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  • Création au MAE marocain d’un instrument de propagande

    Plan d’action de la Direction de la Diplomatie Publique
    et des Acteurs Non Etatiques

    Depuis l’entrée en vigueur du nouvel organigramme du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération et la mise en place de la Direction de la Diplomatie Publique et des Acteurs Non-Etatiques, cette dernière s’est engagée sur une réflexion approfondie, visant à identifier les priorités, à délimiter son champ d’action et à tracer les objectifs et les actions concrètes.

    En plus d’assurer un maximum d’efficacité et de célérité dans sa mission d’information et de communication, la Direction s’est penchée sur les moyens à même de permettre aux différents acteurs non gouvernementaux d’apporter leur contribution à la Diplomatie marocaine, et ce à travers une démarche proactive, participative et anticipative.

    Ainsi, la participation du Parlement, des partis politiques, des ONG et des groupes de réflexion, à l’action en matière d’Affaires Etrangères, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques et constitutionnelles globales, lancées au Maroc, notamment avec le Discours Royal du 09 mars 2011, qui prône le renforcement du rôle des institutions démocratiques. Conformément à cette vision, la mise en œuvre de cette politique d’ouverture du Département sur son environnement, constitue un axe de travail que cette Direction considère comme une priorité.


    Partie I : Objectifs et descriptif des actions

    Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle, la mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication et l’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches constituent les grands axes de l’action de cette Direction durant les cinq prochaines années.
    Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle

    La Direction assure une veille informationnelle visant à disposer en temps réel, des informations stratégiques (politique, économique, sécuritaire, etc.) pouvant permettre aux responsables du Ministère de prendre des décisions qui s’imposent en temps opportun. Elle poursuivra la diffusion des produits d’information qui répondent aux besoins des Responsables et des Diplomates d’une manière générale. La Direction compte mettre en place un système de diffusion d’alertes par SMS, destiné aux hauts responsables du Ministère.

    Consciente du rôle de la coopération en matière de médias, la Direction veille à la mise en place des partenariats, des programmes de coopération avec les média nationaux et internationaux. Il est souhaitable de faire bénéficier quelques journalistes des pays africains, notamment subsahariens, d’une formation sur les techniques journalistiques et les technologies de l’information, notamment la création des sites web.

    La Direction vise à mettre en place une cellule de veille audiovisuelle, dotée de l’équipement de réception, de visionnage, d’enregistrement. Il s’agit d’assurer l’autonomie du Ministère en matière de documentation audiovisuelle, notamment en ce qui concerne les événements qui se déroulent au sein du Département. Cette approche permet ainsi, de faciliter la diffusion des vidéos des activités sur le Portail du Département.

    La mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication

    Il s’agit essentiellement de faire connaître le Maroc, de mettre en exergue ses avantages et d’améliorer la connaissance du Royaume auprès des pays étrangers, en accroissant la présence médiatique et les parutions concernant notre pays. Promouvoir l’image du Maroc. Les pays scandinaves et d’Amérique Latines sont les cibles prioritaires de cette action, en contrecarrant les campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis de notre intégrité territoriale.

    Le portail du Ministère constitue le moyen idoine pour toucher des publics partout, à travers un contenu varié et diversifié concernant la politique étrangère du Maroc, l’action diplomatique ainsi que sur sa position sur des questions régionales et internationales. A cet égard, il faudrait traduire le contenu du site en langues anglaise et espagnole en vue d’atteindre les internautes anglophone et hispanophone, assurer la maintenance et la mise à jour régulière du portail, notamment, en concluant un contrat de maintenance.

    Sur le plan de la promotion, il est essentiel de se pencher sur la confection de supports promotionnels susceptibles de promouvoir davantage le Maroc et assurer une meilleure visibilité à l’étranger. A cet effet, il convient de développer et produire des moyens d’information imprimés et audiovisuels sur le Maroc et les faire distribuer, notamment aux journalistes, aux universités et écoles, ou lors des manifestations, par le biais des représentations diplomatiques et consulaires du Maroc.
    Ainsi, la Direction projette de réaliser un film institutionnel sur le Maroc notamment un DVD comportant toutes les réformes entreprises par le Royaume, des Clés USB compilant des informations qu’il possible d’adapter aux besoins de chacune de nos représentations et des brochures institutionnelles de promotion de l’action de Diplomatie Publique.

