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  • La DGED derrière les faux documents sahraouis attribués à Omar Sidahmed Hamma

    Le 22 novembre 2009, trois coopérants espagnols sont enlevés en Mauritanie par le malien Omar Sidahmed Hamma qui les a remis à un groupe d’AQMI opérant au Mali.

    Les autorités mauritaniennes ont réussi à mettre la main sur Omar Sidahmed Hamma et l’ont condamné à 12 ans de travaux forcés.

    Le 23 août 2010, les otages ont été libérés contre une rançon évaluée entre 4 et 10 millions d’euros en plus de la libération du ravisseur Omar Sidahmed Hamma.


    La DGED marocaine, en pleine tourmente terroriste au Mali et dans la région du Sahel, s’est cru capable de coller au Front Polisario l’etiquette d’organisation terroriste. Ils ont immédiatement attribué une origine sahraouie au ravisseur malien. Tantôt, les services de Mansouri l’appellent Omar le sahraoui, tantôt ils prétendent qu’il a combattu dans les rangs du Front Polisario, tantôt ils disent qu’il est marié à une femmes sahraouie qu’il a épousé au camp de la Wilaya de Dakhla.
    Désespérés dans leur tentative, ils ont essayé de fabriquer des faux documents sahraouis au ravisseur malien en manipulant les documents d’un autre sahraoui.

    Dans les documents publiés par les services secrets marocains, le numéro supposé appartenir à Omar Ould Hamma Ould Sidahmed existe bel et bien dans les archives du Front Polisario mais il appartient au dénommé Elbu Salahi Mohamed-Mouloud qui a résidé, effectivement, à la Daira d’El Farsia, wilaya de Smara. Mais dans le faux document, ils ont pris le soin de changer l’année de naissance (1978) pour la faire coïncider avec celle du délinquant malien, en laissant le jour et le mois inchangés (18 mars). Par contre, le numéro de DNI 54834516 attribué au père d’Omar est entièrement faux puisqu’il ne correspond à aucune des cartes d’identité enregistrées dans les archives sahraouies.

    Plus grossier encore, dans le document « certificado » il est écrit que le concerné Omar Sidahmed Hamma » a résidé dans les camps de réfugiés sahraouis jusqu’au 19 mai 2010″ alors que tout le monde sait qu’à cette date le concerné était, depuis plusieurs mois, dans une prison mauritanienne à Nouakchott (Mauritanie).Omar Sidahmed Hamma

    Les services de propagande marocains, et leurs nombreux relais, ont immédiatement attribué à l’auteur du crime, Omar Ould Sidahmed Ould Hamma, une origine sahraouie. Une fois, il porte le surnom de Sahraoui, une autre fois il a combattu dans les rangs du Front Polisario, une autre fois il est malien mais marié à une femme sahraouie qu’il a épousée dans les camps de réfugiés sahraouis (alors que ses trois femmes sont maliennes) et maintenant, ils ont recours à la manipulation des documents pour lui attribuer une carte d’identité du Polisario pour attester ses liens avec le Sahara Occidental.

    Dans la boìte mail d’un des grosses têtes de la DGED, le dénommé Mourad El Ghoul, ici alias Le Valois Valois, nous avons découvert la preuve matérielle de l’implication des services de Yassine Mansouri dans la manipulation des faux documents sahraouie attribués à Omar Sidahmed Hamma.
    Le 17 août 2010, Mourad El Ghoul, bras droit de Yassine Mansouri, directeur Général de la DGED marocaine, a envoyé un email à l’un de ses collègues, le dénommé Mohamed Bellahrach avec deux pièces jointes : les faux documents sahraouis pour Omar et un article pour la presse.
    Six ans plus tard, la balance est renversée et c’est le Maroc qui est pointé narco-Etat. Selon un rapport récent du Département d’Etat américain, l’exportation du cannabis au Maroc représente un 23% du budget du royaume. C’est dire que Mohammed VI pourrait être baptisé l’Escobar du Maroc.


  • Rida Ben Othman

    Où l’on apprend que Rida Ben Othman juriste, activiste des droits humains et ancien détenu d’opinion est placé sous mandat de dépôt, sous l’inculpation « d’insultes à agents publics et à un corps constitué et publication des déclarations d’un tiers sans son consentement ».
  • Numéros de téléphones nombreuses personnalités au Maroc

    Dans cette liste, vous trouverez les numéros de téléphones de nombreuses personnalités au Maroc. Entre autres, le directeur général d’Attijari Wafabanque, Assia Alaoui, le procureur général du roi à la Cour d’appel, Abou Ayoub Hassan

  • Le Maroc et la farce de la normalisation avec l’Algérie

    A l’occasion du 12ème anniversaire de son accession au trône, le Roi Mohammed VI n’a pas manqué de relever dans son discours à la nation l’occasion d’exprimer ses vœux d’ouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc. Mieux encore, le roi souhaite une normalisation des relations entre les deux pays.

    « Nous voulons le début d’une nouvelle dynamique ouverte au règlement de toutes les questions en suspens comme prélude à une normalisation totale des relations bilatérales, y compris la réouverture des frontières terrestres », a déclaré Mohammed VI.

    Dans un rapport envoyé à la Maison Blanche et révélé par Wikileaks, la CIA a exprimé ses inquiétudes quant à la possibilité que le Maroc recoure à la guerre contre le Front Polisario et l’Algérie pour saper les principes d’autodétermination et de décolonisation prônés par l’ONU.

    D’autres sources affirment que la poursuite des protestations du Mouvement du 20 février pourrait conduire le gouvernement marocain à enflammer le conflit du Sahara Occidental pour stopper la mobilisation du peuple marocain en dirigeant les yeux d’une crise vers les sahraouis au lieu de la crise du Maroc royal. Un argument trop crédible si l’on considère que feu le roi Hassan II avait utilisé l’invasion du Sahara Occidental pour créer un consensus politique autour de son trône menacé par plusieurs tentatives de putsch.


    Partant de ces réalités, il devient difficile de croire à la bonne foi des autorités marocaines lorsqu’elles demandent la réouverture des frontières et la normalisation des relations avec le pays voisin. En effet, quel crédit accorder à une invitation, certes officielle, alors qu’en parallèle le Maroc, à travers ses médias, continue de faire campagne contre l’Algérie pour la simple raison que ce pays soutient une cause juste ? Pour quoi qu’en pense Rabat, la décolonisation du Sahara Occidental n’est pas un casus belli entre l’Algérie et le Maroc. C’est la seule responsabilité de l’ONU et du Conseil de sécurité.

