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  • Ali B repérée par la chaîne de jus au Maroc, Lil Kleine de retour à Ibiza

    Il semble qu’Ali B ait quitté son paradis de vacances de Dubaï. Il a été repéré par un adepte de la chaîne Juice Channel à Marrakech. Et l’autre mauvais BN’er Lil Kleine ? Il est à nouveau à Ibiza.

    Il n’est pas agréable pour les mauvais BN’ers de rester aux Pays-Bas, car tous les yeux sont constamment braqués sur eux, surtout avec la montée des chaînes de jus. Même un type innocent comme Tijl Beckand en souffre, par exemple, lorsqu’il sort : « Il y a beaucoup de tournage et les gens crient : ‘Hé, ça va aller sur une chaîne de jus de fruits !

    Kleine sur Ibiza
    Des personnages comme Ali B et Lil Kleine sont signalés aux chaînes de jus tout le temps, donc ils savent où ils sont. La semaine dernière, Lil Kleine a fait l’objet de beaucoup d’attention alors qu’il circulait à Amsterdam dans une Birò, mais il est maintenant de retour sur son île préférée, Ibiza.

    On a pu suivre sur les chaînes de presse cette semaine qu’il s’est envolé de l’aéroport d’Eindhoven pour Ibiza et qu’il traîne maintenant en maillot de bain. « Jorik est comme un Pokémon go à Ibiza, le nombre de photos qu’il nous transmet n’est pas normal 🤣 », écrit Juice Channel devant une photo de plage du rappeur.

    Ali au Maroc
    Entre-temps, Ali B a de nouveau quitté Dubaï. Bien qu’il soit attendu aux Pays-Bas dans un mois environ pour un interrogatoire de police, le rappeur n’a pas encore envie de s’envoler vers notre pays. Après tout, il est clair qu’il ne peut absolument pas marcher dans les rues ici sans être hué.

    Mais où est Ali ? Un adepte de Juice Channel l’a repéré à Marrakech, au Maroc, où il se promenait en djellaba. « Ali a été repéré par un de nos followers au Maroc ! Il séjourne actuellement dans un hôtel de Marrakech, et a été vu marchant seul dans le hall. Notre follower a également demandé à Ali une photo et il a refusé. »

    Loin des Pays-Bas ?
    Yvonne Coldeweijer a signalé il y a quelque temps qu’Ali travaillerait sur une émigration des Pays-Bas vers le Maroc. « Le plan est qu’Aal ira là-bas et restera au Maroc. Il ne faut jamais dire jamais, mais pour l’instant il ne semble pas vouloir revenir aux Pays-Bas. Bye salope ! »

    La chaîne de jus Reality FBI affirme maintenant qu’Ali est occupé à chercher une maison. « Ces dernières semaines, il a suivi une personne qui se concentre spécifiquement sur l’offre, entre autres, de villas au Maroc. Il y a des chances que ce soit quelqu’un qui l’aide à trouver une place au Maroc. »

    Pas d’affaire contre Ellen
    Ali est toujours dans l’actualité en raison des affaires de viols dont il fait l’objet. Ellen ten Damme l’a maintenant aussi accusé d’un délit sexuel. Il ne va pas porter plainte pour diffamation et calomnie, a déclaré son avocat Bart Swier dans le talk-show de Humberto Tan.

    Bart : « Cela n’a aucune chance en droit. (…) Certains avocats pensent qu’il est très important de déposer un contre rapport en raison de fausses accusations, mais nous attendons simplement que la police et le ministère public enquêtent. Nous avons confiance en eux. Il est inutile de déposer une contre-déclaration.

    https://www.mediacourant.nl/2022/04/ali-b-door-juicekanaal-gespot-in-marokko-lil-kleine-weer-op-ibiza/
  • Sonya Reines-Djivanides

    Sonya Reines-Djivanides
    @SonyaReinesD
    Executive Director, European Peacebuilding Liaison Office (EPLO). Views are my own.

    sonyareinesdjivanides.com/en/



    —– Message transféré —-
    De : Sonya Reines-Djivanides <sreines@sfcg.org>
    À : Ahmed Charai <ahcharai2005@yahoo.fr>
    Cc : John Marks <jmarks@sfcg.org>; Emilio Cassinello <ecassinello@toledopax.org>
    Envoyé le : Lun 29 novembre 2010, 20h 58min 33s
    Objet : SFCG Western Sahara think tank meeting

    Dear Ahmed,

    I hope you are well.  I am sorry we did not get a chance to speak when you were in D.C. for the SFCG Awards and Board meeting. 

    As you know, Emilio and I are organizing a small meeting of experts from think tanks of the Group of Friends of Western Sahara.  The purpose of the meeting is to address the Western Sahara conflict and specifically to review present positions of the Group of Friends of Western Sahara in relation to the conflict and to the parties, to brainstorm ways in which the Governments in the Group of Friends can review their respective policies and to review the lessons learned of past experiences with the goal of finding a viable final status solution. 

    The meeting will take place in D.C. December 5th-7th.  We have invited a broad range of experts and are expecting to have productive meeting. 

    I would be most happy to review the meeting results with you afterwards.  Please do not hesitate to call me if you have any questions. 

    With best wishes,

    Sonya

    Sonya Reines-Djivanides

    Director, Track II Mediation Unit

    Search for Common Ground

    1601 Connecticut Ave., NW | Suite 200 | Washington, DC | USA

    tel: +1 202 777 2240 | fax: +1 202 232 6718

    sreines@sfcg.org | skype: sonyaSFCG | www.sfcg.org

    Understanding Differences; Acting on Commonalities.

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    —– Message transféré —-
    De : Sonya Reines-Djivanides <sreines@sfcg.org>
    À : Ahmed Charai <ahcharai2005@yahoo.fr>
    Envoyé le : Mer 8 décembre 2010, 0h 02min 40s
    Objet : RE: SFCG Western Sahara think tank meeting

    Dear Ahmed,
    We just finished a very productive, energetic and creative two days on the question of the Western Sahara meeting of experts from think tanks of the Group of Friends of Western Sahara, Chris Ross was very involved in the process.  I would like to debrief you on the meeting, who was present, what we discussed and the next steps.  Please call me or let me know when you are free to speak.  I would also very much like to meet in person so do let me know if you plan to travel to the US. Looking forward to hearing from you.
    Best regards,
    Sonya

    ——————————————————–

    Pour Sdi Yassine: Très urgent

    L’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :

    – Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y  a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI. 

    – Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;

    – Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;

    – David Carmen, professeur de droit au Canada ;

    – Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground 

    – Et Robert Malley du Crisis Group.

     Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion:  Jacod Mundy,  universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).

    Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:

     1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »

     2- De concevoir les substances des prochaines  négociation entre le Maroc et le Polisario 

    3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross. 

    Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.

    De cette réunion 5 recommandations ont été faites :

    Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.

    Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.

    09/12/2010


    Pour Sdi Yassine: Très Urgent

    De : John Marks <jmarks@sfcg.org>
    À : Ahmed Charai <ahcharai2005@yahoo.fr>
    Envoyé le : Jeudi 9 decembre 2010, 23h 13min 23s
    Objet : RE: Re : Favor

    Dear Ahmed,

                Thank you for your hugely generous offer. I gladly accept.

                Please see below the Chris Ross’s email.

                Since I have to go first to London, I would ask that you leave the ticket across the Atlantic to me and that you assist me on RAM for  London-Casa-Conakry-Casa-Beirut.  If this works for you, I will send my dates.

    I look forward to seeing you soon.

                                                                                                    With warm regards,

                                                                                                    John

    John Marks

    President

    Search for Common Ground

    1601 Connecticut Avenue NW | Suite 200 | Washington, DC   20009 | USA

    tel: +1 202 777 2222 | fax: +1 202 232 6718

    jmarks@sfcg.org | www.sfcg.org

    Understanding Differences; Acting on Commonalities.

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    —–Original Message—–

    From: Christopher Ross [mailto:cwsross@starpower.net]
    Sent: Wednesday, December 8, 2010 2:34 PM
    To: John Marks <jmarks@sfcg.org>

    Cc: Sonya Reines-Djivanides <sreines@sfcg.org>

    Subject: Re: Meeting-Western Sahara

    John, Thanks for the meeting that Search accepted to organize in Washington. I’m closely going to study your recommendations, generally they are interesting. I met Dan Shapiro and Jeffrey D Feltman , Both of them confirmed the support of Obama administration to the UN process.

