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Quelle est la « mafia mocro » qui intimide le gouvernement et la monarchie néerlandais et qui s’étend à l’Espagne
Quelle est la « mafia mocro » qui intimide le gouvernement et la monarchie néerlandais et qui s’étend à l’Espagne
La «mocro mafia» est composée de différents clans rivaux de tueurs à gages devenus barons de la drogue dans le centre névralgique du trafic de drogue: les Pays-Bas
En Espagne, ils ont été détectés en Catalogne et à Marbella, où ils ont commis des délits en plein jour et tentent de contrôler les voies d’entrée de la drogue
Aux Pays-Bas, ils ont menacé la princesse héritière, qui vit presque confinée pour cette raison, et le premier ministre
La « mocro mafia » n’est pas une organisation criminelle unique. Le terme, inventé aux Pays-Bas en 2013, fait référence à une constellation de gangs et de clans de tueurs à gages et de trafiquants de drogue qui ont un point commun : être composés majoritairement de descendants d’immigrés marocains. Le mot « mocro » fait référence à l’origine au Maroc.
Les organisations qui composent la petite mafia se font concurrence et sont même entrées dans des guerres et des vengeances. Ils sont devenus le principal problème de sécurité en Suède et aussi aux Pays-Bas , où ils ont contraint l’héritière du trône à vivre pratiquement confinée au palais et le Premier ministre à se mettre sous surveillance particulière. Ils opèrent également en Espagne, qui pour ces organisations est un centre d’entrée de drogue, mais aussi de blanchiment d’argent et de repos, en attendant l’ordre de commettre le prochain meurtre.
Ils ont commencé dans les années 1990 en tant que tueurs à gage, embauchés par d’autres personnes. Ils ont ensuite volé d’autres trafiquants de drogue pour faire affaire avec la violence et sont depuis longtemps devenus de véritables barons de la drogue en Europe .. Ils introduisent de la drogue du Maroc par l’Espagne et l’amènent aux Pays-Bas, qui est l’un des centres névralgiques du trafic mondial de drogue. C’est pourquoi ils sont installés avec une force spéciale aux Pays-Bas et donnent une impulsion aux autorités qui, avec les derniers coups de police, menacent leur entreprise. Les ports de Rotterdam et d’Anvers sont les principaux hubs. L’une de leurs caractéristiques est qu’ils peuvent devenir extrêmement violents. Contrairement à d’autres organisations, celles de la petite mafia ont pour signe identitaire leur origine dans les tueurs à gage.
Ils terrorisent l’Europe du Nord
Dans les sociétés d’Europe du Nord, habituées aux problèmes de mafia qui ne sont un fléau que dans les pays du Sud, elles ont vu comment les guerres et les menaces de la petite mafia sont devenues un problème de sécurité majeur. L’inscription sur la liste noire de l’un des principaux dirigeants, Ridouan Taghi, incarcéré en 2019, est une condamnation à mort si des mesures de protection ne sont pas adoptées.
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Aux Pays-Bas, la gravité de la situation ne faisait aucun doute depuis que le journaliste spécialisé dans le crime Peter R. de Vries a été assassiné en juillet 2021. L’une des personnes impliquées dans sa mort a ensuite été arrêtée à Barcelone.
Actuellement, Amalia de Hollande, héritière du trône, est menacée. Il a dû quitter l’appartement étudiant qu’il partageait pour faire des allers-retours à l’université. Elle vit sous surveillance, après avoir reçu des menaces de la petite mafia. Quelque chose de similaire se produit avec le Premier ministre, Mark Rutte, qui vit sous protection, quelque chose d’inhabituel pour un chef de gouvernement néerlandais.
En Suède, les problèmes remontent encore plus loin. Les décès par armes à feu ont triplé au cours de la dernière décennie .
La petite mafia en Espagne
En Espagne, la marque la plus récente de la petite mafia a été la tentative de s’implanter en Catalogne. L’enquête a commencé par vérifier que les mêmes personnes étaient à l’origine d’une série de vols à l’explosif dans des distributeurs automatiques de billets à Cerdanyola, Martorell et Paterna (Valence). Mais la présence de ces groupes est accréditée depuis 2018 sur la Costa del Sol.
Des groupes mafieux mocro sont arrivés de Suède fuyant les opérations de police dans ce pays, mais ils ont rapidement commencé à agir comme des tueurs à gages et à tenter de contrôler les voies d’entrée de la drogue en Espagne. Ils ont déjà été détectés en train d’utiliser des drones sous-marins pour introduire de la cocaïne, mais surtout, leur capacité à exercer la violence a été alertée, avec des meurtres en pleine rue en plein jour.
C’était en décembre 2018 lorsque la police nationale a arrêté deux tueurs à gages accusés d’avoir tué deux trafiquants de drogue bien connus, surnommés Maradona et Zocato . Le premier d’entre eux a été tué alors qu’il venait chercher son fils dans sa voiture, qui venait de faire sa première communion . La moto utilisée pour ce crime a été achetée aux Pays-Bas.
En juin 2020, à la demande de l’Espagne, Amir Mekky , un Danois d’origine iranienne qui, malgré son jeune âge, est considéré par les enquêteurs comme le chef de ce groupe d’assassins, est arrêté à Dubaï.
https://www.niusdiario.es/sociedad/sucesos/20221028/que-es-mocro-mafia-holanda-espana_18_07826019.html
28/10/2022 -
Restaurer la paix en Afrique, revitaliser la défense européenne et renouveler l’OTAN : Le point de vue de Paris
Restaurer la paix en Afrique, revitaliser la défense européenne et renouveler l’OTAN : Le point de vue de Paris
Restaurer la paix en Afrique, revitaliser la défense européenne et renouveler l’OTAN : Le point de vue de Paris
Date : 24 janvier 2014
1. Titre : Restaurer la paix en Afrique, revitaliser la défense européenne et renouveler l’OTAN : The View from Paris Organisé par le Forum des hommes d’État du CSIS
Participants : S.E. Jean-Yves le Drian : Ministre de la Défense, République française Dr. John J. Hamre : Président, PDG et Chaire Pritzker, CSIS Heather A. Conley : Modératrice : Directrice et Senior Fellow, Programme Europe du CSIS
2. Vue d’ensemble
Lors de cet événement, le ministre français de la Défense, S.E. Jean-Yves Le Drian, a discuté de l’importance de l’intervention militaire française en Afrique pour la stabilité régionale et mondiale, en mettant l’accent sur les récentes opérations de défense françaises au Mali et en République centrafricaine (RCA). Il a également évoqué sa vision de l’avenir de l’activité militaire française en Afrique.
