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  • Coleman avait décidé de mettre fin à la carrière politique de Mbarka

    L’envie de baiser lui passera à chaque fois qu’elle pensera à Chriscoleman

    On va mettre fin à sa carriére politique

    elle va payer pour son arrogance et ses discours hostiles qui visaient le Poisario et l’Algérie

  • Le chef de cabinet d’António Guterres au service de l’espionnage marocain

    Après le scandale récemment révélé grâce à des documents publiés par le hacker «Chris Coleman24» sur son compte Twitter [tous les documents diffusés sur http://www.arso.org/ColemanPaper.htm ], exposant l’ancien Haut Commissaire aux droits de l’homme, Mme Marine Pillay, et ses deux adjoints les plus proches, Anders Kompass et Bacre Ndiaye, voilà, la mystérieuse hacker publie d’autres documents qui nous informent de la trahison du chef de cabinet du Haut Commissariat aux Réfugiés, Athar Sultan Khan, aux obligations éthiques qui sont nécessaires pour le plus haut niveau de devoir humanitaire qu’ils accomplissent.

    Les documents « confidentiels » de l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale, (qui occupe aujourd’hui le poste d’ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies, à New York) donnent beaucoup d’informations sur la collaboration apportée par son « ami » au sein de cette Organisation des Nations Unies dédiée au service des réfugiés sahraouis, comme tant d’autres dans le monde.

    Complot contre le leader sahraoui

    L’un des incidents les plus frappants révélés par les documents du diplomate marocain sur ses actions de corruption dans les coulisses des organisations internationales à Genève, fait référence à son succès à convaincre de hauts responsables de l’organisation des Nations unies en charge des réfugiés de refuser de recevoir le président en audience Sahraoui, Mohamed Abdelaziz, qui représente les plus anciens réfugiés politiques d’Afrique, les Sahraouis.

    Hilale rapporte avec enthousiasme à ses supérieurs le 16 mai 2013 que « M. Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut-Commissariat aux réfugiés, l’a appelé pour lui confirmer que le Polisario était officiellement informé de l’impossibilité pour António Guterres de recevoir Mohamed Abdelaziz, en raison de sa absence de Genève le 29 mai.

    Il est rappelé que, dans la même période, le président sahraoui a eu une rencontre avec Mme. Marine Pillay, le 23 mai, qui a également été partiellement sabotée par d’autres pions de l’ambassadeur du Maroc auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’homme — Andres Kompass et Bacre Ndiaye — qui ont fait de leur mieux pour convaincre Pillay de limiter la rencontre au minimum et ont même refusé prendre des photos avec le président sahraoui, ce qui est surprenant pour un représentant de l’ONU, sachant que son patron, Ban Ki-moon, n’a jamais hésité à prendre des photos avec ses interlocuteurs sahraouis à de multiples reprises au siège de l’ONU à New York.

    Comme les deux « pions » marocains du Commissariat aux droits de l’homme, et pour gagner les faveurs de leurs « patrons » marocains, M. Athar Sultan Khan n’a pas hésité à attirer l’attention de son cher ami, l’ambassadeur du Maroc, pour lui fournir des informations sensibles, du fait de leur confidentialité, sur les rencontres et conversations qu’il a eues avec les dirigeants sahraouis.

    Selon l’ambassadeur Omar Hilale, Athar a délibérément œuvré pour faire dérailler toute possibilité d’une rencontre entre Mohamed Abdelaziz et Guterres. Et il l’a fait. En retour, le Maroc aurait fait de généreuses contributions et dons au Haut Commissariat aux Réfugiés, et peut-être aussi fait de généreux « dons » à ces amis fidèles pour exprimer la gratitude du Royaume. Ce qui est honteux, pour être vrai.

    L’ambassadeur du Maroc très satisfait du nouveau « serviteur » du Roi

    L’ancien ambassadeur du Maroc à Genève a exprimé dans son rapport du 18 octobre 2012, publié par « Chris coleman24 », son entière satisfaction à l’égard d’Athar Sultan Khan, indiquant qu’il est très important pour le Royaume de le soutenir en raison de la « bienveillance subtilité qu’il montre toujours envers notre cause nationale (le conflit du Sahara Occidental) », en plus de sa « personnalité modérée et consensuelle, alliée à l’estime et au respect qu’il porte à notre pays ».