    Concernant l’UMA, il faut se demander si les pays membres sont prêts à cautionner la construction « d’un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. « Un Maghreb que certains construiront sur le dos de certains. Un événement inadmissible pour Alger. Mais il est probable que ce point de vue ne pouvait plaire à Rabat, même si la logique voulait que le Maroc prenne le temps de s’attarder et de méditer. Mais Rabat est trop occupé par son aveuglement, il imposerait aux autres leur propre conception de l’espace régional dans lequel il opère avec d’autres peuples – dont un à qui le Mekhzen a nié le droit d’exister sous prétexte de Marocain le territoire dans lequel il habite. Ainsi,

    F ormule que la demande du Maroc, personne n’est en mesure de lui interdire. Il tente d’exploiter à d’autres fins la position de principe de l’Algérie sur la question du Sahara Occidental qui est juste, bien que le droit international soit là pour montrer qui a raison et qui a tort sur cette question dit-il. Mais le peuple marocain ne se trompera pas éternellement. Le printemps marocain est là pour le prouver. Cela signifie donc que Rabat devrait revoir sa politique avant de reformuler son offre.
  • L’Algérie 60 ans après son indépendance

    Jour 214 de « l’opération spéciale » contre l’Ukraine. En mars 1962, les accords d’Evian sont signés entre le gouvernement français et les représentants du GPRA, le gouvernement provisoire de la République algérienne. C’est la fin d’une longue et sanglante guerre entre la guérilla du Front de libération nationale et l’armée française avec sa contre-guérilla algérienne. La tragédie n’a pas pris fin car les accords sont restés lettre morte. Au moment de l’indépendance, en juillet, « l’armée des frontières », les militaires algériens stationnés au Maroc et en Tunisie, prend le pouvoir. Certains massacres provoquèrent la fuite, chose que personne n’avait prévue, de la quasi-totalité de la communauté créole française, plus d’un million de personnes, et la mort d’environ cent mille harki, les alliés de l’armée française, abandonnés par la France. L’un des fruits amers de la tragédie fut le Front national de J-M. Le Pen, dont la fille joue désormais un grand rôle dans la vie politique française.

    A mon retour du Mexique à l’automne 1962, j’ai été tenté d’aller en Algérie, mais mes amis algériens Ahmed Benzidun, Ramdan Ouahes et le Marocain Alal Si Naceur m’en ont dissuadé. On disait qu’il allait subir une trop grande déception, car tout avait été gâté ; qu’un colonel, un certain Huari Bumedien avait pris le pouvoir durant l’été contre le GPRA et les chefs de provinces ; que les civils, partisans d’une démocratie, avaient perdu la partie face à l’armée frontalière ; que le pauvre président Ahmed Ben Bella était son otage.

    De fait, en 1965, le colonel le supplanta et s’empara ouvertement du pouvoir, à jamais, mettant au placard les résolutions du fameux Congrès (clandestin) de la vallée de Sumam, qui en 1956 avait affirmé le principe républicain romain du cédant arma togae, « les armes donnent devant la toge ». Ce courant civiliste défendait le concept d’une « Algérie algérienne », non exclusivement définie par l’islam et l’arabisme, mais capable d’intégrer chrétiens et juifs, kabyles et berbères, et d’émanciper les femmes.

    Mes amis avaient raison. Le système politique militarisé, en partie sur le modèle cubain, avec l’armée qui dirige l’économie (et des généraux corrompus et riches), a perduré jusqu’à ce jour. Si l’armée a perdu une partie de son contrôle politique avec la constitution de 1989, la menace islamiste, avec la victoire électorale du Front islamique du salut (FIS), lui a rendu tout son pouvoir : annulation de l’élection, début d’une terrible et longue guerre entre les militaires et les « barbus » du FIS. 200 000 morts. De 1999 à 2019, l’armée a utilisé le président Abdelaziz Bouteflika, un civil trié sur le volet par le colonel Bumedien, comme façade. L’armée l’a mis en place, l’armée l’a renversé et a réprimé le grand mouvement civil, non violent et non islamiste appelé Hirak, qui appelait à la démission de Bouteflika et, surtout, à « un État civil et non militaire ».

    Massensen Cherbi, spécialiste de droit constitutionnel ayant participé au Hirak, affirme, au moment de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, que « les Algériens ont l’impression d’un immense gâchis alors que le pays a un potentiel énorme » (Le Monde, 5 juillet). Il y a des progrès indéniables : en 1954, 15 % des Algériens étaient scolarisés, alors qu’aujourd’hui presque tous le sont ; Une classe moyenne a émergé, mais dans les campagnes, les remises envoyées par ceux qui sont partis en France sont toujours vitales. Les militaires, propriétaires des énormes revenus des hydrocarbures, ont pu acheter la paix sociale sur la base du clientélisme, sans se soucier du développement réel du pays. L’islam est une religion d’État depuis 1963 et un décret de 2006 interdit le « prosélytisme », c’est-à-dire le fait de quitter l’islam pour une autre religion. La réforme constitutionnelle de 2020 a annulé la liberté de conscience. Tout cela va à l’encontre de la sécularisation progressive de la société et explique le malaise de la jeunesse qui avait cru au Hirak, cette « révolution du sourire ».

    Historien chez CIDE

  • Greece letter OIC

    Minister for Foreing Affaires
    of the Kingdom of Morocco
    Rabat

    Excellency,

    Allow me to draw your kind attention to the forthcoming Ministerial meeting of the Organization of Islamic Cooperation in Jeddah, where once again, a draft resolution on the situation of the Muslim Minority residing in Thracem northeastern Greece, will be tabled.

    The OIC’s interest in Muslim communities and minorities around the world is, certinly, legitimate and understandable. However, these issues should be dealt in an impartial manner, away from political expediencies or any national agendas.

    I regret that the OIC, in its annual resolutions, continues to put forward a highly distorter view of the situation of the Muslim Mo¡inority in Thrace. These allegations are politically motivated and alien to the religious and cultural realities on the ground. Greece for years has been expressing its opposition to the inaccurate Resolutions pertaining to the situation of the Muslim Minority in Thrace.
    Furthermore, I believe that extending the resolution to the Muslims in Rhodes and Kos (Dodecanase) serves to legitimate purpose, other than being politically motivated. The Greek citizens of Muslim faith residing in these two islands enjoy the same rights and have the same obligations as all their fellow citizens, irrespectively of their religion. In fact, they are harmoniously integrated in the Greek society and have reached a high level of welfare and social progress.

    In view of the above, I am kindly asking for a more objective presentation in this year’s OIC general resolution on the situation of the Muslim minority in Thrace. This could be done without a separate, country-specific resolution. I believe you would agree that Greece cannot be treated by the OIC in its resolution as a case equal to the very few countries where serious violations of the rights of Muslim minorities are reported. I am, also, kindly asking to avoid the inclusion of references to the Muslims of the Dodecanese.

    I would highli appreciate Your Excellency’s active involvement in view of the forthcoming OIC ministerial meeting in Jeddah, by presenting a written reservation to such resolutions. After all, the objectivity of reports can only contribute to the prestige of the Organization, which Greece highly esteems.

    Counting on your valuable support, allow me, Excellency and dear colleague, to reiterate the expression of my highest consideration.

    Sincerely
    Evangelos Venizelos
  • LE MAL OCCIDENTAL

    Ce mal se nomme déni & condescendance.

    Ils disent que la Shoah avec 6 millions de morts, fut le plus grand crime de masse de l’histoire. Mais que dire de la traite négrière, de l’esclavage et de la colonisation ?

    La seule colonisation Belge du Congo fit 10millions de morts

    Ils disent que le nazisme fut la pire abomination. Pourtant, le nazisme en tant qu’affirmation de la supériorité d’1 race, de son caractère expansionniste & d’asservissement par le travail & l’exploitation de ressources, ne diffère guère du Colonialisme

    La seule explication est que dans leur logique, le nombre de morts ne concerne pas les morts des noirs.
    Il s’agit de leurs morts à EUX , pas de nos morts.
    Pareil pour la notion de Droits de l’Homme.
    Si vous pensez que j’exagère, relisez les livres d’histoire.