    La Direction projette de se doter d’une Revue trimestrielle. Véritable courroie de transmission de l’information et relais incontournable de l’intense activité du Département, ce magazine est à même de refléter l’image authentique d’un Maroc en constante évolution politique, économique et social. D’une périodicité trimestrielle, ce magazine, d’une cinquantaine de pages, mettra en exergue l’action diplomatique, les questions d’ordre national et international et abordera les sujets d’actualité qui intéressent la politique étrangère du Maroc.
    L’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches
    La défense et la promotion des intérêts de notre pays sur la scène internationale sont des missions dans lesquelles la contribution de tous les acteurs non étatiques est de plus en plus sollicitée. Partant de ce constat, la Direction a élaboré, dans le cadre d’une approche concertée et intégrée, une stratégie de travail avec le Parlement, les Partis politiques, les ONG et les Centre de réflexion et de recherches.

    L’accompagnement de la diplomatie parlementaire: Le développement d’un partenariat avec l’institution parlementaire revêt un caractère prioritaire. Ainsi, la Direction envisage un certain nombre d’actions concrètes qui pourrait contribuer à la consolidation de cette relation notamment l’organisation de réunions régulières avec les membres des Commissions des Affaires Etrangères des deux chambres; la poursuite de la diffusion d’une revue de l’actualité diplomatique hebdomadaire; la mise à la disposition des Députés des notes et des fiches sur l’état des relations de notre pays avec des pays étrangers, notamment lors de leur déplacement à l’étranger ou à l’occasion de leur rencontre avec des délégations étrangères en visite au Maroc et instruire nos missions diplomatiques et consulaires pour assister les parlementaires marocains lors de leurs déplacements à l’étranger.

  • UA, IMA, Cédéao et Unesco : le Maroc place ses pions avec l’aide de la France

    La France n’est visiblement pas encore sortie de la ligne de Giscard des années 1975. Elle estime que sa seule profondeur en Afrique est le Maroc. Pour permettre donc à son sous-traitant africain d’assoir son hégémonie sur le continent, elle aide actuellement Mohammed VI à placer ses pions dans les organisations régionales, sous-régionales et internationales.

    Après avoir mené un intense lobbying pour faire adhérer le Maroc à l’Union africaine et faire de l’Institut du monde arabe à Paris une annexe du ministère marocain des Affaires étrangères, François Hollande cherche visiblement à faire un dernier cadeau diplomatique à son «ami» Mohammed VI. Ce cadeau consiste à faire du Maroc le 16e membre de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). L’on apprend à ce propos que le président français sortant vient de passer quelques coups de fil à ses homologues ouest-africains pour les persuader de faire une petite place au monarque marocain dans leur organisation.


    Le Maroc compte tellement pour Paris que François Hollande n’a pas hésité un instant aussi à appuyer la candidature de sa ministre de la Culture, Audrey Azoulay, au poste de Directrice générale de l’Unesco. C’est là un peu une manière pour le chef de l’Etat français de remercier tout ce que la famille Azoulay a fait pour maintenir le Maroc dans le giron de la France. La candidature d’Audrey Azoulay arrange autant la France que le Maroc. Donc, Paris est ainsi sûre également d’avoir au moins le soutien de Rabat.

    Pour le moment, rien n’est cependant gagné. De nombreuses sources soutiennent que cette candidature a fait grincer des dents de nombreux pays. Même en France, certains milieux n’ont pas apprécié le forcing mené par l’Elysée pour placer Audrey Azoulay à l’Unesco. De nombreux pays européens ont également émis des mises en garde contre «une telle candidature qui va soulever des passions à l’Unesco». Pourquoi ? Tout simplement parce que le groupe arabe de l’Unesco brigue le poste. Et cette candidature a déjà été interprétée comme une «provocation» par le monde arabe.