3. Résumé
Le Drian a affirmé que l’intervention militaire française en Afrique est d’une importance majeure pour la sécurité mondiale. Il a fait valoir que les exemples récents d’interventions au Mali et en République centrafricaine (RCA) servent de preuve que sans une présence militaire française dans la région, beaucoup plus de personnes seraient mortes et le Mali et la RCA auraient plongé dans un chaos plus profond. Il a déclaré que l’opération de défense au Mali a empêché son gouvernement de tomber entre les mains de terroristes. Cette prévention a permis de maintenir la stabilité régionale et la sécurité mondiale. Pendant ce temps, en RCA, les forces françaises et centrafricaines ont saisi plus de 250 tonnes d’armes aux mains des terroristes et autres criminels. Ceci, a-t-il noté, n’est qu’un exemple de ce que les forces françaises et africaines peuvent accomplir ensemble dans la lutte contre les menaces terroristes dans la région.
Il a déclaré qu’à l’avenir, la France souhaite continuer à avoir une présence militaire en Afrique pour maintenir la stabilité. Il a poursuivi en disant que les actions au Mali et en RCA ne sont pas suffisantes pour maintenir cette stabilité. Les pays voisins du Mali et de la RCA suscitent des inquiétudes croissantes, notamment la Libye. Il a déclaré que l’Afrique se distingue par le fait qu’elle compte plus d’États défaillants que toute autre région. Par conséquent, la France s’adaptera en Afrique en réorganisant ses capacités de réponse militaire pour assurer la sécurité. L’objectif est que les chefs militaires soient en mesure de prendre des décisions plus rapides lorsqu’une crise survient.
Il a affirmé que l’engagement de la France à stabiliser l’Afrique fait partie de sa responsabilité en tant que protecteur de la sécurité mondiale et de sa lutte contre le terrorisme. Sans la France, a affirmé le ministre, l’Afrique aurait sombré dans le chaos le plus total, serait devenue un refuge pour les terroristes et aurait propagé son instabilité dans le monde entier.
4. Q & A
Q. (Josh Rogin, Daily Beast) Quelle est votre position sur la décision de l’Iran de continuer à enrichir de l’uranium ?
A. Je suis d’accord avec nos alliés occidentaux. Nous sommes déterminés à empêcher l’Iran de continuer à enrichir de l’uranium.
Q. (Stanly Roth, Boeing Co.) Comment les unités militaires expéditionnaires de la France sont-elles affectées par la morosité des économies européennes ?
A. Je ne suis pas inquiet quant à la capacité d’action de la France à cet égard. Par ailleurs, je ne m’inquiète pas de la capacité à mobiliser les alliés de la France dans un effort de traction, puisque ces interventions en Afrique se font au nom de la sécurité internationale.
Q. (Léo Michel, Université de la Défense nationale) Voyez-vous des possibilités d’accroître la coopération entre militaires dans la région Asie-Pacifique ?
A. Je vois la France comme une nation du Pacifique puisqu’elle a des territoires dans la région. Nous voulons donc participer à toutes les initiatives internationales de sécurité dans le Pacifique.
Q. (Michael Mosettig, PBS Online Newshour) Comment les nouvelles réductions du budget de la défense nationale française affecteront-elles les militaires ?
A. Je ne suis pas particulièrement préoccupé par les récentes coupes. Elles n’affecteront pas de manière significative les capacités de l’armée.
Q. (Stanislas Moussa-Kembe, ambassadeur de la RCA aux États-Unis) Quel est le rôle de l’armée centrafricaine dans les efforts visant à débarrasser le pays des mercenaires djihadistes et à désarmer les terroristes ?
A. Les mercenaires doivent partir. Et le souci de la sécurité collective en Afrique est d’éviter les poches de mercenaires dans les Etats voisins. En ce qui concerne le désarmement, des efforts plus importants doivent être faits et doivent être menés par le président de la RCA. L’armée centrafricaine doit être reconstruite pour qu’elle puisse jouer un rôle dans la sécurisation de la région.
5. Observation
Le ministre s’est adressé à une salle comble. Parmi la foule, il y avait des officiers militaires du Guatemala, de la République centrafricaine, des États-Unis et d’autres pays. Il y avait également un certain nombre de journalistes et de diplomates étrangers, y compris l’ambassadeur de la République centrafricaine aux États-Unis. Bien qu’aucune mention n’ait été faite du Maroc, directement ou indirectement, le ministre a affirmé que la France maintiendra une présence militaire en Afrique et il semble que ce rôle s’élargira à mesure que l’instabilité se poursuivra et s’étendra dans la région. Tout au long de l’entretien, le ministre a mentionné à plusieurs reprises que la France a dépensé beaucoup de sang et de trésor en Afrique au nom de la stabilité mondiale. Cette répétition, couplée à des allusions à un rôle croissant en Afrique, a souligné un message fort et agressif au monde que la France a et continuera à se battre et à servir de gardien de la stabilité régionale et mondiale. À un moment donné, ce message a été adouci en reconnaissant qu’il devrait y avoir un rôle civil dans la stabilisation de la région, axé sur les efforts humanitaires. Cependant, cela n’a été mentionné qu’après coup. Le discours était vague, mais le message est clair : la France maintiendra, dans un avenir prévisible, une présence militaire forte et en expansion en Afrique et agira comme une sauvegarde de la paix et de la sécurité mondiales.
https://franceintheus.org/IMG/pdf/CSIS-2.pdf -
Le gouvernement espagnol approuve 30 millions d’euros supplémentaires pour le contrôle des migrations au Maroc
Mardi dernier, le Conseil des ministres espagnol a approuvé l’envoi de 30 millions d’euros supplémentaires aux autorités marocaines à des fins de contrôle des migrations, le quatrième programme d’aide financière de ce type depuis 2019, selon un article du journal espagnol Público.