    Selon eux, les africains ne sont pas tout à fait des hommes. Par conséquent, leurs souffrances n’est pas comptabilisée dans la souffrance humaine. C’est pourquoi traite négrière, esclavage & colonisation ont été qualifiés de crimes contre l’humanité sur le bout des lèvres par l’Europe, peuple le plus criminel de l’histoire

    Le génocide perpétré par les allemands entre 1905-08 sur les Namibiens n’a jamais été condamné

    C’est pourquoi Aimé Césaire affirmait à juste titre que l’Allemagne nazie n’a fait qu’appliquer, en petit, ce que l’Europe a appliqué aux peuples et aux races qui eurent l’audace ou la maladresse de se trouver sur son chemin

  • Maroc-UE: Conclusions finales du sous-comité ‘industrie commerce et services’

    Maroc- Union Européenne

    bruxelles – 29 mai 2008

    1. Adoption de l’agenda


    2. Introduction

    Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de l’Accord d’Association Maroc-UE et du plan d’action UE-Maroc de la politique de voisinage, le sous-comité ‘Industrie, Commerce et Services’ a tenu sa quatrième réunion à Bruxelles le 29 mai 2008. Les travaux ont été conduits du côté européen par M. Olivier de Laroussilhe, Chef d’unité DG Commerce, et du côté marocain par M. Khalid Sayah, Directeur des Relations Commerciales Internationales au Ministère du Commerce Extérieur. La liste des membres des deux Délégations est jointe en annexe.

    Le sous-comité a permis de passer en revue les sujets de politique industrielle et commerciale sur le plan bilatéral et régional.

    Les travaux de cette réunion du Sous-comité ont débouché sur les conclusions et les recommandations suivantes:

    ⦁ Situation des échanges commerciaux bilatéraux Maroc-UE sur base des dernières statistiques commerciales disponibles

    Le Maroc a présenté son analyse de la situation des échanges commerciaux avec l’UE. La Commission européenne a souligné qu’en dépit de la progression de certains produits d’exportation marocaine vers le marché communautaire comme les phosphates et dérivés, crustacés et mollusques et fils/câbles pour l’électricité, le déficit commercial du Maroc s’était fortement aggravé en 2007. La Commission européenne a encouragé la partie marocaine à continuer les efforts de diversification de sa production et de ses échanges.

    3. Politique industrielle

    3.1 Améliorer l’environnement et les conditions pour le développement d’entreprises compétitives et la promotion de l’investissement

    – Action 42 du Plan d’Action : ‘Améliorer l’environnement et les conditions pour le développement d’entreprises compétitives et la promotion de l’investissement’.

    ⦁ Mise en œuvre de la Charte euro méditerranéenne pour l’entreprise au Maroc: état d’avancement de la mise en œuvre, y inclus le projet pilote de suivi de la Charte.

    La Commission s’est félicitée de l’implication du Maroc dans l’exercice pilote d’évaluation de la mise en œuvre de la Charte et de la contribution essentielle des experts marocains à la définition de l’outil d’évaluation (76 indicateurs communs aux 9 pays partenaires méditerranéens déclinés chacun en 5 niveaux de performance). De manière générale, l’évaluation a montré que dans tous les domaines couverts par la Charte, le Maroc avait consenti d’importants efforts et réalisé de belles avancées. Cet acquis peut être amplifié, notamment, par une meilleure extension de la mise en œuvre des politiques, programmes et services à l’ensemble du territoire, et une plus grande coordination des approches sectorielles. Les résultats complets de l’évaluation Charte seront présentés à la prochaine conférence EuroMed des Ministres de l’industrie, à Nice, les 5 et 6 novembre prochains.

    La partie marocaine a souligné l’importance de cette prochaine conférence pour traduire les conclusions et recommandations du projet-pilote d’évaluation de la mise en œuvre de la Charte en décisions politiques et en actions concrètes.

    ⦁ Information sur l’évaluation de la mise en œuvre des plans Emergence et du climat d’investissement

    La partie marocaine a souligné qu’il n’existe pas de Plan Envol et que le Gouvernement marocain n’a pas l’intention d’en établir un. La stratégie industrielle future s’inscrira dans la continuité du Plan Emergence. En outre, la délégation marocaine a confirmé que le gouvernement n’avait pas l’intention de créer une agence de promotion de l’investissement.

    3.2 Rapprochement de la législation en matière de normes, réglementations techniques, évaluation de la conformité

    – Action 23 du Plan d’Action  : ‘Faciliter l’accès au marché pour les produits industriels. Poursuivre l’harmonisation de la législation marocaine sur les produits industriels avec la réglementation et les pratiques internationales européennes’. 

    La Commission a fait état des progrès accomplis par le Maroc quant au rapprochement réglementaire en matière de législation technique, normes et évaluation de la conformité et a encouragé la partie marocaine à intensifier ses efforts concernant la transposition de la législation horizontale, sectorielle ainsi que la mise à niveau institutionnelle des infrastructures.

    En ce qui concerne la transposition de la législation horizontale, la partie marocaine a confirmé que le décret d’application sur la métrologie a été adopté par le Conseil du Gouvernement; sa date d’entrée en vigueur sera communiquée à la CE.

    En matière de mise à niveau des infrastructures, la Commission a souligné l’importance de l’adoption du projet de loi 12-06 visant notamment à la création d’IMANOR, COMAC et du CSNCA et l’affiliation du Maroc aux organismes européens. Ce projet de loi a été adopté par le Conseil du Gouvernement. Un séminaire TAIEX animé par CEN et CENELEC et visant à familiariser les pays méditerranéens à la normalisation européenne sera organisé au 1er trimestre 2009. En ce qui concernent les centres techniques, la partie marocaine communiquera également à la DG Entreprise et Industrie les progrès réalisés afin d’accroitre leurs performances. La Commission a également souligné que les fonds disponibles sous MEDA I et MEDA II avaient déjà permis d’allouer des montants d’assistance technique significatifs aux centres techniques; aussi la nouvelle demande du Maroc de bénéficier d’une assistance TAIEX dans ce domaine ne pouvait-elle être considérée comme prioritaire pour le moment.


    3.3 Dialogue euro méditerranéen dans le secteur textile/habillement

    La Commission a invité le Maroc à participer au dialogue euro-méditerranéen sur l’avenir du secteur du textile/habillement, et en particulier à partager ses expériences au cours des réunions et des ateliers que les services de la Commission vont organiser dans le cadre du dialogue. Suite aux conférences organisées l’année dernière à Istanbul et au Caire, trois actions vont être initiées par la Direction Générale Entreprise et Industrie avec le soutien de TAIEX incluant 1) une initiative européenne visant à améliorer la capacité des partenaires sociaux du secteur du textile et de l’habillement dans les pays Med à assister les entreprises et les travailleurs à gérer les mutations structurelles et à s’adapter aux nouvelles conditions du marché; 2) un atelier visant à améliorer la connaissance des fournisseurs textile/habillement des pays Med sur l’application de la nouvelle législation chimique européenne REACH à Istanbul en octobre 2008, ainsi que 3) une conférence euro-méditerranéenne sur les textiles techniques et l’innovation technologique dans le secteur du textile et de l’habillement à Tunis au début 2009. La Commission a proposé que la première initiative puisse être accueillie par le Maroc.

