Occident – de la morale chrétienne, au profit d’un magma idéologique juridique et socio-éducatif à visée mondialiste: la famille “recomposée”.

    Comme le soulignait déjà Confucius : « Quand les mots changent de sens, les Royaumes deviennent ingouvernables»

    C’est bien là une caractéristique essentielle de notre époque.

    L’inceste n’échappe pas au soutien de la communauté du Jourdain
    Avant d’en venir à l’analyse historique (qui remonte à la Torah!) qui s’impose sur la question, nous nous devons rappeler le jugement particulièrement clair de Léon Blum qui, avant d’être l’homme politique socialiste aussi sectaire que désastreux, fut aussi un très mauvais universitaire (renvoyé de l’Ecole Normale Supérieure où il avait été reçu avant dernier pour avoir échoué à ses premiers examens de licence)…

    S’il est surtout connu comme chef du gouvernement du Front populaire, il chercha d’abord à faire une carrière littéraire et il commit en 1905 Du mariage, un ouvrage bien oublié aujourd’hui comme le reste de son “œuvre”, publié en 1907, mais qui prend une résonance particulière en cette époque où le mariage – en tant que «monogamie durable» selon le terme de Blum – est ringardisé et soumis à des attaques incessantes.

    Blum ne pense le mariage qu’en termes de sexualité, c’est pourquoi il n’est hostile à aucune forme de «rapports humains» qu’ils soient officialisés par le mariage, ou non officialisés comme dans l’union libre.

    Selon lui, il faut distinguer chez tout individu (homme ou femme) un instinct initial “polygamique” qu’il lui faut assouvir avant d’acquérir une “maturité monogamique”. Il estime que le mariage comme une union monogamique, a pour caractéristiques la paix et la stabilité, alors que
    « l’instinct polygamique est marqué par l’amour, c’est-à-dire par la passion ». Blum pense que le mariage est par nature déséquilibré en ce qu’il unit un homme tendant, ou déjà parvenu, à la maturité monogamique avec une femme “neuve” (sic).

    Une femme qui, normalement, avant de se fixer, aurait dû épuiser aussi son instinct polygamique.

    C’est pour cela que beaucoup de mariages sont précaires, et qu’il y a des infidélités au sein de couples qui n’en connaîtraient pas s’ils avaient passé la phase initiale d’instinct polygamique.

    La monogamie ne correspond donc pour Blum, chez l’homme comme chez la femme, qu’à un état “second” : celui des sens assouvis…

    On peut le voir, des idées qui seront considérées un siècle plus tard comme très modernes !

    La nature des liens familiaux des partenaires n’est jamais envisagée et qu’aucun tabou n’est avancé. Pire l’inceste n’y est nullement condamné par Blum et semble même jouir d’une certaine sympathie de l’auteur : « Je n’ai jamais discerné ce que l’inceste a de proprement repoussant, et, sans rechercher pour quelles raisons l’inceste, toléré ou prescrit dans certaines sociétés, est tenu pour un crime dans la nôtre, je note simplement qu’il est naturel et fréquent d’aimer d’amour son frère ou sa sœur. Mais, si cela est naturel, je conviens que ce n’est point néces saire. » (sic!) [Léon Blum, Du Mariage, 1937, 31e éd. p. 82.]

    Mais qu’est-ce exactement que l’inceste ?
    Littré – qui reste une référence incontournable – définit ainsi l’inceste :
    « Conjonction illicite entre les personnes qui sont parentes ou alliées au degré prohibé par les lois .»

    Et de rajouter la terminologie associée au droit canon :
    « Inceste spirituel : conjonction illicite entre les personnes alliées par une affinité spirituelle, comme entre le parrain et la filleule. Commerce criminel entre le confesseur et sa pénitente. »

    Comme on le voit, l’inceste est d’abord une notion légalisée : il dépend donc de l’appréciation de la société sur les plans culturels, historiques, moraux et religieux.

    Pour l’anthropologue Claude Lévi-Strauss, l’interdit de l’inceste fonde la société humaine car il oblige les hommes à nouer des relations avec des étrangers. Du fait de cet interdit, les hommes ne peuvent en effet fonder de famille avec leurs sœurs et doivent donc trouver des femmes hors de leur communauté. Claude Lévi-Strauss voit dans l’inceste et son interdit l’articulation entre nature et culture : le fondement social puis sociétal.

    La prohibition de l’inceste, est le fondement de l’exogamie en interdisant l’endogamie – concept dont les limites varient fortement d’une société à l’autre. Ce serait alors une construction sociale destinée à défendre l’exogamie en tant que fondement de la société permettant de limiter, voire de bannir, la consanguinité.

    On comprend combien cette vision peut, par nature, contrarier l’ethnocentrisme juif …

    La Torah se fait largement l’écho de l’obligation faite aux Hébreux de répudier leurs épouses non juives et de ne contracter d’alliance qu’à l’intérieur de la communauté notamment dans les évocations d’Ezechias et d’Esdras.

    La bible se fait ainsi largement l’écho de pratiques incestueuses chez les Hébreux :

    – La première grande énigme, hautement symbolique est évidemment celle de la descendance de Caïn…

    En excluant une liaison avec sa mère, ce qui est particulièrement mal vu à supposer, on est conduit à admettre que Caïn s’est “rapproché” d’une de ses sœurs puisque selon la Genèse [Gn V,4] :

    « Après être devenu père de Seth, Adam vécut 800 ans. Et il eut des fils et des filles. »

    – Abraham a épousé sa demi sœur : [Gn XX,12]

    «Et de fait, elle est vraiment ma sœur, la fille de mon père, mais pas la fille de ma mère ; et elle m’appartient comme épouse.»

    – Les filles de Lot soulent leur père pour le violer et avoir des enfants [Gn XIX, 30 – 38]

    – Ruben entretint une relation avec Biha, la troisième épouse de son père Jacob [Gn XXXV, 25]

    – Tamar, fille de David, est violée par son demi-frère Amnon, fils de David qui refuse de l’épouser et la chasse de chez lui. Tamar se couvre alors le front de cendres et trouve refuge auprès de son frère Absalom.

    Après avoir appris le viol, celui-ci demande à Tamar de se taire et de ne plus y penser, mais prend secrètement Amnon en haine. Lorsque le roi David apprend à son tour le viol, il entre dans une grande fureur mais ne fait rien.

    Prémices d’une attitude hélas trop connue qui persiste de nos jours …

    Deux ans plus tard Absalom fera assassiner son demi-frère Amnon. [2 – Samuel XII,1 – 22]

    Et il n’est pas certain que cette liste soit limitative …

    L’antiquité, historique comme mythique, fourmille de cas d’incestes dont le plus célèbre est sans doute celui d’Œdipe…

    L’inceste est donc une relation interdite entre personnes ayant un lien de parenté, directe ou collatérale, apprécié suivant les critères de la société où elles évoluent.