Le Maroc a maintenant reçu 123 millions d’euros de l’Espagne pour le contrôle des migrations depuis 2019. L’UE a distribué 346 millions d’euros à l’État nord-africain au cours de la même période et devrait envoyer 500 millions d’euros supplémentaires jusqu’en 2027.
Cela fera un total de 969 millions d’euros entre 2019 et 2027, selon l’ article de Público de Jairo Vargas Martín – même si le « chantage migratoire » dont les autorités marocaines sont devenues habiles à user signifie que le montant pourrait bien encore augmenter.
Dans un article de novembre 2019 , Statewatch a disséqué les 215 millions d’euros de financement de l’UE qui sont allés au Maroc pour le contrôle des frontières entre 2001 et 2019. Ajouté aux fonds post-2019, il semble que d’ici 2027, l’État nord-africain aura reçu plus d’euros. 1 milliard de fonds européens et espagnols pour le contrôle des frontières et des migrations.
Martín note que la dernière distribution de fonds est intervenue après que l’État marocain a envoyé une lettre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies condamnant la souveraineté espagnole sur Melilla et affirmant que le pays n’a pas de frontières terrestres avec l’Espagne. La lettre était une réponse à une enquête sur l’action brutale contre des personnes tentant de franchir la barrière frontalière de Melilla en juin .
Les autorités espagnoles semblent donc chercher à encourager leurs homologues marocains à maintenir l’apparente prétention d’avoir des frontières terrestres avec l’Espagne, afin d’empêcher l’arrivée de personnes indésirables par-dessus les clôtures à Ceuta ou Melilla – tout comme les responsables marocains l’ont si bien fait en juin, lorsqu’ils ont participé à de violentes attaques contre des personnes tentant de franchir les barrières frontalières, puis n’ont pas porté secours à ceux qui ont été blessés.
Depuis lors, les autorités marocaines s’affairent à poursuivre nombre de ceux qui ont participé à la tentative de traversée, au dernier chef d’accusation ayant prononcé xx ans de prison.
L’annonce d’une nouvelle levée de fonds s’est accompagnée des assurances du ministre espagnol de l’intérieur, Fernando Grande-Marlaska, sur l’amitié « loyale et fraternelle » du Maroc.
Avant la réunion de vendredi dernier du Conseil Justice et Affaires intérieures de l’UE, Grande-Marlaska a également pris le temps de dire que ses homologues européens n’avaient pas à s’inquiéter, « car les relations entre le Maroc et l’Espagne sont exceptionnelles et extraordinaires ».
Peu de gens seraient en désaccord avec ces deux adjectifs.
https://www.statewatch.org/news/2022/october/spanish-government-approves-another-30-million-for-migration-control-in-morocco/ -
colonialisme environnemental au Maghreb ?
Le colonialisme environnemental au Maghreb ? Exploiter l’énergie verte sur les terres des peuples autochtones
L’UE a investi des montants croissants dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique du Nord au cours de la dernière décennie afin de renforcer la sécurité énergétique de l’Union et de se conformer aux objectifs de l’accord sur le climat. Dans une large mesure, cette infrastructure énergétique a été développée dans des régions périphériques principalement habitées par des populations autochtones. Cette note politique examine si, et comment, la population locale a été consultée, indemnisée et autorisée à participer au processus décisionnel entourant le développement du complexe d’énergie solaire Noor Ouarzazate.
https://www.ui.se/butiken/uis-publikationer/ui-brief/2022/environmental-colonialism-in-the-maghreb-harnessing-green-energy-on-indigenous-peoples-land/ -
Au Kenya, Pedro Sanchez se croyait au Sénégal
La gaffe de Sanchez en mission au Kenya : « Un honneur d’être au Sénégal »
Le Premier ministre espagnol a confondu deux fois les pays lors de la conférence de presse avec le président de la nation, qui l’a corrigé une deuxième fois mais l’a pris avec ironie, souriant à l’erreur
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a été reçu à Nairobi par le président kenyan William Ruto. C’était la première fois qu’un Premier ministre ibérique commettait officiellement un crime dans ce pays africain, et la visite historique a été marquée par une double gaffe, heureusement accueillie avec le sourire par le président hôte. Sanchez s’est trompé deux fois en appelant le Kenya Sénégal, un pays qui se trouve à 6 000 kilomètres et se trouve de l’autre côté du continent.« Je pense que l’Espagne est aussi un allié potentiel, dans de nombreux domaines et domaines, et que nous pouvons travailler avec le Sénégal pour relever les défis communs auxquels nos sociétés sont confrontées », a d’abord déclaré Sanchez, s’exprimant en anglais, lors de la conférence. son homologue. Puis plus tard dans son allocution, il s’est adressé au président Ruto à qui il a dit : « Je suis très honoré d’être l’un des dirigeants internationaux qui vous ont rendu visite en tant que président du Sénégal et j’ai hâte de travailler avec vous. A ce moment, le dirigeant kenyan l’a interrompu en le corrigeant : « Du Kenya, pas du Sénégal ».
Après l’appel, l’Espagnol mortifié s’est repris en fermant les yeux de contrition : « Oh, Kenya, désolé, désolé », a-t-il dit, désolé, désolé. Le dirigeant africain a pris l’incident avec ironie et s’est mis à rire tandis que Sánchez continuait à parler.
#Espagne #Pedro_Sanchez #Kenya
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UE-CELAC: Declaraciones de Borrell y Santiago Cafiero
Tags : Unión Europea, Argentina, Santiago Cafiero, Josep Borrell,
Muchas gracias, canciller [Santiago Cafiero].
Se pueden ustedes imaginar 54 países que no se veían juntos desde hacía más de cuatro años. Muchos y muchas cosas que decirse, y por eso ese día largo e intenso que es el punto de partida de un reencuentro.