    On comprend à la lecture des quelque huit documents de l’ambassade du Maroc à Genève sur les services rendus par Athar Khan à ses nouveaux maîtres, pourquoi Omar Hillale a une si haute opinion de son ami.

    Dans le même document du 18 octobre 2012, Hilale donne à ses supérieurs des informations secrètes sur les actions de lobbying menées par Khan envers les Américains, afin qu’ils le soutiennent dans sa volonté de remplacer Christopher Ross comme Envoyé personnel du SG de l’ONU pour Sahara occidental. On rappelle que le Maroc, déjà à cette époque, avait lancé sa campagne de diffamation contre Ross, pour le faire quitter son poste, comme son prédécesseur américain, James Baker. Et, bien sûr, Hilale confirme la nécessité de soutenir l’ami du Maroc, si ces efforts aboutissent, car selon lui : « La nomination de M. Khan, si elle était officialisée, serait importante pour notre pays, pour plusieurs raisons. « .

    Employé de l’ONU ou espion ?

    L’acte d’espionnage de Khan contre Ross et le Front Polisario est pleinement confirmé par les documents susmentionnés de l’ambassadeur du Maroc.

    Dans l’un de ces documents transmis par l’ambassadeur, le 25 octobre 2013, Khan a délibérément profité de l’occasion pour rencontrer l’ambassadeur lors d’une réception pour lui faire un compte rendu détaillé des contacts et conversations que Ross a eu avec des responsables du Polisario dans les camps de réfugiés sahraouis, ainsi que les rencontres que l’Américain a eues avec le chef des opérations du CBM (Confidence Measures, en anglais : Confidence-Building Measures) au HCR.

    Dans ce même dossier, Khan aurait fait avorter les efforts de Ross pour contacter le HCR en demandant une contribution à son rapport informel d’octobre 2013 au Conseil de sécurité. Khan a répondu sans ambages qu’il n’avait rien à signaler pour le moment, d’autant plus que le briefing est oral, et concerne le volet politique et non humanitaire, selon son argumentation. Et, bien sûr, il l’a fait en coordination et suivant les ordres directs de son ami, Omar Hilale.

    De plus, Khan ne se contente pas de donner des informations mais, comme tout serviteur fidèle, il conseille le Maroc et fournit des idées et des tactiques à son ami Hilale pour contrer « l’ennemi », à savoir le Polisario et toute personne intègre au sein des institutions des Nations Unies. de ne pas céder aux exigences de Rabat.

    Il a fait de même avec ses propres contacts avec les responsables du Polisario. Ainsi, on apprend qu’après avoir eu une conversation téléphonique avec Mhamed Khadad [POLISARIO responsable de la liaison avec la MINURSO], au sujet de la visite que le président sahraoui allait effectuer à Genève, Khan a immédiatement appelé l’ambassadeur du Maroc par téléphone pour lui transmettre un rapport détaillé rapport de la conversation, dévoile les propositions sahraouies et va même jusqu’à donner son analyse de l’état d’esprit de son interlocuteur sahraoui. Il confirme également à Hilale qu’il a tout fait pour que la rencontre entre le président sahraoui et le haut-commissaire aux réfugiés, António Guterres, n’ait pas lieu.