    L’Unesco est régulièrement le théâtre d’affrontements entre Palestiniens et Israéliens. La candidature d’Audrey Azoulay, de confession juive, a été forcément perçue comme une forme d’alignement de la France sur les positions israéliennes. Mais cela semble le cadet des soucis de la France et du Maroc. De toutes les façons, le Maroc inscrit son action dans le cadre des stratégies diplomatiques de la France. Sur le plan diplomatique, il est inconditionnellement soutenu par la France. Et très souvent contre les intérêts de l’Algérie. Mohammed VI ne s’est, par ailleurs, jamais senti dérangé par la politique d’apartheid menée par Israël à l’égard des Palestiniens. La preuve, son pays œuvre actuellement en coulisses à normaliser ses relations avec l’Etat hébreux.
  • La DGED derrière les faux documents sahraouis attribués à Omar Sidahmed Hamma

    Le 22 novembre 2009, trois coopérants espagnols sont enlevés en Mauritanie par le malien Omar Sidahmed Hamma qui les a remis à un groupe d’AQMI opérant au Mali.

    Les autorités mauritaniennes ont réussi à mettre la main sur Omar Sidahmed Hamma et l’ont condamné à 12 ans de travaux forcés.

    Le 23 août 2010, les otages ont été libérés contre une rançon évaluée entre 4 et 10 millions d’euros en plus de la libération du ravisseur Omar Sidahmed Hamma.


    La DGED marocaine, en pleine tourmente terroriste au Mali et dans la région du Sahel, s’est cru capable de coller au Front Polisario l’etiquette d’organisation terroriste. Ils ont immédiatement attribué une origine sahraouie au ravisseur malien. Tantôt, les services de Mansouri l’appellent Omar le sahraoui, tantôt ils prétendent qu’il a combattu dans les rangs du Front Polisario, tantôt ils disent qu’il est marié à une femmes sahraouie qu’il a épousé au camp de la Wilaya de Dakhla.
    Désespérés dans leur tentative, ils ont essayé de fabriquer des faux documents sahraouis au ravisseur malien en manipulant les documents d’un autre sahraoui.

    Dans les documents publiés par les services secrets marocains, le numéro supposé appartenir à Omar Ould Hamma Ould Sidahmed existe bel et bien dans les archives du Front Polisario mais il appartient au dénommé Elbu Salahi Mohamed-Mouloud qui a résidé, effectivement, à la Daira d’El Farsia, wilaya de Smara. Mais dans le faux document, ils ont pris le soin de changer l’année de naissance (1978) pour la faire coïncider avec celle du délinquant malien, en laissant le jour et le mois inchangés (18 mars). Par contre, le numéro de DNI 54834516 attribué au père d’Omar est entièrement faux puisqu’il ne correspond à aucune des cartes d’identité enregistrées dans les archives sahraouies.

    Plus grossier encore, dans le document « certificado » il est écrit que le concerné Omar Sidahmed Hamma » a résidé dans les camps de réfugiés sahraouis jusqu’au 19 mai 2010″ alors que tout le monde sait qu’à cette date le concerné était, depuis plusieurs mois, dans une prison mauritanienne à Nouakchott (Mauritanie).Omar Sidahmed Hamma

    Les services de propagande marocains, et leurs nombreux relais, ont immédiatement attribué à l’auteur du crime, Omar Ould Sidahmed Ould Hamma, une origine sahraouie. Une fois, il porte le surnom de Sahraoui, une autre fois il a combattu dans les rangs du Front Polisario, une autre fois il est malien mais marié à une femme sahraouie qu’il a épousée dans les camps de réfugiés sahraouis (alors que ses trois femmes sont maliennes) et maintenant, ils ont recours à la manipulation des documents pour lui attribuer une carte d’identité du Polisario pour attester ses liens avec le Sahara Occidental.