El año que hoy empieza y que acabará con el final de la Presidencia española [del Consejo de la Unión Europea] a finales del año que viene tiene que ser el año de América Latina en Europa y de Europa en América Latina. Ese es solo el pistoletazo de salida que ha tenido el valor de existir, de tener lugar, de discutir. 54 país es evidente que no pueden estar de acuerdo en todo y en algunas cosas con algunos países ciertamente no lo estamos, y ellos tampoco con nosotros. Pero precisamente por eso es necesario vernos más, discutir más, cooperar más. Cooperar para unos objetivos que creo que han quedado claros hoy, unos objetivos que, por otra parte, son evidentes, pero que conviene señalarlos.El objetivo es contribuir a la paz en el mundo, a construir democracias estables, a un progreso económico compartido y sostenible y al respeto de los derechos humanos. Esto es la tarea que abordamos.
Quiero hacer hoy estos días en las que la región vive en procesos electorales importantes y en los que estamos sufriendo las consecuencias todavía de la pandemia y las más inmediatas de la guerra, una llamada al buen funcionamiento de las instituciones democráticas porque de ellas depende todo. De ellas depende la existencia de instituciones que garanticen las libertades y los derechos, que ofrezcan un entorno económico atractivo para la inversión, que permita generar empleo, riqueza y distribuirla. Todo eso exige que las instituciones políticas que son las garantes de los procesos electorales funcionen, funcionen bien, no se cuestionen, se acepten los resultados y así contribuir a la estabilidad de la región y del mundo. En eso que creo que ha habido y hay un gran consenso.
Naturalmente, hemos hablado de las ondas de choque de la guerra de Ucrania produce en el mundo y que también afectan a la región. No todo el mundo lo ve igual, pero creo que América Latina ha sido la región del mundo que de una manera más consistente y más unánime ha condenado la agresión de Rusia a Ucrania y ha pedido el fin de la guerra; y hoy se ha vuelto a ocurrir.
El tamaño de la dimensión de nuestra acción conjunta puede hacer la diferencia. Puede hacer la diferencia porque juntos América Latina, el Caribe y Europa podemos hacer grandes contribuciones a resolver los problemas globales que hoy nos afectan. No quiero que nadie piense que este este regreso, este reencuentro es la consecuencia mecánica de las dificultades por las que atravesamos. No, hace ya tiempo que se viene incubando el sentimiento de que América Latina y el Caribe no están lo suficientemente altos en la agenda política europea. Hoy he recordado a los ministros que Europa es el gran inversor en América Latina: no es su principal cliente pero sí su principal inversor. También es el principal, el más importante cooperante y que tenemos la ambición de serlo más.
Por eso creo, canciller [Santiago Cafiero], que la hoja de ruta que hoy hemos definido – y que tendrá hitos sucesivos a través de los cuales haremos un esfuerzo para poner en contacto a nuestras sociedades civiles, a nuestras universidades, a nuestros centros de pensamiento y reflexión política – [hace] camino hacia el 2023, lo que hemos llamado la Ruta 23. La primera cita tendrá que ser – sino la primera, seguramente la más importante – una cumbre donde los jefes de Estado y de gobierno continúen lo que hoy hemos empezado a nivel ministerial.
Gracias a Argentina por su hospitalidad y gracias también a todas las personas, que han sido muchas, las que han hecho posible este encuentro: desde los que nos han servido los innumerables cafés que hemos tomado, hasta los intérpretes, hasta todo el aparato de logística. No se pueden ustedes imaginar cuán importante es para conseguir que 54 ministros se desplacen, 54 representantes de 54 países se desplacen y pasen un día entero discutiendo entre ellos.
P&R
Señor Borrell, quisiera preguntar dos cosas. Quisiera preguntar si, desde el punto de vista de la Unión Europea, si pudieron hablar del acuerdo comercial entre Mercosur y la Unión Europea, por qué no se puede avanzar y se ha formalizado. También, un tema más central [en] Argentina, el Gobierno argentino está buscando una reducción de las sobretasas de la deuda con el Fondo Monetario Internacional. Quisiera preguntar si ustedes hablaron de ese tema y si la Unión Europea apoya a Argentina en una reducción de sobretasas en el Fondo Monetario Internacional.Nosotros apoyamos a Argentina en todo aquello en lo que le podamos apoyar. Debo decirles la verdad, este tema concreto no ha sido objeto de la discusión, pero sí hemos hablado, cómo no, del problema de la excesiva carga de la deuda que soportan muchos países como consecuencia de los desequilibrios económicos que sean producido durante la pandemia. La pandemia fue para muchos países un game changer negativo: ha habido una acumulación de deuda en muchos países, no conozco las cifras argentinas, pero le puedo asegurar que en muchas partes se ha producido un mayor endeudamiento como consecuencia de una ralentización de la actividad económica que siempre aumentan los gastos y disminuyen los ingresos. Ciertamente, el mundo está hoy enfrentándose a una ralentización provocada por otras razones – la subida de los tipos de interés, a su vez causada por un aumento de la inflación, a su vez causada por los aumentos de los precios de la energía y la alimentación, a su vez causados por la guerra. Esa es la onda de choque que se transmite desde el frente de guerra en Ucrania a los balances hacendísticos de medio mundo. Seguramente también afectan a América Latina y a Argentina. Hay que buscar una solución que alivie esta carga de la deuda, porque de lo contrario podemos entrar en una recesión de la economía global con consecuencias negativas para todos.