    Le droit canon précise d’ailleurs au Canon 1091 :

    § 1. En ligne directe de consanguinité, est invalide le mariage entre tous les ascendants et descendants tant légitimes que naturels.

    § 2. En ligne collatérale, il est invalide jusqu’au quatrième degré inclusivement.

    Et au Canon 1094 : Ne peuvent contracter validement mariage entre eux ceux qui sont liés par la parenté légale issue de l’adoption, en ligne directe ou au second degré en ligne collatérale.

    Ces dispositions étaient susceptibles de dispenses pontificales (notamment pour les mariages entre cousins) généralement accordées pour “raison politique” aux familles princières ou royales, et systématiquement accordées aux familles de bourreaux qui constituaient une société fermée assez particulière de véritables dynasties aux ramifications européennes…

    Au Moyen Âge, la parenté spirituelle comptait aussi pour définir l’inceste : toute union parrain-filleule ou marraine-filleul était ainsi prohibée, mais aussi toute union entre un parent (père ou mère) et le parrain ou la marraine de l’un de ses enfants. Etaient également interdites les unions entre frères et sœurs de lait.

    Dans l’église de Byzance les prêtres pouvaient se marier, mais ne pouvaient pas épouser quelqu’un qu’ils avaient baptisé ; pour la même raison, on abandonna l’habitude pour les parents de parrainer leur enfant au baptême et on commença à chercher une personne extérieure à la famille.

    L’empereur Justinien fut le premier à donner une vision chrétienne dans la législation sur l’inceste dans son Code (529 apr. J.-C.). À partir de Byzance, cette vision chrétienne, dans la législation sur l’inceste, arriva en l’Europe occidentale. La législation la plus sévère fut probablement celle des rois Wisigoths : elle prévoyait la séparation immédiate du couple et l’entrée dans une congrégation religieuse.

    Chez les Francs, les Capitulaires de Charlemagne prévoient la peine capitale pour ceux qui commettent le péché de bestialité, d’inceste ou de sodomie.

    Le code civil
    Le Code civil interdit, depuis 1804, le mariage entre personnes dont les liens de parenté vont jusqu’au troisième degré :

    – en ligne directe, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants, et les alliés de la même ligne (article 161 du Code civil) ;

    – en ligne collatérale, le mariage est prohibé entre le frère et la sœur, qu’ils aient deux parents communs ou un seul (article 162 du Code civil) ;

    – le mariage entre l’oncle et la nièce ou le neveu, la tante et le neveu ou la nièce, grand-oncle et petite-nièce, n’est possible qu’avec une dispense du président de la République (article 163 du Code civil) ;

    – le mariage entre beau-père et bru, belle-mère et gendre est prohibé depuis le Code Napoléon.

    Et si le mariage initial a été dissous par divorce, le remariage avec le beau-père ou la belle-mère est rigoureusement interdit ;

    – le mariage entre beaux-frères et belles-sœurs, dont l’interdiction était initialement prévue dans le Code Napoléon, est autorisé depuis la loi no 75-617 du 11 juillet 1975 portant réforme du divorce.

    Récemment, la multiplicité des familles recomposées a conduit à inclure les enfants issus d’unions précédentes dans la législation. Le Code reconnaît, depuis la loi du 3 août 2018, l’inceste en tant que qualification pour les viols et agressions sexuelles : d’après l’article 222-31-132, un viol ou une agression sexuelle est qualifié d’incestueux si l’agresseur est un ascendant, un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce.

    De même pour le conjoint, concubin ou partenaire de PACS de l’un de ceux-ci, s’il a une autorité de droit ou de fait sur la victime.

    De plus, le fait qu’un viol, une agression sexuelle ou une atteinte sexuelle soit commis par un « ascendant légitime nat urel ou adoptif ou toute personne ayant autorité sur la victime » est considéré comme circonstance aggravante.

    Le cas d’Olivier Duhamel entre évidemment dans cette dernière catégorie …

    L’odieuse objection d’Alain Finkielfraut invoquant l’éventuel «consentement de la victime» pour mieux voler au secours d’Olivier Duhamel lui a d’ailleurs valu de se faire exclure de LCI (et il en est furieux !)

    « Quand on essaye de savoir s’il y a eu consentement ou une forme de réciprocité, on vous tombe immédiatement dessus ».

    Et d’ajouter lorsque David Pujadas lui a rappelé que la victime présumée était « un enfant de 14 ans » : « Et alors ? D’abord, on parle d’un adolescent, c’est pas la même chose. À chaque fois que vous voulez faire une distinction, ça apparaît comme une absolution. À chaque fois que vous recherchez la spécificité, on vous accuse à peu près de complicité de crime. »

    « C’est effectivement pas la même chose » : visiblement Alain Finkielkraut connaît mal son Talmud et n’a pas suivi les cours du rav Mamouch Fenech, sinon il saurait qu’à 14 ans, ce n’est certes plus un enfant, mais on est hors des autorisations !
    Cependant l’inceste (union de deux personnes à lien consanguin) n’est pas nécessairement associé à une contrainte.

    L’histoire a gardé quelques traces d’amours incestueuses célèbres, sincère et passionnées qui se sont souvent mal terminées
    – Parisina Malatesta (fille du condottiere Andrea Malatesta), est la deuxième épouse de Nicolas III d’Este, marquis de Ferrare (autre condottiere célèbre du temps).

    Arrivée dans une cour fort libertine et peuplée des innombrables bâtards de son nouvel époux, l’adolescente est surprise en plein adultère avec son beau-fils Ugo en mai 1425.

    Emprisonnés, les deux amants sont exécutés le 21 mai.

    L’histoire romancée du drame sera contée quatre siècles plus tard par Lord Byron qui écrit le poème Parisina en 1816. (Ce texte sera repris par Felice Romani pour rédiger un livret d’opéra mis en musique par Gaetano Donizetti en 1833…)

    Mais la date de 1816 est d’importance: il vient aussi de rompre avec sa femme Anne Isabella Milbanke dite Anabella lassée de ses frasques, de son infidélité incestueuse et de sa bisexualité…

    Mais surtout, Lord Byron vient de clore la grande et dramatique histoire d’amour de sa vie qui finit en scandale …



    Augusta Leigh est sa demi-sœur (fille du premier lit de son père) mariée avec son cousin le colonel George Leigh, dont elle a de nombreux enfants…. Byron vivra avec elle cinq ans d’une passion dévorante marquée par la naissance de sa fille Elisabeth Médora Leigh- Byron ce qui provoquera un scandale le contraignant à quitter définitivement l’Angleterre …

    Julien et Marguerite de Ravalet : les amants incestueux de Tourlaville (Nord Cotentin). Julien et Marguerite de Ravalet sont les enfants de Jean III de Ravalet, seigneur de Tourlaville.