    Regards,

    Chris

    10/12/2010



    Envoyé le Jeu 9 décembre

    —– Message transféré —-
    De : Ahmed charai <ahcharai2005@yahoo.fr>
    À : karim.karimi15@gmail.com
    Envoyé le : Jeu 9 décembre 2010, 11h 18min 14s
    Objet :

    Pour Sdi Yassine: Très urgent

    L’ONG internationale Search for common ground (SFCG) a été chargée par Chris Ross d’entreprendre des rounds de pourparlers avec certaines grandes institutions et experts dans le but de préparer des recommandations à l’adresse de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon , au Sahara avant le 16 décémbre date de la reprsie des négociations à Manhasset. Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Y ont participé :

    – Mansouria Mokachi (Algérienne) représentant l’IFRI ; Il y  a juste 3 mois qu’elle a regagné l’IFRI. 

    – Claire Spencer de Chatam House (Grande Bretagne), respeonsable du programme MENA ;

    – Louis Perale, professeur de droit et membre de l’European institut for security studies ;

    – David Carmen, professeur de droit au Canada ;

    – Georges Moose, Chairman of The Board de search For Common Ground 

    – Et Robert Malley du Crisis Group.

     Du côté des pro-polisario ont assisté à la réunion:  Jacod Mundy,  universitaire US et l’ancienne assistance de James Baker Anna Theofilopoulou (les deux ont publié un article intitulé : Why the UN won’t solve Western Sahara (unitil it becomes a crisis).

    Le groupe ainsi réuni avait pour mission de:

     1. Déterminer la position de ce qui est appelé les « Friends of Sahara »

     2- De concevoir les substances des prochaines  négociation entre le Maroc et le Polisario 

    3- De proposer une stratégie pour Les négociations à Ross. 

    Leur travail doit faire l’objet de recommandations à soumettre à Christopher Ross.

    De cette réunion 5 recommandations ont été faites :

    1.       Changer la manière de faire dans les négociations et explorer beaucoup plus  le plan marocain par rapport à celui de James Baker afin de relever les convergences et des les discuter.

    2.       Mettre de côté les questions de souveraineté et d’indépendance.

    3.       Revoir la tactique de Christopher Ross en tant que médiateur. Et adopter les rencontres séparées. Le but étant de faire ressortir le meilleur des différentes positions

    4.       Recommandation à Christopher Ross de rechercher un document officiel ou officieux intitulé « International security guarantee » signé par les USA et la France. Par ce document les deux pays doivent s’engager à adopter les conclusions de C. Ross telles quelles sont présentées.

    5.       Organiser des conférences en Europe par des institutions comme l’IFRI et l’IRIS sur le sujet.

    Les ambassadeurs d’Espagne et de France à Washington ainsi que le Département d’Etat américain ont tous été informés auxquelles ils ont montré de l’intérêt et accordé leur appui.

    Un mémo final devrait être présenté par CFCG à Ross jeudi 9 décembre.

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    Pour Sdi Yassine: je crois que c’est important de le voir. D’abord c’est notre ami, ensuite Search for Common Ground est engagée dans le processus de négocaition, enfin , il sera comment passer le message à Ross sur la question des droits de l’homme avant le rapport d’avril.

    —– Message transféré —-
    De : John Marks <jmarks@sfcg.org>
    À : Ahmed Charai <ahcharai2005@yahoo.fr>
    Cc : Steve Utterwulghe <sutterwulghe@sfcg.org>; Leena El-Ali <lel-ali@sfcg.org>
    Envoyé le : Mer 26 janvier 2011, 21h 46min 24s
    Objet : Visit

    Dear Ahmed,

                As you know, I will be coming to Morocco next week.  I arrive at 8:45 AM on February 2.  

                I hope that you will be able to spend some time with me, and I assume there are people you think I should see in Rabat.  M.Mansouri, Taeb Fassi Fihri, Anyone else?

                I will met also US and UK ambassadors.

                                                                                        With best wishes,

                                                                                        John

    John Marks

    President

    Search for Common Ground

    1601 Connecticut Avenue NW | Suite 200 | Washington, DC   20009 | USA

    tel: +1 202 777 2222 | fax: +1 202 232 6718

    jmarks@sfcg.org | www.sfcg.org

    Understanding Differences; Acting on Commonalities.

  • La Moncloa savait depuis un an qu’elle avait infecté des mobiles, dont celui de González Laya.

    Il a fallu des mois à l’agence espagnole de sécurité des communications pour découvrir que les téléphones de Sánchez et de Robles étaient contaminés. Elle a également inspecté les terminaux de plusieurs ministres et hauts fonctionnaires.

    Le Centre national de cryptologie (CCN) a contrôlé les téléphones portables de certains membres du gouvernement et de plusieurs hauts fonctionnaires au milieu du printemps dernier. Plusieurs d’entre eux étaient infectés par des logiciels malveillants, dont celui d’Arancha González Laya, alors ministre des affaires étrangères, selon des sources au fait des enquêtes. À l’époque, le gouvernement n’a pas déposé de plainte auprès du ministère public ou des tribunaux. Si les téléphones du président Pedro Sánchez et de la ministre de la Défense, Margarita Robles, ont été contrôlés à cette époque, les résultats ont dû être négatifs ou, s’ils ont été positifs, le gouvernement n’a pas jugé opportun d’engager une action en justice. Un an plus tard, le CCN, qui dépend du Centre national d’intelligence (CNI), a trouvé le logiciel Pegasus sur ces deux mobiles et le gouvernement a déposé une plainte auprès de l’Audience nationale, selon ce qu’a annoncé lundi le ministre de la Présidence, Félix Bolaños.

    Les téléphones de Sánchez et Robles ont été espionnés avec le logiciel Pegasus
    Entre mai et juin 2021, 2,7 gigaoctets d’informations ont été volés à Pedro Sánchez lors de deux accès illégitimes à son terminal, tandis que seulement 9 Mo ont été extraits de son ministre de la défense. Dans les deux cas, des messages, des images et de la documentation ont été pris. La priorité des pirates de téléphones mobiles est généralement d’extraire le carnet d’adresses du téléphone pour vérifier s’il contient les numéros d’autres personnalités ou fonctionnaires qu’ils pourraient être intéressés à espionner. Les informations fournies par Félix Bolaños révèlent une certaine défaillance dans la sécurité des communications entre les membres de l’exécutif. Près d’un an s’est écoulé entre le moment où le terminal du président Sánchez a été infecté et la découverte de l’introduction de Pégase dans celui-ci. Désormais, des dizaines de téléphones portables appartenant à des hauts fonctionnaires de la Moncloa et d’autres ministères considérés comme sensibles ont été mis sous surveillance. En réponse aux questions de plusieurs journaux européens, la société israélienne NSO, qui fabrique Pegasus, a déclaré ne pas avoir connaissance « d’informations liées à ce cas d’utilisation abusive présumée » de son produit. « La position de NSO sur ces questions est que l’utilisation de cyber-outils pour surveiller des politiciens, des dissidents, des activistes ou des journalistes constitue un grave abus de technologie et va à l’encontre de l’utilisation prévue de ces outils critiques », a déclaré un porte-parole de l’entreprise. La société, a-t-il ajouté, « ne peut pas savoir qui sont ses clients » et est prête à coopérer avec l’enquête lancée par les autorités espagnoles.

    Dans le cas de González Laya, il y a également eu une tentative, au printemps dernier, d’écouter les conversations qu’il tenait dans son bureau au ministère, sur la Plaza de la Provincia à Madrid, en utilisant le système « lamphone ». Elle consiste à profiter des vibrations que la voix provoque dans les ampoules ou dans les vitres d’une pièce pour écouter à des centaines de mètres ce qui s’y dit. Il suffit d’un ordinateur, d’un capteur électro-optique et peut-être d’un petit télescope. Il n’est pas certain que cette tentative ait jamais fonctionné. González Laya et le ministre de la Justice de l’époque, Juan Carlos Campo, ont déjà subi une première tentative de piratage de leurs portables en août 2020, mais sans succès. L’examen des téléphones de certains ministres et hauts fonctionnaires espagnols a été activé après qu’il a été révélé que le Sahraoui Brahim Ghali, leader du Front Polisario, souffrant de covidie, avait été admis à l’hôpital San Pedro de Logroño. La ministre González Laya a déclaré à Pedro Sánchez qu’elle était favorable à ce que soit accordée, « pour des raisons strictement humanitaires », une demande de Sabri Boukadoumlas, son homologue en Algérie, pays qui soutient le Polisario dans sa lutte contre le Maroc. Sánchez a donné le feu vert à son ministre pour cette opération.