La primera pregunta, el acuerdo comercial: pero, ¿cómo no vamos a hablar del acuerdo comercial si desde que estoy aquí no hablo de otra cosa? Está claro que el acuerdo con Mercosur – pero no solo Mercosur, es que no es el único acuerdo que estamos discutiendo con América Latina. Estamos discutiendo un acuerdo importantísimo con Chile, qué es la modernización de uno que ya tiene 20 años de existencia, o va a cumplirlos a finales de año. También estamos intentando desatascar el acuerdo ya acordado, pero, todavía, no iniciada la ratificación con México. Tenemos multitud de acuerdos, uno en particular con Argentina – no comercial pero sí de cooperación política y económica – que también hay que desempolvar, porque tiene 33 años de existencia y necesita un lifting, necesita ponerlo al día, porque han pasado muchas cosas en 33 años. Luego, desde luego, hemos hablado de Mercosur, claro que sí que hemos hablado de Mercosur: [casi] todo el mundo que ha intervenido ha hablado de Mercosur. Tiene que ser así porque [el acuerdo con] Mercosur es un problema poliédrico, tiene muchas caras. Partimos de un acuerdo político de principio del 2019 que no ha podido ser desarrollado y culminado porque, como ha dicho muy bien el ministro, mientras tanto ha habido iniciativas en Europa, como el Pacto Verde, que sin duda altera también los parámetros de juego. El tema de la sostenibilidad ha tomado mayor importancia. Hay que repensar el acuerdo político del 2019 para concretarlo. Yo sigo creyendo que es un acuerdo que, si llegamos a superar los obstáculos que hay, y los hay, puede ser un win-win para las dos regiones. Pero no va a ser para mañana. De entrada, los europeos tenemos que concretar cuáles son nuestras demandas de protección ambiental, que no son solo una obligación o una carga para América Latina, sino una acción conjunta que nos permita trabajar en el marco de este acuerdo para mejor proteger los bienes públicos globales que hay en América Latina – como, sin duda alguna, uno de ellos en el bosque tropical. Pero hay muchas más cosas de lo que hoy sale claro, creo, es la voluntad de hacer todos los esfuerzos posibles para que en este año que hoy empieza, el año de América Latina en Europa y de Europa en América Latina, evaluemos concienzudamente los problemas y sus soluciones. Ojalá que seamos capaces de llegar a un acuerdo para el final de este periodo.
En dos semanas, el presidente argentino Alberto Fernández asistirá al Foro de París sobre la Paz, al que fue invitado por su par francés Emmanuel Macron quien desea impulsar una instancia multilateral alternativa para lograr la paz en Ucrania. Quería saber en qué estado se encuentra esta iniciativa y si acaso fue unos de los temas tratados en esta cumbre.
Muy bien, yo también estaré en el Foro por la Paz en París, y tendré ocasión de encontrarme de nuevo con el presidente.
Quería preguntarles, ¿qué han hablado hoy con los representantes de Nicaragua, Venezuela y Cuba?, ¿qué ha estado sobre la mesa: se ha hablado de Derechos Humanos, de situación de presos?, ¿qué se ha hablado, qué se ha decidido?Tiene mucha razón el ministro [Cafiero]. Yo comprendo que ustedes quieren un titular, “se acordó tal cosa”. Pero no era el objetivo de hoy, acordar tal cosa. Como dice el ministro, no podemos entrar a decir: “y fulanito dijo, y menganito le contestó”. A nadie se le oculta que las relaciones de la Unión Europea con Nicaragua son mucho más difíciles que las que tenemos con Argentina: eso está claro. Los reproches han sido mutuos y, desde luego, el tema de los derechos humanos ha estado allí y se ha hablado de ello. Y digo, los reproches han sido mutuos. Yo he recordado incluso que, naturalmente, tenemos discrepancias: en algunos casos, tenemos tantas discrepancias que la Unión Europea llega a sancionar a algunos de los países aquí presentes. Pero hay sanciones y sanciones. Las sanciones que adopta la Unión Europea son siempre sanciones orientadas al personal político que entendemos responsable de determinados comportamientos. No afectan a los ciudadanos. Hay sanciones que sí afectan a los ciudadanos – como, por ejemplo, el bloqueo americano contra Cuba que la Unión Europea rechaza. Eso no es un descubrimiento, pero conviene recordarlo. Todos los años, en las Naciones Unidas, la Unión Europea, todos sus Estados miembros votan las resoluciones en las que se pide el fin del bloqueo. Eso también conviene que se sepa, porque a veces se dice, “ah, las sanciones”, [pero] hay sanciones y sanciones. No estoy descubriéndoles nada, pero quizá ustedes no lo sepan: todos los años en Naciones Unidas se votan resoluciones, y en esas resoluciones los estados europeos unánimemente toman una posición pidiendo el levantamiento del bloqueo. Eso es algo que, naturalmente, cuando se entra a discutir, pues se habla de eso. En cambio, hay otras sanciones que sí, que nosotros adoptamos porque creemos que determinados comportamientos políticos merecen ser sancionados. Se nos ha reprochado también que tomamos medidas de tipo fiscal con respecto a países que entendemos que sus comportamientos fiscales pues permiten un grado de incumplimiento por parte de nuestros contribuyentes. Fíjense, esto es el interés de esta clase de encuentros: que alguien diga, “mire, usted me hace eso, y yo no estoy de acuerdo”, y no le asiste la razón al hacerlo, y expliquemos por qué. Creo que eso es un gran paso adelante. El hecho de que hayan estado todos, que no hayamos excluido a nadie, no hemos dicho que “si viene fulanito, no venimos nosotros”. No, hemos estado todos los que han querido venir.
Si es una cumbre inclusiva y no exclusiva, ¿cuál es la hoja de ruta en materia de democracia y derechos humanos para aquellos tres países en América Latina que no tienen democracia, no tienen respeto para los derechos humanos y tienen presos políticos?, ¿cuál es la hoja de ruta, en ese plano y en otros, también, si hay una declaración?
Bueno, ministro, señor canciller, complementando tus palabras. La preocupación por los derechos humanos no es una exclusiva de los europeos. Hay igual de preocupación por los derechos humanos en Latinoamérica. Latinoamérica – y Argentina, en particular – ha sufrido mucho la represión de los derechos humanos, las violaciones de los derechos humanos en un pasado felizmente superado, pero no tan lejano. Por lo tanto, lejos de nosotros aparecer aquí como los que damos lecciones de respeto a los derechos humanos a los demás. Es evidente que alguno de los países [a] los que usted ha citado, nuestras relaciones son muy difíciles. Hemos pasado incluso con una expulsión de los embajadores hace cuatro días. Bueno, pues quizá un encuentro región a región ofrece una posibilidad de diálogo que a nivel bilateral es más difícil. Sabemos que hay diferencias claras con algunos gobiernos, con algunos países. ¿Eso nos debería llevar a no querer sentarse y compartir mesa y mantel, o café con ellos? No, creo que eso no ayudaría. Al contrario, creo que hemos de propiciar y presionar para que el diálogo político aporte soluciones. Estoy pensando en el diálogo político que todos deseamos que arranque en el caso de Venezuela, [con] México estamos esperando que ocurra, que tenga lugar. Es la única forma de salir adelante de situaciones políticamente bloqueadas. Ese es el valor de esta clase de encuentros: no esperen ustedes pociones mágicas que resuelvan los problemas por mero contacto. Pero esa la diplomacia, una tarea paciente que necesita marcos, que necesita puntos de encuentro, que necesita posibilidades de expresar abiertamente a las discrepancias. No todo se acaba expulsando al embajador y que te expulsen a ti el tuyo. También llega un momento en el que se necesitan marcos multilaterales como el que esta reunión ha facilitado.