    Julien de Ravalet naît en 1582 et Marguerite en 1586 au sein d’une famille qui compte onze frères et sœurs. Rapidement, leur complicité fraternelle se mue en relation incestueuse, qui contraint leurs parents à les séparer. Ils envoient Julien au collège de Coutances à treize ans. Trois ans plus tard, au retour de Julien, Marguerite est mariée à Jean Lefevre de Haupitois, plus âgé qu’elle de trente-deux ans, le 20 mars 1600…

    Elle n’avait pas 14 ans !

    Son mariage n’est pas heureux et elle fuit le château conjugal, pour retrouver son frère. Ils se cachent à Fougères puis à Paris. Arrêtés le 8 septembre 1603, sur demande de Jean Lefevre, ils sont emprisonnés, jugés pour adultère et inceste, et condamnés à la décapitation.

    Jean Lefèvre fera pression avec acharnement pour que sa femme soit condamnée. Malgré une requête de grâce de leur père, ils sont exécutés le 2 décembre 1603 au matin, en place de Grève à Paris, après que Marguerite a accouché. Il avait 21 ans, elle en avait 17 …

    Jean V d’Armagnac et sa sœur Isabelle, dite « dame des quatre vallées ».

    Jean V d’Armagnac, fils de Jean IV, comte d’Armagnac et de Rodez, et d’Isabelle d’Évreux-Navarre, est né en 1420 et mort le 6 mars 1473 à Lectoure. Vicomte de Lomagne, il devient comte d’Armagnac, de Fezensac et de Rodez à la mort de son père en 1450. Jean V revient alors en Gascogne, il a 30 ans, n’est pas marié, et se retrouve à Lectoure avec sa sœur qui a 10 ans de moins que lui et qui, si on en croit le chroniqueur Mathieu d’Escouchy, “était pour ces temps une des plus belles femmes du royaume de France”.

    Mais, dit-on, “si la beauté lui avait été largement dispensée, elle avait la tête un peu faible”…

    Jean V songe sérieusement à épouser Isabelle. Des hommes de loi, des théologiens sont consultés et concluent qu’il faut obtenir une dispense du Pape Nicolas V. On en fait la demande, mais le “ménage” a déjà deux enfants. La réponse du Pape est nette : non sous peine d’excommunication pure et simple.

    Jean V attend quelques mois, fait courir le bruit qu’il détient la dispense du Pape, fait célébrer son mariage officiel avec Isabelle par un curé qu’il réussit à circonvenir en le menaçant de le jeter dans la Loire s’il n’obtempère pas

    Puis Isabelle a un troisième enfant…

    Le Pape, apprenant cela, enrage contre ce “couple” et prononce à leur égard une excommunication majeure.

    Le 17 juin 1455, le Roi, par écrit, réclame Isabelle pour la faire surveiller et exige de son frère une obéissance absolue.

    Jean V se réfugie alors dans la Vallée d’Aure en lieu sûr ; car de là il peut en quelques heures franchir la frontière espagnole. De son côté, Isabelle atteint le Comté de Palhars à la limite de la Catalogne et de l’Aragon puis élit domicile à Valence, la capitale de cette Seigneurie.

    Jean V, repoussé par l’armée du Roi se réfugie en Aragon chez son oncle maternel Jean II d’Aragon.

    Celui-ci lui conseille de faire une nouvelle démarche auprès de la Cour de Rome. En effet, le Pape Nicolas V, décédé, est remplacé par Callixe III. Obstiné, Jean V n’abandonne pas du tout l’espoir d’obtenir du nouveau Pape la fameuse dispense régularisant son mariage incestueux.

    Charles VII meurt en juillet 1461, le Dauphin, futur Louis XI, accède au trône.

    C’est une aubaine pour Jean V car ils se trouvent être compagnons de guerre. Alors, le pardon est accordé, et ses titres et biens confisqués sont restitués.

    Il rentre en France, bientôt suivi par sa sœur, et se retrouve à la tête de ses Seigneuries.

    L’année suivante, 1462, Isabelle reçoit de son “mari-frère” la jouissance des quatre petites Seigneuries dites de Quatre-Vallées (Aure, Neste, Barousse et Magnoac) sous condition formelle qu’elle ne se (re)marie pas ou entre en religion.

    Elle élève les trois enfants qu’elle a eus de son frère, les désignant comme ses neveux et nièces.

    Après une attaque, elle devient paralysée, et elle mourra le 4 août 1476 à 45 ans.

    Quant à Jean V, après maintes péripéties, il avait succombé lors de la prise de Lectoure sous les coups d’un archer français du nom de Pierre de Gorgias le 6 mars 1473.

    Un inceste qui tint la monarchie française et la papauté en haleine durant vingt ans! Un cas unique …

    Pour finir évoquons le cas de l’inceste domestique le plus connu : l’oncle et la nièce « gouvernante et plus si affinités » …

    Fille de Pierre-François Mignot, seigneur de Mortigny, conseiller du roi, et de Marguerite-Catherine Arouet, Marie-Louise Mignot dite Mme Denis est la nièce de Voltaire.

    Elle épouse par amour Nicolas-Charles Denis, of ficier, le 25 février 1738 à Paris, ce qui provoque sa brouille avec Voltaire qui lui voyait un meilleur parti.

    Elle prend alors le nom de « Madame Denis » et signe ses écrits avec cette signature.

    Son époux meurt prématurément le 12 avril 1744.

    Elle ouvre alors un salon à Paris et renoue avec Voltaire, qui va en faire sa “gouvernante”.

    Et dès 1745 ils entament une relation amoureuse qui durera 33 ans…jusqu’à sa mort (1778). Mais on ne songe jamais au caractère incestueux de cette relation …

    Marie-Louise Mignot liquide aussitôt les biens de Voltaire, dont elle est l’héritière, et se remarie à Paris le 8 janvier 1780 à François du Vivier, commissaire des Guerres, plus jeune qu’elle de treize ans.

    Une pseudo veuve joyeuse….