    La nouvelle de son hospitalisation le 18 avril a été révélée quatre jours plus tard « en exclusivité » par « El Noticiario », une publication hispanophone mystérieuse et inconnue qui décrivait Ghali comme un « séparatiste », un terme utilisé uniquement par la presse marocaine pour décrire les membres du Polisario. La nouvelle a ensuite été reprise par « Le 360 », le journal en ligne marocain le plus favorable au palais royal, et par « Jeune Afrique », un hebdomadaire français qui fait l’éloge des autorités marocaines.

    placeholderPage de couverture de la mystérieuse publication « El Noticiario » donnant en cinq lignes, le 22 avril 2021, l’exclusivité de l’hospitalisation de Brahim Ghali, leader du Polisario, à Logroño.
    Couverture de la mystérieuse publication « El Noticiario » donnant en cinq lignes, le 22 avril 2021, l’exclusivité de l’hospitalisation de Brahim Ghali, leader du Polisario, à Logroño.
    L’information sur l’hospitalisation a été transmise aux médias par les services secrets marocains, probablement la Direction générale des études et de la documentation (DGED). Comment les Marocains ont-ils eu connaissance de l’hospitalité offerte au Ghali à La Rioja ? À Madrid, on soupçonne qu’ils l’ont découvert en espionnant avec Pegasus les téléphones portables des dirigeants du Polisario et des autorités algériennes. Certaines sources affirment qu’avec cette explication, les services secrets espagnols tentent de se défiler. Ils sont enclins à penser que les informations obtenues par les Marocains provenaient également de téléphones portables espagnols.

    C’est alors que les téléphones portables des ministres et des hauts fonctionnaires ont été inspectés, mais aux yeux des services de renseignement espagnols, il est devenu encore plus clair que ces contrôles devaient être intensifiés à partir du 18 juillet 2021. Ce jour-là, Forbidden Stories, une association regroupant 17 grands médias, a révélé par une fuite que quelque 50 000 téléphones portables ont été infectés dans le monde par Pegasus en 2019. Le malware était encore actif sur beaucoup d’entre eux. Un cinquième de ces téléphones appartenait aux services secrets marocains, qui, selon Forbidden Stories, avaient infecté quelque 6 000 téléphones algériens, environ 1 000 téléphones français – dont celui du président Emmanuel Macron et de 14 ministres – et plusieurs centaines d’autres dans le monde. Curieusement, il n’y avait qu’un seul numéro de téléphone espagnol, celui de ce journaliste, malgré l’importance du voisin espagnol du Maroc.

    Moins d’un mois après l’accueil de Ghali à Logroño, les autorités de Rabat ont poussé plus de 10 000 Marocains, dont un cinquième de mineurs, à rejoindre Ceuta à la nage. Ce fut le moment le plus tendu de la longue crise hispano-marocaine à laquelle le président Sánchez a mis fin le 14 mars en envoyant une lettre au roi Mohammed VI dans laquelle il s’alignait sur le Maroc dans le conflit du Sahara occidental. « Tous les regards pourraient désormais se tourner vers le Maroc, accusé, dans un passé récent, d’espionner plusieurs personnalités comme le président français Emmanuel Macron », a reconnu lundi 2 le journal en ligne marocain « Bladi ». « De plus, cela s’est produit aux pires moments de la relation entre les deux pays » avec l’arrivée de Ghali en Espagne, ajoute-t-elle. Les autorités marocaines ont toujours nié avoir acheté et utilisé Pegasus à des fins d’espionnage.

    Ce n’est pas le CNI ou le Centre national de cryptologie qui décide quels téléphones inspecter et à quelle fréquence pour s’assurer qu’ils sont « propres ». Les communications des membres du gouvernement et de certains hauts fonctionnaires dépendent de l’unité des technologies de l’information et des communications qui, à Moncloa, est placée sous l’autorité du secrétariat général de la présidence du gouvernement, dirigé par Francisco Martín Aguirre. Les membres du gouvernement et un petit groupe de hauts fonctionnaires communiquent via Malla Bravo, un réseau de téléphonie fixe considéré comme impénétrable. Les terminaux sont dans leurs bureaux. Lorsqu’ils prennent leurs fonctions, ils reçoivent un téléphone préparé par le Centre national de cryptologie de Moncloa, qui dispose d’une application (Comsec) fabriquée par Indra qui crypte les appels et les messages.

    Jusqu’à il y a un peu plus d’un an, il ne fonctionnait pas correctement. Les appels via Comsec étaient souvent coupés. Pour cette raison ou par paresse, de nombreux membres du gouvernement ont souvent contourné l’application et se sont appelés directement. Si le programme Pegasus s’était infiltré dans le téléphone portable, le fait de ne pas prendre de précautions ne faisait guère de différence, car le logiciel malveillant avait pris le contrôle de l’appareil et enregistrait tout ce qui était fait avec. Compte tenu de la chronologie des attaques sur les portables de Sánchez et de Robles et des informations publiées ensuite par Forbidden Stories, les soupçons se portent sur les services de renseignement marocains, même s’il ne sera probablement jamais possible de déterminer qui a introduit le virus. Vingt-six jours après que Sánchez se soit rendu à Rabat pour sceller la paix avec Mohammed VI, rien de ce qui a été convenu entre les deux n’a été mis en œuvre. Même les frontières terrestres de Ceuta et Melilla ne sont pas ouvertes.

    Le système d’espionnage Pegasus ne laisse pratiquement aucune trace sur les téléphones espionnés.

    Lors de sa conférence de presse, Félix Bolaños a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’une « attaque externe » contre les téléphones portables du président et du ministre. « Nous n’avons aucun doute sur le fait qu’il s’agit d’une intervention extérieure », a-t-il souligné. Externe ne signifie pas étranger, a souligné Mme Moncloa, ce qui permet d’envisager d’autres hypothèses qui ne désignent pas le voisin marocain. S’adressant aux indépendantistes catalans, qui se disent victimes d’espionnage au moyen d’un programme prétendument acquis par le CNI, le ministre de la défense a déclaré le 27 avril au Congrès : « Nous pouvons parler de Pégase oui ou de Pégase non », mais lorsque « tout sortira », certaines personnes « devront peut-être se taire ». Cela signifie-t-il qu’un secteur du mouvement indépendantiste, celui de Jordi Puigneró (JxCAT), vice-président de la Generalitat en charge des politiques numériques, devrait s’inquiéter des conclusions de l’enquête judiciaire ?

    https://www.elconfidencial.com/espana/2022-05-03/moncloa-moviles-infectados-gonzalez-laya_3417964/
  • Commémoration du 8 mai 1945: Macron « zappe » les massacres

    La commémoration des tragiques événements du 8 Mai 1945 en Algérie, où la France coloniale a massacré des dizaines de milliers d’Algériens a été, une fois de plus, une occasion de se rappeler les crimes commis par la France.

    En la circonstance des appels, comme à chaque fois, ont été lancés à l’adresse des Français pour non seulement reconnaître leurs crimes, mais aussi et surtout pour présenter des excuses au peuple algérien. Mais peine perdue puisque ces appels n’ont pas trouvé oreille attentive. Du moins du côté officiel. C’est en effet le cas pour le président de la République, Emmanuel Macron. Ce dernier, qui a fêt en grandes pompes l’anniversaire de la victoire sur le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale, n’a pas soufflé mot sur les crimes commis par la soldatesque coloniale en Algérie un certain 8 Mai 1945 où pas moins de 45.000 Algériens sans défense ont été massacrés.

    Des crimes qui restent, presque 80 années après, impunis. « Le 8 mai 1945, l’Europe était libérée du fascisme et de souffrances humaines indescriptibles » a ainsi indiqué Emmanuel Macron, dimanche soir dans un tweet. On voit bien que le Président français, qui vient juste d’être réélu pour un second mandat, a passé totalement sous silenc les massacres et les autres « souffrances humaines indescriptibles » des Algériens dont le seul tort est d’avoir cru se libérer du joug colonial et des affres lorsqu’ils sont sortis manifester en masse à Sétif, Guelma et Kherrata. Ils ne s’attendaient sûrement pas à une telle barbarie de l’armée française et des colons.