Enlace al vídeo: https://audiovisual.ec.europa.eu/en/video/I-232306
EEAS, 28/10/2022
#UE #Unión_europea #Argentina #Josep_Borrell #Santiago_Cafiero
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Sommet arabe d’Alger: Le message de Poutine aux participants
Tags : Algérie, Ligue Arabe, sommet arabe d’Alger, Vladimir Poutine, Russie,
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a adressé un message au Sommet de la Ligue arabe qui s’ouvre aujourd’hui à Alger. Saluant les participants à ce 31e Sommet, le président russe a souligné le rôle important que jouent les pays du Moyen-Orient et ceux d’Afrique du Nord.
« Le monde subit de profonds changements politiques et économiques », a écrit Vladimir Poutine dans son message soulignant que « la constitution d’un monde multipolaire dans les relations internationales repose sur des principes d’égalité, de justice et du respect des intérêts légitimes de chaque pays ».
Pour le président Vladimir Poutine, « les pays du Moyen-Orient et ceux d’Afrique du Nord dont le nombre de la population avoisine les 500 millions jouent un rôle prépondérant » dans cette opération de la restructuration du monde.
L’Expression, 01/11/2022
#Algérie #Sommet_arabe #Ligue_arabe #Poutine #Russie
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L’esclavagisme Transatlantique : Un crime sous bénédiction de l’Eglise !
Tags : Esclavagisme, Eglise,
Les liens entre l’institution ecclésiale et esclavage sont complexes L’obtention du salut pour les esclaves est considérée comme de première importance par les théologiens, et incite les esclaves à l’obéissance envers leur maître s’ils veulent être sauvés. Les théologiens chrétiens considèrent que, dans la mesure où ils ont été acquis légalement comme esclaves sur les côtes d’Afrique, la traite et la servitude sont légitimes.
On ne peut parler ici de falsification de l’histoire. La traite occidentale est une réalité, qui a d’ailleurs duré plus longtemps que la traite d’autres sociétés. Le discours catholique reste influencé, par l’adage : « Hors de l’Église, pas de salut. » et fait ressentir aux protagonistes leur grande noblesse mais l’Eglise elle donne en plus des leçons.L’esclavage et plus particulièrement la traite des noirs ne datent, ni l’un ni l’autre, de l’ère chrétienne. Cependant, force est de reconnaître que son ampleur a bien été l’œuvre de l’Occident chrétien. D’abord, au 15ème siècle, le Portugal fut le premier royaume blanc et chrétien négrier, grâce au soutien financier de l’Ordre du Christ Jésus. Ensuite, les Portugais inventèrent le funeste commerce triangulaire, vers 1470, pour l’Europe chrétienne, poursuivre la conquête de l’atlantique est une nécessité.
La papauté favorise l’expansion portugaise, apportant sa caution morale, le pape accorde des « droits à coloniser » et va même jusqu’à autoriser un « esclavage perpétuel ». Les razzias peuvent donc se poursuivre dans un cadre légal. Des droits de propriété sont accordés pour l’appropriation de territoires africains découverts le long de la côte africaine. Les armateurs et navigateurs construisent leur fortune sur la traite d’esclaves.
En un siècle, Lisbonne devient la ville la plus riche d’Europe, devant Paris, Londres ou Amsterdam. Le nombre d’esclaves noirs y augmente de plus en plus,les esclaves n’ayant pas droit à une sépulture, le roi Manuel règle la question en faisant creuser un puits très profond et en y jetant les cadavres recouverts ensuite de chaux vive. La rue « du puits des nègres » en témoigne encore aujourd’hui. On dénombrait environ 10 % de la population noire à Lisbonne. Des centaines de milliers d’Africains furent vendus aux enchères, comme des marchandises, au Portugal, puis au Brésil (ex-colonie portugaise).
Ensuite, les juifs de la finance, prirent le relais, très lucratif, des Portugais. Ils gèrent et industrialisèrent le nouveau commerce triangulaire, celui transatlantique. En l’espace de 200 ans, ils firent massivement le commerce d’êtres humains, noirs, déportés d’Afrique vers le Nouveau Monde. un territoire réservé des chrétiens blancs !
En France, à la même époque, le Roi Louis XIV Très Chrétien, édicte le célèbre et terrible Code noir, qui élève l’Africain (esclave nègre) au rang, non pas d’être humain, mais de simple marchandise, d’outil agricole, au service de son maître, qui doit obligatoirement le faire baptiser afin que Jésus soit en lui, puis, après, il aura le droit de vie ou de mort sur lui. Il ne faut pas oublier, en sus, que le Code noir régissait dans les colonies françaises l’ensemble des soumissions et tortures légales des esclaves. Ce Code fait expressément référence à l’église catholique seule religion autorisée dans les colonies, monopole sur le marché de Dieu.
Ces faits historiques et non exhaustifs étant un rappel que les textes de la Bible chrétienne montrent clairement que Jésus tolérait l’esclavagisme. Et, de toute façon, avec un vide de 18 Années sur sa vie, allez savoir s’il n’était pas lui-même esclavagiste (les preuves manquent). Jésus était un zélote, c’est à dire un anarchiste de première Selon les écritures Jésus disparaît dans le désert pendant 40 jours, et beaucoup pensent que c’est à cette période qu’il prend contact avec une secte gnostique : les Esséniens. Ensuite, il y a les écrits qui se sont étalés sur plusieurs siècles (anciens et nouveau testaments) et quand un scribe (ils n’avaient pas le droit de savoir lire) ne comprenait pas une lettre, il écrivait n’importe quoi. C’est une chose attestée depuis longtemps.
Comment cette chère église d’amour et de justice avait pu commettre toutes les atrocités qui sont liées à son histoire.
Quelle religion a autant de morts sur la conscience que celle de Jésus ?