    Khan a également donné des informations considérées comme secrètes sur une confidence que la Canadienne Kim Bolduc, la nouvelle représentante spéciale pour le Sahara Occidental, lui avait faite sur ses intentions apparemment inquiétantes pour le Maroc. Et de ce fait, le Maroc continue de refuser de la recevoir pour assumer sa mission au Sahara Occidental, empêchant ainsi la mission officielle d’un haut responsable onusien pour un plan de paix et une opération onusienne de décolonisation au Sahara Occidental, qui a coûté près de un milliard de dollars à ce jour, sans parler de son impact sur la sécurité, la prospérité et la stabilité des peuples d’Afrique du Nord et de l’Afrique en général…

    Sabotage des programmes des Nations Unies pour les réfugiés

    Pire, le responsable humanitaire s’est avéré être un acteur majeur dans le sabotage des programmes humanitaires du HCR, sur ordre du Maroc. Il a donc tout fait, comme le révèle l’ambassadeur Omar Hilale, pour annuler une réunion prévue par le HCR à New York, dans le cadre des mesures de confiance, à laquelle Mme Kerry Kennedy, présidente de la Fondation Robert Kennedy, devait assister en tant qu’invitée. d’honneur.

    Le premier paragraphe du rapport de Hilale à son ministère sur ce sujet suffit à comprendre : « comme promis par M. Athar Sultan Khan, chef de cabinet du Haut Commissariat aux Réfugiés, M. Udo Janz, directeur du HCR à new York, a procédé ce matin d’annuler le séminaire où Mme Kerry Kennedy devait s’exprimer, le 17 octobre, dans les locaux de la Représentation du HCR à New York sur la situation humanitaire dans les camps de Tindouf. »

    Hillale mentionne dans le même message que son succès dans l’annulation de cet événement « a été possible grâce à l’excellente relation (qu’il entretient) avec le Haut-Commissariat et ses principaux collaborateurs ». Mais bien sûr M. Khan est en haut de la liste d’amis. Reste à savoir quelles autres « bonnes relations » ce spécialiste marocain de la corruption entretient encore au sein des institutions des Nations unies, et qu’il conserve probablement encore son nouveau poste à New York.

    Nous savons par un autre rapport que c’est Khan qui a fait tout ce qu’il pouvait pour accélérer l’annulation du séminaire quelques jours après son achèvement. Il s’est rendu à New York pour persuader le directeur de la Représentation de procéder à l’annulation inamicale des participants qui s’apprêtaient à se rendre à New York, dont Mme. Kerry Kennedy.


    Et « l’argent » ?

    Quand on sait que tous les efforts et services de Khan sont généreusement payés par le Maroc, on comprend aisément pourquoi le haut fonctionnaire du HCR est toujours aussi attentif aux souhaits de ses nouveaux maîtres.

    Hilale écrit dans un rapport daté du 6 mars 2013 que Khan lui avait fait part du « souhait du Haut-Commissaire que le Maroc puisse transférer la contribution annuelle volontaire au HCR dès que possible », comme Khan « dit à son ami » – selon le texte – de la crise financière de l’organisation et le nombre croissant de réfugiés au Moyen-Orient et au Sahel ».

    Cependant, ajoute l’ambassadeur Omar Hilale, « Khan a demandé à ses services de ne pas envoyer de note écrite au Maroc (comme demandé par Guterres) pour ne pas interférer. , également pour les relations exceptionnelles du HCR avec le Maroc ». En conséquence, la contribution du Maroc a été accordée immédiatement, pour assurer la loyauté de son pion supérieur au HCR.


    Conclusion

    Quelle conclusion peut-on tirer de toutes ces informations compromettantes et incriminantes contre ce haut responsable du HCR ? La réponse doit être donnée par les plus hautes autorités des Nations Unies, car il s’agit d’accusations très graves, d’actes manifestes d’espionnage contre des personnalités internationales et, pire encore, d’un schéma criminel et intentionnel d’un haut fonctionnaire qui doit garder la confidentialité de son travail et devoirs.
  • Quo Vadis Europe ?, par Josep Borrell

    Josep Borrell*

    HR/VP Blog – Chaque année depuis 2001, j’organise un cours d’été nommé « Quo vadis Europa ? » à l’Université Internationale Menendez Pelayo à Santander en Espagne. L’agression de la Russie contre l’Ukraine et ses nombreuses conséquences ont bien sûr été au centre de ce séminaire cette année. Tout au long de la semaine, nous avons discuté de la manière dont l’UE pourrait, dans ce contexte difficile, renforcer son efficacité et concrétiser ses ambitions d’acteur géopolitique.