    Dans la boìte mail d’un des grosses têtes de la DGED, le dénommé Mourad El Ghoul, ici alias Le Valois Valois, nous avons découvert la preuve matérielle de l’implication des services de Yassine Mansouri dans la manipulation des faux documents sahraouie attribués à Omar Sidahmed Hamma.
    Le 17 août 2010, Mourad El Ghoul, bras droit de Yassine Mansouri, directeur Général de la DGED marocaine, a envoyé un email à l’un de ses collègues, le dénommé Mohamed Bellahrach avec deux pièces jointes : les faux documents sahraouis pour Omar et un article pour la presse.
    Six ans plus tard, la balance est renversée et c’est le Maroc qui est pointé narco-Etat. Selon un rapport récent du Département d’Etat américain, l’exportation du cannabis au Maroc représente un 23% du budget du royaume. C’est dire que Mohammed VI pourrait être baptisé l’Escobar du Maroc.


  • Rida Ben Othman

    Où l’on apprend que Rida Ben Othman juriste, activiste des droits humains et ancien détenu d’opinion est placé sous mandat de dépôt, sous l’inculpation « d’insultes à agents publics et à un corps constitué et publication des déclarations d’un tiers sans son consentement ».
  • Le Maroc paie des pots-de-vin pour retrouver l’Union africaine!

    Le site américain « Freedom Support » a révélé que le mystérieux hacker, Chris Coleman, qui fait parler de lui, a attiré l’attention de l’opinion publique mondiale sur la réalité de la diplomatie marocaine à travers des documents secrets montrant que le Maroc aurait déboursé des sacrées sommes en pots-de-vin pour rejoindre l’Union africaine (UA).

    Les documents ont révélé qu’un diplomate marocain a réussi à tisser des relations dans les coulisses à l’occasion de chaque sommet africain, et qu’à travers les missives qu’il a envoyées plus tard à son responsable à Rabat, une somme d’argent lui a été attribuée, du moins une seule fois, et ce pour la distribuer aux délégations africaines pour soutenir le Maroc dans ses démarches de retrouver l’Organisation panafricaine…

    Le site a noté également qu’en dépit d’ « une grave violation » des objectifs de l’acte constitutif de l’Union africaine qui stipule la «défense de la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses États membres», « le respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance » et «l’interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force entre les États membres de l’Union », le Maroc continue d’occuper une grande partie des terres d’un membre fondateur de l’UA, en l’occurrence le Sahara occidental.

    Freedom Support a fait savoir que certains critiques politiques estiment que l’adhésion du Maroc à l’Organisation panafricaine constitue en soi une reconnaissance implicite de la République arabe sahraouie démocratie (RASD), sachant que le parlement marocain a approuvé l’acte constitutif de l’Union.

    D’autres trouvent plutôt que cette démarche risque de détruire l’institution africaine dans la mesure où la position du royaume marocain était contraire à l’acte constitutif de l’Union africaine.

    La même source révèle que le directeur des affaires africaines au ministère marocain des affaires étrangères, Moha Ouali Tagma a informé son supérieur direct le 5 mai 2014 -à travers un mémoire autour des « propositions pour les préparatifs consentis pour le congrès du Sommet de l’Union africaine » qui se tiendra à Addis-Abeba –de son plan d’action et lui a proposé de dégager des enveloppes de 5.000 euros à remettre à certains « amis » qui représentent les délégations de quelques pays africains.

  • Sahara occidental : le Maroc a-t-il perdu le soutien de l’Union africaine ?

    Alors que le Maroc comptait imposer le dossier du Sahara occidental lors du 35e sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est tenu ce weekend, l’instance n’a pas abondé dans le sens du royaume chérifien.

    A l’Union africaine (UA), concernant le sujet épineux du Sahara occidental, le vent est-il en train de tourner pour le Maroc ? Entre le 2 et le 4 février, les discussions au sein du Conseil exécutif de l’UA ont fait bouger les lignes, les représentants de l’Algérie et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ayant demandé une réelle évaluation de la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental.

    Alger, par le biais de l’envoyé spécial de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), Amar Belani, a accusé le président de la commission, Rémy Ngoy Lumbu, d’être au service d’un « agenda marocain ».

    Le jour suivant, le sommet de l’Union africaine débutait. Malgré la demande insistante du Maroc, la question sahraouie n’a finalement pas été abordée. Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a déploré dans les médias l’influence de « trois à quatre pays » qui seraient à l’origine des décisions de l’UA.