    La partie marocaine a souligné l’importance du soutien à l’innovation au secteur textile tout en notant que deux importants projets bilatéraux entre le Maroc et un Etat membre de l’UE, qui s’inscrivaient dans la mise en œuvre du dialogue sectoriel, n’ont pu être mis en œuvre faute de financement, d’où la demande de mise en place d’un projet régional Euromed qui financerait des actions en faveur du secteur.

    3.4 Programme-cadre de l’UE pour la compétitivité

    Suite à la demande du Maroc, la Commission a indiqué qu’elle pourrait prendre en charge une partie des frais de participation du Maroc au Programme cadre de l’UE pour la compétitivité et l’innovation. La Commission a rappelé la nécessité du protocole à l’accord d’association contenant un accord cadre pour l’ouverture des programmes communautaires au Maroc, protocole dont un projet a été remis au Maroc par la Commission en 2007 et pour lequel les négociations n’ont pas encore débuté.

    3.5 7ème conférence euro-méditerranéenne des Ministres de l’Industrie

    La partie marocaine a rappelé qu’elle avait été consultée sur les premières idées à inscrire au programme de travail 2009-2010 sur la coopération industrielle lors de la réunion du Groupe de travail sur la coopération industrielle euro-méditerranéenne en avril dernier.

    La Commission a indiqué qu’elle travaillait sur une nouvelle version du programme de travail qui sera prochainement soumise au Maroc pour commentaires.

    4. Politique commerciale

    4.1 Relations commerciales bilatérales

    Action 19 du Plan d’action: ‘Mise en œuvre des engagements pris dans l’AA, titre II (libre circulation des marchandises)

    ⦁ Démantèlement tarifaire pour les produits usagés (Art. 12 AA)

    La Commission a rappelé l’article 12 de l’Accord qui prévoit de revoir le démantèlement des produits usagés visés dans l’annexe 6. La partie marocaine a indiqué que les termes de référence d’une étude portant sur les difficultés d’identification et de traçabilité pour les produits usagés devraient être finalisés au cours du deuxième semestre 2008. La Commission a pris note de cette avancée.

    ⦁ Restriction à l’exportation de cuir et peaux (Art. 19.3 AA) et baisse des droits de douanes sur ces mêmes produits

    L’interdiction de mesures d’effet équivalent à des restrictions quantitatives à l’exportation découle de l’article 19 (3) de l’Accord. La partie marocaine a informé la Commission que les termes de référence d’une étude portant sur les pratiques des partenaires de l’UE en matière de régime d’exportation des peaux brutes et des peaux dites « wet-blue » devraient être finalisés au cours du deuxième semestre 2008.  La Commission a noté que ces développements allaient dans la bonne direction et a demandé au Maroc de poursuivre ses efforts de libéralisation pour l’ensemble de ce secteur.

    ⦁ Réglementation communautaire sur les engrais phosphatés, notamment avec teneur en Cadmium.

    Le Maroc a renouvelé ses préoccupations quant à la proposition de la Commission visant à limiter la teneur de métaux lourds dont le cadmium dans les engrais et propose l’adoption d’une limite maximale de 60mg Cd/kg P205. Par ailleurs, la partie marocaine a mis en exergue le fait que ce nouveau projet introduisait de nouveaux éléments à l’état de trace avec des seuils trop contraignants pour d’autres métaux tels que le chrome et le mercure.

    La Commission a informé que son intention était d’élaborer une proposition visant à réduire les différences entre les législations nationales limitant la teneur en cadmium à 60mg en se fondant sur le marché actuel et non sur une analyse scientifiques des risques. L’objectif est d’assurer une meilleure protection de la santé humaine via l’environnement. A moyen terme, elle souhaiterait définir des limites basées sur les risques du cadmium.

    La partie marocaine a précisé que l’introduction d’une limite de 2ppm pour le chrome 6+ lui poserait des difficultés et a demandé à rester en contact régulier avec les services de la DG Entreprise et Industrie afin d’être informée dans les meilleurs délais du choix de la méthode d’analyse calcul retenue.

    4.2 Progrès vers la réalisation de la zone de libre échange euro-méditerranéenne (suite de la Conférence de Lisbonne)

    Action 20 du Plan d’Action  : ‘Contribuer à assurer la réalisation de la zone de libre échange euro-méditerranéenne’

    ⦁ Progrès dans l’intégration régionale sud-sud  et situation des accords de libre-échange y inclus mise en œuvre de l’accord d’Agadir ; état de la mise en œuvre du cumul Pan EuroMed

    La partie marocaine a souligné le bilan globalement positif de la mise en œuvre de deux accords de libre-échange, celui avec la Turquie, en vigueur depuis début 2006, et celui avec l’AELE. Par ailleurs, la partie marocaine a souligné que le volume d’échanges de biens sous l’accord Agadir restait très modeste (2% des échanges entre pays Membres) et que les échanges avec deux des partenaires d’Agadir (Egypte et Tunisie) sont déficitaires.

    La Commission a pris note avec satisfaction des progrès accomplis par le Maroc dans l’intégration régionale sud-sud et l’a encouragé à trouver des solutions avec ses partenaires pour renforcer ses échanges commerciaux sous accord d’Agadir.

    La Commission a présenté l’état des travaux visant à la rédaction de la future Convention régionale unique sur les règles préférentielles d’origine pour la région Pan-Euro-méditerranéenne et l’extension du cumul Pan-EuroMed aux Balkans occidentaux. La partie marocaine a rappelé son souhait, exprimé depuis 1997, que soient adoptées des nouvelles règles d’origine préférentielles spécifiques pour les produits textiles, agricoles et de la pêche.

    ⦁ Services et droit d’établissement – Etat d’avancement des négociations Euromed

    Action 27  du Plan d’Action: ‘Libéralisation progressive des échanges de services entre le Maroc et l’Union Européenne’.

    ⦁ Mécanisme de règlement des différends en matière commerciale –Etat d’avancement des négociations Euromed

    A la demande de la partie marocaine, ces deux derniers points n’ont pas fait l’objet de discussion dans la mesure où ils ont été amplement évoqués lors des réunions régionales Euromed du 26 mai à Bruxelles.

    5. Divers

    ⦁ Echange de vues sur le renforcement des relations bilatérales

    La Commission a rappelé les objectifs et étapes du processus actuel de renforcement des relations bilatérales et a indiqué qu’un projet de réaction et contre-propositions de l’UE au non-papier marocain devrait être soumis à la prochaine réunion du Groupe de travail ad hoc le 18 juillet prochain à Bruxelles. Elle a rappelé son soutien à la proposition marocaine d’une nouvelle étape dans l’approfondissement des relations commerciales bilatérales à travers un accord de libre échange approfondi et global.