    Ce séminaire est pour moi l’occasion de prendre du recul par rapport aux crises immédiates qui requièrent habituellement toute mon attention au cours de l’année et de réfléchir aux principaux enjeux de la politique étrangère de l’UE avec d’éminents spécialistes dans leurs domaines respectifs. Cela aide à déterminer ce que nous pouvons faire de mieux pour y remédier.

    Ce séminaire se déroule dans un ancien palais royal transformé en université par la République Espagnole en 1932, il y a 90 ans. Ce n’est pas un exercice à huis clos, réservé à quelques personnes triées sur le volet. Il rassemble une centaine de personnes de tous âges et conditions. Les conférenciers sont internationaux et divers, y compris des décideurs politiques, des chercheurs de groupes de réflexion, des universitaires et des journalistes. Je souhaite mettre ces débats à la disposition de tous ceux qui souhaitent comprendre les défis et les choix auxquels l’UE est confrontée dans sa politique étrangère. C’est la raison pour laquelle je présente ici mes principales conclusions des tables rondes que nous avons eues, donnant accès aux vidéos correspondantes pour ceux qui souhaitent consulter l’intégralité des débats.

    Alimentation, énergie, dette : la triple crise qui domine le monde

    Nous avons ouvert ce séminaire par un dialogue entre Sylvie Kaufmann, directrice de la rédaction du Monde en France, et moi-même sur les grands enjeux de la période actuelle pour l’Europe. J’ai souligné la nécessité pour nous d’être plus flexibles et résilients pour faire face à des scénarios imprévus. En tant qu’UE, nous devons utiliser moins de vœux pieux et être plus conscients de la dynamique politique du pouvoir qui domine le monde d’aujourd’hui. Nous devons être capables de façonner les événements et de nous doter des moyens nécessaires au lieu de répondre principalement aux décisions des autres. À cet égard, j’ai développé l’analyse de la triple crise qui domine actuellement le débat mondial – de l’alimentation, de l’énergie et de la dette – et ce que nous devons faire pour y faire face.

    Dans la guerre actuelle contre l’Ukraine, les Européens ont pu compter sur l’engagement massif des États-Unis, mais nous ne pouvons pas nous permettre de dépendre autant des autres pour notre défense et notre sécurité à l’avenir.

    Avec Nathalie Loiseau, présidente de la commission sécurité et défense du Parlement européen et Jana Puglierin directrice du bureau berlinois du European Council on Foreign Relations, nous avons évoqué la situation et l’avenir de la défense européenne dans le contexte de la guerre de Poutine. Il était clair pour tous les participants à ce panel que la défense européenne est trop faible. Dans la guerre actuelle, nous avons pu compter sur l’engagement massif des États-Unis, mais les menaces extérieures persisteront et nous ne pouvons pas nous permettre de dépendre autant des autres pour notre défense et notre sécurité à l’avenir. Nous devons dépenser plus pour notre défense mais surtout dépenser mieux , en coordonnant nos efforts pour rattraper les capacités manquantes et en standardisant nos équipements pour pouvoir les développer en commun et éviter les doublons.

    Nous avons poursuivi avec la journaliste Catherine Belton, auteur du livre Poutine’s People, Carmen Claudin, du CIDOB à Barcelone et Andrei Kolesnikov, du Carnegie Center à Moscou pour comprendre la dynamique en Russie et la nature de la menace posée par Poutine à l’Europe. Il était clair pour tous les participants que l’hostilité du régime de Poutine envers l’UE et nos valeurs démocratiques était le résultat d’une dynamique de longue date basée sur l’autoritarisme, un désir de vengeance et une vision du monde impérialiste. Pour défendre l’existence même de l’UE démocratique et les principes fondamentaux de l’ordre international, nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser gagner en Ukraine. Cependant, il était également clair qu’à ce stade, en raison notamment de son contrôle étroit de l’information, Poutine bénéficie encore d’un soutien assez large au sein de la société russe, même si la solidité de ce soutien ne doit pas être surestimée.