    Voir l’excellent ouvrage de Juda le prince «Talmud, voyage au bout de la nuit» – Préface de l’abbé Rioult – Ed. Saint Agobard- 2020
    En particulier, les chapitres VIII et IX expliquent comment les sentences talmudiques s’opposent de fait à tout interdit systématique en matière de pédophilie qui est non seulement permise mais codifiée en fonction de l’âge et du sexe.
    Une excellente approche du talmud pour ceux qui souhaitent s’initier à cet ouvrage fleuve, peu accessible car seulement traduit en anglais par des érudits juifs – édition américaine Soncino (10 000 Pages !) https://archive.org/stream/TheBabylonianTalmudcompleteSoncinoEnglishTranslation/The-Babylonian-Talmud-Complete-Soncino-English-Translation#mode/2up
    C’est la base de la vision post christique du judaïsme, et de l’enseignement rabbinique, de fait post déiste : le talmudisme est une religion d’observance où « foi est un mot creux » selon Daniel Horowitz qui souligne : « Le monothéisme tel que le propose le judaïsme ne postule pas à proprement parler l’existence de Dieu. » Tout un programme … https://nouveau-monde.ca/fr/une-approche-du-judaisme-daniel-horowitz/

    https://noussommespartout.com/inceste-viol-homosexualite-et-pedophilie-la-boite-de-pandore/reflexions/
  • France : Quand la presse se déchaînait contre Luc Ferry pour étouffer un scandale de pédophilie

    – Luc Ferry entendu par la Brigade de protection des mineurs Le Figaro


    Addendum 2 juin :

    – “Entre sarcasmes et mépris, la presse française se déchaîne contre Luc Ferry.” France 24

    – Alain Duhamel : “Une campagne présidentielle nauséabonde”. RTL (vidéo)

    – Sur son blog, Jean-Michel Aphatie (RTL) imagine la convocation par la police (BPM) d’Etienne Mougeotte, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, du Consul de France à Marrakech et de l’Ambassadeur de France au Maroc à l’époque des faits. RTL

    – Dominique Cantien, productrice de télévision et ancienne compagne de Philippe Douste-Blazy, a pris la parole sur sa page Facebook. «A la suite des déclarations de Luc Ferry, j’ai vu que certains d’entre vous, journalistes ou pas, faisaient un amalgame avec ce qui fut uniquement une dispute de couple à la Mamounia avec mon ancien compagnon, Philippe Douste-Blazy. Ceci est d’autant plus ridicule que cet épisode s’est déroulé dans la soirée du 31 décembre 2005 et le 1er janvier 2006… Luc Ferry soulignant qu’il était au courant de cette affaire pendant qu’il était ministre, c’est-à-dire entre 2002 et 2004 ! Je tenais à écrire et préciser ceci afin de faire cesser cet amalgame purement odieux.» Le Parisien

    – La presse unanime contre Luc Ferry. AFP

    – L’avocat Thierry Lévy dénonce sur RMC le “comportement antipathique” de Luc Ferry (vidéo RMC)

    – Causeur.fr : “On le croyait philosophe, on le retrouve concierge”

    – L’article de Thierry Desjardins (ancien directeur adjoint du Figaro) mettant en cause Philippe Douste-Blazy a disparu du blog. Dans un nouvel article, Thierry Desjardins explique avoir reçu une mise en demeure de l’avocat de l’ancien ministre.

    https://www.fdesouche.com/2011/06/03/un-ancien-ministre-pedophile-selon-luc-ferry/

    Scandale : Jack Lang accusé de pédophilie par Luc Ferry

    C’est une véritable bombe que Luc Ferry a lâché sur un plateau de télévision. Il accuse un ancien ministre de s’être fait prendre en flagrant délit de crimes pédophiles au Maroc.

    L’information avait déjà circulé il y a quelques années, notamment sur les ondes de RMC comme le rappel Fdesouche : Au cours de l’émission « Les Grandes Gueules » diffusée sur RMC les 27 novembre 2008 et 9 septembre 2009, Yves Bertrand, l’ancien directeur central des Renseignements généraux, évoquait aussi un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété. C’est arrêt sur image qui ose lâcher le nom : Jack Lang. Extraits : De quoi, ou de qui, parle-t-on ? Jusqu’ici, ni Le Figaro Magazine ni Ferry n’ont cité de nom. Voici donc le troisième temps: comme le souligne sur Twitter Guy Birenbaum, ces rumeurs avaient été évoquées, et « évacuées », par L’Express en 2005, dans un article entièrement consacré aux rumeurs sur la vie privée de Lang. Il s’annonçait alors comme candidat potentiel à la présidentielle, et le magazine s’était employé à tester la solidité des rumeurs traînant sur son compte, en démontant la plupart et dénonçant les « calomnies » . Lang lui-même y rapportait qu’en 1995, des jospinistes l’ont traité de « pédophile » : « C’était immonde. J’ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus. » Au paragraphe suivant, L’Express citait la fameuse rumeur du Figaro et de Ferry. En la faisant démentir par un proche anonyme, de façon très générale : « A l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d’autrui pour se livrer à quoi que ce soit d’illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l’a fait avec L’Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l’aventure présidentielle. » Si Jack Lang est véritablement impliqué dans une partouse pédomane au Maroc, l’Elysée et les journalistes seraient complices des crimes pédophiles commis par cette ordure. Le pouvoir politique pour avoir exfiltré Lang du Maroc et étouffé l’affaire, et les journalistes pour n’avoir rien dit au nom de la liberté de la vie privée.
    Retrouvez cet article et l’info alternative sur : http://www.contre-info.com

  • Quand Wikileaks dénonçait la pédophilie au Maroc

    Tourisme sexuel, pédocriminalité, Marrakech,

    Source : Wikileaks, 16 février 2010

    La situation de la TIP au Maroc.

    — 25/A. Les sources d’information sur la traite des personnes (TIP) comprennent le ministère marocain de la Justice (MOJ) ; le ministère de l’Intérieur (MOI), en particulier la Direction des frontières et de la migration ; le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité (MOSD) ; le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MOEPT), et le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MFA). En outre, des organisations internationales telles que l’OIM, le HCR, le PNUD, l’UNIFEM et l’UNICEF ont fourni des informations. Les ONG internationales telles que Caritas, Médecins sans Frontières (MSF) et les églises chrétiennes qui apportent une aide directe à la communauté des migrants sont bien placées pour donner un aperçu de leur situation. Les ONG nationales, en particulier celles qui se concentrent sur les femmes et les enfants, comme Bayti, INSAF, Solidarité Féminine, la Fondation Occidental Oriental, l’Association marocaine des droits de la femme, la Ligue démocratique pour la défense des droits de la femme, l’organisation anti-pédophilie Hands Off My Child, et d’autres ont été en mesure de fournir une image de la situation des femmes et des enfants exploités.