    ⦁ Harmonisation des statistiques en matière de commerce extérieur  (divergence des statistiques et état des lieux du projet de jumelage)

    Le Maroc souhaite continuer à harmoniser sa méthodologie statistique dans le domaine des échanges de biens et services avec les méthodes employées par EUROSTAT. La partie marocaine a souligné que le programme régional MEDSTAT II permet de continuer à réduire les divergences de statistiques commerciales entre les données marocaines de l’Office des Changes et celles des EM-Eurostat. Dans le cadre du programme d’appui à l’accord d’association, un projet de jumelage avec l’Office des Changes est en préparation afin d’assurer plus spécifiquement le rapprochement des méthodologies utilisées par le Maroc et l’UE en matière d’établissement des statistiques des échanges extérieurs. La Commission a rappelé l’engagement de l’Accord d’Association visant à l’utilisation de la Nomenclature combinée par les deux parties. Elle a souligné que les projets de coopération, notamment le jumelage avec l’Office des Changes, devrait permettre de progresser dans cette direction.

    6. Conclusions

    La réunion a été extrêmement utile car elle a permis un examen détaillé de l’état des relations commerciales bilatérales et l’apport de solutions concrètes sur un certain nombre de points. Les parties resteront en contact au niveau des experts en vue d’assurer le suivi des actions retenues. Ces présentes conclusions seront rapportées au prochain Comité d’Association.

    *
    LISTE DE LA DELEGATION EUROPEENNE

    4ème réunion du Sous Comité ‘Industrie, Commerce et Services’

    Noms Départements

    Commission Européenne (Bruxelles)

    M. Olivier de Laroussilhe DG Trade
    M. Benoît Lefort DG Trade
    M. Bernard Brunet DG Relex
    Ms. Dolores Roméo DG Relex
    Ms. Eveline Hania DG Enterprise and Industry
    Mr. Stephen Pickering DG Enterprise and Industry
    Mr. Vincent Delvaux DG Enterprise and Industry
    Mr. Edward Tersmette DG Enterprise and Industry

    LISTE DE LA DELEGATION MAROCAINE

    4ème réunion du Sous Comité ‘Industrie, Commerce et Services’

    Noms
    Départements
    M. Khalid SAYAH Ministère du Commerce Extérieur
    M. Mohammed BENJELLOUN Ministère du Commerce Extérieur
    M. Omar Bakkou Office des Changes
    Mme Farida KABBAJ Office Chérifien des Phosphates
    Mme Ghislaine Zitouni Ministère de l’Industrie et du Commerce
    M. Nacim Tourougi Mission du Maroc auprès de l’UE

  • Marruecos rehabilita al artífice de Pegasus y exhibe su reunión con la directora del CNI

    Abdellatif Hammouchi, máximo responsable policial marroquí, rompió un tabú en el mundo de la Inteligencia al divulgar con un comunicado y fotos un encuentro con Esperanza Casteleiro, jefa de los espías españoles

    Por Ignacio Cembrero

    Durante la década que estuvo al frente del Centro Nacional de Inteligencia (CNI), el principal servicio secreto español, el general Félix Sanz Roldán viajó varias veces a Marruecos, pero siempre con el máximo sigilo, como suele ser habitual en este tipo de visitas. La actual directora de los espías españoles, Esperanza Casteleiro Llamazares, se desplazó este jueves por primera vez a Rabat y las autoridades marroquíes airearon su visita distribuyendo varias fotos y publicando además un comunicado que sorprendió a su huésped, que confiaba en que su estancia fuera discreta. La directora se entrevistó con Abdellatif Hammouchi, de 56 años, que es a la vez director de la Seguridad Nacional y de la Dirección General de Supervisión del Territorio (DGST), la policía secreta. Nunca un jefe policial tuvo tanto poder en la historia de Marruecos, más que el actual ministro del Interior, Abdelouafi Laftit. También mantuvo Casteleiro un encuentro con Yassin Mansouri, jefe de la Dirección General de Estudios y Documentación, la Inteligencia exterior, pero ese no trascendió. “El objetivo de la reunión es reforzar la cooperación bilateral entre Marruecos y España en diversos ámbitos de seguridad de interés común”, recalcó el comunicado de la DGST. Para resaltar la importancia del encuentro de Rabat, colaboradores de Hammouchi enviaron fotografías de la reunión a periodistas españoles de medios afines a las autoridades de Marruecos.

    Hammouchi ya estuvo sigilosamente en Madrid el 16 y 17 de junio a su regreso de un viaje a EEUU y, según el semanario ‘L’Observateur du Maroc’, dirigido por Ahmed Charai, colaborador de los servicios secretos marroquíes, según sentencia judicial de 2015, se reunió con sus homólogos españoles de “la seguridad y de la Inteligencia”. El Ministerio de Defensa, de quien depende el CNI, negó que se hubiera entrevistado con Esperanza Casteleiro. El superpolicía marroquí regresó de nuevo a España, a la Costa del Sol, en verano para pasar sus vacaciones en familia. Hammouchi es también considerado el artífice del uso masivo por Marruecos del programa malicioso israelí Pegasus, introducido en los móviles de más de un millar de responsables políticos europeos, sobre todo franceses, periodistas y activistas de derechos humanos y opositores marroquíes, según desveló el 18 de julio de 2021 Forbidden Stories, un consorcio de 17 grandes medios de comunicación. “Abdellatif Hammouchi, el superpolicía de Marruecos, en el corazón del escándalo Pegasus”, titulaba el 22 de julio de 2021 ‘Mediapart’, uno de los diarios más influyentes de Francia, tras recordar que entre las víctimas de ese ‘malware’ estabaN el presidente Emmanuel Macron y 14 ministros. “Abdellatif Hammouchi, el espía marroquí que pone en aprietos a Francia”, fue la portada del semanario ‘Le Point’.

    Las autoridades marroquíes siempre han negado haber adquirido y utilizado ese ‘malware’, pero en una entrevista publicada el 27 de diciembre por el diario ‘Le Monde’, el actual primer ministro de Israel, Yaïr Lapid, no negó que la empresa israelí NSO hubiera vendido la licencia a Marruecos. Contestó: “Es una licencia muy estricta: hemos expuesto todo el material del que disponíamos a las autoridades francesas”. La visita de Lapid a París y la de su colega de Defensa, Benny Gantz, ayudaron a mitigar la tensión con Francia. Al romper un tabú y airear a los cuatro vientos la visita a Rabat de la directora del CNI, Hammouchi intenta blanquear su imagen y demostrar que, pese al episodio Pegasus, sigue siendo un interlocutor válido y apreciado por sus colegas responsables de servicios secretos europeos, señalan fuentes conocedoras del mundo de la Inteligencia. Tres miembros del Gobierno español, el presidente Pedro Sánchez y sus ministros de Defensa e Interior, también fueron víctimas de ese programa malicioso israelí en la primavera de 2021, según reveló en mayo el ministro de la Presidencia, Félix Bolaños. El Ejecutivo puso a continuación una denuncia en la Audiencia Nacional.

    Nadie en el Gobierno español señaló entonces a Marruecos como el posible responsable del espionaje de los móviles, pese a que las fechas del ‘hackeo’ coinciden con el momento de mayor tensión en la crisis hispano-marroquí: la entrada en mayo de 2021 de más de 10.000 inmigrantes irregulares en Ceuta. Informes reservados del CNI que obran en poder del Ejecutivo también apuntan a la autoría marroquí. La que era entonces ministra de Asuntos Exteriores, Arancha González Laya, también fue ‘hackeada’ en esas fechas, según le comunicó el Centro Criptológico Nacional después de analizar su móvil. La exministra lo reconoció en una entrevista publicada el 8 de junio en ‘El Periódico de España’. Se lamentó de que todo se utilizara contra ella “en la crisis con Marruecos: escuchas, denuncias y campañas de prensa”. El diario británico ‘The Guardian’ reveló además, el 3 de mayo, que otros 200 móviles españoles habían sido blanco de los servicios secretos de Marruecos, pero de esa lista solo se han dado, por ahora, a conocer cuatro números, entre ellos el de la célebre activista saharaui Aminatú Haidar. La lista de móviles franceses infectados asciende a unos 1.000.