    Pour défendre l’existence même de l’UE démocratique et les principes fondamentaux de l’ordre international, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser Poutine gagner en Ukraine.

    Avec Mikko Huotari, de l’Institut Mercator de Berlin, Susana Malcorra, ancienne ministre des Affaires étrangères de l’Argentine et Jose Antonio Sanahuja, directeur de la Carolina Fundacion à Madrid, nous avons discuté de la situation en Chine et du lien Chine-Russie et en même temps de la dynamiques à l’œuvre dans ce que l’on appelle le « Global South ». Bien qu’il existe de nombreuses différences avec la période de la « guerre froide », en raison de la forte interdépendance économique entre la Chine et l’Occident, il ne faut pas sous-estimer les effets de la volonté de « découplage » tant du côté de la Chine que des États-Unis. De plus, l’alliance Chine-Russie semble solide, la Chine étant de plus en plus l’acteur le plus fort. Comme pour le reste du monde, les effets des vieux ressentiments anti-impérialistes et anticolonialistes restent puissants. Ils ont été renforcés pendant la pandémie par la perception que les pays développés étaient perçus comme essayant de stocker des vaccins et comme ne faisant pas tout ce qu’ils pouvaient pour aider les pays du Sud à faire face au COVID-19. Nous avons clairement beaucoup de travail à faire pour convaincre les populations et les gouvernements des pays du Sud.

    L’UE n’est pas bien équipée pour la « bataille des récits » mondiale
    Lors de la session suivante, Hans Kribbe, consultant politique et auteur de The Strong Men et Jaume Duch, directeur général de la communication au Parlement européen, ont discuté de la « bataille mondiale des récits » en cours. Tous deux ont souligné que l’UE n’est actuellement pas très bien équipée pour mener cette bataille. Les temps ont changé et l’attrait des valeurs démocratiques n’est plus universellement répandu : les États autoritaires ont réussi à construire et à « vendre » un récit alternatif. Nous devons mieux comprendre les inquiétudes et les critiques des autres et clarifier le récit que nous voulons diffuser. Nous devons faire nos devoirs pour définir plus clairement quel type de monde nous voulons construire et le rôle que l’Europe veut y occuper.

    Mon collègue, le commissaire Breton, nous a ensuite fait l’honneur de venir discuter de la bataille mondiale pour l’hégémonie technologique. Il a dressé un panorama complet des enjeux auxquels nous sommes confrontés en termes de dépendance externe vis-à-vis des semi-conducteurs et des hautes technologies mais aussi vis-à-vis de l’énergie et des matières premières, soulignant l’importance de sécuriser et de diversifier nos chaînes d’approvisionnement. Mais il a aussi voulu rassurer les Européens sur notre potentiel dans le high-tech, non seulement en termes de régulation du fait de la taille de notre marché, mais aussi en termes de recherche et développement et de capacité industrielle. Un exemple clair est la façon dont nous avons géré les vaccins COVID-19 pendant la pandémie, devenant le principal producteur et exportateur de vaccins au monde. Mais même dans le domaine des semi-conducteurs, où nous ne produisons que 10 % de nos besoins en Europe, nous pouvons réussir à inverser la tendance. Par exemple, ASML, qui est le principal fournisseur d’équipements pour les usines de semi-conducteurs, est une société néerlandaise.

    L’autonomie stratégique ne consiste pas à s’isoler et à essayer de tout produire en Europe, mais à se donner les moyens de discuter en position de force avec nos partenaires étrangers.

    Il ne s’agit pas de s’isoler et d’essayer de tout produire en Europe, mais d’être moins naïf et de se donner les moyens de discuter en position de force avec nos partenaires étrangers. Anne Marie Engtoft, ambassadrice du gouvernement danois pour la technologie, et Tyson Barker, de la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik allemande, ont discuté de ces questions avec Thierry Breton.