    « 77 ans plus tard, la paix sur notre continent est mise en péril par la Russie qui a fait le choix d’agresser et d’envahir un pays souverain l’Ukraine », a aussi indiqué le Président français dans son tweet en guise de comparaison avec le fascisme nazi. Cette nouvelle occultation prouve que ce n’est certainement pas demain que les Français vont faire des actes courageux pour reconnaître leurs crimes en Algérie quand bien même Emmanuel Macron a fait quelques pas positifs dans ce sens. Mais, pour la partie algérienne, cela reste nettement insuffisant. Du côté algérien l’oubli n’est pas à l’ordre du jour. « Ils resteront gravés, par leurs tragédies affreuses, dans la mémoire nationale, mais également dans le référentiel historique dont les bases ont été jetées vaillamment par le combat de notre peuple contre l’injustice du colonialisme et en quête de la liberté et de la dignité » a indiqué Abdelmadjid Tebboune dans son message à l’occasion de la commémoration de ces tragiques massacres. « C’est pourquoi notre attachement au dossier de l’Histoire et de la mémoire émane de ces pages glorieuses et de la responsabilité de l’état envers son capital historique » a ajouté Tebboune. Mais, comme il l’a précisé sans « surenchère ou négociation ». C’est dire que des divergences de perception persistent entre les deux parties. Benjamin Stora ne s’y est pas trompé en évoquant, récemment, ces divergences relatives à ce lourd dossier.

    Par : KAMEL HAMED


    Le Midi libre, 10 mai 2022
  • Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne

    Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne

    Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne – Italie, Sardaigne, Zone économique exclusive, gaz, Russie,

    Nouveaux scénarios énergétiques : l’Italie « se rend » à un État qui conclut des accords militaires et énergétiques avec la Russie de Poutine

    On ne peut pas le dire, mais l’enchaînement des dates et des événements est bien plus qu’un test. L’opération « occupation de la mer sarde », celle devant les côtes de l’île de Sardaigne, mise en place par l’Algérie, va bien au-delà d’une prise en charge par le gouvernement maghrébin, le plus occidental. Les implications sont marquées par des rapports confidentiels d’analystes de la défense et du renseignement économique, tous soucieux de comprendre comment l’Italie évolue dans l’échiquier énergétique méditerranéen. Dans ce cas, les scénarios sont racontés par des documents et des affaires, tous joués au pas de la porte, avec la complicité implicite de sujets bien identifiés, et plus généralement du système italien, sous la gifle d’un chantage latent dont personne ne parle explicitement , mais que vous pouvez toucher avec votre main dans tous les coins des Palais de Rome. Pour dicter la ligne, ou plutôt l’imposer,

    Bénéfice excessif

    Après avoir historiquement prétendu rendre l’Italie dépendante de seulement deux grands fronts d’approvisionnement en gaz, la Russie et l’Algérie, elle tente aujourd’hui la politique de la casserole chaude, pour ne pas compromettre l’énorme rafle de profits supplémentaires qu’elle a apporté à un magazine trimestriel de mille et une nuits à la caisse. Avec les Américains qui vendront le GNL à un prix élevé à l’Europe, et donc à l’Italie, Eni sera celui qui gagnera beaucoup d’argent. Les comptes du « chien à six pattes », sur la période janvier-mars 2022, celle du premier trimestre de la guerre, enregistrent un bénéfice net de plus de 3 milliards d’euros, contre 270 millions d’euros sur la même période de 2021 Pour les multinationales de l’Etat, la « règle d’or » est de garder le niveau d’approvisionnement énergétique sous contrôle, c’est-à-dire de moins en moins que ce qui est nécessaire. Juste pour maintenir le marché sous tension et éviter que les prix du pétrole et du gaz ne chutent trop bas. Ce qui s’est passé dans cette première période de guerre est emblématique : moins il y avait de gaz disponible, plus les compagnies pétrolières et énergétiques gagnaient.

    En échec

    Tout cela explique également la raison pour laquelle Eni ne veut pas construire, ni même laisser construire, de nouvelles infrastructures d’approvisionnement en gaz, malgré le fait que le scénario stratégique global en Occident a irrémédiablement changé. La logique est de tout garder sous contrôle, à commencer par les gouvernements, de chez nous à ceux de l’autre rive de la Méditerranée, de l’Italie à l’Algérie. Et à l’heure où la question de la Défense, celle militaire, revient sur la table des analyses étatiques, des éléments émergent qui ne laissent guère de place au doute : l’Italie est sous contrôle énergétique non seulement par la Russie, mais aussi et surtout par l’Algérie. Dans le cas du pays maghrébin, les implications qui ressortent des analyses des instituts de renseignement sont cependant beaucoup plus délicates. En fait, en jeu il n’y a pas que l’approvisionnement en gaz capable d’alléger la dépendance vis-à-vis de la Russie, mais il y a un jeu sur lequel l’État italien fait la « sourde oreille », ou plutôt le « transfert » gratuit des eaux internationales vers l’Algérie de l’ouest Méditerranéen, celui devant les côtes de la Sardaigne. Une opération qui, en ces heures, revient à la une des journaux, ne serait-ce que pour ses implications stratégiques, militaires et économiques dans le scénario de guerre modifié entre la Russie et l’Occident.

    L’« arrachage » de la mer sarde, en effet, cache des secrets et des complicités, de nombreuses affaires et mille implications de nature internationale. Dans tout cela la Sardaigne perdra trois fois : elle n’aura pas le gazoduc Galsi reliant le Maghreb et l’île, elle ne pourra jamais utiliser les réserves de gaz au large de ses côtes, un état se trouvera devant la maison, l’Algérie, totalement liée au Tsar de Russie. Pour marquer tous ces passages sont des dates et des constatations objectives. Tout d’abord, l’étude américaine dont nous avons fait rapport hier. Un rapport gardé secret dans les bureaux des bien informés, préparé par l’Agence géologique du gouvernement des États-Unis d’Amérique pour surveiller la puissance économique des États en fonction de la disponibilité énergétique. Un plan d’analyse que les géologues stars and stripes ont élaboré en divisant le monde en 8 régions et 937 provinces géologiques, classées ensuite selon les potentiels pétroliers et gaziers. Parmi ces « provinces » énergétiques mondiales, 76 sont définies comme « prioritaires » et 26 comme « boutiques ». Le but du World Energy Project, le projet énergétique mondial, préparé directement pour le chef de la Maison Blanche, Comme on le voit, il n’avait pas pour objectif de vérifier le niveau démocratique de chaque pays ou sa fiabilité, mais celui de déterminer la quantité de pétrole et de gaz dont ils disposaient pour les 30 prochaines années. A ce titre, le « système pétrolier prémessinien total du Bassin provençal, Méditerranée occidentale » a été placé parmi les excellents pics en termes de potentiel.

    Le trésor de la mer sarde

    Un périmètre qui relie la France, l’Italie et l’Algérie, les Baléares, la Corse, et surtout l’île de Sardaigne, littéralement incorporée dans cette mer de gaz. Une étendue d’eau aux dimensions inimaginables, 300 000 kilomètres carrés. L’analyse de l’Agence américaine a pour la première fois mis en noir sur blanc des chiffres stratosphériques : le bassin « Sardo – Algero – Provenzale » aurait un potentiel de 51 trillions de pieds cubes (1,4 trillions de mètres cubes) de gaz, 0,42 milliard de barils de pétrole et 2,23 millions de barils de gaz naturel liquéfié. Bref, un tiers du potentiel actuel de toute l’Algérie. Tout cela aurait dû attirer l’attention de l’Italie, la première à disposer d’un potentiel infini de ressources énergétiques stratégiques devant ses côtes. En réalité, le seul à ne rien faire était la patrie d’Eni. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’nergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes.

    La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. en Italie, personne n’était au courant de l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’nergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa.

    La communication aux Nations Unies est immédiate. En Italie, personne n’était au courant de l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. le savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa.