    Le mécontentement du diplomate marocain a concerné, d’abord, la question du statut d’observateur d’Israël. Mais dimanche, le représentant du royaume chérifien a surtout désapprouvé l’absence de toute référence à la question du Sahara occidental des rapports de l’UA.

    Uhuru Kenyatta fait bouger les lignes au CPS
    Mais, en réalité, le royaume marocain semble pris de court. Car dans les couloirs du Centre de Conférences de l’UA, les commissions concernées par la sécurité et les droits de l’Homme semblent bien s’être saisies du dossier sahraoui.

    Et la tendance est, surtout, à la recherche d’une solution africaine pour le Sahara occidental. Ainsi donc, le Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) et la CADHP mobilisent les diplomates pour étouffer les revendications marocaines.

    Du côté du CPS, le président en exercice, Uhuru Kenyatta, a réclamé que l’Assemblée de l’UA « s’acquitte de son mandat sur le conflit sahraoui ». Le président kenyan a insisté sur l’importance, pour l’Union africaine, de « trouver une solution qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

    Il a également rappelé que le Sahara occidental était « la dernière colonie africaine ». Des termes loin d’être choisis au hasard : la RASD et l’Algérie utilisent ces mêmes mots. L’influence marocaine sur le CPS semble totalement inexistante. Le CPS a donc prévu un sommet de haut niveau sur le Sahara occidental le 16 février prochain, qui regroupera notamment les chefs d’Etat concernés. Une première.

    Quant à la CADHP, traditionnellement pro-marocaine, tout semble également changer. Les remous de jeudi dernier ont provoqué un changement de ton. Au sein de la commission, ce sont deux personnages qui bousculent l’organe de l’UA vers une position plus claire.

    Une influence algérienne grandissante au sein de l’UA
    Depuis l’élection de Rémy Ngoy Lumbu (RDC) à la tête de la CADHP, à la place de l’Ethiopien Solomon Ayele Dersso, la RASD et l’Algérie ont dénoncé « l’agenda marocain » de la commission des droits de l’Homme. La nomination de la diplomate algérienne Maya Sahli — alliée historique du chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra — en novembre dernier, à la vice-présidence de la CADHP, a finalement abouti à une discussion de fond sur le Sahara occidental. En effet, c’est la première fois que la direction de l’instance critique son propre rapport.

    Selon une source diplomatique, c’est Maya Sahli qui avait imposé, le 30 janvier dernier, à la CADHP d’écouter son compatriote, l’envoyé spécial de l’UA sur la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani.

    Belani a donc présenté son propre rapport sur la situation au Sahara occidental, dénonçant des « crimes de guerre », des « assassinats ciblés » et des « violations des accords militaires » marocains. Suite à la sortie du diplomate, la CADHP devra, conformément au règlement de l’UA, faire de nouvelles recommandations sur le Sahara occidental lors de l’Assemblée générale de l’UA.

    Et si l’ONU devenait plus sérieuse sur le Sahara occidental ?
    Une mouvance inhabituelle au sein de l’UA, qui s’est d’ailleurs traduite sur plusieurs dossiers lors du sommet annuel de l’instance. Un contexte qui trahit, d’ailleurs, l’inefficacité des Nations unies, qui semblent encore totalement absentes sur ce dossier.

    La fin de la tournée de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, mi-janvier, n’a rien apporté de neuf concernant le dossier. Pourtant prometteuse, la nomination de Staffan de Mistura n’était-elle finalement qu’un coup de communication ?

    Il a fallu deux ans pour que l’ONU nomme enfin un nouvel envoyé pour le Sahara occidental. Et avec Staffan de Mistura, António Guterres a tenté de mettre la barre haut. De Mistura bénéficie, après tout, d’un CV prestigieux et peut se targuer d’une carrière de plus de 40 ans aux Nations unies. Il a été chargé de dossiers plus épineux que le Sahara occidental, comme le Liban, l’Afghanistan, le Rwanda, l’Iraq ou la Syrie. Pourtant, même ce diplomate aguerri semble dépassé.