    Énergie et climat : rendre compatibles les politiques de court et de long terme

    Lors de la session suivante, nous avons discuté des défis urgents en matière d’énergie et de climat avec Cristina Narbona, première vice-présidente du Sénat espagnol et Cristina Lobillo, directrice de la politique énergétique à la Commission européenne. Nous devons faire face aux crises immédiates du prix excessivement élevé du gaz et de l’électricité et nous préparer à passer l’hiver, car la Russie utilise clairement ses exportations d’énergie comme une arme. Cependant, dans le même temps, nous devons également faire face à l’urgence climatique, qui a entraîné cet été d’intenses vagues de chaleur et de sécheresse. Les deux crises montrent le prix que nous payons maintenant pour avoir retardé la transition énergétique. Nous devons donc appuyer sur l’accélérateur, en utilisant au mieux le cadre politique de l’UE et ses outils financiers, y compris Next Generation EU.

    Nous avons évoqué l’éventail des mesures nécessaires en matière de diversification, d’énergies renouvelables, d’économies et d’efficacité, telles qu’énoncées dans le plan RePower EU. Nous avons également examiné les aspects à plus long terme, y compris la façon dont nous pouvons forger des partenariats tournés vers l’avenir avec d’autres pays, par exemple sur l’hydrogène propre. En tant qu’UE, nous devons éviter que les choix faits pour faire face au court terme ne nous enferment dans de nouvelles dépendances à plus long terme, y compris en ce qui concerne les matériaux critiques dont nous avons besoin pour alimenter la transition verte.

    La souveraineté signifie la capacité d’agir librement. Transférer des compétences à l’Union renforce la souveraineté des Européens car dans de nombreux domaines, ce n’est qu’ensemble que nous pourrons accroître ce pouvoir d’action.

    Lors de la dernière session, Giorgio Anselmi, du Mouvement fédéraliste européen, et Guy Verhofstadt, membre du Parlement européen et coprésident de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, ont discuté de l’avenir de l’Union dans le contexte de la guerre contre l’Ukraine . Tous deux ont souligné que l’UE se trouve à nouveau à un tournant. Nous avons fait des progrès dans de nombreux domaines au cours des dernières décennies mais nous sommes encore trop fragiles, divisés et naïfs. Nos structures sont trop complexes et nos processus de décision sont trop longs. Guy Verhofstadt a souligné que l’Union européenne n’est clairement pas adaptée au XXIe siècle dans son état actuel. Notre forte dépendance au secteur High tech ainsi que notre difficulté à défendre nos valeurs et nos intérêts dans une nouvelle « ère des empires » montrent notamment l’urgence d’un nouveau saut quantique dans notre organisation interne. Pour ma part, j’ai souligné en conclusion que la souveraineté signifie la capacité d’agir librement. Transférer des compétences à l’Union renforce la souveraineté des Européens car dans de nombreux domaines, ce n’est qu’ensemble que nous pourrons accroître ce pouvoir d’action.

    Beaucoup de « matière à réflexion »

    Bref, ce séminaire m’a apporté beaucoup de « matière à réflexion », à la veille de notre rentrée informelle en Conseil des ministres des Affaires étrangères et de la Défense. J’espère que ce sera aussi le cas pour les lecteurs de ce blog : l’Europe ne peut vraiment devenir un acteur géopolitique majeur que si ses citoyens s’approprient ces enjeux mondiaux, certes complexes.

    *Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité / Vice-président de la Commission européenne

    Source : Blog de l’auteur, 29.08.2022

  • Sahara Occidental: Griefs retenus contre le Maroc concernant les violations des droits de l’homme.

    Les organisations qui appuient l’autodétermination pour le Sahara occidental, y compris l’ASVDH et le Collectif Sahraoui des Défenseurs des droits de l’homme sont interdites d’association et de manifestation.

    Les libertés d’expression, de presse, de réunion et d’association sont bafoués;

    Le recours à la détention arbitraire et la violence physique et verbale des détenus lors des arrestations et de l’emprisonnement, sont monnaiees courantes.

    L’imunité des policiers et autres fonctionnaires accusés de torture.

    La corruption est érrigé comme méthode de gouvernance notamment au sein des forces de sécurité et du système judiciaire;

    Les sahraouis revendiquant l’indépendance sont réguliérement arrêtés et détenus dans des centres provisoires où ils subissent des sévices corporelles.