    L’Italie dort complice

    Sept mois seulement se sont écoulés et, sans que l’Italie n’ait encore levé le petit doigt pour bloquer cette « invasion algérienne » dans la mer du pays, les agences internationales ont publié une nouvelle destinée à expliquer beaucoup de choses : « Eni, Sonatrach et Total ont signé deux protocoles d’accord qui prévoient la mise en place d’un partenariat « exclusif » pour l’exploration dans l’offshore algérien, dans une province géologique pratiquement inexplorée ». Claudio Descalzi, PDG d’Eni, celui-là même qui promène les chefs d’État et de gouvernement pour augmenter les pressions de gaz des autres États, déclare : « Avec Sonatrach et Total, nous aurons l’opportunité d’explorer les eaux profondes de l’offshore algérien ». En pratique, le PDG d’Eni sait déjà tout, il connaît la firme américaine, et elle est parfaitement consciente que l’offshore algérien est celui de la Zone Economique Exclusive que les Algériens viennent d’établir dans les eaux internationales, en contact direct avec la mer sarde. Le gouvernement italien, pourtant, nous sommes dans le gouvernement Conte Uno, continue de dormir. Le ministre des Affaires étrangères Enzo Moavero Milanesi a officiellement protesté à l’ONU le 28 novembre 2018, soit 8 mois après le décret algérien instituant la zone économique exclusive. Le premier contact officiel entre les gouvernements italien et algérien a lieu le 2 mars 2020, mais la délégation romaine rentre chez elle avec un comité modeste et inutile pour discuter du périmètre extérieur de l’occupation algérienne sur la mer sarde. On ne saura rien de plus sur les résultats de ce comité. Le 14 juin 2021, le parlement italien vote une loi pour l’établissement d’une zone économique exclusive au-delà de la limite extérieure de la mer territoriale. Cela aurait dû être la réponse à l’Algérie. 11 mois se sont écoulés et le gouvernement Draghi n’a même jamais évoqué la résolution à proposer au chef de l’Etat pour établir la zone exclusive italienne, pour stopper l’invasion algérienne. Silence absolu. En effet, à Alger, Draghi ne dit pas un mot sur la question. Il faut obtenir l’aumône d’un peu plus de méthane de l’Algérie, qui en échange prend pourtant tout le gaz et la mer devant la Sardaigne. 11 mois se sont écoulés et le gouvernement Draghi n’a même jamais évoqué la résolution à proposer au chef de l’Etat pour établir la zone exclusive italienne, pour stopper l’invasion algérienne.

    Affaires russes en Algérie

    Il y a une contrepartie qu’on ne peut cependant pas dire : Eni fait tout en Algérie. Dommage qu’en mai 2020, cependant, Sonatrach, l’algérien Eni, ait signé un protocole d’accord avec le russe Lukoil pour un partenariat de production et d’exploration dans le pays d’Afrique du Nord. Et en septembre dernier, le géant russe de l’énergie Gazprom a annoncé qu’il collaborait avec l’Algérie. Ce n’est pas tout : Sonatrach a également communiqué au monde que le champ gazier d’El Assel, en joint-venture avec le russe Gazprom, entrera en production en 2025. Dernière remarque : l’Algérie faisait partie des 35 pays qui se sont abstenus lors du vote du Assemblée générale des Nations Unies contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Chasse et sous-marin

    Il y a une raison, qui va bien au-delà des accords entre la Russie et l’Algérie sur le front énergétique : la Russie est le pays qui modernise les forces armées algériennes. Alger, à Poutine, a déjà commandé les 14 premiers chasseurs-bombardiers Sukhoi Su-34 pour l’attaque au sol, tandis que pour le secteur naval Moscou équipe son allié nord-africain des moyens les plus modernes : deux nouveaux sous-marins de fabrication russe sont en route . Le tout pour contrôler et dominer la mer de Sardaigne, celle expropriée au nom et pour le compte des profits supplémentaires de l’Etat.

    Mauro Pili

    L’unionesarda.it, 10 mai 2022

    LIRE AUSSI : Décennie noire: « l’Algérie n’a trouvé que l’Italie à ses côtés »

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    #Algérie #Italie #Sardaigne #ZEE #Gaz #Russie #Ukraine

  • « L’affaire Ferry » vue du Maroc source contrôlée

    Des témoins ont confirmé aux enquêteurs ce vendredi les récents propos de Luc Ferry sur « un ancien ministre qui s’est fait poisser dans une partouze à Marrakech avec des petits garçons ». Mais pour l’entrepreneur marocain Abdelmalek Alaoui, la réputation de son pays a été injustement entachée.



    Depuis l’ « affaire » Ferry, c’est devenu l’un des sujets de discussion et de préoccupation des Marocains, étonnés de n’avoir été associés que de très loin à un dossier qui devrait pourtant les concerner au premier chef, et abasourdis par le traitement qui est infligé à leur pays, notamment par la presse française.
    France, Maroc : deux poids, deux mesures ?

    En effet, l’observateur remarquera que toutes les précautions de langage, qui s’imposent dès lors que l’on traite de ce type de cas en France, disparaissent comme par enchantement, laissant la place à des titres et des reportages qui dépeignent le Maroc comme un « paradis » pour délinquants sexuels, au mépris de tous les codes de déontologie journalistique.

    Il y a eu tout d’abord la condescendance du ton utilisé par Luc Ferry lors de cette émission de télévision sur Canal +, qui a éminemment choqué les Marocains : « Un ancien ministre qui s’est fait poisser dans une partouze à Marrakech avec des petits garçons ». Outre le fait que M. Ferry aie obligé pas mal de téléspectateurs – dont l’auteur de ces lignes- à ouvrir un dictionnaire pour découvrir le sens du verbe « poisser », cette légèreté et cette évidence avec laquelle la destination « Marrakech » a été jetée en pâture à l’opinion constitue un préjudice informationnel majeur pour le Maroc. Ce pays serait d’ailleurs bien inspiré d’en demander réparation…à Paris.
    Maxi-buzz, mais effet désastreux pour le Maroc

    En effet, le maxi-buzz médiatique qui a suivi l’affaire Ferry a eu un double effet. Tout d’abord, il a permis l’ouverture en France d’un débat essentiel et attendu sur la présumée immunité « médiatique » dont jouiraient les personnalités lorsqu’elles s’adonnent à des pratiques déviantes. En second lieu, l’affaire Ferry a permis de déverser des torrents de boue sur le Maroc, sans que ce dernier ne puisse se défendre, alors même que tous les protagonistes n’évoquent que de vagues « suspicions » et des « rumeurs ».

    Il faut ici rappeler que la législation marocaine en termes d’agressions sexuelles sur des mineurs est particulièrement répressive, et que, régulièrement, des arrestations sont effectuées par les services compétents. Certaines de ces arrestations concernent des ressortissants étrangers – dont des Français – qui ne jouissent en la matière d’aucune sorte d’immunité.

    Bien entendu, il existe au Maroc certains tabous liés à une tradition de peur de l’opprobre sociale, qui font que les questions d’agressions sexuelles sur mineurs aient mis du temps à émerger et à être prises en compte par l’appareil judiciaire, au même titre que le viol ou les violences faites aux femmes. Néanmoins, le travail de sensibilisation remarquable effectué par le milieu associatif, avec à sa tête l’association « touche pas à mon enfant » a permis de mettre le sujet en lumière et de mobiliser une opinion publique de plus en plus engagée contre ce type d’actes innommables.

    Il faut ici également souligner le travail de fond entrepris par le ministère marocain de la famille et des affaires sociales, qui a pris le problème à bras-le-corps afin à la fois de « muscler » le dispositif et d’élaborer les mécanismes de réinsertion des enfants victimes d’abus sexuels.

    Côté marocain, c’est donc plutôt la surprise de se retrouver au centre de ce qui était censé être un débat franco-français qui a prédominé. A ceci, il faut ajouter le sentiment que le Maroc constitue peut-être une espèce de victime expiatoire pour cet exercice de catharsis collective, Marrakech s’étant pour l’occasion transformée en une « banlieue parisienne» où tous les interdits – fussent ils abjects – seraient levés.
    Quand de vieilles affaires refont surface

    Plus grave, cette affaire a fait ressurgir une certaine conception particulière de l’équité médiatique, puisqu’il y a moins de cinq années, le Maroc a eu, malheureusement, à vivre une situation complexe face à un drame assez proche.