    Tras la denuncia del Ejecutivo, el juez instructor de la Audiencia Nacional, José Luis Camala, solicitó, el 5 de mayo, efectuar una comisión rogatoria en Israel para poder interrogar a los directivos de NSO. Cuatro meses después, no ha recibido respuesta alguna. El Gobierno español no ha pedido, por su parte, ninguna explicación a Israel, según una fuente israelí. La exportación de Pegasus requiere una autorización del Ministerio de Defensa israelí, porque se considera una ciberarma. El ciberataque con Pegasus ha generado tensiones entre Francia y Marruecos que aún persisten. Prueba de ello es que Emmanuel Macron no ha recibido en El Elíseo al rey Mohamed VI, que reside desde el 1 de junio, de forma casi ininterrumpida, en París. Tampoco le llamó por teléfono para interesarse por su salud cuando, a mediados de junio, contrajo el covid. La diplomacia francesa ha restringido drásticamente los visados concedidos a marroquíes y algunos de ellos no dudan en solicitar ese documento en los consulados españoles en Marruecos para después viajar a Francia haciendo escala en algún aeropuerto de España, cumpliendo así con el reglamento de Schengen (área de libre circulación europea).

    Abdellatif Hammouchi no ha vuelto oficialmente a pisar Francia desde que el 20 de febrero de 2014 la policía judicial francesa trató, en vano, de llevarle ante una jueza instructora que investigaba dos denuncias puestas contra él por torturas por dos marroquíes representados por los abogados de la Asociación de Cristianos por la Abolición de la Tortura (ACAT), integrada por católicos, evangélicos y ortodoxos. Antes de que estallase el escándalo Pegasus, sí efectuó varias visitas oficiales a España, la última en septiembre de 2019, cuando, a instancias del ministro del Interior, Fernando Grande-Marlaska, fue condecorado con la Gran Cruz de la Orden del Mérito de la Guardia Civil. Cinco años antes, en octubre de 2014, fue otro titular del Interior, Jorge Fernández Díaz, el que hizo aprobar por el Consejo de Ministros otra condecoración para el huésped marroquí, la Gran Cruz honorífica del Mérito Policial.

    16/09/2022 – 05:00
    EC EXCLUSIVO


    https://www.elconfidencial.com/espana/2022-09-16/marruecos-rehabilitar-artifice-pegasus-exhibre-reunion-directora-cni_3491425/

  • L’Ukraine et l’effondrement des valeurs occidentales

    Par Guy Mettan

    « La Russie, cette tyrannie vieillissante, cherche à détruire l’impertinente démocratie ukrainienne. Une victoire ukrainienne confirmerait le principe du libre gouvernement, de l’intégration à l’Europe et de la capacité des gens de bonne volonté à faire face aux défis globaux. Une victoire de la Russie, par opposition, accroitrait la politique génocidaire en Ukraine, asservirait les Européens, rendrait impossible la lutte contre les menaces climatiques, renforcerait les fascistes, les tyrans et les nihilistes qui voient la politique comme un spectacle destiné à distraire les peuples de la destruction du monde. Cette guerre détermine les principes qui prévaudront au XXIe siècle, politiques de massacres de masse ou politiques défendant la dignité humaine. C’est l’avenir de la démocratie qui est en jeu. »

    Voilà en substance comment Timothy Snyder, l’un des représentants académiques les plus en vue de l’establishment occidental, décrit les enjeux de la guerre en Ukraine dans le numéro de septembre de la revue américaine Foreign Affairs. Défense des « valeurs européennes » contre barbarie, démocratie contre dictature, vertus héroïques contre crimes de guerre, c’est le discours que nous servent, jour après jour, les dirigeants et les médias occidentaux depuis le 24 février dernier sur un ton et avec une unanimité qui ne souffrent aucune réplique.

    Est-on bien sûr que cette vision correspond à la réalité et que cette guerre correspond à une lutte des gentils contre les méchants ? Et quelles sont ces fameuses valeurs dont on nous ressasse les oreilles mais qu’on se garde pourtant de définir et, surtout, de soumettre à l’épreuve de nos propres comportements ? Car que vaut une « valeur » rendue inutilisable parce que frelatée ou qui aurait été dévaluée par des attitudes encore plus criminelles que celles qu’on reproche à l’adversaire ? Ces questions ne sont pas anodines car, vu du reste du monde, l’Europe est en train de montrer qu’elle a échoué à partager son modèle interne – une coopération entre nations membres sur une base égalitaire et de respect mutuel – avec les autres nations du monde et qu’elle est en train de perdre son honneur et son crédit auprès d’elles.

    Un état des lieux s’impose.
    Premier constat problématique, la valeur fondatrice de l’Europe depuis 1945, celle qu’on a brandie pendant sept décennies pour justifier la création et le succès de l’Union européenne, la paix entre les nations, a totalement disparu des discours officiels et médiatiques depuis avril dernier.

    Certes la paix avait déjà connu un sérieux accroc durant la décennie 1990, pendant la guerre de Yougoslavie, lorsque la reconnaissance prématurée de l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie par l’Allemagne avait mis le feu aux poudres et qu’en 1999, les états-majors allemand et otanien avaient concocté le faux plan Fer à cheval et mis en scène le massacre de Raçak prétendument ourdis par les Serbes pour liquider les Kosovars et justifier ainsi le bombardement d’un Etat européen pendant 78 jours aux pris de dizaines de morts et de milliards de dégâts. Cet idéal de paix avait aussi été mis à mal par la transformation progressive de l’OTAN en une alliance de plus en plus agressive après la disparition de l’Union soviétique, comme en ont témoigné les attaques contre la Serbie, déjà mentionnée, l’Irak, la Libye, la Syrie et l’Afghanistan, la plupart du temps commises en violant le droit international. Sans compter le bombardement continu des populations civiles de Gaza ou la déportation des habitants des iles Chagos par les Britanniques pour y installer une base militaire (Diego Garcia) et récemment condamnée par la Cour de justice internationale.

    Malgré ces entorses, la paix, officiellement du moins, restait un fondement de l’action et une « valeur » revendiquée de l’Europe et de l’Occident. C’est au nom de la préservation de la paix que le président Sarkozy s’était précipité à Moscou en été 2008 pour rencontrer le président Poutine après l’échec de la guerre de Géorgie déclenchée par Saakachvili.

    C’est au nom de la paix aussi que l’Europe, France et Allemagne en tête, ont encore négocié et garanti les Accords de Minsk qui ont suivi le renversement du gouvernement ukrainien et le soulèvement des provinces orientales de l’Ukraine après les émeutes de février 2014 et le rattachement de la Crimée à la Russie. On avait même espéré qu’une paix serait possible entre l’Ukraine et la Russie à la fin mars dernier, jusqu’à ce que la médiatisation de Boutcha et la visite de Boris Johnson, début avril, mettent fin à toute velléité de négociations du côté occidental.