L’église était propriétaire d’esclaves. Elle avait des exploitations qui pratiquaient l’esclavage. Elle s’est enrichie avec la traite négrière, alors les ecclésiastiques tels le Père Labat n’auront aucun problème de conscience pour devenir des propriétaires d’esclaves.J’estime que l’église de l’époque avec sa morale évangélique aurait dû rejeter l’esclavage, cependant l’une des justifications historiques de l’esclavage avait été l’évangélisation surtout avec le Nouveau Testament les églises chrétiennes ne purent pas non plus y découvrir d’appel à abolir l’esclavage…
L’Eglise a continué jusqu’à nos jours avec son obscurantisme, ses magouilles financières, et ses perversions qu’elle continue à dissimuler, faut-il se réjouir de cet effacement progressif du christianisme ?Oui: le christianisme était porteur d’une morale assez simpliste, mais méprisable. L’affaire de la pédophilie, qui prend des proportions extravagantes, n’est pas faite, évidemment, pour la redorer et va accentuer le désarroi des âmes simples qui ne sont pas capables de se tenir debout toutes seules et ont un grand besoin d’être étayées par les croyances qu’on leur fabrique. L’église à 2000 ans d’histoire, elle a été confrontée à des crises énormes, elle a commis des fautes et des erreurs nombreuses car humaines L’Inquisition est le fait de l’Église ? Et les persécutions de femmes (« sorcières »), de savants, d’« hérétiques » qui ont brûlé sur tant de bûchers ? Les persécutions de juifs pendant des siècles ? Le vol et la maltraitance d’enfants, les conversions forcées, etc. etc. Aujourd’hui la canonisation d’imposteurs (Padre Pio, Foucault) de génocidaires (Junipero Serra), de sadiques (Mère Teresa) prouvant que le mensonge et l’esprit du mal sont toujours là. La civilisation chrétienne est en train de disparaître.
A partir du moment où l’église s’estime être dépositaire des vérités ultimes, ce qui est une preuve indiscutable de ridicule, elle se croit tout permis!
Il convient par conséquent de rendre au christianisme ce qui lui revient et comme partout. Le christianisme cherche encore sa route et ça ose parler d’esclavagisme des autres !
Kader Tahri, 01/11/2022
#Esclavagisme #Eglise
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UE: Une nouvelle guerre froide n’est pas « démocratie vs autocratie »
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L’UE admet qu’une nouvelle guerre froide n’est pas « démocratie contre autocratie »: « De notre côté, il y a beaucoup de régimes autoritaires »
Le haut responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a admis que la nouvelle guerre froide de l’Occident contre la Chine et la Russie n’est pas un conflit entre «démocraties contre autoritaires», concédant: «De notre côté, il y a beaucoup de régimes autoritaires».
Le haut responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a admis que la nouvelle guerre froide que l’Occident mène contre la Chine et la Russie n’est pas un conflit « démocraties contre autoritaires ».« De notre côté, il y a beaucoup de régimes autoritaires », a concédé le ministre des Affaires étrangères de facto de l’UE.
Les commentaires de Borrell contredisent directement ceux du président américain Joe Biden, qui a affirmé dans son premier discours sur l’état de l’Union en mars que la nouvelle guerre froide est une « bataille entre la démocratie et les autocraties ».
Le chef de la diplomatie européenne a plutôt reconnu que la nouvelle guerre froide est une lutte dans laquelle « les systèmes économiques sont en rivalité », et que la plupart des pays du Sud « ne veulent pas être forcés de prendre parti dans cette compétition géopolitique », car « ils pensent que le système mondial ne tient pas ses promesses » et « parce qu’ils nous en veulent ».Borrell a déclaré que l’ordre politique international est dans une période de « multipolarité désordonnée », le décrivant comme « un monde d’incertitude radicale », où « la vitesse et la portée du changement sont exceptionnelles ».
Il a fait ces remarques dans un discours prononcé le 10 octobre, ouvrant la Conférence des Ambassadeurs 2022 à Bruxelles. Borrell a expliqué :
Il y a de nombreuses crises dans le monde, qui sont les tendances qui font bouger ce monde.Premièrement, une multipolarité désordonnée . Il y a la concurrence américano-chinoise. C’est la « force structurante » la plus importante. Le monde se structure autour de cette compétition – qu’on le veuille ou non . Les deux grandes puissances – grande, grande, grande, très grande – s’affrontent et cette compétition va restructurer le monde.
Et cela va coexister avec un plus large « démocraties contre autoritaires », un grand clivage. Je n’insisterais pas beaucoup là-dessus car de notre côté, il y a beaucoup de régimes autoritaires. On ne peut pas dire « nous sommes les démocraties », et celles qui nous suivent sont aussi des démocraties – ce n’est pas vrai . Ce n’est pas vrai.
Oui, il y a une lutte entre les systèmes démocratiques et les systèmes autoritaires. Mais l’autoritarisme se développe malheureusement beaucoup. Pas seulement la Chine, pas seulement la Russie. Il y a une tendance autoritaire. Parfois, ils portent encore le costume de la démocratie, mais ce ne sont plus des démocraties. Il y en a qui ne sont pas du tout des démocraties – ils ne prennent même pas la pitié de ressembler à des démocraties.
Cette compétition est donc une force structurante. La lutte entre démocraties et autoritaires est là. Mais c’est bien plus que cela.
Dans ce même discours, Borrell a avoué : « Notre prospérité était basée sur la Chine et la Russie ». Il a reconnu que le modèle économique néolibéral de l’Occident était « basé sur une énergie bon marché en provenance de Russie », « l’accès au grand marché chinois » et des travailleurs chinois mal payés.
Monde de «multipolarité mess» où de nombreux grands «États swing» refusent de prendre parti
Ce monde de « multipolarité désordonnée » n’est « pas purement bipolaire », a expliqué Borrell. Il a dit qu’il y a des « puissances moyennes » et des « États tournants » qui ne prennent pas fermement parti dans la nouvelle guerre froide :Le monde n’est pas purement bipolaire . Nous avons plusieurs acteurs et pôles , chacun recherchant son intérêt et ses valeurs. Regardez la Turquie, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, le Mexique, l’Indonésie. Ce sont des puissances moyennes .