    A l’époque, une personnalité parisienne du monde du spectacle était arrêtée – en flagrant délit – partageant le lit d’un jeune homme mineur. Les autorités judiciaires marocaines ouvrent alors tout naturellement une enquête. En moins de quinze jours, le Tout-Paris politico-médiatique s’était fendu d’une pétition géante afin de demander à ce que soit relaxée cette personnalité, dont le seul crime aurait été « d’être homosexuel ».

    En déplaçant le débat sur une prétendue homophobie des Marocains alors même que la qualification qui était adaptée au cas était « relations sexuelles avec un mineur » la société française était à l’exact opposé de l’échelle de valeurs qu’elle défend aujourd’hui avec énergie.

    Ceci illustre peut-être le profond impact qu’a eu l’affaire DSK sur l’approche par la France des crimes sexuels qui seraient perpétrés par ses hommes politiques, passant du statut de grivoiseries pittoresques à crimes inexpugnables.

    Ce changement d’approche et d’attitude ne peut qu’être applaudi par le Maroc, qui est une terre de tourisme privilégiée pour les citoyens français, mais il ne doit néanmoins pas se faire au détriment de Marrakech, ville qui n’a jamais été laxiste à l’encontre de ce type de pratiques, et dont les forces de police n’aurait certainement pas hésité à prendre leurs responsabilités si, effectivement, une personnalité française s’était faite « poisser ».

    S’il est une chose que le Royaume chérifien serait aujourd’hui en droit de réclamer, c’est qu’un traitement médiatique équilibré lui soit consacré, débarrassé des outrances et des clichés, et que les mêmes précautions éditoriales lui soient appliqués qu’en France lorsqu’un sujet aussi grave que la pédophilie est évoqué. En effet, le risque de dévier vers un traitement qui confinerait à une certaine image « exotique » ou post-coloniale est trop sérieux pour être pris à la légère.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/maroc-pedophilie-luc-ferry-victime-128952.html

  • Nelson Mandela et l’Algérie

    Nelson Mandela a remercié l’Algérie et s’y est rendu après sa libération de prison en 1990.

    Il a déclaré que l’Algérie avait fait de lui un homme. Il a reçu sa première formation militaire en Algérie en 1961.

    Il a reçu une distinction nationale.

    De nombreux combattants de l’ANC ont vécu en Algérie, où ils ont reçu des passeports et des armes.

    Pour les peuples de #إفريقيا , un symbole de libération, un modèle dans le jihad, la lutte et la lutte, une maison pour l’héroïsme, une usine de fierté et un mur basé sur ces peuples qui essaient dur pour se débarrasser de #فرنسا

    🇫🇷

    . Sois fier, Algérien, car je t’ai entendu jihad, sacrifice et révolution.

  • L’énergie dit réduire les approvisionnements en gaz russe et le Qatar pourrait augmenter son approvisionnement

    En 2021, la Russie a fourni à l’Espagne 8,91 % de tout le gaz entrant, alors qu’aujourd’hui, ce pourcentage est proche de 7,1 %.


    La secrétaire d’Ã?tat à l’Ã?nergie, Sara Aagesen, a indiqué que l’approvisionnement de l’Espagne en gaz russe est en train de diminuer et qu’il est déjà inférieur à 8 %. Elle a également indiqué que le Qatar pourrait avoir une plus grande capacité d’exportation de gaz vers l’Espagne grâce aux investissements qu’il réalise à court et moyen terme.
    Mme Aagesen, qui a répondu ce jeudi aux questions de plusieurs députés de la commission de la transition écologique de la Chambre basse, a souligné qu’en 2021, la Russie fournissait à l’Espagne 8,91 % de tout le gaz qui arrivait, alors qu’aujourd’hui, ce pourcentage est proche de 7,1 %. Elle a affirmé que la dépendance de l’Espagne au gaz russe « est très faible et facilement remplaçable » et qu’elle est déjà en train de diminuer car l’offre est très diversifiée, grâce au fait que le système gazier espagnol « est un luxe » par rapport à celui du reste de l’Europe, puisque le gaz peut arriver par gazoduc et qu’il existe en outre six usines de regazéification pour transformer le gaz qui arrive par bateau en GNL.
    Le rôle du Qatar
    Mme Aagesen a rappelé que l’Espagne reçoit du gaz de plus de treize fournisseurs, ce qui lui confère une plus grande autonomie et une moindre dépendance, contrairement à l’Allemagne, pays dans lequel le gaz russe représente 40 % de la consommation totale, ou à l’Italie, et que la capacité de regazéification permet une grande flexibilité dans l’approvisionnement, comme en témoigne le fait que cette année, le principal fournisseur est les États-Unis, alors qu’auparavant c’était l’Algérie. En ce qui concerne le Qatar, actuellement cinquième fournisseur de gaz de l’Espagne, elle a indiqué que l’énergie a été l’un des sujets abordés lors de la visite de l’émir Tamim bin Hamad al Thani.Aagesen a indiqué que les Qataris eux-mêmes disent qu’à moyen et long terme ils vont augmenter leurs investissements, et ils pourraient avoir une plus grande capacité pour exporter plus de gaz vers l’Espagne, bien qu’il ait rappelé que les contrats sont fermés avec les commercialisateurs de gaz et cela dépendra des accords conclus.
    Approvisionnement en gaz
    Quant à l’approvisionnement en gaz de l’Algérie, elle a affirmé que le « robinet » de gaz algérien n’a été fermé « à aucun moment ». De plus, elle a répondu, face aux critiques du PP selon lesquelles la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, n’a pas participé à la première visite du ministre des Finances, José Manuel Albares, dans ce pays, que la ministre s’est impliquée à cent pour cent dans les relations avec un « partenaire stratégique et essentiel dans le domaine du gaz, comme l’Algérie ». Mme Aagesen, qui a rappelé que le ministre s’est rendu en Algérie lors d’une visite ultérieure, a souligné que ce pays a confirmé et s’est engagé à fournir du gaz à l’Espagne. En outre, elle a rappelé que l’Algérie a réalisé un  » énorme investissement  » pour le quatrième turbocompresseur du gazoduc Medgaz (le seul par lequel elle envoie aujourd’hui du gaz à l’Espagne après avoir cessé de le faire par le GME, qui traverse le territoire marocain) et a déclaré que personne n’investit dans un quatrième turbocompresseur, s’il n’a pas l’intention de continuer à envoyer du gaz.
    Le plan européen
    Elle a rappelé que le gouvernement algérien lui-même a déclaré que l’approvisionnement en gaz de l’Algérie vers l’Espagne « est assuré » et a affirmé que l’envoi au Maroc par le GME regazéifié en Espagne « ne va pas nuire à nos relations avec l’Algérie ». Il a expliqué que l’envoi de gaz au Maroc est « une attitude de solidarité avec un pays voisin qui a besoin de gaz pour ses activités » et a garanti que « pas une seule molécule » de gaz algérien n’arrivera d’Espagne au Maroc. Le Maroc affirme que le gaz sera un « axe important » dans son association avec l’Espagne Aagesen a déclaré que le gouvernement marocain organise des appels d’offres publics pour contracter du gaz en fonction de ses besoins et que, pour le moment, il a lancé un premier appel d’offres de 1 milliard de mètres cubes. Quant au gazoduc Midcat avec la France, un projet qui a été paralysé en 2019, il a souligné que parmi les alternatives incluses dans les détails du plan européen Repower, publié hier, il y a une infrastructure qui « n’est pas Midcat, c’est une infrastructure différente ». Elle a expliqué qu’une partie du programme d’infrastructure qui fait partie de  » Repower EU  » est une infrastructure pour relier la péninsule ibérique au reste de l’Europe, à travers laquelle circulera le gaz dans un premier temps et l’hydrogène vert dans le futur. Le gouvernement rejette l’énergie nucléaire « verte » mais accepte les investissements transitoires. Aagesen, qui a affirmé, face aux critiques du PP, qu’il n’y a pas de « divergences » au sein du gouvernement sur cette connexion, a indiqué que le contexte est maintenant différent de celui de l’époque où Midcat a été rejeté par les régulateurs français et espagnols parce qu’il n’avait pas de sens du point de vue de l’analyse coûts-bénéfices. Elle a souligné qu’il est vrai que le gouvernement n’était pas favorable à la réalisation de Midcat à la lumière de ces rapports, mais que ce qu’il soutient, c’est une infrastructure gazière prête à transporter de l’hydrogène vert à l’avenir.