    Depuis lors, la paix a disparu de l’horizon européen. Bien plus, ministres et médias, présidente de la Commission européenne en tête, ne cessent de réclamer plus de guerre, plus de livraisons d’armes, plus de sanctions, plus de soutiens financiers, plus d’austérité énergétique, stigmatisant les rares voix qui osent appeler à la désescalade et à la diplomatie comme des traitres. Ce fossé béant entre les valeurs proclamées et le comportement réel sape l’entier du discours occidental sur les valeurs.

    Dans le même ordre d’idée, comment interpréter le discours des dirigeants et des médias européens, qui n’ont pas de mots assez durs pour fustiger le nationalisme de la Serbie, de la Russie, de la Hongrie, de la Turquie, de la Chine (vis à vis de Taiwan), le chauvinisme des partis dits « d’extrême-droite » en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Autriche et ailleurs, ainsi que le séparatisme des Catalans, des républiques du Donbass et de la Crimée, et qui ont toutes les prévenances possibles pour la sécession du Kosovo, l’indépendance de Taiwan, l’occupation du Golan et la colonisation de la Cisjordanie, pourtant non reconnues par le droit international, et pour le vertueux combat des bataillons ultranationalistes ukrainiens, pourtant condamné par l’ONU dans le cadre des résolutions contre le nazisme ? Comment peut-on encenser le nationalisme des uns en leur apportant armes, appuis financiers et reconnaissance politique tout en condamnant le nationalisme des autres, qui, à la différence des premiers, n’ont pourtant déclenché aucune guerre ? Qu’est-ce qu’une valeur qui mérite tous les égards, même lorsqu’elle est tachée de sang, mais aucun quand elle s’exprime pacifiquement par la voix des urnes ?

    Deuxième valeur défendue par l’Occident, la démocratie. Comme pour la paix, on a envie d’applaudir. Mais en y regardant de plus près on a des doutes. Comment peut-on justifier le soutien inconditionnel à un pays, l’Ukraine, sous prétexte de démocratie, alors que ce même pays a interdit tous les partis d’opposition (en mars dernier), fermé toutes les chaines d’information non-gouvernementales (en 2021 et 2022), banni les langues minoritaires (et même majoritaire puisque le russe est parlé par les deux tiers de la population), fait assassiner par ses services de sécurité des dizaines de journalistes, d’opposants politiques et même de négociateurs, laissé se développer une corruption galopante (122e position dans le classement de la corruption mondiale, pas loin de la Russie honnie), bradé 17 millions d’hectares de bonnes terres agricoles à trois multinationales américaines malgré l’opposition populaire, enrôlé de force la population masculine dans son armée, exécuté des prisonniers de guerre, utilisé sa propre population civile comme bouclier humain (voir le rapport d’Amnesty), truffé son armée et son administration de sympathisants néonazis notoires, pour ne citer que quelques faits marquants avérés et reconnus du bout des lèvres par les médias dominants ? Est-ce vraiment le modèle de démocratie que nous voulons défendre ?

    Et que dire de notre propre appétence pour la démocratie lorsque nous nous précipitons à Bakou pour cajoler le dynaste Aliev qui ne cesse d’attaquer l’Arménie, en Arabie saoudite pour amadouer le prince MBS qui a fait découper le journaliste Kashoggi en morceaux, au Qatar pour faire des risettes à l’émir ou au Cameroun pour faire ami-ami avec le président Biya au pouvoir depuis 40 ans, dans le seul but d’y quérir un peu de gaz ou de pétrole ? Tout ça pour boycotter Vladimir Poutine qui n’a été président que pendant 18 ans et qui est prêt à nous livrer du gaz et du pétrole moins polluant pour pas cher ?

    De même, on n’a pas de mots assez durs pour dénoncer l’ingérence de la Russie dans les affaires des pays démocratiques, comme ce fut le cas pendant tout le mandat de Donald Trump et lors des élections françaises de 2017. Mais que répond-on lorsque deux procureurs spéciaux américains (MM. Robert Mueller et John Durham) établissent le contraire ? Rien ! Au contraire, on souscrit avec enthousiasme à nos ingérences dans le fonctionnement politique de pays tiers, comme ce fut le cas au Venezuela en 2019 avec le soutien au président autoproclamé Juan Guaido, avec le putsch contre le président bolivien Evo Morales et avec toutes les révolutions colorées destinées à renverser des gouvernements légitimes comme celui de février 2014 en Ukraine.

    Le journaliste et cinéaste australien John Pilger raconte que durant ses quatre-vingt-trois années de vie le gouvernement des Etats-Unis a réussi à ou tenté de renverser cinquante gouvernements étrangers, démocratiques pour la plupart, qu’il s’est ingéré dans les élections de trente autres pays, qu’il a fait la guerre ou lâché des bombes sur trente pays également, la plupart pauvres et sans défense, qu’il a combattu des mouvements de libération dans vingt pays et essayé d’assassiner les leaders d’une cinquantaine de nations, tout cela au prix de carnages, de massacres et de destructions sans nom. Bel exemple de démocratie et de respect des peuples !

    Et enfin que penser de notre propre fonctionnement démocratique quand nous soutenons une guerre sans avoir consulté les citoyens, quand nous sabordons la neutralité sans débat, comme c’est le cas de la Suisse, quand nous faisons assaut de bellicisme contre l’avis des gens ? Rappelons à ce propos le sondage réalisé en Allemagne et publié le 30 août dernier par le magazine Stern dans l’indifférence absolue des médias occidentaux parce que contrariant pour la doxa dominante : 77% des Allemands sont favorables à des négociations de paix en Ukraine (contre 17% qui estiment qu’il ne faut rien faire), 87% estiment qu’il faut parler à Poutine (contre 11%), 62% qu’il ne faut pas livrer d’armes lourdes à l’Ukraine (contre 32%). Un autre donnait à peu près les mêmes résultats en Autriche. Voilà des avis populaires qu’on se gardera bien d’écouter.

    Troisième catégorie de valeurs que nous sommes censée défendre en Ukraine, les droits de l’Homme. Les idéologues occidentistes affirment que la Russie aurait commis un crime d’agression, le pire d’entre tous les crimes selon le Tribunal de Nuremberg, en lançant son « opération spéciale » contre l’Ukraine. C’est possible. Mais les Russes, sur le même mode que les accusations occidentales à propos des Ouïgours en Chine, répondent qu’ils n’ont fait que répondre au crime de « génocide » perpétré par les forces ukrainiennes depuis 2014 dans le Donbass, au prix de 14 000 morts attestés par l’ONU… Idem pour les violations du droit humanitaire, la prise en otage de civils, l’exécution de prisonniers. Selon les estimations du mois d’août, l’ONU chiffrait les pertes civiles à quelque 5587 morts et 7890 blessés depuis février. Ce sont 6000 morts et 8000 blessés civils de trop mais on est loin d’un massacre généralisé et des centaines de milliers de civils tués par les troupes de l’OTAN et les armées pro-occidentales en Irak, en Afghanistan ou au Yémen.