    Des traitement dégradants sont infligés aux sahraouis arrêtés lors de manifestations indépendantistes ou manifestations appelant à la libération des prisonniers politiques sahraouis.

    Les activistes sahraouis des droits de l’Homme, à l’image de Aminatou Haidar, subissent au quotidien les maltraitances des services de sécurité du Maroc;

    La justice refuse d’enquêter sur des cas de torture rapportés par les ONG internationales;

    Les détenus politiques sahraouis dont le nombre avoisine 200, subissent des conditions de détention trés rude, avec des droits de visite familiales limitées et un accès limité aux soins de santé, d’alimentation et des vêtements propres.

    Les activistes saharouis des droits de l’Homme sont interdits de rencontrer les journalistes étrangers;

    Le Maroc continue d’entretenir le mystére concernant les 700 disparus sahraouis;

    Les auteurs d’assassinats politiques (cas des nommés Meichan Ould Mohamed Lamine Ould Habib et Saaid dembar), continuent de jouir de l’impunité.

    Il est évident que l’absence d’un mécanisme de contrôle des droits de l’Homme, sous tutelle onusienne, engagera le Maroc à poursuivre sa politique de répression au Sahara Occidental pour étouffer les moindres revendications indépendantistes.

  • Séjour touristique au Maroc de l’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations Unies

    https://t.co/tLqpIJTPwH

    Ajoutes ce passage: Amir Péretz est l’ancien ministre de la défense, fonction qu’il a occupé durant le raid de Ghaza.Ce dernier est natif de Boujad, au même titre que Habib El Malki, Mohamd Yassine Mansouri et
    Yéhuda Lancry. Yassine Mansouri qui a grandi avec ses sionistes, a conservé ses amitiés avec eux en leur organisant des séjours au Maroc en contrepartie d’un soutien d’Israël.

  • Youssouf OUEDRAOGO Conseiller Spécial du Président de la Banque Africaine de Développement

    Youssouf OUEDRAOGO
    Conseiller Spécial du Président
    de la Banque Africaine de Développement
    BP323 – 1002 Tunis Belvédère – Tunisie
    Tél: (216) 71102098
    Fax: (216 ) 71352577
    E-mail: y.ouedraogo@afdb.org

    C’est l’ancien MAE du Burkina fas

    Le Makhzen prend bien soins de l’ancien Ministre des Affaires Etrangéres du Burkina Faso

    Certaines personnalités burkinabaises ne font pas honneur à leur pays. Loin des projecteurs, ils adoptent des comportements que la morale répugne.

    C’est le cas de Youssouf Ouedraggo, ancien Ministre des Affaires Etrangéres, puis Premier Conseiller du Président de la Banque Africaine de Développement, qui s’est avéré être une marionnette de la DGED marocaine.

    Des documents récupérés dans la boite mails de Mourad El Ghoul, Directeur de cabinet de Yassine Mansouri, l’accusent de compromission avec les services marocains, moyennant argent.

    Youssouf Ouedraggo est un habitué du Maroc. Il a effectué à plusieurs reprises des séjours touristiques, offerts gracieusement par la DGED.

    Plus grave, la DGED profitait de sa présence pour lui remettre des commissions, comme le prouve cet mail dans lequel Youssouf Ouedraggo remercie son correspondant Mourad El Ghoul.

    Combien sont ils ces responsables burkinabais, tapis dans l’ombre et qui continuent de travailler pour le compte de la DGED, moyennant argent.

    La DGED a encore de beaux jours au Burkina Faso vu l’état de déliquescence des Institutions de ce pays.

  • Visite au Maroc de Hauts responsables de l’Agence de renseignement du Togo.

    Visite au Maroc de Hauts responsables de l’Agence de renseignement du Togo. Le nom d’un certain Abdelmalek est cité , il s’agit de Abdelmalek Alaoui
    n responsable des renseignements du Togo

    https://t.co/mmf67ZorwJ