    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)https://elperiodicodelaenergia.com/energia-suministro-gas-ruso-qatar/
  • Le succès de la diplomatie algérienne derrière les fake news du Maroc

    Le Makhzen s’accroche à son phantasme

    Une source diplomatique algérienne a nié, encore une fois, l’information relayée par la presse du voisin de l’ouest au sujet d’une éventuelle médiation saoudienne entre Alger et Rabat en vue d’une réconciliation.

    Telle une rengaine, la question revient souvent dans les medias marocains. Ces derniers semblent scruter tout mouvement de personnalités étrangères qui débarquent à Alger, ou la visite de notre chef de l’Etat ou MAE à l’étranger, pour y déceler le moindre indice sur une éventuelle tentative de médiation. C’était le cas lors du périple dans les pays du Golfe, notamment au Koweït, du président Abdelmadjid Tebboune, de son déplacement au Caire, de sa visite d’Etat en Turquie, à la venue à Alger du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, de la visite officielle du président mauritanien, de l’ancien MAE français Jean-Yves Le Drian, et enfin dans le cas échéant du MAE saoudien. Soit une multitude d’occasions durant lesquelles la méditation était évoquée, à telle enseigne que cela prend des allures de phantasme cultivé par une certaine presse aux ordres du Makhzen, l’Etat profond, qui appelle de tous ses vœux à mettre fin à une rupture diplomatique devenue pesante à leurs yeux. Au demeurant, les médias, trolls ou mouches électroniques marocains pour rompus qu’ils soient aux pratiques des «fake-news» sont dans leur élément quand il s’agit de désinformation et de propagande destructrice, mais, la nouveauté cette fois-ci, c’est le lien entre leur besoin de médiation et la situation d’impasse vécue par le royaume chérifien sur le plan énergétique. La fermeture du GME suite au non renouvellement en octobre dernier de l’accord de fourniture du gaz algérien à un prix avantageux qui alimentait les centrales électriques de l’est marocain, lui a fait perdre 97% de ses approvisionnements énergétiques et jeté cette région dans le noir, poussant le pouvoir monarchique à recourir au marché-spot beaucoup plus onéreux. Egalement, les avions détenus ou immatriculés au nom du système du makhzen sont interdits de survol dans l’espace aérien algérien depuis fin août 2021, ce qui les a obligés à parcourir des distances supplémentaires, occasionnant d’énormes pertes pour la principale compagnie et le pays.

    Lamamra exclut la médiation

    Cependant, cette propension du royaume voisin à vouloir forcer la main à l’Algérie, a lieu sans compter sur la vigilance de notre diplomatie pour rétablir les faits. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a nié l’existence d’une médiation entre l’Algérie et le Maroc. Dans une déclaration aux médias en marge de son inspection du déroulement du concours d’entrée dans le corps diplomatique à l’Université Bab Ezzouar, M. Lamamra a déclaré : «La question de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc ne peut être réglée par la médiation, et la position de l’Algérie est claire et bien fondée, car elle estime que la partie qui a poussé les relations à un tel niveau est pleinement et irréductiblement responsable.» Il a ajouté : «Nous partageons des intérêts et un consensus avec l’Arabie saoudite, qui, comme d’autres pays, nous permettent de nous rencontrer régulièrement sans interférer avec notre ordre du jour». La précision du MAE algérien intervient dans le contexte de la récente visite du ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal Ben Farhan, et à la suite de rumeurs dans les médias marocains selon lesquelles une médiation internationale est en cours entre l’Algérie et Rabat. Ceci d’une part et d’autre part, une source diplomatique algérienne a aussi nié les informations relayées par certains médias selon lesquelles Riyad jouait le rôle de médiateur.

    Une décision souveraine

    «Non seulement, les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont pas été évoquées au cours desdits entretiens (des autorités algériennes avec le MAE saoudien, ndlr) mais plus encore, la position officielle algérienne est on ne peut plus claire à propos de toute initiative de médiation quelle qu’en soit la nature : les raisons qui ont présidé à la décision de rupture des relations (avec le Maroc) n’ont pas changé et la position de l’Algérie, à cet égard, ne changera pas non plus”.

    “De ce fait, aucune initiative n’est sujette à discussion car il s’agit d’une décision souveraine fondée et justifiée par la responsabilité pleine et entière du Maroc dans la détérioration de nos relations bilatérales”, affirme-t-on de même source.

    Ces deux réactions s’imbriquent avec celle exprimé en septembre dernier par Amar Belani, l’envoyé spécial du président de la République, chargé du Sahara occidental et du Maghreb, pour fermer définitivement la porte aux supputations et appels du pied exprimées par médias interposés et remettre la question de la rupture des relations diplomatiques dans son cadre. «C’est une décision de principe et souveraine, nous n’allons pas la négocier», a-t-il affirmé, en réponse à des rumeurs savamment distillées par certains sites aux ordres du Makhzen dans le cadre de la guerre électronique que mènent le Maroc et son allié sioniste, à l’Algérie. Les autorités algériennes, ont alors, rappelé qu’elles refusent toute médiation tant que le Maroc n’aura pas cessé ses actes hostiles, n’a pas fait son mea culpa.

    A. R.

    https://lalgerieaujourdhui.dz/le-makhzen-saccroche-a-son-phantasme/

  • Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne

    Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne

    Eni & Algérie, affaires et secrets en mer de Sardaigne – Italie, Sardaigne, Zone économique exclusive, gaz, Russie,

    Nouveaux scénarios énergétiques : l’Italie « se rend » à un État qui conclut des accords militaires et énergétiques avec la Russie de Poutine

    On ne peut pas le dire, mais l’enchaînement des dates et des événements est bien plus qu’un test. L’opération « occupation de la mer sarde », celle devant les côtes de l’île de Sardaigne, mise en place par l’Algérie, va bien au-delà d’une prise en charge par le gouvernement maghrébin, le plus occidental. Les implications sont marquées par des rapports confidentiels d’analystes de la défense et du renseignement économique, tous soucieux de comprendre comment l’Italie évolue dans l’échiquier énergétique méditerranéen. Dans ce cas, les scénarios sont racontés par des documents et des affaires, tous joués au pas de la porte, avec la complicité implicite de sujets bien identifiés, et plus généralement du système italien, sous la gifle d’un chantage latent dont personne ne parle explicitement , mais que vous pouvez toucher avec votre main dans tous les coins des Palais de Rome. Pour dicter la ligne, ou plutôt l’imposer,

    Bénéfice excessif

    Après avoir historiquement prétendu rendre l’Italie dépendante de seulement deux grands fronts d’approvisionnement en gaz, la Russie et l’Algérie, elle tente aujourd’hui la politique de la casserole chaude, pour ne pas compromettre l’énorme rafle de profits supplémentaires qu’elle a apporté à un magazine trimestriel de mille et une nuits à la caisse. Avec les Américains qui vendront le GNL à un prix élevé à l’Europe, et donc à l’Italie, Eni sera celui qui gagnera beaucoup d’argent. Les comptes du « chien à six pattes », sur la période janvier-mars 2022, celle du premier trimestre de la guerre, enregistrent un bénéfice net de plus de 3 milliards d’euros, contre 270 millions d’euros sur la même période de 2021 Pour les multinationales de l’Etat, la « règle d’or » est de garder le niveau d’approvisionnement énergétique sous contrôle, c’est-à-dire de moins en moins que ce qui est nécessaire. Juste pour maintenir le marché sous tension et éviter que les prix du pétrole et du gaz ne chutent trop bas. Ce qui s’est passé dans cette première période de guerre est emblématique : moins il y avait de gaz disponible, plus les compagnies pétrolières et énergétiques gagnaient.