    Crimes contre crimes, accusations contre accusations, on n’est pas plus avancé si l’on regarde les choses avec un peu de distance. Et dans tous les cas, si l’on est honnête, force est de constater que l’on n’en sait trop rien pour l’instant et que, si l’on souhaitait juger l’agresseur supposé pour ses crimes, il faudrait d’abord commencer par soi-même.

    De même, l’Occident, et Europe en particulier, aime à se poser en modèle de la liberté d’expression, comparé à une Russie qui les bafouerait sans vergogne. Mais comment expliquer alors que nos médias sycophantes piétinent tous les critères d’une information objective en prenant unanimement parti pour l’Ukraine sans écouter l’autre partie ? Altera pars audiatur disent pourtant les manuels de journalisme. Mercredi matin, trois experts débattaient au journal du matin sur France Culture, tous antirusses viscéraux, Edwy Plenel en tête. Où est le fameux pluralisme de la presse ? La diversité d’opinion ? Et pourquoi a-t-on purement et simplement interdit les médias russes RT et Sputnik de l’UE ? N’est-ce pas une atteinte crasse à la liberté d’expression, même quand on tente de la justifier sous prétexte de contrer « la propagande russe » ? Depuis quand la censure est-elle démocratique et représentative de la liberté d’expression ? Et comment justifier le traitement ignoble infligé à Julian Assange, Edward Snowden ou Chelsea Manning, parce qu’ils ont dénoncé les turpitudes de la NSA, les crimes américains en Irak ou les compromissions d’Hillary Clinton et du fils Biden ?

    Dernier point, pour une liste que l’on pourrait rallonger, la violation flagrante du droit à la propriété privée avec la confiscation des avoirs de la Banque centrale russe, des biens privés des oligarques, et la séquestration des milliards d’avoirs afghans et vénézuéliens par les banques centrales américaines et anglaises.

    Quatrième et dernière catégorie de valeurs trahies par les pratiques occidentales, l’écologie et la lutte contre les changements climatiques. Depuis le Sommet de Rio de 1992, l’Occident s’est posé, non sans mal et avec force débats internes, en champion de la lutte pour la « préservation de la planète » et le développement des technologies vertes en déclarant notamment la guerre aux émissions de CO2. En 2019, ses élites politiques et médiatiques se pâmaient d’admiration devant Greta Thunberg et les grèves de jeunes tout en sommant les pays du Sud, qui ne comptaient pourtant pour presque rien dans les émissions des gaz à effet de serre, de se joindre au peloton en échange d’investissements mirobolants, que la manipulatrice présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen chiffrait en centaines de milliards de dollars.

    Trois ans et six mois de guerre en Ukraine plus tard, que s’est-il passé ? Rien sinon un abandon et de toutes les promesses faites et la trahison des pays du Sud. Au nom de la lutte pour l’Ukraine et de la « mise à genou de l’économie russe », l’Europe s’est mise à importer à grands frais et à grands renforts de pétroliers et de vraquiers polluants du gaz et du pétrole de schiste conspué naguère. On rouvre des centrales au charbon en Allemagne et en Pologne avec la bénédiction des ministres écologistes qui auraient crié au scandale il y a douze mois encore. Et bientôt ce sera le tour des centrales nucléaires.

    Dans toute l’Europe, les Verts hier en pointe dans le combat antinucléaire et pacifiste se sont reconvertis en chefs de file des politiques les plus bellicistes et les plus anti-environnementales qui soient, sous prétexte que ce serait temporaire et que cela ne compromettait pas les objectifs climatiques ! Comme les socialistes qui votaient les crédits militaires en 1914, les Verts d’aujourd’hui ont revêtu l’uniforme vert-de-gris pour adhérer au militarisme le plus virulent et se convertir aux bienfaits des énergies fossiles certifiées « démocratiques » bien qu’achetées au Qatar, en Arabie saoudite ou en Azerbaïdjan. Cherchez l’erreur !

    Quant aux pays du Sud, ils se sentent plus floués que jamais. Lors du dernier sommet euro-africain sur le climat qui s’est tenu à Rotterdam le 5 septembre dernier, pas un seul chef d’Etat européen n’avait fait le déplacement, à l’exception de l’hôte hollandais ! Un camouflet que les Africains ne sont pas près d’oublier, eux dont le continent n’a contribué que pour 3% des émissions historiques de gaz à effet de serre et à qui on promettait cent milliards de dollars par an d’aide dès 2020. Les chefs d’Etat européens étaient trop occupés à peaufiner les dernières sanctions contre le gaz naturel russe.

    Cette liste à la Prévert des petites et grandes entorses aux valeurs professées par l’Occident dans le cadre de la guerre en Ukraine est symptomatique non seulement de l’hypocrisie de l’Occident – ce qui est n’est pas nouveau – mais de l’effondrement des principes moraux et de l’exemplarité dont il s’honorait pour justifier sa domination sur le reste du monde. C’est au nom de ses valeurs qu’il s’était battu et avait fini par remporter la guerre froide contre l’adversaire soviétique. Le grand diplomate et théoricien de la guerre froide George Kennan avait déjà écrit en 1951 que « l’influence la plus importante que les Etats-Unis peuvent exercer sur les événements internes en Russie continuera à être celle de l’exemple. (…) Le message que nous nous efforçons d’apporter aux autres, quel qu’il soit, ne pourra être efficace que s’il s’accorde avec notre propre comportement. Que celui-ci est suffisamment impressionnant pour commander le respect et la confiance à un monde qui malgré toutes les difficultés matérielles est plus disposé à reconnaitre et à respecter l’excellence spirituelle que l’opulence matérielle. »

    Force est de constater que nous n’en prenons pas le chemin. Gavée jusqu’à l’indigestion par sa propre propagande, l’Europe se persuade qu’elle incarne encore un idéal moral et qu’elle peut se contenter de déclamer les poncifs moraux de la guerre froide – Bien contre Mal, démocratie contre dictature – sans avoir à se les appliquer. Quelles que soient les péripéties et l’issue de ce conflit, quelles que soient les responsabilités des uns et des autres, il est à craindre qu’elle ne trompe plus qu’elle-même et que cette guerre, menée au nom de la morale par Ukrainiens interposés, n’est que le masque d’une volonté de prédation universelle et d’hégémonie mondiale jamais assouvie et qui n’abuse – et n’amuse – plus les six milliards d’autres habitants de la planète.

    Guy Mettan

    Références

    Umfrage: Mehrheit will Verhandlungen über Kriegsende, Stern, 30. August 2022.

    John Pilger, Silencing the Lambs – How Propaganda Works, Consortium News, September 8, 2022

    Joe Lo, African leaders blast European no-shows at climate adaptation summit, ClimateHomeNews, September 6, 2022. Laurence Caramel, Les Africains fustigent l’absence des pays riches au sommet de Rotterdam sur l’adaptation au changement climatique, Le Monde, 5 septembre 2022.

    George Kennan, America and the Russian Future, Foreign Affairs, avril 1951

    *Guy Mettan, est l’auteur de nombreux ouvrages. Nous vous recommandons :

    Russie-Occident. Une guerre de mille ans

    Le continent perdu, éditions des Syrtes.

    La tyrannie du Bien, éditions des Syrtes.



    Genève, le 16 septembre 2022

    https://arretsurinfo.ch/lukraine-et-leffondrement-des-valeurs-occidentales