    — En février 2010, le GOM a validé une étude de l’OIM détaillant la traite au Maroc. Le rapport fournit une image complète des types de traite au Maroc mais se concentre exclusivement sur les victimes de la traite à travers les frontières internationales, principalement les Marocains victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle ou de travail forcé vers l’Europe et le Moyen-Orient et les Subsahariens victimes de la traite à travers le Maroc vers l’Europe. Le rapport intitulé « Trafic transnational de personnes : Situation et analyse de la réponse marocaine » devrait être rendu public en février ou mars 2010 et comprend une liste de recommandations législatives et politiques pour le GOM afin d’améliorer sa réponse à la traite des personnes.

    — Le rapport de l’OIM n’a pas abordé la question de la traite interne ou du travail des enfants, en particulier le problème répandu des « petites bonnes » (c’est-à-dire des jeunes filles rurales amenées dans les zones urbaines pour travailler comme domestiques). Les fonctionnaires du GOM et de l’ONU ont indiqué que l’UNICEF et l’UNIFEM, avec la coopération du GOM, prévoient d’entreprendre une deuxième étude qui traitera du trafic interne ; cette étude devrait commencer cette année. —

    25/B. Le Maroc est un pays d’origine, de transit et pour les hommes, les femmes et les enfants soumis à des conditions d’exploitation sexuelle commerciale et de travail forcé. Le trafic domestique concerne généralement de jeunes enfants ruraux recrutés pour travailler comme enfants domestiques ou ouvriers dans les centres urbains. Le Maroc est également un pays de transit et de destination pour les hommes, les femmes et les enfants victimes de la traite internationale, principalement en provenance d’Afrique sub-saharienne et d’Asie. C’est un pays d’origine pour les hommes, les femmes et les enfants victimes de la traite vers les pays européens et le Moyen-Orient.

    — Les garçons et les filles marocains risquent d’être victimes de la traite interne à des fins de travail. Les jeunes filles sont amenées à quitter la campagne pour travailler comme domestiques dans les grandes villes. Ces jeunes filles étaient particulièrement vulnérables aux abus. Elles reçoivent un salaire minimal, qui est souvent envoyé directement à leurs parents ; elles ne vont pas à l’école et sont exposées aux abus physiques et sexuels de leurs employeurs. Si le phénomène est si répandu, c’est en partie en raison de la mentalité omniprésente des citadins qui considèrent qu’avoir une jeune fille comme une forme de charité. Ces employeurs pensent qu’ils aident financièrement une famille rurale, qu’ils fournissent un logement aux jeunes filles et qu’ils leur donnent une formation professionnelle. Les garçons sont mis en apprentissage dans le secteur artisanal, dans le domaine de la construction ou dans des ateliers de mécanique où ils travaillent à transporter des fournitures et à effectuer des tâches subalternes.

    — On ne dispose pas d’informations actualisées et précises sur le nombre d’enfants victimes de la traite à des fins de travail. Une étude de 2003 de l’UNICEF intitulée « Comprendre le travail des enfants » (UCW) estime que 600 000 enfants âgés de 7 à 14 ans travaillent. Une étude réalisée en 2001 par Save the Children a estimé qu’à cette époque, entre 66 000 et 88 000 enfants étaient employés comme enfants domestiques. Cela représentait 2,3 % à 3 % de la population totale des enfants âgés de 7 à 15 ans (2,87 millions au total).

    — L’emploi de ressortissants non marocains comme travailleurs domestiques est très rare, bien qu’il existe une petite communauté de Philippins et d’autres nationalités d’Asie travaillant au Maroc. Le rapport TIP de l’OIM a trouvé quatre cas de femmes philippines recrutées dans leur pays pour être employées comme domestiques et qui sont ensuite devenues des victimes de la traite au Maroc. À leur arrivée, les femmes ont été contraintes de travailler de longues heures, ont reçu des salaires faibles ou nuls, ont dû rembourser le prix de leur voyage et les frais d’embauche, se sont vu confisquer leurs documents de voyage, ont vu leur liberté de mouvement limitée et ont été menacées d’arrestation par la police si elles tentaient de partir.

    — Le phénomène de la traite des enfants vers l’Europe, souvent avec l’aide et l’encouragement de leurs familles, a continué à être un problème. Les familles envoient généralement ces mineurs non accompagnés en espérant qu’à l’âge de 18 ans, ils seront en mesure de normaliser leur situation et de travailler pour soutenir leur famille au Maroc. En 2007, le GOM et l’Espagne ont signé un accord pour faciliter le rapatriement de plus de 6 000 mineurs vivant en Espagne. À ce jour, ces rapatriements n’ont pas eu lieu et les responsables du MOI ont indiqué que des mineurs, bien qu’en faible nombre, continuaient à se trouver parmi les migrants clandestins. En septembre 2009, les médias marocains et espagnols ont rapporté l’interception de six mineurs à bord d’un navire de contrebande le long de la côte de Tarifa, en Espagne. Les enfants étaient âgés de 10 à 16 ans. L’Espagne, par le biais de son agence d’aide internationale, et l’Italie, par le biais de programmes financés par l’OIM, ont aidé en 2009 au développement communautaire des zones qui sont une source pour les mineurs non accompagnés.

    — Les femmes subsahariennes, qui ont souvent commencé leur voyage en tant que migrants volontaires, ont été contraintes de se prostituer pour rembourser leurs dettes à leur arrivée au Maroc ou alors qu’elles étaient encore en route vers l’Europe. Le rapport TIP de l’OIM, les ONG et les organisations caritatives chrétiennes qui travaillent avec ces femmes ont indiqué que des bandes criminelles de Nigérians sont responsables de la gestion de ces réseaux de trafic vers l’Europe et gèrent fréquemment des maisons closes au Maroc pour exploiter les femmes pendant le transit. Selon un rapport publié par MSF en 2007 et confirmé par des ONG qui travaillent avec les migrants, ces bandes criminelles nigérianes sont bien organisées et maintiennent en captivité des femmes subsahariennes dans des maisons à Casablanca, Rabat et Nador à des fins de prostitution. Les femmes subiraient des traitements terribles, notamment des coups, des tortures et des violences sexuelles.

    — En outre, des Marocaines ont été victimes de la traite des êtres humains vers la Syrie, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et d’autres pays arabes du Golfe, avec la promesse de salaires élevés pour travailler dans des hôtels, des restaurants ou comme employées de maison, et ont été contraintes à leur arrivée de travailler dans des bars et des maisons closes. Selon les médias, en janvier 2010, un tribunal pénal d’Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, a condamné sept hommes à la prison à vie et six autres, dont une Marocaine, à des peines de dix ans pour leur rôle dans un réseau de trafic d’êtres humains. Les 18 victimes étaient toutes des femmes marocaines amenées dans le Golfe par l’intermédiaire d’un recruteur marocain et à qui on avait promis des salaires élevés pour travailler dans des hôtels. À leur arrivée, elles ont été contraintes de se prostituer, enfermées dans des appartements, menacées et battues. Le quotidien marocain Al Misaa (Le Soir) a rapporté en janvier 2010 que 500 femmes marocaines, titulaires d’une licence d’ »artiste et de danseuse » mais travaillant comme prostituées dans des hôtels haut de gamme, ont été expulsées de Bahreïn durant l’été 2009. Les responsables du GOM reconnaissent le problème de la traite des êtres humains au Bahreïn, mais sont sceptiques quant à la source d’Al Misaa et expriment des doutes quant au nombre élevé de femmes expulsées.