Ce sont des États oscillants – ils votent d’un côté ou de l’autre en fonction de leurs intérêts, pas seulement de leurs valeurs théoriques.Mais ces gens – je les cite encore : Turquie, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Mexique, Indonésie – sont des joueurs et des pôles. Cela crée cette multipolarité désordonnée.
Ces gens – et il y en a beaucoup à l’intérieur – sont là, et ne nous suivent pas toujours.À titre d’exemple d’un dirigeant indépendant d’un «État swing», Borrell a déclaré: «Regardez le récent discours du président mexicain [Andrés Manuel López Obrador]».
« Vous avez entendu ce que le président mexicain a dit à notre sujet récemment », a déclaré le chef de la diplomatie européenne avec une pointe de colère.
Borrell faisait référence à une lettre de mars dans laquelle López Obrador condamnait le Parlement européen comme « larbins de la stratégie réactionnaire et putschiste des oligarques de droite corrompus » au Mexique.López Obrador a dit à l’UE « d’évoluer, de laisser derrière vous votre ingérence obsessionnelle déguisée en bonnes intentions », soulignant : « N’oubliez pas que nous ne sommes plus une colonie de personne. Le Mexique est un pays libre, indépendant et souverain.
L’UE reconnaît que la plupart des pays du Sud sont neutres dans une nouvelle guerre froide
Dans son discours, Borrell a poursuivi en admettant qu’une grande partie du Sud global est neutre dans cette nouvelle guerre froide entre les États-Unis et l’UE d’un côté et la Chine et la Russie de l’autre :Et au milieu de cela, nous avons les pays du Sud. Ces personnes ne veulent pas être obligées de prendre parti dans cette compétition géopolitique .
Plus [important], ils ont le sentiment que le système mondial ne tient pas ses promesses et qu’ils ne reçoivent pas leur part . Ils ne reçoivent pas assez de reconnaissance. Elles n’ont pas le rôle qu’elles devraient avoir selon leur population et leur poids économique.Et face à ces crises multiples – ces crises multipolaires – crises financière, alimentaire et énergétique – force est de constater qu’ils ne sont pas là à nous suivre parce qu’ils nous blâment , à tort ou à raison.
Deux anciens diplomates américains éminents ont fait des observations similaires en septembre, notant que les pays représentant 87% de la population mondiale ont refusé de rejoindre la nouvelle guerre froide de l’Occident.
L’UE admet que son « rival systémique » la Chine a amélioré la vie de son peuple
Le haut responsable de la politique étrangère de l’UE a ensuite précisé que le conflit de l’Occident avec la Chine est un affrontement de systèmes économiques opposés.Même s’il a qualifié la Chine de «notre rival systémique», Borrell a reconnu que la vie des gens moyens s’est considérablement améliorée en Chine, et c’est pourquoi Pékin bénéficie du soutien populaire.
Borrell a insisté sur le fait que l’Europe doit défendre son modèle en tant que «meilleure combinaison» au monde de «liberté politique, prospérité économique et cohésion sociale».Cela préfigurait explicitement les remarques néocolonialistes que Borrell ferait trois jours plus tard, le 13 octobre, affirmant que « le monde a besoin de l’Europe » en tant que « phare » et beau « jardin » pour civiliser la « jungle » barbare dans « la majeure partie du reste du monde ».
Borrell a conclu son discours du 10 octobre en implorant les diplomates à la conférence des ambassadeurs de l’UE d’adopter une philosophie « hobbesienne » plus sombre et de « porter la voix de l’Europe » au reste du monde, afin de montrer la supériorité supposée de leur modèle sur celui de la Chine :
Quand on dit que la Chine est notre rival, rival systémique, rival systémique veut dire que nos systèmes sont en rivalité . Et les Chinois essaient d’expliquer au monde que leur système est bien meilleur.Parce que, bon, peut-être que vous n’allez pas choisir votre chef de gouvernement, mais vous aurez de la nourriture, et du chauffage, et des services sociaux, vous améliorerez vos conditions de vie .
Beaucoup de gens dans le monde, oui, vont voter et choisissent leur gouvernement, mais leurs conditions matérielles ne s’améliorent pas. Et à la fin, les gens veulent vivre une vie meilleure.
Nous devons expliquer quels sont les liens entre la liberté politique et une vie meilleure. Nous, Européens, nous avons cette chance extraordinaire. Nous vivons dans le monde, dans cette partie du monde, où la liberté politique, la prospérité économique et la cohésion sociale sont la meilleure, la meilleure combinaison de tout cela. Mais le reste du monde n’est pas comme ça.Notre combat est d’essayer d’expliquer que la démocratie, la liberté, la liberté politique ne sont pas quelque chose qui peut être échangé contre la prospérité économique ou la cohésion sociale. Les deux choses doivent aller de pair. Sinon, notre modèle périra, ne pourra pas survivre dans ce monde.
Nous sommes trop kantiens et pas assez hobbesiens, comme le dit le philosophe. Essayons de comprendre le monde tel qu’il est et portons la voix de l’Europe.La guerre de l’information est une partie importante de la nouvelle guerre froide
Afin d’essayer de convaincre le monde que le modèle économique de l’Europe est supérieur, le haut responsable de la politique étrangère de l’UE a souligné que la guerre de l’information est impérative, dans une « bataille de récits » internationale.Borrell a décrit un «monde compétitif où tout est transformé en arme. Tout est une arme : l’énergie, les investissements, l’information, les flux migratoires, les données, etc. Il y a une lutte mondiale pour l’accès à certains domaines stratégiques : cyber, maritime ou spatial.
Il a dit aux diplomates de l’UE : « J’ai besoin que vous vous engagiez beaucoup plus dans cette bataille de récits. Ce n’est pas quelque chose de secondaire. Il ne s’agit pas seulement de gagner les guerres en envoyant des chars, des missiles et des troupes. C’est une grande bataille : qui va gagner les esprits et les âmes des gens ?« J’ai besoin que mes délégations interviennent sur les réseaux sociaux, à la télévision, dans les débats. Retweetez nos messages, nos documents du Service [européen] pour l’action extérieure », a souligné Borrell.
Multipolarista, 27/10/2022
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