    En échec

    Tout cela explique également la raison pour laquelle Eni ne veut pas construire, ni même laisser construire, de nouvelles infrastructures d’approvisionnement en gaz, malgré le fait que le scénario stratégique global en Occident a irrémédiablement changé. La logique est de tout garder sous contrôle, à commencer par les gouvernements, de chez nous à ceux de l’autre rive de la Méditerranée, de l’Italie à l’Algérie. Et à l’heure où la question de la Défense, celle militaire, revient sur la table des analyses étatiques, des éléments émergent qui ne laissent guère de place au doute : l’Italie est sous contrôle énergétique non seulement par la Russie, mais aussi et surtout par l’Algérie. Dans le cas du pays maghrébin, les implications qui ressortent des analyses des instituts de renseignement sont cependant beaucoup plus délicates. En fait, en jeu il n’y a pas que l’approvisionnement en gaz capable d’alléger la dépendance vis-à-vis de la Russie, mais il y a un jeu sur lequel l’État italien fait la « sourde oreille », ou plutôt le « transfert » gratuit des eaux internationales vers l’Algérie de l’ouest Méditerranéen, celui devant les côtes de la Sardaigne. Une opération qui, en ces heures, revient à la une des journaux, ne serait-ce que pour ses implications stratégiques, militaires et économiques dans le scénario de guerre modifié entre la Russie et l’Occident.

    L’« arrachage » de la mer sarde, en effet, cache des secrets et des complicités, de nombreuses affaires et mille implications de nature internationale. Dans tout cela la Sardaigne perdra trois fois : elle n’aura pas le gazoduc Galsi reliant le Maghreb et l’île, elle ne pourra jamais utiliser les réserves de gaz au large de ses côtes, un état se trouvera devant la maison, l’Algérie, totalement liée au Tsar de Russie. Pour marquer tous ces passages sont des dates et des constatations objectives. Tout d’abord, l’étude américaine dont nous avons fait rapport hier. Un rapport gardé secret dans les bureaux des bien informés, préparé par l’Agence géologique du gouvernement des États-Unis d’Amérique pour surveiller la puissance économique des États en fonction de la disponibilité énergétique. Un plan d’analyse que les géologues stars and stripes ont élaboré en divisant le monde en 8 régions et 937 provinces géologiques, classées ensuite selon les potentiels pétroliers et gaziers. Parmi ces « provinces » énergétiques mondiales, 76 sont définies comme « prioritaires » et 26 comme « boutiques ». Le but du World Energy Project, le projet énergétique mondial, préparé directement pour le chef de la Maison Blanche, Comme on le voit, il n’avait pas pour objectif de vérifier le niveau démocratique de chaque pays ou sa fiabilité, mais celui de déterminer la quantité de pétrole et de gaz dont ils disposaient pour les 30 prochaines années. A ce titre, le « système pétrolier prémessinien total du Bassin provençal, Méditerranée occidentale » a été placé parmi les excellents pics en termes de potentiel.

    Le trésor de la mer sarde

    Un périmètre qui relie la France, l’Italie et l’Algérie, les Baléares, la Corse, et surtout l’île de Sardaigne, littéralement incorporée dans cette mer de gaz. Une étendue d’eau aux dimensions inimaginables, 300 000 kilomètres carrés. L’analyse de l’Agence américaine a pour la première fois mis en noir sur blanc des chiffres stratosphériques : le bassin « Sardo – Algero – Provenzale » aurait un potentiel de 51 trillions de pieds cubes (1,4 trillions de mètres cubes) de gaz, 0,42 milliard de barils de pétrole et 2,23 millions de barils de gaz naturel liquéfié. Bref, un tiers du potentiel actuel de toute l’Algérie. Tout cela aurait dû attirer l’attention de l’Italie, la première à disposer d’un potentiel infini de ressources énergétiques stratégiques devant ses côtes. En réalité, le seul à ne rien faire était la patrie d’Eni. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’nergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes.

    La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. Les questions se posent spontanément : tout le monde en Italie ignorait-il l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. en Italie, personne n’était au courant de l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’nergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa.

    La communication aux Nations Unies est immédiate. En Italie, personne n’était au courant de l’étude américaine ? Ne se sont-ils jamais souciés de vérifier s’il y avait du gaz et du mazout devant la maison ? Ou savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa. La communication aux Nations Unies est immédiate. le savaient-ils et se sont-ils coupablement tus pour favoriser les lobbies de l’énergie ? La suite des événements est désarmante : le 18 mars 2018, le président algérien signe un décret unilatéral instituant la zone économique exclusive au large des côtes sardes. La « République Algérienne Démocratique et Populaire » occupe du coup une étendue d’eau qui s’étend sur 370 km depuis ses côtes, de l’autre côté de la Méditerranée, jusqu’à la présence d’Alghero, après avoir longé Carloforte, Tharros et Bosa.

    L’Italie dort complice

    Sept mois seulement se sont écoulés et, sans que l’Italie n’ait encore levé le petit doigt pour bloquer cette « invasion algérienne » dans la mer du pays, les agences internationales ont publié une nouvelle destinée à expliquer beaucoup de choses : « Eni, Sonatrach et Total ont signé deux protocoles d’accord qui prévoient la mise en place d’un partenariat « exclusif » pour l’exploration dans l’offshore algérien, dans une province géologique pratiquement inexplorée ». Claudio Descalzi, PDG d’Eni, celui-là même qui promène les chefs d’État et de gouvernement pour augmenter les pressions de gaz des autres États, déclare : « Avec Sonatrach et Total, nous aurons l’opportunité d’explorer les eaux profondes de l’offshore algérien ». En pratique, le PDG d’Eni sait déjà tout, il connaît la firme américaine, et elle est parfaitement consciente que l’offshore algérien est celui de la Zone Economique Exclusive que les Algériens viennent d’établir dans les eaux internationales, en contact direct avec la mer sarde. Le gouvernement italien, pourtant, nous sommes dans le gouvernement Conte Uno, continue de dormir. Le ministre des Affaires étrangères Enzo Moavero Milanesi a officiellement protesté à l’ONU le 28 novembre 2018, soit 8 mois après le décret algérien instituant la zone économique exclusive. Le premier contact officiel entre les gouvernements italien et algérien a lieu le 2 mars 2020, mais la délégation romaine rentre chez elle avec un comité modeste et inutile pour discuter du périmètre extérieur de l’occupation algérienne sur la mer sarde. On ne saura rien de plus sur les résultats de ce comité. Le 14 juin 2021, le parlement italien vote une loi pour l’établissement d’une zone économique exclusive au-delà de la limite extérieure de la mer territoriale. Cela aurait dû être la réponse à l’Algérie. 11 mois se sont écoulés et le gouvernement Draghi n’a même jamais évoqué la résolution à proposer au chef de l’Etat pour établir la zone exclusive italienne, pour stopper l’invasion algérienne. Silence absolu. En effet, à Alger, Draghi ne dit pas un mot sur la question. Il faut obtenir l’aumône d’un peu plus de méthane de l’Algérie, qui en échange prend pourtant tout le gaz et la mer devant la Sardaigne. 11 mois se sont écoulés et le gouvernement Draghi n’a même jamais évoqué la résolution à proposer au chef de l’Etat pour établir la zone exclusive italienne, pour stopper l’invasion algérienne.

    Affaires russes en Algérie

    Il y a une contrepartie qu’on ne peut cependant pas dire : Eni fait tout en Algérie. Dommage qu’en mai 2020, cependant, Sonatrach, l’algérien Eni, ait signé un protocole d’accord avec le russe Lukoil pour un partenariat de production et d’exploration dans le pays d’Afrique du Nord. Et en septembre dernier, le géant russe de l’énergie Gazprom a annoncé qu’il collaborait avec l’Algérie. Ce n’est pas tout : Sonatrach a également communiqué au monde que le champ gazier d’El Assel, en joint-venture avec le russe Gazprom, entrera en production en 2025. Dernière remarque : l’Algérie faisait partie des 35 pays qui se sont abstenus lors du vote du Assemblée générale des Nations Unies contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    Chasse et sous-marin

    Il y a une raison, qui va bien au-delà des accords entre la Russie et l’Algérie sur le front énergétique : la Russie est le pays qui modernise les forces armées algériennes. Alger, à Poutine, a déjà commandé les 14 premiers chasseurs-bombardiers Sukhoi Su-34 pour l’attaque au sol, tandis que pour le secteur naval Moscou équipe son allié nord-africain des moyens les plus modernes : deux nouveaux sous-marins de fabrication russe sont en route . Le tout pour contrôler et dominer la mer de Sardaigne, celle expropriée au nom et pour le compte des profits supplémentaires de l’Etat.

    Mauro Pili

    L’unionesarda.it, 10 mai 2022

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