    — La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) a publié un rapport en 2007, dans lequel il est indiqué que l’emploi des MRE dans le Golfe est constitué en grande partie de femmes (70 %) et que, dans la plupart des cas, le travail effectué une fois dans le pays ne correspond pas exactement à leur contrat. Le rapport soulignait également que de nombreuses femmes, en particulier celles employées dans le cadre de « contrats d’artistes », se livraient à la prostitution. Selon les statistiques du ministère marocain de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MEFP), entre 2000 et 2006, 2 046 Marocains sous contrat « art et musique » ont été employés dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce nombre comprenait 1 519 à Bahreïn, 387 à Oman et 125 dans les Émirats arabes unis. Le rapport a également noté que si tous les contrats ne sont pas frauduleux, les MRE sont également employés dans d’autres domaines et ensuite victimes de la traite à des fins de prostitution. Le rapport indique également que pour la même période, le MOEPT a signalé que 1 759 Marocains étaient employés dans la gestion hôtelière, 888 comme coiffeurs, 414 comme domestiques, 447 comme esthéticiennes, 364 comme tailleurs, et dans de nombreuses autres professions.

    — Ni le gouvernement marocain ni les ONG n’ont pu fournir de statistiques précises sur le nombre d’enfants et/ou de femmes victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle, bien que toutes les parties aient reconnu l’existence du problème. Une étude sur la prostitution au Maroc réalisée en 2008 par l’ONG Organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS) a révélé que les enfants de moins de 15 ans étaient exploités principalement dans les régions et villes suivantes : Azrou (Ain Louh), Beni Mellal et la région de Meknes (El Hajeb). L’ONG Touche Pas a Mon Enfant (TPME), qui travaille avec les victimes de pédophilie et d’exploitation sexuelle des enfants, notamment à Marrakech et Agadir, a publié un rapport annuel en 2009. Le rapport a enregistré 306 cas d’abus sexuels en 2008 et a noté que le nombre réel de cas est inconnu. Le TPME a fait état d’une implication directe dans 166 cas, tandis que 140 autres ont été glanés dans des articles de presse. Ces cas d’abus sexuels comprennent un large éventail de crimes, dont l’inceste, le viol de mineur et d’autres crimes qui ne sont pas considérés comme des crimes de traite.

    — TPME et d’autres ONG signalent que le tourisme sexuel est un problème, en particulier dans les destinations touristiques populaires telles que Tanger, Agadir et Marrakech. Les clients sont généralement originaires des pays du Golfe arabe et d’Europe. Les médias marocains ont rapporté qu’en mai 2009, 16 ressortissants saoudiens et 2 Libyens ont été arrêtés pour leur participation à un réseau de prostitution haut de gamme à Casablanca. Selon la presse, les ressortissants étrangers, qui étaient accusés d’exploiter un réseau de trafic d’êtres humains et de débauche de mineurs, ont été condamnés à des peines de prison allant de six mois à cinq ans et à des amendes allant jusqu’à 20 000 dirhams (2 500 USD) en juin 2009. Le propriétaire marocain de l’appartement et les portiers ont été condamnés à trois ans et demi de prison.

    — Le rapport TIP de l’OIM a noté un nombre limité de cas présumés d’adultes marocains victimes de la traite vers l’Europe. Dans un cas présumé, un groupe de jeunes de Beni Mellal et Khouribga a acheté un contrat pour travailler légalement en Espagne pour 5 000 euros. À leur arrivée, les jeunes ont découvert que la société qui les employait était fictive et l’intermédiaire marocain leur a demandé de commencer à travailler comme trafiquants de drogue sous peine d’être expulsés. Dans un autre cas rapporté par le journal Ash Sharq Alawsat en février 2009, un groupe de femmes marocaines a été contraint de se prostituer dans l’enclave espagnole de Ceuta pour payer les dettes contractées lors de leur passage en Europe.

    — Bien qu’il n’existe pas de statistiques précises sur le nombre de victimes de la traite internationale au Maroc, la Direction des Frontières et de la Migration au sein du MOI a indiqué que le GOM a démantelé 130 réseaux de trafic et de contrebande en 2009. L’OIM, avec la coopération du GOM, a rapatrié volontairement 1 258 migrants illégaux en 2009. Le MOI a réussi à déjouer la tentative de migration illégale de 5 549 personnes, dont 2 672 Marocains et 2 877 non Marocains. La Marine royale marocaine a intercepté 131 migrants subsahariens sur des bateaux en bois qui tentaient des traversées illégales en 2009. Ces chiffres sont nettement inférieurs à ceux des années précédentes. Le MOI a attribué cette diminution à sa forte coopération avec le gouvernement espagnol et à l’efficacité accrue du MOI dans la surveillance de ses frontières. Le HCR, l’OIM et les ONG qui travaillent avec la population migrante estiment qu’il y a entre dix et vingt mille migrants subsahariens au Maroc à tout moment.

    — Ni le gouvernement marocain ni les ONG n’ont pu fournir de statistiques précises sur le nombre d’enfants et/ou de femmes victimes de la traite à des fins d’exploitation sexuelle, bien que toutes les parties aient reconnu l’existence du problème. Une étude sur la prostitution au Maroc réalisée en 2008 par l’ONG Organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS) a révélé que les enfants de moins de 15 ans étaient exploités principalement dans les régions et villes suivantes : Azrou (Ain Louh), Beni Mellal et la région de Meknes (El Hajeb). L’ONG Touche Pas a Mon Enfant (TPME), qui travaille avec les victimes de pédophilie et d’exploitation sexuelle des enfants, notamment à Marrakech et Agadir, a publié un rapport annuel en 2009. Le rapport a enregistré 306 cas d’abus sexuels en 2008 et a noté que le nombre réel de cas est inconnu. Le TPME a fait état d’une implication directe dans 166 cas, tandis que 140 autres ont été glanés dans des articles de presse. Ces cas d’abus sexuels comprennent un large éventail de crimes, dont l’inceste, le viol de mineur et d’autres crimes qui ne sont pas considérés comme des crimes de traite.