    Car, après une tournée de plus de dix jours, qui s’est conclue par un tête-à-tête avec le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, le 13 janvier, Staffan de Mistura semble errer sans vraiment faire bouger les choses, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

    Enfin, si l’UA se charge réellement du dossier, cela pousserait probablement l’ONU à être plus décisive dans un conflit qui dure déjà depuis plusieurs décennies.

    Anouar Diden

    https://lejournaldelafrique.com/sahara-occidental-le-maroc-a-t-il-perdu-le-soutien-de-lunion-africaine/
  • UA : L’Algérie refuse le suspension de la RASD

    Alors que le Maroc évoque la suspension de la RASD, l’Algérie refuse le chanatage du royaume

    L’Algérie s’emporte contre le Maroc qui veut revenir à l’Union Africaine (UA) en exigeant le retrait du Sahara Occidentl de l’organisation



  • Sahara Occidental: Silence total après l’entrevue Ghazouani- De Mistura!

    L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, a été reçu lundi à Nouakchott par le président, Mohamed Ould Ghazouani. Pas de déclaration officielle du représentant spécial du SG des NU pour le Sahara, à sa sortie d’audience, ni de communiqué sur la nature des échanges entre les deux responsables.

    Le silence officiel sur cette question en rappelle la sensibilité politico-stratégique. Staffan de Mistura dont la visite était annoncée depuis quelques jours suite à sa visite à Alger et dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, préfère, en apparences, le mutisme à des déclarations trop optimistes sur épineuse question.

    Néanmoins, et malgré la discrétion observée par les deux parties sur l’objet de cette visite, il semble que Staffan de Mistura a échangé avec le président Ghazouani à propos des résultats de sa visite en Algérie et du rôle attendu de Nouakchott pour faciliter une solution à ce conflit vieux de quatre decennies maintenant.

    Nommé au poste de représentation spécial du SG des NU en octobre 2021, Staffan de Mistura avait déjà visité Rabat en juillet dernier pour avoir le point de vue marocain sur la question.

    https://ladepeche.mr/?p=1880
  • Le Maroc peut compter sur la France et vice-versa

    Le Maroc peut compter sur la France dans la question du Sahara Occidental. Au sein du Conseil de Sécurité, elle a imposé sa censure de toute résolution susceptible de déplaire au Maroc. En Europe, Paris a préparé le terrain pour que le royaume de Mohammed VI profite d’un statut privilégié et des accords dans le domaine de l’agriculture et de la pêche.

    En contrepartie, la France compte sur le Maroc pour introduire ses positions dans les organismes régionaux tels que la Ligue Arabe, l’Union Africaine, l’OCI.

    Dans le dossier de la Syrie, le Maroc a été d’une grande utilité depuis sa position de membre du Conseil de Sécurité (2011-2012).

    Sous ordres de Paris, le Maroc a proposé des résolutions qui ont permis la reconnaissance de la prétendue opposition syrienne comme « l’unique représentant du peuple syrien » et il a organisé en 2011 des réunions du dénommé Groupe des Amis du peuple syrien.

    Ainsi la France a pu compter sur le Maroc pour les corrections des épreuves du baccalauréat organisés dans le territoire sous contrôle des terroristes syriens.
  • L’ambassade du Maroc à Washington, un haut lieu de débauche

    L’ambassade du Maroc à Washington, un haut lieu de débauche

    La diplomatie marocaine est le lieu de collusion de lobbying, corruption et débauche.

    Les ambassades du Commandeur des Croyants partout dans le monde utilisent les orgies et les soirées arrosées comme moyen pour attirer la sympathie des journalistes et politiciens et leur soutien à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.

    Ainsi, le roi Mohammed VI est devenu le Commandeur de la débauche éffrénée même au Maroc où les visiteurs sont invités à toute sorte de dégénération et de perversion.



    Ici, l’ambassadeur de Sa Majesté au Pays de l’Oncle Sam, Rachad Bouhlal s’est appliqué en la matière en faisant appel à un groupe de danseuses de ventre pour, entre autres, le plaisir des yeux des visiteurs.

    Il y a lieu de signaler que parmi ses invités se trouve Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, devenu premier défenseur des intérêts du royaume dans le monde. C’est dire qu’il continue de payer les faveurs que le Maroc lui a rendus lors de son service à Rabat.