    — TPME et d’autres ONG signalent que le tourisme sexuel est un problème, en particulier dans les destinations touristiques populaires telles que Tanger, Agadir et Marrakech. Les clients sont généralement originaires des pays du Golfe arabe et d’Europe. Les médias marocains ont rapporté qu’en mai 2009, 16 ressortissants saoudiens et 2 Libyens ont été arrêtés pour leur participation à un réseau de prostitution haut de gamme à Casablanca. Selon la presse, les ressortissants étrangers, qui étaient accusés d’exploiter un réseau de trafic d’êtres humains et de débauche de mineurs, ont été condamnés à des peines de prison allant de six mois à cinq ans et à des amendes allant jusqu’à 20 000 dirhams (2 500 USD) en juin 2009. Le propriétaire marocain de l’appartement et les portiers ont été condamnés à trois ans et demi de prison.

    — Le rapport TIP de l’OIM a noté un nombre limité de cas présumés d’adultes marocains victimes de la traite vers l’Europe. Dans un cas présumé, un groupe de jeunes de Beni Mellal et Khouribga a acheté un contrat pour travailler légalement en Espagne pour 5 000 euros. À leur arrivée, les jeunes ont découvert que la société qui les employait était fictive et l’intermédiaire marocain leur a demandé de commencer à travailler comme trafiquants de drogue sous peine d’être expulsés. Dans un autre cas rapporté par le journal Ash Sharq Alawsat en février 2009, un groupe de femmes marocaines a été contraint de se prostituer dans l’enclave espagnole de Ceuta pour payer les dettes contractées lors de leur passage en Europe.

    — Bien qu’il n’existe pas de statistiques précises sur le nombre de victimes de la traite internationale au Maroc, la Direction des Frontières et de la Migration au sein du MOI a indiqué que le GOM a démantelé 130 réseaux de trafic et de contrebande en 2009. L’OIM, avec la coopération du GOM, a rapatrié volontairement 1 258 migrants illégaux en 2009. Le MOI a réussi à déjouer la tentative de migration illégale de 5 549 personnes, dont 2 672 Marocains et 2 877 non Marocains. La Marine royale marocaine a intercepté 131 migrants subsahariens sur des bateaux en bois qui tentaient des traversées illégales en 2009. Ces chiffres sont nettement inférieurs à ceux des années précédentes. Le MOI a attribué cette diminution à sa forte coopération avec le gouvernement espagnol et à l’efficacité accrue du MOI dans la surveillance de ses frontières. Le HCR, l’OIM et les ONG qui travaillent avec la population migrante estiment qu’il y a entre dix et vingt mille migrants subsahariens au Maroc à tout moment.

    TRAFIQUANTS

    — 25/E : Les trafiquants d’enfants, connus sous le nom de « simsars » ou intermédiaires, se rendent généralement dans des villages éloignés à la recherche de familles démunies afin de placer les enfants comme domestiques ou apprentis dans les zones urbaines. Les intermédiaires négocient, contre rémunération, le salaire que la famille recevra pour le travail de l’enfant. Selon le rapport TIP de l’OIM, les gangs criminels nigérians qui s’attaquent aux migrants subsahariens sont organisés selon des lignes ethniques en « maisons » dont le chef est basé à Oujda, même s’il existe des filiales dans les grandes villes du Maroc. Ces gangs se disputent le contrôle du trafic de migrants subsahariens. Les gangs seraient impliqués dans diverses activités criminelles, notamment le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et la prostitution. Il existe également des bandes criminelles marocaines ayant des liens internationaux qui sont impliquées dans le trafic de drogues et la contrebande ainsi que dans le trafic de personnes. Les trafiquants qui travaillent comme intermédiaires pour les réseaux des pays du CCG se trouvent généralement dans les grandes villes du Maroc. Bien que certains travaillent dans des agences de voyage, la plupart des intermédiaires opèrent par référence et recherchent également des recrues dans les hôtels et les boîtes de nuit des villes.

    8. (SBU) PARAGRAPHE 26 A-B : Le GOM reconnaît que la traite est un problème. Alors que le MOJ est désigné comme le ministère de coordination pour les questions de traite, le MOI est le principal ministère chargé de la prévention, de l’application de la loi et des questions de protection. Au sein du MOI, la Direction de la migration et de la sécurité des frontières s’occupe de l’immigration clandestine tandis que la prostitution et l’exploitation sexuelle relèvent de la police. Trois autres ministères sont principalement responsables des questions relatives au travail des enfants : Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle est chargé de faire appliquer le Code du travail ; le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité supervise le Plan d’action national pour l’enfance ; et le ministère de l’Éducation nationale, plus précisément son département de l’éducation non formelle, tente de fournir une éducation corrective et une formation professionnelle aux enfants travailleurs. Les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes accusées de trafic ou de violations des lois du travail relèvent du ministère de la Justice.

    9. –26/C : Le gouvernement est limité dans sa capacité à traiter les problèmes de trafic dans certains domaines, principalement en fournissant des ressources suffisantes, humaines et autres, pour traiter le problème. Par exemple, le MEPT emploie 421 inspecteurs pour l’ensemble du pays, dont 45 sont désignés comme points focaux pour le travail des enfants. Le nombre d’inspecteurs est insuffisant pour faire face à l’ampleur du problème du travail des enfants. En outre, les inspecteurs n’ont pas l’autorité légale de contrôler les maisons, ce qui les empêche de faire respecter la question du travail des enfants. Le Maroc est également très limité dans les services sociaux qu’il peut offrir aux victimes et compte principalement sur les ONG et les organisations caritatives pour fournir des services.

    10. — La corruption et l’impunité restent des problèmes et réduisent l’efficacité de la police et le respect de l’état de droit. La petite corruption est très répandue au sein de la police et de la gendarmerie, et une corruption plus large et systémique a sapé à la fois l’application de la loi et l’efficacité du système judiciaire. Le ministère de l’Intérieur a multiplié les enquêtes sur les abus, les violations des droits de l’homme et la corruption. En conséquence, en 2009, le gouvernement a indiqué qu’il avait poursuivi un total de 282 agents de sécurité pour divers crimes allant de « coups et blessures entraînant la mort » à la petite corruption dans tout le Maroc et le Sahara occidental. Des poursuites ont été engagées contre environ 191 employés de la police judiciaire, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, de la marine royale et des gardiens de prison pour corruption et abus d’influence ; la plupart des autres cas concernaient des abus physiques ou des mauvais traitements. Malgré ces enquêtes et ces poursuites, de nombreuses autres enquêtes n’ont que rarement débouché sur des mesures disciplinaires ou des procédures judiciaires, et de très nombreux autres cas de corruption n’ont jamais fait l’objet d’une enquête.

  • Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Quel lien y-a-t-il entre l’ancien ministre de la Culture Jack Lang et le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ? Le 5 octobre 2020, le site d’information américain Daily Beast révélait que Jeffrey Epstein, via son ONG Gratitude America LTD, avait fait en 2018 une donation de 57 897 dollars (environ 49 000€) à l’organisation française Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. L’association, domiciliée 164, boulevard du Montparnasse dans le 14ème arrondissement de Paris, a été créée en juillet 2018. Si l’association, officiellement destinée à promouvoir la politique culturelle de la France des années 80 et 90, n’a ni site internet ni réseau social, elle est dirigée par des personnes liées d’une manière ou d’une autre à Jack Lang. En effet, Christophe Degruelle, le président, est conseiller municipal à Blois (Loir-et-Cher), dont Jack Lang a été le maire de 1989 à 2000. Jacques Renard, le trésorier, a été directeur adjoint et chef de cabinet de l’ancien ministre de la Culture quand celui-ci était en fonction dans les années 1980 et 1990. Cette mystérieuse association est l’une des trois dernières, -et la seule française- à avoir reçu une donation de la part de l’ONG de Jeffrey Epstein, peu de temps avant son arrestation le 7 juillet 2019 pour trafic sexuel de mineurs.

    Homme d’affaires et pédocriminel

    Né le 20 janvier 1953 à Brooklyn, Jeffrey Edward Epstein a fait carrière dans la finance. Millionnaire et personnalité mondaine, proche de l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton, du prince Andrew et du milieu du « show-business », il est soupçonné dès 1996 d’agressions sexuelles, accusé d’attouchements par l’artiste Maria Farmer et l’actrice Alicia Arden. En mars 2005, une femme contacte la police de Palm Beach (Floride), affirmant qu’Epstein a réclamé à sa fille de 14 ans un massage en sous-vêtements contre 300 dollars. Après 11 mois d’enquête, la police conclut que l’homme d’affaires avait payé plusieurs « escorts », dont certaines mineures, contre des relations sexuelles. Des caméras dissimulées dans sa propriété filmaient les relations sexuelles avec les filles et les personnalités qu’Epstein recevait chez lui, dans le but de les faire chanter par la suite. Une des raisons de sa fortune, estimée à 577 millions de dollars.

    Après un procès favorable à l’accusé, uniquement mis en cause pour « sollicitation de prostitution », Jeffrey Epstein est condamné à dix-huit mois de prison… pendant lesquels il peut se rendre à son bureau six jours par semaine. Un scandale éclate suite à la divulgation dans la presse de courriels échangés entre le procureur Alexander Acosta et les avocats d’Epstein, forçant Alexander Acosta, devenu entre-temps secrétaire au Travail dans l’administration Trump, à démissionner en 2019.

    En janvier 2015, Jeffrey Epstein est à nouveau accusé de viol sur mineures par Virginia Robert Giuffre, une Américaine de 31 ans qui affirme sous serment qu’elle a été abusée par Epstein et ses amis puissants, dont le Prince Andrew, alors qu’elle avait 17 ans. D’autres jeunes femmes témoignent, et le 7 juillet 2019, le milliardaire est arrêté pour trafic sexuel de mineurs.

    Alors que son procès est fixé à juin 2020, il est retrouvé suicidé au centre de détention Metropolitan Correctional Center de New York le 10 août 2019. Fin août, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « viols » et « agressions sexuelles », notamment sur mineurs, car l’homme d’affaires possédait plusieurs appartements à Paris, où il aurait reçu des « massages » rémunérés.

    A Paris, Epstein aurait entretenu des liens avec diverses personnalités françaises ; le nom de Jack Lang a été cité par une source.

    L’ancien ministre a expliqué s’être rendu une fois chez le multimillionnaire lors d’un dîner en l’honneur du réalisateur Woody Allen, accusé d’abus sexuels pédophiles sur sa fille adoptive qu’il a depuis épousée.

    Jack Lang décrit Epstein comme un homme « charmant, courtois et agréable », et déclare n’avoir jamais eu le moindre soupçon sur les activités criminelles de ce dernier. Contacté par le site d’information Daily Beast, l’ancien ministre n’a pas souhaité répondre

    Jack Lang, un homme politique soupçonné de pédophilie
    Ce n’est pas la première fois que Jack Lang, actuellement président de l’Institut du Monde arabe, est soupçonné dans des affaires de pédophilie :

    en plus d’avoir pris la défense de différentes personnalités accusées de pédophilie, comme les réalisateurs Roman Polanski et Woody Allen, son nom est cité à partir de 1982 dans l’affaire du Coral.

    Le Coral était un « lieu de vie » éducatif dans le Gard, développé par des enseignants souhaitant rompre avec les pratiques éducatives classiques, après Mai 68.

    A l’automne 82, des enfants vivant au Coral dénoncent des faits de pédophilies pratiquées par les éducateurs du Coral mais aussi des personnalités publiques.

    Dans une allocution célèbre lors de l’université d’été du Front National en 1998, Roger Holeindre déclarait que « Monsieur Jack Lang, qui prétendait être candidat à la présidence de la république, -qu’on m’arrête à la sortie si ce que je dis n’est pas vrai- a été compromis dans l’affaire des lieux de vie et dans un lieu de vie tenu par des socialistes qui s’appelait le Coral.

    Et là, des gamins étaient prostitués à des gens comme Jack Lang et un gosse a été trouvé mort sodomisé, la tête dans un seau de merde, que l’on m’arrête à la sortie si ce n’est pas vrai ! ».

    Roger Holleindre n’a jamais été poursuivi pour ses propos.

    Si l’ancien ministre de la Culture est innocenté dans l’affaire du Coral, il était également soupçonné d’avoir violé de jeunes garçons au Maroc.

    Le 28 mai 2011, le Figaro magazine relate que quelques années auparavant, lors d’une descente nocturne dans une villa de la Palmeraie, les policiers marocains surprennent des Français en train de « s’amuser » avec des jeunes garçons.

    Parmi eux, un ancien ministre. Si l’affaire est étouffée, le nom de Jack Lang circule pendant des années.

    L’hebdomadaire Le Canard Enchaîné écrira que le ministre en question est Philippe Douste-Blazy, mais Yves Bertrand, ancien patron des renseignements généraux français, décédé de manière inconnue le 3 juin 2013, avait noté le 12 février 2002 dans ses carnets :

    « Lang à la Mamounia en novembre s’est tapé des petits garçons ».

    Des zones d’ombres troublantes subsistent donc, entre Jack Lang et Jeffrey Epstein, liés par cette étrange donation à une non moins étrange association…

    Par Alix

    TV Libertés, 10/10/2020